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11e corps d'armée (France)

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Pour les articles homonymes, voir11e corps d'armée.

11e corps d'armée
Image illustrative de l’article 11e corps d'armée (France)
Poilus du11e CA au côté deTommies en mars 1918.

Création1873
Dissolution1940
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
TypeCorps d'armée
GarnisonNantes (état-major)
GuerresPremière Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles1914 -Bataille des Ardennes
1914 -bataille de la Meuse
1914 -bataille de la Marne
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1914 -Première bataille de l'Aisne
1915 -2e bataille de Champagne
1916 -Bataille de Verdun
1917 -Chemin des Dames
1918 -2e bataille de Picardie
1918 -3e bataille de l'Aisne
1918 -2e bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
1918 -Bataille de Champagne et d'Argonne
1940 -Bataille de Dinant
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Le11e corps d'armée est un groupement de l'armée de terre française créé en 1873 pour encadrer des unités de l'ouest de la France, avec pour centreNantes et pour ressort territorial les départements duFinistère, duMorbihan, de laLoire-Inférieure et de laVendée. Cette unité combat lors desPremière etSeconde Guerres mondiales.

Dénominations

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Liste des commandants

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De 1873 à 1914

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Composition

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L'état-major àNantes se trouve à l'hôtel d'Aux,place Louis XVI, actuellement place Foch, bâtiment qui porte encore sur sa façade la mention :XIe corps d'armée.

Il supervise les unités suivantes :

Places fortes:

Première Guerre mondiale

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Composition à la mobilisation

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L'hôtel d'Aux,place Maréchal-Foch (anciennement « place Louis-XVI »).

Au début de laPremière Guerre mondiale, il est subordonné, à la5e armée. Ses effectifs augmentent considérablement en raison de la mobilisation générale.

Article connexe :Mobilisation française de 1914.

21e division d'infanterie

64e régiment d'infanterie
65e régiment d'infanterie
93e régiment d'infanterie
137e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
Un escadron du2e régiment de chasseurs
  • Artillerie :
51e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes de75)
  • Génie :
Compagnie 11/1 du6e régiment du génie

22e division d'infanterie

62e régiment d'infanterie
116e régiment d'infanterie
19e régiment d'infanterie
118e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
Un escadron du2e régiment de chasseurs
  • Artillerie :
35e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes de 75)
  • Génie :
Compagnie 11/2 du6e régiment du génie

60e division d'infanterie

247e régiment d'infanterie
248e régiment d'infanterie
271e régiment d'infanterie
202e régiment d'infanterie
225e régiment d'infanterie
336e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
Deux escadrons du24e régiment de dragons
  • Artillerie :
Un groupe de 75 du7e régiment d'artillerie de campagne
Un groupe de 75 du10e régiment d'artillerie de campagne
Un groupe de 75 du50e régiment d'artillerie de campagne
  • Génie :
Compagnies 10/13, 10/19 et 10/24 du6e régiment du génie

Éléments organiques de corps d'armée :

293e régiment d'infanterie
337e régiment d'infanterie

Changements au cours de la guerre

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Au 20 juin 1916

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Historique

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1914

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À partir du repli vers le sud, parVendresse (le combat deTourteron) ; puis poursuite du repli versMachault et Juvisy vers la région deFère-Champenoise.
À partir du, poursuite parChâlons-sur-Marne jusque dans la région deJonchery-sur-Suippe,Saint-Hilaire-le-Grand.
Combats deContalmaison, d'Ovilliers, deLa Boisselle, deThiepval, d'Auchonvillers et deBeaumont-Hamel. Stabilisation du front et occupation d'un secteur au nord de Beaumont-Hamel,Frise (guerre des mines).
21 - : front réduit à droite versAuthuille.
 : attaque française vers Beaumont-Hamel.
16 - : attaques françaises sur Ovillers, La Boisselle.

