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Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.Le100e régiment d'infanterie (100e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française, àdouble héritage,créé sous la Révolution à partir durégiment de Reinach, unrégiment d'infanterie suisse au service duroyaume de France, et du25e régiment d'infanterie légère créé à partir de la25e demi-brigade légère de deuxième formation.
Colonels tués et blessés à la tête du100e :
Officiers tués et blessés durant leur service au100e Régiment d'Infanterie de Ligne entre1804 et1815 :

(*) Officier qui devint par la suitegénéral de brigade.
(**) Officier qui devint par la suitegénéral de division.
L'ordonnance du1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le termeci-devant, comme100e régiment d'infanterieci-devant Reinach.
Après lesévènements de Paris en1791, il retourna àMaubeuge et eut quelques démêlés avec lerégiment d'Orléans, qui partageait avec lui la garnison de Maubeuge.
La même année, le100e régiment d'infanterieci-devant Reinach, fut accusé d'avoir failli commencer les hostilités avec l'Autriche sans déclaration de guerre. Il était alors en garnison àMaubeuge.
Des soldats du régiment rencontrèrent, sur laroute de Mons, des recruteurs autrichiens qui tentèrent de les débaucher. Les hommes du régiment de Reinach refusèrent et il y eut un échange de quelques coup de fusil. Les soldats suisses furent accusés d'avoir tiré les premiers, et le régiment de Reinach fut envoyé en garnison àArras.
Le100e régiment d'infanterie de ligne est licencié le.
L'assemblée nationale, après avoir entendu la commission extraordinaire et les comitésdiplomatique et militaire, considérant qu’il importe, dans les circonstances actuelles, de fixer promptement le sort desrégiments suisses au service de la France, et que les capitulations de la plupart d’entre eux sont expirées, décrite qu'il y a urgence.
L’assemblée nationale, après avoir décrété l’urgence, décrète ce qui suit :
L’assemblée nationale fidèle aux principes de la liberté française, qui ne lui permettent pas de tenir au service de la France des troupes étrangères sous un régime particulier et différent de celui des troupes françaises et vu d’ailleurs l’expiration du terme des capitulations décrète que les régiments suisses, ou de pays alliés de la suisse cessent d’être, comme tels, au service de la France.
Le pouvoir exécutif est chargé de témoigner auxcantons helvétiques, au nom de la nation française sa reconnaissance pour les services rendus à la France par les suisses dans l’armée Française.
Tout officier, sous-officier ou soldat servant actuellement dans les régiments suisses pourra, s’il le préfère rester au service de la France ; et dans ce cas, il y sera employé dans le grade qu’il occupe maintenant, suivant le mode qui sera incessamment décrété. Jusqu’à leur remplacement, ils recevront la paye de leur grade.
Tout officier, sous officier ou soldat suisse qui voudra rester au service de la nation, sera tenu de faire la déclaration à la municipalité du lieu de la résidence du régiment ou du poste où il se trouvera, immédiatement après la publication du présent décret et d’y prêter le serment du 10 août, il sera ensuite accordé à chaque sergent, à titre de gratification et d’engagement, une somme de trois cents livres, à chaque caporal une de deux cents livres, à chaque soldat une de cent cinquante livres dont la moitié sera payée à l’instant même de la prestation du serment et l’autre moitié après l’incorporation avec les troupes françaises.
Le comité militaire présentera dans la séance de demain un mode d’incorporation des individus ou de formation des corps qui pourront recevoir cette incorporation, tel que les sous-officiers et soldats suisses puissent y conserver leurs grades et leurs droits à l’avancement sans que les corps où ils seraient incorporés perdent rien des mêmes avantages.
Les retraites, pensions des officiers et indemnités pour les capitaines propriétaires de compagnies, les pensions pour les sous-officiers et soldats suisses qui voudront se retirer seront fixées conformément à l’esprit des capitulations et à la générosité qui caractérise la nation française et qu’elle doit toujours témoigner à des fidèles alliés.
Ces retraites pensions et indemnités seront payées en argent comme par le passé, ainsi que celles arrêtées dans les états des suisses retirés et pensionnés jusqu’à ce jour.
