Occupation : les troupes Alliées envahissent la majeure partie de la France : les Britanniques, connus pour payer ce qu’ils prennent, occupent les pays entre la
Seine et la frontière belge, déjà mis à sac par les autres en
1814 ; les Prussiens ceux entre la Seine, la
Loire et la
Bretagne occidentale où rien n’a encore été pris. Russes, Saxons, Hessois, Wurtembergeois se répandent entre le
Rhin et la Loire tandis que les Autrichiens avancent jusqu’en
Ardèche et le
Gard à l’appel du préfet royaliste qui craint que les excès de la
Terreur blanche ne rallume les guerres de Religion. Les Prussiens se livrent à des pillages et à des exactions de tout genre. Des villages entiers sont incendiés. Le nombre de soldats étrangers cantonnés en France passe de 150 000 environ deux semaines après
Waterloo à plus de 1 236 000 deux mois plus tard. Le
15 juillet, le gouvernement royaliste prend en charge leur solde et leur entretien, et un mois plus tard une contribution exceptionnelle de cent millions est levée sur les propriétaires et patentés, répartie sur les royalistes modérés et les partisans de l’empereur.