Pour les articles homonymes, voirCiotti.
| Éric Ciotti | ||
Éric Ciotti en 2023, lors d’un congrès duParti populaire européen (PPE). | ||
| Fonctions | ||
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| Président de l'Union des droites pour la République | ||
| En fonction depuis le (1 an, 1 mois et 23 jours) | ||
| Vice-président | Guilhem Carayon François Falletti Alexandre Avril Christelle D'Intorni Brigitte Barèges Sophie Vaginay-Ricourt | |
| Secrétaire général | Hanane Mansouri | |
| Prédécesseur | Parti créé | |
| Président dugroupe UDR à l'Assemblée nationale | ||
| En fonction depuis le (1 an, 4 mois et 8 jours) | ||
| Élection | 9 juillet 2024 | |
| Législature | XVIIe(Cinquième République) | |
| Prédécesseur | Groupe créé | |
| Conseiller général puisdépartemental desAlpes-Maritimes | ||
| En fonction depuis le (16 ans, 11 mois et 19 jours) | ||
| Élection | ||
| Réélection | 20 mars 2011 22 mars 2015 27 juin 2021 | |
| Circonscription | Canton de Saint-Martin-Vésubie(2008-2015) Canton de Tourrette-Levens(depuis 2015) | |
| Prédécesseur | Gaston Franco | |
| Député français | ||
| En fonction depuis le (18 ans, 5 mois et 6 jours) | ||
| Élection | 17 juin 2007 | |
| Réélection | 17 juin 2012 18 juin 2017 19 juin 2022 7 juillet 2024 | |
| Circonscription | 1re des Alpes-Maritimes | |
| Législature | XIIIe,XIVe,XVe,XVIe etXVIIe(Cinquième République) | |
| Groupe politique | UMP(2007-2012) R-UMP(2012-2013) UMP(2013-2015) LR(2015-2024) AD!/UDR(depuis 2024) | |
| Prédécesseur | Jérôme Rivière | |
| Président desRépublicains | ||
| – (1 an, 9 mois et 19 jours) | ||
| Élection | 11 décembre 2022 | |
| Vice-président | François-Xavier Bellamy | |
| Secrétaire général | Annie Genevard | |
| Prédécesseur | Annie Genevard(intérim) Christian Jacob | |
| Successeur | Direction collégiale intérimaire Bruno Retailleau | |
| Questeur de l'Assemblée nationale | ||
| – (6 ans, 6 mois et 3 jours) | ||
| Élection | ||
| Réélection | ||
| Président | François de Rugy Richard Ferrand Yaël Braun-Pivet | |
| Législature | XVe etXVIe(Cinquième République) | |
| Prédécesseur | Thierry Solère | |
| Successeur | Michèle Tabarot | |
| Président duconseil général puisdépartemental des Alpes-Maritimes | ||
| – (8 ans, 8 mois et 28 jours) | ||
| Élection | ||
| Réélection | ||
| Prédécesseur | Christian Estrosi | |
| Successeur | Charles Ange Ginésy | |
| Premier adjoint aumaire de Nice | ||
| – (8 mois et 27 jours) | ||
| Maire | Christian Estrosi | |
| Prédécesseur | Gilbert Stellardo | |
| Successeur | Benoît Kandel | |
| Biographie | ||
| Date de naissance | (60 ans) | |
| Lieu de naissance | Nice (France) | |
| Nationalité | Française | |
| Parti politique | RPR(1981-2002) UMP(2002-2015) LR(2015-2024) UDR(depuis 2024) | |
| Diplômé de | IEP de Paris | |
| Profession | Attaché parlementaire | |
| Présidents du conseil départemental des Alpes-Maritimes | ||
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Éric Ciotti, né le àNice (Alpes-Maritimes), est unhomme politiquefrançais. Ancien président du partiLes Républicains (LR), il préside depuis 2024 l'Union des droites pour la République (UDR). Il est égalementdéputé de lapremière circonscription des Alpes-Maritimes depuis 2007, président duconseil départemental des Alpes-Maritimes de 2008 à 2017 etquesteur de l'Assemblée nationale depuis 2018.
À partir de 2009, il exerce différentes fonctions à l'UMP, où il incarne une partie de l’aile droite du mouvement. Battu parValérie Pécresse au second tour de laprimaire pour l’investiture de LR pour l'élection présidentielle de 2022, il est toutefois élu président du parti lors du congrès en.
Lors desélections législatives de 2024, il provoque unecrise au sein du parti Les Républicains, alors qu’il en est toujours le président, en concluant une alliance électorale avec leRassemblement national. En septembre de la même année, il quitte LR et fonde l’UDR, formation politique située à l’extrême droite.
Éric Ciotti[1] est né dans une famille originaire deSaint-Martin-Vésubie[2] et est d'ascendancefrançaise par sa mère, Annie Airaudi[3], etitalienne par son père, Bernard Ciotti[3]. Son père a des ancêtres originaires de la ville italienne deTrévise[4] qui se sont installés dans lecomté de Nice avant lerattachement de celui-ci à la France en1860. Sa famille tient unequincaillerie à Nice[5].