Le pouvoir exécutif est chargé de pouvoir à la sûreté de tous les officiers et soldats suisses qui voudront se retirer et de veiller à ce qu’ils soient traités comme d’anciens alliés ; mais ils ne pourront se rendre aux frontières que par détachements qui n’excéderont pas vingt hommes, et ils seront sans armes. Le prix des armes sera remboursé par le pouvoir exécutif à qui de droit.
Le pouvoir exécutif nommera des commissaires pour veiller dans chaque régiment à la prompte exécution de la présente loi, qui sera lue à la tête de chaque compagnie par la municipalité du lieu, pour y recevoir concurremment avec les municipalités des lieux où se trouveront les régiments suisses, les déclarations de ceux qui voudront se retirer ou prendre du service, dresser le tableau des indemnités et pensions de ceux qui voudront se retirer et quant aux autres veiller à leur incorporation ou formation en corps, sauf à rendre compte à l’assemblée nationale des difficultés que pourra faire naître la fixation des indemnités et retraites.
L’assemblée nationale charge le pouvoir exécutif de faire déclarer aux cantons helvétiques, par l’ambassadeur de France, les intentions de la nation française d’entretenir avec eux toutes les relations d’amitié, de fraternité, de commerce et de bon voisinage, conformément au traitéd’alliance du 28 mai 1777.
Le pouvoir exécutif est chargé de faire traduire en allemand et en italien le présent décret et de le faire distribuer immédiatement dans les régiments suisses.
Au nom de la nation, le conseil exécutif provisoire mande et ordonne à tous les corps administratifs et tribunaux, que les présentes ils fassent consigner dans leurs registres, lire, publier et afficher dans leurs départements respectifs et exécuter comme loi.
En foi de quoi nous avons signé ces présentes auxquelles nous avons fait apposer le sceau de l’État.
A Paris le vingt deuxième jour du mois d’Août mil sept cent quatre vingt douze.
L’an quatrième de la liberté
En 1793, lors du premieramalgame la100e demi-brigade de première formation est formée avec les :
La100e demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'armée d'Italie avec laquelle il participe, en1794 à labataille de Saorge, en1795 à labataille de Loano etl'année suivante à labataille de Borghetto.
En l'an V il rejoint l'armée de Moselle qui deviendra l'armée de Sambre-et-Meuse.
La100e demi-brigade de deuxième formation est formée le27pluviôseanIV () par l'amalgame des :
De l'an VI à l'an X, la demi-brigade est attachée à l'armée de Rhin-et-Moselle qui deviendra l'armée d'Allemagne avec laquelle il fait la campagne d'Allemagne dans la4e division dugénéralDuhesme[5].En 1796, la demi-brigade se trouve auxbatailles de Neresheim etde Friedberg (1er et) et en novembre et décembre elle participe dans ladéfense du fort de Kehl.
En1797, la100e demi-brigade, rattachée à ladivision Desaix, cantonne àMolsheim. En décembre, il fait partie de l'armée d'Allemagne formée de la réunion de l'armée de Rhin-et-Moselle et de l'armée de Sambre-et-Meuse.
En1798 sous le commandement dugénéral Schauenburg, les1er et2e bataillon participent à lacampagne de Suisse et participent, en1799, auxbatailles de Stockach,de Zurich deDiessenhofen etde Hohenlinden.
De1801 à1803, il entre dans la composition de l'armée de l'Ouest.
En, elle arrive àBreda pour aller àNimègue afin de rejoindre ladivision Frère et prend part à la capture de l'armée de Hanovre.
En septembre la100e demi-brigade devient le100e régiment d'infanterie de ligne et reste en garnison àHanovre.

En1805, le100e régiment d'infanterie de ligne participe à lacampagne d'Allemagne dans la2e division[6] du5e corps de la Grande Armée commandé par legénéralGazan. Le régiment combat lors desbatailles d'Elchingen, d'Ulm et deDürenstein.
Après labataille d'Austerlitz, à laquelle il ne participe pas, il est envoyé à occuper laprincipauté d'Ansbach.
En1806, dans le cadre de laCampagne de Prusse et de Pologne, les3 bataillons du100e de ligne, commandés par le colonelJoachim Jérôme Quiot du Passage, s'illustrent lors desbatailles d'Iéna et dePultusk[7].
