Pour les articles homonymes, voir16e régiment.
Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
Le16e régiment d'infanterie (16e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment d'Agénois, unrégiment français d'Ancien Régime.
(*) Officier qui devint par la suitegénéral de brigade.
(**) Officier qui devint par la suitegénéral de division.
Colonels tués ou blessé alors qu'il commandait le16e RIL :
Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient au16e RIL durant la période 1804-1815 :
L'ordonnance du fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi,101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le termeci-devant, comme16e régiment d'infanterie ci-devant Agénois.
Chaque régiment n'eut plus qu'un drapeau aux couleurs rouge, blanc et bleu, ayant d'un côté cette inscription :Obéissance à la Loi et de l'autre le numéro du régiment et les noms des actions éclatantes où il s'était trouvé.
Cette même année le1er bataillon occupe lespostes du Château Trompette et deBlaye, avant d'être dirigé surTours, puis surÉpernay en. Au mois d'octobre, après labataille de Valmy, il rallie l'armée de Kellermann et passe plus tard à l'armée du Nord.
Il prend part à laconquête de la Belgique, dont lesiège de Namur,qu'il occupe quelque temps puis ausiège et capture de Furnes et se distingue, le, ausiège de Maastricht, le 18 mars à labataille de Neerwinden. Pendant lacampagne de Flandre de laguerre de la Première Coalition, il revint sur la frontière,combat devant Valenciennes les 12 avril et 23 mai, participe à ladéfense de Dunkerque et à lavictoire de Hondscoote au mois de septembre, avant de se trouver le 17 novembre aucombat de Poperinge.
Le, lors dupremier amalgame le1er bataillon du16e régiment d'infanterie (ci-devantAgénois) estamalgamé avec le1er bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine et le2e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine pour former la31e demi-brigade depremière formation.
Au mois de juin1791, le2e bataillonpartit pourSaint-Domingue, d'où il ne revint qu'en1794 que trois officiers et vingt-trois hommes. Lebataillon ne fut jamais amalgamé.
En 1793, lors dupremier amalgame la16e demi-brigade de première formation est formée avec les :
En1794 affecté à l'armée du Nord il combat àBoeschequepe, ausiège et capture de Menin, à labataille de Tourcoing, ausiège de Ypres et l'île de Casandra.
Lors dusecond amalgame, elle est incorporée dans la26e demi-brigade dedeuxième formation.
La16e demi-brigade de deuxième formation est formée le1erventôseanIV () par l'amalgame des :
La16e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV(1796) et de l'an V(1797) à l'armée de Sambre-et-Meuse et combat, en 1796 àWetzlar (en),Bamberg,Forcheim,Neukirchen,Köfering[4] durant lecombat d'Amberg etWurtzbourg puis en 1797 àGiessen etNeuwied.
Elle fait celle de l'an VI(1798) auxarmées de Sambre-et-Meuse,d'Allemagne et del'Ouest, celle de l'an VII(1799) auxarmées de l'Ouest,du Danube etdu Rhin ou il combat àOffenbourg.
Un noyau de la16e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, àRouen le 25 nivôsean VII (), la65e demi-brigade de deuxième formation.
Il fait les campagnes de l'an VIII(1800) et de l'an IX(1801) àl'armée du Rhin et participe auxbatailles de Stockach,d'Engen,Biberach,Erbach,Ampfing etHohenlinden.
Par décret du1ervendémiaireanXII (), lePremier Consul prescrit unenouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons enAllemagne, enEspagne et enPortugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
Ainsi, le16e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la1er,2e et3e bataillons de la16e demi-brigade de deuxième formation.
Le16e régiment d'infanterie de ligne, fait la campagne de l'an XII(1804) à l'armée d'Italie en garnison àAlexandrie.
En l'an XIII(1805),XIV(1805) et1806, il est embarqué sur l'escadre àToulon et participe à labataille de Trafalgar.
En1807 il est à l'armée d'Italie et aucorps d'observation de la Grande Armée.
En1808 le16e est au4e corps de la Grande Armée et aucorps d'observation des Pyrénées-Occidentales,
En1809 au4e corps de l'armée d'Allemagne, aucorps d'observation de la Hollande et se trouve engagé durant lacampagne d'Allemagne et d'Autriche dans les combats etbatailles de Neumarkt,d'Ebersberg,d'Aspern-Essling,de Wagram etde Znaïm
En1810,1811,1812,1813 il est au7e corps de l'armée d'Espagne, à l'armée de Catalogne etd'Aragon,Siège de Roses etGérone, Capture du fort Olivio,Siège de Tarragone etMontserrat en 1810,Siège de Sagonte,bataille de Sagonte,sièges de Valence,d'Alicante etde Saint-Felipe,siège et prise de Tarragone etbataille de Vitoria () durant laquelle le Colonel Borgarelli d'Ison est blessé et fait prisonnier par les troupes alliées commandées par Wellington. Soigné au lazaret deBilbao, il s'en évade avec deux autres officiers, vole une barque, et rallie à la rame le territoire français.
Une partie du régiment participe à lacampagne d'Allemagne qui se trouve engagé dans lesbatailles de Lützen,de Bautzen, de Wurschen,de Dresde etde Leipzig.
En1814 affecté au6e corps de la Grande Armée, il se trouve sousLyon, à l'armée d'Italie et à l'armée de réserve du Midi. Il est ensuite engagé, durant lacampagne de France dans lesbatailles de La Rothière,de Vauchamps (14 février 1814),de La Fère-Champenoise et labataille de Paris.
Après l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe, l'ordonnance royale duqui réorganise les corps de l'armée française permet, le, l'incorporation des débris du145e régiment d'infanterie de ligne dans le 16e régiment d'infanterie de ligne.
En 1815, durant lesCent Jours, il est au9e corps de la Grande Armée.
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du, Louis XVIII crée leslégions départementales. LaLégion du Gard, qui deviendra le16e régiment d'infanterie de ligne en 1820, est créée avec le fonds du11e régiment d'infanterie de l'Empire.
En1820 uneordonnance royale deLouis XVIIIréorganise les corps de l'armée française en transformant leslégions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le16e régiment d'infanterie de ligne est formé, àGrenoble, avec les 3 bataillons de la légion duGard.
Le16e régiment d'infanterie de ligne fait lacampagne de 1823 au5e corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1828, il fait partie ducorps d'occupation d'Espagne et se distingue à l'affaire deJorba et auxcombats sous Tarragone, les 23 et 28 juillet 1825.
De 1828 à 1833, il participe à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de laguerre d'indépendance grecque et fait partie des troupes d'occupation de la ville et de la citadelle de Navarin en 1828.
En 1828-1829, le16e régiment d'infanterie de ligne, affecté à la première brigade, qui était commandé par le Colonel comte Borgarelli d'Ison était constitué, outre le colonel, de 58 officiers, 1 264 hommes de troupe, et comptait, 7 chevaux d'officiers et 13 chevaux de trait[5].
Une ordonnance du créé le4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[6].
En juin1832, ilparticipe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris
De 1845 à 1850, le régimentest en Algérie ou il participe à laprise de Zaatcha.
De 1852 à 1870, le régiment n'est pas présent sur leschamps de batailles de Crimée de 1853 à 1856,d'Italie en 1859, etdu Mexique de 1861 à 1867, mais il fournit des volontaires pour les corps expéditionnaires.
En 1852, le régiment, réuni, tientgarnison àBordeaux puis il envoie le2e bataillon àParis et le3e bataillon àCondé.
En septembre 1855, 615 hommes du régiment sont incorporés dans les20e,31e,39e et94e régiments d'infanterie de lignepartant pour la Crimée.
Le 1er mai 1856, une ordonnance ministérielle supprime les4e bataillons et reforme les régiments à 3 bataillons.
En1858 le16e de ligne est engarnison àDunkerque,Bergues etGravelines puis le2e bataillon quitte Dunkerque pour tenir garnison à Lille.
Le 19 avril 1859, l'infanterie subit une réorganisation et le régiment procède à la formation de 3 bataillons actifs à 6 compagnies, dont 2 d'élite et unbataillon de dépôt, formé par les5e et6e compagnies de fusiliers supprimées dans les bataillons. Par décret du le16e régiment d'infanterie fournit une compagnie pour concourir former le102e régiment d'infanterie de ligne qui s'organisait àBesançon.
En 1866, le16e régiment d'infanterie de ligne quitteLyon pourSaint-Étienne, puis revient à Lyon. .
Guerre franco-prussienne de 1870
Le 27 avril 1881, le3e bataillon quitteLyonpour l'Algérie et arrive àTlemcen le 10 mai pour y tenir garnison. En mai 1883, il embarque àOran, débarque àMarseille et va tenir garnison àLyon.
En octobre 1884, le16e régiment d'infanterie de ligne quitteSaint-Étienne pour aller àLyon et son dépôt est transféré deMontbrison àRoanne.
En octobre 1887, le16e régiment d'infanterie de ligne quitteLyon pour tenir garnison àSaint-Étienne et son dépôt est transféré deRoanne àMontbrison.

50e brigade d'infanterie,25e Division d'Infanterie,13e corps d'armée d' à.
Le régiment n'est pas recréé pendant laSeconde Guerre mondiale. Son numéro et ses traditions sont reprises par la16e demi-brigade alpine de forteresse, constituée des70e et80ebataillons alpins de forteresse et du6e bataillon de chasseurs mitrailleurs.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.![]()
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.