| Étienne Clémentel | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Maire deRiom | ||
| – (32 ans) | ||
| Ministre desFinances | ||
| – (9 mois et 20 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Gouvernement | Herriot I | |
| Prédécesseur | Frédéric François-Marsal | |
| Successeur | Anatole de Monzie | |
| – (4 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Gouvernement | Ribot IV | |
| Prédécesseur | René Renoult | |
| Successeur | Joseph Noulens | |
| Ministre duCommerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes | ||
| – (4 ans et 29 jours) | ||
| Président | Raymond Poincaré | |
| Gouvernement | Briand V etVI Ribot V Painlevé I Clemenceau II | |
| Prédécesseur | Gaston Thomson | |
| Successeur | Louis Dubois | |
| Ministre de l'Agriculture | ||
| – (8 mois et 17 jours) | ||
| Président | Raymond Poincaré | |
| Gouvernement | Barthou | |
| Prédécesseur | Fernand David | |
| Successeur | Étienne Raynaud | |
| Ministre des Colonies | ||
| – (1 an, 1 mois et 18 jours) | ||
| Président | Émile Loubet puisArmand Fallières | |
| Gouvernement | Rouvier II etIII | |
| Prédécesseur | Gaston Doumergue | |
| Successeur | Georges Leygues | |
| Sénateur français | ||
| – (16 ans et 2 jours) | ||
| Circonscription | Puy-de-Dôme | |
| Prédécesseur | Léon Chambigeindirectement | |
| Successeur | Eugène Roy | |
| Député français | ||
| – (19 ans, 2 mois et 21 jours) | ||
| Élection | ||
| Réélection | 27 avril 1902 6 mai 1906 24 avril 1910 26 avril 1914 | |
| Circonscription | Puy-de-Dôme | |
| Législature | VIIe,VIIIe,IXe,Xe etXIe(Troisième République) | |
| Groupe politique | NI(1914-1919) ERD(1919-1924) URD(1924-1932) FR(1932-1942) | |
| Prédécesseur | Amédée Girard | |
| Successeur | Circonscription supprimée | |
| Biographie | ||
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) | |
| Date de décès | (à 72 ans) | |
| Lieu de décès | Prompsat (Puy-de-Dôme) | |
| Sépulture | Riom | |
| Nationalité | Française | |
| Résidence | Puy-de-Dôme | |
| modifier | ||
Étienne Clémentel, né le àClermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et mort le àPrompsat (Puy-de-Dôme), est un homme politique français de laTroisième République, plusieurs fois ministre.
Il est considéré comme l'un des pères de latechnocratie et de l'intervention de l'État dans l'économie en France, ayant regroupé sous son autorité, de 1915 à 1919, la plupart des ministères traitant des questions économiques.
Acteur efficace de l’économie sociale, il est à l’origine de grandes initiatives associatives et coopératives dont la loi Clémentel - votée le sur l’organisation du crédit au commerce et à l’industrie - qui donne officiellement naissance auxBanques Populaires en les dotant d’un statut de sociétés coopératives et crée par la même occasion les Sociétés de Caution Mutuelle. En imposant une vision économique audacieuse, fondée sur la coopération et la solidarité, cette loi a permis aux artisans, commerçants et petits industriels d’accéder au crédit bancaire.
On lui doit également la création desrégions en France (1919) et de la première tentative deplanification économique (le plan Clémentel en 1919). Partisan de l'organisation professionnelle, il est notamment l'un des initiateurs de la fondation de laCGPF (syndicat patronal ancêtre duMedef), de l'organisation de l'artisanat, de la structure nationale duCrédit agricole, ou encore de laChambre de commerce internationale dont il sera le premier président (1920).
Sa démarche intellectuelle et son action s’inscrivent dans ladoctrine solidariste.
Né en 1864 dans une famille de meuniers et de minotiers aux portes de Clermont-Ferrand, Étienne Clémentel est très tôt orphelin de père. Il est élevé par sa mère dans un faubourg deRiom. Après des études chez les maristes, il obtient des licences dedroit et delettres[1].