Il a été marié à Caroline Magne, enseignante[3],[6], qui fut sacollaboratrice parlementaire jusqu'en 2017[6] etdirectrice de la communication de la ville de Nice au sein du cabinet deChristian Estrosi jusqu'en 2013[7] et qui est visée par une enquête duParquet national financier, ouverte en novembre 2022, pourdétournement de fonds publics,abus de confiance etrecel de ces infractions entre 2007 et 2016. Il est père de trois enfants, Bénédicte, Jeanne-Marie et Anne-Julie[8].
Il pratique régulièrement la chasse, notamment en compagnie deFrançois Baroin[9].
Issu d'un milieu modeste[10], Éric Ciotti étudie aulycée du Parc-Impérial à Nice[11]. Il passe une licence d'économie à Nice puis il est diplômé en 1988 de l'Institut d'études politiques de Paris[5]. Il commence sa carrière commecollaborateur parlementaire deChristian Estrosi, députéRPR élu dans lesAlpes-Maritimes, avant de travailler de 1995 à 1998 au cabinet deJean-Claude Gaudin, président de la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).
Il vient à la politique par son oncle, premier adjoint au maire deSaint-Martin-Vésubie[5].
Il est recruté commecollaborateur parlementaire en 1988, à 23 ans, parChristian Estrosi[12].
Le,François Fillon, député RPR, écrit àJean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter duservice militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c'est finalement au titre desoutien de famille, en raison de lagrossesse de sa conjointe, que l'intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dansLe Canard enchaîné du vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé duservice militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative deJacques Chirac[13],[14].
De 1998 à 2001, Ciotti est conseiller au sein du groupe RPR duconseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. De 2003 à 2007, il occupe le poste de directeur de cabinet de Christian Estrosi, président duconseil général des Alpes-Maritimes. De 2005 à 2007, il cumule cette fonction avec celle de conseiller au sein du cabinet ministériel de Christian Estrosi, alors ministre délégué à l’Aménagement du territoire[15],[2].
Élu le sur la liste de Christian Estrosi lors desélections municipales à Nice, il devient ensuite premier adjoint au maire, chargé notamment dudéveloppement durable, de l'aménagement urbain, des travaux et des déplacements. Le même jour, il subit une défaite aux élections cantonales dans lecanton de Nice-1 : Marc Concas (PS) est en effet réélu au conseil général avec 51,54 % des voix contre 48,46 % pour Éric Ciotti[16].
Le, à la suite de la démission deGaston Franco, il est éluconseiller général dans lecanton de Saint-Martin-Vésubie, dès le premier tour de scrutin et contre quatre candidats, avec 78,5 % des suffrages[17]. Quelques jours plus tard, le, Éric Ciotti est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes par l'assemblée départementale, succédant à Christian Estrosi, atteint par les règles sur lecumul des mandats[18]. Pour se conformer aux règles relatives à la limitation du cumul des mandats, il démissionne le même jour de ses mandats de conseiller municipal et d’adjoint au maire de Nice[19].
Auxélections cantonales de 2011, Éric Ciotti est réélu au premier tour dans le canton de Saint-Martin-Vésubie, avec 76,84 % des voix[20]. Il est reconduit à la tête duconseil général des Alpes-Maritimes le, avec 44 voix, soit six de plus qu'en 2008[21].
Lors desélections municipales de 2014, il est le président du comité de soutien de Christian Estrosi, candidat à sa réélection à Nice[22].
À l’issue du premier tour desélections départementales de 2015, il est élu conseiller départemental (nouvelle dénomination du mandat de conseiller général)[23]. Le, lors de la première séance du conseil départemental, il est réélu président du département par les conseillers, avec 50 voix sur 54[24]. En, il devient secrétaire départemental de la fédérationLes Républicains des Alpes-Maritimes[25].
Dans le département desAlpes-Maritimes, il s'oppose à partir de àChristian Estrosi, qui adopte un profil plus modéré que lui et qui se dit prêt à collaborer avec la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron[26], que le maire deNice soutient[27]. Le, Éric Ciotti succède à Estrosi à la présidence de la fédération LR du département, tandis que ses partisans l’emportent sur les soutiens du maire de Nice lors de l’élection des délégués de circonscription[28].
Le Éric Ciotti fonde sonmicro-parti sous l'appellation d'« Association des Amis d'Éric Ciotti » puis « À droite ! Les Amis d'Éric Ciotti ». Son siège social est situé 15, quai des Deux-Emmanuel àNice[29],[30],[31],[32],[33],[34]. Lors desélections législatives de 2024 il réunit une soixantaine de candidats déclarés en préfecture sous l'égide du parti À droite ! Les Amis d'Éric Ciotti (ADAEC)[35], les affiches de campagne et professions de foi portant la mention « Candidat républicain » ou « Républicains à droite » (RAD), telle que cette dernière apparaît depuis le 27 juin sur la façade de sa permanence[36],[37],[38],[39]. L'élection de dix-sept candidats de son parti lors desélections législatives de 2024 lui permet d'envisager la formation d'ungroupe parlementaire indépendant à l'Assemblée nationale[40].
