2 septembre (15 fructidor an IX) : Ouverture duSalon de l'an IX àParis où furent exposées 474 œuvres dont 370 peintures et 59 sculptures[1]. Comme lors du précédent Salon, il y a une profusion d'œuvres célébrant le Consul Bonaparte. Les artistes succombent à la mode du temps, en s'inspirant d'un ouvrage qui connait alors un énorme succès, lesPoèmes gaëliques attribués à Ossian. Sur ce thèmeAnne-Louis Girodet expose l'Apothéose des héros mort pour la patrie. Ce Salon est aussi marqué par la présence d'un groupe dissident de l'école de David nommésecte des Barbus, qui prône le retour à une peinture primitive[2]. Issu de ce groupeJean Broc présenteLa Mort d'Hyacinthe durement critiqué par la presse.