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Étienne Clémentel

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Étienne Clémentel
Illustration.
Fonctions
Maire deRiom

(32 ans)
Ministre desFinances

(9 mois et 20 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementHerriot I
PrédécesseurFrédéric François-Marsal
SuccesseurAnatole de Monzie

(4 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementRibot IV
PrédécesseurRené Renoult
SuccesseurJoseph Noulens
Ministre duCommerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes

(4 ans et 29 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
GouvernementBriand V etVI
Ribot V
Painlevé I
Clemenceau II
PrédécesseurGaston Thomson
SuccesseurLouis Dubois
Ministre de l'Agriculture

(8 mois et 17 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
GouvernementBarthou
PrédécesseurFernand David
SuccesseurÉtienne Raynaud
Ministre des Colonies

(1 an, 1 mois et 18 jours)
PrésidentÉmile Loubet puisArmand Fallières
GouvernementRouvier II etIII
PrédécesseurGaston Doumergue
SuccesseurGeorges Leygues
Sénateur français

(16 ans et 2 jours)
CirconscriptionPuy-de-Dôme
PrédécesseurLéon Chambigeindirectement
SuccesseurEugène Roy
Député français

(19 ans, 2 mois et 21 jours)
Élection
Réélection27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
26 avril 1914
CirconscriptionPuy-de-Dôme
LégislatureVIIe,VIIIe,IXe,Xe etXIe(Troisième République)
Groupe politiqueNI(1914-1919)
ERD(1919-1924)
URD(1924-1932)
FR(1932-1942)
PrédécesseurAmédée Girard
SuccesseurCirconscription supprimée
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceClermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décèsPrompsat (Puy-de-Dôme)
SépultureRiom
NationalitéFrançaise
RésidencePuy-de-Dôme

Signature de Étienne Clémentel
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Étienne Clémentel, né le àClermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et mort le àPrompsat (Puy-de-Dôme), est un homme politique français de laTroisième République, plusieurs fois ministre.

Il est considéré comme l'un des pères de latechnocratie et de l'intervention de l'État dans l'économie en France, ayant regroupé sous son autorité, de 1915 à 1919, la plupart des ministères traitant des questions économiques.

Acteur efficace de l’économie sociale, il est à l’origine de grandes initiatives associatives et coopératives dont la loi Clémentel - votée le sur l’organisation du crédit au commerce et à l’industrie - qui donne officiellement naissance auxBanques Populaires en les dotant d’un statut de sociétés coopératives et crée par la même occasion les Sociétés de Caution Mutuelle. En imposant une vision économique audacieuse, fondée sur la coopération et la solidarité, cette loi a permis aux artisans, commerçants et petits industriels d’accéder au crédit bancaire.

On lui doit également la création desrégions en France (1919) et de la première tentative deplanification économique (le plan Clémentel en 1919). Partisan de l'organisation professionnelle, il est notamment l'un des initiateurs de la fondation de laCGPF (syndicat patronal ancêtre duMedef), de l'organisation de l'artisanat, de la structure nationale duCrédit agricole, ou encore de laChambre de commerce internationale dont il sera le premier président (1920).

Sa démarche intellectuelle et son action s’inscrivent dans ladoctrine solidariste.

Biographie

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Jeunesse et études

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Né en 1864 dans une famille de meuniers et de minotiers aux portes de Clermont-Ferrand, Étienne Clémentel est très tôt orphelin de père. Il est élevé par sa mère dans un faubourg deRiom. Après des études chez les maristes, il obtient des licences dedroit et delettres[1].

Parcours professionnel

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Poussé par la nécessité, il entreprend une carrière de surnuméraire (employé non titulaire) dans l'enregistrement, puis achète une charge denotaire à Riom. Il se lance dans la carrière politique après le décès de sa première épouse. D'abord élu auconseil municipal de Riom, il accède, en septembre1900, lors d'une élection partielle, au poste dedéputé à « Riom-plaine », siège qu'il conserve jusqu'en1919. Il devientmaire deRiom en1904 ; il reste à la tête de sa ville jusqu'à sa mort, en1936.

