1813-1815 : à la suite de lacampagne de Russie, laGrande Armée a été presque entièrement détruite. Une levée est organisée (,,) et porte les classes de 1809 à 1815. Les plus jeunes de ces conscrits sont dénommés « Marie-Louise » car le décret d'appel portait la signature de l'impératrice régente.
Le, en renfort dans le secteur deVerdun, le146e se bat sur lacôte du poivre et repousse toutes les attaques (une citation à l'ordre de la division et une deuxième à l'ordre de l'armée). Du 9 au, dans les tranchées duMort-Homme, le second bataillon arrive avec 175 hommes et repartent avec 34 hommes.
1923 : maintien de l'ordre enSarre après l'occupation de laRuhr par la France.
Fortification de la frontière avec l'Allemagne, élaboration de la futureligne Maginot.
1933-1935 : le146e RI s'installe àMetz,caserne Barbot. Le régiment passe à une nouvelle structure type « région fortifiée ». Le, il forme avec le168e RI, l'infanterie de région fortifiée de Metz (RFM): il comprend alors six bataillons. Ils occupent par roulement les secteurs fortifiés deBoulay et deFaulquemont.
De à, le chef de corps était le lieutenant-colonel Prat.
Création de corps franc section du146e RIF,156e RIF,44e RI,9e BCA. Le régiment reçoit un renfort de deux compagnies constitué de volontaires espagnols, surtout utilisées comme pionniers.
À partir du, bombardement des positions françaises. L'offensive allemande se dessine loin dans le nord, et dans lesArdennes. Les régiments de forteresse se trouvent seuls face à l'Allemagne. Laligne Maginot est finalement tournée par le nord. Une offensive allemande "perce" le front de la Sarre le et débouche derrière la ligne Maginot.
1999 : le régiment est dissous une nouvelle fois, à la suite de la réforme du système de conscription.
2007 : sur l'initiative du capitaine Blas, officier archiviste de l'ancien régiment dissous, une salle-mémoire est inaugurée à Faulquemont. Elle regroupe des fanions, souvenirs et textes originaux conservés jusqu'alors par le146e régiment d'infanterie.
D'abord une couronne de laurier autour d'un écu aux armes de la ville de Metz sous lequel pend une croix de la Légion d'honneur ; remplacée en 1938 par une aigle près d'une tour (Faulquemont signifie le « mont des faucons »).