Le sīn ne dérive pas dusamechphénicien ethébreu, mais a la même valeur phonétique (/s/), et en général la même valeur numérique que celui-ci.
Le sīn partage sa formerasm (écriture sans point) avec la forme rasm du shīn ‹ ش ›. Dans l’écriture pointée, le sīn est normalement sans point, et le shīn a trois point suscrit, mais certains scribes distinguent le sīn à l’aide d’‘alāmātu-l-ihmāl (signe indiquant l’absence de points) : un petit v suscrit ou avec trois points souscrits[1],[2]. Lesīn avec trois points souscrits ‹ ڛ › est une lettre à part entière dans certaines adaptations de l’alphabet arabe.