Pour un article plus général, voirÉtudes de commerce.
| Études de commerce en France | |
Université Paris-Dauphine abritant l'école de management de Paris | |
| Lieu | |
|---|---|
| Établissement | ESC,Université,IAE,EGC |
| Sélection | |
| Niveau ou grade requis | Niveau 4 CEC ouNiveau 6 CEC |
| Diplôme | |
| Durée de la formation | 3 ans ou 2 ans |
| Diplôme délivré | Diplôme non reconnu de droit enEGC etESC sauf si :
|
| Niveau délivré | Aucun.Niveau 6 ou 7 CEC selon reconnaissance |
| Grade délivré | Aucun. Licence ou Master selon reconnaissance |
| Reconnu | Non |
| Débouchés | |
| Diplômes accessibles | Selon reconnaissance |
| modifier | |
EnFrance, il existe plusieurs filières pour lesétudes de commerce, de gestion et de management. On distingue :
Seules lalicence d'économie et les diverseslicence professionnelle confèrent le grade de licence.
Plusieursbrevets de technicien supérieur (BTS) ont pour thème le commerce et la gestion. Ces diplômes sont des diplômes nationaux de niveau bac+2. Après sélection sur dossier, leurs diplômés peuvent entrer enLicence professionnelle. Certains BTS peuvent être admis en3e Licence économie-gestion sur dossier (par exemple, les BUT GEA en Licence économie-gestion spécialité comptabilité-finance, les BTS Commerce international en Licence spécialisée Management international).
De création beaucoup plus récente, la CPGE économique et commerciale[réf. à confirmer][1] — appelée « prépa ECS (enseignement commercial option scientifique) ou ECE (enseignement commercial option économique) ou ECT-ECP (enseignement commercial option technologique) ou « épice » enargot scolaire[2][réf. à confirmer] — prépare aux concours des Écoles supérieures de management, de commerce et de gestion. Elle se décline en voie scientifique (anciennement « voie générale »), voie économique et voie technologique. Plus de 20 000 étudiants étaient inscrits en classes préparatoires économiques et commerciales durant l'année scolaire 2015 - 2016[3]. Il y a aussi les voies juridiques et économie-gestion des prépa ENS Cachan D1 et D2. Il n'existe pas de préparation spécifique pour les littéraires, sauf pour ceux qui sont en prépa D1, mais les concours des écoles leur sont ouverts au travers des épreuves qu'ils passent dans leur propre filière.
Les classes préparatoires économiques et commerciales se déclinent en plusieurs voies :
Il n'existe pas de préparation spécifique aux écoles à dominantes économique et/ou commerciale pour les littéraires, mais des épreuves spécifiques leur sont proposées au concours d'entrée de nombre d'écoles de commerce.
La durée des études en classe préparatoire commerciale est passée de un à deux ans en1996. Il était toutefois plus courant de redoubler avant cette réforme, qui a finalement institutionnalisé une pratique courante. En outre, elle a aligné les formations commerciales aux autres formations de niveau comparable, faisant passer l'ensemble du cursus de bac+4 à bac+5. Actuellement la formation dure deux ans mais la pratique du redoublement au terme de la seconde année (« cuber » dans l'argot estudiantin[réf. à confirmer][4]) devient de plus en plus courante, se rapprochant de la pratique desCPGE scientifiques. Pour les deux CPGE ENS Rennes D1 et Paris-Saclay D2, une partie des cours a lieu au lycée et l'autre dans une université partenaire. Les matières enseignées à l'université ne sont pas les mêmes d'une CPGE à une autre.
Dans la voie juridique, les matières enseignées sont le droit civil, l'économie, et soit le droit des affaires, le droit public ou les mathématiques-statistiques, ainsi qu'une langue vivante. Il est possible d'étudier une seconde langue vivante mais elle est facultative bien qu'indispensable pour les concours des écoles de commerce.
Et la voie après un BUT ou un BTS, en 1 an, la voieATS économie-gestion qui est réservée aux étudiants déjà titulaires d'un DUT ou d'un BTS et souhaitant poursuivre leur formation en école de commerce.
