Ne doit pas être confondu avec14e régiment de commandement et de soutien.
| 14e régiment d’infanterie et de logistique parachutiste | |
Insigne régimentaire du14e RILP. | |
| Création | 1584 |
|---|---|
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment dutrainparachutiste |
| Rôle | Soutien |
| Fait partie de | Brigade logistique |
| Garnison | Toulouse |
| Ancienne dénomination | 14e régiment d'infanterie 14e régiment d'infanterie parachutistes de choc 14e régiment de chasseurs parachutistes 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien 14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste |
| Devise | Brave 14, unis comme au front |
| Inscriptions sur l’emblème | Rivoli 1797 Austerlitz 1805 Eylau 1807 Sébastopol 1855 Champagne 1915 Les Monts 1917 Picardie 1918 La Marne 1918 AFN 1952-1962 |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de la croix deguerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix deguerre 1914-1918 deux palmes une étoile d'argent |
| modifier | |
Le14e régiment d'infanterie et de logistique parachutiste (14e RILP) est unrégiment de l'Armée de terre française. Le14e régiment d'infanterie est créésous la Révolution à partir durégiment de Forez, unrégiment français d'Ancien Régime. En 1951, l'unité devient un régimentparachutiste. Il est aujourd'hui un régiment de soutien comportant une composante aéroportée.

(*) Ces officiers sont devenus par la suitegénéraux de brigade.
(**) Ces officiers sont devenus par la suitegénéraux de division.
Détachements envoyés enInde et auSénégal lors de la guerre d'indépendance américaine.
°1790 à la Martinique, prend le parti de la Révolution
- dans la2e brigade (Thiébault), division de Saint-Hilaire,4e corps d'armée (Soult)
- 2 bataillons dans la brigade du général Pierre Lapisse, division du général Jacques Desjardins du7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau
- 3 bataillons dans la1re brigade du général Joseph Jean-Baptiste Albert, division du général Jacques Desjardins du7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau
- 2 bataillons dans la1re brigade du général de brigade Jacques-Lazare Savattier de Candras, division de Saint-Hilaire,4e corps d’armée (Soult)
Colonels tués ou blessés commandant le14e régiment d’infanterie de ligne :
Officiers tués ou blessés en servant au14e régiment d’infanterie de ligne sous l'Empire (1804-1815) :
Répression pendant lesTrois Glorieuses.
Au, le14e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin.
Avec le9e régiment d'infanterie du colonel Roux, le14e forme la1re brigade aux ordres du général Noël (puis Archinard). Cette1re brigade avec la2e brigade du général Maurice, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Bisson. Cette division d'infanterie évolue au sein du6e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal Certain-Canrobert.
Au, le14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée de Châlons.
Avec le20e régiment d'infanterie du colonel de la Guigneraye et le31e régiment d'infanterie du colonel Sautereau, le14e forme la2e brigade aux ordres du général Louvent. Cette2e brigade avec la1re brigade du général Marquisan, trois batteries de 4 plus une de 12 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Lacretelle. Cette division d'infanterie évolue au sein du12e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Lebrun.
Le 2 septembre, les troupes encerclées à Sedan capitulent. Le régiment brûle son drapeau puis les hommes partent en captivité le lendemain[4].
Le régiment s'installe à Toulouse en 1907[5].