En 1906, il est administrateur desétablissements Bergougnan à Paris (Raymond Bergougnan fut le subrogé tuteur de ses enfants après le décès de la première épouse de Clémentel). La présence de Clémentel à ce conseil d'administration tout comme à celui d'autres sociétés (Les magasins du Louvre,Le Petit Journal,Darracq et la société des caoutchoucs de l’Indochine) alimente une polémique avant comme après guerre[2].

Il est aussisénateur du Puy-de-Dôme de1920 à1935. Éluconseiller général en1910, il est président de l'Assembléedépartementale de1911 à 1935.

Au parlement, il se voit confier précocement des fonctions importantes. Vice-président de laChambre de1909 à1914, il est rapporteur dubudget général de la France en 1914. À l'automne de la même année, il accède à la présidence de la commission du Budget dont on a pu dire qu'elle était plus importante qu'un ministère.

Étienne Clémentel appartient à des cabinets qui ont à prendre des décisions cruciales dans la France d'avant-guerre. Ses premières fonctions sont celles deministre des Colonies dans le gouvernementRouvier (janvier1905 - mars1906) qui doit régler le problème de laséparation des Églises et de l'État. En1913, il participe, comme ministre de l'Agriculture, au cabinetBarthou, qui lance le processus de vote de la loi militaire des trois ans (après avoir été d'une période de deux ans depuis 1905, leservice militaire repasse à une durée de trois ans à partir de 1913). Enfin, pendant 3 jours, du 9 au, en pleine crise politique, il estministre des Finances dans l'éphémère ministèreRibot.

En 1900, il est l'auteur d'un ouvrage, resté inédit, de théorie économique (ce manuscrit fut longtemps considéré avoir été écrit dans les années 1930)[3].

Un rôle national de tout premier plan

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Étienne Clémentel en 1914.
Carte des régions économiques Clémentel

Pendant laPremière Guerre mondiale, il est appelé au poste de ministre du Commerce et de l’industrie le par Briand. Dans les cinqgouvernements qui se succèdent, Étienne Clémentel est le seul ministre à conserver sa charge aussi longtemps, puisqu'il reste membre de la direction nationale d' à novembre1919.

Outre cette longévité exceptionnelle, il ne cesse d'accroître ses fonctions ministérielles. Il hérite en 1915 du portefeuille duCommerce, de l'Industrie et desPostes et Télégraphes. En décembre1916, il adjoint temporairement à ces fonctions la charge de l'Agriculture et duTravail, regroupant de facto la responsabilité de toute l'économie civile nationale.Clemenceau étend même, à sa demande, ses fonctions au domaine sensible des Transports maritimes et de laMarine marchande, lui donnant ainsi la haute main sur le ravitaillement du pays.

En 1917, il propose d'organiser un réseau de banques coopératives, né en 1878, àAngers[4]. La loi du relative à l’organisation du crédit, au commerce et à l’industrie, organise le réseau spécialisé desBanques Populaires.

Il suggère la création des dix-sept « groupements d'intérêts régionaux » (arrêté ministériel du) fondés sur l'ossature desChambres de commerce. Ils sont à l'origine desrégions françaises actuelles. Pour ce projet de régionalisation, Étienne Clémentel prend pour conseillerHenri Hauser, lui-même prenant pour modèle de la réforme les travaux dePaul Vidal de la Blache.

Clémentel souhaite poursuivre après la guerre la collaboration interalliés sur la base d’un « libéralisme organisé ».

Son échec électoral de 1919 le conduit à présenter sa démission à Clemenceau. Son retour dans l'arène parlementaire duSénat, dès janvier1920, lui permet de retrouver rapidement un rôle comme président desConseillers du commerce extérieur de la France.

En 1924,Édouard Herriot l'appelle commeministre des Finances dans le cabinet formé après la victoire ducartel des gauches. Il rencontre rapidement des difficultés qui l'amènent à réglementer les mouvements de fonds avec l'étranger (loi du sur l'exportation des capitaux et l'importation des titres et valeurs mobilières), à solliciter une avance de laBanque de France (convention du), à émettre un emprunt de 100 millions de dollars auxÉtats-Unis et à créer, pour améliorer les rentrées fiscales, des chèques-contribution (décret du). Il crée d'autre part, avec le décret du, un conseil national économique, mais cette réforme de structure reste, pour l'heure, sans lendemain.

Étienne Clémentel accompagne Herriot à la Conférence deLondres sur les Réparations, dont sera issu leplan Dawes. Un désaccord entre lui, leprésident du Conseil et laSFIO apparaît sur plusieurs questions et le conduit à démissionner en 1925. C'est le début de l'agonie du Cartel.

Étienne Clémentel ne revient plus au gouvernement. Pourtant, en octobre1929, il est pressenti comme président du Conseil par son ancien collègueGaston Doumergue, devenuprésident de la République. Il échoue à former un gouvernement soutenu par une majorité.

Revenu des charges du pouvoir en 1920, Étienne Clémentel reste jusqu'à son échec final, en1935, un sénateur actif. Il est réélu dès le1er tour en, par 555 voix sur 1090 exprimés. Il accède au poste éminent de président de la Commission desfinances de1927 à 1935. Il profite de son siège à la Haute Assemblée pour impulser les projets politiques auxquels il s'était résolu pendant la guerre, malgré la baisse d'activité à laquelle le contraint depuis1930 une grave maladie. Son échec en 1935 est dû à son différend avecPierre Laval qui, candidat indépendant est élu dès le1er tour, sénateur du Puy-de-Dôme, avec 647 voix sur 1 246 votants. Clémentel, candidat radical-socialiste n'obtient que 245 voix au1er tour, 227 au second et 37 au 3e[5].

Un précurseur

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Il lance dès1919 auprès deClemenceau l'idée d'un plan industriel de modernisation, dit plan Clémentel. Il concentre aussi son action sur les organisations professionnelles et joue un rôle décisif dans la naissance de laConfédération générale de la production française, ancêtre lointain duCNPF. De même, il entend favoriser la naissance d'une organisation de l'artisanat et reçoit pour son action en 1920, le titre de « père de l'artisanat ». On crée même à Paris une cité de l'artisanat, dite cité Étienne-Clémentel en1933. Après avoir patronné la naissance desCCP (Comptes chèques postaux) par la loi du (dont il est le titulaire du premier compte créé à Paris), il joue, en tant que sénateur, une fonction de promoteur de la loi aboutissant à la naissance de la structure nationale duCrédit agricole. N'ayant pas abouti dans le maintien d'unecoopérationéconomique au niveau des États en 1919, il reporte ses espoirs sur l'organisation de laChambre de commerce internationale dont il est, en 1920, le premier président[6].

Une âme d'artiste

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Claude Monet devant le bassin aux nymphéas, à Giverny. Autochrome réalisé par Étienne Clémentel vers 1917.

Ses goûts passionnés pour lapeinture, lalittérature, lapoésie et lamusique font de lui un homme politique atypique. Depuis son passage à l'École des beaux-arts de Clermont-Ferrand dans sa jeunesse, il reste fasciné par l'art et les artistes. Il fréquente les « mardis » deMallarmé, puis nombre de salons parisiens. Désigné par Rodin comme un de ses trois exécuteurs testamentaires, il contribue à la création dumusée Rodin en1916 à Paris. Peintre à ses heures, il agrémente ses notes de portraits des hommes politiques qu'il côtoie. Il est également auteur de pièces de théâtre.

Il est lui même peintre et expose dans laGalerie Bernheim-Jeune. Il soutient les artistes de l'Ecole de Murols dans lePuy de Dôme, et avec un autre ministre,Étienne Dujardin-Beaumetz il travaille à désigner Murols comme l'école d'hiver de peinture de paysages desBeaux-Arts de Paris. L'instabilité ministérielle n'a pas permis de réaliser le projet[7].

