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Établissement public de coopération intercommunale

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Pour les articles homonymes, voirEPCI.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec lesEPIC

Siège de lacommunauté urbaine deLimoges Métropole.

EnFrance, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) est une structure administrative regroupant plusieurscommunes afin d'exercer certaines de leurs compétences en commun. Il s'agit de la forme la plus aboutie d'intercommunalité. Elle est régie par la cinquième partie duCode général des collectivités territoriales.

Il existe deux types d'EPCI. D'une part, les EPCI à fiscalité propre — que sont lesagglomérations (lesmétropoles, lescommunautés urbaines, lescommunautés d'agglomération, lescommunautés de communes,Aix-Marseille etle Grand Paris) — sont des établissements dits « de projet » qui exercent des compétences obligatoires fixées par la loi et des compétences facultatives confiées par les communes, dans le cadre d'un « projet de territoire ». D'autre part, les EPCI sans fiscalité propre, appeléssyndicats intercommunaux, sont créés spécifiquement dans le but d'exercer certaines compétences, et sont pour cette raison des établissements dits « techniques ».

Héritières desdistricts, des communautés de villes et dessyndicats d'agglomération nouvelle, qui sont d'anciennes formes de collaboration intercommunale, les EPCI contemporains se sont particulièrement développés depuis laloi Chevènement en 1999.

Les EPCI peuvent eux-mêmes collaborer au sein depôles métropolitains et depôles d'équilibre territorial et rural, qui sont d'autres formes d'intercommunalités ayant un statut desyndicat mixte.

Aujourd'hui, en principe, chaque commune doit appartenir à un EPCI à fiscalité propre, en vertu de laréforme territoriale du et de laloi NOTRe de 2015 ; à l'exception des îles monocommunales, bénéficiant d’une dérogation législative :L'Île-d'Yeu,Île-de-Bréhat,Île-de-Sein etOuessant.

Types

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On peut distinguer deux catégories d'EPCI : celles à fiscalité propre et celles sans fiscalité propre.

EPCI à fiscalité propre

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Ces structures intercommunales disposent du droit de prélever l'impôt, sous forme de fiscalité additionnelle à celle perçue par les communes, ou, dans certains cas, à la place des communes (exemple de lataxe professionnelle unique, supprimé en 2010). En pratique, cela veut dire que les EPCI votent les taux d'imposition qu'ils veulent voir appliqués, dans le respect des dispositions légales.

Depuis laréforme des collectivités territoriales de 2010, les catégories d'EPCI à fiscalité propre sont, par tailles et niveaux d’intégration croissants,

Certaines formes d'EPCI ont été supprimées, telles que les « communautés de villes » ou les « districts ». Les structures intéressées se sont généralement transformées en communautés de communes ou d'agglomération. Depuis le, en application de laloi NOTRe, les dernierssyndicats d'agglomération nouvelle ont disparu, transformés en communautés d'agglomération (ou pourOuest Provence, en territoire de lamétropole d'Aix-Marseille-Provence) ; cette catégorie d'intercommunalité n'a été cependant supprimée qu'au[1].

EPCI sans fiscalité propre

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Parmi eux :

Leurs ressources proviennent essentiellement des cotisations versées par les communes membres.

Un syndicat peut être fiscalisé. Dans ce cas, il percevra une fiscalité additionnelle à celle des communes pour les quatre impôts locaux[2]. Contrairement aux diverses communautés dotées d'une fiscalité propre, un syndicat ne peut voter ses taux d'imposition ; il ne vote qu'un produit fiscal attendu, l'administration fiscale déterminant en conséquence les taux à appliquer pour obtenir ce produit.

Les syndicats intercommunaux (les SIVU et SIVOM), sont peu à peu dissous au sein des EPCI à fiscalité propre, afin de réaliser des économies d'échelle.

Des syndicats intercommunaux n'existaient en fait que pour des coopérations entre communes non membres des mêmes EPCI à fiscalité propre, dans des domaines où leur propre EPCI ne pouvait pas assurer un service (par exemple le traitement des ordures ménagères ou le ramassage scolaire), et ces syndicats ne regroupaient pas toutes les communes des EPCI concernés. Toutes les communes du même EPCI à fiscalité propre sont aujourd'hui incitées à se montrer solidaires, et si l'EPCI ne peut pas assurer seul un service pour toutes ses communes, il adhérera à un syndicat mixte dans lequel toutes les communes de tous les EPCI membres seront solidaires. Les syndicats mixtes (et à plus grande échelle les nouveaux pôles métropolitains) vont gérer par exemple des services et infrastructures couvrant des zones beaucoup plus étendues que les seules communes d'un syndicat intercommunal ou EPCI (par exemple un parc naturel régional, un grand port ou un aéroport, un système de transport public longue distance, un parc commun de logements sociaux, une université, ou encore une usine de recyclage spécialisé), et où participent plusieurs EPCI, le département, la région ou des agences nationales.