Le, il est élu député dans la1re circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant au second tour 60,92 % des voix face au candidatsocialistePatrick Allemand[41]. Il fait partie dugroupe UMP à l'Assemblée nationale, où il est membre de lacommission des Lois. Passionné par les questions de légitimité électorale, il avait, un temps, imaginé de réfléchir à « des propositions de loi visant à supprimer lestriangulaires pour tous les scrutins électoraux »[42],[43].
Il est l'auteur d'une proposition de loi visant à lutter contre l'absentéisme scolaire en suspendant ou supprimant desallocations familiales en cas d'absentéisme prolongé[44]. La mesure, souhaitée par leprésident de la RépubliqueNicolas Sarkozy, reprend une loi abrogée en 2004[45]. Elle est adoptée en par l'Assemblée nationale puis en septembre par le Sénat. Les chiffres des résultats de cette loi fluctuent selon les sources, et l'interprétation varie également selon les tendances politiques. Le, des chiffres rendus publics indiquent que depuis l'entrée en vigueur de la « loi Ciotti », le24 janvier précédent, environ 28 000 lettres d'avertissement ont été adressées par les inspecteurs d'académie aux familles dont les enfants ont été absents sans justification plus de quatre jours et demi en un mois ; à la suite de cet avertissement, 22 000 absentéistes seraient retournés à l'école[46]. Les détracteurs de la loi la jugent inéquitable et inefficace[47].
Lors desélections législatives de 2012, il se représente dans la1re circonscription des Alpes-Maritimes. Il arrive nettement en tête au premier tour avec 43,89 % des voix, et affronte au second tour le socialistePatrick Allemand qui a recueilli 28,68 % des suffrages[48]. Ciotti est réélu député dans la première circonscription des Alpes-Maritimes le avec 60,73 % (25 473 voix) face à Patrick Allemand[48]. Le, Éric Ciotti est élu pour la première fois parmi les neuf vice-présidents dugroupe UMP de l'Assemblée nationale.
Candidat à sa réélection lors desélections législatives de 2017, il l'emporte avec 56,2 % au second tour[49]. D'après leCanard enchainé, il aurait négocié un accord avecPhilippe Vardon duFront national. Alors que celui-ci devait initialement se présenter dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, celle d'Éric Ciotti, il se serait reporté sur la troisième circonscription, où il bénéficie de la candidature d'un LR dissident affaiblissant Rudy Salles. Le FN parachute dans la première circonscription un inconnu, moins menaçant pour les autres candidats que le médiatique Philippe Vardon[50].
Comme le veut la tradition, un des postes de questeur de l'Assemblée nationale revient à l'opposition. Éric Ciotti est le candidat LR pour l'obtenir mais c'est finalementThierry Solère, du groupeLes Constructifs, qui est élu. Cet épisode envenime des tensions déjà vives au sein du parti, entre ceux qui, comme Thierry Solère, souhaitent collaborer avecEmmanuel Macron, et d'autres, qui, comme Éric Ciotti, veulent une opposition frontale[51]. Après la démission de Solère, il se représente au poste de questeur, et fait face àUgo Bernalicis, opposant de gauche membre deLa France insoumise[52],[53]. Il remporte l'élection, organisée le, gagnant 186 voix contre 35[54].
En février 2019, il fait voter à l'Assemblée nationale un amendement visant à installer les drapeauxfrançais eteuropéen,La Marseillaise et la deviseLiberté, Égalité, Fraternité dans chaque classe de chaque école[55].
Le, il dépose à l'Assemblée une proposition de loi visant à interdire la diffusion d'images de policier, de militaires et d'agents de douane[56]. Son texte est critiqué, intervenant au lendemain de lamort de George Floyd, mort d'asphyxie lors de son arrestation par la police auxÉtats-Unis[57],[58]. Ce projet reçoit le soutien de syndicats de police[59].
Malgré le soutien deChristian Estrosi[60] au candidat de la majorité présidentielle, Éric Ciotti s'est largement imposé dans lapremière circonscription des Alpes-Maritimes dans laquelle il est élu depuis2007. La candidate qu'il soutenait, qui est aussi son binôme pour les élections départementales s'est aussi largement imposée[61]. Ils remportent ainsi deux des trois circonscriptions niçoises.
Le, Éric Ciotti est réélu au poste de questeur de l'Assemblée nationale en obtenant la majorité des voix, 367, sur 544 votants, fonction qu'il occupait depuis 2018 à la suite du retrait deThierry Solère[62].
