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cornes de bélier, petit gamma | |
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Graphies | |
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Capitale | |
Bas de casse | ɤ |
Utilisation | |
Écriture | alphabet latin |
Alphabets | alphabet phonétique international,dan de l’Est,goo |
Phonèmes principaux | /ɤ/ |
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(ɤ en minuscule), appelécornes de bélier oupetit gamma, est un symbole utilisé dans l’alphabet phonétique international pour représenter unevoyelle mi-fermée postérieure non arrondie et dans l’écriture dudan de l’Est et dugoo. Il a été utilisé comme lettre dans l’alphabet phonotypique d’Isaac Pitman ou dans l’alphabet français dePierre de La Ramée.
Le caractère des cornes de bélier (majuscule et minuscule) est aussi utilisée dans l’alphabet dudan de l'Est et dans l’alphabet dugoo enCôte d'Ivoire[1].
Il apparait dans le tableau de 1921 de l’alphabet phonétique international, sa forme initiale étant celle d’un gamma latin ɣ raccourci (qui ne descend pas sous laligne de base)[2] et est emprunté à l’alphabet phonotypique d’Isaac Pitman etAlexander John Ellis[3].Yuen Ren Chao utilise le symbole en 1925. Il est adopté officiellement comme symbole pour le o désarondi en 1928, remplaçant lapetite capitale a culbuté utilisée dans lesPrincipes de 1900[4] ou 1912[5]. Il est utilisé dans un article de H. Peterson à la place du symbole ʌ dans leMaître phonétique de 1933[6],[7]. Il est appelé petit gamma dans lePhonetic Symbol Guide[3] ou lors de la convention de Kiel de 1989. Depuis 1989, sa forme actuelle a ses fûts diagonaux courbés et est appelée cornes de bélier, pour éviter la confusion avec le gammaɣ utilisé comme symbole pour laconsonne fricative vélaire voisée[8],[9].
Le petit gamma (majuscule et minuscule) était aussi utilisé comme lettre dans l’alphabet phonotypique d’Isaac Pitman[8],[10] pour représenter la diphtongue/aʊ/.
Les cornes de bélier (majuscules et minuscules) sont déjà utilisées comme lettre en 1574 dans le livreEtrenes de poezie frasoeze an vers mezures deJean-Antoine de Baïf[11], utilisant l’alphabet français dePierre de La Ramée, pour représenter lavoyelle fermée postérieure arrondie française/u/ normalement écrite ‹ ou ›. La Ramée composa cette lettre comme ligatureo sous unu[12] ressemblant ainsi à laligature grecqueου ou à lalettre latine ou ‹ ȣ › ou ‹ ᴕ ›.Jean-Antoine de Baïf utilise d’ailleurs la forme de la ligature ou dans ses manuscrits écrits avec une variation de l’alphabet français de La Ramée.
En 1592,Siôn Dafydd Rhys (en) utilise la lettre ɤ dans l’alphabet de sa grammaire de la langue galloiseCambrobrytannicae Cymraecaeve linguae institutiones et rudimenta.
L’epsilon latin (erronément appeléopen e, « e ouvert » en anglais) peut être représenté avec les caractèresUnicode (Alphabet phonétique international,Latin étendu – D) suivants :
lettres | représentations | chaînes de caractères | points de code | descriptions | |
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majuscule | | | U+A7CB | lettre majuscule latine cornes de bélier | |
minuscule | ɤ | ɤ | U+0264 | lettre minuscule latine cornes de bélier |
Variantes de la lettreɤ | |
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Diacritiques suscrits |