Les autres syndicats intercommunaux restant au sein d'un EPCI ne servent que pour assurer des services non obligatoires qui ne concernent pas toutes les communes membres et qui ne nécessitent pas de coopération avec d'autres EPCI ou collectivités hors de l'EPCI, ni la solidarité de toutes les communes membres. Ils peuvent exister par exemple pour gérer un équipement commun partagé entre deux communes voisines mais non géré directement par l'EPCI, tel qu'un stade ou un centre culturel, une station d'épuration ou un centre de recyclage, ou encore un restaurant scolaire, ils ont alors le plus souvent une vocation unique (SIVU) lié à cet équipement : ils subsistent tant que cette vocation n'a pas été transférée à l'EPCI à fiscalité propre (après acceptation par les autres communes de la prendre en charge solidairement).

Création

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La création d'un EPCI se déroule en 3 étapes successives[3]. Elle est prévue par l’article L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales. Le préfet tenant un rôle important dans le processus.

  1. Définition du périmètre de l'EPCI. Il s'agit d'une demande de communes souhaitant s'associer ou d'un projet proposé par le représentant de l'État lui-même. Il peut, dans ce cas et au titre de l'intérêt général, imposer le rattachement de communes n'ayant pas exprimé le souhait de participer à cette création[4]. Si la création est à son initiative, il doit aussi consulter lacommission départementale de coopération intercommunale.
  2. Consultation des communes concernées. Dans un délai de trois mois, les communes concernées doivent donner leur avis, par un vote, sur le projet, le périmètre et les futurs statuts. Une majorité qualifiée doit se dégager lors du vote. Cette majorité doit représenter les deux tiers des communes, représentant la moitié de la population totale, ou bien la moitié des communes regroupant les deux tiers de la population. De plus, cette majorité doit comprendre les communes comptant plus du quart de la population totale pour les communautés de communes et, dans le cas d’une communauté d’agglomération ou d’une communauté urbaine, plus du quart de la population de la commune la plus importante de l'EPCI.
  3. Le préfet publie l'arrêté de création constatant la naissance de l'EPCI.

Organisation

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Les EPCI sont administrés par un conseil délibérant dont les membres sont issus de chacune des communes membres.

Ils sont présidés par le président du conseil délibérant, qui, outre son rôle de préparation et d'exécution des délibérations du conseil, est doté de pouvoirs propres. Le président est assisté d'un bureau, composé essentiellement des vice-présidents, qui peut recevoir certaines délégations du conseil délibérant.

Conseil délibérant

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Le conseil de l'EPCI est appelé, selon le statut de l'organisme concerné, comité syndical,conseil communautaire ou conseil métropolitain. Chaque commune membre est nécessairement représentée dans ce conseil.

Composition du conseil

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Schéma de fonctionnement de la métropole
Fonctionnement de lamétropole d'Aix-Marseille-Provence.

Depuis lesélections municipales de 2014, les membres des conseils communautaires et métropolitains sont élus, en application des lois du etdu 17 mai 2013[5], lors des élections municipales pour les communes de plus de 1000 habitants, et, pour les communes plus petites, désignés dans l'ordre du tableau. Auparavant, ils étaient élus par le conseil municipal dont ils émanaient au scrutin majoritaire, et en respectant la répartition entre les communes fixée par les statuts de l'intercommunalité.

Désormais, cette répartition est fixée dans les EPCI à fiscalité propre — et, à défaut d'accord de la majorité qualifiée des conseils municipaux pour lescommunautés de communes et lescommunautés d'agglomération — conformément aux dispositions de l'article L. 5211-6-1 III à V du Code général des collectivités territoriales, c'est-à-dire en répartissant le nombre de membres entre les communes principalement à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, mais avec de nombreux correctifs destinés à assurer que chaque commune dispose au moins d'un siège, quelle que soit sa population, et que la commune la plus importante ne dispose pas de la majorité absolue des sièges[6].

Pour l'ensemble des EPCI à fiscalité propre, avant chaque renouvellement général des conseils municipaux et communautaires, le nombre de conseillers communautaires et la répartition de leurs sièges entre les communes membres est revu par arrêté préfectoral, afin de tenir compte de l'évolution de leurs populations respectives durant la mandature arrivant à terme[7].

En ce qui concerne lessyndicats de communes, leur comité syndical est constitué de deux représentants par communes, élus par chaque conseil municipal, et ce quelles que soient les populations des communes membres. Il suffit d'être inscrit sur les listes électorales de la commune et de ne pas être frappé d'incompatibilité pour pouvoir être élu au comité syndical[8].

Élections des membres

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Exemple de bulletin de vote pour lesélections de 2014 pour une commune de plus de 1 000 habitants : à gauche, les candidats pour le conseil municipal de la commune et, à droite, les candidats pour le conseil communautaire.

À compter desélections municipales de 2014, les conseillers des EPCI sont élus de manière différenciée.

EPCI sans fiscalité propre
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Les représentants des EPCI sans fiscalité propre demeurent élus par les conseils municipaux des communes membres.