Éric Ciotti présente sa candidature lors desélections législatives françaises de 2024 dans lapremière circonscription des Alpes-Maritimes en proposant sous l'égide de sonmicro-partiLes Amis d'Éric Ciotti une« alliance des droites » et une« coalition d'union nationale » avec pour objectif de« porterJordan Bardella àMatignon »[63]. Il est élu au second tour du 7 juillet avec 45,14% des voix dans le cadre d'une triangulaire l'opposant à Olivier Salerno duNouveau Front populaire (32,13 % des voix) et Graig Monetti d'Ensemble (22,73 % des voix)[64].
Éric Ciotti devient secrétaire national de l'UMP chargé des questions de sécurité en[65]. Il est à ce titre fréquemment présenté comme le « monsieur sécurité de l'UMP ».
Il est rapporteur de laloi sur les violences en bande adoptée en juin 2009 puis en 2010 de laloi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure[66]. Il fait notamment adopter la suppression des aides sociales pour les parents en cas d'absentéisme à l'école de leur enfant[12]. En, Éric Ciotti propose de modifier la législation pour punir « de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis ». Cette proposition est jugée anticonstitutionnelle, nul ne pouvant être pénalement responsable des faits d’autrui[67].
En, après l'affaire de la jeune Laëtitia, assassinée àPornic, le président Nicolas Sarkozy demande à Éric Ciotti un rapport sur l'exécution des peines en France. Selon ce rapport, au, le nombre de peines de prison ferme non exécutées se situait entre 97 000 et 102 000[68]. Le rapport Ciotti présente cinquante mesures, dont la création de « structures pénitentiaires légères » dans d'anciennes casernes militaires ou dans des immeubles privés dans le but de parvenir à 80 000 places de prison en 2018, le développement des peines alternatives, descentres éducatifs fermés ou encore la création d'un service civique pour les mineurs récidivistes. Il propose aussi de confier l'exécution des peines auparquet. Par ailleurs, il réclame des moyens supplémentaires, en particulier 500 greffiers, et suggère de revenir sur le principe du crédit automatique de réduction de peine des condamnés[68].
Le, le Parlement adopte la proposition de loi d'Éric Ciotti instaurant un encadrement de type militaire des mineurs délinquants[69]. Cette loi prévoit, pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, un « service citoyen » d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'unétablissement public d'insertion de la Défense.
Au mois de, après que la Cour de cassation a annulé le licenciement d’une employée qui portait le voile islamique au sein de lacrèche Baby-Loup (Yvelines), au motif qu’il s’agit d’un établissement privé, Éric Ciotti dépose une proposition de loi pour permettre le respect de lalaïcité au sein des entreprises privées. Cette loi autorisait les chefs d'entreprises à introduire des restrictions aux libertés religieuses dans les règlements intérieurs des entreprises, notamment lorsque l’expression religieuse s’inscrit dans le cadre d’un contact avec le public. Bien que Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, ait réclamé « une initiative législative », « s’il y a un vide juridique à combler », la proposition de loi d'Éric Ciotti a été rejetée le à l'Assemblée nationale.
En, il dépose un rapport critique concernant le système d'accueil desdemandeurs d'asile en France[70]. Le, il est nommé, par le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, secrétaire général adjoint aux fédérations[71].
Le, à la suite de l'interpellation ratée de trois jihadistes présumés à Marseille, il demande et obtient la création d'une Commission d'enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes[72]. Le, il est élu président de cette commission. Il conduit les travaux avec le rapporteurPatrick Mennucci, député socialiste élu dans lesBouches-du-Rhône. L’objectif est de procéder à une analyse approfondie de la législation en vigueur en matière de lutte contre le terrorisme et de faire des propositions concrètes pour remédier aux failles qui seraient ainsi identifiées[73]..
En 2012,François Fillon fait de lui son directeur de campagne pour lacampagne à la présidence de l'UMP. Le, le surlendemain de la proclamation, par la commission de contrôle électoral du parti, de la victoire deJean-François Copé, c'est lui qui révèle lors d'une conférence de presse que la commission n'a pas comptabilisé les voix de trois fédérations d'outre-mer, ce qui inverserait les résultats de l'élection[74]. Par ailleurs, le camp Copé l'accuse d'être lié à des irrégularités qui auraient été constatées lors du scrutin dans sa circonscription à Nice[75]. À la suite d'une déclaration à la presse le de Jérôme Lavrilleux (directeur de campagne de Jean-François Copé) renouvelant ces accusations, Éric Ciotti annonce le dépôt prochain d'une plainte pourdiffamation[76].
En, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique ducongrès de novembre 2012, il est nommé avecÉdouard Courtial, partisan de Jean-François Copé, délégué général chargé des fédérations[77].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour laprimaire présidentielle des Républicains de 2016[78]. Très proche de celui-ci, il le défend dans les médias sur l'affaire des financements libyens et l'affaire des écoutes[12]. Le, il est nommé porte-parole, en tandem avecCatherine Vautrin. En, il intègre le pôle projet de la campagne deFrançois Fillon (vainqueur de la primaire) sur le sujet de la sécurité[79]. Le, il est nommé secrétaire général adjoint du partiLes Républicains, en remplacement deGérald Darmanin, démissionnaire à la suite de l'affaire Fillon[80]. Pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017 entreMarine Le Pen etEmmanuel Macron, il refuse le « front républicain »[81].
