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Ne doit pas être confondu avec le réalisateur de cinémaÉric Woreth.
| Éric Woerth | |
Éric Woerth en 2008. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de l'Aménagement du territoire, de la Décentralisation etdu Logement | |
| – (7 jours) | |
| Président | Emmanuel Macron |
| Gouvernement | Lecornu I |
| Prédécesseur | François Rebsamen(Aménagement du territoire & Décentralisation) Valérie Létard(Logement) |
| Successeur | Françoise Gatel(Aménagement du territoire & Décentralisation) Vincent Jeanbrun(Logement) |
| Député français | |
| En fonction depuis le (14 ans, 11 mois et 11 jours) | |
| Réélection | 17 juin 2012 18 juin 2017 19 juin 2022 7 juillet 2024 |
| Circonscription | 4e de l'Oise |
| Législature | XIIIe,XIVe,XVe,XVIe etXVIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP(2010-2012) R-UMP(2012-2013) UMP(2013-2015) LR(2015-2022) LREM(2022) RE(2022-2024) EPR(depuis 2024) |
| Prédécesseur | Christian Patria |
| – (1 an et 10 mois) | |
| Élection | 18 septembre 2005 |
| Réélection | 10 juin 2007 |
| Circonscription | 4e de l'Oise |
| Législature | XIIe etXIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP |
| Prédécesseur | Christian Patria |
| Successeur | Christian Patria |
| – (1 an, 10 mois et 11 jours) | |
| Élection | 16 juin 2002 |
| Circonscription | 4e de l'Oise |
| Législature | XIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP |
| Prédécesseur | Arthur Dehaine |
| Successeur | Christian Patria |
| Questeur de l'Assemblée nationale | |
| – (2 ans et 20 jours) | |
| Président | Yaël Braun-Pivet |
| Législature | XVIe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Laurianne Rossi |
| Successeur | Christine Pirès-Beaune |
| Président de lacommission des Finances de l'Assemblée nationale | |
| – (4 ans, 11 mois et 23 jours) | |
| Législature | XVe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Gilles Carrez |
| Successeur | Éric Coquerel |
| Maire de Chantilly | |
| – (22 ans et 13 jours) | |
| Élection | 18 juin 1995 |
| Réélection | 18 mars 2001 16 mars 2008 30 mars 2014 |
| Prédécesseur | Philippe Courboin |
| Successeur | Isabelle Wojtowiez |
| Secrétaire général desRépublicains | |
| – (11 mois et 14 jours) | |
| Président | Nicolas Sarkozy Laurent Wauquiez(intérim) |
| Prédécesseur | Laurent Wauquiez |
| Successeur | Bernard Accoyer |
| Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique | |
| – (7 mois et 22 jours) | |
| Président | Nicolas Sarkozy |
| Gouvernement | François Fillon II |
| Prédécesseur | Xavier Darcos(Travail) Lui-même(Fonction publique) |
| Successeur | Xavier Bertrand(Travail) Roselyne Bachelot(Solidarité) François Baroin(Fonction publique) |
| Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État[1] | |
| – (2 ans, 10 mois et 4 jours) | |
| Président | Nicolas Sarkozy |
| Gouvernement | François Fillon I etII |
| Prédécesseur | Jean-François Copé(Budget, Comptes publics) Christian Jacob(Fonction publique) |
| Successeur | François Baroin(Budget, Comptes publics) |
| Secrétaire d'État à laRéforme de l'État | |
| – (1 an et 2 mois) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Gouvernement | Jean-Pierre Raffarin III |
| Prédécesseur | Henri Plagnol |
| Successeur | Jean-François Copé(indirectement) |
| Conseiller régional dePicardie | |
| – (16 ans, 3 mois et 28 jours) | |
| Élection | 16 mars 1986 |
| Président | Charles Baur Claude Gewerc |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Éric Jean-Marie Michel Woerth |
| Date de naissance | (69 ans) |
| Lieu de naissance | Creil (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPR(1981-2002) UMP(2002-2015) LR(2015-2022) RE(depuis 2022) |
| Conjoint | Florence Woerth |
| Diplômé de | HEC Paris IEP de Paris |
| Profession | Associé dans un cabinet d'audit international |
| Maires de Chantilly | |
| modifier | |
Éric Woerth[eʁikvœʁt][2], né le àCreil (Oise), est unhomme politiquefrançais.