1915

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  •  : attaque locale française sur La Boisselle.
  •  : attaque allemande sur La Boisselle.
  •  : front étendu à gauche jusqu'àHébuterne.
  •  : front étendu à droite jusque versCarnoy.
  •  : attaque française entre Serre et Hébuterne ; prise de la ferme de Toutvent.
  •  : extension du secteur à droite jusqu'à la Somme.
  •  : limite gauche ramenée à La Boisselle, puis réduction progressive du front à gauche par la relève par l'A.W.
offensive des et ; prise des Mamelles, du Trapèze et deTahure.
 : légère réduction du front vers la butte de Tahure. Défense et organisation du terrain conquis.
23 - : conquête partielle de la Courtine.
 : réduction du secteur à gauche jusqu'au nord des Mamelles.
  • 12 - : retrait du front ; repos dans la région Somme - Vesles.

- : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers le nord des Mamelles et la butte deSouain.

- : légère extension du front à droite vers la Courtine.

1916

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 : attaque allemande sur Fleury-devant-Douaumont.
 : contre-attaque française sur Fleury-devant-Douaumont.
,1er, 4 et : combat dans la région de l'ouvrage de Thiaumont.
 : extension du secteur à droite jusqu'à la route VerdunVaux-devant-Damloup.
11 et : attaque allemande sur lefort de Souville.
15, 16, 17, 24 et : attaques françaises sur l'ouvrage de Thiaumont et le bois de Vaux Chapitre.
 : réduction du secteur à gauche jusqu'à la Meuse vers Charny.
1er, 5 et : attaques allemandes.
2, 3 et : attaques françaises sur Fleury-devant-Douaumont.
17 - : combats à Fleury-devant-Douaumont et vers l'ouvrage de Thiaumont.
3 et : attaques allemandes.
 : front étendu à droite au nord deDamloup.
 : attaque française sur le bois de la Vaux Régnier et sur Thiaumont.
9, 12, 13, 14, 15 et : combat dans le bois de Vaux Chapitre.
 : attaque française sur Thiaumont.
À partir du, engagé dans la première bataille offensive de Verdun. Le attaque et prise de la carrière d'Haudromont, dufort de Douaumont, du petit dépôt de la batterie de Damloup et du bois Fumin.
 : réoccupation dufort de Vaux.
 : attaque sur la rive droite de la Meuse, prise deBezonvaux, deLouvemont, du bois le Chaume et de la cote du Poivre. À partir du, occupation et organisation du terrain conquis.
 : secteur réduit à droite jusque vers Vaux-devant-Damloup.

1917

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engagements fréquents, les 5 et, attaque dans la régionAilles, Cerny-en-Laonnois, ferme d'Hurtebise.
11 et, attaques allemandes sur Cerny-en-Laonnois et la ferme d'Hurtebise.
 : front étendu à gauche versCourtecon.
  • 18 - : retrait du front ; transport versHam ; à partir du occupation d'un secteur dans la régionSaint-Quentin,Pontruet en liaison avec l'armée britannique.
  • - : retrait du front, repos versLassigny.
  • - : occupation d'un secteur versUrvillers, Pontruet en liaison avec l'armée britannique.
, attaque allemande ; les 11 et contre-attaques françaises.
  • - : retrait du front, mouvement versBraine et à partir du occupation d'un secteur dans région nord-ouest deJouy et vers le Panthéon. À partir du, engagé dans labataille de la Malmaison.
Avance jusqu'aucanal de l'Oise à l'Aisne, versFilain, puis organisation et défense des positions conquises.
 : front étendu à gauche jusqu'à la ferme Rosay.
 : front étendu à gauche vers le bois de Mortier.
 : front étendu à droite jusqu'à la région des Vaumaires et le 19 à gauche jusqu'à la région deQuincy-Basse. Nombreuses actions locales.
 : attaque allemande dans la régionBruyères,Chavignon, bois de Mortier.
 : front réduit à gauche vers le bois de Mortier.