Pour lecongrès des Républicains de 2017, il soutient la candidature deLaurent Wauquiez, qui est élu président du parti[82]. En, il succède àJean-François Lamour comme président de la commission d'investiture du parti. Il est élu en septembre 2018 président de la fédération Les Républicains des Alpes-Maritimes, la première de France en nombre d'adhérents[83].
Il dénonce en la nomination deJean Castex, issu du même parti que lui, à la fonction de Premier ministre, estimant qu’« en nommant Jean Castex, dont la seule légitimité est technocratique, Emmanuel Macron dissout Matignon » et que le président « dérive désormais de plus en plus vers un pouvoir totalement personnel et autoritaire »[84].

Éric Ciotti annonce le sa candidature aucongrès des Républicains pour désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2022[85]. Le 2 décembre 2021, au premier tour, il arrive en tête avec 25,6 % des voix[86]. Au second tour, le 4 décembre, il recueille 39 % des suffrages exprimés face à la présidente duconseil régional d'Île-de-France,Valérie Pécresse. Le lendemain il lance un mouvement au sein du parti, intitulé À droite, puis critique les orientations jugées trop modérées de la candidate LR désignée[87],[88].
Le 26 juillet 2022, Éric Ciotti officialise sa candidature à la présidence du parti Les Républicains ; l'élection du prochain président des Républicains étant prévue début décembre, lors du congrès des Républicains de 2022[89].
En novembre 2022, il condamne « avec fermeté les propos d’une extrême gravité » tenus par le député RNGrégoire de Fournas, qui s'exprimait sur la situation des migrants recueillis par l'ONG SOS Méditerranée : « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique ! », condamnation qui pourrait avoir fait baisser le nombre d’adhérents LR le soutenant pour la présidence du parti. Il chute d’une dizaine de points par rapport au mois précédent[90],[91].
Le 4 décembre 2022, lors du premier tour du scrutin, Éric Ciotti arrive largement en tête avec 42,73 % des voix, devantBruno Retailleau etAurélien Pradié[92]. Dans une tribune publiée la semaine suivante, 140 élus dontLaurent Wauquiez etNadine Morano appellent à voter pour lui, estimant qu’il est celui qui fera « gagner la droite »[93].
Lors du premier tour de l'élection du président des Républicains début décembre 2022, la presse se focalise sur ses différences avecBruno Retailleau[94] le patron des sénateurs LR, ex-bras droit deFrançois Fillon[94], en soulignant que « sur l'économie, Ciotti défend une ligne plus libérale »[94]. Le 3 décembre, il est arrivé en tête du premier tour avec 42,73 % des voix[94], devantBruno Retailleau (34,45 %)[94], auquel s'est rallié la veille du scrutinStéphane Le Rudulier, jusque-là porte-parole d'Éric Ciotti[95],[96].Aurélien Pradié, lui aussi moins à droite sur l'économie qu'Éric Ciotti, arrive troisième (22,29%)[94]. Inquiet de la « radicalisation » des LR, le chef de la formationLes Centristes,Hervé Morin, avait menacé avant le vote de rompre son alliance si Éric Ciotti remportait le scrutin[9].
Élu président des Républicains au second tour le 11 décembre 2022, avec une courte majorité de 53,7 % des voix face àBruno Retailleau, Éric Ciotti, déclaresur TF1 vouloir bâtir une « droite de l’ordre, du travail et de l’identité » et mettre fin à la tenue d’élections primaires au sein des Républicains[97].
Parmi les commentaires,Le HuffPost, y voit la victoire d'idées « très proches » de celles deMarine Le Pen sur les sujets de l’immigration et de la sécurité et d’autres médias le retour d’une « droite radicalisée »[98],[99],RTL estimant que Laurent Wauquiez en sera plus facilement candidat du parti à la présidentielle de 2027[100].
En février 2023, il destitueAurélien Pradié de sa fonction de vice-président des Républicains en raison de désaccords au sujet de laréforme des retraites souhaitée par le gouvernement d'Emmanuel Macron et soutenue par Éric Ciotti[101]. Son ex-porte-paroleStéphane Le Rudulier déclare à l'Agence France-Presse qu'Aurélien Pradié « a agi plus par ambition personnelle pour une visibilité médiatique que sur le fond même de la réforme »[102].
Avec son bras droitOlivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, il exclut tout vote de lamotion de censure proposée parCharles de Courson, l'ex-bras droit de François Bayrou après l'imposition de l'article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites. Sa position n'est pas seulement contestée parAurélien Pradié: dans les jours précédent le vote, d'autres députés LR annoncent publiquement voter cettemotion de censure, parmi lesquels,Pierre-Henri Dumont,Ian Boucard,Maxime Minot ou encoreFabien Di Filippo. La presse annonce dès le 16 mars, quatre jours avant le vote, qu'ils sont au total une vingtaine dans ce cas[103]. La « pression monte » le jour du vote au sein de LR pour évoquer « l’exclusion d’Aurélien Pradié et des députés frondeurs »[104].