Membre duRPR, puis des différents partis de droite qui lui succèdent, l'UMP puisLR, il est ministre du Budget puis ministre du Travail des deux premiersgouvernements Fillon de 2007 à 2010. Il est égalementmaire deChantilly de 1995 à 2017 etdéputé de 2002 à 2004, de 2005 à 2007 et depuis 2010. Entre 2017 et 2022 il est président de lacommission des Finances de l'Assemblée nationale.
En 2022, il annonce quitterLes Républicains pour soutenirEmmanuel Macron et il est alors réélu sous la bannièreEnsemble. Il est ensuitequesteur de l'Assemblée nationale entre et 2024.
Mis en examen dans les affaires de l'hippodrome de Compiègne etBettencourt, il estrelaxé. Trésorier de la campagne deNicolas Sarkozy, il est mis en examen en 2018 pour« complicité de financement illégal de campagne électorale » dans le cadre de l'affaire Sarkozy-Kadhafi, pour laquelle il est jugé en 2025 et également relaxé.
En, il est brièvementministre de l'Aménagement du territoire, de la Décentralisation et duLogement au sein dugouvernement Lecornu I.
Éric Woerth naît le àCreil dans l'Oise, puis grandit au sein d'une famille de quatre enfants d'originealsacienne dans un immeuble social d'un quartier du plateau deCreil. Son père estmédecin du travail pour le secteur du bâtiment et sa mère estfemme au foyer[3],[4]. Éric Woerth se définit comme catholique pratiquant[5].
Il est l’époux deFlorence Woerth (née Henry), avec qui il a deux enfants[6]. Celle-ci est analyste financière et gestionnaire de fortune au sein de laBanque Palatine, puis à la banqueRothschild & Cie Gestion[7].
En 2007, elle devient directrice des investissements de Clymène, holding financière de la milliardaireLiliane Bettencourt. En 2010, elle démissionne de ce poste[8] et entre au conseil de surveillance deHermès[9],[10].
En 2008, elle participe à la création de l'Écurie Dam's, une société détenue uniquement par des femmes et dont le but est d'acquérir et de faire courir des chevaux pur sang[11] et en devient la présidente.
Elle est également administratrice des Amis du Musée duchâteau de Chantilly.
Après une terminale économie au lycée de Chantilly, Éric Woerth suit des études à l’université Paris II (Assas) jusqu’en licence[6]. Il est diplômé de l'IEP de Paris en 1977 (section Service public)[12] et deHEC Paris en 1981 (programme Grande École)[13].
À la fin de ses études, en 1980, il effectue sonservice militaire comme soldat de2e classe au8e groupe de chasseurs àWittlich, en Allemagne.
Éric Woerth mène à partir de1981 une carrière professionnelle dans le domaine duconseil en entreprise, en étant recruté chezAndersen[14] où il s'occupe d'optimisation fiscale[15] pour le compte de riches clients commeElton John[14], puis au cabinet Bossard Consultants (après un passage àPechiney[15]) avant de revenir 16 ans plus tard chez Arthur Andersen, où il s'est spécialisé en tant que directeur non associé dans l'audit des collectivités locales et des administrations publiques (audit des comptes de la ville de Paris à la suite des municipales de 2001)[réf. souhaitée].
Il quitte le cabinet au début de 2002, avant que celui-ci nedisparaisse à la suite duScandale Enron, pour se consacrer à sa carrière politique et assumer la direction financière de la campagne présidentielle deJacques Chirac[16][réf. incomplète].
