Réglementation en France des demandes de photographie aumusée du Louvre : les jours de travail et les horaires sont imposés, ainsi que l'utilisation du seulcollodion sec ; deux épreuves de chaque œuvre photographiée doivent être remises aux archives du musée.
Le photographe japonaisUchida Kuichi obtient le privilège de photographier l'empereurMeiji et réalise une photographie de ce dernier et de l'impératriceShōken en habits traditionnels[2].
Hippolyte Délié et Émile Béchard, photographes français installés auCaire en Égypte, publientL'Album dumusée de Boulaq, illustré de 40 planches photographiques avec les textes de l'égyptologueAuguste Mariette, fondateur du musée ; il contribue à populariser l'égyptologie[4].
Yokoyama Matsusaburō publie à Tokyo un album de 64 photographiesKyū-Edo-jō Shashin-chō (旧江戸城写真帳?) [Album de photographies de l'ancien château d'Edo], réalisé à la demande deNinagawa Noritane, fonctionnaire dugouvernement de Meiji, pour documenter lechâteau d'Edo avant sa reconstruction ainsi que les trésors impériaux conservés dans leShōsō-in.
L'Album du Turkestan(en), consacré à l'histoire, l'ethnographie, la géographie, l'économie et la culture de l'Asie centrale, illustré de plus de 1 200 photographies est publié sur ordre du gouverneur général du Turkestan russe,Constantin von Kaufmann.
Laboratoire photographique mobile deJean Laurent à Valladolid, Espagne, en 1872.
↑Delphine Acolat, « Le Vésuve et la photographie au XIXe siècle, quel apport à l'histoire des sciences de la Terre ? »,Cahiers François Viète,vol. III,no 5,,p. 73-130.(lire en ligne).
↑Claude Estebe,Le Premier âge d'Or de la photographie au Japon, Paris, INALCO, 2006, p. 222.