Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Éric Ciotti

Cette page est semi-protégée.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCiotti.

Éric Ciotti
Illustration.
Éric Ciotti en 2023, lors d’un congrès duParti populaire européen (PPE).
Fonctions
Président de l'Union des droites pour la République
En fonction depuis le
(1 an, 1 mois et 23 jours)
Vice-présidentGuilhem Carayon
François Falletti
Alexandre Avril
Christelle D'Intorni
Brigitte Barèges
Sophie Vaginay-Ricourt
Secrétaire généralHanane Mansouri
PrédécesseurParti créé
Président dugroupe UDR à l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 an, 4 mois et 8 jours)
Élection9 juillet 2024
LégislatureXVIIe(Cinquième République)
PrédécesseurGroupe créé
Conseiller général puisdépartemental
desAlpes-Maritimes
En fonction depuis le
(16 ans, 11 mois et 19 jours)
Élection
Réélection20 mars 2011
22 mars 2015
27 juin 2021
CirconscriptionCanton de Saint-Martin-Vésubie(2008-2015)
Canton de Tourrette-Levens(depuis 2015)
PrédécesseurGaston Franco
Député français
En fonction depuis le
(18 ans, 5 mois et 6 jours)
Élection17 juin 2007
Réélection17 juin 2012
18 juin 2017
19 juin 2022
7 juillet 2024
Circonscription1re des Alpes-Maritimes
LégislatureXIIIe,XIVe,XVe,XVIe etXVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueUMP(2007-2012)
R-UMP(2012-2013)
UMP(2013-2015)
LR(2015-2024)
AD!/UDR(depuis 2024)
PrédécesseurJérôme Rivière
Président desRépublicains

(1 an, 9 mois et 19 jours)
Élection11 décembre 2022
Vice-présidentFrançois-Xavier Bellamy
Secrétaire généralAnnie Genevard
PrédécesseurAnnie Genevard(intérim)
Christian Jacob
SuccesseurDirection collégiale intérimaire
Bruno Retailleau
Questeur de l'Assemblée nationale

(6 ans, 6 mois et 3 jours)
Élection
Réélection
PrésidentFrançois de Rugy
Richard Ferrand
Yaël Braun-Pivet
LégislatureXVe etXVIe(Cinquième République)
PrédécesseurThierry Solère
SuccesseurMichèle Tabarot
Président duconseil général puisdépartemental des Alpes-Maritimes

(8 ans, 8 mois et 28 jours)
Élection
Réélection
PrédécesseurChristian Estrosi
SuccesseurCharles Ange Ginésy
Premier adjoint aumaire de Nice

(8 mois et 27 jours)
MaireChristian Estrosi
PrédécesseurGilbert Stellardo
SuccesseurBenoît Kandel
Biographie
Date de naissance(60 ans)
Lieu de naissanceNice (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR(1981-2002)
UMP(2002-2015)
LR(2015-2024)
UDR(depuis 2024)
Diplômé deIEP de Paris
ProfessionAttaché parlementaire

Signature de Éric Ciotti
Présidents du conseil départemental
des Alpes-Maritimes
modifier 

Éric Ciotti, né le àNice (Alpes-Maritimes), est unhomme politiquefrançais. Ancien président du partiLes Républicains (LR), il préside depuis 2024 l'Union des droites pour la République (UDR). Il est égalementdéputé de lapremière circonscription des Alpes-Maritimes depuis 2007, président duconseil départemental des Alpes-Maritimes de 2008 à 2017 etquesteur de l'Assemblée nationale depuis 2018.

À partir de 2009, il exerce différentes fonctions à l'UMP, où il incarne une partie de l’aile droite du mouvement. Battu parValérie Pécresse au second tour de laprimaire pour l’investiture de LR pour l'élection présidentielle de 2022, il est toutefois élu président du parti lors du congrès en.

Lors desélections législatives de 2024, il provoque unecrise au sein du parti Les Républicains, alors qu’il en est toujours le président, en concluant une alliance électorale avec leRassemblement national. En septembre de la même année, il quitte LR et fonde l’UDR, formation politique située à l’extrême droite.

Situation personnelle

Naissance, famille et origines

Éric Ciotti[1] est né dans une famille originaire deSaint-Martin-Vésubie[2] et est d'ascendancefrançaise par sa mère, Annie Airaudi[3], etitalienne par son père, Bernard Ciotti[3]. Son père a des ancêtres originaires de la ville italienne deTrévise[4] qui se sont installés dans lecomté de Nice avant lerattachement de celui-ci à la France en1860. Sa famille tient unequincaillerie à Nice[5].

Mariage et vie privée

Il a été marié à Caroline Magne, enseignante[3],[6], qui fut sacollaboratrice parlementaire jusqu'en 2017[6] etdirectrice de la communication de la ville de Nice au sein du cabinet deChristian Estrosi jusqu'en 2013[7] et qui est visée par une enquête duParquet national financier, ouverte en novembre 2022, pourdétournement de fonds publics,abus de confiance etrecel de ces infractions entre 2007 et 2016. Il est père de trois enfants, Bénédicte, Jeanne-Marie et Anne-Julie[8].

Il pratique régulièrement la chasse, notamment en compagnie deFrançois Baroin[9].

Études et formation

Issu d'un milieu modeste[10], Éric Ciotti étudie aulycée du Parc-Impérial à Nice[11]. Il passe une licence d'économie à Nice puis il est diplômé en 1988 de l'Institut d'études politiques de Paris[5]. Il commence sa carrière commecollaborateur parlementaire deChristian Estrosi, députéRPR élu dans lesAlpes-Maritimes, avant de travailler de 1995 à 1998 au cabinet deJean-Claude Gaudin, président de la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).

Parcours politique

Éric Ciotti en 2011.

Il vient à la politique par son oncle, premier adjoint au maire deSaint-Martin-Vésubie[5].

Débuts comme assistant parlementaire

Il est recruté commecollaborateur parlementaire en 1988, à 23 ans, parChristian Estrosi[12].

Le,François Fillon, député RPR, écrit àJean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter duservice militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c'est finalement au titre desoutien de famille, en raison de lagrossesse de sa conjointe, que l'intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dansLe Canard enchaîné du vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé duservice militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative deJacques Chirac[13],[14].

De 1998 à 2001, Ciotti est conseiller au sein du groupe RPR duconseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. De 2003 à 2007, il occupe le poste de directeur de cabinet de Christian Estrosi, président duconseil général des Alpes-Maritimes. De 2005 à 2007, il cumule cette fonction avec celle de conseiller au sein du cabinet ministériel de Christian Estrosi, alors ministre délégué à l’Aménagement du territoire[15],[2].

Engagements et mandats locaux

Élu le sur la liste de Christian Estrosi lors desélections municipales à Nice, il devient ensuite premier adjoint au maire, chargé notamment dudéveloppement durable, de l'aménagement urbain, des travaux et des déplacements. Le même jour, il subit une défaite aux élections cantonales dans lecanton de Nice-1 : Marc Concas (PS) est en effet réélu au conseil général avec 51,54 % des voix contre 48,46 % pour Éric Ciotti[16].

Le, à la suite de la démission deGaston Franco, il est éluconseiller général dans lecanton de Saint-Martin-Vésubie, dès le premier tour de scrutin et contre quatre candidats, avec 78,5 % des suffrages[17]. Quelques jours plus tard, le, Éric Ciotti est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes par l'assemblée départementale, succédant à Christian Estrosi, atteint par les règles sur lecumul des mandats[18]. Pour se conformer aux règles relatives à la limitation du cumul des mandats, il démissionne le même jour de ses mandats de conseiller municipal et d’adjoint au maire de Nice[19].

Auxélections cantonales de 2011, Éric Ciotti est réélu au premier tour dans le canton de Saint-Martin-Vésubie, avec 76,84 % des voix[20]. Il est reconduit à la tête duconseil général des Alpes-Maritimes le, avec 44 voix, soit six de plus qu'en 2008[21].

Lors desélections municipales de 2014, il est le président du comité de soutien de Christian Estrosi, candidat à sa réélection à Nice[22].

À l’issue du premier tour desélections départementales de 2015, il est élu conseiller départemental (nouvelle dénomination du mandat de conseiller général)[23]. Le, lors de la première séance du conseil départemental, il est réélu président du département par les conseillers, avec 50 voix sur 54[24]. En, il devient secrétaire départemental de la fédérationLes Républicains des Alpes-Maritimes[25].

Dans le département desAlpes-Maritimes, il s'oppose à partir de àChristian Estrosi, qui adopte un profil plus modéré que lui et qui se dit prêt à collaborer avec la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron[26], que le maire deNice soutient[27]. Le, Éric Ciotti succède à Estrosi à la présidence de la fédération LR du département, tandis que ses partisans l’emportent sur les soutiens du maire de Nice lors de l’élection des délégués de circonscription[28].

Fondation du micro-parti Les Amis d'Éric Ciotti

Article connexe :Les Amis d'Éric Ciotti.

Le Éric Ciotti fonde sonmicro-parti sous l'appellation d'« Association des Amis d'Éric Ciotti » puis « À droite ! Les Amis d'Éric Ciotti ». Son siège social est situé 15, quai des Deux-Emmanuel àNice[29],[30],[31],[32],[33],[34]. Lors desélections législatives de 2024 il réunit une soixantaine de candidats déclarés en préfecture sous l'égide du parti À droite ! Les Amis d'Éric Ciotti (ADAEC)[35], les affiches de campagne et professions de foi portant la mention « Candidat républicain » ou « Républicains à droite » (RAD), telle que cette dernière apparaît depuis le 27 juin sur la façade de sa permanence[36],[37],[38],[39]. L'élection de dix-sept candidats de son parti lors desélections législatives de 2024 lui permet d'envisager la formation d'ungroupe parlementaire indépendant à l'Assemblée nationale[40].

Député des Alpes-Maritimes

Élections législatives de 2007

Le, il est élu député dans la1re circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant au second tour 60,92 % des voix face au candidatsocialistePatrick Allemand[41]. Il fait partie dugroupe UMP à l'Assemblée nationale, où il est membre de lacommission des Lois. Passionné par les questions de légitimité électorale, il avait, un temps, imaginé de réfléchir à « des propositions de loi visant à supprimer lestriangulaires pour tous les scrutins électoraux »[42],[43].

Engagement parlementaire

Il est l'auteur d'une proposition de loi visant à lutter contre l'absentéisme scolaire en suspendant ou supprimant desallocations familiales en cas d'absentéisme prolongé[44]. La mesure, souhaitée par leprésident de la RépubliqueNicolas Sarkozy, reprend une loi abrogée en 2004[45]. Elle est adoptée en par l'Assemblée nationale puis en septembre par le Sénat. Les chiffres des résultats de cette loi fluctuent selon les sources, et l'interprétation varie également selon les tendances politiques. Le, des chiffres rendus publics indiquent que depuis l'entrée en vigueur de la « loi Ciotti », le24 janvier précédent, environ 28 000 lettres d'avertissement ont été adressées par les inspecteurs d'académie aux familles dont les enfants ont été absents sans justification plus de quatre jours et demi en un mois ; à la suite de cet avertissement, 22 000 absentéistes seraient retournés à l'école[46]. Les détracteurs de la loi la jugent inéquitable et inefficace[47].

Réélection en 2012 et 2017

Lors desélections législatives de 2012, il se représente dans la1re circonscription des Alpes-Maritimes. Il arrive nettement en tête au premier tour avec 43,89 % des voix, et affronte au second tour le socialistePatrick Allemand qui a recueilli 28,68 % des suffrages[48]. Ciotti est réélu député dans la première circonscription des Alpes-Maritimes le avec 60,73 % (25 473 voix) face à Patrick Allemand[48]. Le, Éric Ciotti est élu pour la première fois parmi les neuf vice-présidents dugroupe UMP de l'Assemblée nationale.

Candidat à sa réélection lors desélections législatives de 2017, il l'emporte avec 56,2 % au second tour[49]. D'après leCanard enchainé, il aurait négocié un accord avecPhilippe Vardon duFront national. Alors que celui-ci devait initialement se présenter dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, celle d'Éric Ciotti, il se serait reporté sur la troisième circonscription, où il bénéficie de la candidature d'un LR dissident affaiblissant Rudy Salles. Le FN parachute dans la première circonscription un inconnu, moins menaçant pour les autres candidats que le médiatique Philippe Vardon[50].

Comme le veut la tradition, un des postes de questeur de l'Assemblée nationale revient à l'opposition. Éric Ciotti est le candidat LR pour l'obtenir mais c'est finalementThierry Solère, du groupeLes Constructifs, qui est élu. Cet épisode envenime des tensions déjà vives au sein du parti, entre ceux qui, comme Thierry Solère, souhaitent collaborer avecEmmanuel Macron, et d'autres, qui, comme Éric Ciotti, veulent une opposition frontale[51]. Après la démission de Solère, il se représente au poste de questeur, et fait face àUgo Bernalicis, opposant de gauche membre deLa France insoumise[52],[53]. Il remporte l'élection, organisée le, gagnant 186 voix contre 35[54].

En février 2019, il fait voter à l'Assemblée nationale un amendement visant à installer les drapeauxfrançais eteuropéen,La Marseillaise et la deviseLiberté, Égalité, Fraternité dans chaque classe de chaque école[55].

Le, il dépose à l'Assemblée une proposition de loi visant à interdire la diffusion d'images de policier, de militaires et d'agents de douane[56]. Son texte est critiqué, intervenant au lendemain de lamort de George Floyd, mort d'asphyxie lors de son arrestation par la police auxÉtats-Unis[57],[58]. Ce projet reçoit le soutien de syndicats de police[59].

Élections législatives de 2022

Malgré le soutien deChristian Estrosi[60] au candidat de la majorité présidentielle, Éric Ciotti s'est largement imposé dans lapremière circonscription des Alpes-Maritimes dans laquelle il est élu depuis2007. La candidate qu'il soutenait, qui est aussi son binôme pour les élections départementales s'est aussi largement imposée[61]. Ils remportent ainsi deux des trois circonscriptions niçoises.

Le, Éric Ciotti est réélu au poste de questeur de l'Assemblée nationale en obtenant la majorité des voix, 367, sur 544 votants, fonction qu'il occupait depuis 2018 à la suite du retrait deThierry Solère[62].

Élections législatives de 2024

Articles connexes :Élections législatives de 2024 dans les Alpes-Maritimes,Première circonscription des Alpes-Maritimes,Crise de 2024 au parti Les Républicains etUnion des droites pour la République.

Éric Ciotti présente sa candidature lors desélections législatives françaises de 2024 dans lapremière circonscription des Alpes-Maritimes en proposant sous l'égide de sonmicro-partiLes Amis d'Éric Ciotti une« alliance des droites » et une« coalition d'union nationale » avec pour objectif de« porterJordan Bardella àMatignon »[63]. Il est élu au second tour du 7 juillet avec 45,14% des voix dans le cadre d'une triangulaire l'opposant à Olivier Salerno duNouveau Front populaire (32,13 % des voix) et Graig Monetti d'Ensemble (22,73 % des voix)[64].

Thèmes sécuritaires

Éric Ciotti devient secrétaire national de l'UMP chargé des questions de sécurité en[65]. Il est à ce titre fréquemment présenté comme le « monsieur sécurité de l'UMP ».

Il est rapporteur de laloi sur les violences en bande adoptée en juin 2009 puis en 2010 de laloi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure[66]. Il fait notamment adopter la suppression des aides sociales pour les parents en cas d'absentéisme à l'école de leur enfant[12]. En, Éric Ciotti propose de modifier la législation pour punir « de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis ». Cette proposition est jugée anticonstitutionnelle, nul ne pouvant être pénalement responsable des faits d’autrui[67].

En, après l'affaire de la jeune Laëtitia, assassinée àPornic, le président Nicolas Sarkozy demande à Éric Ciotti un rapport sur l'exécution des peines en France. Selon ce rapport, au, le nombre de peines de prison ferme non exécutées se situait entre 97 000 et 102 000[68]. Le rapport Ciotti présente cinquante mesures, dont la création de « structures pénitentiaires légères » dans d'anciennes casernes militaires ou dans des immeubles privés dans le but de parvenir à 80 000 places de prison en 2018, le développement des peines alternatives, descentres éducatifs fermés ou encore la création d'un service civique pour les mineurs récidivistes. Il propose aussi de confier l'exécution des peines auparquet. Par ailleurs, il réclame des moyens supplémentaires, en particulier 500 greffiers, et suggère de revenir sur le principe du crédit automatique de réduction de peine des condamnés[68].