1918

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  • - : engagé dans la région deCoucy-le-Château, pendant la2e bataille de Picardie. Repli en combattant sur la rive sud de l'Ailette. Puis organisation d'un nouveau secteur. Actions violentes de part et d'autre. le, extension du secteur à droite jusqu'à la ferme Vauclerc.
  • 27 mai - : Engagé dans la3e bataille de l'Aisne, subit le choc de l'offensive allemande.
Repli en combattant vers l'Aisne et résistance sur le frontMargival,Condé-sur-Aisne. Puis continuation du repli et résistance, le sur la ligneLeury,Soissons,Venizel ; le sur la ligneBerzy-le-Sec, Léchelle,Droizy ; le, sur la ligneChaudun,Le Plessier-Huleu ; le surSavières. Le, occupation des lisières est de la forêt deVillers-Cotterêts.
À partir du, stabilisation et organisation du front versFaverolles et la ferme Chavigny.
Nombreuses contre-attaques françaises locales. Le, réduction du front à gauche jusqu'àCorcy.
, extension du front à gauche jusqu'à la ferme Chavigny.
  • 8 - : opérations en vue de dégager la forêt de Villers-Cotterêts, progression dans la région deLongpont.
 : extension du front à gauche jusqu'àSaint-Pierre-Aigle. À partir du, organisation du terrain et préparatifs d'offensive.
front réduit à gauche vers Longpont, puis le vers Violaine.
 : extension du secteur à droite avantBazoches-sur-Vesles en liaison avec l'armée américaine.
À partir du, nouvelle progression jusqu'à l'Aisne entreThugny-Trugny etGivry, occupation et organisation du terrain conquis.
 : extension du front à droite jusqu'à l'est d'Attigny et à gauche au sud deRethel.
 : progression jusqu'à l'Aisne ; prise d'Ambly-Fleury.
 : limite droite du secteur ramenée à l'ouest d'Attigny.
À partir du, occupation dufort des Ayvelles, progression jusqu'à Mézières, violents combats.

Rattachement

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  • Détachement d'armée Foch
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  • Détachement Pétain
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Seconde Guerre mondiale

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Drôle de guerre

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Prévu pour être engagé dans la manœuvreDyle décidée ennovembre 1939, leXIe corps d'armée du généralMartin constitue le centre de la9e armée qui doit venir s'aligner sur laMeuse. Il doit occuper le fleuve entreAnhée à la limite avec leIIe corps d'armée etVireux-Molhain où commence le secteur duXLIe corps d'armée de forteresse. Pour défendre ces40 km de front, il dispose de la18e division d'infanterie au nord d'Hastière et de la22e division d'infanterie au sud[1].

La22e division d'infanterie, desérie A stationne dans la région deMaubert-Fontaine. Elle n'a pas de compagnie divisionnaire antichar et ses moyens de déplacements sont lacunaires, ses moyens de liaisons n'existent pas. Pour gagner son front sur la Meuse dans la manœuvre Dyle, elle doit effectuer un trajet de 50 km[2].

La18e division d'infanterie, de série A manque également de moyens de déplacements et n'a que la moitié de sescanons antichars de 25 mm. Pour la manœuvre Dyle, elle doit parcourir 70 km pour aller occuper le front qui lui est attribué sur la Meuse[2].

Parallèlement, songroupe de reconnaissance de corps d'armée, le17e GRCA, doit participer à lamanœuvre retardatrice dans les Ardennes du plan Dyle : avec les24e et30e GRDI (respectivement de la22e et de la18e division d'infanterie) il forme un groupement qui renforce la1re division légère de cavalerie (1re DLC) qui participe à la couverture de la progression de la9e armée vers la Meuse en contrôlant dans un premier temps le fleuve entreHoux etHastière[3]. Le groupement, évoluant sur la gauche de la1re DLC, doit ensuite passer la Meuse et progresser sur l'axeGivetBeauraingForrièresChamplonHouffalize[3].

Bataille de France

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Article connexe :Bataille de Dinant (1940).

Organigramme

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Au[4] :

18e division d'infanterie
22e division d'infanterie
Cavalerie

Infanterie

  • 611e régiment de pionniers

Artillerie

Services

Génie

Transmissions

Train

Intendance

Santé

Notes et références

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  1. BrunoChaix,En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris,Economica,coll. « Campagnes & stratégies » (no 35),,2e éd., 349 p.(ISBN 2-7178-4149-0),p. 138-139
  2. a etbMary 2009,p. 30.
  3. a etbMary 2009,p. 33.
  4. Mary 2009,p. 447-448.

Sources et bibliographie

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Liens externes

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Les corps d’armée de l’armée de terre française
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