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| 17e régiment d'infanterie légère | |
Le colonel du17e léger en 1841, leduc d'Aumale. | |
| Création | 1793 |
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| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie Légère |
| Rôle | Infanterie |
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Le17e régiment d'infanterie légère est un régiment de l'Armée française créé sous laRévolution française. Il se distingue lors des grandes batailles de l'épopéenapoléonienne :Ulm,Austerlitz ouWagram.En 1854, il est transformé et prend le nom de92e régiment d'infanterie.
(*) Cesofficiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
(**) Cesofficiers sont devenus par la suite généraux de division.
Colonels blessés alors qu'ils commandaient le17e RIL pendant cette période :
Officiers tués ou blessés en servant au17e Régiment d'Infanterie Légère sous l'Empire (1804-1815) :
Le17e bataillon de chasseurs est formé en à partir des éléments provenant de la dissolution des2e,3e et4e bataillons de volontaires de Corse et d'effectifs divers levés enCorse.
Le17e bataillon de chasseurs se disperse dès son débarquement àNice.
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie français de 1793 le17e bataillon de chasseurs qui devait former le noyau de la17e demi-brigade légère de première formation ayant prématurément disparu n'a pas été formée.
Elle a été remplacée par la17e demi-brigade légèrebis de première formation formée àStrasbourg par l'amalgame des :
Elle fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'armée de Rhin-et-Moselle.
Le lademi-brigade est transformée en17e demi-brigade légère dedeuxième formation avec l'amalgame des :
La17e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie et celle de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de Réserve.
La17e légère se distingue, en1797, à labataille de Rivoli(14 janvier), en1799 lors de l'affaire de Bussolengo(26 mars), et lors des1er et2ecombats du Mont-Thonal, les23 et.
En1803 la17e demi-brigade estrenommée17e régiment d'infanterie légère et formée à 3 bataillons.
Le17e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aucamp de Saint-Omer, celles de l'an XIV au4e corps de la Grande Armée, celles de 1806, 1807 et 1808 au5e corps de la Grande Armée, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celles de 1810, 1811 et 1812 à l'armée de Portugal et celles de 1813 et 1814 auxarmées d'Espagne etdes Pyrénées.
L'ordonnance royale duparlant réorganisation de l'armée et réduisant à quinze le nombre des régiments d'infanterie légère, met fin à l'existence du17e régiment, dont les éléments sont versés dans différents corps :
De 1816 à 1819 dislocation de la grande armée. Création à la place delégions départementales. En 1820, réapparition de 64 régiments d'infanterie de ligne et de 20 régiments d'infanterie légères. 11 régiments d'infanterie de ligne et 5 régiments d'infanterie légère seront créés par la suite.
Lalégion du Var est créée en exécution de l'ordonnance royale du, est organisée en février 1816, avec le fond de l'ancien84e régiment d'infanterie et le3e bataillon durégiment de Royal-Louis
Parordonnance royale du, le17e régiment d'infanterie légère est formé àPerpignan avec les 2 bataillons de lalégion du Var
1830 : Une ordonnance du créé le3e bataillon du17e léger[1]
En 1833 et 1834, les1er et2e bataillons sont affectés à ladivision des Pyrénées-Orientales.
En 1834, le roiLouis-Philippe se résout à maintenir la présence française en Algérie, mais choisit de restreindre l’occupation à certaines positions côtières. Le reste du pays est laissé sous le contrôle de princes maghrébins sur lesquels la France espère exercer une suzeraineté, mais auxquels elle s’affronte bientôt.Les2 bataillons participent auxcampagnes de 1835 à 1841 à l'armée d'Afrique.
Le le régiment s'illustre lors ducombat sur la Sig puis aucombat au passage du bois d'Abrack, le 2 du même mois.
En janvier et il participe à l'expédition de Tlemcen aucombat de la Sickack le puis en à laseconde expédition de Constantine ainsi qu'à l'assaut et la prise de cette place, le.
Le, toutes les pièces d'artillerie de 24 sont placées sur la colline, et le les forces françaises commencent à lancer leurs boulets contre les murs, entre les portesBal-el-Oued etBab-el-Decheddid.
« Le gouverneur, leduc de Nemours, le général Perregaux, chef d’état-major, se rendirent deMansourah à Coudiat-Aty pour observer les effets produits par les batteries de brèche. La communication entre ces deux positions n’a jamais été interrompue, mais le passage duRummel était toujours dangereux. 300 Arabes environ campaient sur les hauteurs auprès de l’aqueduc colossal des Romains ; leur quartier général était à une petite demi-lieue au sud de Coudiat-Aty. Ces derniers s’approchèrent quelquefois des tirailleurs français jusqu’à une demi-portée de fusil.
Dans la matinée du 12, la brèche était devenue large. Vers huit heures, le gouverneur fit cesser le feu parce qu’il attendait le retour d’un parlementaire envoyé dans la ville pour sommer les habitants de se rendre.
Après la mort du généralDamrémont, un conseil de guerre fut convoqué et le commandement de l’armée fut confié au général d’artillerieValée, vétéran de l’Empire. Le général Valée, homme opposé au système de négociations et de traités que les français avaient adopté depuis quelque temps, donna sur-le-champ l’ordre de doubler le nombre et la célérité des coups.
Le 13, la première colonne d’attaque française fut formée par un bataillon de Zouaves, deux compagnies du2e léger, la compagnie franche et une partie du génie sous le commandement du colonelLamoricière. La seconde colonne d’assaut se composait des compagnies d’élite du17e léger et du47e de ligne, des tirailleurs d’Afrique et de la légion étrangère. Le colonel Combe, qui la commandait, arriva devant la brèche au moment où les Zouaves demandaient des échelles.
La ville de Constantine avait encore au moment de l’assaut 6 000 défenseurs. Les habitants continuèrent quelque temps encore leur résistance dans les rues, pour s’assurer la retraite vers laKasbah et une issue hors la ville. Vers 9 heures, le drapeau tricolore avait remplacé sur le rocher le drapeau rouge. »
On le retrouve à l'expédition de Sétif et aux combats des 16 et puis dans l'expédition des Bibans, en octobre et, dans combat entre lecamp de Blida etla Chiffa contre les troupes régulières d'Abd-el-Kader, le. Il se distingue dans le combat de l'Affroun, le, à l'attaque et prise du col de Mouzaïa, le suivant puis dans lecombat dans le défilé du bois des Oliviers, et second combat du bois des Oliviers, les et de la même année.
Leduc d’Aumale, fils du roi, devient colonel du17e régiment d’infanterie légère à 19 ans en 1841.
En 1849, le régiment rejoint l'armée des Alpes
En1855, l'infanterie légère esttransformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le17e prend le nom de92e régiment d’infanterie de ligne et hérite destraditions et des batailles et de l'histoire du17e léger enfiliation principale.
ÀRivoli, le, le17e léger d'infanterie a dès l’aube bousculé à la baïonnette les postes avancés autrichiens. Il est lancé sur une colonne ennemie de renfort et l’attaque furieusement en la précipitant dans les gradins de l’Incanenal. Une nouvelle attaque confirme la victoire.
ÀAusterlitz, c’est sur l’appel de Napoléon lui-même que le17e occupe le poste de Santon, point d’appui au Nord du dispositif. Tous les efforts de l’Armée austro-russe viennent s’y briser.
ÀIena, le17e léger d'infanterie attaque la ligne prussienne et l’enfonce en la poursuivant victorieusement jusqu’à Issersdaet.
Il se distingua lors de la prise deConstantine le. À Constantine, le régiment s’illustre à l’assaut de cette inexpugnable forteresse. Ses braves voltigeurs se ruent sur la brèche, neutralisent les canonniers ennemis et pénètrent dans la place après une lutte acharnée.