Il existe d'une part lalicence d'économie et d'autre part lalicence de gestion.Diplôme national de licence (DNL) en 3 ans couvrant à la fois les champs de l'économie et du management. L'obtention de la Licence économie-gestion donne accès auxMasters ainsi qu'aux concours de niveau A de la fonction publique, et de certaines écoles (ENSAE, admission en2e année d'école supérieure de commerce). La mobilité au sein de l'espace européen d'enseignement supérieur est possible à tout moment du cursus (crédits ECTS). La3e année peut se faire en échange Erasmus.
Cediplôme en une à trois années donne, dans des domaines très variés, une spécialisation professionnelle à des étudiants qui peuvent aussi être issus d'une2e année de Licence éco-gestion, d'un DEUST, ou d'un BTS, ou à des étudiants enBachelor universitaire de technologie.
Les diplômés de Licence professionnelle n'ont pas vocation à poursuivre en Master. Un grand nombre de formations Licence pro se font en apprentissage.
Lesdiplômes de master couvrent tous les champs de l'économie et de la gestion, notamment Commerce / marketing, logistique, ressources humaines, banque / finance / assurance, comptabilité /contrôle /audit, gestion de la relation client, statistiques / informatique appliquées à la gestion, recherche, etc.
Au sein des universités, les formations de Master dans le domaine de la gestion sont souvent assurées par les IAE (Institut d'Administration des Entreprises). D'autres universités, à l'instar de l'université Paris-Dauphine - PSL, disposent à la fois du statut universitaire et de Grand établissement avec une sélection à l'entrée.
Lesinstituts d'administration des entreprises (IAE) sont des composantes desuniversités françaises, horsIAE Paris qui a un statut à part au sein de l'université Paris I. Ils ont pour mission le développement de la recherche et de la formation supérieure en gestion au sein des universités. Les IAE constituent un modèle qui s'inspire de celui des Business schools anglo-saxonnes tel que laHarvard Business School a mis en place.
Selon le rapport Hetzel, les IAE affichent les meilleurs résultats de toutes les universités en matière de professionnalisation. Les diplômes des IAE sont reconnus au niveau international grâce à la réforme LMD (Licences, Masters et Doctorats) et à sesMBA.
Il existe en 2012 34 IAE répartis sur le territoire français, dont 31 sont regroupés à travers leRéseau IAE[5].
Les établissementsécole de gestion et de commerce (EGC) sont des établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes de niveau bac+3, lesbachelors. Ces diplômes ne donnent pas systématiquement le grade deLicence.
Au nombre de 26, elles sont créées et gérées par leschambres de commerce et d’industrie (CCI). Elles sont accessibles après le baccalauréat en passant le concours Bachelor EGC et la majorité des écoles attribuent un Bachelorvisé par l'état.
Lesécoles supérieures de commerce (ESC) sont des établissements d’enseignement supérieur publics, consulaires ou privés délivrant des diplômes de niveau bac+5. Les écoles de commerce qui sont créées et gérées pour la plupart par leschambres de commerce et d’industrie (CCI) sont dites "consulaires". Les autres écoles de commerce sont pour la plupart privées. Une d'entre-elles est publique : l'Institut Mines-Télécom Business School.
Ces écoles ont toutes un diplôme de fin d'études qui leur est propre, dont le nom peut parfois prêter à confusion :mastère,master of science, master in management,master of business administration, etc. Malgré leur nom, ces diplômes ne bénéficient pas du grade demaster s'ils ne sont pas visés et reconnus par l'État[réf. nécessaire]. Les écoles dont le diplôme est reconnu par l'État et confère le grade de master sont définies par l'État[6].
Les écoles de commerce n'accueillent que 12,8 % d'enfants d'employés et d'ouvriers (contre 28,4 % pour l'ensemble des formations secondaire)[7].
Les écoles de commerce proposent plusieurs types de cursus après le baccalauréat. Certaines ont mis en place desbachelors (bac+3). D'autres ont proposent des cursus en quatre ou cinq ans (bac+5). Certains sont reconnus par l'État, d'autres non. La plupart des écoles de commerce post-bac sont privées, accessibles via concours, et reconnues néanmoins comme plus faciles d'accès que les écoles post-prépa. Certaines recrutent grâce à des concours qui leur sont propres, et d'autres ont mis en place des concours communs.
Voici la liste des concours communs post-bac pour intégrer un bachelor :
Voici la liste des concours communs post-bac pour intégrer un cursus en quatre ou cinq années en école de commerce.
D'autres écoles ont mis en place des MBA spécialisés. Ces titres n'ont pas de rapport avec lediplôme national de master et le grade de Master qui l'accompagne.
