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| 13e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du13e RI | |
| Création | 1584 |
|---|---|
| Dissolution | 1945 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | régiment |
| Rôle | infanterie |
| Garnison | Nevers |
| Ancienne dénomination | Bandes de Montferrat |
| Devise | Bourbonnais sans tache |
| Inscriptions sur l’emblème | Vérone 1797 Héliopolis 1800 Wagram 1809 Bautzen 1813 Verdun 1916 Montdidier 1918 Saint-Quentin 1918 |
| Guerres | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres napoléoniennes Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix de Guerre 1914-1918 deux palmes une étoile d'argent |
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Le13e régiment d'infanterie (13e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment de Bourbonnais, unrégiment français d'Ancien Régime.
(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
ÀMetz depuis 1782, le régiment perd son ancien nom en 1791. Il devient alors le13e régiment d'infanterie de ligne.
En 1849, il fait partie ducorps expéditionnaire de la Méditerranée envoyé combattre laRépublique romaine et participe ausiège de Rome et reste en Italie jusqu'en 1850.
Le régiment ne revient dans la Nièvre qu'après ledéfilé du[3]. Il est dissous le[4].
Il est reconstitué le puis devient unrégiment type motorisé en 1935[3].
Le13e régiment d'infanterie (RI), régiment d'active, est renforcé à la mobilisation de septembre 1939. Sous les ordres du colonel Maurice Barthe, il est composé des bataillons I, II, III puis de la13e compagnie pionniers (motorisée). Il appartient à la9e division d'infanterie motorisée.
Le régiment est recréé le par la régularisation du26e régiment d'infanterie organisé à partir desforces françaises de l'intérieur par le colonelMingasson. Ce régiment, formé enDordogne en novembre 1944 et dont le nom fait référence au26e régiment d'infanterie de l'Armée d'armistice, voit son numéro 26 attribué en février 1945 à une unitélorraine[5],[6]. Lorsque le ministère de la Guerre annonce en décembre 1944 que le régimentpérigourdin doit devenir le13e RI, le colonel Mingasson tente de faire pression pour conserver le numéro 26. Il finit par accepter de venir à Paris le récupérer le drapeau du13e RI mais distribue à ses hommes un insigne portant le numéro 26[6].
Non endivisionné, le régiment est déployé avec lesforces françaises de l'Ouest[7], face à lapoche de La Rochelle[8]. Il participe à l'opération Mousquetaire visant à libérerLa Rochelle et lancée le 30 avril. Derrière le4e régiment de zouaves, il s'empare deThairé et de plusieurs hameaux, au prix de cinq tués et vingt-huit blessés. L'opération est annulée à l'approche de lacapitulation allemande[9].
Fin mai 1945, après lesémeutes de Sétif, Guelma et Kherrata, le13e RI rejoint l'Algérie[10],[11] (le3e bataillon est transporté par avion àBoufarik dès le 12[12]). Le régiment compte 1 854 hommes en. Il est dissous le[7].
Bourbonnais sans tache
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée, une à l'ordre de la division.
Le13e régiment d'infanterie de ligne reçoit lafourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le.
Pour la période 1914-1918, le régiment reçoit compte également 1 citation à l'ordre de l'armée « le bataillon Du Bouchet », 3 citations à l'ordre du corps d'armée pour 3 compagnies.