Il s'avère aussi habilephotographe dans le traitement de sesautochromes qui se distinguent très nettement des autres amateurs. Un ensemble de quelque 500 autochromes de Clémentel offert par sa famille à l'État français en 1991 est conservé au musée d'Orsay[8].

La familiarité de l'artiste avec les peintres impressionnistes eut une grande influence sur la réalisation de ses prises de vue. Clémentel fut lié à Renoir et Bourdelle et fut l'ami intime de Monet[9], utilisant cette technique à des fins artistiques.

L'idéalhumaniste et sa croyance religieuse restent toujours les moteurs de son action.

Une passion pour sa région et Riom

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Buste réalisé parRodin, dans la cour renaissance de l'hôtel de ville de Riom.
Portrait filiste réalisé par Maxence visible à l’hôtel de ville de Riom.

Bien que né à Clermont-Ferrand, son passé personnel le rattache profondément à la région riomoise où il passe son enfance et sa prime jeunesse. Il fréquente la société de gymnastique « La Riomoise » et se forge nombre d'amitiés durables et utiles. Il vit entreRiom etCombronde où il dispose d'une résidence familiale. En 1919, il s'installe dans le village dePrompsat. Poussé par son maîtreEmmanuel des Essarts, il a rédigé en1898, les textes de deux conférences surL'âmeceltique et surMichelet. Président duconseil général duPuy-de-Dôme de1911 à 1935, il apparaît comme l'un des maîtres de la vie politique locale aux côtés du docteurEugène Chassaing, d'Alexandre Varenne ou dePhilippe Marcombes. Affaibli et éloigné des affaires politiques depuis son attaque de1930, il ne peut empêcher l'ascension dePierre Laval, qui cherche à gagner les radicaux à une alliance avec les modérés. Après avoir obtenu le maintien de la stratégie traditionnelle d'alliance à gauche avec les socialistes lors de l'assemblée générale de la Fédération républicaine, radicale et radicale-socialiste du Puy-de-Dôme en1932, la volonté d'implantation de Laval cause son ultime échec aux sénatoriales en1935.

Son action la plus durable se manifeste à Riom. Entré dans lamunicipalité dès1892, devenu adjoint en1896, il préside leconseil municipal de1904 à sa mort. Attentif à l'activité économique, il concourt à la création d'une nouvellebibliothèque, d'abattoirs modernes, au réaménagement d'une nouvelle gare, à l'installation du parc Dumoulin et de la salle des fêtes. Certains quartiers sont réhabilités. Il se penche sur les problèmes d'approvisionnement en eau de la cité. En1926, il vend, au profit de l'hôpital de Riom, ses tableaux et dessins dans la grande galerie Berheim, ce qui rapporte 250 000 francs à l'institution riomoise.

Son apport le plus présent reste l'embellissement de la cité. Il est responsable du transfert à Riom de la fontaine Desaix, inaugurée en1906. Régulièrement, il agrémente sa ville de statues nouvelles commeLa Marseillaise ouLe chef gaulois mourant. À la fin de son mandat, il fait déplacer, pour la protéger, laVierge à l'Oiseau du Marthuret (1932). Après avoir fait classer l'hôtel de ville en1908, il le fait restaurer en1920, n'hésitant pas à participer avec ses propres peintures à la décoration des salles, ainsi que la salle Dumoulin. Après laGrande Guerre, il fait ériger l'arc de triomphe dédié aux victimes du conflit et installe une sculpture deRodin,Gallia Victrix, dans la cour de l'hôtel de ville. C'est précisément là que l'on retrouve le buste d'Étienne Clémentel, dernière œuvre de Rodin.

