Le 25 février 1888 le régiment reçoit son drapeau et s'établit le 15 avril suivant au "quartier Miribel" àVerdun puis mis en garnison dans laplace fortifiée de Belfort.
Le régiment dépend de la42e division d'infanterie. En, il participe à la courteoffensive de la Sarre. Le, le3e bataillon du 15.1 est au contact dans la région deGuerting. Il y contient l'ennemi et se replie en bon ordre. Le à l'aube, c'est l'attaque allemande précédée de violents bombardements. Le soir du, le 15.1 a perdu la moitié de ses effectifs. Du 10 au, le régiment se replie en combattant, face à la marée allemande. Le 14, àEcury-le-Repos (Marne), son effectif est réduit à une centaine d'hommes. Le 15, le 15.1 combat sur l'Aube pour en interdire le passage par les troupes allemandes. En particulier dans le village dePouan-les-vallées (Aube), où il interdit le passage d'un pont que les canons du61e RAC détruisent. Ils combattent côte-à-côte dans le village jusqu'à ce que lesStukas et l'artillerie allemande pilonnent les positions et contraignent les deux unités à se retirer en direction deTroyes, puis en direction d'Auxerre. Le 16, le lieutenant-colonel Alfred Daval, son chef de corps, est tué àVougrey (Aube). Les derniers défenseurs tombent et le 15.1 est anéanti.
Le, est formé unbataillon de marche qui est envoyé enIndochine et débarque àSaïgon à la fin du mois. Il va connaître de nouvelles formes de combats où alternent la poste et la recherche d'un ennemi implanté dans le sud de l'Indochine. Deux cents de ses hommes y laisseront leur vie. Le, le Fanion est décoré de lacroix de guerre des TOE avec palme[réf. souhaitée]. Cette campagne a valu au 15.1 le droit d'inscrire sur son drapeauINDOCHINE 1947-1950.
Il embarque pour Alger en juin 1955. Du au, le151e régiment d'infanterie motorisée connaîtra tous les aspects de cettelutte impitoyable : contrôles, ratissages, postes, formation de commandos, patrouilles, opérations conjointes avec les TAP et la Légion, pacification, aide aux populations. À son départ d'Algérie, le 15.1 aura mis 1 569 rebelles hors de combat et récupéré882 armes. Il aura également construit des écoles, des villages, aménagé des postes, soigné et protégé des populations faisant ainsi preuve de sa faculté d'adaptation[réf. souhaitée].
Il rentre àMetz en décembre 1962[11]. Le, il reçoit son sixième emblème. Premier drapeau n'ayant connu que la paix, il n'en verra pas moins le 15.1 subir de nombreuses transformations.
1967 : le régiment s'initie aux joies de la mécanisation.
1976 : transformations des brigades en divisions. Le 15.1 passe à la4e division (PCVerdun).
Le, il défile à Paris sous les ordres du Colonel René Bouillet (commandant du 15.1 de 1980 à 1982).
1985 : le 15.1 devient régiment d'infanterie de la10e DB (PCChâlons).
1997 : le, le régiment est dissous. Le colonel Lafontaine, chef de corps du Beau 15.1, rend le drapeau du régiment tournant ainsi une nouvelle page de l'histoire du151e régiment d'infanterie.
2019 : le centre de formation initiale des militaires du rang de Verdun — auparavant rattaché à la7e brigade blindée — change d’appellation et de subordination et devient le CFIM du renseignement -151e régiment d'infanterie[12]. Il est chargé de la formation initiale des engagés volontaires des régiments ducommandement du renseignement.
De février à, il participe à labataille de Verdun ce qui lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau ainsi que sa deviseON NE PASSE PAS.
Dans le filmLes Rivières pourpres 2,Jean Reno se fait interpeller d'un : « On ne passe pas ! », il déclare alors : « On ne passe pas, on ne passe pas, c'est la devise du151e ça ? »
↑Prend son commandement le. Parti après le licenciement du corps le.
↑« Le 20 mars, le général De Lattre convoque Gandoët à son P.C. pour lui annoncer qu'il lui donne le commandement de la brigade Fabien. [...] Gandoët sait que le 15.1 était une véritable harka, peu ordinaire, difficile à commander. Mais le fait qu'il serait régiment organique de la 2e division marocaine, qu'il aurait le matériel du 8e R.T.M., et un certain nombre de cadres de l'Armée d'Afrique lui permettait tous les espoirs. Et puis il aimait la difficulté. Il sentait qu'il se débrouillerait très bien avec ces 3 000 communistes de tout crin. Il obtint d'amener avec lui toute son équipe : Renault, Chagneau, Lagrange, Reichenbach, Daubricourt, Couthures, Mouilloire, Rigolot, Du Mont... entre autres. Le 27 mars, il partait donc de nouveau faire la guerre, avec son ordonnance, le bon Ahmed. Il traversa la frontière à Wissembourg et rejoignit son régiment dans le Palatinat, à Jockgrim, qu'il atteignit à 7 heures du matin. », Serge Douceret,Paul Gandoët, général, Lavauzelle, 1987,p. 146.
↑DÉCISION N° 504457/ARM/EMAT/SCPS/BORGportant changement d'appellation du centre de formation initiale des militaires du rang de la brigade de renseignement et cyber-électronique - 151e régimentd'infanterie. Du 11 juin 2025.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie