Le premier Européen à avoir abordé ces îles futFernand de Magellan en1521, qui visitaGuam et réclama ces terres pour l’Espagne. Mécontent deshabitudes des habitants sur ses navires, il les baptisa, d'aprèsAntonio Pigafetta, « las islas de los Ladrones » (les îles des Voleurs) ; mais en 1688, leur nom devint « las Marianas », d’aprèsMarianne d’Autriche, veuve dePhilippeIV d’Espagne. Presque tous les autochtones disparurent pendant l’occupation espagnole, mais des insulaires des îles voisines repeuplèrent en partie les îles.
Carte de 1764, Alonso Lopez.
Vendues à l'Empire allemand en 1899, elles furent occupées dès 1914 par l'empire du Japon qui les transforma en camps militaires.
Après quatre referendums (1958, 1961, 1963 et 1969) tenus dans les îles et le rejet par Guam (lors d'un referendum local en 1969) de l'intégration demandée, le peuple des Mariannes du Nord décida de ne pas rechercher l'indépendance, mais de se rapprocher davantage de la puissance tutélaire. Un accord établissant unCommonwealth fut approuvé en1975. La constitution et le nouveau gouvernement entrèrent en vigueur en 1978. Le, le membre du Congrès Richard Pombo (Californie) émet la proposition « H. R. 5135 - the Northern Mariana Islands Delegate Act ». Cette proposition devient loi (réintroduite le sous un nouveauno H. R. 873), elle permet aux Mariannes du Nord d'élire un délégué sans droit de vote auCongrès des États-Unis, à compter de l'élection présidentielle américaine de 2008.
Liens étroits entre les Mariannes du Nord et les U.S.A.
Le lieutenant-gouverneur, deuxième personnage du territoire, est élu en même temps que le gouverneur. Depuis le, la fonction est occupée par David Apatang.
L'économie des îles Marianne du Nord reste fortement dépendante de l'aide internationale et notamment celle desÉtats-Unis[4] dont elles font partie. Letourisme emploie plus d'un quart des habitants du pays. Cependant le nombre de touristes notammentjaponais a fortement baissé lorsque Japan Airlines a cessé de desservir les îles Mariannes en 2005. Dans le secteur de la fabrication de vêtements, depuis la levée des quotas en 2005, toutes les usines de confection de Saipan ont fermé, la dernière en février 2009. Les productions agricoles de l'île ne suffisent pas à garantir des revenus suffisants au pays. Celle-ci produit notamment desnoix de coco, dutapioca, desfruits à pain, destomates et desmelons.Tinian est connu comme le grenier des Mariannes.L'élevage dubétail est aussi pratiqué (plusieurs milliers de bovins). Le bétail fournit du bœuf non seulement localement, mais est exporté versGuam, Palua et laMicronésie. Une récente loi (mars 2014) légalisant lesjeux d'argent aboutit au projet de création d'uncasino àSaipan en août 2014 ; cet afflux d'argent devrait permettre une meilleure autonomie financière de ce territoire[5].