Le, le Parlement adopte la proposition de loi d'Éric Ciotti instaurant un encadrement de type militaire des mineurs délinquants[69]. Cette loi prévoit, pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, un « service citoyen » d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'unétablissement public d'insertion de la Défense.

Au mois de, après que la Cour de cassation a annulé le licenciement d’une employée qui portait le voile islamique au sein de lacrèche Baby-Loup (Yvelines), au motif qu’il s’agit d’un établissement privé, Éric Ciotti dépose une proposition de loi pour permettre le respect de lalaïcité au sein des entreprises privées. Cette loi autorisait les chefs d'entreprises à introduire des restrictions aux libertés religieuses dans les règlements intérieurs des entreprises, notamment lorsque l’expression religieuse s’inscrit dans le cadre d’un contact avec le public. Bien que Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, ait réclamé « une initiative législative », « s’il y a un vide juridique à combler », la proposition de loi d'Éric Ciotti a été rejetée le à l'Assemblée nationale.

En, il dépose un rapport critique concernant le système d'accueil desdemandeurs d'asile en France[70]. Le, il est nommé, par le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, secrétaire général adjoint aux fédérations[71].

Le, à la suite de l'interpellation ratée de trois jihadistes présumés à Marseille, il demande et obtient la création d'une Commission d'enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes[72]. Le, il est élu président de cette commission. Il conduit les travaux avec le rapporteurPatrick Mennucci, député socialiste élu dans lesBouches-du-Rhône. L’objectif est de procéder à une analyse approfondie de la législation en vigueur en matière de lutte contre le terrorisme et de faire des propositions concrètes pour remédier aux failles qui seraient ainsi identifiées[73]..

Cadre de l'UMP puis des Républicains

En 2012,François Fillon fait de lui son directeur de campagne pour lacampagne à la présidence de l'UMP. Le, le surlendemain de la proclamation, par la commission de contrôle électoral du parti, de la victoire deJean-François Copé, c'est lui qui révèle lors d'une conférence de presse que la commission n'a pas comptabilisé les voix de trois fédérations d'outre-mer, ce qui inverserait les résultats de l'élection[74]. Par ailleurs, le camp Copé l'accuse d'être lié à des irrégularités qui auraient été constatées lors du scrutin dans sa circonscription à Nice[75]. À la suite d'une déclaration à la presse le de Jérôme Lavrilleux (directeur de campagne de Jean-François Copé) renouvelant ces accusations, Éric Ciotti annonce le dépôt prochain d'une plainte pourdiffamation[76].

En, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique ducongrès de novembre 2012, il est nommé avecÉdouard Courtial, partisan de Jean-François Copé, délégué général chargé des fédérations[77].

Il soutient Nicolas Sarkozy pour laprimaire présidentielle des Républicains de 2016[78]. Très proche de celui-ci, il le défend dans les médias sur l'affaire des financements libyens et l'affaire des écoutes[12]. Le, il est nommé porte-parole, en tandem avecCatherine Vautrin. En, il intègre le pôle projet de la campagne deFrançois Fillon (vainqueur de la primaire) sur le sujet de la sécurité[79]. Le, il est nommé secrétaire général adjoint du partiLes Républicains, en remplacement deGérald Darmanin, démissionnaire à la suite de l'affaire Fillon[80]. Pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017 entreMarine Le Pen etEmmanuel Macron, il refuse le « front républicain »[81].

Pour lecongrès des Républicains de 2017, il soutient la candidature deLaurent Wauquiez, qui est élu président du parti[82]. En, il succède àJean-François Lamour comme président de la commission d'investiture du parti. Il est élu en septembre 2018 président de la fédération Les Républicains des Alpes-Maritimes, la première de France en nombre d'adhérents[83].

Il dénonce en la nomination deJean Castex, issu du même parti que lui, à la fonction de Premier ministre, estimant qu’« en nommant Jean Castex, dont la seule légitimité est technocratique, Emmanuel Macron dissout Matignon » et que le président « dérive désormais de plus en plus vers un pouvoir totalement personnel et autoritaire »[84].

Congrès des Républicains de 2021

Valérie Pécresse, qui l’emporte au second tour ducongrès des Républicains de 2021 face à Éric Ciotti.

Éric Ciotti annonce le sa candidature aucongrès des Républicains pour désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2022[85]. Le 2 décembre 2021, au premier tour, il arrive en tête avec 25,6 % des voix[86]. Au second tour, le 4 décembre, il recueille 39 % des suffrages exprimés face à la présidente duconseil régional d'Île-de-France,Valérie Pécresse. Le lendemain il lance un mouvement au sein du parti, intitulé À droite, puis critique les orientations jugées trop modérées de la candidate LR désignée[87],[88].

Présidence des Républicains

Candidature

Le 26 juillet 2022, Éric Ciotti officialise sa candidature à la présidence du parti Les Républicains ; l'élection du prochain président des Républicains étant prévue début décembre, lors du congrès des Républicains de 2022[89].

En novembre 2022, il condamne « avec fermeté les propos d’une extrême gravité » tenus par le député RNGrégoire de Fournas, qui s'exprimait sur la situation des migrants recueillis par l'ONG SOS Méditerranée : « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique ! », condamnation qui pourrait avoir fait baisser le nombre d’adhérents LR le soutenant pour la présidence du parti. Il chute d’une dizaine de points par rapport au mois précédent[90],[91].

Le 4 décembre 2022, lors du premier tour du scrutin, Éric Ciotti arrive largement en tête avec 42,73 % des voix, devantBruno Retailleau etAurélien Pradié[92]. Dans une tribune publiée la semaine suivante, 140 élus dontLaurent Wauquiez etNadine Morano appellent à voter pour lui, estimant qu’il est celui qui fera « gagner la droite »[93].

Élection

Lors du premier tour de l'élection du président des Républicains début décembre 2022, la presse se focalise sur ses différences avecBruno Retailleau[94] le patron des sénateurs LR, ex-bras droit deFrançois Fillon[94], en soulignant que « sur l'économie, Ciotti défend une ligne plus libérale »[94]. Le 3 décembre, il est arrivé en tête du premier tour avec 42,73 % des voix[94], devantBruno Retailleau (34,45 %)[94], auquel s'est rallié la veille du scrutinStéphane Le Rudulier, jusque-là porte-parole d'Éric Ciotti[95],[96].Aurélien Pradié, lui aussi moins à droite sur l'économie qu'Éric Ciotti, arrive troisième (22,29%)[94]. Inquiet de la « radicalisation » des LR, le chef de la formationLes Centristes,Hervé Morin, avait menacé avant le vote de rompre son alliance si Éric Ciotti remportait le scrutin[9].

Élu président des Républicains au second tour le 11 décembre 2022, avec une courte majorité de 53,7 % des voix face àBruno Retailleau, Éric Ciotti, déclaresur TF1 vouloir bâtir une « droite de l’ordre, du travail et de l’identité » et mettre fin à la tenue d’élections primaires au sein des Républicains[97].

Parmi les commentaires,Le HuffPost, y voit la victoire d'idées « très proches » de celles deMarine Le Pen sur les sujets de l’immigration et de la sécurité et d’autres médias le retour d’une « droite radicalisée »[98],[99],RTL estimant que Laurent Wauquiez en sera plus facilement candidat du parti à la présidentielle de 2027[100].

Conflits internes sur la réforme des retraites

En février 2023, il destitueAurélien Pradié de sa fonction de vice-président des Républicains en raison de désaccords au sujet de laréforme des retraites souhaitée par le gouvernement d'Emmanuel Macron et soutenue par Éric Ciotti[101]. Son ex-porte-paroleStéphane Le Rudulier déclare à l'Agence France-Presse qu'Aurélien Pradié « a agi plus par ambition personnelle pour une visibilité médiatique que sur le fond même de la réforme »[102].

Avec son bras droitOlivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, il exclut tout vote de lamotion de censure proposée parCharles de Courson, l'ex-bras droit de François Bayrou après l'imposition de l'article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites. Sa position n'est pas seulement contestée parAurélien Pradié: dans les jours précédent le vote, d'autres députés LR annoncent publiquement voter cettemotion de censure, parmi lesquels,Pierre-Henri Dumont,Ian Boucard,Maxime Minot ou encoreFabien Di Filippo. La presse annonce dès le 16 mars, quatre jours avant le vote, qu'ils sont au total une vingtaine dans ce cas[103]. La « pression monte » le jour du vote au sein de LR pour évoquer « l’exclusion d’Aurélien Pradié et des députés frondeurs »[104].