Poussé par la nécessité, il entreprend une carrière de surnuméraire (employé non titulaire) dans l'enregistrement, puis achète une charge denotaire à Riom. Il se lance dans la carrière politique après le décès de sa première épouse. D'abord élu auconseil municipal de Riom, il accède, en septembre1900, lors d'une élection partielle, au poste dedéputé à « Riom-plaine », siège qu'il conserve jusqu'en1919. Il devientmaire deRiom en1904 ; il reste à la tête de sa ville jusqu'à sa mort, en1936.
En 1906, il est administrateur desétablissements Bergougnan à Paris (Raymond Bergougnan fut le subrogé tuteur de ses enfants après le décès de la première épouse de Clémentel). La présence de Clémentel à ce conseil d'administration tout comme à celui d'autres sociétés (Les magasins du Louvre,Le Petit Journal,Darracq et la société des caoutchoucs de l’Indochine) alimente une polémique avant comme après guerre[2].
Il est aussisénateur du Puy-de-Dôme de1920 à1935. Éluconseiller général en1910, il est président de l'Assembléedépartementale de1911 à 1935.
Au parlement, il se voit confier précocement des fonctions importantes. Vice-président de laChambre de1909 à1914, il est rapporteur dubudget général de la France en 1914. À l'automne de la même année, il accède à la présidence de la commission du Budget dont on a pu dire qu'elle était plus importante qu'un ministère.
Étienne Clémentel appartient à des cabinets qui ont à prendre des décisions cruciales dans la France d'avant-guerre. Ses premières fonctions sont celles deministre des Colonies dans le gouvernementRouvier (janvier1905 - mars1906) qui doit régler le problème de laséparation des Églises et de l'État. En1913, il participe, comme ministre de l'Agriculture, au cabinetBarthou, qui lance le processus de vote de la loi militaire des trois ans (après avoir été d'une période de deux ans depuis 1905, leservice militaire repasse à une durée de trois ans à partir de 1913). Enfin, pendant 3 jours, du 9 au, en pleine crise politique, il estministre des Finances dans l'éphémère ministèreRibot.
En 1900, il est l'auteur d'un ouvrage, resté inédit, de théorie économique (ce manuscrit fut longtemps considéré avoir été écrit dans les années 1930)[3].


Pendant laPremière Guerre mondiale, il est appelé au poste de ministre du Commerce et de l’industrie le par Briand. Dans les cinqgouvernements qui se succèdent, Étienne Clémentel est le seul ministre à conserver sa charge aussi longtemps, puisqu'il reste membre de la direction nationale d' à novembre1919.
Outre cette longévité exceptionnelle, il ne cesse d'accroître ses fonctions ministérielles. Il hérite en 1915 du portefeuille duCommerce, de l'Industrie et desPostes et Télégraphes. En décembre1916, il adjoint temporairement à ces fonctions la charge de l'Agriculture et duTravail, regroupant de facto la responsabilité de toute l'économie civile nationale.Clemenceau étend même, à sa demande, ses fonctions au domaine sensible des Transports maritimes et de laMarine marchande, lui donnant ainsi la haute main sur le ravitaillement du pays.
En 1917, il propose d'organiser un réseau de banques coopératives, né en 1878, àAngers[4]. La loi du relative à l’organisation du crédit, au commerce et à l’industrie, organise le réseau spécialisé desBanques Populaires.
Il suggère la création des dix-sept « groupements d'intérêts régionaux » (arrêté ministériel du) fondés sur l'ossature desChambres de commerce. Ils sont à l'origine desrégions françaises actuelles. Pour ce projet de régionalisation, Étienne Clémentel prend pour conseillerHenri Hauser, lui-même prenant pour modèle de la réforme les travaux dePaul Vidal de la Blache.
Clémentel souhaite poursuivre après la guerre la collaboration interalliés sur la base d’un « libéralisme organisé ».