Entre1986 et1990, il est successivement directeur général, vice-président, puis président de l'Agence pour le développement de l'Oise (ADO)[17] avec comme adjointe la trésorière occulte duRPR,Louise-Yvonne Casetta[18],[19]. Dans un rapport de lachambre régionale des comptes dePicardie, la gestion d'Éric Woerth est mise en question[18],[20]. Quand Éric Woerth résilie son contrat en 1990, il reçoit une prime de fin de contrat équivalent à cinq mois de salaire, que la Chambre qualifie de « purelibéralité »[21],[22]. Ce rapport s'interroge sur les audits commandés par l'ADO, dont certains sont assimilés à des« subventions indirectes ». Certaines études sont commandées au cabinet Bossard Consultants, par lequel il est embauché après avoir résilié son contrat avec l'ADO[18]. Il devient directeur du département conseil aux collectivités locales chez Bossard Consultants de1991 à1993.
Éric Woerth prend sa carte auRPR en1981. Originaire de Creil et développant différents projets professionnels dans l’Oise, il choisit la Picardie pour y établir son fief.
Il commence sa carrière politique à Creil comme candidat aux municipales. Battu en1983, face au maire sortant socialisteJean Anciant, il quitte Creil pour Chantilly, où il est élu conseiller municipal. Le, un arrêt duConseil d'État annule son élection au conseil municipal deChantilly pourconflit d'intérêts dans la gestion de l'ADO[22],[23].
Dès1992, Éric Woerth est élu conseiller régional RPR. Il se présente en 1995 à la mairie de Chantilly et remporte l’élection contre le centriste Philippe Courboin. À partir de1993, il est directeur financier et administratif duRPR et de la campagne deJacques Chirac de1995. De1995 à1997, il devient conseiller parlementaire du Premier ministreAlain Juppé, dont il est resté proche. Suppléant d'Arthur Dehaine, député de l'Oise (1997-2002), il est en parallèle directeur associé chezArthur Andersen (1998-2002).
En 2002, Éric Woerth parvient à se faire éliredéputé de l'Oise et commence à se rapprocher deNicolas Sarkozy.
En, Éric Woerth est le fondateur et premier président du Club de la boussole, qui regroupe 38 députésUMP « réformistes » revendiquant leur fidélité au président de la République Jacques Chirac et au Premier ministreJean-Pierre Raffarin. Il crée le Club de la Boussole en. Il rassemble des députés issus des différentes sensibilités de l'UMP qui se revendiquent fidèles aux engagements présidentiels de2002 (Jacques Chirac) et2007 (Nicolas Sarkozy).
Quand il est nommé au gouvernement en2004, Éric Woerth décide de céder son mandat de maire pour celui de premier adjoint. Il est membre des Réformateurs, le courantlibéral de l'UMP, structuré autour d'Hervé Novelli.
Reconduit dans ses fonctions de trésorier de l'UMP en2004, il est désormais un proche de Nicolas Sarkozy qui lui confie la mission, de concert avec Valérie Hoffenberg, de monter pour le compte de l'UMP « une structure dédiée à la collecte de l'argent auprès des plus grandes fortunes, sur le modèle desCharity dinners qui ont prospéré aux États-Unis »[24]. Il crée alors le « Cercle France », dont le droit d'entrée varie deModèle:Eiro à 3 000 € et le « Premier Cercle » dont le droit d'entrée minimal est fixé à 3 000 €, mais peut aller jusqu'à 7 500 € comme le prévoit la réglementation sur le financement des partis[24].
En2007, il est le président de l'Association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy et, en tant que trésorier de l'UMP, continue de récolter des fonds auprès de donateurs potentiels[25]. Sa mission est un succès puisque le candidat Sarkozy reçoit 9 125 105 € de dons de personnes physiques, loin devant les 743 432 € de sa principale rivaleSégolène Royal[24].
En, il est réélu député dès le premier tour avec 57,40 % des suffrages, mais nommé ministre du Budget dans legouvernement Fillon, il cède sa place à son suppléant,Christian Patria.
Éric Woerth retrouve son siège de député en. Il est membre de la commission des affaires étrangères, et travaille à ce titre sur une mission concernant la place et le rôle politique, culturel, économique et éducatif de la France en Inde. Il fait partie de la délégation des quatre parlementaires qui partent à l'assemblée générale de l'ONU à New York les 8 et.
