Aux termes de l'article R2512-1 duCode général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement de Reuilly »[2], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.
Terre de fourrés et de marais, seule une antiquevoie romaine, reliant le centre deParis àMeaux etMelun, traverse l’endroit, baigné par les ruisseaux qui descendent des collines deMénilmontant ou deBelleville.
En1204, le couvent est transformé enabbayecistercienne. Des hommes d'armes assurent sa défense sous les ordres directs de l'abbesse, que l'on surnomme « la Dame du Faubourg ». Son église est consacrée àsaint Antoine. C'est l'origine de tout le faubourg qui va se créer autour de ce couvent.
Face à ce faubourg populaire, et alors que la ville s'étend et déborde desremparts érigés par Philippe Auguste, le roiCharles V décide, entre1356 et1358, de la construction d'unenouvelle enceinte, qu'il pourvoit au revers de laporte Saint-Antoine d'un premier châtelet à deux tours, élevé à la hâte. LaBastille Saint-Antoine devient, à partir de1367, un véritable château urbain destiné à protéger la ville à l'est : les deux premières tours sont rehaussées et six autres sont construites. Il sert aussi à protéger le roi en cas de révolte du peuple parisien, puisqu'il permet de sécuriser la route reliant l'hôtel Saint-Pol, résidence du roi à Paris, auchâteau de Vincennes, où Charles V veut établir le centre administratif du royaume. Lebois de Vincennes est en effet, depuis l'avènement desCapétiens, un important domaine de chasses royales. C'est par ailleurs, selon la légende, dans ce bois queSaint Louis rend la justice sous un chêne.
Bien que coupé de Paris par l'imposanteBastille, devenue prison d'État depuisRichelieu, le faubourg Saint-Antoine participe étroitement à la vie économique de Paris. Depuis ses origines médiévales, il est le faubourg de l'artisanat, et plus spécialement de l'ébénisterie. Il doit son dynamisme à l'abbaye, placée sous la protection desrois de France qui lui accordent des faveurs considérables, notamment, depuis1471, l'exemption de taxes aux artisans qui travaillent en son enclos.
Les artisans du meuble et les ébénistes s'installent donc très tôt dans le faubourg Saint-Antoine et y développent leur talent, contribuant largement à la réputation mondiale desArts décoratifs français. À partir duXVIIe siècle, laManufacture royale de glaces de miroirs (à l’origine de l’entrepriseSaint-Gobain), fait également la célébrité du faubourg. Au début duXVIIIe siècle, un millier de menuisiers et ébénistes sont ainsi rejoints par une myriade defaçonniers, et meublent de leurs créations tous les hôtels particuliers de Paris. De là lui viendra son surnom de « faubourg du meuble ».
Plusieurs dénominations de voies témoignent encore de l’omniprésence des artisans du bois dans ce faubourg : lepassage du Chantier, lepassage de la Boule Blanche, la cour des Bourguignons, lacour du Bel-Air... C'est également le cas de l'École Boulle, héritière dans ce quartier d'une longue tradition.
Parallèlement, de grands aristocrates se font construire à l'écart de la ville des résidences de villégiature, les « folies », comme lafolie Rambouillet construite pourMadame de La Sablière, lechâteau de Bercy construit pourMonsieur Malon de Bercy, marquis de Nointel, la folie de Gesvres, la folie de Chaulnes, la maison des champs du duc de Rohan-Chabot, le pavillon Pâris de Montmartel...
Face à ces villégiatures aristocratiques, le Paris ouvrier et populaire dufaubourg Saint-Antoine est un foyer d'agitation continu. Il connaît, dès l'Ancien Régime, plusieurs émeutes (comme celle de mai 1750, lancée par une rumeur concernantLouis XV), jusqu'au soulèvement de la Révolution.
C’est dans la partie sud de la « place du Trône-Renversé » (actuelleplace de la Nation), que la guillotine est dressée enjuin 1794. Sur les 2 498 personnes guillotinées à Paris pendant la Révolution, 1 306 le sont place du Trône-Renversé, du 26 prairial an II (14 juin 1794) au 9 thermidor an II (27 juillet 1794), soit une moyenne de 30 exécutions par jour. Les dépouilles sont jetées dans deux fosses communes de ce qui deviendra lecimetière de Picpus.
« De 1916 à 1918, cent quarante mille travailleurs chinois participèrent en France à l'effort de guerre des Alliés et perdirent plusieurs milliers des leurs. Au lendemain de la victoire, 3 000 d'entre eux s'installèrent définitivement dans ce pays et créèrent autour de la gare de Lyon à Paris la première communauté chinoise. Novembre 1988 ».
Dans le même temps, l’ancien viaduc Daumesnil qui menait à laGare de Paris-Bastille (démolie en 1984 lors de la construction de l'opéra) est transformé : sous les arcades, s'installe leViaduc des Arts ; sur les voies est créée laCoulée verte.
Samy Sana (né en 1988), champion du monde de boxe thai
Stélio Farandjis, ancien Secrétaire général du Haut-conseil de la Francophonie, universitaire et écrivain, vécut près de 40 ans rue de Fécamp et se présenta à plusieurs reprises aux élections législatives sous l'étiquette PS contre Pierre de Bénouville
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La reforme du mode de scrutin de 2025 à Paris, Lyon et Marseille rends certaines parties de ce tableau obsolète, il peut néanmoins servir pour comprendre l'évolution de la représentation au sein du conseil municipal, il faudrait donc le modifier afin d'intégrer les nouvelles infos, conserver les anciennes et présenter le tout de manière cohérente
Le conseil d'arrondissement compte vingt conseillers et le maire d'arrondissement est assisté dans ses fonctions par douze adjoints délégués, chacun pour un domaine particulier.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture, duGrand Paris et des relations avec les arrondissements ;
Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris chargée de l'innovation sociale ;
Sandrine Charnoz, adjointe à la maire de Paris chargée des sociétés d'économie mixte et des sociétés publiques locales ;
Jean-Luc Roméro-Michel, adjoint à la maire de Paris chargé des droits humains, de l'intégration et de la lutte contre les discriminations.
la coulée verte René-Dumont, qui traverse l'arrondissement d'est en ouest et permet d'aller à pied du périphérique (porte de Montempoivre) jusqu'à l'opéra Bastille en traversant des jardins suspendus
D'autres, comme les lignes 24, 29, 46, 57, 77, 86, 87 et 215, traversent complètement l'arrondissement.
D'autres lignes encore desservent l'arrondissement, en y pénétrant ou en le longeant : 26, 29, 46, 56, 57, 61, 63, 64, 69, 71, 72, 76, 77, 86, 87, 91, 201, 215 et 351.
Lebois de Vincennes est desservi par les lignes 46, 77, 86, 112, 114, 201, 210 et 325.
La nuit, de nombreuses lignes de bus desservent l'arrondissement, notamment au départ de la gare de Lyon, les lignes du réseauNoctilien : N01, N02, N11, N16, N31|N32, N33, N34, N35, N130, N131, N132, N133 et N134.
↑a etbÀ la fin de l'URL, remplacer 75056, le code Insee de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.