Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Étaules (Charente-Maritime)

45° 43′ 56″ nord, 1° 05′ 52″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirÉtaules.

Étaules
Étaules (Charente-Maritime)
Le centre-ville d'Étaules et le clocher
de l'église Notre-Dame (XVIIIe siècle).
Blason de Étaules
Blason
Image illustrative de l’article Étaules (Charente-Maritime)
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCharente-Maritime
ArrondissementRochefort
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Vincent Barraud
2020-2026
Code postal17750
Code commune17155
Démographie
GentiléÉtaulais
Population
municipale
2 763 hab.(2022en évolution de +15,22 % par rapport à 2016en évolution de +15,22 % par rapport à 2016)
Densité239 hab./km2
Population
agglomération
11 935 hab.
Géographie
Coordonnées45° 43′ 56″ nord, 1° 05′ 52″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 28 
m
Superficie11,55 km2
TypePetite ville
Unité urbaineLa Tremblade
(ville-centre)
Aire d'attractionLa Tremblade
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de La Tremblade
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Étaules
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Étaules
Géolocalisation sur la carte :Charente-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Charente-Maritime
Étaules
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Étaules
Liens
Site webwww.mairie-etaules.fr
modifier 

Étaules (prononcé[e.tol]) est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laCharente-Maritime et larégionNouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés lesÉtaulais et lesÉtaulaises[1].

Localisée au cœur de lapresqu'île d'Arvert et duRoyannais, dans la frange continentale de laCôte de Beauté et en bordure du célèbrebassin ostréicole de Marennes-Oléron, cette petite ville de la « grande banlieue » ouest deRoyan connaît une croissance constante et soutenue depuis près de trente ans (sa population passant de 1 413 habitants en 1990 à 2 667 habitants en 2020). Avec ses voisinesArvert,Chaillevette etLa Tremblade, elle forme unepetite conurbation totalisant 11 962 habitants en 2018, forte de nombreux services et commerces de proximité, qui rayonne sur une partie de la presqu'île. Selon l'Insee, elle appartient à l'aire d'attraction de La Tremblade.

Petit pôle économique centré sur les activités tertiaires, la commune tire profit de sa proximité avec les stations balnéaires de la côte (Royan,Vaux-sur-Mer,Saint-Palais-sur-Mer,La Palmyre) ainsi que de laforêt domaniale de la Coubre, principal poumon vert duPays Royannais, et voit se développer les activités liées au tourisme, aux services et au commerce. Elle dispose ainsi d'un camping et de plusieurs logements saisonniers. C'est également uncentre ostréicole important, comptant sur la présence de deux ports,Orivol etLes Grandes Roches.

De nos jours, la ville subit fortement l'influence deRoyan, principal centre économique des environs. La modernisation des infrastructures routières, marquée par l'ouverture d'une rocade contournant le centre-ville, facilite également les liaisons avecLa Tremblade, chef-lieu du canton.

Étaules appartient au secteur Nord de laCommunauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale rassemblant 82 277 habitants (2016).

Géographie

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Géographie de la Charente-Maritime etGéographie de la Saintonge.

Présentation

[modifier |modifier le code]

« Le soir tombait. Les pinasses des pêcheurs rentraient. Les coques étaient dissimulées par les talus herbus qui séparaient claires et viviers. Les voiles de couleur glissaient sur la Seudre. Ainsi glissent les apparitions dans les allées des châteaux hantés... »

— Jacques de Bourbon Busset,Laurence de Saintonge, 1975 —

Carte de la commune d'Étaules au sein de la Charente-Maritime
Position d'Étaules enCharente-Maritime.

La commune d'Étaules est située au sud-ouest du département de laCharente-Maritime, au cœur de lapresqu'île d'Arvert et duRoyannais, dans la frange continentale de lacôte de Beauté. Au centre d'une conurbation regroupant égalementLa Tremblade (principal pôle urbain),Arvert etChaillevette, elle peut être considérée comme partie intégrante de la « grande banlieue » deRoyan, principal centre urbain et pôle économique des environs. Administrativement parlant, Étaules appartient aucanton de La Tremblade et à l'arrondissement de Rochefort.

La commune se trouve à 2,3 kilomètres d'Arvert[2], 3,2 kilomètres deChaillevette[3], 4,9 kilomètres deSaint-Augustin[4], 5,2 kilomètres deBreuillet[5], 5,4 kilomètres deLa Tremblade[6], 7 kilomètres deRonce-les-Bains, 7,8 kilomètres deSaint-Sulpice-de-Royan[7], 9,7 kilomètres deSaint-Palais-sur-Mer[8], 9,9 kilomètres deVaux-sur-Mer[9], 12,9 kilomètres deRoyan[10], 15,1 kilomètres deSaujon[11], 25,6 kilomètres deRochefort[12], 35,8 kilomètres deSaintes[13], 47,8 kilomètres deLa Rochelle, préfecture départementale[14] et 107,1 kilomètres deBordeaux, la grande métropole et préfecture régionale[15].

Appartenant comme le reste du département aumidi atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, leGrand Ouest français et leGrand Sud-Ouest français. Formant un ensemble disparate de 1155 hectares, la commune comprend tout à la fois des marais salés, à vocation essentiellement ostréicole (partie desmarais de la Seudre intégrée au bassin deMarennes-Oléron), des marais doux en partie asséchés (marais de Saint-Augustin), des espaces forestiers formant une zone de transition entre bois de feuillus et de résineux, qui annoncent laforêt domaniale de la Coubre toute proche, des pacages, des vignobles, des champagnes agricoles à dominante céréalière et des espaces artificialisés, en constante progression du fait du développement constant de l'agglomération et d'un phénomène d'étalement urbain particulièrement marqué, notamment en bordure de la route deSaujon àLa Tremblade (D14), axe majeur de la presqu'île. Ce phénomène a créé un bâti continu sur près de sept kilomètres, depuis la sortie deChaillevette jusqu'àLa Tremblade etRonce-les-Bains, caractérisé par la construction de nombreux lotissements et quartiers résidentiels qui unissent les anciens noyaux urbains et de nombreux hameaux auparavant isolés.

Localisation des principales communes bordant l'estuaire de la Seudre sur une image satellite
Localisation d'Étaules au bord de laSeudre (imagesatellite SPOT).

Lesparcs ostréicoles constituent un des éléments structurants du paysage communal. Établis en bordure de l'estuaire de la Seudre, qui atteint ici une largeur impressionnante, ils forment un ensemble où s'imbriquent terre et eau. Les paysages y sont constitués de prairies humides verdoyantes ou de vasières aux reflets soyeux gris-bleu qui s'étendent à perte de vue, soulignées par des lignes dorées de roseaux et des haies de plantes aquatiques, avec, en ligne de mire, leclocher de Marennes, repère incontournable de ce vaste ensemble. Ruissons, chenaux, jas se mêlent intimement en un espace labyrinthique d'eau et de lumière, où, dans des casiers miroitant au soleil (les « claires »), les huîtres du bassin sont mises à affiner et où elles acquièrent leur saveur et leur couleur particulières, sous l'action d'un pigment (marennine) produit par une algue microscopique appelée navicule bleue.

Deux petits ports ostréicoles, aux cabanes parfois peintes de couleurs vives, caractéristiques du bassin de Marennes-Oléron, viennent rythmer cette partie de la commune :Orivol, au nord-ouest, sur les rives du chenal du même nom, se trouve à la jonction des prises de La Couronne, de Malletatier et de La Sause;Les Grandes Roches, un peu en amont, se trouve entre les chenaux des Grandes Roches et des Brégauds (ce dernier formant la limite administrative avec la commune deChaillevette, quand le chenal d'Orivol sert de frontière naturelle avec la commune d'Arvert). Espace naturel d'une grande richesse floristique et faunistique, lesmarais de la Seudre sont un conservatoire de plantes rares et un sanctuaire ornithologique de premier plan.

En descendant vers le sud, en marge de l'estuaire de la Seudre, un petit plateau peu accentué sert de contrefort à ces espaces palustres. Au fur et à mesure qu'il s'élève, vers Les Groies et Beauregard, il porte des vignobles servant à la confection des eaux-de-vie réputées de la région,cognac etpineau des Charentes, ainsi qu'auxvins de pays. Encore plus au sud s'étendent quelques molles collines qui forment en quelque sorte l'ossature de la presqu'île d'Arvert. Constituées auCrétacé, ces hauteurs calcaires sont par endroits recouvertes de formations superficielles (limon,argile) où s'épanouissent quelques massifs forestiers. Ces derniers, qui couvrent pas moins de 150 hectares, forment un couvert végétal dense où se mêlent feuillus (chênes,chênes verts ou « yeuses », etc.) et résineux (essentiellement despins maritimes), prémices de la vaste pinède de la Coubre distante d'à peine quelques kilomètres, et dont les effluves balsamiques sont perceptibles lorsque soufflent les brises d'été. Les principaux bois de la commune sont le bois de Chassagne, le bois des Clônes, le bois des Pérets ou encore le bois des Fougerons.

L'Écours des Maurines, dans lemarais de Saint-Augustin, vu depuis le pont de Lombarde.

Plus au sud encore (au-delà d'une ligne matérialisée peu ou prou par la route départementale), de nouveaux marais viennent buter contre le plateau. Lesmarais de Saint-Augustin, doux au contraire desmarais de la Seudre, couvrent 1586 hectares dont 850 sur la seule commune d'Étaules. Formant une zone de transition entre le littoral et ses formations dunaires (Saint-Palais-sur-Mer,La Palmyre), ils sont l'héritage d'un ancien golfe marin (golfe d'Arvert, devenu golfe, puis étang de Barbareu au Moyen Âge) qui, initialement relié à la mer par un petit exutoire (anse du Barjado, devenueBréjat) s'est progressivement comblé au fil des siècles, sous l'action des masses de sables dunaires qui ont coupé toute communication avec l'estuaire de la Gironde. De petites îles émergeaient de ces vastes étendues aquatiques : île de Paradis, île de Brèze, île de La Lourde… L'île/Isle d'Étaules — en réalité une presqu'île — a longtemps été le principal foyer de population de la paroisse, avant que celui-ci ne soit transféré à son emplacement actuel. Elle ne dépasse pas une altitude de 21 mètres et conserve de nombreuses vignes, qui s'épanouissent dans ces terrains calcaires et bien exposés.

Avec la fermeture de l'exutoire du Bréjat, des canaux ont été creusés afin d'éviter la stagnation des eaux, longtemps vecteurs de maladies. Le Grand Écours, qui forme la limite administrative avecLes Mathes, est l'un des plus importants. Vient ensuite l'Écours des Maurines, qui sépare Étaules deSaint-Augustin. Vastes espaces verdoyants constitués de prairies humides sillonnées de fossés et ponctuées de bosquets, les marais de Saint-Augustin abritent une flore riche et variée, où se mêlentjoncs,pulicaires,guimauves,plantain d'eau ouiris des marais. Près du fief de Bel-Air (rue du haut des bois) ou de l'île d'Étaules (rue du Maine-Videau), des vues panoramiques permettent de mieux appréhender la réalité de cet espace préservé.

Géologie

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Géologie de la Charente-Maritime.

D'un point de vue géologique, Étaules est composé d'un plateau constitué d'un socle calcaireCrétacé (et plus spécifiquement duCampanien supérieur, C6c) partiellement recouvert de formations superficielles (argiles à silex, sables, limons)quaternaires. Ce petit plateau forme une ligne de crête, à vrai dire peu élevée, qui part de Châtelard (commune deVaux-sur-Mer) et se poursuit jusqu'auxMathes, en passant par Champagnoles (commune deSaint-Sulpice-de-Royan),Breuillet etArvert. Les couches calcaires sont de type galuconieux, à nodules limoniteux, riches enbryozoaires.

Lesmarais de la Seudre, à Orivol, sont tapissés d'alluvions fluviatilesquaternaires (« bri »).

De part et d'autre du plateau se découpent deux zones marécageuses, couvertes d'alluvions marines anciennes et modernes argileuses, appelées « bri » (ce terme est à l'origine du nom deBrouage ou deBroue). La première de ces étendues humides est située en bord deSeudre (marais de la Seudre). Les couches d'alluvions sont présentes jusqu'au niveau du port des Grandes Roches, approximativement au nord d'une ligne matérialisée par la D145. Au-delà, en s'enfonçant dans les terres et à mesure que l'altitude se relève, on retrouve des couches calcaires crétacé.

La seconde de ces étendues palustres (marais de Saint-Augustin) correspond à un ancien golfe marin, appelé d'abord golfe d'Arvert, puis golfe du Barbareu. Longtemps relié à l'estuaire de la Gironde par un chenal naturel au niveau duBréjat, il s'est progressivement comblé lorsque cet exutoire a été barré par des massifs dunaires, en constant mouvement sur le littoral jusqu'auXIXe siècle. Le golfe de Barbareu est ainsi devenu étang, puis marécage, que les hommes ont assaini progressivement. Letrait de côte reste encore bien visible, passant au sud de L'Île d'Étaules, près du Maine-Videau, de La Passe, de La Motte-au-Bas, et à l'est des Rales.

Un risque sismique modéré concerne la commune qui est située non loin de lafaille d'Oléron[16]. Le le séisme d'Oléron d'unemagnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Un des derniers séismes ressentis en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le[17].

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Cinq communes ont des limites administratives avec Étaules :Arvert,Chaillevette,Saint-Augustin etLes Mathes ont des limites terrestres, tandis queNieulle-sur-Seudre est séparée d'Étaules par laSeudre, qui constitue donc une limite fluviale.

Communes limitrophes d’Étaules
Nieulle-sur-Seudre
La Seudre
ArvertÉtaulesChaillevette
Les MathesSaint-Augustin

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Transports dans la Charente-Maritime.

Voies routières

[modifier |modifier le code]

Du fait de sa situation au cœur d'uneconurbation attractive, relativement fréquentée en période estivale, la commune d'Étaules bénéficie d'infrastructures routières adaptées à un fort trafic. Elle est notamment traversée par laD14, une route qui est une des épines dorsales du schéma routier de desserte duPays Royannais en général et de lapresqu'île d'Arvert en particulier. Classée route départementale de première catégorie (grands axes routiers départementaux), elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8 000 à 9 000 véhicules par jour, avec cependant de fortes disparités en fonction des périodes de l'année[18].

Un rond-point permet de rejoindre le centre-ville, ainsi que les autres communes de l'agglomération deLa Tremblade via une rocade.

À l'avenir, le schéma routier départemental (2010-2030) prévoit de repenser totalement la circulation de la grande périphérie royannaise, dontSaujon deviendrait une des « portes d'entrées ». Le trafic sera dès lors diffusé à partir de cette ville, afin de limiter au maximum les encombrements. Parmi les options devant faciliter les liaisons dans la presqu'île d'Arvert, figurent la création d'une voie nouvelle entre larocade de Royan àVaux-sur-Mer etSaint-Sulpice-de-Royan etBreuillet, dont le centre-ville serait contourné[18]. Dans l'optique de limiter les nuisances, unerocade a d'ores et déjà été ouverte depuisChaillevette, contournant désormais les centres-villes d'Étaules etArvert. Si la circulation en centre-ville s'en trouve considérablement atténuée, l'atlas départemental de laDDE classe pourtant toujours laD 14E1 — correspondant aux rues de La Picauderie et Charles Hervé et à l'avenue Darcy — comme une voie de circulation potentiellement gênante en termes de pollution sonore (niveau 3 sur une échelle de 5)[19].

Cette voie nouvelle, financée en grande partie par leconseil général de la Charente-Maritime, a permis de fluidifier le trafic, notamment en haute saison, et de raccourcir les trajets domicile-travail entre les principaux pôles économiques des environs (La Tremblade,Saujon,Marennes, et bien sûrRoyan). Un rond-point aménagé à l'entrée d'Étaules et de Chaillevette — agrémenté d'une sculpture représentant une cabane et des barques ostréicoles, qui indiquent chacune une des directions possibles — permet de rejoindre le centre-ville, la rocade, le centre-bourg de Chaillevette ou encore Breuillet.

LaD 14E1 passe dans le bois des Clônes (ici, près de la Montée rouge, en direction deBreuillet).

Plusieurs sorties ont été aménagées, matérialisées par de petits giratoires (éclairés la nuit pour plus de sécurité) : Le Maine-Simon/Le Garret, avec accès au centre-ville et au port ostréicole des Grandes Roches, Avallon/La Grève-à-Duret (commune d'Arvert), Le Piochet/Coux (commune d'Arvert, accès au centre commercial des Brassons —Intermarché), L'Étrade/Le petit pont (commune d'Arvert, accès au centre commercial des Justices —Super U), et au-delà, à La Tremblade/Ronce-les-Bains, avec accès aux centres-villes et auviaduc de la Seudre (vers Marennes).

Traversant directement les centres-villes d'Étaules et d'Arvert, l'ancienneD 14 (aujourd'huiD 14E1) se confond localement avec la rue Charles Hervé, principal axe commerçant du centre, bordant également l'église, le cimetière, l'hôtel de ville, l'école élémentaire ou encore l'office du tourisme. Un carrefour avec feux de circulation est établi au cœur de la ville. De là, on peut rejoindre le centre-ville d'Arvert, le quartier de l'Île d'Étaules et les communes deSaint-Augustin et deSaint-Palais-sur-Mer, ou les ports ostréicoles, via laD 145.

Du fait de la configuration particulière de la presqu'île d'Arvert, rejoindreMarennes,Le Gua,Rochefort ouLa Rochelle implique de traverser laSeudre, soit par leviaduc de la Seudre à La Tremblade, soit par les ponts du Vivier (sur leLiman) et de Mailloux (sur la Seudre) àL'Éguille.

Voies ferroviaires

[modifier |modifier le code]
Lagare d'Étaules est une étape du « train des mouettes ».

La commune dispose d'unegare située sur laligne Saujon-La Tremblade, inaugurée auXIXe siècle pour servir au transport des passagers et des huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Elle est à l'origine propriété de laCompagnie du chemin de fer de la Seudre, et passe ensuite à l'Administration des chemins de fer de l'État, puis à laSociété nationale des chemins de fer français en 1937.

Désormais, elle ne sert qu'à des fins touristiques, étant une étape du « train des mouettes » qui permet de découvrir les marais de la Seudre et les ports ostréicoles de la presqu'île d'Arvert.

Les gares SNCF en fonction les plus proches sont celles deRoyan et deSaujon.

Pistes cyclables

[modifier |modifier le code]

La commune dispose d'un réseau de pistes cyclables faisant partie des « Chemins de la Seudre ». Issu d'une collaboration entre leConseil général du département, laCommunauté d'agglomération Royan Atlantique et laCommunauté de communes du Bassin de Marennes, ce réseau, mis en service à partir de 2007, permet de découvrir les espaces ostréicoles et les paysages desmarais de la Seudre.

Deux circuitsVTT sont aménagés au départ de la commune (place de Verdun). Balisés par laFédération française de cyclisme, ils sont classés « Très facile » (niveau vert) et « facile » (niveau bleu). Faisant respectivement 13,5 kilomètres (dénivelé : 42,5 mètres) et 16 kilomètres (dénivelé : 40 mètres), ils permettent d'appréhender les espaces naturels de la commune et de ses environs[20]. Un itinéraire VTC (n°11) balisé traverse lemarais de Saint-Augustin (voie verte de la passe de l'étang) jusqu'auxMathes et àLa Palmyre.

Enfin, la ville a mis en œuvre depuis le début des années 2010 une politique visant à promouvoir des « espaces partagés » entre automobilistes d'une part et cyclistes et piétons d'autre part, par la création de « voies vertes » faisant la liaison entre le centre-ville et certains quartiers. Ces dernières forment une chaussée spécifique venant doubler la chaussée principale, où piétons et cyclistes se partagent l'espace. Ce type d'infrastructures se retrouve au niveau des rues de Chassagne et Émile Lestrille (où des places de stationnement ont également été mises en place), dont les travaux ont pris fin en 2013, et surtout le long de la RD 145, depuis le centre-ville (carrefour de La Granderie) jusqu'à L'Isle d'Étaules, petit « faubourg » de la commune, sur la route de Saint-Augustin, où les travaux ont pris fin en, ainsi que de l'avenue Darcy-Brun (en centre-ville) jusqu'aux commerces de l'espace Chaland (centre-ville d'Arvert).

Transports en commun

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Transports en commun de Royan.

La ville est desservie par le réseau de transports urbainsCara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise. Inauguré le sous le nom « Très Royannais », il était à l'origine composé de minibus de type hybride (électrique et diesel). Exploité depuis septembre2008 par la sociétéVeolia Transport, il est rebaptisé « Cara'Bus » depuis lors[21].

Un bus du réseau de transports urbains royannaisCara'Bus devant lagare d'Étaules.

La modernisation du réseau de transports urbains de l'agglomération le a conduit à l'achat de navettes de typeHeuliez GX 127 ainsi qu'à l'accroissement du nombre de lignes régulières, passant de trois à dix, auxquelles s'ajoutent trois lignes supplémentaires en période estivale[22].

Trois arrêts Cara'Bus sont implantés directement dans la commune : Étaules-Syndicat d'initiative, Étaules-Église et Étaules-Cimetière. Deux autres ont été aménagés aux entrées de la ville, à la limite des communes d'Étaules et deChaillevette (Cabane) et d'Arvert (Bataille).

Une ligne de bus principale dessert la commune: la ligne 6, qui relie Ronce-les-Bains à lagare multimodale de Royan en passant par La Tremblade, Arvert, Étaules, Chaillevette, Breuillet (centre-ville),Vaux-sur-Mer (centre commercial Val Lumière) et le centre-ville deRoyan. La ligne 5 (Royan-Arvert via Saint-Augustin) dessert indirectement l'Isle d'Étaules : un seul arrêt (Passe) est implanté en contrebas de ce faubourg et des nouveaux lotissements, à l'écart des habitations.

Trois lignes de bus secondaires sont utilisées essentiellement pour le transport scolaire : les lignes 103, 114 et 115.

Transports aériens

[modifier |modifier le code]

L'aéroport le plus proche est celui deRochefort-Saint-Agnant, à environ 25 kilomètres au nord. L'aéroport de La Rochelle-Île de Ré, à 50 kilomètres au nord, permet de relier quelques grandes villes françaises, commeParis ouLyon, ainsi que lesÎles Britanniques ou l'Europe du Nord. À environ 100 kilomètres au sud-est de la commune, l'aéroport de Bordeaux - Mérignac est un aéroport international permettant des liaisons vers de nombreux pays.

Les aérodromes deRoyan-Médis et deMarennes-Saint-Just, tous deux situés à environ 15 kilomètres, sont réservés à l'aviation légère.

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Charente-Maritime.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[23]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[24]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[25] et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hivers doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[26]. Elle est en outre dans lazone H2b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[27],[28].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de1,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 888 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deRoyan à 14 km àvol d'oiseau[29], est de13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[30],[31]. La température maximale relevée sur cette station est de39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−9,3 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[32], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Environnement

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Faune et flore de la Charente-Maritime.

Une importante fraction du territoire communal est intégrée à une zone protégée en raison de la richesse de sonécosystème (forêts mixtes, forêts de résineux, prairies semi-naturelles humides, eaux douces intérieures, prés salés atlantiques…).

Lalavande de mer est une des nombreuses espèces végétales qui s'épanouissent sur les bords deSeudre.

La préservation de labiodiversité a conduit à intégrer 23 % de la surface communale dans unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogènes) qui se divise en deux sites d'importance communautaire (SIC) :marais de la Seudre[33] etpresqu'île d'Arvert[34]. De même, 38 % du territoire étaulais est inscrit dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe II (grands espaces naturels riches) qui comprend deux zones de protection spéciale (ZPS) :marais de Saint-Augustin[35] etmarais et l'estuaire de la Seudre[36]. Ces territoires sont protégés dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimonialeNatura 2000[37].

Outre une incontestable richesse botanique (présence delinaire à feuille de thym — espèce menacée —,lavande de mer,aloès d'eau…) les différents sites accueillent quelques espèces animales, protégées ou non, telles que laloutre, lacistude, letriton ou des insectes comme lelucane cerf-volant. Ces habitats sont protégés par ladirective habitats-faune-flore et ladirective oiseaux. De fait, les marais de la commune accueillent uneavifaune variée (aigrette garzette,faucon pèlerin,marouette ponctuée,busard des roseaux,barge rousse, etc[35].). Ils conservent quelques spécimens decigognes, pour lesquels des nids ont été aménagés.

La ville d'Étaules se situe depuis 2015 dans le périmètre duparc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis[38], qui prend en compte l'estuaire de la Seudre jusqu'à l'écluse duport de Ribérou àSaujon pour la variété de son écosystème, sous très forte influence maritime. Plus grandparc naturel marin deFrance métropolitaine, il a son siège dans la ville voisine deMarennes.

Marais ostréicoles de la Seudre

[modifier |modifier le code]

Ce marais salé le long de laSeudre est le lieu d'affinage des huîtres deMarennes-Oléron. La commune compte 25 établissements ostréicoles répartis sur près de 100 hectares de claires (bassin d'affinage des huîtres). Étaules compte trois ports ostréicoles représentant 90 appontements, avec, d'amont en aval :

  • Chenal de Brégauds.
  • Chenal des Grandes Roches.
  • Chenal d'Orivol[39].

Marais de Saint-Augustin

[modifier |modifier le code]
Voie verte cyclable dans lesmarais de Saint-Augustin.

Ce marais doux, au centre de la presqu'île, s'étend sur 1586 hectares, dont 850 hectares sur la commune d'Étaules. Il y a quelques siècles, cet endroit était occupé par la mer (Golfe de Barbareu). Au fil des siècles, l'assainissement et le drainage se sont déroulés grâce aux creusement de canaux. En 1966, la station de pompage située à Chalézac fut créé sur un canal datant de FrançoisIer. Cette station permet d'évacuer jusqu'à6 000 litres d'eau par seconde et est couplée à une écluse ne fonctionnant que dans un sens et empêchant l'eau salée de remonter dans le marais.

Ces grands espaces sont aujourd'hui occupés par l'agriculture (céréales, vignes) ainsi que par l'élevage. Le marais a été classé en zone de protection spécialisée parNatura 2000[40]. On y trouve notamment une faune riche mais souvent menacée :cistudes (tortues d’eau douce menacées de disparition en Europe),lucanes (cerf-volant) etloutres.

Développement durable

[modifier |modifier le code]

La ville d’Étaules s’inscrit depuis 2009 dans unedémarche écologique et dedéveloppement durable visant à limiter au strict minimum l’utilisation deproduits phytosanitaires (désherbants, pesticides, herbicides, fongicides). Avec quatre autres communes du Pays Royannais (Saujon,Arvert,Saint-Georges-de-Didonne etTalmont-sur-Gironde), elle a adhéré à la charte « Terre Saine » mise en place par l’ex-régionPoitou-Charentes visant à protéger la santé humaine, les ressources naturelles, la biodiversité et la faune et la flore[41]. Des panneaux précisant cet engagement ont été posés aux principales entrées de la ville en 2015.

Gestion de l'eau

[modifier |modifier le code]

Étaules dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans leGrand Sud-Ouest. La commune est reliée auxchâteaux d'eau d'Arvert et deChaillevette par des canalisations de grand diamètre appelées « feeder » en langage technique. La gestion de l'eau potable dépend du Syndicat d'adduction des rives de la Seudre et sa distribution est confiée à la CER (Compagnie des Eaux de Royan) dans le cadre d'unedélégation de service public. Depuis le, la communauté d'agglomération Royan Atlantique a pris en charge la compétence « eau potable ».