Il est réélu en. Le, il rejoint le groupe parlementaireR-UMP de François Fillon à la suite des résultats contestés ducongrès de l'UMP.
Éric Woerth est secrétaire d'État à la réforme de l'État dans legouvernement Raffarin III, du au.
Sa principale tâche est d'appliquer la règle du non-remplacement de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite.
Le, il quitte ses fonctions à l'arrivée deDominique de Villepin àMatignon.

Le, il est nomméministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique dans le nouveaugouvernement Fillon II, portefeuille auquel il ajoute celui de laRéforme de l'État à la faveur d'un remaniement, le.
Favorable à l'inscription de l'équilibre des finances publiques dans la Constitution (prémices de la règle d'or), Éric Woerth cherche dès lors à maîtriser les dépenses, et à lutter contre l'évasion fiscale en appelant les contribuables français ayant des avoirs à l'étranger non déclarés à régulariser leur situation avant la fin de l'année 2008, sous peine de sanctions[26]. Il affirme ainsi détenir « les noms de 3 000 contribuables détenteurs de comptes dans les banques suisses, dont une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale »[27]. Éric Woerth organise, à ce titre, une réunion àBercy, puis à Berlin, avec le ministre allemandPeer Steinbrück et des représentants de l'OCDE, permettant d'inscrire la lutte contre lesparadis fiscaux à l'ordre du jour duG20. Cette liste s'avère cependant inutilisable, car laCour de cassation, dans un arrêt du, souligne son « origine illicite » (le fichier ainsi réquisitionné ayant initialement été volé), et interdit donc à l'administration de s'en servir[28].
Pour lutter contre les fraudes à laSécurité sociale, il met en œuvre des moyens juridiques et des possibilités de croiser les fichiers[29].
Pour favoriser lesdémarches administratives en ligne, il lance au début de 2009Mon.service-public.fr, unportail internet de l'administration française[30].
Il se félicite régulièrement que le gouvernement ait réduit le nombre d’hôpitaux et de lits d’hôpitaux[31].

Lesélections régionales de 2010, perdues par la majorité, donnent lieu à des ajustements ministériels : le, Éric Woerth devientministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique en remplacement deXavier Darcos.
À ce titre, il est chargé de négocier laréforme du système de retraite avec les partenaires sociaux. Le, il défend un amendement visant à créer des « commissions paritaires territoriales » pour renforcer le dialogue social dans lestrès petites entreprises, aussitôt rejeté par les députés UMP, qui y voient de « nouvelles contraintes »[32]. Le, il présente devant le parlement laRéforme 2010 des retraites en France. En 2007, il déclare sur de nombreux plateaux de télévision qu'il y a trop de lits d'hôpitaux en France et déclare« Nous avons réduit le nombre d’hôpitaux en France, et c’est une bonne chose »[33],[34].
À la suite du changement de gouvernement du, Éric Woerth, pris dans sesdémêlés judiciaires, perd son portefeuille ministériel.
Lors desélections législatives de, Éric Woerth est réélu député avec 59,23 % des suffrages au second tour, face à un candidat écologiste[35]. Son suppléant est le diplomateJean-Marc Simon.
Le,Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, le nomme délégué général de l'UMP chargé de l'Économie et des Finances[36]. Le, il devient délégué général au projet du nouveau mouvementLes Républicains, avecIsabelle Le Callennec comme adjointe[37]. En décembre, il est élu conseiller régional lors de l'élection régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie mais démissionne aussitôt de son poste[38] ; quelques jours plus tard, il est nommé secrétaire général du parti par Nicolas Sarkozy[39]. Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tourprimaire présidentielle des Républicains de 2016[40] etFrançois Fillon pour le second tour[41].
Candidat à sa réélection lors desélections législatives de 2017, il l'emporte avec 52 % des voix au second tour[42]. En raison de l'impossibilité de cumul des mandats, il renonce à sa fonction de maire de Chantilly le[43]. Le, en vertu de la tradition consistant à laisser des responsabilités à l'opposition, il est élu président de lacommission des Finances de l'Assemblée nationale.
Il parraineLaurent Wauquiez pour lecongrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[44].
Il est à l'origine, en, d'une proposition de résolution (sans valeur contraignante) invitant le gouvernement à assouplir les futures règles bancaires internationales (Bâle III). La proposition est cosignée par 66 parlementaires issus des groupes LR, LREM etMoDem. Le gouvernement déclare soutenir « pleinement et globalement les orientations » du texte[45].
Éric Woerth annonce en soutenir Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022[46]. Il affirme ne souhaiter intégrer« ni LREM, ni la majorité, telle qu'elle est constituée aujourd'hui »[47]. Le président des RépublicainsChristian Jacob lui demande alors immédiatement de quitter le parti[48], son soutien à Emmanuel Macron pouvant induire un rapprochement avec l'une des composantes de lamajorité présidentielle[49]. À l'Assemblée nationale, il quitte en conséquence le groupeLes Républicains et s'apparente au groupeLa République en marche[50]. Il refuse cependant de démissionner de la présidence de la commission des Finances et occupe le poste jusqu'à la fin de la législature, ce que les oppositions dénoncent comme une violation de l'esprit du règlement de l'Assemblée nationale[51].
Il est investi par la majorité présidentielle, sous la bannièreEnsemble, pour lesélections législatives de 2022[52], tandis que son ancien parti investit contre lui un ancien proche, Arnaud Dumontier[53]. Il est réélu dans la4e circonscription de l'Oise face à la candidate du RN Audrey Havez, avec 54,35 % des suffrages, sa suppléante est Véronique Ludmann, élue à la ville de Senlis. Candidat de la coalition présidentielle, il est élu questeur de l'Assemblée nationale le. Il se voit confier fin 2023 une mission sur ladécentralisation par Emmanuel Macron[54].
Éric Woerth est de nouveau investi parRenaissance dans la4e circonscription de l'Oise pour lesélections législatives de 2024[55]. Il est réélu député au deuxième tour le 7 juillet 2024 en battant le candidat RN Mathieu Grimpret avec 53,45 % des voix[56].
Il estime que la légalisation dumariage homosexuel constitue une « régression ». Il affirme par ailleurs que l’on « joue les apprentis sorciers » avec laPMA[57].
Il se prononce en 2022 en faveur du recul de l'âge de la retraite de 62 ans à 65 ans[58].
À la suite de révélations duCanard enchaîné et deMarianne en, Éric Woerth est soupçonné deprise illégale d'intérêts dans la vente de57 hectares de laforêt de Compiègne. Il bénéficie en 2014 d'unnon-lieu après enquête de laCour de justice de la République[59]. L’affaire se termine en 2021 avec la fin des poursuites contre deux collaborateurs d’Éric Woerth[60]. Il reste mis en cause par la presse[61],[62].
Dans le cadre de cette affaire commencée en avec des révélations deMediapart, Éric Woerth estmis en examen en pourtrafic d'influence passif etrecel definancement illicite de parti politique[63]. En, letribunal correctionnel deBordeaux prononce une doublerelaxe des chefs de trafic d'influence et d'abus de faiblesse, le tribunal indiquant que la« remise d'argent des fonds Bettencourt » n’est pas« totalement acquise », qu’il« n'est pas démontré qu'Éric Woerth avait connaissance de l'origine illicite de cette somme » ni qu’il n’avait connaissance« de la particulière vulnérabilité de Liliane Bettencourt ».
Trésorier de la campagne deNicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007, il reconnaît devant les juges d’instruction avoir distribué plusieurs dizaines de milliers d'euros d'argent liquide d’origine anonyme à des salariés de la campagne[64].
Les enquêteurs se sont aperçus qu'à la fin de la campagne électorale, il restait dans la trésorerie environ 250 000 euros en billets, ce qui laisse présumer une circulation très importante d’espèces. Éric Woerth, qui dirigeait cette trésorerie, s'est défendu en arguant que ces billets avaient pour origine des dons anonymes envoyés par voie postale, ce que les enquêteurs ont démenti, estimant que cette origine alléguée visait à tromper[65].
