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| 158e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du158e régiment d'infanterie | |
| Création | 1887 |
|---|---|
| Dissolution | 1966 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Surnom | Régiment de Lorette |
| Inscriptions sur l’emblème | Alsace 1914 Artois 1915 La Somme 1916 La Malmaison 1917 L'Aisne 1918 Champagne 1918 |
| Anniversaire | Saint-Maurice |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de laMédaille militaire. |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 cinq palmes |
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Le158e régiment d'infanterie (158e RI), dit « régiment de Lorette », est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française formée à trois bataillons en 1887.

Le158e RI doit sa création à la réforme de l’infanterie portée par la loi du. Mise en application le, elle réduit à trois bataillons chacun des 144 régiments existants et en forme 18 nouveaux, à raison d'un par région militaire, prenant la suite des numéros disponibles, de 145 à 162. Trois d’entre eux, le157e, le158e et le159e sont affectés à la défense des Alpes, spécialité qui les distinguera et qu'ils partageront jusqu'à la veille de laPremière Guerre mondiale, sans pouvoir être confondus avec leschasseurs alpins, créés pour leur part en 1888.
La vocation alpine du158e RI à sa création lui vaut parfois la dénomination, plus usuelle qu’officielle, de régiment d’infanterie alpine (RIA). Il a pu être qualifié de « régional » mais uniquement par référence à ses conditions de création (un régiment par région) et n’a aucun rapport avec le158erégiment régional (158e RR) qui a existé dans lesAlpes-Maritimes en 1939-1940. C’est sans aucun doute par erreur qu’il apparaît parfois commerégiment de forteresse (RIF) dans la période 1939-1940 car tel n'a jamais été son statut. Il est en revanche possible de le trouver, mentionné sous la plume de militaires de l'époque, comme régiment d'infanterie de campagne, précisément par opposition à l'infanterie de forteresse. Quand on l'appelle RIM ce n'est pas en tant que régiment mécanisé mais au titre de l'infanterie métropolitaine, par distinction d'avec l'infanterie coloniale, ou au titre de l'infanterie de montagne. Le terme traditionnel de158e régiment d’infanterie de ligne est possible mais l’appellation la plus simple reste celle de158e régiment d’infanterie, abrégée en « 15-8 » par l’usage militaire. Depuis la Première Guerre mondiale il arrive qu’on le connaisse mieux en tant que« Régiment de Lorette », surnom acquis par ses faits d’armes sur la colline de Notre-Dame-de-Lorette, au cours de la bataille de l'Artois en 1915[1].
Le158e RI estformé le avec :
Il est affecté dans les Alpes, comme ses voisins numériques le157e et le159e RI. Il stationne un temps àBriançon où il est relevé en par le157e. L’organisation des trois régiments se stabilise rapidement. À partir du, le157e et le158e RI constituent la « brigade régionale de Lyon ». Leur état-major et une partie des effectifs stationnent àLyon tandis qu’une autre partie occupe des postes en altitude, le157e dans lavallée de l'Ubaye, le158e dans celles de laTarentaise (Moûtiers,Bourg-Saint-Maurice) et de laMaurienne (Modane, fort du Replat, L'Esseillon). Le159e RI stationne quant à lui à Briançon où il va devenir un pionnier de l’utilisation du ski. Les trois régiments sont dotés chacun d’un quatrième bataillon en, afin de permettre l’occupation d’ouvrages fortifiés récents. Les bataillons d’infanterie basés en montagne conservent la tenue de l’infanterie mais adoptent le grand béret des chasseurs et les bandes molletières (c’est ainsi qu’on peut voir sur des photographies d’époque des soldats du158e RI côte à côte, portant des tenues différentes : grand béret ou képi, bandes molletières ou guêtres, ceinture large en tissu (taillole) ou ceinturon en cuir).
Un bataillon du158e RI participe aux manœuvres de Maurienne d’, avec une partie du97e RI, du2e RI, et près de dix bataillons de chasseurs alpins, en présence du président de la République,Félix Faure. Lors de la catastrophe du, un détachement du158e RI aide au déblaiement du village de Fourneaux, près deModane, dévasté par la crue du torrent de Charmaix. De 1910 à 1912 le3e bataillon du158e RI est détaché àSidi Bel Abbès.
La période alpine du158e RI prend fin en. La brigade régionale de Lyon est supprimée et le 15-8 au complet est envoyé à la frontière des Vosges, au sein de la43e division d’infanterie, lors de la création du21e corps d'armée dans l’est de la France. Son état-major et le2e bataillon stationnent àBruyères, le1er bataillon àFraize, le3e àCorcieux. Dans cette phase qui précède la Première Guerre mondiale, les effectifs du158e RI proviennent des populations lyonnaise, savoyarde, charentaise et vosgienne[2].

En1914 casernement :Bruyères,Fraize,Corcieux, à la85e brigade d'infanterie, à la43e division d'infanterie,21e corps d'armée. À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le358e régiment d'infanterie.
Pendant la guerre de 1914 à 1918, il a combattu, notamment à Lorette, dans le Pas-de-Calais. Le régiment était composé en partie de Lyonnais.

En1938,Édouard Herriot président de la Chambre des députés, maire deLyon, inaugure un monument à la gloire du régiment sur les lieux des combats. Le monument, élevé sur la route nationale deBéthune àArras entreAix-Noulette etSouchez, au pied du plateau de Lorette, est discret comme il convient pour commémorer tant d’humbles sacrifices. C’est une stèle sur laquelle les passants peuvent lire : "À la gloire du158e RI, le Régiment de Lorette. - Ce monument a été élevé par les survivants du158e RI à la mémoire des morts du secteur de Lorette - Grand Éperon, Tranchée des Saules, Fond de Buval, Bois en Hache - et en souvenir de leurs camarades tombés sur les divers champs de bataille en 1914-1918".

À la fin de la Première Guerre mondiale, le158e RI est regroupé à Strasbourg. Il fait plusieurs déplacements de durée variable en Allemagne : quelques jours en ; du à, en Rhénanie ; de janvier à au nord de Dusseldorf. Le, le3e bataillon est dissous tandis que sont mis sur pied les3e et4e bataillons de mitrailleurs. Jusqu’en 1939, le158e RI est en stationnement à Strasbourg. Un de ses bataillons est détaché à Mutzig[3].
Dans cette période, le 15-8 est le régiment représentatif de Strasbourg.

Réorganisé débutjuin 1939 avec deux bataillons, le premier issu du29e BCP et158e RI, le second élément de la21e DI sous les ordres du lieutenant-colonel Puccinelli[réf. nécessaire].
Régiment d'activemobilisé sur le type Nord-Est au centre mobilisateur d'infanterieno 201 deStrasbourg /Mutzig, le158e RI appartient à la43e division d'infanterie.
Le 158e subit de lourdes pertes au cours des combats àBoussois etElesme le[4]. Le III/158e échappe à l'encerclement et se replie surThulin en Belgique. Il en chasse des unités de reconnaissance de la269e division d'infanterie allemande mais est capturé par l'Infanterie Regiment 469[réf. souhaitée].
Enmars 1945 sous les ordres du lieutenant-colonelRené Babonneau le158e RI participe à la libération de l'île d'Oléron (opération Jupiter) fin. Le, le158e régiment d'infanterie est affecté à la23e division d'infanterie. C'est dans ce cadre qu'il intervient en Allemagne en octobre, avant d'y être dissous, le, àJettenbach.
Le158e BI - commandé par le lieutenant-colonel Calmon- était bataillon de soutien du secteur de Mascara.Les divers services et la Compagnie de soutien du 15-8 étaient hébergés au quartier Ben Daoud à Mascara, dans une moitié de la caserne (l'autre moitié étant occupée par la Légion étrangère). Une compagnie opérationnelle était implantée à Saint Hyppolite en soutien du Quartier de Pacification Nord du secteur de Mascara.La3e compagnie du 15-8 était compagnie de soutien du QPS (Quartier de Pacification Sud) à Thiersville.Le QPS fut successivement commandé en 1960 par le commandant Daly puis en 1962 par le Commandant Geoffroy ; l'officier-adjoint était le lieutenant Vernet; l'officier de renseignement: le sous-lieutenant Fuchs (1° homonyme) aidé du sergent-chef Armand ; l'officier chargé de l'action psychologique: le sous-lieutenant Thomas; un médecin militaire intervenait aussi au dispensaire civil situé près de la mairie de Thiersville).Le commandant de la3e compagnie était le lieutenant d'active (2 barrettes) Fuchs (2° homonyme) puis le capitaine Roger.Trois sections étaient dispersées dans les douars:
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NB 1: Le responsable administratif de la 3° compagnie -un sous-officier- (chargé entre autres tâches de distribuer aux "Appelés" -2 fois par mois- la solde et les paquets de cigarettes spéciales "troupe".) fut, entre Nov 1960 et Av 1962, Mrs Castel, Maruitte, Duporche... NB 2: Le158e BI avait - à Mascara- la garde du drapeau régimentaire hérité de la 1ère Guerre mondiale. la3e compagnie avait elle aussi son fanion aux couleurs du 15-8 . Déployé habituellement au mur dans le bureau du commandant de Compagnie, il était sorti au moment des prises d'armes comme le 14 juillet ou le changement de Commandant de Compagnie (Témoignage d'un "appelé" qui a effectué son service militaire à Thiersville de novembre 1960 à avril 1962).
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée
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Il a le droit au portFourragère aux couleurs du ruban de laMédaille militaire décernée le.