Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

107e régiment d'infanterie (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir107e régiment.

107e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 107e régiment d'infanterie (France)
Image illustrative de l’article 107e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du107e bataillon d'infanterie (1963)
Insigne régimentaire du
107e régiment d'infanterie (1939).

Création1772
Dissolution1989
PaysDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
Typerégiment d'infanterie
Rôleinfanterie
GarnisonAngoulême
Ancienne dénominationRégiment de Pondichéry.
Inscriptions sur l’emblèmeHollande 1794-1795
Turin 1799
Artois 1915
Verdun 1916
La Piave 1918
Anniversaire29 juin (1794, formation).
Fourragèresaux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
DécorationsCroix de guerre 1914-1918
deux palmes
modifier 

Le107e régiment d'infanterie (107e RI), dénomméRégiment de Fer, est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre françaisecréé sous la Révolution à partir durégiment colonial de Pondichéry, unrégiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

[modifier |modifier le code]

Colonels/Chef de brigade

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Historique des garnisons, combats et batailles du107e RI

[modifier |modifier le code]

Ancien Régime

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Régiment de Pondichéry.

107e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Pondichéry (1791-1793)

[modifier |modifier le code]

Par décret rendu par l'Assemblée nationale constituante, le, tous les régiments et bataillons coloniaux desrégiments du Cap,de Pondichéry,d'Île de France,de la Martinique,de la Guadeloupe,Port-au-Prince etde l'Île-de-Bourbon prendront les numéros106, 107,108,109,110 et111. Il leur sera envoyé les drapeaux décrétés pour les régiments de ligne[2].

À la fin de juin 1793, pendant laguerre de la Première Coalition, durant lesguerres de la Révolution française, une armée anglaise, composée de 5 000 soldats européens et de 17 000Cipayes vint mettre lesiège devant Pondichéry. Cette ville résista pendant quarante et un jours de tranchée ouverte. Elle se rendit le 31 août, et les 570 hommes qui restaient encore du régiment de Pondichéry demeurèrentprisonniers de guerre et les 2 bataillons de cipayes Français furent licenciés.

Conformément aux lois du et du et au décret de la Convention du 17 nivôse an II (), on s'occupait del'embrigadement des troupes de ligne avec lesbataillons de volontaires. Le régiment étant prisonnier, il n'est pas besoin de dire que les189e et190e demi-brigade que devait former le régiment de Pondichéry n'ont jamais existé.

107e demi-brigade (première formation)

[modifier |modifier le code]

Dans le cadre de l'amalgame de 1793, la107e demi-brigade d'infanterie de ligne est alors formée à partir du1er bataillon du54e régiment d'infanterie (ci-devantRoyal-Roussillon), du3e bataillon de volontaires de l'Yonne et du4e bataillon de volontaires de l'Yonne. Elle participe aux campagnes suivantes :

107e demi-brigade (deuxième formation)

[modifier |modifier le code]

La107e demi-brigade de deuxième formation est reformée àGrenoble le1ernivôseanVII () avec :

En 1799 le régiment est à lacampagne d'Italie. Il est en garnison àMont-Dauphin ; la place étant particulièrement isolée et déprimante, 800 hommes des74e et107e demi-brigades désertent en abandonnant leurs drapeaux et leur équipement[3]. Il est ensuite rattaché à l'armée de l'Ouest.

En1802, le2e bataillon de la107e demi-brigade est envoyé pour l'expédition de Saint-Domingue. En1803, il entre dans la composition de la82e demi-brigadeorganisée aux colonies.

Le1ervendémiaireanXII (), lors de laréorganisation des corps d'infanterie, les1er et3e bataillon de la107e demi-brigade de deuxième formation incorporent le15e régiment d'infanterie de ligne et le2e bataillon incorpore le82e régiment d'infanterie de ligne.

Leno 107 reste vacant jusqu'en janvier 1814.

Guerres de l'Empire

[modifier |modifier le code]

Le, le107e régiment d'infanterie de ligne est créé, àWesel et formé à 4 bataillons à partir des :

  • Drapeau modèle de 1812 (avers)
    Drapeau modèle de 1812 (avers)
  • Drapeau modèle de 1812 (revers)
    Drapeau modèle de 1812 (revers)

Le107e régiment d'infanterie fait lacampagne de 1814 en France, dans le11e corps de la Grande Armée.

