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150e régiment d'infanterie (France)

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Pour les articles homonymes, voir150e régiment.

150e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 150e régiment d'infanterie (France)
Image illustrative de l’article 150e régiment d'infanterie (France)
Insignes régimentaires du150e régiment d'infanterie

Création1794
Dissolution1990
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeRégiment d'infanterie
RôleInfanterie
SurnomRégiment de Bagatelle
Devise"Par le fer quand le feu manque"
"Ancienne devise"
"En avant malgré tout"
Inscriptions sur l’emblèmeGoldberg 1813
Bagatelle 1915
Champagne 1915
Mort-Homme 1917
La Somme 1916
Reims 1918
Le Chesne 1918
AnniversaireSaint-Maurice
FourragèresAux couleurs du ruban de laMédaille militaire(20 août 1918)
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
5 palmes
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insigne de béret d'infanterie

Le150e régiment d'infanterie (150e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir de la150e demi-brigade de première formation.

Créations et différentes dénominations

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Colonels/chef-de-brigade

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  • 1794 -1796 : Chef de brigade Fabus
  • 1813 - : ColonelFrançois Basile Azemar
  • 1813 : ColonelDereix prend le commandement le sur le champ de bataille deGoldberg
  • 1887 : Lieutenant colonel Hartschmidt
  • 1890 : Colonel de Santeul
  • 1896 : Colonel Rungs
  • 1901 : Colonel Émile Maurice Brun d'Aubignac
  • 1905 : Colonel Estève
  • 1909 : Colonel Sorbets
  • 1912 : Colonel Pierre Henri de Cheron[1] (†)
  • 1915 : Lieutenant colonel Faure-Beaulieu
  • 1915 : Lieutenant colonel Rollet
  • 1917 : Lieutenant colonel Voinier
  • 1920 : Colonel Nussbaum
  • 1921 : Colonel Kastler
  • 1924 : Colonel Joly
  • 1925 : Colonel Rozet
  • 1928 : Colonel Vidon
  • 1930 : Colonel Bejard
  • 1931 : Colonel Portzert
  • 1934 : Colonel Duplouy
  • 1936 : Colonel Dody
  • 1939 : Colonel Basse
  • 1940 : Commandant Delaveau
  • 1940 -1942 : Lieutenant colonel Migeot
  • 1945 : Lieutenant colonel Laure
  • 1945 : Colonel Turbet-Delof
  • 1946 : Chef de bataillon Bontemps
  • 1948 : Chef de bataillon Robelin
  • 1960 : Chef de bataillon Bourières
  • 1962 : Lieutenant colonel Legall
  • 1963 : Colonel Arbus
  • 1963 : Colonel Guinard
  • 1965 : Colonel Pelletier
  • 1967 : Colonel Brageux
  • 1969 : Colonel Kalck
  • 1971 : Colonel Brun
  • 1973 : Lieutenant colonel Moshbah
  • 1975 : Colonel Cosse
  • 1977 : Colonel Balusseau
  • 1979 : Colonel Pincemin
  • 1981 : Colonel Equilbey
  • 1983 : Colonel Tychensky
  • 1985 : Colonel Gibou
  • 1987 : Colonel Cosmao Dumanoir
  • 1989 -1990 : Colonel Meyer

Historique des garnisons, combats et batailles du150e Régiment d'infanterie

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150e demi-brigade (1794-1796)

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Révolution

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La150e demi-brigade est formée par l'amalgame des :

Lors dudeuxième amalgame, en 1796, après lapaix de Bâle, leno 150 reste vacant jusqu'en 1813.

150e régiment d'infanterie de ligne (1813-1814)

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Empire

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Le150e régiment est formé le de l'amalgame des :

150e régiment d'infanterie (1887-1942)

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Le150e est basé àVerdun, avec un bataillon àCommercy, un àLongwy et un àSaint-Mihiel. Le régiment rejoint Saint Mihiel en 1897 où son PC restera jusqu'à la déclaration de guerre.

De 1887 à 1914

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Le150e RI, estformé le1er octobre 1887, à Verdun, avec un bataillon du63e RI deCommercy (1er du150e), un bataillon du66e RI deLongwy (2e du150e), et un bataillon du85e RI de Saint-Mihiel (3e du150e). Le2e bataillon reste à Longwy où il tient garnison. Le drapeau est remis au régiment le sur le Champ de Mars.