Il est mis en examen pour« complicité de financement illégal de campagne électorale » en 2018[66]. Le 24 août 2023, le procureur national financierJean-François Bohnert annonce qu'Éric Woerth sera jugé, aux côtés deNicolas Sarkozy,Claude Guéant,Brice Hortefeux et neuf autres personnes, devant la32e chambre dutribunal correctionnel de Paris, du 6 janvier au 10 avril 2025[67]. Il risque un an de prison[68]. Le 27 mars 2025, le parquet financier requiert à l'encontre d'Éric Woerth une peine d'un an de prison ferme[69]. En septembre, il est relaxé[70]. Il sera rejugé en appel début 2026, le parquet ayant fait appel contre lui[71].
En 2008, leGroupe Bernard Tapie obtient 408 millions d'euros en raison de son litige avec leCrédit lyonnais concernant la vente d’Adidas. SelonMediapart, alors qu'il est ministre du Budget, Éric Woerth aurait permis au Groupe Bernard Tapie de payer seulement 43 millions d’euros de taxes au lieu de 101 millions, contre l’avis de sa propre administration[72]. En 2009, l'administration fiscale dirigée par Éric Woerth renonce à unappel sur la décision de ristourne de 15 millions d’euros, dont 11 millions au titre de l'impôt sur le revenu au bénéfice de Bernard Tapie.
En, Éric Woerth estmis en examen par laCour de justice de la République (CJR) pourconcussion (malversations commises dans l’exercice d’une fonction publique). Soupçonné d’avoir accordé un avantage fiscal à Bernard Tapie en 2009, l’ancien ministre du Budget dément[73],[74]. Le, le ministère public près la Cour de justice de la République annonce avoir requis un non-lieu pour Éric Woerth, considérant que l'infraction n'est pas « suffisamment caractérisée »[75].
Enfin, le 3 octobre 2022, la CJR prononce un non-lieu pour Éric Woerth, estimant qu'« il n' y avait pas matière à reprocher quoi que ce soit au ministre du Budget de l'époque qui avait arbitré le régime applicable »[76].
Sur les autres projets Wikimedia :
Parlementaires de l’Oise | |
|---|---|
| Députés | |
| Sénateurs | |
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | |||||||
| Écologie, Développement et Aménagement durables |
| François Fillon Premier ministre | |||||
| Économie, Finances etEmploi | Jean-Louis Borloo | ||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales | Michèle Alliot-Marie | ||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
| ||||||
| Immigration, Intégration, Identité nationale et Codéveloppement | Brice Hortefeux | ||||||
| Justice,garde des sceaux | Rachida Dati | ||||||
| Travail, Relations sociales etSolidarité | Xavier Bertrand | ||||||
| Éducation nationale | Xavier Darcos | ||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | ||||||
| Défense | Hervé Morin | ||||||
| Santé,Jeunesse et Sports | Roselyne Bachelot-Narquin | ||||||
| Logement etVille | Christine Boutin | ||||||
| Agriculture et Pêche | Christine Lagarde | ||||||
| Culture et Communication | Christine Albanel,porte-parole du Gouvernement | ||||||
| Budget, Comptes publics etFonction publique | Éric Woerth | ||||||
| Secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
| ||||||
| Ordonnancement parordre de préséance (← de Villepin) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON II→) | |||||||
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | |||||||||
| Écologie, Développement et Aménagement durables |
| François Fillon Premier ministre | |||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales |
| ||||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
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| Économie, Finances etEmploi |
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| Immigration, Intégration, Identité nationale et Codéveloppement | Brice Hortefeux | ||||||||
| Justice,garde des sceaux | Rachida Dati | ||||||||
| Agriculture et Pêche | Michel Barnier | ||||||||
| Travail, Relations sociales etSolidarité |
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| Éducation nationale | Xavier Darcos | ||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | ||||||||
| Défense |
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| Santé,Jeunesse et Sports |
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| Logement etVille |
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| Culture et Communication | Christine Albanel | ||||||||
| Budget, Comptes publics etFonction publique |
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| Secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
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| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | ||||||||||||