La gestion de l'assainissement de la commune, quant à elle, est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par la station d'épuration deSaint-Palais-sur-Mer qui a une capacité de 175 000 équivalent habitants[42]. Une nouvelle station d'épuration àLa Palmyre a été réalisée afin de répondre à l'augmentation de la population du secteur en période estivale.

Gestion des déchets

[modifier |modifier le code]

La collecte des ordures ménagères (conteneurs verts) est effectuée deux fois par semaine, le mardi et le samedi soir. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le jeudi soir, et celle des déchets végétaux, un jeudi sur deux. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en de nombreux points de la commune. Par ailleurs, deux déchèteries sont à disposition des habitants dans les communes voisine deChaillevette et deLa Tremblade. Le service est gratuit et réservé aux particuliers. Une déchèterie spécialisée est mise à disposition des professionnels àSaint-Sulpice-de-Royan (Zone d'activités de la Queue de l'âne, en direction deRoyan)[43].

Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert deMédis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement deClérac.

Éclairage public

[modifier |modifier le code]

En 2016, l’éclairage public est assuré par 430 lampadaires et « points lumineux » répartis à travers la commune[44]. La grande majorité dépend directement du service public communal par l’intermédiaire du Syndicat départemental d’électrification et d’équipement rural, les autres relevant du domaine privé. Il est pensé afin de répondre à une triple contrainte sécuritaire, environnementale et économique et esthétique.

Le centre-ville est doté de différentes sortes de luminaires, avec un éclairage renforcé sur les grands axes, notamment laD14e1 qui est la principale voie de communication de la presqu'île d'Arvert et qui fait la liaison avec les villes voisines d’Arvert et deLa Tremblade. Toutes les rues sont éclairées.

À partir du printemps 2016, dans le cadre d’une réflexion globale portée par laCommunauté d’agglomération Royan Atlantique, la municipalité envisage de limiter l’éclairage pour des raisons à la fois économiques et environnementales, pratique déjà en vigueur dans de nombreuses autres communes de l’agglomération. Plusieurs pistes sont envisagées, allant de l’extinction de certains points lumineux pendant une partie de la nuit, sur le modèle des villes voisines deSaint-Sulpice-de-Royan ou deCozes, en passant par la pose d’ampoules à basse consommation, comme àSaint-Georges-de-Didonne, ou l’installation de lampadaires solaires[44]. Le principe de l'extinction de l'éclairage public entre minuit et six heures du matin est finalement voté au cours du conseil municipal du, avec une mise en application effective à partir du mois de[45].

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Étaules est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[46].Elle appartient à l'unité urbaine deLa Tremblade, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[47],[48]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Tremblade, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2],[48]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[49],[50].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[51]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[52].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (32,5 %), prairies (23,5 %), zones urbanisées (20,3 %), zones humides côtières (9,7 %), forêts (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[53].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logements

[modifier |modifier le code]

Les statistiques de l’Insee révèlent que le parc immobilier d’Étaules était composé de 1 371 logements en 2012, en hausse sensible et régulière depuis de nombreuses années. On dénombrait ainsi à peine 555 logements en 1999, 1171 logements en 2007 et 1 269 logements en 2009. Si on prend en compte la période allant de 2007 à 2012, ce ne sont pas moins de 195 nouveaux logements qui sont sortis de terre en seulement cinq ans, essentiellement des maisons individuelles. Ces dernières représentent désormais 93,3 % du parc immobilier de la commune (92,1 % en 2007) soit 1280 maisons individuelles (1087 en 2007). Les appartements ne représentent plus que 6,4 % du parc en 2012 contre 7,5 % en 2007[54].

Lesrésidences principales forment la majorité des logements présents dans la commune (76,3 % en 2012, statistiquement en très légère baisse par rapport à 2007 où on en comptait 77,3 %) tandis que dans le même temps leur nombre effectif a augmenté, passant de 911 en 2007 à 1045 en 2012. La part desrésidences secondaires reste stable (14,8 % en 2007, 14,6 % en 2012) soit une augmentation de 25 logements. Dans le même temps, la part de logements vacants a également un peu augmenté, passant à 9,2 % (7,9 % en 2007). Les logements étaulais sont généralement relativement spacieux : 44,9 % sont composés de cinq pièces ou plus, et 33,2 % d'au moins quatre pièces. Les studios ne représentent qu'une part infime du parc communal (0,6 %) et les deux pièces à peine plus (3,5 %)[54].

Le prix moyen de l’immobilier dans la ville s’élevait en moyenne en 2016 à 2 862 € au mètre carré pour un appartement et 1 623 € pour une maison individuelle[55]. Étaules est ainsi avec sa voisineChaillevette une des communes de lapresqu'île d'Arvert où terrains et logements sont parmi les moins chers, restant relativement épargnée par la forte hausse des prix de l’immobilier observé dans les communes littorales (Royan et ses proches satellites :Vaux-sur-Mer,Saint-Palais-sur-Mer,Saint-Georges-de-Didonne), et dans une moindre mesure dans des communes voisines commeBreuillet ouLes Mathes. De fait, le marché immobilier a connu une hausse modérée au cours des années 2000, avant de se stabiliser en 2015 et de baisser très légèrement au cours de la période 2015-2016 (-1,5 %), comme dans la plupart des communes de la presqu’île. Le taux de personnes propriétaires de leur logement (74,8 %) a peu évolué au cours de ces dernières années, et est nettement supérieur à la moyenne nationale (54,4 %). Parallèlement, le taux de personnes locataires a un peu diminué au cours de la période 2007-2012, passant de 24,4 % à 23,6 %. Enfin, le taux de personnes logées gratuitement se maintient en dessous des 2 % (1,9 % en 2007 et 1,6 % en 2012)[54].

Une note « balnéaire » dans l'habitat communal : chalet sur l'avenue Sorignet.

La commune apparaît comme l’une des plus attractives de l’agglomération royannaise, du fait de sa proximité de Royan et des plages (La Palmyre,Ronce-les-Bains) mais aussi et surtout d’un foncier plus abordable que sur la côte. Elle est celle qui a connu le développement le plus spectaculaire (+39 % entre 1999 et 2009), devant sa voisine Breuillet (+18,4 %). L’urbanisation reste néanmoins relativement contenue afin de préserver le cadre naturel, constitué de nombreuses forêts et espaces naturels, en dépit de la mise en chantier de plusieurs ensembles immobiliers, essentiellement des lotissements.

Étaules étant pour l'heure située en deçà du seuil des 3500 habitants, elle n’est pas encore concernée par laloi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, imposant un minimum de 20 % de logements sociaux. Pour autant, s’il reste relativement modeste, son parc social a augmenté au cours des dernières années, passant de 8 logementsHLM (1,2 % des habitations de la commune[56]) en 1999 à 17 (1,9 %) en 2007 et 18 (1,7 %) en 2012[54]. Les données de l’Insee indiquent ainsi que 46 personnes bénéficient d’un logement social dans la commune en 2012.

La nécessité de maintenir sur place les ménages modestes et de permettre à de jeunes ménages de s’installer dans la commune a conduit la municipalité à mettre en chantier un lotissement communal de 25 parcelles,Les Coudras, dont les premiers pavillons sont sortis de terre en 2014, suivi d'un nouveau lotissement à vocation sociale,Les Niels, avec pour cible les primo-accédants[57]. Sa réalisation a été confiée au cabinet bordelais Creham et se compose de 31 lots de 350 à 650 mètres carrés[58].

La ville se situant pour le moment en dessous des 5 000 habitants, elle n’est pas non plus concernée par laloi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et l’habitat des gens du voyage, et n’est donc pas dotée d’une aire d’accueil. La fréquentation de la région par de nombreuses communautés, en particulier pendant la haute saison (et l’installation de manière anarchique sur des terrains privés) a conduit le département, par la mise en place d’un schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage, ainsi que laCommunauté d’agglomération Royan Atlantique a réfléchir à la création de nouvelles aires de grand passage, s’ajoutant à celles existant déjà àRoyan,Saint-Georges-de-Didonne,Cozes,Saujon ouSaint-Sulpice-de-Royan. La création d'une aire àLa Tremblade, ville proche dont la population se rapproche des 5 000 habitants, inscrite dans le schéma 2010-2016 de l'ex-régionPoitou-Charentes[59], est toujours en projet.

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

L'urbanisation rapide de cette partie de lapresqu'île d'Arvert a fait de la commune un des maillons d'une petite conurbation à vocation touristique, commerciale et ostréicole centrée surLa Tremblade, qui comprend aussiArvert etChaillevette.

Le square de Kembs, petitespace vert aménagé en centre-ville.

Les principaux noyaux urbains étaient autrefois L'Île d'Étaules et Étaules, ainsi que quelques gros hameaux (souvent appelés « maines ») plus ou moins dispersés sur le plateau, entre lesmarais de la Seudre au nord et lesmarais de Saint-Augustin au sud. Le dynamisme démographique de la commune a modifié en profondeur cet état de fait. Depuis plusieurs dizaines d'années, un habitat récent, constitué de quartiers résidentiels (lotissements), relie les différents hameaux les uns aux autres, formant un bâti quasi-continu qui s'étend bien au-delà des limites administratives de la commune.

Le centre-ville, presque entièrement réaménagé auXIXe siècle (jusqu'auXVIIIe siècle il se trouvait plus au sud, autour de l'île de Paradis, la paroisse étant désignée sous le nom de Notre-Dame-de-L'Isle) forme un carrefour matérialisé par la route deSaujon àLa Tremblade, ancienne Grande Rue et aujourd'hui rue Charles Hervé, par la route du Maine-Simon, désormais rue de la Gare, et par la rue de La Granderie. Il se distingue par la présence d'immeubles bourgeois de styleSecond Empire et de quelques maisons traditionnelles saintongeaises (dites « charentaises ») au style caractéristique. L'église Notre-Dame (XVIIIe siècle), letemple protestant (XIXe siècle) et l'Hôtel de Ville (début duXXe siècle), édifiés en bordure de rue, constituent ses trois monuments emblématiques. La place de Verdun, la place du Champ de Foire, la place de l'abbé Voinier (prolongée par le square de Kembs) et la place Charles de Gaulle constituent quatre petites esplanades abritant services et commerces. La place de Verdun, ancienne place du Marché, est un des épicentres du centre-ville. Modernisée en 2005 avec la construction de nouveaux petits immeubles et commerces (cinq boutiques et cinq logements), œuvres de l'architecte Ileana Popéa[60], elle a abrité le marché chaque jeudi matin avant que celui-ci ne soit déplacé place du Champ-de-Foire.

L'avenue Charles-Hervé en direction de l'église Notre-Dame.

Un peu au nord du centre-ville auquel ils sont désormais rattachés, les hameaux du Maine-Planty, du Maine-Giraud, du Maine-Bouyer et du Maine-Simon conservent une certaine singularité. Chassagne, Le logis de Chassagne, Les Singles et plus encore La Motte-au-Bas sont, en revanche, encore un peu à l'écart du reste de la ville, dont ils sont séparés par une petite barrière forestière, soumise néanmoins à une certaine pression foncière, matérialisée par la création récente de lotissements en direction deChaillevette. À l'extrême nord du territoire communal, en bordure deSeudre, les petits ports ostréicoles d'Orivol et desGrandes Roches sont typiques du bassin deMarennes-Oléron, avec leurs cabanes de bois traditionnelles se reflétant dans les « claires » (bassins d'affinage des huîtres).

Depuis le carrefour du centre-ville, vers le sud, en suivant l'axe formé par la D145 (rue de La Granderie/de la deuxième DB/de l'Isle/du golfe de Barbareu/de Paradis), l'habitat se fait plus aéré, avec la présence de lotissements constitués de pavillons récents sur plusieurs kilomètres. Sur une petite éminence, non loin de la limite administrative avecLes Mathes,Saint-Augustin etBreuillet, le quartier de L'Île d'Étaules conserve quelques habitations anciennes.

Étaules conserve par ailleurs de nombreux témoignages d'une forme d'habitat autrefois très répandue enSaintonge etAunis, baptisée « quéreux ». Ce terme, issu du latin et passé dans la languesaintongeaise[61], désigne une petite cour entourée de maisons au centre de laquelle on retrouve parfois un puits collectif. On en trouve quatre donnant sur la rue de la gare (quéreux des Mouettes, des Rosiers, des Écaillières, du Vieux Puits), un avenue de la Picauderie (quéreux des Vanniers), un rue Toulifaut (quéreux des Courlis) et un à Chassagne (quéreux Birot). Les murs des puits sont faits en calcaire et forment des margelles basses. Chaque puits est surmonté d'un portique enpierre de taille avec une poutre transversale généralement en bois.

Risques majeurs

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune d'Étaules est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[62]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[63].

Risques naturels

[modifier |modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement decours d'eau, notamment laSeudre, et parsubmersion marine. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2018[64],[62].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Étaules.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[65].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 404 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 404 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[66],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[67].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[62].

Risques technologiques

[modifier |modifier le code]

Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[68].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Dans sa « Toponymie générale de la France »,Ernest Nègre donne pour origine au nom d’Étaules un pluriel duvieux françaisetaule, signifiant écurie, étable, auberge[69]. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, coauteurs d'une « Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime », y voient un dérivé dulatinstabula, à l'origine une étable et, par extension, un relais de poste[70]. C'est également l'origine du nom de plusieurs localités françaises telles qu'Étaules, enCôte-d'Or,Étaule dans l'Yonne ou encoreÉtauliers, dans le département voisin de laGironde, à une soixantaine de kilomètres au sud de la commune.

Sous l'Ancien Régime, Étaules (appelé aussi Maine-Étaules) n'est longtemps qu'un hameau parmi d'autres. Jusqu'au début duXVIIIe siècle, le centre de la paroisse se situe plus au sud, sur l'île de Paradis. La paroisse elle-même est nommée Notre-Dame-de-L'Isle (Beata Maria in Insula dans les textes anciens) ou Paradis — sur la carte des côtes de France deRobert de Vaugondy de 1778 — jusqu'à la Révolution, où elle devient officiellementEttaule,Étaule (avec un e accentué, mais sans s final) en 1801, puisÉtaules.

Panneau matérialisant l'entrée sud d'Étaules placé sur la D14E1, en venant deBreuillet.

Le terme « maine », fréquent dans la commune, est d'origine médiévale. Dérivé dulatinmansus, il désignait un domaine agricole octroyé par le seigneur du lieu à des paysans. Le « Maine-Simon » tient ainsi sans doute son nom d'un dénommé Simon, probable premier occupant de ce lopin de terre. Le hameau de Chassagne est un emprunt direct auvieux français, ce terme étant synonyme de chênaie[71]. Le lieu-dit « Les Brandes » renvoie à labrande, un type de végétation constitué de broussailles et de pelouses sèches.

La rue du Logis, à Chassagne, s'explique par la présence à proximité (mais sur la commune deChaillevette) d'une demeure noble, le logis de Chassagne (autrefois orthographié Chassaigne, le i étant muet). La ruelle des Gabelous et la rue des Sauniers renvoient au passé de la commune, quand Étaules était en bordure des marais salants de la Seudre. Ungabelou était ainsi un douanier, chargé de percevoir lagabelle. La rue du Clône Richard est un emprunt ausaintongeais, un « clône » étant une clairière. L'allée des Vivandières est l'allée des marchandes. L'impasse du Peu mignon (près d'Arvert) est un autre emprunt au saintongeais, un « peu » (dérivé de l'occitanpuig, lui-même tiré dulatinpodium) désignant une hauteur. Le chemin de Laffont est le chemin de la source (font, qui a donné le mot fontaine). L'avenue Charles-Hervé, ancienne Grande Rue, a été rebaptisée en l'honneur d'un maire de la commune (1945-1971). L'avenue Sorignet, autrefois avenue de la gare, a également pris le nom d'un ancien édile, Stanislas Sorignet (1904-1910).

Le terme dequéreux, fréquent dans la commune, fait référence à un type d'habitat traditionnel autrefois très répandu dans le centre-ouest et le sud-ouest de la France, consistant en plusieurs maisons entourant une cour commune, souvent agrémentée d'un puits.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Histoire de la Charente-Maritime.

L'ancienneté du peuplement du territoire communal est attesté par la présence detumuli et dedolmens, comme celui de la Grosse-Borne, non loin deChaillevette. Au cœur du marais de Saint-Augustin, ancien golfe marin aujourd'hui comblé par des alluvions, l'île de Brèze a révélé des traces de pas moins de six sites à sel datés dusecond âge du fer (Tène I et Tène III)[72]. Le plus important, situé au lieu-dit « La pointe de Fauche », a été exploré au cours de fouilles menées entre 1966 et 1976. Il couvre près de 800 mètres carrés, et a révélé de nombreux fragments de céramiques, restes de petits récipients dans lesquels l'eau de mer était chauffée jusqu'à évaporation. Cette technique permettait ensuite de récupérer du sel de mer par cristallisation. Pour l'archéologue rochefortais Camille Gabet, « ils attestent une activité intense et prolongée de cette industrie »[72]; industrie que l'on retrouve par ailleurs sur nombre d'anciens rivages des environs, dans lesmarais de la Seudre, deRochefort ou de Brouage, qui formaient eux aussi autant de golfes marins. Un site à céramique, toujours sur l'île de Brèze, daterait quant à lui de la période gallo-romaine[72].

Lemarais de Saint-Augustin est l'héritage de l'ancien golfe marin duBarbareu.

La tradition veut que des marins en perdition dans le golfe d'Arvert (marais de Saint-Augustin actuels) aient trouvé refuge sur une petite île, appelée depuis lors île de Paradis. Une chapelle aurait été édifiée en souvenir de cet événement. Devenue un lieu de pèlerinage fréquenté on y aurait enseveli les reliques desaint Symphorien afin de les protéger desincursions vikingsen la né deu mostié (« dans la nef de l'église »)[73]. Il faut cependant attendre 1083 pour que soit fait mention de la donation d'une église Sainte-Marie de L'Isle, en Arvert, à l'abbaye de La Sauve-Majeure. En 1197, une bulle du papeCélestin III fait une nouvelle fois mention de l'église, qui est alors une dépendance du prieuré Saint-Nicolas deRoyan :In Xantonensi diœcesi, prioratum sancti Nicolai de Royano, cum ecclesia sua sanctæ Mariæ de insula, quæ est in Arverto[73]. En 1203, elle devient siège d'un prieuré distinct, puis d'une paroisse. En 1218, Guillaume de Tonnay autorise son épouse Alenodis de Didonne a céder au prieuré quelques terres, bois et quarante sous de rente annuelle[73]. Plusieurs personnalités de la région procèdent de même et, grâce à leurs dons, contribuent au rayonnement de Notre-Dame de L'Isle. Une première mention connue d'Étaules apparaît en 1228 dans une charte sous le nom de « Maine d'Étaules ».

Au cours des siècles qui suivent, Notre-Dame de l'Isle — c'est sous ce nom que sera connue la paroisse jusqu'à la Révolution — tire profit de sa situation géographique. Le golfe d'Arvert est désormais réduit à un étang peu profond, mais toujours relié à la mer par un petit exutoire localisé au Brajado (aujourd'hui, leBréjat). Cet étang, le Barbareu, sert de havre naturel aux marins, qui peuvent s'y réfugier quand l'océan se fait trop menaçant. Notre-Dame de l'Isle reste un port de mer. Cependant, le mouvement constant des dunes, portées par les vents d'ouest à chaque tempête, ferme cet accès et dès lors, en dépit des efforts des hommes qui creusent un petit canal sousFrançois Ier, le Barbareu finit par se combler progressivement, et à se transformer en une grande étendue marécageuse et insalubre, oùcholéra etpaludisme font périodiquement de grands ravages.

En 1534,Calvin tient des discours àAngoulême et àPoitiers que de jeunes moines saintongeais entendent. La Réforme sera bientôt prêchée dans toute la presqu'île d'Arvert et vers 1550, la majorité de la population est protestante. En 1546 puis en 1553, ce sont en tout trois moines qui sont condamnés au bûcher pour avoir prêché la réforme àArvert[74].

Par l'édit de Fontainebleau de 1685, le roiLouis XIV révoque l'édit de Nantes.

En 1598, l'Édit de Nantes est promulgué. On cherche cependant par tous les moyens à convertir les Protestants. En 1644, les cultes protestants sont interdits àArvert[75]. (il n'y a pas encore à cette époque de temple à Étaules). En 1681, des soldats de la monarchie, lesDragons, arrivent dans la région pour accélérer les conversions. C'est dans ce contexte qu'Étaules va devenir un centre d'abjuration.

Larévocation de l'Édit de Nantes, en 1685 va accélérer l'exode des protestants de la presqu'île, malgré l'interdiction qui leur est faite de quitter la France. Des passeurs sont arrêtés et les fugitifs envoyés aux galères. Le, trois barques surchargés de fugitifs partant deMornac,Chaillevette etLa Tremblade sont immobilisées par des soldats sur laSeudre[76]. En 1698, les registres d'imposition de laGénéralité de La Rochelle révèlent que Nostre-Dame-de-L'Isle est abonnée pour 250 livres à la duchesse d'Aiguillon, baronne d'Arvert. Le même document révèle que la paroisse produit essentiellement du blé et du sel[77].

C'est à peu près à la même époque que l'on commence à évoquer la possibilité de transférer le centre de la paroisse en un lieu plus commode. L'île de Paradis, où se trouve toujours l'église, est entourée par des marais inondés une partie de l'année. Les communications sont devenues difficiles, et les conditions de vie éprouvantes, du fait de la récurrence des épidémies. Étaules, dans l'intérieur de terres, est devenu le véritable centre névralgique de la paroisse, où se concentre la plus grande partie de la population. Une requête est portée au roiLouis XIV : « (L'église), si elle estoit dans le milieu de la paroisse, les paroissiens et leurs enfants iraient aux instructions, ce qu’ils ne font pas; le curé pour porter le sacrement aux malades le ferait plus commodément »[78]. L'église est finalement détruite lors d'un incendie en 1703. Il faut attendre 1721 pour queLouis XV, son successeur, « permette au dit curé et habitants de la paroisse de faire démolir l'église de leur paroisse actuellement située dans le lieu de Paradis, d'en faire transporter les matériaux au village et d'y faire construire une nouvelle église »[78].

Pendant ce temps, les Protestants sont toujours victime de mesure répressives. Malgré des arrestations et des condamnations « pour l'exemple », la presqu'île se vide de sa population réformée. Ceux qui restent vont créer une église clandestine qu'ils appellerontÉglise du désert. Des assemblées clandestines sont organisées dans les dunes, les bois ou dans des granges. Jean-Louis Gibert, « pasteur du Désert », aménage ainsi des granges en « Maisons d’oraison » à partir de 1751. On en trouve deux à proximité d'Étaules : à Avallon[79] (lieu-dit de la commune d'Arvert proche du bourg d'Étaules) et àChaillevette. En 1754, le pasteur, condamné à mort, s'exilera en Amérique[80],[81].

À l'aube de la Révolution, Étaules (que l'on continue de désigner sous les noms de Notre-Dame de l'Isle ou de Paradis) est une des six paroisses de la baronnie d'Arvert, avec La Tremblade, Arvert, Les Mathes, Dirée et Chaillevette. En 1790, la commune d'Étaules est créée dans le département de laCharente-Inférieure[82], mais ne comprend pas les marais salants le long de la Seudre, partagés entreArvert etChaillevette[83]. Le Maine Simon, le Fief de la Bataille, le Maine Bord, les ports d’Orivol et desGrandes Roches ne deviendront étaulais que sous la mandature de Charles Hervé en1948, au détriment de la commune d'Arvert.

Cabane ostréicole typique du bassin deMarennes-Oléron auport des Grandes Roches.

En 1801, la commune intègre l'arrondissement de Marennes, jusqu'en 1926 oùMarennes est détrônée parRochefort[84]. Dans les années 1820, une terrible épizootie fait disparaître les huîtres plates originelles (Ostrea edulis) du bassin de Marennes-Oléron. Elles seront remplacées par des huîtres creuses « portugaises » (Magallana angulata/Gryphaea angulata).

Au mois de, un détachement de la44e division de laWehrmacht prend possession du bourg, prélude d'une occupation appelée à durer près de cinq ans. En 1944, après ledébarquement de Normandie, la pression desFFI se fait de plus en plus intense, de nombreuses villes du département étant libérées durant en quelques semaines, pendant l'été (Jonzac,Saintes,Rochefort). Sur l'ordre d'Adolf Hitler, les occupants aux abois s'enferment dans plusieurs poches de résistances éparpillées autour de points névralgiques du littoral. Lapoche de Royan, mise en place à l'automne 1944, intègre la totalité de la presqu'île d'Arvert, où de nombreux éléments défensifs sont mis en place par les Allemands.

Les combats de la libération (opération Vénérable) débutent le. La reconquête du nord de la presqu'île est confiée à ladivision de marche Oléron (6700 hommes), placée sous le commandement du général René Marchand. Le pilonnage de la ville provoque des dégâts importants sur les habitations comme sur les édifices publics (église, temple), mais le, en début d'après-midi, Étaules est libérée. La reddition des troupes allemandes de la Coubre n'intervient que le 18 auClapet : la poche de Royan a alors cessé d'exister. Le 22, legénéral de Gaulle préside une revue militaire dans la commune voisine desMathes[85].

Une nouvelle épidémie décime les huîtres à la fin des années1960 : les huîtres « japonaises » (Magallana gigas/Crassostrea gigas) sont alors introduites par les ostréiculteurs, c'est l'huître actuelle de Marennes-Oléron.

Économie

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Économie de la Charente-Maritime etTourisme en Charente-Maritime.

Emploi

[modifier |modifier le code]

Le nombre d'actifs de + de 15 ans était de 1363, un chiffre en nette augmentation en comparaison de celui établi en 1999, qui était de 892 — la population, il est vrai, n'atteignant alors que 1587 habitants, contre 2282 en 2009. Ils ne sont cependant plus que 27,5 % à avoir un emploi dans la commune, quand ils étaient encore 42,6 % dix ans plus tôt.

L'office du tourisme d'Étaules. Letourisme est un secteur économique important dans la commune.

Si 72,5 % des actifs travaillent dans une autre commune, ils ne sont qu'une infime minorité à travailler en dehors de laCharente-Maritime (0,1 %) ou en dehors de l'ex-Poitou-Charentes (1,6 %), alors qu'en 1999, ces chiffres s'établissaient respectivement à 0,8 % et 2,5 %[86]. Ces chiffres sont symptomatiques de la forte attraction exercée parRoyan et sa proche périphérie, principal pôle économique des environs, mais aussi, dans une moindre mesure, par les autres communes de l'agglomération de La Tremblade, voire deSaujon et deMarennes, petites villes géographiquement proches.

La commune compte une plus grande proportion de salariés (617, soit 77 %) que de non-salariés (184, soit 23 %). Le taux d'activité de 15-64 ans était de 67,5 % en 2009, ce qui rapproche la commune de la moyenne départementale (70 %). Letaux de chômage des 15-64 ans n'a pas suivi la tendance à la baisse marquée dans nombre de communes de l'agglomération royannaise depuis dix ans, mais a au contraire tendance à s'accentuer, touchant 14,1 % de la population active en 2009 (contre 13,6 % en 1999). De fait, il est supérieur aux chiffres départementaux, qui sont de 12,3 % en 2009[86].

Un « point emploi » a été mis en place dès 1992 àLa Tremblade pour tenter de réguler ce problème et aider les personnes concernées à s'adapter aux changements du marché du travail. Devenu un des quatre « CR2i » (centre de ressources et d’informations intercommunal) de l'agglomération royannaise (avec ceux deRoyan,Saujon etCozes), il fonctionne en partenariat avec la maison de l'emploi du Pays Royannais, le pôle emploi de Royan, la maison des saisonniers et la mission locale du Pays Royannais, et permet de consulter des offres d'emploi, de bénéficier d'aide pour certaines démarches (rédaction de CV, préparation d'entretiens d'embauche) et de participer à des réunions d'information collective.

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Étaules est au cœur d'unbassin d'emploi particulièrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, duPays Marennes-Oléron et duPays Royannais[87]), forte de 27 753 emplois en 2008[88]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle deLa Rochelle, la plus dynamique de l'ex-régionPoitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu économique et d'une démographie dynamiques » (Insee)[88]. La croissance y est particulièrement soutenue, du fait du développement desactivités tertiaires.

La rue Charles-Hervé, principal axe commerçant.

186 établissements étaient recensés dans la commune par les services de l'Insee au, essentiellement destrès petites entreprises : 30,6 % ont en effet des effectifs compris entre 1 et 9 salariés, et 4,3 % ont plus de 10 salariés. Les secteurs de l'ostréiculture et de laviticulture conservent une place importante dans la commune, rassemblant à eux deux 23,7 % des actifs[86]. Trois entreprises ostréicoles sont implantées à Étaules, toutes se chargeant de la production, de l'affinage et de l'expédition deshuîtres du bassin deMarennes-Oléron. Une entreprise viticole produit et commercialise vin de pays rosé etpineau des Charentes.

En plein développement depuis quelques années, le secteur du commerce et des services est aujourd'hui largement majoritaire, conséquence du développement de l'agglomération et des retombées du tourisme, qui ne concerne plus aujourd'hui les seules communes littorales. Un peu en marge des stations balnéaires de laCôte de Beauté — qui ne sont distantes que d'à peine dix (Saint-Palais-sur-Mer,La Palmyre) à un peu plus de douze kilomètres (Royan) — la commune voit chaque été sa population passer de 2300 habitants à près de 6 000 habitants. Fort de ce constat, la municipalité a progressivement modernisé ses infrastructures d'accueil (création du camping du Parc), des meublés et des chambres d'hôtes ont vu le jour, et un office du tourisme a été inauguré. En 2010, lecommerce, lesservices — à la personne et aux entreprises — et letourisme rassemblent 47,3 % des actifs. Le secteur de laconstruction, qui arrive en troisième position, connaît également un grand développement, et concerne 16,7 % des actifs, un chiffre à mettre en parallèle avec la moyenne départementale, qui est de 10,6 %. L'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale concernent 9,6 % de la population active et l'industrie, qui n'est que peu représentée dans la commune, ne rassemble qu'à peine 2,7 % des actifs[86].

L'ancienbureau de poste avant sa reconversion en médiathèque.

Étaules compte quelquescommerces et services de proximité, que complètent par ailleurs ceux d'Arvert et deLa Tremblade, ces trois villes formant un seul et même ensemble, intimement lié sur le plan économique. La plupart sont concentrés en centre-ville, autour des rues Charles-Hervé et des places de Verdun et du champ de foire. Parmi ceux-ci figurent une supérette (Vival), une boulangerie-pâtisserie, une boucherie-charcuterie, une fromagerie, une maison de la presse et débit de tabac, une agence immobilière (Orpi), une banque (crédit agricole), une boutique de vêtements pour enfants, une styliste ongulaire, trois coiffeurs, un bar-restaurant, une pizzeria ou encore un fast food. Lebureau de poste est modernisé et transformé au printemps 2016 puis déplacé rue Charles-Hervé en 2017 tandis que labanque postale est fermée au profit de l’agence voisine d’Arvert, distante d’à peine deux kilomètres. Enfin, l'artisanat est également bien représenté, la ville comptant plusieurs carreleurs, menuisiers, maçons, plombiers, électriciens, peintres ou encore garagistes (réparation et vente :Renault etPeugeot).

Les grandes surfaces les plus proches sont concentrées àArvert (Super U,Carrefour Market,ALDI), àLa Tremblade (Intermarché,U Express) et dans l'agglomération royannaise (CCVal LumièreHyper Intermarché — àVaux-sur-Mer et CCRoyan IIE.Leclerc — àRoyan).

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Administration de la Charente-Maritime etHistoire des maires de France.

Administration municipale

[modifier |modifier le code]

De1789 à1799, en vertu de la loi du, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

L'hôtel de ville d'Étaules, rue Charles-Hervé.

De1799 à1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par lepréfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

Du à1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De1851 à1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour cinq ans à partir de1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

Ce n'est que le, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[89].

La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est auscrutin majoritaire[90] plurinominal à deux tours, avecpanachage :

  • au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[91] ;
  • au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et lepanachage est autorisé.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[92]).

Élections locales

[modifier |modifier le code]

Lesélections municipales de 2014 ont conduit au renouvellement de la liste conduite par le maire sortant Vincent Barraud (Liste « Étaules Demain »,Divers gauche), qui entame ainsi un troisième mandat à la tête de la commune. Celui-ci est réélu au second tour avec 52,16 % des voix devant ses opposants Maryse Koeberlé (Liste « Agir Pour Étaules »,Divers droite), qui vient en seconde place avec 31,64 % des suffrages exprimés, et Jean-Pierre Chaumette (Liste « Mieux vivre à Étaules »,Sans étiquette), qui rassemble 16,18 % des suffrages. Le nombre de votants est de 1254 (soit 71,09 % des électeurs inscrits). Le nombre de bulletins comptabilisés comme blancs et nuls est de 31 (soit 1,76 % des bulletins)[93]. Les 19 membres du Conseil municipal se répartissent ainsi entre 15 sièges pour la liste « Étaules Demain », 3 sièges pour la liste « Agir pour Étaules » et 1 siège pour la liste « Mieux vivre à Étaules ».

Béatrice Watrin est nommée première adjointe au maire chargée des affaires générales et du CCAS, Jean Étienne devient second adjoint chargé des affaires générales, de l’ostréiculture et de l’agriculture, Jean-Pierre Fetard, troisième adjoint chargé de la communication, de la jeunesse et des sports, Sylvie Turpin, quatrième adjointe chargée de l’urbanisme et du cadre de vie et David Bouchalais, Cinquième adjoint chargé des finances communales, du commerce, de l’artisanat et du tourisme[94].

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires de 1813 à 1977
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901813François Chevallier, Sieur de l'Etang  
18131816Pierre Jérémie Chevallier  
18161821Jean François Godet  
18211832Pierre Jérémie Chevallier  
18321840Etienne Philéas Godet  
18401852Jean Jacques Gabiou  
18521853Léon Alfred Chevallier  
18531855Pierre Jacques Guérin  
18551865Léon Alfred Chevallier  
18651870Noé Gâtineau  
18701870Adolphe Pierre François Courtin  
18701871Jules Lemet Président de la com. Admin.
18711875Adolphe Pierre François Courtin  
18751881Léon Auloubet  
18811900Hippolyte Cholous  
19001904Gustave Mariocheau  
19041910Stanislas Sorignet  
19101935Emile Lestrille  
19351936Jules Pourteau  
19361945Edouard Cartron  
19451971Charles Hervé  
19711977Emilien Rouffineau  
 
19771983Rémy Laugier  
19831995Jeanine Chambaudry  
1995
(réélu en mai 2020[95])
en coursVincent BarraudPRGVice-président de laCARA.
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]

Résultats du second tour des élections présidentielles de2017,2012,2007 et2002 :

Résultats des élections législatives de2017,2012,2007 et2002 :

Résultats des élections régionales de2015,2010 et2004:

Région

[modifier |modifier le code]

À la suite de laréforme administrative de 2014 ramenant le nombre derégions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la régionNouvelle-Aquitaine, dont la capitale estBordeaux. De 1972 au, elle a appartenu à la régionPoitou-Charentes, dont le chef-lieu étaitPoitiers.

Canton

[modifier |modifier le code]

Étaules est une des neuf communes ducanton de La Tremblade, dont elle est, en 2022, la cinquième commune la plus peuplée derrièreLa Tremblade,Saint-Palais-sur-Mer,Arvert etBreuillet.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Étaules est une des 33 communes de laCommunauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale centrée surRoyan. Le maire actuel, Vincent Barraud, en est le vice-président chargé de la culture, du patrimoine et des nouvelles technologies de communication.

Instances judiciaires

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Justice en Charente-Maritime.

Étaules dépend dutribunal d'instance et duconseil de prud'hommes deRochefort, dutribunal de grande instance, dutribunal pour enfants et dutribunal de commerce deLa Rochelle, dutribunal administratif et de lacour d'appel dePoitiers. Lacour administrative d'appel est àBordeaux[107].

Fiscalité locale

[modifier |modifier le code]
L'imposition des ménages et des entreprises à Étaules en 2010[108]
Taxepart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation (TH)12,20 %0,00 %7,12 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)22,99 %0,00 %14,01 %3,32 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)66,29 %0,00 %29,17 %8,63 %
Cotisation foncière des entreprises (CFE)0,00 %22,54 %0,00 %0,00 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[109]).

Jumelage et coopération

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Jumelage et coopération de la Charente-Maritime.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Démographie de la Charente-Maritime etVilles et urbanisation de la Charente-Maritime.

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[110]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[111].

En 2022, la commune comptait 2 763 habitants[Note 4], en évolution de +15,22 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
666684679688864848858856922
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 0011 0561 0501 0361 0131 1071 1621 1781 098
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 1311 1601 1151 0059709461 0359621 127
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
1 2901 2951 2621 3161 4131 5871 9312 0902 282
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
2 3502 6182 763------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[112] puisInsee à partir de 2006[113].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 26,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 41,8 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 211 hommes pour 1 335 femmes, soit un taux de 52,44 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[114]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,4 
9,7 
75-89 ans
12,9 
27,8 
60-74 ans
28,5 
17,9 
45-59 ans
17,6 
14,5 
30-44 ans
13,7 
13,3 
15-29 ans
11,8 
15,5 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département de laCharente-Maritime en 2021 en pourcentage[115]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
10,1 
75-89 ans
12,6 
22 
60-74 ans
23,2 
20,1 
45-59 ans
19,7 
16,1 
30-44 ans
15,6 
15,2 
15-29 ans
12,7 
15,4 
0-14 ans
13,6 

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Étaules dépend de l'académie de Poitiers, enzone A. La commune compte une école maternelle et une école primaire.

L'école maternelle, située rue Charles-Hervé (principal axe du centre-ville), compte trois classes : petite, moyenne et grande section. Ses effectifs étaient de 71 enfants pendant l'année scolaire 2024-2025. Trois professeurs, troisagents territoriaux spécialisés des écoles maternelles et uneauxiliaire de vie scolaire encadrent les enfants. Lieu d'éveil, l'école maternelle accueille une salle d'activités (dotée d'un sol amortissant). Des ateliers sensibilisant les plus petits aux autres cultures sont organisées ponctuellement, de même que des spectacles éducatifs. De nouveaux jeux ont été installés dans la cour de récréation par les ateliers communaux au mois d'. Des tapis amortissants ont été mis en place afin de sécuriser encore plus ces espaces de jeu[116].

L'école élémentaire compte cinq classes et une centaine d'élèves. (Les fresques à l'entrée sont un hommage àKeith Haring).

L'école élémentaire, située rue des Écoles, compte cinq classes : CP, CE1, CE1/CE2, CM1 et CM2. Ses effectifs étaient de 102 élèves pendant l'année scolaire 2024-2025. Le corps enseignant est composé de cinq professeurs, assistés par un employé de vie scolaire. L'école organise des activités sportives tout au long de l'année, parmi lesquelles des cours de natation à la piscine deSaujon et des stages de voile à la base nautique deRonce-les-Bains. Comme pour l'école maternelle, de nouveaux jeux et agrès ont été mis en place dans la cour de récréation en 2010, avec le concours de la société OCE Loisir[116]. Parmi ceux-ci figurent notamment un portique sécurisé offrant espaliers verticaux, espaliers horizontaux, échelle à grimper, filet à grimper renforcé, corde lisse, barre fixe et une paire d’anneaux de gymnastique. Le tout est protégé par des tapis amortissants[116].

L'école dispose d'un nouveau restaurant scolaire, mis en service en 2011. Un service d'aide aux devoirs (contrat local d'accompagnement à la scolarité) a été mis en place pour les élèves de l'école élémentaire. En partenariat avec un employé communal et en partenariat avec le relais assistantes maternelles deRoyan, des bénévoles se chargent, deux soirs par semaine (lundi et jeudi) d'apporter leur concours aux enfants, mais aussi de les encadrer pour des ateliers (lecture, bricolage, etc.) ou des activités diverses ; le but de ces dispositifs étant « de favoriser le bien-être et la réussite de chaque enfant mais également de soutenir les familles ». Enfin, un service d'accueil périscolaire est ouverte aux enfants scolarisés dans la commune, chaque jour de l'année scolaire, de 7 heures 45 à 9 heures le matin et de 16 heures 45 à 18 heures 15 le soir[116].

Le collège Fernand-Garandeau deLa Tremblade accueille environ 500 élèves issus de tout le « grand ouest » royannais (canton de La Tremblade).

Les élèves du second cycle sont dirigés vers le collège Fernand-Garandeau deLa Tremblade, Étaules dépendant du secteur scolaire de cette ville. Les lycées les plus proches sont situés àRoyan. Le réseau de transports urbainsCara'Bus est chargé du transport des élèves. Les circuits 1,3 et 6 permettent de rejoindre le collège de La Tremblade depuis le centre-ville (station : office du tourisme) et les quartiers de L'Île d'Étaules, de La Pirouette et du Maine-Giraud. Les lignes 101, 103 et 114 permettent aux élèves de la commune de rejoindre le lycée Cordouan et le lycée de l'Atlantique de Royan depuis le centre-ville (stations : Étaules-Église, Étaules-Cimetière, Étaules-Office du tourisme) ou les quartiers de La Pirouette-Île d'Étaules et Le Maine-Giraud.

Réforme des rythmes scolaires

[modifier |modifier le code]

Comme toutes les communes du Sivom de La Tremblade, Étaules adopte lesnouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013. Elle se distingue de la plupart des communes de l'agglomération (Semussac exceptée) par la demande aux parents d'élèves d'une participation financière fixée à 2,50 € par enfant et par semaine, avec une pénalité de 5 € par enfant en cas d'absence injustifiée aux ateliers[117].

Les ateliers proposés se décomposent en trois grandes thématiques[118] :

  • activités sportives (acrosport, athlétisme, rollers, tir à l'arc, sports collectifs) ;
  • découvertes culturelles (bande dessinée, jeux autour des mots, musique, jardins des arts, lecture, photographie,kamishibai, jeux de société et de collaboration) ;
  • citoyenneté (prévention etdéveloppement durable).

Politique jeunesse

[modifier |modifier le code]

La politique jeunesse est pensée à l'échelle ducanton de La Tremblade. Elle est gérée par un Sivom (Syndicat intercommunal à vocations multiples) et a pour vocation d'accueillir les enfants en dehors des périodes scolaires[119]. Il se compose de trois pôles : petite enfance, enfance (3/12 ans) et jeunesse (13/18 ans).

L'aire de jeux du chemin de Sable, aménagée près du complexe sportif en 2014.

Troiscrèches sont ouvertes aux enfants du canton : « La Farandole » et « Pirouettes Cacahuètes », àArvert, et « Les petites goules » àLa Tremblade. Une salle de motricité pour les jeunes enfants est présente à Arvert, ainsi qu'unrelais d'assistantes maternelles. Le centre de loisirs cantonal, également à Arvert, est ouvert aux enfants à partir de 3 ans. C'est uncentre de loisirs sans hébergement proposant des activités manuelles, des ateliers d'expression, des jeux ou des sorties (accro-branche, piscine, équitation, etc.). Des mini-camps sont organisés pendant l'été.

La « Maison de La Treille », à La Tremblade, est ouverte aux jeunes de 13 à 18 ans. Elle propose des activités sportives, des ateliers, des sorties (surf, paint-ball, plongée, etc.) et offre une salle avec des jeux vidéo et un accès internet. Les jeunes peuvent également soumettre leurs propres projets.

La commune dispose depuis d'unRelais petite enfance (Relais petite enfance du Pays Royannais-Nord) couvrant un secteur comprenant six communes de la presqu'île d'Arvert (Étaules, Arvert, La Tremblade, Chaillevette, Saint-Augustin, Les Mathes). Le bâtiment de 140 mètres carrés, implanté au chemin de Sable, se trouve à proximité de laMaisons d'assistants maternels[120].

Depuis le mois de, la commune dispose de la présence d'uneaire de jeux destinée aux enfants de 1 à 12 ans. Conçu comme un « espace multiloisirs », il est situé à proximité immédiate du stade et des principales infrastructures sportives de la commune (skate-park, parcours sportif, future piscine municipale). Aménagé avec le concours de la société « Quali-Cité Atlantique », qui s'est chargée de la fabrication et de la mise en place, il se compose de six structures différentes : un jeu a ressort « écureuil » (de 1 à 6 ans), une balancelle (de 2 à 8 ans), une structure « château » (échelles, filet à grimper, tunnel et toboggan — de 2 à 6 ans), d'une structure « palmier » (filet à grimper, mât de descente, toboggan — de 2 à 12 ans), d'une structure « pyramide » (filet à grimper — à partir de 6 ans) et d'un portique comprenant deux balançoires.

Cet espace de détente pour les enfants vient renforcer l'offre existante dans les communes voisines et notamment à Arvert, qui possède également un « parc de loisirs » pourvu d'équipements à destination des plus jeunes.

Santé et sécurité

[modifier |modifier le code]

La commune dispose d'un cabinet de médecine généraliste, d'un kinésithérapeute, de plusieurs infirmiers, d'une auxiliaire de vie, d'un podologue-pédicure, d'une pharmacie et d'une maison de retraite (plate-forme gérontologique Darcy-Brun). Cette dernière a été agrandie en 2015 avec la mise en place d'une unité spécialisée dans la prise en charge des personnes atteintes de lamaladie d'Alzheimer.

Le pôle-santé de la place de Verdun, inauguré en 2015.

Un nouveau « pôle-santé » regroupant plusieurs services médicaux a été inauguré en 2015. Construit en plein centre-ville, en bordure de la place de Verdun et de la rue Charles-Hervé, il regroupe une pharmacie de près de 240 mètres carrés et une antenne paramédicale regroupant infirmiers, podologue et kinésithérapeute. Sa réalisation a été confiée à l'architecte Iléana Popéa — qui avait déjà réalisé le réaménagement de la place de Verdun quelques années plus tôt — afin de favoriser l'unité architecturale de l'ensemble. Les travaux de terrassement préalables ont débuté au mois de et le gros-œuvre a été achevé au printemps 2015.

Les villes voisines deLa Tremblade,Arvert ouRoyan offrent une palette de soins plus étendue, avec la présence de nombreux spécialistes, d'un centre hospitalier disposant d'un service d'urgences et de deux cliniques privées à Royan.

Le maintien de l'ordre public et l'exécution des arrêtés de police du maire sont assurés par un fonctionnaire de police territorial. Bien qu'Étaules soit désormais une commune urbaine (c'est-à-dire forte de plus de 2 000 habitants) située au sein d'une conurbation de plus de 10 000 habitants, ce dernier exerce la fonction degarde champêtre[121], fonction normalement dévolue spécifiquement aux petites communes rurales. La sécurité des biens et des personnes est assurée quant à elle par la brigade de gendarmerie de La Tremblade. Cette ville accueille également un centre de secours des sapeurs-pompiers, tout comme la commune voisine deSaint-Palais-sur-Mer.

Politique sociale

[modifier |modifier le code]

Dans le contexte de l'aggravation de lacrise migratoire qui secoue l’Europe au cours de l’année 2015, et à la suite de l'appel du Président de la RépubliqueFrançois Hollande en faveur de l’accueil de 24 000 réfugiés sur l’ensemble du territoire français, le Conseil municipal, lors de sa réunion du, vote par 18 voix pour et 1 voix contre en faveur de l’installation d’une vingtaine de réfugiés dans la commune[122]. Le, ce sont finalement quatorze réfugiés (dont quatre enfants) qui s'installent dans les locaux de La Granderie, en centre-ville, sous la supervision de la Fondation des Œuvres et Institutions des Diaconesses de Reuilly, dont la fondation est gestionnaire[123]. Quelques semaines plus tard, la fondation fait part de sa volonté de pérenniser l'accueil des réfugiés et de demander le classement de La Granderie encentre d'accueil de demandeurs d'asile en France (CADA), projet auquel la municipalité apporte son soutien moral au cours du conseil municipal du[124].

Sports

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Sport en Charente-Maritime.
Piste cyclable en lisière des bois des Clônes et de Chassagne, en direction deChaillevette.

La commune dispose d'un petit complexe sportif (complexe sportif du chemin de Sable) comprenant notamment un stade municipal (stade Émilien Rouffineau) avec gradins couverts. L'équipe locale de football, le Presqu’île d’Arvert Football Club (Ligue de football Nouvelle-Aquitaine), qui regroupe plusieurs communes proches (Arvert,Chaillevette etLa Tremblade), y évolue régulièrement. Parmi les autres infrastructures de ce complexe figurent une salle omnisports, une aire defitness en plein air et en libre accès comprenant cinq modules d'entraînement cardiovasculaire et de musculation, unskatepark (rampe et lanceur courbe intégré, bi box, curb, barre de glisse et flat muret), troiscourts de tennis et unboulodrome, avec aire de pique-nique et tables deping pong attenantes. Un parcours sportif comprenant divers agrès (barres d’étirements, de tractions, planches à abdos, portion de vitesse, barres parallèles et espaliers, etc.) a été aménagé à côté du stade, dans un petit bois.

Un court de tennis est situé entre l'avenue Darcy et la ruelle des Gabelous, et un deuxième boulodrome a été aménagé en centre-ville, sur la place du Champ de Foire. Plusieurs parcours VTT/VTC et pistes cyclables permettent en outre de découvrir la commune et ses alentours.

Des randonnées VTT sont organisées les et. La randonnée du, dite « rando des huîtres » consiste en une randonnée pédestre de 8 et 12 kilomètres et une randonnée VTT de 15 et 55 kilomètres, avec arrêt dans les ports ostréicoles (pot de l'amitié, dégustation d'huîtres et de produits du terroir).

Clubs et associations sportives disposent depuis 2019 d'une salle de réunion — « Le Relais » — implantée dans le complexe sportif du chemin de Sable. Les principales sont : Athlétisme Marennes-Presqu'île d'Arvert, Avenir Cycliste Étaulais, club VTT : « Les ragondins de la Presqu'île », Football Presqu'île d'Arvert ou encore le Tennis Club Étaulais. Le foyer rural permet de pratiquer badminton, marche, pétanque et gymnastique.

Médias

[modifier |modifier le code]

Télévision

[modifier |modifier le code]

En réception aérienne, les émetteurs de référence pour la réception des chaînes de la télévision numérique terrestre sont Royan 1 (situé àVaux-sur-Mer) et Royan 2 (situé à la limite entreSaint-Georges-de-Didonne etMeschers-sur-Gironde).

Logo deFrance 3 Nouvelle-Aquitaine.

Le premier couvre la quasi-totalité du territoire communal (99 %) tandis que la réception du second est plus difficile (9 %) et varie en fonction des endroits. La réception de l’émetteur de Niort-Maisonnay est très aléatoire (2 %). Ces trois émetteurs reprennent le signal de l'antenne locale deFrance 3 Nouvelle-AquitaineFrance 3 Poitou-Charentes — ainsi que le décrochageFrance 3 Atlantique, centré sur l'actualité du littoral charentais-maritime.

La réception de l’émetteur deLesparre, qui reprend le signal deFrance 3 Aquitaine et la chaîne locale bordelaiseTV7 Bordeaux est particulièrement difficile (à peine supérieure à 0 %)[125] et ne concerne que les hauteurs de La Passe.

Radio

[modifier |modifier le code]

La plupart des radios nationales présentes dans le département peuvent être écoutées dans la commune. Les informations départementales sont relayées par la station de radio publiqueFrance Bleu La Rochelle.

Les stations de radio locales pouvant être écoutées dans la commune sont principalementVogue Radio (radio locale émettant à destination des agglomérations de La Tremblade et deMarennes),Demoiselle FM (généraliste, émettant depuisRochefort, et disposant de studios àSaint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (techno et musiques électroniques, émettant depuisFouras),Mixx radio (techno, dance et musiques électroniques, émettant depuisCognac et reprise par le réémetteur deSaintes), etRCF Accords Charente-Maritime (religieuse, émettant depuisLa Rochelle).Wit FM (généraliste, émettant depuisBordeaux) peut parfois être captée, mais de façon plus aléatoire, en fonction des conditions climatiques.

Détail des fréquences radio
 

Presse

[modifier |modifier le code]

La presse locale est représentée par le quotidienSud Ouest, dont le siège est àBordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale àRoyan, et par l'hebdomadaireLe Littoral de la Charente-Maritime, dont le siège est àMarennes. La commune possède aussi son propre magazine d'information municipale, « Étaules Magazine », qui paraît quatre fois par an.

Application mobile

[modifier |modifier le code]

La commune a développé uneapplication mobile (iPhone etAndroid), disponible gratuitement surApp Store etGoogle Play depuis le mois d'. Elle permet de suivre les événements organisés par la ville (manifestations, fêtes, animations diverses) et plus généralement, de se tenir informé sur l’actualité municipale.

Un système d'alertes parSMS est mis en place via cette application, en cas de travaux, d'intempéries ou d’alertes deMétéo France ; de même, il est possible d'alerter les services de la mairie sur les éventuels dysfonctionnements rencontrés dans la commune (pannes de lampadaires, nids de poule, etc.) avec une fonction permettant d'envoyer une photo afin de résoudre les problèmes dans les meilleures conditions[126].

Internet haut débit

[modifier |modifier le code]

Deuxrépartiteurs téléphoniques sont implantés dans les communes voisines d'Arvert et deChaillevette. En 2013, ils sontdégroupés par plusieursopérateurs alternatifs (SFR,Free etBouygues Telecom)[127], en plus de l'opérateur historique,Orange.ADSL,ADSL2+,Re-ADSL 2 et latélévision par ADSL sont disponibles dans la commune.

Cultes

[modifier |modifier le code]

Étaules appartient audiocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-même subdivision de laprovince ecclésiastique de Poitiers depuis2002 (de laprovince ecclésiastique de Bordeaux avant cette date) et au doyenné de Royan. La paroisse est comprise dans le secteur pastoral de la presqu'île d'Arvert, centré surLa Tremblade. La messe est célébrée le deuxième et le quatrième samedi du mois à 18 heures 30. En juillet-août, elle est célébrée chaque semaine. En outre, des messes sont célébrées régulièrement à la maison de retraite Darcy-Brun. La messe est également célébrée toute l'année, chaque dimanche à 11 heures à La Tremblade, et chaque samedi soir 18 heures 30 à Arvert[128].

Le culteprotestant est célébré à l'Église Protestante Unie[129], certains dimanches à 10 heures 30, en alternance avec d'autres temples du secteur paroissial (Arvert,Chaillevette,La Tremblade,L'Éguille,Marennes,Mornac,Nieulle sur Seudre,St Pierre d'Oléron)[130]. Le culte est également célébré à la maison de retraite Darcy-Brun, tous les jeudis à 16 heures 30[131].

Les autres confessions ne disposent pas de lieu de culte dans la commune.

Associations

[modifier |modifier le code]

Le tissu associatif de la commune est constitué d'organisations œuvrant dans les domaines sportifs, culturels, économiques ou caritatifs. On dénombre ainsi une association de commerçants et d'artisans (Étaules économie), un groupe d'échange avec la ville deTenkodogo, auBurkina Faso (L'arbre vert), une association communale de chasse agréée, un club d'anglais (Europe 92), une association des parents et amis des écoles d'Étaules, un club de l'âge d'or, une association nationale des usagers de la route (Anuar), unsystème d'échange local (SEL), un collectif caritatif du canton de La Tremblade, une association de lutte contre le cancer, une association catholique (Notre-Dame de l'Isle) et une antenne dusecours catholique.

Marché

[modifier |modifier le code]

Depuis 2015, le marché se tient tous les jeudis matin sur la place du Champ de Foire (auparavant, il avait lieu sur la place de Verdun). Il rassemble chaque semaine une dizaine de producteurs (poissonnier, primeur, fromager, boucher, produits régionaux, fleuriste, etc.). Tous les quinze jours, s'ajoutent aux produits alimentaires mercerie et vêtements.

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Culture en Charente-Maritime.

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

Église Notre-Dame

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Église Notre-Dame d'Étaules.

Peu avant l'an mil, l'église primitive s'élevait au-dessus des marais sur un îlot nomméLe Paradis. En effet, des marins en perdition au large dela Coubre réussirent à trouver abri au fond du golfe de Barbareu, sur les rives d'une île qu'ils appelleront l'île de Paradis. En remerciement, la chapelle Notre-Dame-de-Paradis (ou Notre-Dame-de-l'Isle) y fut édifiée.

Façade de l'église Notre-Dame (XVIIIe siècle).

Dans l'espoir d'accéder justement au paradis, de nombreux haut personnages vinrent s'y faire enterrer et le prieuré qui dépendait deCluny devint un lieu de pèlerinage. Des fouilles sur les décombres de l'ancienne église ont prouvé l'existence de ces tombes.

L'église fut endommagée par lesHuguenots pendant lesguerres de religion, puis dévastée par un incendie auXVIIIe siècle. En 1722, Jacques Easme de la Croix décide de reconstruire une église au centre d'Étaules, après avoir obtenu la permission et les subventions du roiLouis XV. Des pierres prises dans les ruines de l'ancienne église entreront dans la construction de l'église actuelle, qui fut achevée le.

Le, l'église est rebaptiséeNotre-Dame-de-la-Nativité. En 1878 l'église fut agrandie, et en 1882 des vitraux sur le thème de la vie de la Vierge furent installés : le chœur et le transept, témoins de cette époque, les ont conservés (5 dans le chœur et 4 dans le transept, œuvres du maître verrier Dagrand). Détérioré par les bombardements de 1945, l’édifice a bénéficié de dommages de guerre pour sa reconstruction et le décor mobilier (dont les vitraux). La nef et la façade d’entrée ont été largement reconstruites dans les années 1950 et 10 vitraux ont été réalisés en 1963 par le peintre verrier toulousain Henri Guérin (8 fenêtres dans la nef et le narthex, 1 dans la sacristie et la rosace de la tribune).

À voir à l'intérieur : une chaire en chêne sculptée, un tableau de l'Annonciation (1957-58, Huile sur Toile,Louis Berthomme Saint-André) et un tableau représentant laSainte Famille, offert par le peintreMichel Genty en 2014 à l'occasion de ses cinquante ans de carrière.

Temple protestant

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Temple protestant d'Étaules.

Si la communauté protestante est établie de longue date dans lapresqu'île d'Arvert, qui a été un des principaux « foyers » huguenots dès leXVIe siècle, Étaules est longtemps une des rares communes des environs à ne pas posséder son propre temple. Les fidèles doivent se rendre alors se rendre à ceux de Paterre (Chaillevette) ou d'Avallon (Arvert). Devant cette situation jugée inacceptable par les nombreux Protestants que compte la commune, une pétition est lancée sous l'impulsion de l'ancien maire Alfred Chevallier en 1853. La décision de construire un temple est finalement actée par le conseil municipal, présidé par un maire catholique qui est personnellement opposé au projet, et fait de son mieux pour « faire traîner les choses ». Lorsque Alfred Chevallier est réélu en 1855, il fait de ce dossier une priorité[132].

Letemple protestant, achevé en 1864.

Le terrain, au centre du village, est cédé gracieusement par deux fidèles, MM. Gabiou et Gatineau. La commune emprunte 3 224 francs, remboursables sur quatre ans, et en, les travaux commencent, sous la direction de Léon Jossier, architecte parisien également auteur des temples deChaillevette,Saint-Sulpice-de-Royan ouExoudun (dans le département desDeux-Sèvres)[133]. Le temple est achevé en 1864. Bientôt, des problèmes apparaissent au grand jour : erreur de devis (2 541 francs supplémentaires sont réclamés à la commune), lézardes dans le plafond en 1882… Des travaux sont réalisés dans l'urgence en 1883 et 1885. En 1905, le pasteur Ballande demande une aide au gouvernement afin de réparer une nouvelle fois l'édifice. Les grilles qui l'entouraient sont ôtées en 1940. En 1945, il subit d'importants dégâts à la suite des bombardements de la libération de lapoche de Royan, tout comme l'église et plusieurs maisons[132].

Architecturalement parlant, le temple d'Étaules se caractérise par sa sobriété. D'inspiration classique, il forme unenef rectangulaire éclairée par de grandes baies enplein cintre. Comme au temple deMédis, situé à une dizaine de kilomètres de là, la façade intègre une bible ouverte. On peut y lire « Si le fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36-46).

Hôtel de Ville

[modifier |modifier le code]

La mairie-écoles fut achevée en 1903. Elle comprenait, outre la mairie, une école pour 80 filles, une pour 96 garçons et un logement de fonction pour les maîtres.

Logis de La Granderie

[modifier |modifier le code]

Le logis de La Granderie fut bâti auXVIIIe siècle. Le corps de logis, bâtiment bas au toit de tuiles, est entouré de deux pavillons recouverts d'ardoises, ouvrant chacun sur une aile en retour[134].

Le domaine appartenait à la famille Des Brosses, puis, par alliance, à la famille Gabiou (trois générations de maires d'Étaules). Cette famille est également connue pour avoir inventé l'ostréiculture moderne sur le domaine maritime alors qu'auparavant les huîtres sauvages étaient affinées dans les marais salants.

Le logis de La Granderie, demeure bourgeoise édifiée auXVIIIe siècle.

L'ensemble des bâtiments furent légués en 1892 à la paroisse protestante qui en fit un presbytère (le temple étant à côté) jusqu'en 1935.

La Granderie servit de refuge en 1940 à de nombreuses personnes originaires de l'est de la France et fuyant devant l'invasion allemande. Le domaine fut ensuite réquisitionné par l'armée allemande, qui fit détruire le porche à l'entrée pour permettre aux charriots d'approvisionnement de passer. Durant toute la guerre, les bâtiments subirent plusieurs bombardements.

Ce n'est qu'en 1952 que le logis commença à être restauré grâce aux dommages de guerre finançant un chantier de travail de jeunes français et allemands. La Granderie va ainsi devenir un centre de vacances d'été puis une Maison Familiale de Vacances.

En 1975, lors de la crise desBoat-people, en coopération avec l'associationFrance terre d'asile, la Granderie fut un centre d'accueil et d'intégration pour des réfugiés du sud-est asiatique. En 2015, lors de lacrise migratoire, elle retrouve ce rôle en accueillant de nouveau une vingtaine de réfugiés.

Aujourd'hui, La Granderie est la propriété de la Fondation du Protestantisme Français et est gérée par l'association localela Salicorne.

Plate-forme gérontologique Darcy-Brun

[modifier |modifier le code]

Le domaine, appelé Maine-de-Vaulx, date de la fin duXVIIe siècle[135]. La porte àchambranle moulurée du logis est datée quant à elle de1789. Le bâtiment fut la propriété de nombreuses familles bourgeoises, depuis la famille De Vaulx jusqu'au docteur Darcy auXIXe siècle.

En1898, Jean Pierre Édouard Darcy légua l'ensemble de ses biens des communes d’Arvert, d’Étaules et deSaint-Palais-sur-Mer à l’institution desDiaconesses de Reuilly (sœurs protestantes), à charge à la communauté de fonder dans sa propriété du Maine-de-Vaulx « un asile pour les Protestants âgés de l’un ou l’autre sexe ».

La grande guerre passa et ce n'est qu'en1920 que sœur Meyer décida des premiers aménagements.

Les logis furent restaurés après la Seconde Guerre mondiale, et, dans les années 1950, la biscuiterie Brun fera un don important qui permettra réellement à la maison de retraite de fonctionner pleinement. Chose étonnante, ce don fut accompagné de deux clauses qui furent acceptées : la première, que la maison s’appelleDarcy-Brun ; la seconde, d’accepter dans ses murs des résidents catholiques.

Aujourd'hui lamaison de retraite privée à but non lucratif accueille 80 résidents au sein d'un parc de 4 hectares.

Aux alentours

[modifier |modifier le code]

En plein cœur de lapresqu'île d'Arvert, la commune jouit d'une situation géographique privilégiée qui la place à une dizaine de kilomètres des principales stations balnéaires de lacôte de Beauté (Royan, bien sûr, classée ville d'art et d'histoire, mais aussiLa Palmyre et sonparc zoologique,Saint-Palais-sur-Mer,Vaux-sur-Mer,Saint-Georges-de-Didonne).

Lezoo de la Palmyre, plus grand parc zoologique privé d'Europe, n'est qu'à un peu moins de sept kilomètres du centre-ville.

Orientées plein ouest, les plages de lacôte sauvage, au pied des dunes et duphare de la Coubre (le plus haut du département), sont réputées pour leurs violents rouleaux qui en font unspot de surf fréquenté, où des compétitions sont organisées régulièrement.

Un peu plus à l'est, la station balnéaire deRonce-les-Bains, abritée des courants, fait face aux côtes de l'île d'Oléron et àSaint-Trojan-les-Bains, station balnéaire et climatique. Laforêt domaniale de la Coubre et laforêt des Combots d'Ansoine, à quelques kilomètres du centre-ville, font partie des principaux poumons verts de l'agglomération royannaise. Elles s'intègrent à un vaste ensemble forestier de près de 10000 hectares, constitué en grande partie de pins maritimes (pinède) et de chênes verts, où de nombreux sentiers de randonnée ont été aménagés.

Près de l'estuaire de la Seudre, plusieurs petits ports ostréicoles rappellent qu'une partie de la presqu'île appartient au bassin deMarennes-Oléron.Mornac-sur-Seudre, petit bourg médiéval posté au milieu desmarais de la Seudre, bénéficiant du labelLes Plus Beaux Villages de France, compte sur des ruelles sinueuses plantées de roses trémières et des maisons blanchies à la chaux.

Enfin, en s'enfonçant dans l'arrière-pays, la ville deMarennes possède une église dotée duplus haut clocher du département (85 mètres),Saujon est une station thermale fréquentée, et une multitude de petites églises de campagne rappellent les grandes heures du style roman saintongeais (Breuillet,Saint-Sulpice-de-Royan ou encoreMédis).

Culture

[modifier |modifier le code]

Équipements culturels

[modifier |modifier le code]

La commune compte sur la présence d'une médiathèque, située 3 rue de la poste, en centre-ville. Elle accueille ponctuellement des expositions thématiques, des conférences et des salons de lecture. Lebibliobus fait étape en ville régulièrement. Une boîte à livres a été installée par la municipalité au mois de décembre 2021. Située sous le porche de la salle municipale de la rue William Jonka, elle permet à chacun de déposer et/ou de prendre des ouvrages gratuitement.

Située aux abords du complexe sportif et de loisirs du chemin de Sable, la salle multiculturelle « La Pléiade » a été inaugurée au mois de juillet 2022. Elle remplace l'ancienne salle municipale de la rue William Jonka, dont les dimensions étaient devenues inadaptées à la croissance de la population. Réalisée par l'architecte Ileana Popea, très active dans la commune (elle y a notamment réalisé les immeubles de la place de Verdun et le pôle-santé), cette structure contemporaine s'intègre dans un environnement boisé, sur une parcelle de 730 mètres carrés. La salle multiculturelle a été pensée pour permettre la tenue de spectacles, de pièces de théâtre, de concerts et de projection de films (cinéma); elle se veut un « espace de rencontres et de partage » utilisé, notamment, par des associations communales. Comme la salle « La Chênaie » deBreuillet, elle propose une offre culturelle variée grâce à un partenariat avec l'association CREA deSaint-Georges-de-Didonne, avec pour ambition de rayonner sur la partie ouest de lapresqu'île d'Arvert. Sa conception a coûté 2,09 millions d'euros[136].

Foyer rural

[modifier |modifier le code]

Le foyer rural propose des activités tant sportives que culturelles (scrapbooking, informatique, généalogie, peinture, jeux de réflexion, théâtre, danse folk, etc.).

Événements touristiques

[modifier |modifier le code]
Un participant de l'édition 2014 du carnaval vénitien d'Étaules.

Le carnaval vénitien, organisé chaque année au mois de mars depuis 2009, consiste en une parade costumée sur une thématique « vénitienne » parcourant le centre-ville, au son d'une fanfare. Depuis 2022, la manifestation s'étale sur trois jours (déambulation nocturne, défilés, séances photos en divers lieux de la ville, dégustation et vente de produits italiens ou de spécialités locales — chocolat chaud etmerveilles sont devenus une tradition) et culmine avec la présentation des costumes sur la place de Verdun le dernier jour. Cet événement, très populaire en Pays Royannais, est organisé par le foyer rural (qui se charge de la confection d'une partie des costumes) et l'association « féerie vénitienne »[137].

La fête nationale du 14-Juillet est célébrée chaque année avec des randonnées cyclistes et pédestres, une kermesse (pendant l'après-midi), et en soirée, un repas, un concert, un feu d'artifice et un bal. Elle est précédée, le, par un défilé aux lampions suivi d'un spectacle pyrotechnique.

Des animations ont lieu tous les mercredis pendant la saison estivale : ce sont « Les mercredis d'Étaules ». Ils peuvent consister en concerts, barbecues géants, sardinades, éclades, rassemblement de voitures anciennes ou de motos, brocantes, etc. Ces animations se tiennent sur la place de Verdun, la place du Champ-de-Foire ou au stade.

La remontée de la Seudre, organisée chaque année à la fin du mois d'août ou au début du mois de septembre par la station nautique de la communauté d'agglomération Royan Atlantique, rassemble près d'un millier de participants[138]. Remontant le fleuve dans des embarcations de toutes sortes (du chaland ou du vieux gréément en passant par le simple kayak), mais aussi, sur les berges, à vélo, à cheval, en calèche ou à pied, la manifestation est ponctuée d'arrêts-dégustation et d'animations diverses. Le port de départ (et d'arrivée) comme le circuit changent chaque année.

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]

Langue saintongeaise

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Saintongeais.
Carte représentant l'aire linguistique du saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
Aire linguistique du saintongeais.

La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille deslangues d’oïl, branche deslangues romanes, qui comprend également lefrançais, l’angevin lepicard et lepoitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, lepoitevin-saintongeais.

Le saintongeais (saintonjhais) est lalangue vernaculaire parlée enSaintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves deGuyenne (Pays Gabay ouGrande Gavacherie,Petite Gavacherie autour deMonségur dans l'Entre-deux-Mers et enclave duVerdon, enMédoc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont ditspatoisants.

Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que lecadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers laNouvelle-France auXVIIe siècle.

Gastronomie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Cuisine charentaise.

La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou desgrillons, sortes derillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, dugigourit, un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et devin blanc de pays[139].

Leshuîtres deMarennes-Oléron sont une spécialité réputée de la région. Étaules est une importante commune ostréicole.

La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également lespibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité deMortagne et deBlaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), lasanglette, une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante dufarci poitevin), le lapin au pineau, lefoie gras ou encore les confits. La grande spécialité de lapresqu'île d'Arvert est cependant l'huître deMarennes-Oléron, de renommée internationale. Sans oublier les deux spécialités à base de moules, l'éclade (moules placées, soit en plusieurs couches ou disposées de manière à former une pyramide, sur un lit de petites branches et d'aiguilles de pin, auquel on met le feu. Feu que l'on alimente jusqu'à ce que les moules ouvrent leurs coquilles) et lamouclade (moules cuisinées avec de la crème fraîche).

Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne :millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du sud-ouest de la France), galette charentaise, aubeurre Charentes-Poitou, ou encore « merveilles » (beignets).

Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que lepineau des Charentes et plus encore, lecognac. La commune d'Étaules est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois communs ».

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Armorial des communes de la Charente-Maritime.
Blason de ÉtaulesBlason
De sinople au bateau de deux mâts d’argent, équipé de sable, habillé de trois focs et de deux voiles majeurs aussi d’argent, voguant sur des ondes alésées d’azur, accompagné de trois fleurs de lys d’argent, au comble cousu d’azur chargé de l’inscription « ETAULES » en lettres capitales aussi d’argent.
Devise / Cri
Tempus omnia vincit (Le temps triomphe toujours).
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « Orthodromie entre Étaules et Arvert », surLion 1906(consulté le).
  3. « Orthodromie entre Étaules et Saint-Augustin », surLion 1906(consulté le).
  4. « Orthodromie entre Étaules et Saint-Augustin », surLion 1906(consulté le).
  5. « Orthodromie entre Étaules et Breuillet », surLion 1906(consulté le).
  6. « Orthodromie entre Étaules et La Tremblade », surLion 1906(consulté le).
  7. « Orthodromie entre Étaules et Saint-Sulpice-de-Royan », surLion 1906(consulté le).
  8. « Orthodromie entre Étaules et Saint-Palais-sur-Mer », surLion 1906(consulté le).
  9. « Orthodromie entre Étaules et Vaux-sur-Mer », surLion 1906(consulté le).
  10. « Orthodromie entre Étaules et Royan », surLion 1906(consulté le).
  11. « Orthodromie entre Étaules et Saujon », surLion 1906(consulté le).
  12. « Orthodromie entre Étaules et Rochefort », surLion 1906(consulté le).
  13. « Orthodromie entre Étaules et Saintes », surLion 1906(consulté le).
  14. « Orthodromie entre Étaules et La Rochelle », surLion 1906(consulté le).
  15. « Orthodromie entre Étaules et Bordeaux », surLion 1906(consulté le).
  16. Zonage sismique de la Charente-Maritime
  17. Séisme d'Oléron sur le site du CEA.
  18. a etbLa Charente-Maritime : schéma routier départemental, 2010-2030
  19. « Bruit environnant à Étaules », surSIGORE (système d'information géographique de l'observatoire régional de l'environnement Poitou-Charentes)(consulté le).
  20. Topoguide des circuits VTT/VTC du Pays Royannais
  21. « Du changement à Royan », surTrans'bus,(consulté le).
  22. « Plan du réseau Cara'bus (PDF) », surCarabus transport,(consulté le).
  23. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  24. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  25. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  26. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  27. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  28. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  29. « Orthodromie entre Étaules et Royan », surfr.distance.to(consulté le).
  30. « Station Météo-France « Royan-Medis », sur la commune de Royan - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  31. « Station Météo-France « Royan-Medis », sur la commune de Royan - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  32. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  33. FR5400432 - Marais de la Seudre, sur le site INPN
  34. FR5400434 - Presqu’ile d’Arvert, sur le site INPN
  35. a etbFR5412012 - Bonne Anse, marais de Bréjat et de Saint Augustin sur le site INPN
  36. FR5412020 - Marais et estuaire de la Seudre, île d'Oléron sur le site INPN
  37. Étaules sur le site du Sigore
  38. « Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis », surAgence des aires marines protégées(consulté le).
  39. DonnéesIfremer etPorts du Pays Royannais
  40. Zone Natura 2000 de la Presqu'île d'Arvert
  41. Terre saine, ma commune sans pesticides, présentation de la charte
  42. État initial de l'environnement, SCOT Agglomération Royan Atlantique
  43. Collecte des déchets, site de la commune d'Étaules
  44. a etbÉtaules Magazine, printemps 2016, p. 14
  45. Étaules magazine n°97, juillet 2016, p.7
  46. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  47. « Unité urbaine 2020 de La Tremblade », surinsee.fr(consulté le).
  48. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  49. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Tremblade », surinsee.fr(consulté le).
  50. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  51. « Les communes soumises à la loi littoral. », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  52. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  53. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  54. abc etdInsee - Commune d'Étaules - Dossier complet 2012
  55. Prix de l'immobilier à Étaules en 2016, site Meilleurs agents.com
  56. Données INSEE, 1999
  57. La commune présentée aux nouveaux habitants, Sud-Ouest, 15 février 2016
  58. La supérette change de propriétaire en juin, Sud-Ouest, 4 mai 2016
  59. Aires d'accueil des gens du voyage, département de la Charente-Maritime. Schéma 2010-2016, région Poitou-Charentes
  60. Claude Goulevant, La place de Verdun : souvenirs, souvenirs
  61. Glossaire des odonymes français et dialectaux (termes servant à désigner les voies publiques), par Frédéric Wronecki et Valérie Habracken
  62. ab etc« Les risques près de chez moi - commune d'Étaules », surGéorisques(consulté le).
  63. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  64. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », surcharente-maritime.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque inondation.
  65. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », surcharente-maritime.gouv.fr(consulté le), chapitre Mouvements de terrain.
  66. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  67. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Étaules », surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  68. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », surcharente-maritime.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  69. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France, Tome II,p. 1360
  70. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin,Origine Des Noms De Villes Et Villages De Charente-Maritime, J.-M. Bordessoules, 1999.
  71. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France, Tome I,p. 268
  72. ab etcLouis Maurin,La Charente-Maritime : pré-inventaire archéologique,p. 161
  73. ab etcDonation de l'église Notre-Dame-de-L'Île en Arvert, bulletin des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, 1891,p. 33
  74. Protestantisme en pays royannais.
  75. Mémoire protestante.
  76. Révocation de l'Édit de Nantes.
  77. Registres d'imposition de la Généralité de La Rochelle,p. 170
  78. a etbÉtaules, église Notre-Dame-de-la-Nativité
  79. Maison d'oraison d'Avallon.
  80. Résistance protestante.
  81. Les frères Gibert.
  82. Nom donné à la Charente-Maritime avant1941.
  83. Les ports d'Étaules, Claude Goulevant.
  84. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Index : communes par ordre alphabétique », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
  85. 14-17 avril : l'attaque, site du musée du patrimoine du Pays Royannais
  86. abc etdÉtaules : résumé statistique, site de l'Insee
  87. Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV
  88. a etb« Treize nouvelles zones d’emploi en Poitou-Charentes », surle site de l'Insee(consulté le).
  89. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
  90. art L. 252 du code électoral
  91. art L. 253 du code électoral
  92. « Nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  93. Résultat des élections municipales à Étaules, Le Monde
  94. Composition du Conseil municipal
  95. « …Vincent Barraud aussi »,Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne,,p. 28.
  96. Résultats de l'élection présidentielle de 2017, site du Ministère de l'intérieur
  97. Résultats de l'élection présidentielle de 2012, site du Ministère de l'intérieur
  98. Résultats de l'élection présidentielle de 2007, site du Ministère de l'intérieur
  99. Résultats de l'élection présidentielle de 2002, site du Ministère de l'intérieur
  100. Résultat du second tour de l'élection législative de 2017, Sud Ouest
  101. Résultats de l'élection législative de 2012, site du Ministère de l'intérieur
  102. Résultats de l'élection législative de 2007, site du Ministère de l'intérieur
  103. Résultats de l'élection législative de 2002, site du Ministère de l'intérieur
  104. Résultats des élections régionales de 2015, site du Ministère de l'intérieur
  105. Résultats des élections régionales de 2010, site du Ministère de l'intérieur
  106. Résultats des élections régionales de 2004, site du Ministère de l'intérieur
  107. « Juridictions d'Étaules », surle site du ministère de la Justice(consulté le).
  108. « Impôts locaux à Étaules », taxes.com.
  109. Loino 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  110. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  111. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  112. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  113. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  114. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Étaules (17155) »,(consulté le).
  115. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente-Maritime (17) »,(consulté le).
  116. abc etdPrésentation des écoles
  117. Sud Ouest du 1/7/2013
  118. Ateliers périscolaires à Étaules
  119. SIVOM Jeunesse Presqu'île d'Arvert
  120. Un Relais petite enfance pour les communes de La Tremblade, Arvert, Les Mathes, Chaillevette, Saint-Augustin et Étaules, article d'Annie Pinet paru dans Sud-Ouest, 19 novembre 2025
  121. La police des campagnes veille au grain, article paru dans Le Littoral, 8 mars 2013
  122. PV du Conseil municipal du 10 septembre 2015
  123. 24 réfugiés attendus ce lundi soir en Charente-Maritime, article de Romain Asselin,France Bleu La Rochelle, 7 mars 2016
  124. Compte rendu du conseil municipal du 23 juin 2016, commune d'Étaules
  125. Réception de la TNT à Étaules, site Reception.fr
  126. La commune passe au 2.0, article de Virginie Nativel paru dans Sud-Ouest, 6 mai 2016
  127. « Déploiement ADSL à Étaules », surDegroupnews(consulté le).
  128. Horaires des messes
  129. « Église Protestante Unie ».
  130. Cultes en presqu'île d'Arvert
  131. Horaires des cultes, format pdf.
  132. a etbHistoire du temple d'Étaules par Claude Goulevant, 1990.
  133. Architectes des Temples.
  134. Histoire de la Granderie.
  135. Il était une fois Darcy, d’André Tiercet.
  136. Etaules Magazine n°121, juillet 2022, p.17-18
  137. Place au carnaval !, article de Annie Brossard paru dans Sud-Ouest, 5 mars 2012
  138. Toute une armada pour remonter la Seudre, article de Didier Piganeau paru dans Sud-Ouest, 2 septembre 2012
  139. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton,p. 106-107

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Bernard Tastet,Chaillevette et les côtes de Saintonge, Édition du Croît-vif, Paris, 1998.
  • Guy Binot,Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert, Édition du Croît-vif, Paris, 1994.
  • Guy Estève,Histoire presque naturelle de la presqu'île d'Arvert, Auto-édition, 2004.

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
v ·m
Les plus grandes villes de laCharente-Maritime
Les communes de plus de 2 000 habitants
Plus de 50 000 habitantsLa Rochelle
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitantsRoyan
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
v ·m
EntreAtlantique,Seudre etGironde
Communes
Stations balnéaires
Plages
Géographie
Itinéraires touristiques
Hydrographie
Lieux et monuments
Églises
Ports
Patrimoine disparu
Sports
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Étaules_(Charente-Maritime)&oldid=230868127 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp