2 janvier (12 nivôse an XIII) : Napoléon écrit une lettre au roi d'Angleterre pour lui proposer la paix[1].
4 janvier (14 nivôse an XIII) : convention conclue à Paris entre la France et l'Espagne signée par le ministre de la marineDecrès et l'amiralGravina, ambassadeur d'Espagne à Paris, qui règle le contingent naval à fournir par l'Espagne durant la guerre, soit 32 vaisseaux de ligne[2].
14 janvier (24 nivôse an XIII) : une statue de Napoléon législateur sculptée parChaudet est inaugurée par les maréchaux Murat et Masséna dans la salle des séances duCorps législatif[3].
17 janvier : (27 nivôse an XII) : le corps législatif vote la levée de trente mille conscrits et d'autant de réservistes maintenus dans leurs foyers[4].
26 janvier : loi relative ausceau de l’État ; il porte l'empereur assis sur son trône à l'avers, l'aigle impériale couronnée, reposant sur la foudre au revers[3].
6-16 mars : lois des 15 et 25 ventôsean XIII ; lesmaîtres de poste obtiennent le monopole de la fourniture deschevaux derelais, imposant une indemnité à ceux qui se passent de leurs services[6].
30 mars : l’amiralVilleneuve, commandant la flotte franco-espagnole, quitte le port deToulon pour laMartinique sur ordre de l’empereur, afin d’attirer auxAntilles les croisières britanniques deNelson et revenir rapidement versBoulogne pour embarquer l’armée quifranchirait la Manche avant que les escadres britanniques ne puissent l’en empêcher[8]. En revenant vers laManche, il se heurte à une seconde flotte britannique et doit chercher refuge dans les ports espagnols le22 juillet. Nelson bloque Villeneuve àCadix.
Promenade du papePie VII sur la Saône, lors de son passage à Lyon, le27 avril 1805.
28 octobre : Napoléon met en place le « trésor de l'armée », alimenté par les prélèvements en territoires ennemis puis par les indemnités de guerre obtenues dans les traités de paix[2].
7 novembre : arrêté concernant la promulgation duCode civil à laMartinique « avec les distinctions qui constituent essentiellement le régime colonial ».« En conséquence, sont maintenues toutes les lois qui ont réglé la condition des esclaves, l'état des affranchis et de leurs descendants, et la ligne de démarcation qui a toujours existé entre la classe blanche et les deux autres, ainsi que les lois faites en conséquence de cette distinction. »[13]
↑Jean-Pierre Kelche,Les Maisons d'éducation de la Légion d'honneur : deux siècles d'apport à l'instruction et à l'éducation des jeunes filles : actes du colloque organisé à l'occasion du bicentenaire des Maisons d'éducation de la Légion d'honneur, Saint Denis, 5 avril 2006, Paris, Harmattan,, 183 p.(ISBN978-2-296-02368-0,présentation en ligne)