Les compagnies occupent à tour de rôle, autour de Verdun, les forts du Rozellier, de Belrupt, d'Haudainville, de Landrecourt, de Dugny, de Regret, de Belleville, de St-Michel.

En 1889, le2e bataillon est remplacé à Longwy par le3e bataillon qui y reste jusqu'en 1891.

En 1891 s'ajoute au régiment un quatrième bataillon qui est appelé l'année suivante « Bataillon de forteresse », les trois autres étant dits « Bataillons de campagne ». En 1891, le2e bataillon devient4e bataillon de forteresse et le4e bataillon devient2e bataillon de campagne.

En 1897, l'État-major et les bataillons de campagne vont tenir garnison à Saint-Mihiel. Le bataillon de forteresse reste à Verdun dont il assure une partie de la défense et il cessera d'appartenir au150e en 1913, pour compter au166e Régiment d'infanterie nouvellement créé.

Première Guerre mondiale

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1914
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Départ en couverture : Le, le régiment se met sur pied. Le, il se déplace vers le nord-est dans la Woëvre (25 km Nord-Est de Saint-Mihiel).
le : Prenant part, avec la40e division, à l'offensive menée en direction du nord-est, entreLonguyon etBriey le régiment reçoit le baptême du feu dans la vallée de laCrusnes.
Le : le front s'est replié sur l'Othain. Le 24, l'attaque est reprise. Le150e s'empare des villages deDuzey etNouillonpont (à 10 km au sud de Longuyon).
28 - : le régiment s'installe défensivement sur les pentes ouest duMort-Homme (15 km Nord-Ouest deVerdun).
septembre
Le150e attaque le et arrête l'ennemi.
Le 10, il maintient toutes ses positions. Et brusquement, l'ennemi se dérobe, c'est la victoire de la Marne.
Il est ensuite appelé vers le sud, l'ennemi vient d'enleverSaint-Mihiel par surprise et menace de déboucher sur la rive gauche de laMeuse.
Le, le régiment attaque au nord de Saint-Mihiel.
Du 24 au, le régiment lutte pied à pied en se retirant dans la direction deTroyon. Les attaques se poursuivent jusqu’au sur les hauteurs dominant Saint-Mihiel au nord (Côte Sainte-Marie).
Le front se stabilise et le150e monte la garde de ce secteur.
1915
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- juillet : le150e est en ligne dans les bois de La Gruerie (10 km Ouest de Varennes-en-Argonne) et tient le secteur de Bagatelle. Pendant sept mois, le150e soutient victorieusement une lutte incessante.
Au moment de la relève, le, le Chef de Corps, le colonel Henri de Chéron est grièvement blessé par un éclat d'obus. Il meurt le à l'hôpital Chanzy àSainte-Menehould où il est transporté. Ses obsèques sont célébrées le à Sainte-Menehould. Le chef de bataillon Faure-Beaulieu, nommé lieutenant-colonel, prend le commandement du régiment le.
Du au, le150e tient les secteurs au sud du Bois de la Gruerie. Cependant les Allemands s'acharnent sur Bagatelle et le150e y revient à plusieurs reprises comme troupe de renfort et de contre-attaque.
Ces combats vaudront au150e Régiment d’infanterie le surnom de « Régiment de Bagatelle » qu’il peut porter fièrement.
Le : il quitte définitivement l'Argonne.
Le régiment remonte en secteur pour préparer l’offensive de Champagne à partir du, dans le secteur deSaint-Hilaire-le-Grand (au Nord du camp de Mourmelon).
L'attaque débute le. Malgré les pertes, la progression continue. Une lutte acharnée s'engage sur la position allemande qui résiste avec énergie, les barrages sont enlevés un par un, les contre-attaques sont repoussées.
Le : l’assaut est lancé contre la deuxième position. L'avance est lente et difficile, mais les troupes allemandes sont refoulées jusque sur les crêtes qui dominent la vallée de laPy et la lutte se poursuit avec acharnement jusqu'au.
Le : le régiment attaque à nouveau à l'Epine de Védegrange. L'attaque est brisée, mais le régiment se maintient sur ce terrain si chèrement conquis.
C'est au cours de cette journée du que se produit "l'affaire des 25 soldats du150e RI"[4]. Ces soldats, appartenant tous à la même compagnie, sont accusés de s'être laissé faire prisonnier sans trop résister, préférant courir le risque de la captivité plutôt que celui de la lutte sur le front du150e RI. Ils sont condamnés à mort par contumace pour désertion devant l'ennemi. Revenus de captivité, après la guerre, leur peine sera commuée en travaux publics, voire amnistiée. Il est possible que cet évènement ait empêché le 150e RI d'obtenir la fourragère de la Légion d'Honneur par manque d'une 6e citation. En effet, la bataille de Bagatelle, inscrite sur le drapeau n'a pas fait l'objet d'une citation à l'ordre de l'Armée comme cela était la coutume pour une bataille inscrite au drapeau. Cette citation a du être supprimée comme sanction.
Le : le lieutenant-colonel Ballet prend le commandement du régiment.
Jusque fin décembre, le150e travaille à organiser le terrain conquis.
1916
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Le régiment exécute ensuite des travaux dans le secteur deMourmelon-le-Grand, puis monte en ligne àTahure, fin. Il y est depuis quarante-huit heures quand une attaque formidable se déclenche surVerdun.
Le : au soir, le150e monte auMort-Homme (15 km Nord-Ouest de Verdun).
Le : l'artillerie ennemie écrase le Mort-Homme et dès lors, la lutte ne cesse plus, les attaques se succèdent avec une violence toujours plus grande, l'ennemi veut à tout prix s'emparer du sommet.