En 2018, pour rendre hommage aussi bien au politique qu’à l’artiste, une exposition[10] est montée par les Archives municipales de Riom avec une sélection de documents originaux conservés dans les archives de la ville, d’œuvres originales de l’artiste prêtées par ses descendants, et des éléments plus contemporains comme le portrait hommage en filaments[11] de l’artisteHugo-Diogon Maxence.

Il est enterré aucimetière des Charmettes de Riom[12].

Publications

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  • Clémentel, Étienne,Un drame économique, les délimitations, le passé, l'avenir, Paris, P. Lafitte & Cie, cop. 1914, 318 p.(lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. BorisDänzer-Kantof, VéroniqueLefebvre, FélixTorres et France Ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et dulogement,Un siècle de réformes sociales: une histoire du Ministère du travail, 1906-2006, Documentation française,(ISBN 978-2-11-006264-2,lire en ligne)
  2. Annie Moulin, Guerre et industrie. Clermont-Ferrand 1912-1922 : la Victoire du pneu, vol. 1, Clermont-Ferrand, Institut d’Études du Massif Central, 1997
  3. Druelle-Korn Clotilde, « De la pensée à l'action économique : Étienne Clémentel (1864-1936), un ministre visionnaire », Histoire@Politique 1/2012 (no 16) ,p. 40-54URL : www.cairn.info/revue-histoire-politique-2012-1-page-40.htm.
  4. https://www.cairn.info/revue-les-etudes-sociales-2016-2-page-113.htm
  5. Le Temps, 21 & 22 octobre 1935.
  6. « ICC Headquarters | ICC - International Chamber of Commerce », surweb.archive.org,(consulté le)
  7. Nicolas Chabrol, « L'Ecole de Murols »,Muséart numéro 73,‎
  8. « Etienne Clémentel (1864 - 1936) », surmusee-orsay.fr(consulté le).
  9. « Musée d'Orsay: Autochromes d'Etienne Clémentel », surwww.musee-orsay.fr(consulté le)
  10. Julien 0ury, « Archives municipales de Riom : un témoignage de l’histoire à la portée du grand public. », sur7 Jours à Clermont,(consulté le)
  11. CentreFrance, « 5 kilos de peinture pour refaire le portrait d'Etienne Clémentel »,www.lamontagne.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  12. Cimetières de France et d'ailleurs
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis1959)
v ·m
IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF etCFLN
GPRF etIVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ;a Ministre des Affaires sociales ;e Ministre de l'Emploi ;s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes :Ministère du Travail ;Ministère des Affaires sociales
v ·m
Gouvernement Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresÉdouard Herriot


Édouard Herriot
Président du Conseil
JusticeRené Renoult
IntérieurCamille Chautemps
Finances
GuerreCharles Nollet
MarineJacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-ArtsFrançois Albert
Travaux publicsVictor Peytral
Commerce et IndustrieEugène Raynaldy
AgricultureHenri Queuille
ColoniesÉdouard Daladier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeJustin Godart
PensionsÉdouard Bovier-Lapierre
Régions libéréesVictor Dalbiez
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FRANCOIS-MARSAL) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ II →)
v ·m
Gouvernement Clemenceau II (16 novembre 1917 - 18 janvier 1920)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
GuerreGeorges Clemenceau