Il est poursuivi en 2024 auxprud’hommes par six anciens permanents du parti licenciés à l'été 2023[105].

Alliance avec le RN aux élections législatives de 2024 et démission de la présidence du parti

Articles détaillés :Crise de 2024 au parti Les Républicains etLes Amis d'Éric Ciotti.

Éric Ciotti est l'acteur central de lacrise de 2024 au parti Les Républicains. Le mardi 11 juin 2024, alors que le dépôt des candidatures auxlégislatives anticipées doit être fait dans la semaine, il annonce que les Républicains noueront une« alliance avec leRassemblement national »[106], après avoir préparé cet évènement avecVincent Bolloré la veille[107], sans prévenir ni consulter les élus et le conseil national du mouvement qu'il préside[108].

Jordan Bardella et lui annoncent que « plusieurs dizaines » de députés LR seront « soutenus » via cet « accord »[109] mais sans préciser de nom[109]. Sur les 61 députés sortants, seuleChristelle d'Intorni le soutient. Il cite ensuite les députés européensCéline Imart etChristophe Gomart[110], mais la première se désolidarise[111]. Éric Ciotti a finalement investi 62 candidats, qui n'auront pas de candidats RN face à eux. Moins de la moitié étaient adhérents LR et de « très nombreux ont été parachutés » depuis Paris, selonLe Monde. Parmi eux, de « nombreux anciens soutiens » d'Éric Zemmour, mais aussi « des proches de Marion Maréchal, des chroniqueurs deCNews, un porte-parole deDonald Trump en France et une ex-députée macroniste »[112]. Unecrise interne émerge carGérard Larcher, président du Sénat, etOlivier Marleix, président du groupe parlementaire[113], demandent sa démission[114], sur fond de bataille interne pour le contrôle des réseaux sociaux du parti[115].

Il conteste son exclusion du parti, votée à l'unanimité du bureau politique réuni par la vice-présidenteAnnie Genevard, car il doit se réunir « sur convocation du président » ou « à l’initiative d’un quart des membres du conseil national » selon les statuts[116]. Unréféré dutribunal judiciaire de Paris ordonne le la suspension des effets des deux décisions d'exclusion prononcées contre lui les 12 et 14 juin, à condition que sa défense saisisse dans les huit jours la justice sur le fond du dossier[117],[118].

Logo de l’Union des droites pour la République fondée en 2024 par Éric Ciotti.

Le 31 août 2024, alors que la crise que traverse le parti LR, dont il est toujours officiellement le président, n’est pas résolue, il annonce son intention de créer un nouveau parti baptisé « Union des droites pour la République », faisant écho à l’ancien partigaullisteUnion des démocrates pour la République (UDR)[119]. Il annonce quitter le partiLes Républicains le[120],[121], celle-ci est effective au[122].

Candidature à la mairie de Nice pour les élections municipales 2026

Fin août 2025, Éric Ciotti se déclare candidat aux élections municipales de Nice pour 2026[123].

Positionnement politique

De la droite à l'extrême droite de l'échiquier politique

Éric Ciotti se réclame de la « droite républicaine » et dugénéral de Gaulle. PourMarianne, il rejoint les positions deMarine Le Pen en matière de sécurité, d'identité, d'immigration et d'islamisme, partageant avec elle « une vision ethnique et identitaire de la nation »[124]. En 2021, il affirme que « ce qui différencieLes Républicains duRassemblement national, c'est notre capacité à gouverner »[125],[126]. En septembre 2021, il déclare qu'en cas de second tour opposantEmmanuel Macron àÉric Zemmour, il voterait pour ce dernier[127]. Il affirme cependant être opposé à « l'union des droites »[9]. Il fait du combat contre le « wokisme », qu'il décrit comme« la nouvelle terreur du siècle », une priorité[128]. Il déclare en mai 2024 vouloir faire interdire le partiLa France insoumise, qu'il accuse « d'antisémitisme » et de « semer la haine »[129]. Lors desélections législatives de 2024, il se rapproche de l'extrême droite en se tournant vers leRassemblement National avec qui il veut créer une coalition[130],[131], la nuance attribuée à lui et à ses candidats par leministère de l'Intérieur et des Outre-Mer est UXD, « union de l'extrême droite », ce qu'il conteste[132],[133],[134].

Questions identitaires

Il propose de changer le code de la nationalité afin de supprimer ledroit du sol au profit du seuldroit du sang, d'inscrire dans laConstitution « nos origines chrétiennes » et adhère à la théorie raciste dugrand remplacement[124],[135],[136]. Affirmant voir dans levoile musulman « l’étendard de l’islam politique », il demande son interdiction pour les mineurs, les usagers du service public et les accompagnants scolaires[12].

Questions économiques et sociales

Concernant les questions économiques, il défend, dans le cadre de sa candidature à laprimaire de son parti pour l'élection présidentielle de 2022, la suppression de 250 000 postes dans lafonction publique, le retour aux 39 heures commedurée légale du temps de travail, le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, la baisse de l'impôt sur les sociétés, la quasi-suppression desdroits de succession ainsi que la réduction desallocations chômage et aides sociales[137],[138].

Il salue en 2023 la réforme de l’assurance chômage du gouvernement d'Emmanuel Macron, qui baisse de 25 % la durée d’indemnisation des nouveaux demandeurs d’emploi, tout en souhaitant aller « beaucoup plus loin dans la réduction des indemnités chômage ». Il appelle également à faire des « économies sur leRSA » et plaide de manière générale pour une baisse des aides sociales[139]. Il se prononce pour laprivatisation de laSNCF et défend à l'Assemblée nationale une proposition de loi en ce sens[140].

D'aprèsMediapart etJean-Yves Camus, Éric Ciotti développe en 2025 un positionnementlibertarien en s'inspirant ouvertement du président argentinJavier Milei et d'Elon Musk. Il propose une loi visant à réduire drastiquement la dépense publique de 120 milliards d'euros par an pendant cinq ans, incluant la suppression de 400 agences gouvernementales, la création d'un « département de l'efficacité publique » sur le modèle duDépartement de l'Efficacité gouvernementale américain, et l'élimination de 25% des normes administratives[141],[142].

Droits LGBT

Éric Ciotti est opposé auprojet de loi Taubira sur lemariage entre personnes de même sexe en France. Il participe aux différentesmanifestations d'opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité entre 2012 et 2013, notamment menées parLa Manif pour tous. Il déclare : « Je respecte totalement l'amour homosexuel, mais pour moi le mariage a un sens : l'union d'un homme et d'une femme pour fonder une famille »[143],[144]. En 2017, tout en s’opposant à lagestation pour autrui, il revient sur son opposition au mariage pour tous, affirmant que« sur le mariage pour tous, je n'aurais peut-être pas la même attitude aujourd'hui »[145].

Politique étrangère

Sur les questions de politique extérieure, il revendique une« immense admiration » pour l'État d'Israël et souhaite la reconnaissance deJérusalem comme capitale unifiée de ce pays, ainsi que le transfert de l'ambassade de France en Israël deTel Aviv à Jérusalem, afin de« rompre avec une forme de tradition diplomatique globalement pro-arabe » de la France[146]. Il revendique en 2023 sur la chaine israélienneI24News son amitié avec le Premier ministre israélienBenyamin Netanyahou. Estimant que« se banalise à l'extrême gauche un discours contre Israël », il demande l'interdiction de la critique dusionisme[147]. Il estime que leconflit israélo-palestinien constitue une guerre de« civilisations » entre l'Occident et l'islamisme, se prononce en faveur de l'arrêt des aides européennes àGaza et refuse d'appeler à l'arrêt de lacolonisation de la Cisjordanie ou à la création d'unÉtat palestinien aux côtés de l'État israélien. SelonLe Monde, la ligne d’Éric Ciotti constitue une« rupture avec la tradition gaulliste » en matière de politique étrangère[148]. Il appelle en 2024 à ce que la France quitte laCour pénale internationale après les mandats d'arrêt requis par le procureur de la juridiction à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense pourcrime contre l'humanité[149].