Le : une contre attaque du régiment s'élance dans un élan splendide, enlève ses objectifs, les dépasse, atteint l'Ouvrage des Poutres et fait 80 prisonniers. Malgré quatre attaques successives de plus en plus puissantes, le150e couronne toujours le sommet du Mort-Homme.
4 au : le régiment est relevé, toute la partie nord du Mort-Homme est en possession française. Le150e se reforme. Il est cité à l'Ordre de l’armée qui reconnait ainsi son courage.
le : le150e se retrouve au Mort-Homme. Mais la situation s'est bien aggravée : l'ennemi allemand est maintenant maître du sommet et le régiment est accroché aux pentes sud. Entre le et le, plusieurs opérations ayant pour but de régulariser les lignes du régiment sont effectuées avec succès.
Le : le régiment quitte définitivement la région de Verdun.
- septembre : Le150e est envoyé successivement dans les secteurs calmes devantSaint-Mihiel (Bois d’Ailly), et près de Badonvillers.
Le : Le régiment monte en ligne entreRancourt etSailly lors de labataille de la Somme (10 km Sud-Est deBapaume).
Du 3 au : le150e participe à de nombreuses attaques et s’empare de deux kilomètres de terrain en profondeur, de mitrailleuses et de nombreux prisonniers. Le150e régiment d’infanterie est à nouveau cité à l’ordre de l’armée.
Mi-octobre : le régiment est relevé et va se reposer. Trois semaines après sa relève, le150e remonte en ligne.
Le : le régiment part à l'attaque mais doit se replier sous un feu d'enfer.
Du 9 au : l'attaque est reprise avec succès et le150e s'empare de la tranchée deSaillisel et du hameau, il y fait plus de cent prisonniers.
Le régiment est relevé dans la nuit du 12 au.
1917
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Janvier : le150e tient le secteur deVille-sur-Tourbe (Champagne).
Le : à 6 heures, le régiment, se porte à l'attaque dumont Sapigneul (15 km Nord-Ouest de Reims, au Sud-Est de Berry-au-Bac). La résistance ennemie est terrible Les pertes sont énormes. Les Allemands contre-attaquent sans arrêt. Jusqu'à 14 heures, la position conquise est intégralement maintenue. À 18 heures, la position est submergée mais les troupes allemandes épuisées arrêtent leur effort. Le chef de corps, le colonel Rollet est grièvement blessé. Cette journée est sans doute la plus sanglante de l’histoire du150e régiment d’infanterie. Il obtint ce jour-là une glorieuse citation à l'Ordre de l’armée.
 : Le régiment est relevé dans la soirée. Le lieutenant-colonel Voinier en prend le commandement le.
 : Le150e remonte en ligne occupant le secteur deBerry-au-Bac.
Le : le régiment est transporté dans la vallée de laMeuse. Le, il monte en ligne dans le secteur deLouvemont (Nord de Verdun).
Le : L'attaque française est déclenchée le, en direction deBeaumont. Le, le régiment monte en ligne. Il s’installe d'abord en deuxième ligne, puis, le, il passe en première ligne devant Beaumont.
Une nouvelle offensive est engagée le sur le frontOrnes - Bois-le-Chaume et le1er bataillon y prend part.
- : la40e division monte en ligne et le150e occupe la forêt de Facq (entrePont-à-Mousson etNancy). Le secteur est immense, le régiment y effectue d’importants travaux, exécute des coups de main et des embuscades.
1918
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 : le150e est envoyé sur le front de la Marne, il tient les positions devantRomigny etVille-en-Tardenois (entreReims etChâteau-Thierry) et à l'ouest deJonquery.
 : au matin les Allemands attaquent. Grâce à une résistance acharnée, le au matin, la ruée allemande est complètement brisée. Le régiment vainqueur reçoit une nouvelle citation à l'Ordre de l'Armée.
Pendant 50 jours consécutifs, le régiment reste en ligne sans relève sous les bombardements quotidiens, menant à bien une énorme tâche dans le secteur de la Cohette.
 : le régiment résiste avec opiniâtreté à l'assaut des troupes allemandes avec de lourdes pertes. Le régiment réussit à maintenir ses positions. Dans cette victorieuse mais rude bataille, le régiment a perdu vingt quatre officiers et plus de sept cents hommes ; sa bravoure le fait, une fois de plus, citer à l'Ordre de l’Armée. Le régiment reçoit la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.
 : Le150e rejoint la région deThaon-les-Vosges.
- : il monte en ligne dans le secteur calme deChampenoux (10 km Nord-Est de Nancy).
 : Le régiment est embarqué à destination de la Champagne.
1er - : La40e division attaque à l'est deVouziers (50 km Nord-Est de Reims), sur l'axe Vouziers-Châtillon-sur-Bar. Le 3 au matin, l’attaque reprend plus énergique encore. Les troupes allemandes semblent se dérober et la poursuite commence.
3 - : le régiment poursuit l’ennemi entre lecanal des Ardennes et les rives de laMeuse au sud deSedan et s’organise en sureté aux abords deWadelaincourt en vue de Sedan.
À 6 h15, le, le régiment a connaissance du message du MaréchalFoch annonçant la fin des hostilités à partir de 11 heures. À 11 heures, un grand silence règne sur la vallée. Quelle minute émouvante pour les soldats du150e régiment d’infanterie de terminer victorieusement la Grande Guerre dans ce cadre tragique de Sedan qui a vu cinquante ans auparavant l’écrasement des armées françaises ! À la nuit, une prise d’armes émouvante se déroule à Wadelaincourt. Le150e peut inscrire une cinquième citation à l'Ordre de l'armée, témoignant de la magnifique odyssée du régiment lors de la dernière période de la guerre.
Cinq mille hommes ont donné leur vie sous les plis du drapeau du150e Régiment d’infanterie pendant la Grande Guerre.

Entre-deux-guerres

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Occupation du Palatinat
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Ayant parcouru plus de quatre cents kilomètres depuis l'armistice, le régiment arrive la veille de Noël 1918 à Kaiserslautern où il reste un mois environ.
Région de Bar-le-Duc
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Le, le150e RI quitte le Palatinat pour se rendre par étapes (300 kilomètres) dans la région de Bar-le-Duc où il parvient le. Les unités sont réparties dans la région de Bar le Duc.
Le drapeau et une délégation participent, à Paris, à la revue du.
Occupation de la Hesse Rhénanie
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Le150e est embarqué pour la Rhénanie le. Il stationne à Worms.
Première expédition de la Ruhr
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Seconde expédition de la Ruhr
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Hesse Nassau
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Palatinat bavarois
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Verdun
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Seconde Guerre mondiale

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Campagne de 1939-1940
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L'armée d'armistice

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150e régiment d'infanterie (1944-1946)

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La libération

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1945-1946

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150e bataillon d'infanterie (1946-1949)

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En, le régiment est dissous.
Le150e bataillon d'infanterie est créé à Verdun. Il appartient à la6e demi-brigade puis, en 1947, à la2e demi-brigade.

Le, le150e bataillon d'infanterie embarque pour le Maroc où il restera jusqu'en d'où il rejoint Verdun.

150e régiment d'infanterie motorisée (1963-1975)

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Sans qu'il soit possible d'établir une filiation directe entre l'ancien150e bataillon d'infanterie et celui-ci, il faut noter que le1er octobre 1960, lebataillon de Joinville change de dénomination et devient150e bataillon d'infanterie, jusqu'au, date à laquelle il devient24e bataillon d'infanterie. Ce bataillon entretient un détachement opérationnel enAlgérie (Zone Alger - Sahel)

Par décision du, le150e régiment d'infanterie motorisé (150e RIM) est recréé àVerdun, au sein de la10e brigade mécanisée. Au, il est articulé en une compagnie de commandement et de services, une compagnie d'appui, six compagnies de combat et deux états-majors tactiques. Un groupement d'instruction à deux ou trois compagnies complète les effectifs par la suite.

, le150e régiment d'infanterie motorisé est scindé en deux régiments d'infanterie motorisés de brigade dont l'un, le150e RIM reste à Verdun et l'autre, le94e RIM est créé àEtain. Ces deux régiments appartiennent à la15e brigade (Verdun) de la4e division.

En 1969,Alain Krivine, qui effectue son service militaire à Verdun comme2e classe au150e régiment d'infanterie, se présente comme candidat de laLigue communiste, à l'élection présidentielle.

Défilé à Verdun le 14 juillet 1979.

En, le150e RIM absorbe les effectifs du Centre d'instruction du164e RI dissous.

Le, le150e Régiment d'infanterie motorisé devient régiment d'infanterie mécanisé de la15e Brigade mécanisée et change de structures et d'équipement.

En 1977, il est rattaché à la10e Division blindée. Ses équipements évolueront progressivement : véhicule blindé de combat d'infanterieAMX-10 P, charsAMX-13 puisAMX-30, mortiers de 120 mm et missiles antichar Milan - ainsi que ses structures. Au milieu des années 1980, le régiment est articulé en une compagnie de commandement, d'appui (mortiers de 120 RTF1) et des services, une compagnie de chars (AMX-30), trois compagnies mécanisées (AMX-10P dont une section de missiles antichar Milan) et une compagnie d'instruction.

Basé àThierville-sur-Meuse, le150e Régiment d'infanterieRégiment de Bagatelle est dissous en 1990. Il est remplacé par le151e régiment d'infanterie précédemment basé à Metz et réorganisé à Verdun. Le150e Régiment d'infanterie, devient régiment de réserve dérivé du151e R.I.

Il est définitivement dissous en 1996, en même temps que le151e R.I.

Devise

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Par le fer quand le feu manque
Ancienne devise :En avant malgré tout
fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire

Insignes

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  • losange doré bleu rouge chevreuil blanc marron branche de laurier.

Drapeau

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :

Décorations

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Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de laFourragère aux couleurs du ruban de laMédaille militaire décernée le.

Refrain

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150, la gamelle dans le dos, la gamelle. Toujours avec le sourire 150 en avant.

Personnalités liées au 150e RI

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. Pierre Henri de Cheron sur Mémoire des Hommes
  2. Comme l'indique l'articleRégiment de Conti-Infanterie, lescolonels de La Marche-Prince et de Conti étaient une seule et même personne, lecomte de la Marche, qui devint en 17766eprince de Conti ; c'est à cette date que ses régiments changèrent de nom, suivant leur propriétaire.
  3. La conscription sous le Premier Empire sur napoleon.org
  4. Affaire relatée par l'ancien chef du SHAT (Service Historique de l'Armée de Terre) dans son ouvrageAndréBach,Fusillés pour l'exemple : 1914-1915, Paris,Tallandier,, 617 p.(ISBN 978-2-84734-040-2,OCLC 2847340408),p. 581 à 584.
  5. À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
  6. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka),Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement,coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p.(ISBN 978-2-746-70495-4 et2-746-70495-1,OCLC 417826733,BNF 39169074),p. 51
  7. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  8. La prise du Mort-Homme - La prise du tunnel du KRONPRINZ - 20 août 1917

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Historique etréorganisations del'infanterieInsigne de béret de l'infanterie
Régiment d'infanterie d'active
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie de réserve
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanteriede marche
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie provisoire
Demi-brigades d'infanterie de ligne
Régiments d’infanterie territoriaux
Régiments d'infanterie légère
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