De nombreux établissements[8] proposent des MBA. Certaines écoles françaises ont d'ailleurs des partenariats avec des universités américaines d'excellence dans le cadre de la délivrance d'un véritable MBA américain. Aujourd'hui, certaines écoles françaises profitent de l'appellation MBA pour proposer des programmes à des étudiants de niveau bac+4/bac+5 en fin d'études, alors que ce programme est normalement réservé aux professionnels ayant plusieurs années d'expérience dans le monde de l'entreprise. Voici une liste des programmes MBA français avec leurs accréditations internationales. Les organismes d'accréditation sont l'américaine AACSB, la britannique AMBA et l'européenneEQUIS. Afin de se faire une idée de la valeur des diplômes proposés, il est aussi utile de se référer aux classements établis chaque année par leFinancial Times, le magazineNewsweek et le journalUS News. En effet, le nom MBA n'est pas déposé et ainsi n'importe quel établissement peut délivrer un diplôme intitulé MBA.
Les élèves desgrandes écoles de commerce et de gestion sont admis sur concours, généralement après uneclasses préparatoires aux grandes écoles économiques et commerciales (CPGE EC). Il existe deux concours sélectifs, communs à plusieurs écoles[9]:
Certaines écoles de commerce françaises se distinguent très nettement dans les classements internationaux, notamment dans celui duFinancial Times, où en 2019, on trouve dans le Top 100 mondial un quart d’écoles installées en France, telles qu'HEC, deuxième derrière l’université suisse de Saint-Gall, l’Essec, troisième ex aequo avec la London Business School, et l’ESCP Europe, cinquième[10].
Certaines écoles de commerce, souvent privées, ont décidé de rester indépendantes. Elles recrutent donc par des concours qui leur sont propres, telles que :
Lesuniversités, lesinstituts d’administration des entreprises (IAE), établissements internes auxuniversités rebaptisés en 2014, Écoles universitaires de management (EUM), lesInstituts d'études politiques (IEP), les écoles de commerce et de management françaises font l'objet de classements annuels nationaux ou internationaux, réalisés par la presse. L'essentiel de ces classements s'intéressent aux diplômes délivrant le grade deMaster (bac+5).
Les classements (faits parL’Etudiant, leFinancial Times, etc.), sont des outils de marketing exceptionnels pour les établissements. Ils entrainent une course à la performance qui peut être détrimentaire à la pédagogie[11]. Ils encouragent un investissement important dans la recherche (au détriment parfois de la déontologie), et une uniformisation des contenus, toutes les écoles voulant ressembler à HEC[11],[12]. Le critère de salaire des anciens étudiants fait que les établissements poussent leurs élèves vers les métiers de la finance[11]. L'évaluation de l'ouverture sociale et de la« durabilité » (les heures d’enseignement consacrées à l’ESG — environnement, société, gouvernance — et l’empreinte carbone) sont difficiles à vérifier et quantifier[11]. La question se pose également de l'indépendance financière des médias qui créent ces classements, dont les recettes viennent principalement des services vendus aux établissements classés[11],[13],[14]. Certains établissements tentent de refuser la course au palmarès[15].
