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| 171e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du171e régiment d'infanterie de forteresse (1935). | |
| Création | 1793 |
|---|---|
| Dissolution | 1940 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | régiment d'infanterie |
| Rôle | infanterie |
| Devise | En avant ! |
| Inscriptions sur l’emblème | Verdun 1916 L'Aisne 1917 Picardie 1918 Saint-Quentin 1918 |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Guerres | Guerres de la Révolution Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 |
| Décorations | croix de guerre 1914-1918 trois palmes une étoile de vermeil |
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Le171e régiment d'infanterie (171e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution comme171e demi-brigade de première formation (dissoute en 1796). Recréé en 1913, le régiment participe à laPremière Guerre mondiale. Dissout en 1935, il est recréé en 1935 commerégiment d'infanterie de forteresse et combat en juin 1940 pendant labataille de France, à l'issue de laquelle il est dissout.
La171e demi-brigade de première formation était formée du1er bataillon du94e régiment d'infanterie, du2e bataillon de volontaires nationaux de la Marne et du2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes. Regroupée ou séparée en plusieurs éléments, elle combat à l'Armée de Sambre-et-Meuse. Elle fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'armée de l'Ouest en Vendée.
En 1796, lors dusecond amalgame, elle est incorporée dans la94e demi-brigade de deuxième formation.
Le régiment est recréé en 1913.
En 1914 ; Casernement :Belfort. Régiment affecté à la défense de laplace fortifiée de Belfort.

- Opérations d'Alsace (août-septembre)
- Devant Saint-Mihiel en septembre-octobre
La reprise deSaint-Mihiel était un objectif stratégique de l"état-major du8e corps d'armée.Il fallait empêcher les Allemands d'enfoncer le front au sud de Saint-Mihiel pour encercler Verdun.Le régiment est transporté en train d'Alsace et débarque àLérouville.
- Combats du:
Deux bataillons du régiment reçoivent l'ordre de s'emparer du bois Brûlé et du bois d'Ailly[1].
Cette attaque ne fait l'objet d'aucune préparation d'artillerie et s'effectue sur un terrain découvert qui ne laisse aucune chance aux assaillants. À la fin de la journée, le terrain conquis ne peut être conservé. Les pertes s'élèvent à plus d'un millier d'hommes dont la moitié sont des officiers.
-Combats du bois d'Ailly enforêt d'Apremont le1er octobre:Deux compagnies du1er bataillon s'avancent sur la route deMarbotte à Ailly et parviennent à s'emparer des premières tranchées allemandes, mais le mouvement ne peut être poursuivi car la liaison avec les autres unités ne peut s'établir. C'est au cours de cette attaque qu'Albert Malaurie (père de Jean Malaurie), lieutenant dans la4e compagnie du1er bataillon est grièvement blessé.(voir le récit détaillé sur le site "pages 14 18"[2])
- Nouvelle tentative du:
Le1er bataillon reçoit l'ordre de s'emparer de la corne sud-ouest du bois d'Ailly. La compagnie du capitaine Georges Michaut s'élance et atteint l'allée forestière mais ne peut s'y maintenir par manque de soutien et est presque totalement anéantie. Le capitaine Michaut est tombé une première fois au début de l'attaque puis s'est relevé en entraînant ses hommes et disparait dans le bois avec sa troupe.- Toutes les attaques suivantes seront des échecs au cours desquels des milliers d'hommes seront tués ou blessés. À la fin du mois d'octobre, les attaques sont suspendues et la guerre des tranchées commence… Le saillant de Saint-Mihiel se sera repris qu'en 1918 avec l'aide de l'armée américaine.

Cette volonté fait suite à la crise des effectifs qui se fait déjà sentir et à l'obstination de l'état-major d'employer le maximum de troupes au front afin de s'assurer de la supériorité numérique. Ces bataillons sont composés de recrues, de soldats encore dans les dépôts et de blessés redevenus disponibles[3].
Un ordre venant du6e C.A. ordonne de recompléter au plus vite l'effectif des54e,67e,106e et du132e qui ont été éprouvésaux Eparges. Pour ce faire, des hommes vont être prélevés sur les BM des63e,107e et171e RI.
Le, les BM des63e,107e et171e RI s'embarquent par le train et arrivent dans la Meuse. Le BM du171e RI se rend à Dieue puis aux Petits-Monthairons le. Les 3 BM sont mis à la disposition du6e CA Le BM171e RI (Belfort) pour le132e RI (Reims)
Bataille de Verdun : Bois Fumin, Bois la Laufée, Batterie de Damloup, Souville (juin)

Picardie : Bois de Montgival, Thory, Grivesnes (mars-avril).Le premier bataillon défendSauvillers le[4], qui est prise par les Allemands après trois attaques successives[5] : faute de renforts, le bataillon n'a pas pu réagir face à la dernière attaque massive[6].Attaque entre Somme et Oise (). Saint-Quentin ()
Le171e RI se retrouve en occupation de la rive Gauche du Rhin, avec l'armée française du Rhin, en 1928 il se trouve à Neustadt au sein du32e corps d'armée. Il est dissout en 1930.
Le171e régiment d'infanterie de forteresse a été créé le àMulhouse etNeuf-Brisach à partir du152e RI et àBelfort à partir du35e RI. Il a pour mission d'assurer la défense du Rhin et du Sundgau sur la ligne maginot. En 1936, il forme par dédoublement le42e régiment d'infanterie de forteresse.
À la mobilisation d', il donne naissance aux10e,12e et171e RIF. Régiment de réserve A de type Metz/Lauter, il est mobilisé au centre mobilisateur d'Infanterie (CMI) 72 d'Altkirch de la7e région militaire[réf. nécessaire].
Dès le il prend position face au Rhin entreKembs-Sierentz etFolgensbourg qui constitue lesecteur défensif d'Altkirch. Le secteur défensif puis fortifié d'Altkirch et son sous-secteur deFranken est constitué de 32 casemates d'infanterie qui sont occupées par le171e RIF et le12eRIF. LesIIIe etIVe batteries du159e régiment d'artillerie de position forment l'artillerie du secteur.
(*) Officier qui devint par la suitegénéral de brigade.
(**) Officier qui devint par la suitegénéral de division.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[8] :

Sa cravate est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 avec troiscitations à l'ordre de l'armée puis deux à l'ordre du corps d'armée.
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918, décernée le.
« En avant »[1]
Tête de soldat brochée d’un mitrailleur, le tout sur une cloche de guetteur.