| Écologie, Énergie, Développement durable etAménagement du territoire |
| François Fillon Premier ministre | ||||||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales |
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| Affaires étrangères eteuropéennes |
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| Économie,Industrie etEmploi |
| |||||||||||
| Immigration, Intégration, Identité nationale et Développement solidaire | Brice HortefeuxpuisÉric Besson (4) | |||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Rachida Dati | |||||||||||
| Agriculture et Pêche | Michel Barnier | |||||||||||
| Travail, Relations sociales,Famille etSolidarité puisTravail, Relations sociales,Famille,Solidarité etVille (4) |
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| Éducation nationale | Xavier Darcos | |||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | |||||||||||
| Défense |
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| Santé,Jeunesse, Sports et Vie associative puisSanté etSports (3) |
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| Logement etVille puisLogement (4) |
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| Culture et Communication | Christine Albanel | |||||||||||
| Budget, Comptes publics etFonction publique |
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| Ministre,secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
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| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | ||||||||||||
| Écologie, Énergie, Développement durable etMer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat |
| François Fillon Premier ministre | ||||||||||
| Justice et Libertés,garde des sceaux |
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| Affaires étrangères eteuropéennes |
| |||||||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales |
| |||||||||||
| Travail, Relations sociales,Famille,Solidarité etVille puisTravail,Solidarité etFonction publique (2) |
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| Économie,Industrie etEmploi |
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| Budget, Comptes publics,Fonction publique etRéforme de l'ÉtatpuisBudget, Comptes publics etRéforme de l'État (2) | Éric WoerthpuisFrançois Baroin (2) | |||||||||||
| Éducation nationale | Luc Chatel,porte-parole du Gouvernement | |||||||||||
| Alimentation, Agriculture et Pêche | Bruno Le Maire | |||||||||||
| Culture et Communication | Frédéric Mitterrand | |||||||||||
| Espace rural etAménagement du territoire | Michel Mercier | |||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | |||||||||||
| Défense |
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| Santé etSports |
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| Immigration, Intégration, Identité nationale et Développement solidaire | Éric Besson | |||||||||||
| Jeunesse et Solidarités actives (2) | Marc-Philippe Daubresse | |||||||||||
| Ministre,secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
| |||||||||||
| ||||||||||||
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||
| Éducation nationale,Enseignement supérieur et Recherche | Élisabeth Borne(ministre d'État) | Sébastien Lecornu Premier ministre | |||
| Outre-mer | Manuel Valls(ministre d'État) | ||||
| Justice,garde des sceaux | Gérald Darmanin(ministre d'État) | ||||
| Intérieur | Bruno Retailleau(ministre d'État) | ||||
| Armées etAnciens Combattants | Bruno Le Maire(ministre d'État) | ||||
| Travail,Santé, Solidarité,Familles,Autonomie et Personnes handicapées | Catherine Vautrin | ||||
| Culture | Rachida Dati | ||||
| Économie, Finances, Souveraineté industrielle et énergétique | Roland Lescure | ||||
| Europe et Affaires étrangères | Jean-Noël Barrot | ||||
| Aménagement du territoire, Décentralisation etLogement | Éric Woerth | ||||
| Transition écologique, Biodiversité, Forêt,Mer et Pêche | Agnès Pannier-Runacher | ||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire | Annie Genevard | ||||
| Comptes publics | Amélie de Montchalin | ||||
| Transformation et Fonction publiques,Intelligence artificielle et Numérique | Naïma Moutchou | ||||
| Transports | Philippe Tabarot | ||||
| Sports, Jeunesse et Vie associative | Marina Ferrari | ||||
| Ministres délégués auprès duPremier ministre |
| ||||
| |||||
| IIIe République (1906-1940) |
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|---|---|---|---|---|---|
| Seconde Guerre mondiale (1940-1944) |
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