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Éric Denoyer, né le auPerreux-sur-Marne (Val-de-Marne), est un industriel, directeur de société et entrepreneur français.
Éric Paul Daniel Denoyer est né le dans la commune duPerreux-sur-Marne, dans leVal-de-Marne, département de labanlieue parisienne.
En 1993, Éric Denoyer épouse Sonia Somrani, ancienne élève de l'École polytechnique (promotion 1983) et ingénieure diplômée de l'École des Mines de Paris, directrice des opérations chezL'Oréal ; de cette union, naissent deux enfants.
Après avoir obtenu unbaccalauréat C (scientifique), Éric Denoyer intègre la promotion 1983 de l'École polytechnique[1],[2] à l'issue de classes préparatoires aulycée Louis-le-grand à Paris.
Il termine son cursus d'ingénieur polytechnicien à l'École nationale supérieure des télécommunications (promotion 1988)[2],[3].
Dès son arrivée sur le campus de l'école, il s'intéresse fortement à l'informatique et aux systèmes d'information, secteur encore embryonnaire et mène des projets sur les premiers calculateurs français. Intéressé par les systèmes d'information, mais aussi désireux de s'intégrer dans le monde de l'entreprise, il crée l'association X-forum en 1985 qui organise chaque année depuis sa création une journée de rencontre entre les principales entreprises françaises et les élèves de l'école Polytechnique.
En pré-contrat dès 1986 avecAlcatel, Éric Denoyer occupe des postes technique et marketing au sein du géant des télécoms français jusqu'en 1999. Alcatel lui permet d'occuper des fonctions techniques très avancées dans le domaine des télécommunications, mais lui permet aussi d'exercer des fonctions de chef de projet et de négociateur en France comme à l'étranger.
En 1999, contacté parPierre Besnainou, il fondeLiberty Surf[4], un des premiers fournisseurs d'accès internet qui deviendraTiscali en 2001, où il dirige la division télécom de la nouvelle entreprise. En 2003, il est nommé Directeur Général Adjoint deTiscali France[4]. À ce poste, il dirige notamment le projet de rachat et de réorganisation des activités deCable & Wireless en France.
En 2004, il est contacté parPatrick Drahi[4] des mêmes promotions de l'École polytechnique et de l'École des Télécoms, qui lui propose de se joindre au projet d'acquisition des principaux cablo-opérateurs français[5]. Sa contribution à ce projet conduit Éric Denoyer à être nommé Directeur Général deNuméricable lors de la création de la société en 2005, laquelle absorbeUPC-Noos en 2006, et prend alors une dimension supérieure.
En 2007,Numéricable achète et réorganiseCompletel, et continue avec de nombreux opérateurs locaux ou spécialisés comme B3G et Altitude Télécom.
Une foisNuméricable établi comme un incontournable du marché du câble et de la fibre, toujours sous la direction d'Éric Denoyer, le groupe initie le développement de son activité de vente aux opérateurs avec la création de« marques blanches fibre » commeDartyBox ouBBox Fibre et commence à vendre des abonnements de téléphonie mobile (quadruple play) aux particuliers.
Éric Denoyer est nommé Président Directeur Général deNumericable et deCompletel en 2011[3], puis Président Directeur Général du GroupeNumericable au moment de son introduction en bourse en 2013[2].
Son mandat se poursuit par deux opérations de rachat importantes : l'intégration de l'opérateurVirgin Mobile et surtout le rachat de laSociété Française du Radiotéléphone (SFR) à Vivendi pour plus de 13 milliards d'euros[6] en 2014. Le groupe devientNuméricable-SFR ; Éric Denoyer est nommé Directeur Général du groupe fin 2014, et reste président ou administrateur de plusieurs filiales du groupe.
Début 2016, souhaitant se consacrer à des projets personnels, Éric Denoyer s'éloigne du groupe tout en restant administrateur de SFR[7], et créeOtodo[8], une société innovante dans le domaine des objets connectés.
Investi dans les réseaux d'anciens de l'École polytechnique et de Télécom ParisTech, Éric Denoyer est notamment membre de la Fondation de l'École polytechnique (FX) et du Comité de Campagne de la Fondation Télécom ParisTech[9].
Il a investi en 2016, dans le fond iBioNext dirigé par Bernard Gilly qui incube et finance des start-up biotech, et dans d'autres très jeunes entreprises prometteuses[5]. Il s'intéresse beaucoup à l'entreprenariat dans la "tech" et fait par exemple parti du jury d'admission de l'accélérateur de Polytechnique (X-Création).
« J'aime les télécoms car on construit des choses utiles pour les gens. »[4]
« On a inventé l'Internet de masse »[4] à propos de la création de Liberty Surf et de la bulle internet des années 2000.