Rattachements:
,Verdun,Souville,Bois de Vaux.
En 1929, le régiment retourne àToulouse, jusqu'en 1939[5].
Construction du monument aux morts des14e et214e RI en 1938[6].
Le régiment fait partie de la36e division d’infanterie avec le18e RI de Pau et le57e RI de Bordeaux[7]. La36e DI est affectée à la réserve du GQG, en arrière de laligne Maginot. Stationnée à Bar-sur-Aube au, elle se positionne sur l'Aisne le 16[8].
Stationné sur laligne Maginot, le régiment se replie vers lesVosges après la percée allemande de laligne Weygand début juin. Encerclé autour deNeufchâteau, il est capturé le. Ses hommes brûlent leur drapeau afin de ne pas le laisser aux mains de l'ennemi[9].
Le régiment renait le à partir desmaquis deHaute-Garonne et duGers. Il est affecté à la36e division d'infanterie recréée à partir de volontaires des anciennesforces françaises de l'intérieur mais n'est pas engagé au combat avant lacapitulation du Troisième Reich[5].
En juin 1945, la36e DI rejoint lesAlpes (occupation française de la vallée de la Roya) et le régiment s'installe àMenton,Breil-sur-Roya etSospel. Début octobre 1945, la division part pour l'Allemagne et occupe une zone enpays de Bade etForêt-Noire[5]. C'est àKandern que le14e RI est dissous le[10].
Le régiment est recréé le sous le nom de14e bataillon d'infanterie. En garnison à lacaserne Niel de Toulouse, il sert de centre d'appel pour les recrues envoyées dans les conflits de ladécolonisation[10].
Le, le14e bataillon d'infanterie est transformé en14e régiment d'infanterie parachutiste de choc (14e RIPC) avec son état-major et le2e bataillon à la caserne Niel de Toulouse, le1er bataillon (ex1er bataillon parachutiste de choc) àMontauban[11]. Il est intégré à la25e division d'infanterie aéroportée qui vient d'être créée[12].
En 1953[réf. souhaitée], le14e RIPC incorpore des FSNA (Français de Souche Nord-Africaine) et les deux bataillons sont transformés en unités de tirailleurs algériens, le1er devient le19e bataillon de tirailleurs algériens et le second le35e bataillon de tirailleurs algériens.
Le, le14e RIPC est rebaptisé14e demi-brigade d'infanterie (14e DBI) et perd sa vocation parachutiste. Pendant cette période, la14e DBI envoie le19e BTA opérer auMaroc et le35e BTA enTunisie[13].
Le14e régiment de chasseurs parachutistes (14e RCP) est créé le àToulouse à partir de la14e DBI et du35e BTA. Intégré à la25e division parachutiste dugénéralGilles[14], il débarque le 26 du même mois àOran[13].
Le régiment va s'illustrer tout au long de laguerre d'Algérie et notamment lors de labataille des Frontières de janvier à[15].
Le, le14e RCP est dissous pour s'être impliqué dans leputsch des généraux[14],[16] et ses effectifs sont réparties dans les unités ducorps d'armée de Constantine. Après le et jusqu'à, le centre d'instruction du14e RCP basé à la caserne Niel à Toulouse a continué à fonctionner sous les ordres du Lieutenant-colonel Lafontaine, puis du Lieutenant-colonel Dangoumau.
Combats de la guerre d'Algérie : au Merkala, au Mir El Djebel, au djebel Amour, djebel Grouz. De février à: bataille des frontières,: djebel M'Zouzia,: djebel Bou Torkma,: djebel M'Zouzi,: djebel Aurès,: djebel Tafraout,: djebel Azreg (Ich Aziza en Chaoui),: Oued Kebir. Pertes du14e RCP en Algérie 7 officiers, 18 sous-officiers, 95 caporaux et chasseurs tués. 18 officiers, 251 sous-officiers, caporaux et chasseurs blessés.

