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12e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons

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Pour les articles homonymes, voir12e groupe (unité militaire).

12e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
Image illustrative de l’article 12e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
Le 12e GAMAC à Noyon
23 mars 1917

Création comme Gr. A/C Marine, dissous le, reconstitué en GAMAC au front le même jour
Dissolution
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheMarine nationale, puisArmée de Terre
TypeGroupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
RôleReconnaissance blindée,liaison,appui feu de l'infanterie et de la cavalerie
EffectifEn : (théorique) 50 - (réel) 49. En : (théorique) officiers 4, sous-officiers 8, troupe 52.
ÉquipementAutos-canons Peugeot,autos-mitrailleuses Renault
GuerresCampagne contre l'Allemagne (1914-1918)
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
une palme
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Le12e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons (ou12e GAMAC), constitué en, est l'un des 17groupes d'autos-mitrailleuses et autos-canons, petites unités d'artillerie légère mobile mises à disposition de l'armée française pendant la campagne contre l'Allemagne. Il est définitivement dissous le.

Création, dénominations et affectations

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Historique des campagnes et batailles

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Campagne contre l'Allemagne

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1914

Le 12e groupe reste stationné à Vincennes en attente d'affectation.

1915
1916
  • À nouveau au repos à Auxi-le-Château en janvier, le groupe reprend un service de tranchées fin janvier sans que l'on sache quand il se termine.
  • On le retrouve àMoreuil (Somme) avec la 3e DC le, jour où il est dissous au front comme unité de Marine pour être reconstitué le même jour en12e GAMAC. De là il est envoyé àMarquivillers (Somme) pour un service de tranchées qui se termine la troisième de juin pour laisser le temps à une semaine d'instruction au camp deCrèvecœur. Le groupe cantonne en juillet et début août àSommereux avant d'être lancé dans labataille de la Somme, àBuscourt, en compagnie du2e GAMAC qu'il ne va plus quitter jusqu'à la fin des hostilités.
  • De début septembre au, le groupe cantonne dans la Somme puis dans l'Oise pour prendre le un secteur de tranchées au nord deChoisy-au-Bac dans la forêt de Laigue, en binôme avec le2e GAMAC.
1917
1918
du canal latéral de l’Oise
Le 12e GAMAC sur la rive gauche du canal latéral de l’Oise (Petit-Quierzy, 25 mars 1918).

Après les hostilités en France et en Allemagne

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1918

Au lendemain de l'armistice, le12e groupe continue sa lente progression en Lorraine, se trouve le àMetz où il ne participe pas au grand défilé pour la libération de la ville, puis se dirige versSaarlouis. Dans les premiers jours de décembre il revient en France, passe àBitche dans les Vosges pour gagner le sud de laRhénanie-Palatinat, stationner àPirmasens puis àAnnweiller jusqu'à la fin de l'année.

1919

Commandants du12e groupe

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Pertes du groupe en opérations

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Les travaux sur le12e groupe ne mentionnent pas un état précis des pertes, blessés, morts après blessures ou maladies, tués, d' au. Ils ne permettent de dresser que la liste ci-dessous[4]. Ces hommes ne sont probablement pas les seules victimes des opérations de cette unité, en particulier celles qui pour tous les groupes d'autos-mitrailleuses se révèlent les plus meurtrières, à savoir les « actions AMAC », engagements brefs (de quelques heures à 3 jours) et violents qui exploitent toutes les qualités de ce type d'unité : mobilité, puissance de feu, audace et compétence des hommes.

GradeNomDate de blessure/décès/disparitionCirconstance
Ingénieur de3e classeMaurice GayetBlessé évacué leTranchées
SoldatJean BauguenBlessé leTranchées
Maréchal-des-LogisLouis DucoudercqBlessé leTranchées
Maître-pointeurPierre E. LamaisonIntoxiqué aux gaz leTranchées

Distinctions et décorations

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Le12e groupe d’autos-mitrailleuses est cité à l’ordre de la5e armée du :

« Le12e groupe d’autos-canons et d'automitrailleuses avec 2 sections aux ordres des lieutenants de la Brosse et de Gressot a fait preuve au cours de la période du 16 au d'un entrain et d'une ardeur remarquables, attaquant avec une bravoure sans réserve en avant de l'infanterie, lui facilitant sesliaisons et lui fournissant les renseignements les plus utiles sur la situation ennemie. Dans la journée du, précédant l’infanterie au cours d'une contre-attaque, a réussi à capturer 60 prisonniers[5]. »

Personnalités ayant servi au sein du groupe

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Le journal de tranchéesTaca Tac Teuf Teuf

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Article détaillé :Taca Tac Teuf Teuf.
Taca Tac Teuf Teuf N°2 février 1917
LaUne de TTTT
n°2 février 1917

À l'automne 1916, deux hommes du12e GAMAC,Édouard Sené, ancien mitrailleur récemment promu maréchal-des-logis, syndicaliste et journaliste dans le civil, et le jeunePierre E. Lamaison, maître-pointeur, ouvrier imprimeur dans le civil, illustrateur autodicacte, lancent l'idée d'unjournal de tranchées pour les groupes d'autos-mitrailleuses. Cette proposition, très favorablement accueillie par leur commandant, le lieutenant Despierre, leur permet de sortir le premier numéro du journal enjanvier 1917. Ils n'ont pas de difficulté à recruter dans d'autres groupes des contributeurs de talent, tant dans le domaine rédactionnel que pour les illustrations. D'une part, du fait de leur recrutement exclusif d'inaptes au combat les groupes d'autos-mitrailleuses agrègent des compétences et des origines sociales très variées, d'autre part ces petites unités manœuvrent et/ou cantonnent souvent ensemble, ce qui permet de nouer des liens d'amitié entre hommes de même sensibilité.

La publication cesse avec le neuvième numéro daté de. Depuis la mi-avril, le12e groupe, comme ses homologues, est pris dans la tourmente des actions défensives à divers endroits du front. Il participe ensuite aux contre-offensives alliées. De plus P. E. Lamaison, gazé a été évacué et muté dans l'aviation et tous les contributeurs sont désormais dispersés et n'attendent plus que la victoire.

Matériels

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  • Lors de sa constitution

En tant que groupe d'autos-canons de la Marine, le12e groupe est équipé de six autos-canons sommairement blindés, construits sur unchâssis Peugeot torpédo type 146, de 1913, muni de son moteur 18 HP et de quatreautos-mitrailleuses Renault ED, type 1914, dotées d'une faible protection blindée, munies du même moteur.

  • Dotation en blindés modèles 1915

Le12e groupe reçoit les nouveaux modèles d'autos-canons à l'épreuve de la balle perforante allemande (diteballe S) le. Les autos-mitrailleuses blindées modèle 1915 sont livrées en.

Dissous fin décembre 1919, le groupe n'a probablement pas été doté des nouvelles autos-mitrailleuse-canon construites selon les dessins et brevets de MM de Ségur et Lorfeuvre sur des châssis américainsWhite TBC.

  • Autres véhicules

Initialement doté de deux camions de ravitaillement unPeugeot et unSchneider, le groupe reçoit deux camions supplémentairesMors en. À cette date il dispose aussi de deux voitures deliaison, uneDelaunay-Belleville et uneDietrich.

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Capitaine Oudin, « 2ème division de cavalerie sur les Monts des Flandres (14 avril – 1er mai 1918) - 1ère partie »,Revue de cavalerie, Paris, Berger-Levrault,‎,p. 161-179(lire en ligne).
  2. D. Waquet, Officiers Marine.
  3. D. Waquet, Officiers Terre.
  4. D. Waquet 12e groupe,p. 30 et annexe I.
  5. « Les citations collectives à l’ordre de l’Armée de la cavalerie pendant la grande Guerre : Citations à l'ordre de l'armée d'unités inférieures au régiment - Groupes d'autos-canons »,Revue de cavalerie,vol. 35e année,no 6,‎,p. 363-366(lire en ligne).
v ·m
Historique etréorganisations
Automitrailleuses
Carabiniers
Chars de combat
Chasseurs à cheval
Chasseurs d’Afrique
Chevau-légers lanciers (puislanciers)
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Dragons
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Spahis
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