Le tableau suivant résume les classements des universitaires :
| Établissement | QS World University Rankings, Business & Management Studies (2021)[16] | Eduniversal (2022)[17] | Financial Times Masters in Management français (MIM) (2021)[18] |
|---|---|---|---|
| Université Paris-Dauphine-PSL | 6 | 7 | n.c. |
| École de management de la Sorbonne | 9 | >30 | n.c. |
| IAE de Paris - Sorbonne BS | >10 | 13 | n.c. |
| École de management de Sciences Po | >10 | 14 | n.c. |
| IAE d'Aix-Marseille | >10 | 27 | 13 (France) 60 (Monde) |
| IAE de Grenoble-Alpes | >10 | 29 | n.c. |
| Toulouse School of Management | >10 | 22 | n.c. |
Le tableau suivant résume les classements des écoles supérieure de commerce :
| Challenges (2024)[19] | L'Étudiant (2025)[20] | Le Figaro Étudiant (2025)[21] | Financial Times - Masters in Management français (MIM) (2024)[22] | Financial Times - Classement international du MIM (2024)[22] | The Economist - Masters in Management (MIM) français (2024)[23] | QS World University Rankings, Business & Management Studies (2021)[16] | Eduniversal (2022)[17] | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| HEC Paris | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 1 | 2 | 2 |
| ESSEC | 2 | 2 | 2 | 5 | 10 | 3 | 3 | 5 |
| ESCP | 3 | 4 | 3 | 3 | 6 | 5 | 5 | 6 |
| EM Lyon | 4 | 2 | 4 | 4 | 8 | 6 | 4 | 3 |
| EDHEC | 5 | 6 | 5 | 2 | 4 | 2 | 7 | 10 |
| NEOMA | 6 | 7 | 7 | 10 | 34 | 11 | 10 | 9 |
| SKEMA | 7 | 5 | 6 | 8 | 30 | 10 | >10 | 11 |
| Audencia | 8 | 8 | 8 | 11 | 43 | 12 | >10 | 12 |
| Grenoble EM | 9 | 10 | 9 | 7 | 26 | 8 | 8 | 4 |
| Kedge | 10 | 13 | 10 | 14 | 50 | >12 | >10 | 8 |
| Toulouse Business School | 11 | 10 | 11 | 12 | 45 | >12 | >10 | 15 |
| ICN Business School | 12 | 17 | 14 | 22 | 90 | >12 | >10 | 30 |
| Excelia | 13 | 12 | 15 | 9 | 30 | 9 | >10 | >30 |
| Montpellier Business School | 14 | 13 | 13 | 13 | 47 | >12 | >10 | 19 |
| EM Normandie | 15 | 18 | 72 | >12 | >10 | 21 | ||
| Rennes School of Business | 16 | 16 | 12 | 21 | 88 | >12 | >10 | 17 |
| Burgundy School of Business | 17 | 21 | 16 | 15 | 52 | >12 | >10 | 23 |
| ISC Paris | 18 | 18 | 20 | 12 | >10 | 24 | ||
| EM Strasbourg | 19 | 15 | 17 | 17 | 66 | >12 | >10 | 20 |
| ESSCA | >23 | 18 | 19 | 80 | >12 | >10 | 18 | |
| Institut Mines-Télécom Business School | >23 | 22 | 18 | 16 | 63 | >12 | >10 | 28 |
| Paris School of Business | >23 | 26 | 95 | >12 | >10 | 26 | ||
| IPAG Business School | >23 | 35 | >12 | >10 | >30 | |||
| École supérieure du commerce extérieur | >23 | 29 | >12 | >10 | >30 | |||
| European Business School Paris | >23 | 32 | >12 | >10 | >30 | |||
| ESC Clermont BS | 20 | 25 | 19 | 20 | 81 | >12 | >10 | 25 |
| INSEEC | 21 | 29 | 21 | >12 | >10 | >30 | ||
| South Champagne BS | 22 | 33 | 22 | >12 | >10 | >30 | ||
| IÉSEG | >23 | 9 | 6 | 23 | 10 | >10 | 16 | |
| École supérieure pour le développement économique et social Lyon | >23 | 27 | 81 | >12 | >10 | >30 | ||
| EDC Paris | >23 | 24 | >12 | >10 | >30 | |||
| ISG Paris | >23 | 34 | >12 | >10 | >30 | |||
| Brest Business School | >23 | 37 | 22 | >12 | >10 | >30 | ||
| ICD | >23 | 28 | >12 | >10 | >30 | |||
| IDRAC Business School | >23 | 36 | >12 | >10 | >30 | |||
| ISTEC | >23 | 31 | >12 | >10 | >30 | |||
| Ecole de Management Léonard De Vinci (en) EMLV | >23 | 22 | >12 | >10 | >30 |
ChangeNOW etLes Échos START réalisent depuis 2021 un classement des grandes écoles selon leur engagement dans la transition écologique et sociétale.
Ce classement ne fait pas appel à des critères tels que les salaires des diplômés ou bien les préférences accordées aux établissements par les candidats ou par les employeurs mais au suivants[24] :
Le tableau inclut les 5 premières écoles du classement[24].
| Ecole | Classement 2023 |
|---|---|
| ESSEC Business School | 1 |
| ESCP Business School | 2 |
| IÉSEG | 3 |
| emlyon business school | 4 |
| Excelia Business School | 5 |
Un autre facteur de distinction des écoles de commerce est laTriple Accréditation (possession simultanée des accréditationsAACSB,AMBA etEquis)[25].