La14e compagnie divisionnaire de Toulouse reçoit la garde du drapeau du14e régiment d'infanterie.
Le14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste est créé le à partir de la14e compagnie divisionnaire et du61e bataillon de commandement et de transmissions. Il devient le14e régiment parachutiste de commandement et de soutien le[17].
Durant cette période il est l'unité de soutien de la11e division parachutiste et participe à plusieurs opérations :
Il est composé d'un escadron de commandement, d'un escadron de circulation et de transport, d'un groupement d'instruction, d'un groupement d'intendance, d'une compagnie de transmissions parachutiste, d'un groupement de réparation du matériel à Tarbes, de la musique de la11e DP[17]. En1983 -1984 le DIPF était rattaché au14e RPCS, son lieu de garnison étaitToulouse caserne Balma pour l'instruction et Niel pour le cantonnement.
Avec la fin du service militaire et la professionnalisation de l'Armée de terre à partir de 1997, le14e RPCS est dissous en 1999[18]. Sa14e compagnie de transmissions parachutiste donne alors naissance à la11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste tandis que ses deux compagnies de maintenance parachutistes sont rattachées au3e régiment du matériel.
Le régiment est recréé le àToulouse. Sur décision du chef d'état-major de l'Armée de terre, lerégiment de soutien du combattant est transformé en régiment à vocation aéroportée et prend l'appellation de14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste.
Le14e RISLP est stationné auquartier Pradère, 102chemin de Gabardie àToulouse, et fait partie de labrigade logistique.
Régiment au format 1 000 hommes, il est composé de 7 unités élémentaires :
La composante aéroportée du régiment est constituée d'un état-major tactique et d'une compagnie de soutien du combattant (la2e) dont les membres sont brevetés parachutistes[19].
Le 14e RISLP est spécialisé dans la logistique de « soutien du combattant » (SDC). Le domaine « soutien du combattant » consiste à fournir l’ensemble des matériels nécessaires à la vie en campagne des forces déployées, l’objectif étant de retrouver sur le terrain un certain niveau de confort dans l’organisation d’une base avancée, d’un camp... Il s’agit donc de délivrer aux soldats en opérations de quoi se nourrir, se loger, se chauffer, se laver, boire et se protéger. Le 14e RISLP est un régiment unique dans son domaine au sein de l’Armée de Terre.

Afin de permettre d’organiser la vie quotidienne d’un camp en métropole ou dans le monde, le 14e RISLP dispose d’un éventail de matériels mobiles (transportables par voie routière, maritime ou aérienne) tels que :
Le 14e RISLP s’appuie sur 2 spécialités majeures et complémentaires :
Le 14e RISLP est en mesure d’assurer le « soutien du combattant » partout dans le monde et sous très court préavis. Fortement sollicités, les combattants logisticiens du 14e RISLP sont déployés sur toutes les opérations extérieures et participent également à la protection du territoire national dans le cadre de l’opération Sentinelle. En cas de besoin, ils apportent également leur concours aux missions d’assistance à la population. Les opérations extérieures et missions de courte durée que ses personnels ont effectuées au cours des dernières années sont les suivantes :Barkhane (Mali / Niger / Tchad),Chammal (Irak),Daman (Liban),Sangaris (République centrafricaine), Djibouti, Nouvelle Calédonie, Polynésie, Sénégal, Réunion, Mayotte.
Très récemment il a été employé dans le cadre de l'évacuation de ressortissants au Soudan au printemps 2023 ou en Afghanistan en 2021.
Le1er juillet 2025, il prend l'appellation de14e régiment d'infanterie et de logistique parachutiste (14e RILP)[20].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[21],[22] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918
avec deux palmes et une étoile d'argent (deuxcitations à l'ordre de l'armée puis une à l'ordre de la division)
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

L'insigne du régiment est un écu tricolore tiercé en bande bordé d'argent et surmonté d'un aigle argenté. L'écu est chargé d'une casquette marron (la casquette dumaréchal Bugeaud), de l'inscriptionForez-Béarn et du numéro 14. La bordure porte les inscriptions présentes sur le drapeau du régiment[23].
L'inscriptionForez fait référence auregiment de Forez devenu14e régiment d'infanterie en 1791 et l'inscriptionBéarn au bataillon du15e régiment d'infanterie ci-devantBéarn entré dans la composition de la29e demi-brigadeen 1794 puis dans celle de la14e demi-brigadeen 1796[5].
Cet insigne est dessiné par le capitaine Grammond en 1930-1931[23] ou vers 1935[5]. Il est adopté en 1936 par le14e RI[14], repris en 1945[5], puis en 1947 par le14e BI. C'est pour cette unité qu'il est homologué le sous le numéro H.278[23]. Il est ensuite conservé par le14e RIPC, le14e RCP[14], le14e RTCP, le14e RPCS puis jusqu'à aujourd'hui[17].
Trois projets d'insigne constitués avec un parachute chargé d'un aigle ont été dessinés en 1961 pour le14e RCP mais abandonnés à la dissolution du régiment[14].