Son échec électoral de 1919 le conduit à présenter sa démission à Clemenceau. Son retour dans l'arène parlementaire duSénat, dès janvier1920, lui permet de retrouver rapidement un rôle comme président desConseillers du commerce extérieur de la France.
En 1924,Édouard Herriot l'appelle commeministre des Finances dans le cabinet formé après la victoire ducartel des gauches. Il rencontre rapidement des difficultés qui l'amènent à réglementer les mouvements de fonds avec l'étranger (loi du sur l'exportation des capitaux et l'importation des titres et valeurs mobilières), à solliciter une avance de laBanque de France (convention du), à émettre un emprunt de 100 millions de dollars auxÉtats-Unis et à créer, pour améliorer les rentrées fiscales, des chèques-contribution (décret du). Il crée d'autre part, avec le décret du, un conseil national économique, mais cette réforme de structure reste, pour l'heure, sans lendemain.
Étienne Clémentel accompagne Herriot à la Conférence deLondres sur les Réparations, dont sera issu leplan Dawes. Un désaccord entre lui, leprésident du Conseil et laSFIO apparaît sur plusieurs questions et le conduit à démissionner en 1925. C'est le début de l'agonie du Cartel.
Étienne Clémentel ne revient plus au gouvernement. Pourtant, en octobre1929, il est pressenti comme président du Conseil par son ancien collègueGaston Doumergue, devenuprésident de la République. Il échoue à former un gouvernement soutenu par une majorité.
Revenu des charges du pouvoir en 1920, Étienne Clémentel reste jusqu'à son échec final, en1935, un sénateur actif. Il est réélu dès le1er tour en, par 555 voix sur 1090 exprimés. Il accède au poste éminent de président de la Commission desfinances de1927 à 1935. Il profite de son siège à la Haute Assemblée pour impulser les projets politiques auxquels il s'était résolu pendant la guerre, malgré la baisse d'activité à laquelle le contraint depuis1930 une grave maladie. Son échec en 1935 est dû à son différend avecPierre Laval qui, candidat indépendant est élu dès le1er tour, sénateur du Puy-de-Dôme, avec 647 voix sur 1 246 votants. Clémentel, candidat radical-socialiste n'obtient que 245 voix au1er tour, 227 au second et 37 au 3e[5].
Il lance dès1919 auprès deClemenceau l'idée d'un plan industriel de modernisation, dit plan Clémentel. Il concentre aussi son action sur les organisations professionnelles et joue un rôle décisif dans la naissance de laConfédération générale de la production française, ancêtre lointain duCNPF. De même, il entend favoriser la naissance d'une organisation de l'artisanat et reçoit pour son action en 1920, le titre de « père de l'artisanat ». On crée même à Paris une cité de l'artisanat, dite cité Étienne-Clémentel en1933. Après avoir patronné la naissance desCCP (Comptes chèques postaux) par la loi du (dont il est le titulaire du premier compte créé à Paris), il joue, en tant que sénateur, une fonction de promoteur de la loi aboutissant à la naissance de la structure nationale duCrédit agricole. N'ayant pas abouti dans le maintien d'unecoopérationéconomique au niveau des États en 1919, il reporte ses espoirs sur l'organisation de laChambre de commerce internationale dont il est, en 1920, le premier président[6].

Ses goûts passionnés pour lapeinture, lalittérature, lapoésie et lamusique font de lui un homme politique atypique. Depuis son passage à l'École des beaux-arts de Clermont-Ferrand dans sa jeunesse, il reste fasciné par l'art et les artistes. Il fréquente les « mardis » deMallarmé, puis nombre de salons parisiens. Désigné par Rodin comme un de ses trois exécuteurs testamentaires, il contribue à la création dumusée Rodin en1916 à Paris. Peintre à ses heures, il agrémente ses notes de portraits des hommes politiques qu'il côtoie. Il est également auteur de pièces de théâtre.
Il est lui même peintre et expose dans laGalerie Bernheim-Jeune. Il soutient les artistes de l'Ecole de Murols dans lePuy de Dôme, et avec un autre ministre,Étienne Dujardin-Beaumetz il travaille à désigner Murols comme l'école d'hiver de peinture de paysages desBeaux-Arts de Paris. L'instabilité ministérielle n'a pas permis de réaliser le projet[7].
Il s'avère aussi habilephotographe dans le traitement de sesautochromes qui se distinguent très nettement des autres amateurs. Un ensemble de quelque 500 autochromes de Clémentel offert par sa famille à l'État français en 1991 est conservé au musée d'Orsay[8].
La familiarité de l'artiste avec les peintres impressionnistes eut une grande influence sur la réalisation de ses prises de vue. Clémentel fut lié à Renoir et Bourdelle et fut l'ami intime de Monet[9], utilisant cette technique à des fins artistiques.
L'idéalhumaniste et sa croyance religieuse restent toujours les moteurs de son action.

Bien que né à Clermont-Ferrand, son passé personnel le rattache profondément à la région riomoise où il passe son enfance et sa prime jeunesse. Il fréquente la société de gymnastique « La Riomoise » et se forge nombre d'amitiés durables et utiles. Il vit entreRiom etCombronde où il dispose d'une résidence familiale. En 1919, il s'installe dans le village dePrompsat. Poussé par son maîtreEmmanuel des Essarts, il a rédigé en1898, les textes de deux conférences surL'âmeceltique et surMichelet. Président duconseil général duPuy-de-Dôme de1911 à 1935, il apparaît comme l'un des maîtres de la vie politique locale aux côtés du docteurEugène Chassaing, d'Alexandre Varenne ou dePhilippe Marcombes. Affaibli et éloigné des affaires politiques depuis son attaque de1930, il ne peut empêcher l'ascension dePierre Laval, qui cherche à gagner les radicaux à une alliance avec les modérés. Après avoir obtenu le maintien de la stratégie traditionnelle d'alliance à gauche avec les socialistes lors de l'assemblée générale de la Fédération républicaine, radicale et radicale-socialiste du Puy-de-Dôme en1932, la volonté d'implantation de Laval cause son ultime échec aux sénatoriales en1935.
Son action la plus durable se manifeste à Riom. Entré dans lamunicipalité dès1892, devenu adjoint en1896, il préside leconseil municipal de1904 à sa mort. Attentif à l'activité économique, il concourt à la création d'une nouvellebibliothèque, d'abattoirs modernes, au réaménagement d'une nouvelle gare, à l'installation du parc Dumoulin et de la salle des fêtes. Certains quartiers sont réhabilités. Il se penche sur les problèmes d'approvisionnement en eau de la cité. En1926, il vend, au profit de l'hôpital de Riom, ses tableaux et dessins dans la grande galerie Berheim, ce qui rapporte 250 000 francs à l'institution riomoise.
Son apport le plus présent reste l'embellissement de la cité. Il est responsable du transfert à Riom de la fontaine Desaix, inaugurée en1906. Régulièrement, il agrémente sa ville de statues nouvelles commeLa Marseillaise ouLe chef gaulois mourant. À la fin de son mandat, il fait déplacer, pour la protéger, laVierge à l'Oiseau du Marthuret (1932). Après avoir fait classer l'hôtel de ville en1908, il le fait restaurer en1920, n'hésitant pas à participer avec ses propres peintures à la décoration des salles, ainsi que la salle Dumoulin. Après laGrande Guerre, il fait ériger l'arc de triomphe dédié aux victimes du conflit et installe une sculpture deRodin,Gallia Victrix, dans la cour de l'hôtel de ville. C'est précisément là que l'on retrouve le buste d'Étienne Clémentel, dernière œuvre de Rodin.
En 2018, pour rendre hommage aussi bien au politique qu’à l’artiste, une exposition[10] est montée par les Archives municipales de Riom avec une sélection de documents originaux conservés dans les archives de la ville, d’œuvres originales de l’artiste prêtées par ses descendants, et des éléments plus contemporains comme le portrait hommage en filaments[11] de l’artisteHugo-Diogon Maxence.
Il est enterré aucimetière des Charmettes de Riom[12].
Sur les autres projets Wikimedia :
Gouvernement Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925) | |||||
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| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
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Gouvernement Painlevé I (12 septembre 1917 - 16 novembre 1917) | |||||
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| Finances | Louis-Lucien Klotz | ||||
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| Travaux publics et Transports | Albert-André Claveille | ||||
| Ravitaillement | Maurice Long | ||||
| Commerce, Industrie et PTT | Étienne Clémentel | ||||
| Agriculture | Fernand David | ||||
| Colonies | René Besnard | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | André Renard | ||||
| Armement et Fabrications de guerre | Louis Loucheur | ||||
| Ministres d'État | |||||
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| (← RIBOT V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU II →) | |||||
Gouvernement Ribot V (20 mars 1917 - 7 septembre 1917) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
| Affaires étrangères | Alexandre Ribot | Alexandre Ribot Président du Conseil | |||
| Guerre | Paul Painlevé | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Théodore Steeg | ||||
| Intérieur | |||||
| Justice | René Viviani | ||||
| Agriculture | Fernand David | ||||
| Marine | |||||
| Commerce, Industrie et PTT | Étienne Clémentel | ||||
| Finances | Joseph Thierry | ||||
| Travaux publics et Transports | Georges Desplas | ||||
| Colonies | André Maginot | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Léon Bourgeois | ||||
| Armement et Fabrications de guerre | Albert Thomas | ||||
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| (← BRIAND VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ I →) | |||||
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
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| Guerre |
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| Justice | René Viviani | ||||
| Marine | Lucien Lacaze | ||||
| Agriculture |
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| Finances | Alexandre Ribot | ||||
| Travaux publics |
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| Commerce, Industrie etPTT | Étienne Clémentel | ||||
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| Travail et Prévoyance sociale |
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| Ministres d'État | |||||
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Gouvernement Ribot IV (9 juin 1914 - 12 juin 1914) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
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| Guerre | Théophile Delcassé | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Arthur Dessoye | ||||
| Intérieur | Paul Peytral | ||||
| Justice | Alexandre Ribot | ||||
| Marine | Émile Chautemps | ||||
| Agriculture | Adrien Dariac | ||||
| Finances | Étienne Clémentel | ||||
| Travaux publics | Jean Dupuy | ||||
| Commerce, Industrie et PTT | Marc Réville | ||||
| Colonies | Maurice Maunoury | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Jean-Baptiste Abel | ||||
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| (← DOUMERGUE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VIVIANI I →) | |||||
Gouvernement Barthou (22 mars 1913 - 2 décembre 1913) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
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| Guerre | Eugène Étienne | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Louis Barthou | ||||
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| Justice | Antony Ratier | ||||
| Marine | Pierre Baudin | ||||
| Agriculture | Étienne Clémentel | ||||
| Finances | Charles Dumont | ||||
| Travaux publics | Joseph Thierry | ||||
| Commerce etPTT | Alfred Massé | ||||
| Colonies | Jean Morel | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Henry Chéron | ||||
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| (← BRIAND IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUE I →) | |||||
GouvernementsRouvier II etIII (24 janvier 1905 - 7 mars 1906) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence d'Émile Loubet puisd'Armand Fallières | |||||
| Finances | Maurice Rouvier Président du Conseil | ||||
| Justice | Joseph Chaumié | ||||
| Affaires étrangères | |||||
| Intérieur | |||||
| Guerre | |||||
| Marine | Gaston Thomson | ||||
| Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts | Jean-Baptiste Bienvenu-Martin | ||||
| Travaux publics | Armand Gauthier | ||||
| Commerce, Industrie,Postes et Télégraphes | |||||
| Agriculture | Joseph Ruau | ||||
| Colonies | Étienne Clémentel | ||||
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| (← COMBES) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRIEN →) | |||||