EPCI à fiscalité propre
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Le mode de scrutin diffère en fonction de la taille de la commune :

  • Les représentants des communes de 1 000 habitants et plus dans les communautés et métropoles sont élus auscrutin direct dans le cadre desélections municipales, le bulletin de vote de chaque liste comprenant, dans sa partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans sa partie droite, la liste des candidats au conseil communautaire[9].
Des règles complexes encadrent l'élaboration des listes des candidats aux fonctions de conseiller communautaire afin que tous les élus soient bien également conseillers municipaux et de garantir le respect de la parité[10] :

« I. ― La liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire figure de manière distincte sur le même bulletin que la liste des candidats au conseil municipal dont elle est issue.
Sous réserve du II, la présentation de la liste des candidats au conseil municipal et à l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est soumise aux règles suivantes :
1° La liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire comporte un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, augmenté d'un candidat supplémentaire si ce nombre est inférieur à cinq et de deux dans le cas inverse ;
2° Les candidats aux sièges de conseiller communautaire figurent dans l'ordre de présentation dans lequel ils apparaissent sur la liste des candidats au conseil municipal ;
3° La liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire est composée alternativement de candidats de chaque sexe ;
4° Tous les candidats présentés dans le premier quart de la liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire doivent figurer, de la même manière et dans le même ordre, en tête de la liste des candidats au conseil municipal
5° Tous les candidats aux sièges de conseiller communautaire doivent figurer au sein des trois premiers cinquièmes de la liste des candidats au conseil municipal.
II. ― Lorsque le nombre de sièges de conseiller communautaire à pourvoir, augmenté en application du 1° du I, excède les trois cinquièmes du nombre de sièges de conseiller municipal à pourvoir, la liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire reprend l'ordre de présentation de la liste des candidats au conseil municipal.  »

— Article L. 273-9 du Code électoral[11]

Par exemple, dans une commune de 9 000 habitants, dont le nombre de conseillers municipaux est de 29 membres, et dont les statuts de l'intercommunalité lui attribuaient trois conseillers communautaires, chaque liste de candidats doit prévoir les noms de quatre candidats aux élections municipales qui sont également candidat au conseil communautaire (les trois sièges plus un suppléant). Tous les candidats aux fonctions de conseillers communautaires doivent figurer dans les 17 premiers candidats au conseil municipal (règle des trois cinquièmes) et la règle d'alternance homme/femme doit être respectée à la fois pour les candidats municipaux et les candidats communautaires.
Dans cette commune dotée de 29 conseillers municipaux, la règle du premier quart arrondi à l'inférieur (4x0.25=1) impose que seule la tête de liste municipale doive être obligatoirement placée en première position sur la liste intercommunale. Le choix des quatre autres candidats communautaires peut se faire parmi les 16 autres premiers candidats municipaux, mais en respectant l'ordre de présentation : par exemple, si l'on place la candidateno 8 en seconde position, il n'est pas possible par la suite de placer leno 5 de la liste municipale en troisième position.
Lors de l'élection, la répartition des sièges des conseillers communautaires de la commune entre les diverses listes candidates se fait à la représentation proportionnelle avec prime majoritaire, comme pour lesconseillers municipaux[12], ce qui assure désormais la représentation des oppositions municipales aux conseils communautaires, et contribue au respect de l'objectif de parité entre hommes et femmes au sein des conseils communautaires.
  • Les représentants des communes de moins de 1 000 habitants dans les communautés et métropoles sont, en fonction du nombre de sièges à attribuer, le maire, éventuellement des maires-adjoints et si nécessaire des conseillers municipaux dans l'ordre du tableau[13], qui est défini comme suit :

« (…) Après le maire, prennent rang les adjoints puis les conseillers municipaux.
(…) les adjoints prennent rang selon l'ordre de leur élection et, entre adjoints élus sur la même liste, selon l'ordre de présentation sur la liste.
En ce qui concerne les conseillers municipaux, l'ordre du tableau est déterminé, même quand il y a des sections électorales :
1° Par ancienneté de leur élection, depuis le dernier renouvellement intégral du conseil municipal ;
2° Entre conseillers élus le même jour, par le plus grand nombre de suffrages obtenus ;
3° Et, à égalité de voix, par priorité d'âge. »

— Article L. 2121-1 du Code général des collectivités territoriales.[14]

Dans les communautés et métropoles, les élus sont nécessairement élus également conseillers municipaux (ou d'arrondissement, pour Paris, Lyon et Marseille)[15]. Certains d'entre eux pourront être étrangers ressortissants de l'Union européenne, alors qu'ils ne peuvent être maires ou maires-adjoints.

De nombreuses dispositions ducode électoral établissent desinéligibilités et des incompatibilités, destinées à assurer à la fois la liberté de conscience des électeurs et l'indépendance des élus. C'est ainsi, par exemple, que ne peuvent être candidats aux fonctions de conseillers municipaux certains fonctionnaires dans les communes concernées par l'exercice de leur fonction (préfets, juges, policiers, officiers de l'armée, hauts-fonctionnaires des conseils régionaux ou départementaux...), ainsi que les agents de la commune ou les responsables d'entreprises travaillant pour la commune[16]. À compter desélections municipales de 2014, d'autres incompatibilités s'y rajoutent, concernant spécifiquement les conseillers communautaires. Ceux-ci ne peuvent être salariés de l'EPCI ou de son centre intercommunal d'action sociale, ni être salarié d'une commune membre de l'EPCI[17]. De même, ne pourront plus être candidats aux fonctions de conseillers municipaux les cadres dirigeants et chefs de service titulaires d'une délégation de signature de l'EPCI à fiscalité propre auquel adhère la commune[18].

« Ces dispositions permettent de mettre fin à des situations peu satisfaisantes caractérisées par un mélange des genres entre l’exercice de fonctions électives au sein des intercommunalités et l’occupation de fonctions professionnelles dans ces mêmes structures[10]. »

Président

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Le président de l'EPCI est élu par le conseil délibérant.

Le président est l'organe exécutif de l'EPCI, prépare et exécute les délibérations de l'organe délibérant, qu'il convoque. Il est le chef des services de l'établissement public, qu'il représente en justice, et peut déléguer une partie de ses fonctions aux vice-présidents, voire à d'autres membres du bureau[19]. Il est l'« autorité territoriale », au sens du statut des fonctionnaires.

Il dispose de certains pouvoirs de police, de plein droit pour l'exercice des compétences de l'EPCI, ou par délégation volontaire des communes[20].

Ce système d'élection, sous la forme d'un troisième tour décorrélé de la logique de la campagne des élections municipales, poserait d'après plusieurs chercheurs en sciences politiques (Fabien Desage[21], Simon Persico) un grave problème de représentation démocratique au sein des EPCI.

Bureau

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Le bureau d'un EPCI est composé du président, d'un ou plusieurs vice-présidents et, éventuellement, d'un ou de plusieurs autres membres.

Il peut recevoir des délégations de pouvoir du conseil délibérant, à l'exception de certains sujets, notamment en matière budgétaire[22].

Relation avec les maires

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Depuis la loi EVL de 2019[23], plusieurs dispositifs permettent aux maires des communes d'un EPCI à fond propre de participer aux décisions qui concernent sa commune. Un pacte de gouvernance doit être établi afin de définir les relations entre les maires et l'intercommunalité (avis simple ou conforme des maires sur les décisions affectant sa commune par exemple). Une conférence des maires réunissant tous les maires de l'intercommunalité se réunit également au minimum une fois par an[24],[25].

Compétences

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2015)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Avec la loi Notre, les compétences obligatoires sont devenues plus nombreuses que celles mentionnées ici
Les EPCI sont chargés de lapolitique de la ville, c'est-à-dire desquartiers prioritaires, comme ici lequartier des Rives du Cher àTours.

Les EPCI exercent des compétences qui leur sont déléguées par leurs communes membres, certaines compétences pouvant être obligatoires en fonction de la catégorie d'EPCI envisagée. Ces types de structures choisissent des compétences obligatoires et des compétences facultatives[26]. À compétence identique, elles englobent les anciennes structures (par exemple les syndicats d'alimentation en eau potable). Elles peuvent notamment adopter desschémas de cohérence territoriale depuis laLoi relative à la solidarité et au renouvellement urbains ().

Les transferts de compétences sont décidés par délibérations concordantes de l'organisme délibérant de l'EPCI et des conseils municipaux se prononçant dans les conditions de majorité requise pour la création de l'EPCI. Le conseil municipal de chaque commune membre dispose d'un délai de trois mois, à compter de la notification au maire de la commune de la délibération de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale, pour se prononcer sur les transferts proposés. À défaut de délibération dans ce délai, sa décision est considérée comme favorable. Le transfert de compétences est ensuite prononcé par arrêté préfectoral.

D'un point de vue financier, ce transfert de compétences donne lieu à une évaluation des charges transférées des communes vers l'EPCI par le travail de laCLECT, commission locale d'évaluation des charges transférées. Cette commission calcule un montant d'attribution de compensation (qui peut être positif ou négatif) et versé chaque année de l'EPCI vers les communes membres[27].

Avant le, date de la promulgation de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République, les compétences obligatoires et optionnelles se répartissaient comme suit par intercommunalité.

IntercommunalitéCompétences obligatoires avant la loi NotreCompétences facultatives avant la loi Notre
Syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU)Une seule compétence
Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM)Plusieurs compétences
Syndicat d'agglomération nouvelle (SAN)
  • Programmation et investissement en urbanisme
  • Logement
  • Transports
  • Réseaux divers
  • Création de voies nouvelles
  • Développement économique
Communauté de communes (CC)
  • Aménagement de l'espace
  • Actions de développement économique

Au moins 4 parmi :

  • Environnement
  • Politique du logement et du cadre de vie
  • Voirie
  • Équipements culturels, sportifs et scolaires
  • Tout ou partie de l'assainissement
  • Action sociale d'intérêt communautaire

Tout ou partie de l'action sociale, après une convention passée avec ledépartement

Communauté d'agglomération (CA)
  • Développement économique et aménagement de l'espace communautaire,
  • Équilibre social de l'habitat
  • Politique de la ville

Au moins 3 parmi :

  • Assainissement, eau
  • Protection et mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie
  • Aménagement
  • Entretien et gestion de voirie, de parcs de stationnement
  • Construction d'équipements culturels et sportifs d'intérêt communautaire
  • Action sociale d'intérêt communautaire
Communauté urbaine (CU)
  • Développement et aménagement économique social et culturel de l'espace communautaire
  • Aménagement de l'espace communautaire
  • Équilibre social de l'habitat sur le territoire communautaire
  • Politique de la ville dans la communauté.
  • Gestion des services d'intérêt collectif
  • Protection et mise en valeur de l'environnement et de la politique du cadre de vie

Tout ou partie de l'action sociale, après une convention passée avec ledépartement

Métropole

Compétences précédemment dévolues aux communes :

  • Développement et aménagement économique, social et culturel
  • Aménagement de l'espace métropolitain
  • Politique locale de l'habitat
  • Politique de la ville
  • Gestion de certains services d'intérêt collectif
  • Protection et de mise en valeur de l'environnement et de politique du cadre de vie

Compétences précédemment dévolues au département :

  • Transports scolaires
  • Gestion des routes départementales
  • Zones d'activités et promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques

Compétences précédemment dévolues à la région :

  • Promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques

Après une convention passée avec ledépartement :

  • Action sociale
  • Collèges
  • Développement économique
  • Schéma d'aménagement touristique départemental et comité départemental du tourisme
  • Musées départementaux
  • Équipements sportifs départementaux

Après une convention passée avec larégion :

  • Lycées
  • Développement économique

Délégation de l'État, à la demande de la métropole :

  • Grands équipements et infrastructures

Ressources

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Les ressources fiscales des EPCI sont assurées, jusqu'aux réformes de 2018-2020, par les quatre taxes locales :taxe d'habitation,taxes foncières sur les propriétés bâties, taxes foncières sur les propriétés non bâties etcontribution économique territoriale (qui succède, en 2010, à lataxe professionnelle). Les EPCI peuvent aussi bénéficier de laTASCOM et de certainesIFER. Ils peuvent aussi bénéficier de la fiscalité éolienne unique (FEU) visant à imposer les éoliennes terrestres implantées sur leur territoire.

Deux régimes fiscaux leur sont autorisés : une fiscalité additionnelle à celle des communes ou une fiscalité se substituant partiellement à celle des communes (régime de la fiscalité professionnelle unique ou d'agglomération). Un régime hybride, plus ancien, est lié à la création d'une zone d'activité économique sur le territoire de l'EPCI ; il mélange la fiscalité additionnelle et la fiscalité unique.

Avec les réformes fiscales de 2020 (suppression de la taxe d'habitation), les ressources des EPCI sont les suivantes, en grandes masses :

Ressourcemilliards d'€ (2018)
Taxe d'habitation (sera remplacée par de la TVA)4
Taxe foncière2
CFE7
CVAE5
FCTVA1
Dotation globale de fonctionnement7
Dotation d'équipement1
Autres dotations d'investissement1

Total ressources 2018 : environ 28 milliards €

Nombre d'EPCI à fiscalité propre en France

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Au, la France (Hexagone +DROM) compte 1 254 EPCI à fiscalité propre, auxquels s'ajoutent laMétropole de Lyon qui est assimilée à un EPCI, et 5 communautés de communes dans lacollectivité d'outre-mer dePolynésie française. À l'exception de quatre îles monocommunales situées enLoire-Atlantique et dans leFinistère et qui bénéficient d'une dérogation, toutes les communes deFrance hexagonale et desdépartements et régions d'outre-mer (Guadeloupe,Martinique,Guyane,La Réunion etMayotte) sont membres d'un EPCI à fiscalité propre.

CC = Communauté de communes ; CA = Communauté d'agglomération ; CU = Communauté urbaine. Les noms des intercommunalités sont ceux utilisés par l'INSEE[28].

RangIntercommunalitéStatutDépartement(s)Nombre de communesPopulation municipale en vigueur (2022)
1Métropole du Grand ParisMétropole à statut particulier[29]Paris (75) ;Essonne (91) ;Hauts-de-Seine (92) ;Seine-Saint-Denis (93) ;Val-de-Marne (94) ;Val-d'Oise (95)1307 115 576
2Métropole d'Aix-Marseille-ProvenceMétropole à statut particulier[29]Bouches-du-Rhône (13) ;Var (83) ;Vaucluse (84)921 922 626
3Métropole de LyonCollectivité à statut particulier[30]Rhône (69)[30]581 433 613
4Métropole Européenne de LilleMétropoleNord (59)951 194 040
5Bordeaux MétropoleMétropoleGironde (33)28843 738
6Toulouse MétropoleMétropoleHaute-Garonne (31)37832 348
7Nantes MétropoleMétropoleLoire-Atlantique (44)24683 981
8Métropole Nice Côte d'AzurMétropoleAlpes-Maritimes (06)51568 596
9Eurométropole de StrasbourgMétropoleBas-Rhin (67)[31]33517 386
10Montpellier Méditerranée MétropoleMétropoleHérault (34)31516 657
11Métropole Rouen NormandieMétropoleSeine-Maritime (76)71500 703
12Rennes MétropoleMétropoleIlle-et-Vilaine (35)43473 973
13Métropole Toulon-Provence-MéditerranéeMétropoleVar (83)12449 782
14Grenoble-Alpes-MétropoleMétropoleIsère (38)49449 509
15CU Grand Paris Seine et OiseCommunauté urbaineYvelines (78)73433 255
16Saint-Étienne MétropoleMétropoleLoire (42)53407 700
17CA Roissy Pays de FranceCommunauté d'agglomérationSeine-et-Marne (77) ;Val-d'Oise (95)42362 933
18CA Grand Paris Sud Seine Essonne SénartCommunauté d'agglomérationSeine-et-Marne (77) ;Essonne (91)23361 024
19CA Saint Germain Boucles de SeineCommunauté d'agglomérationYvelines (78) ;Val-d'Oise (95)19341 547
20CA du Pays BasqueCommunauté d'agglomérationPyrénées-Atlantiques (64)158325 721
21CA Communauté Paris-SaclayCommunauté d'agglomérationEssonne (91)27319 695
22CU Angers Loire MétropoleCommunauté urbaineMaine-et-Loire (49)29308 806
23Tours Métropole Val de LoireMétropoleIndre-et-Loire (37)22299 019
24CU du Grand ReimsCommunauté urbaineMarne (51)143297 492
25Clermont Auvergne MétropoleMétropolePuy-de-Dôme (63)21296 677
26Orléans MétropoleMétropoleLoiret (45)22293 673
27CA Val ParisisCommunauté d'agglomérationVal-d'Oise (95)15288 829
28CU Perpignan Méditerranée MétropoleCommunauté urbainePyrénées-Orientales (66)37277 926
29CU Caen la MerCommunauté urbaineCalvados (14)48277 248
30CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys RomaneCommunauté d'agglomérationPas-de-Calais (62)100275 736
31CA Mulhouse Alsace AgglomérationCommunauté d'agglomérationHaut-Rhin (68)[31]39272 950
32CA Versailles Grand ParcCommunauté d'agglomérationYvelines (78) ;Essonne (91)18268 563
33CU Le Havre Seine MétropoleCommunauté urbaineSeine-Maritime (76)54266 929
34CA de Nîmes MétropoleCommunauté d'agglomérationGard (30)39261 624
35Dijon MétropoleMétropoleCôte-d'Or (21)23258 630
36Métropole du Grand NancyMétropoleMeurthe-et-Moselle (54)20258 208
37CA de Lens - LiévinCommunauté d'agglomérationPas-de-Calais (62)36242 591
38CA de Saint-Quentin-en-YvelinesCommunauté d'agglomérationYvelines (78)12233 591
39CA Paris - Vallée de la MarneCommunauté d'agglomérationSeine-et-Marne (77)12232 536
40Metz MétropoleMétropoleMoselle (57)46230 314
41CA Valence Romans AggloCommunauté d'agglomérationDrôme (26)54224 841
42CA Territoire de la Côte OuestCommunauté d'agglomérationLa Réunion (974)5218 990
43CA de Cergy-PontoiseCommunauté d'agglomérationYvelines (78) ;Val-d'Oise (95)13217 763
44CA Intercommunale du Nord de la RéunionCommunauté d'agglomérationLa Réunion (974)3216 588
45Brest MétropoleMétropoleFinistère (29)8213 403
46CA du Grand AnnecyCommunauté d'agglomérationHaute-Savoie (74)34211 259
47CU Le Mans MétropoleCommunauté urbaineSarthe (72)20209 651
48CA Lorient AgglomérationCommunauté d'agglomérationMorbihan (56)25208 113
49CA Cœur d'Essonne AgglomérationCommunauté d'agglomérationEssonne (91)21208 019
50CU Limoges MétropoleCommunauté urbaineHaute-Vienne (87)20207 147
51CU Grand Besançon MétropoleCommunauté urbaineDoubs (25)67198 387
52CA du Grand AvignonCommunauté d'agglomérationGard (30) ;Vaucluse (84)16198 133
53CU du Grand PoitiersCommunauté urbaineVienne (86)40196 849
54CU de DunkerqueCommunauté urbaineNord (59)17192 635
55CA Valenciennes MétropoleCommunauté d'agglomérationNord (59)35191 885
56CA Plaine ValléeCommunauté d'agglomérationVal-d'Oise (95)18186 216
57CA de Sophia AntipolisCommunauté d'agglomérationAlpes-Maritimes (06)24183 991
58CA Intercommunale des Villes SolidairesCommunauté d'agglomérationLa Réunion (974)6183 641
59CA Amiens MétropoleCommunauté d'agglomérationSomme (80)39182 854
60CA de La RochelleCommunauté d'agglomérationCharente-Maritime (17)28181 057
61CA du CotentinCommunauté d'agglomérationManche (50)129178 684
62CA Val d'Yerres Val de SeineCommunauté d'agglomérationEssonne (91)9177 954
63CA Golfe du Morbihan - Vannes AgglomérationCommunauté d'agglomérationMorbihan (56)34177 719
64CA Troyes Champagne MétropoleCommunauté d'agglomérationAube (10)81175 540
65CA Pau Béarn PyrénéesCommunauté d'agglomérationPyrénées-Atlantiques (64)31166 794
66CA de la Porte du HainautCommunauté d'agglomérationNord (59)47158 351
67CA Cannes Pays de LérinsCommunauté d'agglomérationAlpes-Maritimes (06)5156 338
68CA Saint-Brieuc Armor AgglomérationCommunauté d'agglomérationCôtes-d'Armor (22)32154 023
69CA du Centre LittoralCommunauté d'agglomérationGuyane (973)6152 190
70CA du Centre de la MartiniqueCommunauté d'agglomérationMartinique (972)4150 323
71CA Douaisis AggloCommunauté d'agglomérationNord (59)35148 901
72CA du Grand AngoulêmeCommunauté d'agglomérationCharente (16)38142 458
73CA du Grand ChambéryCommunauté d'agglomérationSavoie (73)38141 091
74CA Pays de Montbéliard AgglomérationCommunauté d'agglomérationDoubs (25)73139 232
75CA Melun Val de SeineCommunauté d'agglomérationSeine-et-Marne (77)20139 112
76CA Chartres MétropoleCommunauté d'agglomérationEure-et-Loir (28)66136 921
77CA du Bassin de Bourg-en-BresseCommunauté d'agglomérationAin (01)74135 794
78CA Alès AgglomérationCommunauté d'agglomérationGard (30)71135 747
79CA du SudCommunauté d'agglomérationLa Réunion (974)4133 164
80CA Le Grand NarbonneCommunauté d'agglomérationAude (11)37133 006
81CA de Béziers-MéditerranéeCommunauté d'agglomérationHérault (34)17131 383
82CA de la Région Nazairienne et de l'EstuaireCommunauté d'agglomérationLoire-Atlantique (44)10131 317
83CA Sète Agglopôle MéditerranéeCommunauté d'agglomérationHérault (34)14129 982
84CA Le Muretain AggloCommunauté d'agglomérationHaute-Garonne (31)26129 300
85CA Intercommunale de la Réunion EstCommunauté d'agglomérationLa Réunion (974)6128 965
86CA Tarbes-Lourdes-PyrénéesCommunauté d'agglomérationHautes-Pyrénées (65)86127 612
87CA d'Hénin-CarvinCommunauté d'agglomérationPas-de-Calais (62)14126 133
88CA du NiortaisCommunauté d'agglomérationDeux-Sèvres (79)40123 389
89CA Maubeuge Val de SambreCommunauté d'agglomérationNord (59)43122 909
90CA Mauges CommunautéCommunauté d'agglomérationMaine-et-Loire (49)6122 374
91CA Estérel Côte d'Azur AgglomérationCommunauté d'agglomérationVar (83)5121 390
92CA Ardenne MétropoleCommunauté d'agglomérationArdennes (08)57120 380
93CA Agglo du Pays de DreuxCommunauté d'agglomérationEure (27) ;Eure-et-Loir (28)81116 484
94CA de l'Espace Sud de la MartiniqueCommunauté d'agglomérationMartinique (972)12115 038
95CA Laval AgglomérationCommunauté d'agglomérationMayenne (53)34114 872
96CA Carcassonne AggloCommunauté d'agglomérationAude (11)83114 411
97CA Colmar AgglomérationCommunauté d'agglomérationHaut-Rhin (68)[31]20113 600
98CA Dracénie Provence Verdon AgglomérationCommunauté d'agglomérationVar (83)23113 515
99CA Le Grand ChalonCommunauté d'agglomérationSaône-et-Loire (71)51113 440
100CA du BoulonnaisCommunauté d'agglomérationPas-de-Calais (62)22112 463
101CA Evreux Portes de NormandieCommunauté d'agglomérationEure (27)74112 285
102CA Loire Forez AgglomérationCommunauté d'agglomérationLoire (42)84112 261
103CA Porte de l'IsèreCommunauté d'agglomérationIsère (38)22111 450
104CA du Pays de MeauxCommunauté d'agglomérationSeine-et-Marne (77)26110 552
105CA d'ÉpinalCommunauté d'agglomérationVosges (88)78110 099
106CA Marne et GondoireCommunauté d'agglomérationSeine-et-Marne (77)20110 064
107CU d'ArrasCommunauté urbainePas-de-Calais (62)46109 781
108CA du Bassin de BriveCommunauté d'agglomérationCorrèze (19)48108 611
109CA de Blois AgglopolysCommunauté d'agglomérationLoir-et-Cher (41)43106 574
110CA Le Grand PérigueuxCommunauté d'agglomérationDordogne (24)43104 933
111CA du Pays de GexCommunauté d'agglomérationAin (01)27104 770
112CA Cholet AgglomérationCommunauté d'agglomérationMaine-et-Loire (49)26104 711
113CA Dinan AgglomérationCommunauté d'agglomérationCôtes-d'Armor (22)64104 442
114CA du Pays de Saint-OmerCommunauté d'agglomérationPas-de-Calais (62)53104 320
115CA du BeauvaisisCommunauté d'agglomérationOise (60)53103 404
116CA de la Provence VerteCommunauté d'agglomérationVar (83)28103 248
117CC Le GrésivaudanCommunauté de communesIsère (38)43103 196
118CA Seine-EureCommunauté d'agglomérationEure (27)60102 892
119CA Quimper Bretagne OccidentaleCommunauté d'agglomérationFinistère (29)14102 574
120CA Cœur de FlandreCommunauté d'agglomérationNord (59)50102 562
121CA Bourges PlusCommunauté d'agglomérationCher (18)17102 172
122CA du Pays de GrasseCommunauté d'agglomérationAlpes-Maritimes (06)23101 897
123CA Roannais AgglomérationCommunauté d'agglomérationLoire (42)40101 851
124CA Agglomération d'AgenCommunauté d'agglomérationLot-et-Garonne (47)44101 727
125CA Grand BelfortCommunauté d'agglomérationTerritoire de Belfort (90)52101 451
126CA Lannion-Trégor CommunautéCommunauté d'agglomérationCôtes-d'Armor (22)57100 877