Il est poursuivi en 2024 auxprud’hommes par six anciens permanents du parti licenciés à l'été 2023[105].
Éric Ciotti est l'acteur central de lacrise de 2024 au parti Les Républicains. Le mardi 11 juin 2024, alors que le dépôt des candidatures auxlégislatives anticipées doit être fait dans la semaine, il annonce que les Républicains noueront une« alliance avec leRassemblement national »[106], après avoir préparé cet évènement avecVincent Bolloré la veille[107], sans prévenir ni consulter les élus et le conseil national du mouvement qu'il préside[108].
Jordan Bardella et lui annoncent que « plusieurs dizaines » de députés LR seront « soutenus » via cet « accord »[109] mais sans préciser de nom[109]. Sur les 61 députés sortants, seuleChristelle d'Intorni le soutient. Il cite ensuite les députés européensCéline Imart etChristophe Gomart[110], mais la première se désolidarise[111]. Éric Ciotti a finalement investi 62 candidats, qui n'auront pas de candidats RN face à eux. Moins de la moitié étaient adhérents LR et de « très nombreux ont été parachutés » depuis Paris, selonLe Monde. Parmi eux, de « nombreux anciens soutiens » d'Éric Zemmour, mais aussi « des proches de Marion Maréchal, des chroniqueurs deCNews, un porte-parole deDonald Trump en France et une ex-députée macroniste »[112]. Unecrise interne émerge carGérard Larcher, président du Sénat, etOlivier Marleix, président du groupe parlementaire[113], demandent sa démission[114], sur fond de bataille interne pour le contrôle des réseaux sociaux du parti[115].
Il conteste son exclusion du parti, votée à l'unanimité du bureau politique réuni par la vice-présidenteAnnie Genevard, car il doit se réunir « sur convocation du président » ou « à l’initiative d’un quart des membres du conseil national » selon les statuts[116]. Unréféré dutribunal judiciaire de Paris ordonne le la suspension des effets des deux décisions d'exclusion prononcées contre lui les 12 et 14 juin, à condition que sa défense saisisse dans les huit jours la justice sur le fond du dossier[117],[118].

Le 31 août 2024, alors que la crise que traverse le parti LR, dont il est toujours officiellement le président, n’est pas résolue, il annonce son intention de créer un nouveau parti baptisé « Union des droites pour la République », faisant écho à l’ancien partigaullisteUnion des démocrates pour la République (UDR)[119]. Il annonce quitter le partiLes Républicains le[120],[121], celle-ci est effective au[122].
Fin août 2025, Éric Ciotti se déclare candidat aux élections municipales de Nice pour 2026[123].
Éric Ciotti se réclame de la « droite républicaine » et dugénéral de Gaulle. PourMarianne, il rejoint les positions deMarine Le Pen en matière de sécurité, d'identité, d'immigration et d'islamisme, partageant avec elle « une vision ethnique et identitaire de la nation »[124]. En 2021, il affirme que « ce qui différencieLes Républicains duRassemblement national, c'est notre capacité à gouverner »[125],[126]. En septembre 2021, il déclare qu'en cas de second tour opposantEmmanuel Macron àÉric Zemmour, il voterait pour ce dernier[127]. Il affirme cependant être opposé à « l'union des droites »[9]. Il fait du combat contre le « wokisme », qu'il décrit comme« la nouvelle terreur du siècle », une priorité[128]. Il déclare en mai 2024 vouloir faire interdire le partiLa France insoumise, qu'il accuse « d'antisémitisme » et de « semer la haine »[129]. Lors desélections législatives de 2024, il se rapproche de l'extrême droite en se tournant vers leRassemblement National avec qui il veut créer une coalition[130],[131], la nuance attribuée à lui et à ses candidats par leministère de l'Intérieur et des Outre-Mer est UXD, « union de l'extrême droite », ce qu'il conteste[132],[133],[134].
Il propose de changer le code de la nationalité afin de supprimer ledroit du sol au profit du seuldroit du sang, d'inscrire dans laConstitution « nos origines chrétiennes » et adhère à la théorie raciste dugrand remplacement[124],[135],[136]. Affirmant voir dans levoile musulman « l’étendard de l’islam politique », il demande son interdiction pour les mineurs, les usagers du service public et les accompagnants scolaires[12].
Concernant les questions économiques, il défend, dans le cadre de sa candidature à laprimaire de son parti pour l'élection présidentielle de 2022, la suppression de 250 000 postes dans lafonction publique, le retour aux 39 heures commedurée légale du temps de travail, le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, la baisse de l'impôt sur les sociétés, la quasi-suppression desdroits de succession ainsi que la réduction desallocations chômage et aides sociales[137],[138].
Il salue en 2023 la réforme de l’assurance chômage du gouvernement d'Emmanuel Macron, qui baisse de 25 % la durée d’indemnisation des nouveaux demandeurs d’emploi, tout en souhaitant aller « beaucoup plus loin dans la réduction des indemnités chômage ». Il appelle également à faire des « économies sur leRSA » et plaide de manière générale pour une baisse des aides sociales[139]. Il se prononce pour laprivatisation de laSNCF et défend à l'Assemblée nationale une proposition de loi en ce sens[140].
D'aprèsMediapart etJean-Yves Camus, Éric Ciotti développe en 2025 un positionnementlibertarien en s'inspirant ouvertement du président argentinJavier Milei et d'Elon Musk. Il propose une loi visant à réduire drastiquement la dépense publique de 120 milliards d'euros par an pendant cinq ans, incluant la suppression de 400 agences gouvernementales, la création d'un « département de l'efficacité publique » sur le modèle duDépartement de l'Efficacité gouvernementale américain, et l'élimination de 25% des normes administratives[141],[142].
Éric Ciotti est opposé auprojet de loi Taubira sur lemariage entre personnes de même sexe en France. Il participe aux différentesmanifestations d'opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité entre 2012 et 2013, notamment menées parLa Manif pour tous. Il déclare : « Je respecte totalement l'amour homosexuel, mais pour moi le mariage a un sens : l'union d'un homme et d'une femme pour fonder une famille »[143],[144]. En 2017, tout en s’opposant à lagestation pour autrui, il revient sur son opposition au mariage pour tous, affirmant que« sur le mariage pour tous, je n'aurais peut-être pas la même attitude aujourd'hui »[145].
Sur les questions de politique extérieure, il revendique une« immense admiration » pour l'État d'Israël et souhaite la reconnaissance deJérusalem comme capitale unifiée de ce pays, ainsi que le transfert de l'ambassade de France en Israël deTel Aviv à Jérusalem, afin de« rompre avec une forme de tradition diplomatique globalement pro-arabe » de la France[146]. Il revendique en 2023 sur la chaine israélienneI24News son amitié avec le Premier ministre israélienBenyamin Netanyahou. Estimant que« se banalise à l'extrême gauche un discours contre Israël », il demande l'interdiction de la critique dusionisme[147]. Il estime que leconflit israélo-palestinien constitue une guerre de« civilisations » entre l'Occident et l'islamisme, se prononce en faveur de l'arrêt des aides européennes àGaza et refuse d'appeler à l'arrêt de lacolonisation de la Cisjordanie ou à la création d'unÉtat palestinien aux côtés de l'État israélien. SelonLe Monde, la ligne d’Éric Ciotti constitue une« rupture avec la tradition gaulliste » en matière de politique étrangère[148]. Il appelle en 2024 à ce que la France quitte laCour pénale internationale après les mandats d'arrêt requis par le procureur de la juridiction à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense pourcrime contre l'humanité[149].
Il soutientDonald Trump à la présidentielle américaine de 2024[150].
Éric Ciotti cède en 2017 àCharles Ange Ginésy la présidence duconseil départemental des Alpes-Maritimes, contraint par la loi sur le cumul des mandats. Des centaines de documents mis en ligne en 2022 par un hackeur montrent cependant qu'Éric Ciotti, officiellement simple conseiller départemental, est resté le véritable décisionnaire. En outre, une délibération du conseil lui a octroyé un véhicule avec chauffeur[151].
Le conseil départemental est par ailleurs accusé d'user des finances du département à des fins politiques, les utilisant comme un moyen de pression contre les adversaires locaux d'Éric Ciotti, en particulierChristian Estrosi. Des associations mobilisées contre certains projets du maire de Nice ont ainsi reçu d'abondantes subventions, tandis que des villages auraient vu leur dotation chuter après une brouille entre leur maire et Éric Ciotti. Le président de la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur,Renaud Muselier, dénonce ce qu’il appelle le « système Ciotti » : « il faut être avec eux ou contre eux. Ils décident de punir les maires, avec des pressions, des manipulations, des interdictions »[151].
En, une enquête deMédiapart met en cause les « folles économies de la famille Ciotti au détriment de laSécurité sociale ». L'article révèle que la mère d'Éric Ciotti, paralysée, bénéficie depuis plus de 18 ans d'une place dans un hôpital de lavallée de la Vésubie pourtant réservée à des soins de courte durée. La prise en charge, entièrement assurée par la sécurité sociale, fait économiser, selon le journal en ligne, plus de 526 000 € à la famille[152] comparée à une prise en charge dans un service de soins longue durée, où une partie des frais reste à la charge du patient[153]. Questionné par la presse, le directeur de l'hôpital confirme en précisant qu'elle n'est pas un cas isolé[154]. Questionné parLe Figaro, Éric Ciotti répond« n'être jamais intervenu auprès de qui que ce soit et de quelque manière que ce soit »[155].