En1807, le régiment participe auxbatailles d'Eylau et d'Ostrolenka[8]. Les trois premiers bataillons du régiment sont envoyés ensuite en direction de l'Espagne, le4e bataillon restant en Allemagne.
En1808, le régiment, rattaché au5e corps de l'armée d'Espagne dumaréchalMortier,2e division dugénéralGazan et1re brigade dugénéral Guérin[9] participe à lacampagne d'Espagne
Le un parti de guérilleros attaqua, aux environs deCaparroso, une colonne, de 400 hommes, du100e RI qui menait un convoi d'uniformes. À la vue des guérilleros, les Français s'enfuirent, se réfugiant dans la place fortifiée de Caparroso, laissant plusieurs morts sur le terrain et le convoi aux mains des guérilleros. En février il est ausiège de Saragosse ou, avec le5e corps, il a la mission de bloquer et prendre le faubourg situé sur la rive gauche de l'Èbre pour couper les communications avec laCatalogne.
Le,Mortier ordonne au100e avec quatre canons, de la chasser les insurgés des alentours deSalamanque. La plus grande partie du régiment restera en garnison dans cette ville, jusqu'en juillet, où il se rend àMadrid.
Le le régiment est aucombat d'Arzobispo puis il se concentre àTolède. Le, les1er et2e bataillons sont en garnison àMocejón et le3e bataillon àIllescas.
Le, les trois bataillons participent à labataille d'Ocana.
Pendant ce temps le4e bataillon, resté en Allemagne, rattaché auIIe corps dugénéralOudinot,2e division dugénéral Frère,brigade Ficatier participe auxbatailles d'Ebersberg () d'Essling () et deWagram (5 et 6 juillet).
En mars1810, le régiment envoyé encolonne mobile se trouve àSéville, et, le il se trouve à un combat près deBerlanga.
En1811, il se trouve à labataille de Gebora puis il prend garnison àBadajoz à partir du. Le il quitte Badajoz en directionCampo Maior avec une colonne, composée par une brigade de cavalerie, d'une partie du train de siège ayant servi au siège de Badajoz, 3 bataillons du28e de ligne, des 3 bataillons du100e de ligne (1 200 hommes) et de 3 bataillons du103e de ligne commandée par le généralGazan. Le le100e RIL se trouve aucombat de Campo Maior puis il prend garnisonde la place, sous les ordres deLatour-Maubourg, avec 150 cavaliers du26e dragons, 300 du2e hussards, 350 du10e hussards, 80 chasseurs Espagnols et 300 artilleurs et troupes duGénie.
Le il tombe dans une embuscade en escortant un convoi, et se trouve, le, à ladéfense de Badajoz et participe le à labataille d'Albuera.
Il ensuite placé dans la2e brigade de la2e division[10] dugénéralGazan au5e corps dumaréchal Soult.
En1812, ledépôt du régiment, qui se trouve àMetz dans ledépartement de l'Ourthe, est renforcé par 200conscrits desclasses 1803 et 1804.
Les bataillonsengagés en Espagne prennent part, le17 novembre, aucombat de San Muñoz[11]
En1813, le régiment est rattaché à l'armée du Midi sous les ordres dugénéralGazan,6e division dugénéral Darricau[12],brigade Baille de Saint Pol et se trouve, le, aucombat près de Miranda et le à labataille de Vittoria.
Le, les 23 officiers et 1 211 hommes du régiment passent à l'armée des Pyrénées commandée par legénéral Drouet d'Erlon,6e division dugénéral Darricau,brigade Mocquery et prennent part, le, aucombat du col de Maya. Engarnison àBayonne le1er septembre le régiment est engagé, le, dans labataille de Saint-Pierre-d'Irube[13].
Le4e bataillon engagé dans lacampagne de Saxe et affecté au6e corps de la Grande Armée sous les ordres dumaréchalMarmont,43e division dugénéralClaparède,1re brigade dugénéral Godart[14] participe le, dans le combat de Pirna puis dans labataille de Dresde puis le au combat de Krems dans le cadre de labataille de Dürenstein.
Le, lerégiment réduit à 1 bataillon de 666 hommes, participe à labataille d'Aire-sur-l'Adour - Orthez puis le à labataille de Toulouse.
Le4e bataillon se trouve quant à lui, le, à ladéfense de Luxembourg.
Après l'abdication et l'exil deNapoléon Ier à l'île d'Elbe,Louis XVIIIréorganise l'infanterie et le100e régiment prend leno 81, jusqu'au retour de Napoléon qui prend un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus, et incorpore le5e bataillon du17e régiment d'infanterie légère.
Pour lacampagne de 1815, rattaché au2e corps dugénéral Reille,9e division dugénéral Foy,2e brigade dugénéral Jamin le100e de ligne[15]participe le 16 juin à labataille de Quatre-Bras puis le à labataille de Waterloo.
Après ces deux batailles, il reste 10 officiers et 152 hommes.
Après la seconde abdication de l'Empereur,Louis XVIIIréorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire duPremier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Leno 100 n'est pas recréé et devientvacant jusqu'en 1854.
Le décret du24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le25e régiment d'infanterie légère prend le numéro 100 et devient le100e régiment d'infanterie de ligne.
En1855, après sa création, le100e régiment d'infanterie de ligne estenvoyé en Crimée et participe à laprise du Mamelon vert, à labataille de Tratkir et auSiège de Sébastopol.
Le régiment rentre en France en1856.
En1859, le régiment est engagé dans lacampagne d'Italie et participe auxbatailles de Magenta etde Solférino.
En1864, unbataillon est engarnison à Reims.
Durant laguerre franco-allemande de 1870, le régiment se trouveenfermé dans Metz, et participe auxbatailles de Rezonville,de Saint-Privat etde Bellevue. Comme le reste de l'armée impériale française, le régiment sera fait prisonnier de guerre
Le, le4ebataillon, formé pour la plupart de nouveaux arrivants, quitte ledépôt pour créer le14e régiment de marche qui formera la1re brigade de la3e division du13e corps d'armée[16]
En1881, le3e bataillon fait partie du corps expéditionnaire pour lacampagne de Tunisie.
Ce bataillonreste en Algérie jusqu'en1888[17].
En1907, le régiment est en garnison àNarbonne. Durant larévolte des vignerons du Languedoc en 1907, il est consigné cinq dimanches de suite et son colonel, Louis Nicolas Marmet est mis d'office à la retraite[3],[4]. Cependant, des groupes d’appelés acclament les manifestants et entonnentl'Internationale. Les 3 bataillons du régiment sont ensuite envoyé en manœuvres aucamp du Larzac, puis envoyés en garnison àTulle où ils restent jusqu'au début de laPremière Guerre mondiale[18],[19],[20].

Affectation : casernementTulle,48e DI,24e DI,12e corps d'armée.
Le régiment est actif dans le secteur de Fleury en juillet 1916, date à laquelle le sitehttps://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr répertorie des morts à Fleury-devant-Douaumont.
Le le régiment réintègre sa garnison de Tulle.
Le régiment est dissous en[19]
Formé le par le CMI 12 (Centre Mobilisateur d'Infanterieno 12) et le Bataillon Madeline du43e Régiment d'infanterie sous le commandement du Colonel Fortet, il appartient à la51e division d'infanterie. Il est composé de trois bataillons puis de la14e CDAC (14e Compagnie divisionnaire antichar).
Engagé dans la défense de l'agglomération lilloise en, le régiment est transféré le1er décembre en Lorraine où il occupe des positions défensives dans le Saillant de Longwy ; il y livre de très durs combats pendant les cinq premiers jours de l'offensive allemande. Le, il se replie sur ordre en direction de Toul dont il assure la défense à partir du. Compris dans la reddition du groupement Dubuisson, le100e RI est fait prisonnier tout entier le au Sud de Toul.
Régiment de réserve, dérivé du126e régiment d'infanterie deBrive,le régiment est créé puis dissous plusieurs fois. Sa dernière recréation date de 1986 et il est de nouveau dissous en1998.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[21] :

Sa cravate est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Survivance, cette cravate portait aussi la médaille en or de la ville de Milan 1859, remise en 1909, disparue depuis, dont le port n'est actuellement plus autorisé.
Pro Rege et Patria!
Nous sommes tous grenadiers!