Georges Clemenceau
Président du Conseil
Affaires étrangèresStephen Pichon
Armement puis Reconstitution industrielleaLouis Loucheur
IntérieurJules Pams
FinancesLouis-Lucien Klotz
Travail et Prévoyance sociale
JusticeLouis Nail
MarineGeorges Leygues
Instruction publique etBeaux-Arts
Agriculture etRavitaillement
ColoniesHenry Simon
Travaux publics etTransports (etMarine marchandeb)Albert-André Claveille
Commerce,Industrie,Postes et Télégraphes (etTransports maritimes etMarine marchandec)
Blocus etRégions libérées
Liste des sous-secrétaires d’État
a À partir du 26 novembre 1918 ;b À partir du 5 mai 1919 ;c Jusqu'au 5 mai 1919
(← PAINLEVÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MILLERAND I →)
v ·m
Gouvernement Painlevé I (12 septembre 1917 - 16 novembre 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
GuerrePaul Painlevé
Paul Painlevé
Président du Conseil
JusticeRaoul Péret
Affaires étrangères
IntérieurThéodore Steeg
FinancesLouis-Lucien Klotz
MarineCharles Chaumet
Instruction publique et Beaux-ArtsDaniel Vincent
Travaux publics et TransportsAlbert-André Claveille
RavitaillementMaurice Long
Commerce, Industrie et PTTÉtienne Clémentel
AgricultureFernand David
ColoniesRené Besnard
Travail et Prévoyance socialeAndré Renard
Armement et Fabrications de guerreLouis Loucheur
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← RIBOT V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU II →)
v ·m
Gouvernement Ribot V (20 mars 1917 - 7 septembre 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresAlexandre Ribot
Alexandre Ribot
Président du Conseil
GuerrePaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsThéodore Steeg
Intérieur
JusticeRené Viviani
AgricultureFernand David
Marine
Commerce, Industrie et PTTÉtienne Clémentel
FinancesJoseph Thierry
Travaux publics et TransportsGeorges Desplas
ColoniesAndré Maginot
Travail et Prévoyance socialeLéon Bourgeois
Armement et Fabrications de guerreAlbert Thomas
Ravitaillement général et des Transports maritimesMaurice Viollette
Liste des haut-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← BRIAND VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ I →)
v ·m
GouvernementsBriand V etVI (29 octobre 1915 - 17 mars 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresAristide BriandAristide Briand
Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Instruction publique et Beaux-Arts
IntérieurLouis Malvy
JusticeRené Viviani
MarineLucien Lacaze
Agriculture
FinancesAlexandre Ribot
Travaux publics
Commerce, Industrie etPTTÉtienne Clémentel
ColoniesGaston Doumergue
Travail et Prévoyance sociale
Armement et Fabrications de guerreAlbert Thomas (1916-1917)
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← VIVIANI II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RIBOT V →)
v ·m
Gouvernement Ribot IV (9 juin 1914 - 12 juin 1914)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresLéon Bourgeois
Alexandre Ribot
Président du Conseil
GuerreThéophile Delcassé
Instruction publique et Beaux-ArtsArthur Dessoye
IntérieurPaul Peytral
JusticeAlexandre Ribot
MarineÉmile Chautemps
AgricultureAdrien Dariac
FinancesÉtienne Clémentel
Travaux publicsJean Dupuy
Commerce, Industrie et PTTMarc Réville
ColoniesMaurice Maunoury
Travail et Prévoyance socialeJean-Baptiste Abel
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DOUMERGUE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VIVIANI I →)
v ·m
Gouvernement Barthou (22 mars 1913 - 2 décembre 1913)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresStephen Pichon


Louis Barthou
Président du Conseil
GuerreEugène Étienne
Instruction publique et Beaux-ArtsLouis Barthou
IntérieurLouis-Lucien Klotz
JusticeAntony Ratier
MarinePierre Baudin
AgricultureÉtienne Clémentel
FinancesCharles Dumont
Travaux publicsJoseph Thierry
Commerce etPTTAlfred Massé
ColoniesJean Morel
Travail et Prévoyance socialeHenry Chéron
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUE I →)
v ·m
GouvernementsRouvier II etIII (24 janvier 1905 - 7 mars 1906)
Sous laprésidence d'Émile Loubet puisd'Armand Fallières
Finances


Maurice Rouvier
Président du Conseil
JusticeJoseph Chaumié
Affaires étrangères
Intérieur
Guerre
MarineGaston Thomson
Instruction publique, Cultes et Beaux-ArtsJean-Baptiste Bienvenu-Martin
Travaux publicsArmand Gauthier
Commerce, Industrie,Postes et Télégraphes
AgricultureJoseph Ruau
ColoniesÉtienne Clémentel
Liste des sous-secrétaires d’État
(← COMBES) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRIEN →)
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