La commune est traversée par la D 10, route deCognac àAubeterre par Châteauneuf et Blanzac. LaN 10 entre Angoulême etBordeaux passe au nord-ouest de la commune et on y accède par l'échangeur dePétignac sur la D 10. La .107, route de Jurignac à Mouthiers, passe à 0,4 km au nord du bourg[3].
Comme de nombreuses communes en Charente, Étriac comporte de nombreuses fermes et hameaux et le bourg n'est pas plus gros qu'un de ceux-ci. On peut citerchez Chiron juste à côté du bourg,Bois-Vert au nord-est,chez Briet etles Trois Voûtes à l'est,les Goursolles au sud[3].
On trouve leConiacien sur une petite bande nord de la commune, puis leSantonien, qui occupe la partie au nord deBois Vert inclus. La moitié sud de la commune est occupée par leCampanien, qui est un calcaire encore pluscrayeux, et donne les paysages vallonnés duSud Charente et deChampagne dans les régions de Blanzac et de Segonzac. Dans le Campanien, unecuesta faisant face au nord traverse la commune d'est en ouest, en haut de laquelle on trouve lechemin de la Faye (D.107). Cet escarpement traverse tout le département et s'étend à l'ouest versBouteville et le sud de la plaine deCognac, et à l'est àJuillaguet,Gurat,Verteillac, etc.[4],[5],[6],[7].
L'Écly, affluent duNé et sous-affluent de laCharente, passe en limite sud de la commune. Deux ruisseaux intermittents assez courts descendent de la crête de part et d'autre du bourg pour s'y jeter. Au nord, un autre ruisseau intermittent de direction est-ouest longe la limite de commune[3].
Au, Étriac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), forêts (15,6 %), cultures permanentes (11,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Écly. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[19],[17].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Étriac.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 79 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 110 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 100 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
L'origine du nom d'Étriac remonterait à un nom de personnelatinIstrius, cognomen indiquant la nationalité d'Istrie, auquel est apposé lesuffixe-acum, ce qui correspondrait au « domaine d'Istrius »[23],[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2022, la commune comptait 200 habitants[Note 1], en évolution de −0,99 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait100 hommes pour100 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
1,0
11,1
75-89 ans
9,1
11,1
60-74 ans
11,1
26,3
45-59 ans
23,2
19,2
30-44 ans
21,2
12,1
15-29 ans
12,1
19,2
0-14 ans
22,2
Pyramide des âges du département de laCharente en 2021 en pourcentage[31]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.