Il soutientDonald Trump à la présidentielle américaine de 2024[150].

Polémiques

Conseil départemental des Alpes-Maritimes

Éric Ciotti cède en 2017 àCharles Ange Ginésy la présidence duconseil départemental des Alpes-Maritimes, contraint par la loi sur le cumul des mandats. Des centaines de documents mis en ligne en 2022 par un hackeur montrent cependant qu'Éric Ciotti, officiellement simple conseiller départemental, est resté le véritable décisionnaire. En outre, une délibération du conseil lui a octroyé un véhicule avec chauffeur[151].

Le conseil départemental est par ailleurs accusé d'user des finances du département à des fins politiques, les utilisant comme un moyen de pression contre les adversaires locaux d'Éric Ciotti, en particulierChristian Estrosi. Des associations mobilisées contre certains projets du maire de Nice ont ainsi reçu d'abondantes subventions, tandis que des villages auraient vu leur dotation chuter après une brouille entre leur maire et Éric Ciotti. Le président de la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur,Renaud Muselier, dénonce ce qu’il appelle le « système Ciotti » : « il faut être avec eux ou contre eux. Ils décident de punir les maires, avec des pressions, des manipulations, des interdictions »[151].

Économies au détriment de la Sécurité sociale

En, une enquête deMédiapart met en cause les « folles économies de la famille Ciotti au détriment de laSécurité sociale ». L'article révèle que la mère d'Éric Ciotti, paralysée, bénéficie depuis plus de 18 ans d'une place dans un hôpital de lavallée de la Vésubie pourtant réservée à des soins de courte durée. La prise en charge, entièrement assurée par la sécurité sociale, fait économiser, selon le journal en ligne, plus de 526 000 € à la famille[152] comparée à une prise en charge dans un service de soins longue durée, où une partie des frais reste à la charge du patient[153]. Questionné par la presse, le directeur de l'hôpital confirme en précisant qu'elle n'est pas un cas isolé[154]. Questionné parLe Figaro, Éric Ciotti répond« n'être jamais intervenu auprès de qui que ce soit et de quelque manière que ce soit »[155].

Affaires judiciaires

Cette section est liée à uneaffaire judiciaireen cours (décembre 2024).
Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul.N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, encitant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toutepersonne physique oumorale estprésumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie.

Détournement de fonds publics du conseil départemental des Alpes-Maritimes

Leparquet de Nice ouvre une enquête au sujet d'Éric Ciotti en 2020 pour « détournement de fonds publics », le soupçonnant d'utiliser indûment des moyens du conseil départemental. Éric Ciotti avait démissionné de son mandat de président duconseil départemental des Alpes-Maritimes en en raison de la loi sur lenon-cumul des mandats, mais continuerait depuis lors de bénéficier de moyens humains et matériels dudit conseil[156]. En, après leur premier signalement en 2019 ayant engendré l'ouverture de l'enquête judiciaire,Anticor dépose une nouvelle plainte contre Éric Ciotti pour « recel de détournement de fonds publics », afin de signaler la lenteur des investigations. L’association dénonce notamment la mise à disposition d'un véhicule et de collaborateurs parlementaires rémunérés par le conseil départemental[157].

Détournement de fonds publics et emplois fictifs

Le,Le Canard enchaîné révèle que la compagne d'Éric Ciotti, Caroline Magne, a, pendant une dizaine d'années, cumulé trois emplois. En, Ciotti, alors élu député, l'a en effet embauchée commeassistante parlementaire alors qu'elle était déjàattachée de presse deChristian Estrosi à la mairie deNice, où Ciotti était directeur de cabinet. Elle occupe alors également un poste auconseil départemental des Alpes-Maritimes. Caroline Magne devient directrice adjointe du maire de Nice en. En, elle devient directrice générale des services deLa Colle-sur-Loup, tout en étant enseignante en parallèle. Les journalistes mettent en doute la réalité du travail de Magne, notant qu'elle n'a pas laissé de souvenir à l'Assemblée nationale. Ciotti indique pour sa part que sa compagne et collaboratrice exerçait quasi-exclusivement sur le terrain de sa circonscription[158]. À la suite de ces révélations, leParquet national financier (PNF) ouvre une enquête pour détournement de fonds publics dans le cadre de soupçon concernant un cumul d'emplois de son ancienne épouse[159],[160]. Elle percevait, en tant que collaboratrice parlementaire, une rémunération de 20 000 € par an pour cinq heures de travail hebdomadaires, soit huit fois leSmic horaire, et jusqu'à 135 800 € par an en cumulant ses trois emplois[161]. L'enquête est finalement classée en[162].

Le parquet de Nice ouvre en une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, qui cible Éric Ciotti et ses collaborateurs[163].

Détournement de fonds publics de la campagne pour les élections législatives de 2022

Le, une enquête visant Éric Ciotti, est ouverte par le parquet deNice pour détournement de fonds publics lors desélections législatives de 2022, à la suite du signalement de l'association de lutte contre la corruptionAnticor[164]. L'enquête porte notamment sur l’utilisation gratuite de cartes de parking, mises à disposition par la Chambre de commerce et d’industrie, à proximité de la permanence du port du député, par huit personnes, dont Éric Ciotti et plusieurs de ses collaborateurs[165]. Les locaux de sa permanence à Nice sont perquisitionnés le 20 novembre[166].

Enquête pour enregistrement ou conservation de données à caractère personnel sensibles

En, une perquisition a lieu dans le cadre d'une enquête débutée en concernant pour des faits« d’enregistrement ou conservation de données à caractère personnel sensibles sans le consentement des intéressés  »[167],[168]. La tenue de fichiers caractérisent des personnalités importantes de la vie publique niçoise notamment leur confession religieuse, leur handicap ou encore leur pays d'origine[167],[168].

Détail des mandats et fonctions

À l'Assemblée nationale

Au niveau local

Au sein de partis politiques

Au sein de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)

  • 2009-2013 : secrétaire national chargé des questions de sécurité
  • 2012 : directeur de campagne deFrançois Fillon pour la présidence de l'UMP
  • 2013-2014 : délégué général chargé des fédérations
  • 2014-2015 : secrétaire général adjoint aux fédérations

Au sein desRépublicains (LR)

  • 2016 : porte-parole deNicolas Sarkozy pour laprimaire de la droite et du centre
  • 2017-2018 : secrétaire général adjoint
  • 2018-2022 : président de la commission d'investiture
  • 2018-2024 : président de la fédération des Alpes-Maritimes
  • 2022-2024 : président des Républicains (LR)

Au sein de l'Union des droites pour la République (UDR)

  • depuis 2024 : président de l'Union des droites pour la République

Synthèse des résultats électoraux

Élections législatives

AnnéePartiCirconscription1er tour2d tour
Voix%RangVoix%Issue
2007[41]UMP1re des Alpes-Maritimes15 01744,561er18 36560,92Élu
2012[48]19 97143,891er25 47360,73Élu
2017[49]LR13 63035,001er19 88856,21Élu
202211 27131,701er17 73756,33Élu
2024[64]RAD (RN)20 80941,041er22 58545,14Élu

Élections départementales

AnnéePartiCantonColistière1er tourIssue
Voix%Rang
2015[169]UMPTourrette-LevensCaroline Migliore8 82851,631erÉlu
2021[170]LRChristelle d'Intorni8 54363,281erÉlu

Élections cantonales

AnnéePartiCanton1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
2008[16]UMPNice-12 74140,631er3 31148,462eBattu
2008[17]Saint-Martin-Vésubie90778,501erÉlu
2011[20]1 00276,841erÉlu

Congrès des Républicains

Élection pour désigner le candidatLes Républicains à l'élection présidentielle.

AnnéeParti1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
2021LR28 84425,591er44 41239,052eBattu

Élection pour la présidence du partiLes Républicains.

AnnéeParti1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
2022[94]LR28 29742,731er33 60953,701erÉlu

Distinction

Ouvrages

Dans la fiction

Dans le roman de politique-fiction deMichel Wieviorka,Le séisme. Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017, il devient secrétaire d'État aux Finances[172].

Notes et références

Notes

Références

  1. Nom prononcé ['ʧɔtti].
  2. a etb« Le parcours d’Eric Ciotti »,.
  3. ab etc« Biographie Eric Ciotti », surlinternaute.com(consulté le)
  4. Sylvain Chazot, « La grosse gêne d'Éric Ciotti lorsqu'on lui rappelle qu'il est un descendant d'immigrés italiens »,Le LabEurope 1,‎(lire en ligne, consulté le)
  5. ab etcCarl Meeus, « Présidence LR : un fauteuil pour deux »,Le Figaro Magazine,‎,p. 44-52(lire en ligne).
  6. a etb« Affaire Penelope Fillon: ces politiques qui ont embauché leur conjoint », surBFMTV(consulté le)
  7. « A Nice, Estrosi et Ciotti s'affrontent à fleurets mouchetés », surLe Monde.fr(consulté le)
  8. « Le parcours d’Eric Ciotti »Accès libre, sureric-ciotti.com(consulté le)
  9. ab etc« Présidence des Républicains : Eric Ciotti, le « porte-flingue » et éternel « numéro deux » bien placé pour devenir président »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)
  10. « Ciotti, de l'ombre à la lumière », surLExpress.fr(consulté le).
  11. Laetitia Strauch-Bonart, Jérôme Cordelier et Saïd Mahrane,« Droite : le grand oral duPoint »,Le Point n°2568, 28 octobre 2021, p. 155-161 (précisément p. 160).
  12. abc etdLouFritel, « Élection d'Éric Ciotti à la présidence de LR : son portrait en neuf citations », surmarianne.net,
  13. « Éric Ciotti, promoteur du service militaire, a échappé au sien »,Le Figaro, 14 septembre 2016.
  14. « « Autorité », par Éric Ciotti »(consulté le). Le site de l'hebdomadaireChallenges propose un choix de vidéos où l'on voit Ciotti réclamer avec force la restauration du service national :« Mauvaise journée pour Éric Ciotti »(consulté le).
  15. « L'Obs - Actualités du jour en direct », surL'Obs.
  16. a etbÉlections cantonales de 2008 -résultats dans le canton de Nice-1 sur le site du ministère de l'Intérieur.
  17. a etb« Résultat de l'élection cantonale partielle de 2008 dans le canton de Saint-Martin-Vésubie »[PDF], surinterieur.gouv.fr.
  18. « Conseil général : le sacre d'Éric Ciotti »,Nice-Matin, 18 décembre 2008.
  19. Nice « Premier adjoint : Benoît Kandel succède à Éric Ciotti »,Nice-Matin, 19 décembre 2008.
  20. a etbÉlections cantonales de 2011 -résultats dans le canton de Saint-Martin-Vésubie sur le site du ministère de l'Intérieur.
  21. « Éric Ciotti réélu président du conseil général »,Nice-Matin,1er avril 2011.
  22. « Fillon pacificateur UMP des Alpes-Maritimes »,Le Figaro, encart « Culture », mercredi 8 janvier 2014, page 34.
  23. Gaël Vaillant,« Ciotti, Emmanuelli, Baylet… Ces personnalités élues dès le premier tour »,lejdd.fr, 22 mars 2015.
  24. Nathalie Layani,« Eric Ciotti président du Conseil départemental des AM, 7 femmes vice-présidentes »,france3-regions.francetvinfo.fr/cote-d-azur, 2 avril 2015.
  25. « Ciotti contourne Estrosi »,Paris Match, semaine du 24 au 30 septembre 2015, p. 32.
  26. « Ciotti contre Estrosi : à Nice, les petits secrets d'une haine politique », surMarianne,
  27. « Soutien d'Emmanuel Macron, le maire de Nice Christian Estrosi appelle à un "gouvernement d'union républicaine" », surFrance 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur(consulté le)
  28. « Eric Ciotti est élu président des Républicains des Alpes-Maritimes dans une élection contestée », surFrance 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur
  29. « Décisions du 3 septembre 2012 portant agrément d’associations de financement d’un parti ou d’une organisation politique »,Journal officiel de la République française,no 219,‎(lire en ligne)
  30. Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, « Avis relatif à la publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l’exercice 2012 : Formations politiques tenues de déposer des comptes certifiés auprès de la CNCCFP au plus tard le1er juillet 2013 », surlegifrance.gouv.fr,
  31. « Liste des partis politiques enregistrés à la commission », surliste.cnccfp.fr
  32. Laura Motet, « D’où vient le financement des partis politiques ? »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  33. « Bulletin de renouvellement à l'Association des Amis d'Éric Ciotti », surupr.fr,
  34. « Publication des comptes 2022 de À droite ! Les Amis d'Éric Ciotti », surliste.cnccfp.fr
  35. Alexandre Pedro, Clément Guillou, « Législatives 2024 : « Les amis d'Éric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  36. François Vignal, « Pourquoi les LR vont exclure Eric Ciotti de la présidence du parti… une troisième fois ? : « Il n’est pas sûr de son coup, il fabrique sa propre petite boutique » avec son micro parti « A droite, les amis d’Eric Ciotti » », surpublicsenat.f,
  37. Romain David, « Législatives : face aux déboires de LR, les micro-partis, solutions de repli pour de nombreux candidats », surpublicsenat.fr,
  38. Simon Barbarit, « Législatives : le financement politique des partis, l’autre enjeu du scrutin », surpublicsenat.fr,
  39. Mathias Fleury, « Nice : Éric Ciotti a fait changer la bannière « Les Républicains » par « Républicains à droite » sur sa permanence », surbfmtv.com,
  40. Alexandre Sulzer, « Au lendemain des législatives, quel rôle pour Éric Ciotti et ses troupes à l’Assemblée nationale ? »,Le Parisien,‎(lire en ligne)
  41. a etbÉlections législatives de 2007 -résultats dans la première circonscription des Alpes-Maritimes sur le site du ministère de l'Intérieur.
  42. Une information relevée en juin 2010 par le mensuel provençalLe Ravi, mai 2008
  43. Vers la fin des triangulaires, sur son blog
  44. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022862522&dateTexte=&categorieLien=id
  45. « Proposition de loi visant à abroger la loi n° 2010-1127 du 28 septembre 2010 visant à lutter contre l'absentéisme scolaire », sursenat.fr
  46. « Loi Ciotti : un succès selon Nicolas Sarkozy »,Atlantico, 23 juin 2011.
  47. http://www.senat.fr/rap/l12-056/l12-0562.html#fnref13, tableau présentant les résultats des enquêtes de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP)
  48. ab etcRésultats des élections législatives 2012 - Alpes-Maritimes (06) -1re circonscription, surinterieur.gouv.fr, le site duministère de l'Intérieur. Consulté le 11 juin 2012.
  49. a etb« Élections législatives 2017 », surelections.interieur.gouv.fr,Ministère de l'Intérieur,(consulté le).
  50. Crristophe Nobili, « A Nice, le beau "cadeau" du RN au député Eric Ciotti »,Le Canard enchainé,‎
  51. Carl Meeus, « La clarification d'Éric Ciotti »,Le Figaro Magazine, semaine du 7 juillet 2017, p. 20.
  52. Laure Equy, « Un candidat Insoumis contre Ciotti pour la questure de l'Assemblée », surLibération,(consulté le).
  53. Jeanne Blanquart, « Le député nordiste Ugo Bernalicis (FI) candidat pour la questure de l'Assemblée nationale », surFrance Info,(consulté le).
  54. « Assemblée nationale : Éric Ciotti accède (finalement) au poste de questeur », surLes Échos,(consulté le).
  55. « L'Assemblée nationale adopte l'amendement d'Eric Ciotti rendant obligatoire le drapeau français dans les classes de la maternelle au lycée », surnicematin.com,(consulté le).
  56. Juliette Bénézit, « Une proposition de loi d’Eric Ciotti pour empêcher la diffusion d’images de policiers suscite un tollé »,Le Monde,‎(résumé)
  57. « La proposition de loi d’Eric Ciotti pour interdire la diffusion d’images de policiers suscite un tollé »,L'Obs,‎(lire en ligne)
  58. Gilles Paris, « De nouvelles manifestations ont tourné à l’émeute à Minneapolis, les États-Unis sous le choc des violences policières »,Le Monde,‎(résumé)
  59. « Une proposition de loi d’Eric Ciotti pour empêcher la diffusion d’images de policiers suscite un tollé »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  60. « Résultats législatives 2022: Éric Ciotti fait coup double dans les Alpes-Maritimes », surLe Figaro,(consulté le)