Notes et références

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  1. Article 44 de laLoi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, voirLoino 2015-991 du 7 août 2015,légifrance. Consulté le 9 août 2015.
  2. Taxe d'habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties et taxe professionnelle.
  3. Source DGCL.
  4. Cf. arrêt Conseil d’État, 2 octobre 1996, communes de Bourg-Charente, Gondeville et Mainxe.
  5. Loino 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.
  6. ArticleL. 5211-6-1 duCode général des collectivités territoriales.
  7. III à VII de l'article L. 5211-6-1 du code général des collectivités territoriales, surLégifrance.
  8. Article L. 5212-7 du code général des collectivités territoriales, surLégifrance
  9. ArticleR. 117-4 du Code électoral.
  10. a etbFrédéric Potier, « L'architecte, la parité et le métronome : retours sur l'édification de nouvelles règles électorales pour les élections locales »,La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales,no 2187,‎(ISSN 1637-5114)
  11. Article L. 273-9 du Code électoral, sur Légifrance
  12. ArticleL. 273-8 du Code électoral.
  13. Articleart L. 273-11 du code électoral
  14. Article L. 2121-1 du Code général des collectivités territoriales., sur Légifrance
  15. Articleart L. 273-5-I du code électoral
  16. ArticleL. 231 duCode électoral
  17. ArticleL. 237-1 duCode électoral
  18. Article L. 231 8° du Code électoral, dans sa rédaction de la loi du 17 mai 2013.
  19. ArticleL. 5211-9 ducode général des collectivités territoriales
  20. ArticleL. 5211-9-2 ducode général des collectivités territoriales
  21. Jacques, « L'élection des présidents dans les métropoles : la démocratie confisquée par les élus », surMediacités,(consulté le)
  22. ArticleL. 5211-10 ducode général des collectivités territoriales.
  23. Loi du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique
  24. « Loi Engagement et proximité | Ministères Aménagement du territoire Transition écologique », surwww.ecologie.gouv.fr(consulté le)
  25. « Article L3633-1 - Code général des collectivités territoriales »Accès libre, surLégifrance,(consulté le)
  26. À titre d'exemple, les communautés d'agglomération doivent avoir quatre compétences obligatoires (aménagement de l'espace communautaire, développement économique,politique de la ville et équilibre social de l'habitat sur le territoire communautaire). Elles doivent aussi choisir trois parmi cinq compétences optionnelles (voirie, eau, assainissement, parcs de stationnements, équipements culturels et sportifs).
  27. « Les reversements de fiscalité des EPCI à leurs communes membres ou à d'autres EPCI (Guide 2006) », surcollectivites-locales.gouv.fr(consulté le)
  28. « Insee - Statistiques locales », surstatistiques-locales.insee.fr(consulté le)
  29. a etbLa Métropole du Grand Paris et la Métropole d'Aix-Marseille-Provence sont des métropoles à statut particulier créées par la loi MAPTAM de 2014. Elles exercent des compétences parfois plus étendues que les métropoles de droit commun.
  30. a etbDepuis le 1er janvier 2015, la Métropole de Lyon est une collectivité territoriale à statut particulier et non plus un établissement public de coopération intercommunale. Elle exerce les compétences d'un département et d'une métropole.Depuis cette date, les communes appartenant à la Métropole de Lyon ne dépendent plus du département du Rhône en tant que collectivité, mais y restent rattachées en tant que circonscription administrative de l'État.
  31. ab etcDepuis le 1er janvier 2022, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont fusionné pour former la Collectivité européenne d'Alsace.Depuis cette date, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ne sont plus des collectivités territoriales mais uniquement des circonscriptions administratives de l'État.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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