En1815, durant lacampagne des Cent-Jours il est en Belgique au6e corps de l'armée du Nord et est présent àWaterloo le où il perd 15 officiers dont son colonel.

Il estlicencié à laRestauration.

Son numéro reste vacant jusqu'en 1870

Guerre de 1870-1871

[modifier |modifier le code]

Le107e régiment d'infanterie de ligne est reformé durant laguerre de 1870, pardécret du 28 octobre 1870, avec le7e régiment de marche qui avait été lui même constitué, le, avec les4e bataillons du20e, du23e et du25e de ligne[4].

Le7e régiment de marche avait participé à lapremière bataille de Châtillon le19 septembre et auxcombats de Chevilly, le 30 septembre. Rattaché à la2e brigade, de la2e division, du3e corps d'armée, de la2e armée de Paris le107e se distingue en particulier le6 novembre 1870 grâce ausergent Hoff[5] ainsi qu'à labataille de Champigny. En décembre 1870, il passe à la2e division du2e corps d'armée de la2e armée de Paris[6]. Les 64 officiers et 1 990 hommes de troupe du régiment capitulent avec le reste de la garnison le[7]. Le régiment est dissous fin mars 1871, fusionnant dans le7e régiment de ligne[8].

1871 à 1914

[modifier |modifier le code]

Le, le7e provisoire est créé àCherbourg avec divers éléments des régiments rentrant de captivité[9]. Le5e provisoire est envoyéen Algérie pour réprimer larévolte de Mokrani enKabylie[9]. Il prend le numéro 105 le[10], avecdépôt àToulon[11].

Il reste en Algérie, àAlger[12], jusqu'en 1875[13].

De juillet 1881 à novembre 1883, le4e bataillon fait lacampagne de Tunisie[14],[15],[16] dans le sudTunisien.

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Dessin de l'uniforme du107e RI en 1914

Affecté à la23e division d'infanterie d' à.

1914

[modifier |modifier le code]

Il quitte sa caserne d'Angoulême en août 1914[17]. Il appartient à la46e brigade d'infanterie,23e Division d'Infanterie,12e corps d'armée.

Engagé dans labataille de la Marne.

1915

[modifier |modifier le code]

puis en Artois et sur la Somme.

1916

[modifier |modifier le code]

En1916 c'estVerdun le régiment se voit confier la défense du Poivre. À peine sorti de l'enfer, il est envoyé en Champagne où les hommes doivent supporter les rigueurs de l'hiver 1916-1917.

1917

[modifier |modifier le code]

En, à la suite du désastre deCaporetto, il fait partie du corps expéditionnaire chargé de colmater la brèche ouverte par les autrichiens sur le front italien.

1918

[modifier |modifier le code]

C'est au cours de cette campagne, le qu'il réussit un franchissement audacieux duPiave, épisode au cours duquel le clairon Artigalas est frappé d'une balle en plein front alors qu'il sonnait la charge du2e bataillon[18]

« Votre régiment est admirable, j'ai dit au représentants duGQG qu'aucun autre dans l'Armée Française n'aurait mieux fait. » Général Commandant le12e corps d'armée, 1914[19]

"Régiment d'élite, qui a fait preuve des qualités morales de premier ordre." Citation 1919.[20]

Entre-deux-guerres

[modifier |modifier le code]

Le107e RI est en garnison àAngoulême en, quand il est requis pour appliquer leplan de barrage dans lesPyrénées-Orientales. Ce plan vise à empêcher les militaires de l’armée populaire de la République espagnole, vaincue par les rebellesfranquistes, en pleineRetirada, de passer en France. L’interdiction d’entrer est levée du 5 au[21].

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

En1939 le107e RI sous les ordres du lieutenant-colonel Laffont, est intégré à la23e division d'infanterie. Le le107e quitte la caserne Gaspard-Michel pour laLorraine où il participe à l'une des rares actions offensives de la drôle de guerre cellede la Sarre. Le107e RI sera engagé sur la Somme et le canal de Crozat où, du 18 au, les Allemands sont contenus ; mais après la chute deDunkerque et la reprise de laWehrmacht sur la Somme, le régiment doit se replier sur ordre le d'abord sur l'Oise puis sur la Marne où il continue de se battre. Sous la pression de l'ennemi, il se retrouve àChâteauroux où, ayant conservé sa cohésion, il s'organise pour défendre la ville. Puis vient l'armistice et la dissolution le.

Le107e RI est constitué en à partir des maquisFFI de Charente commandés par le lieutenant-colonelFTPBernard Lelay[1] et participe à laLibération[18]. Au printemps1945, l’unité est rattachée à l’armée commandée par le généralLarminat et chargée de la réduction despoches de résistance allemande sur la côte atlantique[22]. Déployé face àRoyan, le107e RI est rattaché du groupement sud du colonel Adeline, au sein du sous groupement Frugier[18]. Le, lors de l'attaque contre lapoche de Royan, le régiment attaque en direction deMeschers. Le le régiment prendSemussac et leFort de Suzac[23]. Il tiendra la position jusqu'à la chute de Royan[18]. Il est dissous le[24].

De 1945 à nos jours

[modifier |modifier le code]

Il est reconstitué brièvement en1963 comme107e bataillon d'infanterie, puis renaît en1980 en tant que régiment de réserve du22e régiment d'infanterie de marine. Le107e régiment d'infanterie a été dissous en juin1989.

Drapeau

[modifier |modifier le code]
Dessin du revers du drapeau du107e régiment d'infanterie.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[25] :

Décorations

[modifier |modifier le code]
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

La cravate du drapeau est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes et de la médaille d'or de Milan.

Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Insigne

[modifier |modifier le code]

Le souvenir du régiment de Pondichéry est perpétué de deux éléphants[26] sur l'insigne régimentaire aux armoiries d'Angoulême.

Refrain

[modifier |modifier le code]

"Allons 107, il faut partir sans courir "

Personnalités ayant servi au107e RI

[modifier |modifier le code]

Sources et bibliographie

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbStéphaneWeiss, « Numérologie identitaire au sein de l’armée française renaissante en 1944-1945 »,Guerres mondiales et conflits contemporains,vol. 271,no 3,‎,p. 113(ISSN 0984-2292 et2101-0137,DOI 10.3917/gmcc.271.0113,lire en ligne, consulté le)
  2. Réimpression de l'ancien Moniteur: Assemblée législative page 312
  3. André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes),Société d'études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition,1re édition 1966),(ISBN 978-2-85627-001-1),p. 106-107
  4. Mignot de Lyden 1888,p. 407
  5. Le sergent Hoff, épisode du siège de Paris (Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 103, 1873 (p. 66-94))
  6. Belhomme 1902,p. 514
  7. Belhomme 1902,p. 546.
  8. Belhomme 1902,p. 560.
  9. a etbBelhomme 1902,p. 559.
  10. Belhomme 1902,p. 572.
  11. Belhomme 1902,p. 574.
  12. Belhomme 1902,p. 597.
  13. Historique sous le IInd Empire et la République - Les régiments d'infanterie (num 106 à 121)
  14. Belhomme 1902,p. 686.
  15. Belhomme 1902,p. 713.
  16. Belhomme 1902,p. 721.
  17. Historique 1919,p. 8.
  18. abc etdÀ partir deAndolenko 1969
  19. Historique 1919,p. 9.
  20. Historique 1919,p. 5.
  21. René Grando, Jacques Queralt, Xavier Febrés,Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). 500 000 républicains d’Espagne indésirables en France, Llibres del Trabucaire, Perpignan, 1991,2e édition.(ISBN 2-905828-32-3),p. 186
  22. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka),Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement,coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p.(ISBN 978-2-746-70495-4 et2-746-70495-1,OCLC 417826733,BNF 39169074),p. 51
  23. Yves Tricaud et Henri Gayot, « La poche de Royan », surmuseedelaresistanceenligne.org,(consulté le)
  24. Archives petites unités 12P,Service historique de la Défense(lire en ligne),p. 24-25
  25. Décisionno 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées,no 27, 9 novembre 2007
  26. Luc Binet, « Babar part en guerre : l’éléphant militaire, une marque symbolique et héraldique « forte » »,Revue historique des armées,no 238,‎(lire en ligne)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Historique etréorganisations del'infanterieInsigne de béret de l'infanterie
Régiment d'infanterie d'active
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie de réserve
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanteriede marche
(Infanterie de ligne)
Régiment d'infanterie provisoire
Demi-brigades d'infanterie de ligne
Régiments d’infanterie territoriaux
Régiments d'infanterie légère
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=107e_régiment_d%27infanterie_(France)&oldid=227311714 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp