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| 17e régiment d’infanterie | |
Drapeau d'Ordonnance du Bourg de Lespinasse de 1597 à 1635 | |
| Création | 1597 |
|---|---|
| Dissolution | 1922 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | régiment d'infanterie |
| Rôle | infanterie |
| Ancienne dénomination | Régiment du Bourg de Lespinasse Régiment d'Auvergne 17e régiment d’infanterie de ligne |
| Devise | Invicta Legio Auvergne toujours |
| Inscriptions sur l’emblème | Valmy 1792 Austerlitz 1805 Auerstaedt 1806 Moskowa 1812 Alger 1830 Artois 1915 Verdun 1916 Somme-Py 1918 |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Guerres | Guerres de l'Ancien Régime Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Première Guerre mondiale |
| Batailles | Clostercamp (1760) Austerlitz (1805) Auerstaedt (1806) la Moskowa (1812) Émeutes viticoles de 1907 |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918. |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes |
| modifier | |
Le17e régiment d'infanterie (17e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment d'Auvergne, unrégiment français d'Ancien Régime.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :
Officiers blessés ou tués en servant au17e RI entre 1804 et 1815 :
Le 31 août 1790 : le régiment est engagé dans l'Affaire de Nancy.
En : En garnison àPhalsbourg le17e se révolte et chasse ses officiers qui émigrent en juillet[4].Depuis 1791, les monarchies d'Europe assistent avec préoccupation à laRévolution française et ses bouleversements et se demandent s'ils doivent intervenir, soit pour aiderLouisXVI, soit pour profiter du chaos en France.
Le,LéopoldII et le roiFrédéric-GuillaumeII dePrusse, après avoir reçu en consultation desnobles émigrés français, publièrent ladéclaration de Pillnitz qui déclarait l'intérêt des monarques d'Europe au bien-être deLouisXVI et de sa famille et menaçaient de vagues mais graves conséquences quiconque les agresserait.
L'Assemblée nationale législative déclara la guerre à l'Archiduché d'Autriche lors du vote du après que le ministre des Affaires étrangères,Dumouriez, lui ait présenté une longue liste de griefs.
Alors que le gouvernement révolutionnaire levait frénétiquement des troupes fraîches et réorganisait ses armées, une armée alliée, essentiellement prussienne, commandée parCharles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick se rassembla àCoblence sur leRhin.
En juillet, l'invasion commença et l'armée de Brunswick prit facilement les forteresses deLongwy et deVerdun.
Lors de la réorganisation du :
pour former la33e demi-brigade de première formation[5] qui sera incorporée dans la17e demi-brigade de deuxième formation lors dusecond amalgame.
Lors de la réorganisation du,
pour former la34e demi-brigade de première formation qui sera incorporée dans la43e demi-brigade dedeuxième formation lors dusecond amalgame.
Ainsi disparaît pour toujours le17e régiment d'infanterieci-devantAuvergne, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.Le fond du17e régiment de ligne entre dans la composition de la20e légion départementale desCôtes-du-Nord.
En 1831, le régimentest envoyé auPortugal

Par décret du le17e régiment d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le102e régiment d'infanterie de ligne.
1864 et 1865 : en Algérie
: présence lors de la grève générale des mineurs dubassin de la Loire àLa Ricamarie qui aboutit à lafusillade dite « du Brûlé », faisant 14 morts dont un bébé.

Au, le17e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le19e bataillon de chasseurs à pied du commandant De Marqué et le27e régiment d'infanterie ducolonel De Barolet, le17e forme la1re Brigade aux ordres du généralAntoine Dominique Abbatucci.
Cette1re brigade avec la2e brigade du généralCharles Louis de Fontanges de Couzan, deux batteries de 4 et une batterie de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la3e Division d'Infanterie commandée par le général de divisionJoseph Florent Ernest Guyot de Lespart. Cette division d'infanterie évolue au sein du5e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de divisionPierre Louis Charles de Failly.

De 1881 à 1883, un bataillon estenvoyé en Algérie
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le régiment fourni un bataillon pour former le160e régiment d'infanterie
Cantonné àBéziers etAgde depuis le début de laIIIe République, ce régiment languedocien refuse d'appliquer les consignes répressives à l'encontre des viticulteurs duLanguedoc ayant pris part auxémeutes viticoles de 1907.
Victimes de la surproduction, les vignerons manifestent contre les fraudes et les importations. Dans une région où la vigne est une activité essentielle, la crise mobilise les populations et, en, revendications et manifestations se multiplient sous l'égide deMarcelin Albert, petit propriétaire et cafetier, et du maire de Narbonne,Ernest Ferroul[9].
En juin, des tirs du10e régiment de cuirassiers de Lyon font plusieurs morts. Lorsque le17e RI, qui incorpore des appelés de la région, est déplacé de Béziers àAgde, au moment des événements deNarbonne, ses hommes s'inquiètent du sort des Biterrois livrés à la soldatesque, et plusieurs centaines d'entre eux, au mépris des ordres, regagnent Béziers, « crosse en l'air », et s'installent en plein centre-ville avec de nombreux soutiens ()[10]. Cette désobéissance, apothéose de la crise, cesse bientôt sans incident majeur[11], tandis que le gouvernement vote une loi sur lachaptalisation.Montéhus compose une chanson en mémoire de cette mutinerie :Gloire au 17e[12].
La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter unepunition collective : les mutins du17e sont affectés àGafsa (Tunisie)[13],[14], lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires ; mais ils restent en dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n'y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du17e, contrairement à la légende qui courut à ce sujet, ni de mises en première ligne en 1914[15].
Le régiment est ensuite déplacé àGap puis près d'Épinal en 1914, avec un bataillon àRambervillers et deux bataillons à la caserne Haxo deGolbey.
Affectation :25e brigade d'infanterie/13e division d’infanterie/21e corps d'armée d' à.
170e division d'infanterie de décembre 1916 à l'armistice[16].
Le régiment a été dissous le[17] et n'a plus figuré depuis cette date à l'ordre de bataille de l'armée française.
Amalgamé en1921 dans le92e régiment d'infanterie[réf. nécessaire], qui porte, depuis, la tradition durégiment d'Auvergne car installé à Clermont-Ferrand, mais n’a pas inscrit ses batailles sur son drapeau.
Le drapeau tricolore porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[18]

Sa cravate est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes (deux citations à l'ordre de l'armée).![]()
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.