Leparquet de Nice ouvre une enquête au sujet d'Éric Ciotti en 2020 pour « détournement de fonds publics », le soupçonnant d'utiliser indûment des moyens du conseil départemental. Éric Ciotti avait démissionné de son mandat de président duconseil départemental des Alpes-Maritimes en en raison de la loi sur lenon-cumul des mandats, mais continuerait depuis lors de bénéficier de moyens humains et matériels dudit conseil[156]. En, après leur premier signalement en 2019 ayant engendré l'ouverture de l'enquête judiciaire,Anticor dépose une nouvelle plainte contre Éric Ciotti pour « recel de détournement de fonds publics », afin de signaler la lenteur des investigations. L’association dénonce notamment la mise à disposition d'un véhicule et de collaborateurs parlementaires rémunérés par le conseil départemental[157].
Le,Le Canard enchaîné révèle que la compagne d'Éric Ciotti, Caroline Magne, a, pendant une dizaine d'années, cumulé trois emplois. En, Ciotti, alors élu député, l'a en effet embauchée commeassistante parlementaire alors qu'elle était déjàattachée de presse deChristian Estrosi à la mairie deNice, où Ciotti était directeur de cabinet. Elle occupe alors également un poste auconseil départemental des Alpes-Maritimes. Caroline Magne devient directrice adjointe du maire de Nice en. En, elle devient directrice générale des services deLa Colle-sur-Loup, tout en étant enseignante en parallèle. Les journalistes mettent en doute la réalité du travail de Magne, notant qu'elle n'a pas laissé de souvenir à l'Assemblée nationale. Ciotti indique pour sa part que sa compagne et collaboratrice exerçait quasi-exclusivement sur le terrain de sa circonscription[158]. À la suite de ces révélations, leParquet national financier (PNF) ouvre une enquête pour détournement de fonds publics dans le cadre de soupçon concernant un cumul d'emplois de son ancienne épouse[159],[160]. Elle percevait, en tant que collaboratrice parlementaire, une rémunération de 20 000 € par an pour cinq heures de travail hebdomadaires, soit huit fois leSmic horaire, et jusqu'à 135 800 € par an en cumulant ses trois emplois[161]. L'enquête est finalement classée en[162].
Le parquet de Nice ouvre en une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, qui cible Éric Ciotti et ses collaborateurs[163].
Le, une enquête visant Éric Ciotti, est ouverte par le parquet deNice pour détournement de fonds publics lors desélections législatives de 2022, à la suite du signalement de l'association de lutte contre la corruptionAnticor[164]. L'enquête porte notamment sur l’utilisation gratuite de cartes de parking, mises à disposition par la Chambre de commerce et d’industrie, à proximité de la permanence du port du député, par huit personnes, dont Éric Ciotti et plusieurs de ses collaborateurs[165]. Les locaux de sa permanence à Nice sont perquisitionnés le 20 novembre[166].
En, une perquisition a lieu dans le cadre d'une enquête débutée en concernant pour des faits« d’enregistrement ou conservation de données à caractère personnel sensibles sans le consentement des intéressés »[167],[168]. La tenue de fichiers caractérisent des personnalités importantes de la vie publique niçoise notamment leur confession religieuse, leur handicap ou encore leur pays d'origine[167],[168].
Au sein de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)
Au sein desRépublicains (LR)
Au sein de l'Union des droites pour la République (UDR)
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Issue | ||||
| 2007[41] | UMP | 1re des Alpes-Maritimes | 15 017 | 44,56 | 1er | 18 365 | 60,92 | Élu | |
| 2012[48] | 19 971 | 43,89 | 1er | 25 473 | 60,73 | Élu | |||
| 2017[49] | LR | 13 630 | 35,00 | 1er | 19 888 | 56,21 | Élu | ||
| 2022 | 11 271 | 31,70 | 1er | 17 737 | 56,33 | Élu | |||
| 2024[64] | RAD (RN) | 20 809 | 41,04 | 1er | 22 585 | 45,14 | Élu | ||
| Année | Parti | Canton | Colistière | 1er tour | Issue | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | ||||||
| 2015[169] | UMP | Tourrette-Levens | Caroline Migliore | 8 828 | 51,63 | 1er | Élu | |
| 2021[170] | LR | Christelle d'Intorni | 8 543 | 63,28 | 1er | Élu | ||
| Année | Parti | Canton | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2008[16] | UMP | Nice-1 | 2 741 | 40,63 | 1er | 3 311 | 48,46 | 2e | Battu | |
| 2008[17] | Saint-Martin-Vésubie | 907 | 78,50 | 1er | Élu | |||||
| 2011[20] | 1 002 | 76,84 | 1er | Élu | ||||||
Élection pour désigner le candidatLes Républicains à l'élection présidentielle.
| Année | Parti | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
| 2021 | LR | 28 844 | 25,59 | 1er | 44 412 | 39,05 | 2e | Battu | |
Élection pour la présidence du partiLes Républicains.
| Année | Parti | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
| 2022[94] | LR | 28 297 | 42,73 | 1er | 33 609 | 53,70 | 1er | Élu | |
Dans le roman de politique-fiction deMichel Wieviorka,Le séisme. Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017, il devient secrétaire d'État aux Finances[172].
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