Pour les articles homonymes, voir15e groupe (unité militaire).
| 15e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons | |
Auto-mitrailleuse Peugeot du15e GAMAC (Gournay-sur-Aronde,) | |
| Création | en tant que Gr. A/C Marine, dissous en mai 1916, reconstitué en GAMAC en. |
|---|---|
| Dissolution | Le devient15e escadron d'autos-mitrailleuses de cavalerie (EAMC), puis24e EAMC le |
| Pays | |
| Branche | Marine nationale, puisArmée de Terre |
| Type | Groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons |
| Rôle | Reconnaissance blindée,liaison,appui feu de l'infanterie et de la cavalerie |
| Effectif | : (théorique) 50 - (réel) 81. : (théorique) officiers 4, sous-officiers 8, troupe 52. |
| Équipement | Autos-canons Peugeot,autos-mitrailleuses Renault |
| Guerres | Campagne contre l'Allemagne (1914-1918) |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 une palme une étoile de vermeil |
| Commandant historique | Lieutenant de vaisseau Camille Hergault |
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Le15e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons (ou15eGAMAC), est constitué en, en même temps que les13e et14e groupes, lors de la deuxième vague de mise à disposition de l'armée française de ces petites unités d'artillerie légère mobile, au début de la campagne contre l'Allemagne.
Constitué àVincennes en, le15e groupe d'autos-canons de 37 mm de la Marine reste placé sous l'autorité duGouvernement militaire de Paris jusqu'au.
Il rejoint le secteur de la10e Armée le et enchaîne les affectations, ce qui amène son commandant à écrire à l'inspecteur des autos-canons en :
« Depuis son départ au front, ce groupe a reçu 9 affectations différentes : quartier général de la10e armée,7e dragons,15e chasseurs,22e régiment de dragons, groupement des autos-canons,7e hussards,35e brigade d'infanterie, à nouveau7e hussards,3e corps de cavalerie, le tout en 4 mois. Il a dépendu, à l'échelon supérieur, de 2 corps de cavalerie, d’un corps d'armée et de 3 armées différentes ![1] »
De à sa dissolution comme groupe de Marine en, le groupe est affecté à la3e division de cavalerie.
Dès sa reconstitution comme unité de cavalerie au front en, le groupe est rattaché à la4e division de cavalerie, affectation qu'il conserve jusqu'à la fin des hostilités.
La totalité despertes du 15e groupe identifiées à ce jour mettent hors de combat 26 hommes. Elles surviennent lors des engagements brefs et violents qui exploitent toutes les qualités de ce type d'unité (mobilité, puissance de feu, audace et compétence des hommes), dits « engagements AMAC »[5].
Parmi les victimes, on compte :
| Grade | Nom | Date de blessure/décès/disparition | Circonstance |
|---|---|---|---|
| Maréchal-des-logis | Charles Jean Fouillade | Mort des suites de ses blessures le | Engagement AMAC |
| Sous-lieutenant | Hubert de Hérissem | Tué le | Engagement AMAC |
| Lieutenant | Olivier de la Poëze | Tué le | Engagement AMAC |
| Soldat | Louis François Parthonnaud | Tué le | Engagement AMAC |
| Maréchal-des-logis | Émile Retel | Mort des suites de ses blessures le | Engagement AMAC |
| Soldat | Édouard Armand Roux | Mort le | Maladie |
Le15e GAMAC est cité deux fois à l’ordre du2e corps de cavalerie, la seconde citation est réévaluée en citation à l'ordre de l'armée[6].
« Le15e Gr. AMAC, sous le commandement du Cne de Lastic-Saint-Jal a montré les plus belles qualités d’audace et de mâle courage concourant de la façon la plus efficace aux opérations du 27 au, éclairant et couvrant la division, harcelant l’ennemi en mains endroits différents, maintenant les liaisons et rapportant des renseignements toujours contrôlés. Le 30, ce groupe appuyait encore la c/attaque et contribuait à maintenir par la hardiesse de tous l’efficacité de ses feux[7]. »
« Pendant les combats sous le commandement du Cne de Lastic-Saint-Jal le groupe a combattu avec une ardeur et un dévouement qui ont fait l’admiration des zouaves et des tirailleurs, accompagnant les vagues d’attaque, les précédant au besoin, a, par ses feux meurtriers exécutés à petite distance, contribué largement au succès de notre Infanterie[8],[9]. »
En tant que groupe d'autos-canons de la Marine, le15e groupe est équipé d'autos-canons sommairement blindés, construits sur unchâssis Peugeot torpédo type 146, de 1913, muni de son moteur 18 HP et d'autos-mitrailleuses sur châssis Renault ED, type 1914, dotées d'une faible protection blindée, munies d'un moteur 18/20 HP.
Le15e groupe reçoit les nouvelles modèles d'autos-canons et d'autos-mitrailleuses blindés à l'épreuve de la balle perforante allemande (diteballe S) fin. Début 1917, le groupe reçoit quelques Peugeot modèle 1915 transformées en autos-mitrailleuses (Voir la photo dans l'infobox) pour respecter le nouveauTableau des effectifs de guerre des groupes d'autos-canons et d'autos-mitrailleuses du[10].
Comme les autres GAMAC appelés sur les Théâtres d'opérations extérieurs, le15e groupe a été doté d'autos-mitrailleuse-canon construits selon les dessins et brevets de MM de Ségur et Lorfeuvre sur des châssis américainsWhite TBC. On ignore cependant la date à laquelle ces véhicules ont été remis au groupe.