  61. « Législatives: Eric Ciotti annonce que Christelle D'Intorni (LR) a relevé "un défi extraordinaire" en l'emportant dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes »(consulté le)
  62. Marie Pouzadoux, Simon Auffret et Charles-Edouard Ama Koffi, « L’Assemblée nationale en direct : le RN obtient deux des six vice-présidences, Eric Ciotti réélu à la questure… »,lemonde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  63. Professions de foi d'Éric Ciotti« 1er tour » et« 2e tour »[PDF], surprogramme-candidats.interieur.gouv.fr
  64. a etb« Publication des candidatures et des résultats aux élections législatives 2024 -2e tour1re circonscription des Alpes-Maritimes », surresultats-elections.interieur.gouv.fr
  65. Les secrétaires nationaux de l'UMP
  66. LilianAlemagna, « A l’ombre d’Estrosi, Eric Ciotti déploie son zèle », surLibération,(consulté le)
  67. Arnaud Leparmentier,« Sarkozy et Ciotti renoncent à envoyer en prison les parents d'enfants délinquants », elysee.blog.lemonde.fr, 8 octobre 2010.
  68. a etb« Éric Ciotti dit avoir reçu« un accueil très favorable » à l'Élysée »,Le Monde, 8 juin 2011.
  69. « L'encadrement militaire des mineurs délinquants adopté »,Le Parisien,‎(lire en ligne).
  70. Un rapport choc sur les dérives du droit d'asile,lefigaro.fr, 5 novembre 2014.
  71. « Nominations », u-m-p.org, 5 décembre 2014.
  72. Éric Ciotti "demande une commission d'enquête" sur l'interpellation ratée des trois djihadistes présumés à Marseille,rtl.fr, 24 septembre 2014.
  73. Filières djihadistes : Un duo Ciotti-Mennucci à la tête de la commission d'enquête à l'Assemblée,20minutes.fr, 17 décembre 2014.
  74. « UMP : la Cocoe reconnaît que les voix manquantes inverseraient "vraisemblablement" les résultats », surLe Point,(consulté le)
  75. SamuelLaurent, « Les Alpes-Maritimes au cœur de la fraude »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  76. « Ciotti va porter plainte pour diffamation contre un proche de Copé », surLe Nouvel Observateur,(consulté le)
  77. Alexandre Lemarié,« Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP »,lemonde.fr, 15 janvier 2013.
  78. Ludovic Vigogne,« Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  79. « Une équipe de campagne complétée »,Le Figaro, 14-15 janvier 2017, p. 3.
  80. ome, « Éric Ciotti prend du galon chez Les Républicains », surLe Figaro(consulté le)
  81. Paul Chaulet,« Guaino, Ciotti, Sens Commun… cette droite qui n'appelle pas à voter Macron », lexpress.fr, 24 avril 2017.
  82. Ludovic Vigogne, « Les 4 Vérités - Éric Ciotti : Laurent Wauquiez incarne« l'espoir du renouveau » », surFrance Info,.
  83. Mathilde Frénois, « Alpes-Maritimes: Élu président de la fédération LR, Ciotti accusé de «fraude massive» »,20 minutes,‎(lire en ligne, consulté le).
  84. « Jean Castex premier ministre : « Une mauvaise nouvelle pour l'écologie » », surreporterre.net,.
  85. « Éric Ciotti officialise sa candidature à une éventuelle primaire des Républicains », surL'Obs(consulté le).
  86. ThibautDéléaz, « Congrès LR : Éric Ciotti et Valérie Pécresse au second tour », surLe Point,(consulté le)
  87. Gregory Bustori, « "A droite !" : Eric Ciotti lance son mouvement au sein des Républicains », surfrance3-regions.francetvinfo.fr,(consulté le).
  88. Anthony Berthelier, « "Le message n'est pas le bon" : Ciotti déclenche le 1er couac dans l'après-primaire LR », surLe Huffington Post,(consulté le).
  89. « Eric Ciotti officialise sa candidature à la présidence du parti Les Républicains »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  90. Louis Nadau, « "Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique" : en avant pour le bal des faux-culs »,Marianne,‎(lire en ligne)
  91. JulesPecnard, « Présidence de LR : dans une consultation interne, Ciotti perd des plumes face à Retailleau », surmarianne.net,(consulté le)
  92. « Présidence des Républicains : Eric Ciotti arrive en tête et affrontera Bruno Retailleau au second tour », surFranceinfo,(consulté le)
  93. «Éric Ciotti est celui qui fera gagner la droite», surlefigaro.fr/vox,(consulté le)
  94. abcdef etg« Election du président des Républicains : Eric Ciotti ou Bruno Retailleau ? Le jeu des six différences entre les deux finalistes" par Julien Nény et Clément Parrot sur France Télévisions »,.
  95. Stéphane Le Rudulier : « Mon appel aux électeurs d’Éric Ciotti », par Quentin Hoster, dansValeurs Actuelles le 2 décembre 2022[1]
  96. « Pas encore déclaré, Retailleau engrange des soutiens pour la tête de LR »,La Croix,‎(ISSN 0242-6056,lire en ligne)
  97. « Eric Ciotti sur TF1 - 11 décembre 2022 »(consulté le).
  98. « On a cherché les différences entre Ciotti et Le Pen (mais on a surtout trouvé des ressemblances) », surLe HuffPost,(consulté le)
  99. « Eric Ciotti, nouveau patron d’une droite française radicalisée »,Le Temps,‎(ISSN 1423-3967,lire en ligne, consulté le)
  100. « Les Républicains : un duel Bertrand/Wauquiez en filigrane », surrtl.fr(consulté le).
  101. « Les Républicains : la chute d’Aurélien Pradié, symbole des fractures de la droite », surL'Express,
  102. "Aurélien Pradié, le pari audacieux de la droite populaire" par l'AFP, article repris sur le site du magazineLe Point le 24 février 2023[2]
  103. "Retraites: Bruno Retailleau menace d’exclusion les députés LR s’ils votent une motion de censure Nupes ou RN" parL'Opinion le 16 mars 2023[3]
  104. Réforme des retraites : la pression monte chez les LR pour demander l’exclusion d’Aurélien Pradié et des députés frondeurs, par François Vignal, le 20 mars 2023 dansPublic Sénat[4]
  105. Michel Deléan, IlyesRamdani, « À LR, Éric Ciotti licencie et se retrouve aux prud’hommes », surMediapart,
  106. « Législatives : Éric Ciotti annonce que LR va nouer une «alliance avec le Rassemblement national» », surLe Figaro,(consulté le)
  107. Raphaëlle Bacqué, « Comment Eric Ciotti a orchestré avec Vincent Bolloré l’annonce de son ralliement au RN », surlemonde.fr,(consulté le).
  108. "Les Républicains envoient à Eric Ciotti son avis d’expulsion après une folle journée". Article par Alexandre Pedro, dansLe Monde le 13 juin 2024[5]
  109. a etb"Elections législatives 2024 : Jordan Bardella annonce un « accord » entre le RN et Eric Ciotti avec « plusieurs dizaines » de députés LR « soutenus »[6]
  110. Article par François Blanchard et Alexis Cuvillier, BFM TV le 12/06/2024[7]
  111. Article par Sylvain Duchampt, France 3 le 12/06/2024[8]
  112. "Législatives 2024 : les amis d’Eric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires", article par Alexandre Pedro et Clément Guillou, dansLe Monde le 17 juin 2024[9]
  113. [10]
  114. « En direct, élections législatives : Eric Ciotti veut une alliance de la droite avec le RN, les appels à sa démission se multiplient chez LR »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  115. « Éric Ciotti exclu de LR : bataille pour le contrôle des réseaux sociaux des Républicains », surLe Figaro,(consulté le)
  116. Juliette Vignaud, « Législatives : le bureau politique des Républicains décide d’exclure Éric Ciotti »,Le Point,(consulté le)
  117. « Les Républicains: Éric Ciotti indique que "le tribunal judiciaire de Paris est saisi" après son exclusion », surBFMTV(consulté le)
  118. « Crise chez LR: l'exclusion d'Éric Ciotti de la présidence suspendue par la justice », surBFMTV(consulté le)
  119. « Éric Ciotti lance l'Union des droites pour la République (UDR), estimant que la "marque LR est dépassée" », surRMC(consulté le)
  120. « Eric Ciotti fait une grosse annonce sur sa carrière politique : l’emblématique figure des Républicains quitte le parti », surmidilibre.fr(consulté le)
  121. « Coup de théâtre : Eric Ciotti annonce prendre acte "de la dissolution de l’état-major des Républicains dans la macronie" et quitte LR », surlindependant.fr(consulté le)
  122. EtienneBaldit et ChezPol, « Après la démission de Ciotti, LR n’a plus de chef pour cheffer », surLibération(consulté le)
  123. LucasHélin, « Municipales 2026 : Éric Ciotti officialise sa candidature à Nice », surLe Figaro,(consulté le)
  124. a etbLouisNadau, « Avec Éric Ciotti, Le Pen bis candidat à la primaire de la droite », surmarianne.net,(consulté le).
  125. « Ce qui « différencie » Les Républicains du RN est sa « capacité à gouverner », selon Éric Ciotti », surouest-france.fr,(consulté le).
  126. « « Ce qui nous différencie du RN, c’est notre capacité à gouverner » : Ciotti fait polémique », surlepoint.fr,(consulté le).
  127. « Éric Ciotti : « Entre Macron et Zemmour, je le dis, je préfère Zemmour » », surPublic Senat,(consulté le)
  128. VictorBoiteau, « LR : anti-wokiste, tu perds ton sang-froid », surLibération,
  129. « Eric Ciotti veut dissoudre La France insoumise », surLibération,
  130. Clément Guillou et Corentin Lesueur, « Avec le ralliement d’Eric Ciotti, Marine Le Pen en passe de réussir la « dislocation » du parti gaulliste »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)
  131. HugoRomani, « Le pacte entre Éric Ciotti et le RN, la fin de quarante ans de tradition politique à droite », surSlate.fr,(consulté le)
  132. christine-ollivier, « Eric Ciotti fâché d’être classé à l’extrême droite », surl'Opinion,(consulté le).
  133. ChezPol, « C’est officiel : l’alliance Ciotti-RN pour les législatives est bien une «union d’extrême droite» », surLibération(consulté le)
  134. « Législatives: l'alliance Ciotti-RN étiquetée "Union de l'extrême droite" par le ministère de l'Intérieur », surBFMTV(consulté le)
  135. « Toujours plus à droite, Ciotti croit la théorie complotiste du «grand remplacement» »Accès payant, surLibération,(consulté le)
  136. Mahaut Landaz, « « Grand remplacement », « priorité nationale »… Eric Ciotti, à l’extrême de la droite »Accès libre, surL'Obs,(consulté le)
  137. « Éric Ciotti supprimerait 250.000 postes d'agents publics s'il était élu Président », surEurope 1,
  138. « Ciotti dévoile son projet présidentiel "de rupture" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surOrange Actualités,
  139. « Ciotti en veut « beaucoup plus » dans la baisse des allocations-chômage », sur20minutes.fr,
  140. « "Je ferai une proposition de loi": Éric Ciotti plaide pour la privatisation de la SNCF »,
  141. YoumniKezzouf, « Pour exister, Éric Ciotti se met dans les pas de Javier Milei et d’Elon Musk »Accès payant, surMediapart,(consulté le)
  142. Jean-YvesCamus, « Ciotti, le libertarien qui veut arnaquer la droite »Accès payant, surCharlie Hebdo,(consulté le)
  143. « Je respecte totalement l'amour homosexuel, mais pour moi le mariage a un sens : l'union d'un homme et d'une femme pour fonder une famille », surtwitter.com(consulté le).
  144. « Eric Ciotti : "je suis personnellement opposé au mariage gay », suryoutube.com(consulté le).
  145. « Eric Ciotti : "sur le mariage pour tous, je n'aurais peut-être pas la même attitude aujourd'hui" », suryoutube.com(consulté le)
  146. « Éric Ciotti (LR) veut reconnaître Jérusalem comme capitale unifiée d'Israël », surlefigaro.fr,(consulté le).
  147. « Israël : le député niçois Éric Ciotti veut interdire par la loi la critique du sionisme », surnicepresse.com,.
  148. Solenn de Royer-Dupré, « Sur le Proche-Orient, à droite, la silencieuse évolution de la ligne politique, en rupture avec la tradition gaulliste »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)
  149. « Pour Eric Ciotti, la France doit quitter la Cour pénale internationale », surboursorama.com,.
  150. Florent Le Du, « Donald Trump réélu : en France, l'extrême droite jubile »Accès payant, surhumanite.fr,.
  151. a etbSamuel Laurent, Sofia Fischer, Jérémie Baruch et Vincent Nouvet, « Comment Eric Ciotti, patron des Républicains, conserve la mainmise sur son fief des Alpes-Maritimes »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant)
  152. Blandine Flipo,Les folles économies de la famille Ciotti au détriment de la Sécurité sociale, Mediapart, 16 janvier 2023
  153. « La mère d'Eric Ciotti, hospitalisée, bénéficie d'une prise en charge injustifiée de la Sécurité sociale depuis 18 ans, selon Mediapart », surFranceinfo,(consulté le)
  154. Anne Le Hars et Nathalie Layani, « La mère d'Eric Ciotti, hospitalisée et prise en charge par la Sécurité sociale depuis 18 ans : le directeur de l'hôpital répond »Accès libre, surFrance 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,(consulté le)
  155. « Éric Ciotti dénonce des attaques «indignes» sur la prise en charge de sa mère paralysée »Accès libre,Le Figaro,(consulté le)
  156. Sofia Fischer, « Le député Eric Ciotti visé par une enquête pour « détournement de fonds publics » »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès libre).
  157. « Anticor porte plainte contre Éric Ciotti pour «recel de détournement de fonds publics» », surLe Figaro,(consulté le).
  158. Didier Hassoux et Christophe Labbé, « Ciotti a, lui aussi, sa Pénélope »,Le Canard enchaîné,‎.
  159. Marion Mourgue, « Emplois de l'ex-épouse d'Éric Ciotti: le parquet ouvre une enquête »Accès libre, surLe Figaro,(consulté le).
  160. « Emplois de l'ex-épouse d’Éric Ciotti : enquête ouverte pour détournement de fonds publics »Accès payant,Mediapart,(consulté le).
  161. LucPeillon et JacquesPezet, « Cumuls, rémunérations : ce que révèle le relevé de carrière de l'ex-femme d'Eric Ciotti », surLibération,.
  162. « Éric Ciotti : l’enquête visant le député et son ex-épouse pour cumul d'emplois a été classée », surSudOuest.fr,(consulté le).
  163. Samuel Laurent, « Eric Ciotti au centre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès limité)
  164. Yannick Falt, « Une enquête a été ouverte à Nice pour détournement de fonds publics visant Éric Ciotti pour sa campagne pour les législatives de 2022 »Accès libre, surFranceinfo,(consulté le)
  165. « Éric Ciotti visé par une enquête pour détournement de fonds publics », surBFMTV(consulté le)
  166. « La permanence d'Éric Ciotti à Nice perquisitionnée dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics », surFranceinfo,(consulté le)
  167. a etbMathildeFrénois, « «Flic», «confession juive», «sourd» : les fichiers trop informés d’Eric Ciotti sur des Niçois influents », surLibération(consulté le)
  168. a etb« Nice. Éric Ciotti dans le viseur de la justice pour de troublants fichiers informatiques », suractu.fr,(consulté le)
  169. « Résultats du premier tour pour le canton de Tourrette-Levens », surle site du Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  170. « Résultats du premier tour pour le canton de Tourrette-Levens », surelections.interieur.gouv.fr(consulté le).
  171. Thierry Prudhon, « Eric Ciotti et Patrick Mennucci « Députés de l'année 2015 » »,Nice-Matin,‎(lire en ligne, consulté le).
  172. Michel Wieviorka,Le séisme. Marine Le Pen présidente, Robert Laffont, 2016, pages 66-70.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe

Liens externes

v ·m
Présidents
Vice-présidents délégués
Vice-présidents
Secrétaires généraux
Trésoriers
Présidents du Conseil national
Événements
Organismes associés
v ·m
Représentants des principauxpartis politiques français
Extrême gauche
Gauche
Centre
Droite
Extrême droite
v ·m
Députés
Sénateurs
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Éric_Ciotti&oldid=230785839 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp