Équipe du Luxembourg, en 1913, avant un match, à Saint-Ouen.
Le Luxembourg est devenu membre de laFIFA en 1910. Le 29 octobre 1911, lesLions Rouges disputèrent leur premier match officiel contre les voisins français : la rencontre se termine sur le score de 4-1 pour les visiteurs. Les Luxembourgeois prirent néanmoins leur revanche le 8 février 1914 en battant la même équipe 5-4, Jean Massard réussissant ce jour-là un quadruplé. La participation aux Jeux Olympiques d'Anvers de 1920 se solda par une défaite 3-0 des coéquipiers deJoseph Koetz (joueur duCS Fola Esch, il participa aux trois premières campagnes olympiques du Luxembourg) contre les Pays-Bas[2]. Dans les rangs de l’équipe luxembourgeoise évoluaitÉmile Hamilius, futur député du Parti démocratique et maire de Luxembourg après la Seconde Guerre mondiale, alors milieu de terrain du CS Fola.
Équipe du Luxembourg lors des JO de 1920
En 1924, l’équipe luxembourgeoise, qui ne jouait que sporadiquement contre des équipes de forte valeur (elle disputa en revanche de nombreux matchs contre les équipes B de la France, de la Belgique, de l’Italie et de la Suisse, ainsi que contre l’équipe régionale des provinces méridionales des Pays-Bas[3]), s’inclina de nouveau lors des Jeux Olympiques, contre l'Italie, auStade Pershing, par deux buts à rien[4]. En 1927, les Anglais défirent le Luxembourg (2-5), de même que la Belgique (3-5), lors de la compétition de football jouée dans le cadre des JO d’Amsterdam, en 1928. En inscrivant trois buts, dans les 25 premières minutes, les Belges songeaient sans doute avoir fait le plus difficile : c'était sans compter sur la vaillance des Luxembourgeois, lesquels, grâce à Guillaume Schtuz, Jean Pierre Weisgerber et Robert Theissen inscrivirent trois buts en un quart d'heure, parvenant à arracher l'égalisation, juste avant la pause, précisément à la quarante-quatrième minute. Les Luxembourgeois tinrent le nul jusqu'à la67e, lorsque Jacques Moeschal inscrivit le quatrième but belge, suivi d'un cinquième, six minutes plus tard[5]. Après la compétition, remportée par l'Uruguay, en deux temps, face à l'Argentine, les Luxembourgeois rencontrèrent l'Égypte, quatrième des épreuves de football lors des JO qui venaient de s'achever (ils avaient été pulvérisés lors de la petite finale par l'Italie, onze buts à trois) et première nation non européenne rencontrée par lesLions Rouges : cette rencontre se solda par un nul, 1-1, plutôt flatteur pour les Luxembourgeois, étant donné que les Égyptiens, tombeur de la Turquie et du Portugal pendant les Jeux, et qui profitaient toujours de leur venue en Europe dans le cadre de ces derniers pour disputer ensuite quelques matchs avec des équipes européennes, venaient de faire chuter les Pays-Bas (1-2)[6]. En 1932, les Luxembourgeois subirent le plus lourde défaite de leur histoire, encaissant douze buts de la part de l'équipe B d'Italie, sans en marquer aucun.
L’équipe du Luxembourg, en 1934
Les Luxembourgeois prirent part aux premières phases qualificatives pour la Coupe de Monde 1934, sans succès (lourdes défaites contre l’Allemagne, 1-9, et la France, 1-6). Ils ne furent pas plus heureux lors des JO de 1936, où ils subirent la loi des Allemands (0-9).
Toutefois les années 1938-1940 marquèrent une amélioration dans les résultats de l’équipe nationale, puisqu'en 1938, les Luxembourgeois chutèrent de peu devant les voisins belges, lors du tour préliminaire de la Coupe du monde de 1938. La même année, l’Allemagne peina, chez elle, à s’imposer, en amical, devant le Luxembourg (1-2), qui battit cette même équipe allemande, en 1939, à domicile (2-1) et s’imposa l’année suivante devant les voisins néerlandais (5-4), avec à sa pointeLéon Mart[7], duCS Fola Esch, etGustave Kemp, goléador duFC Metz, meilleur buteur luxembourgeois de tous les temps, mais dont la carrière fut entravée par l’irruption du conflit mondial.
Le retour du Luxembourg sur la scène internationale (1945-1964)
Sous la conduite de son canonnierCamille Libar, joueur deStrasbourg, le Luxembourg débuta l'après-guerre en fanfare : large victoire contre les voisinsbelges, le 13 mai 1945 (1-4), suivie, il est vrai, d’une sévère défaite quelques mois plus tard contre ces mêmes Diables Rouges (0-7, en Belgique cette fois-ci), victoire contre laNorvège, le 28 juillet 1946. En match non officiel, les Luxembourgeois accrochèrent les équipes B de laFrance (4-4 en 1946), de la Suisse (0-0 en 1946) et de la Belgique (3-3 en 1947). Enfin, le 13 mai 1947, ils vainquirent lesamateurs anglais, par quatre buts à trois. Le 26 juillet 1948 constitue un jour historique pour le football luxembourgeois : dans le cadre desJeux Olympiques, les Luxembourgeois remportèrent leur plus large victoire, contre l'Afghanistan, six buts à zéro. Cependant, le tour suivant, ils ne purent rien contre lesYougoslaves, si ce n’est sauver l’honneur (défaite 6-1). Néanmoins, en 1949 et 1950, ils tinrent en échec[8], en amical certes, mais chaque fois en déplacement, respectivement laTchécoslovaquie et laNorvège (2-2), et battirent, en 1951, sur leur terrain laFinlande (3-0).
LeBrésil commençait à laisser entrevoir ce qu’il allait devenir quelques années plus tard : le maître incontesté du monde du ballon rond. Figuraient dans cette équipe brésilienne olympique quelques joueurs qui ne manquèrent pas de charmer leurs contemporains par leur talent : l’attaquant, star à venir de l’Atletico Madrid,Vavá, champion du monde en1958 et1962,Humberto[11], membre de l'équipe du Brésil en1954, qui allaient bientôt enthousiasmer les tifosilaziali,Evaristo de Macedo, futur attaquant international duBarça puis duReal Madrid,Larry, canonnier de l’Internacional,Didi, qui participa aux Coupes du monde1954,1958 et1962 et évolua au Real Madrid, et le défenseurZózimo, un autre vainqueur des éditions1958 et1962 de la Coupe du monde avec l'équipe du Brésil. Logiquement, ces vedettes en devenir, déjà reconnues dans le championnat brésilien, devaient l’emporter : mais cette tâche fut moins aisée qu'il ne leur avait semblé avant que de pénétrer sur le terrain. Larry inscrivit un but juste avant la pause, et Humberto Tozzi dès après celle-ci,Jules Gales relançant tardivement la rencontre, en trompantCarlos Alberto(en) (gardien-phare de l'équipe olympique brésilienne, puisque le portier duVasco da Gama participa aux épreuves de football des JO de 1952, 1956 et 1960) à la86e minute. Face aux jeunes étoiles brésiliennes, les Luxembourgeois n’avaient pas démérité.Vic Nurenberg, buteur prolifique de l'OGC Nice et duFC Sochaux, fut l’un des artisans de cet honorable parcours[12].Il fallut attendre dix ans, depuis la victoire contre laFinlande, avant que le Luxembourg ne regagnât un tel match. Mais cette longue attente fut récompensé par un nouvel exploit : le 8 octobre 1961, mené par le métronome de l'Alliance Dudelange,Henri Cirelli(lb), le Luxembourg connut l'un de ses plus grands succès, avec la victoire, à domicile, par 4 buts à 2, contre lePortugal d'Eusebio, en match de qualification pour la Coupe du monde,Ady Schmit inscrivant la bagatelle de trois buts.
Entre-temps, la sélection d'Antoine « Spitz » Kohn prit l'eau comme jamais, le 19 octobre 1960, contre l'Angleterre deBobby Charlton (0-9). Pour autant, cette période de disette, ne fut pas une période de famine : outre son louable parcours aux JO de 1952, le Luxembourg eut la satisfaction de voir son équipe battre l’équipe amateur de laSarre, par six buts à un, en 1952, les équipes réserves de laBelgique (6-4, en 1956), de laSuisse (4-1, la même année, àEsch-sur-Alzette), ainsi que lesamateurs anglais (3-1, en 1959) et l’équipe de France olympique (5-3, en 1960).
Comptant dans ses rangs un nouveau venu,Jean-Pierre Hoffstetter(lb)surnommé Jim[16], futur capitaine de la sélection et rugueux défenseur de l’Aris Bonnevoie (une fois à la retraite, il chroniqua auRépublicain Lorrain et dansLe Quotidien), le Luxembourg, lors des éliminatoires pour les Jeux Olympiques de 1960 arracha deux nuls méritoires (0-0 et 2-2) à laSuisse et ne s'inclina que par 3-5 face à laFrance.
L’épopée de 1963 : le Luxembourg quart-de-finaliste de la Coupe d'Europe des nations 1964
Après cette belle campagne européenne, les Luxembourgeois poursuivirent sur leur lancée. Le 20 septembre 1964, à Belgrade, l'équipe du Luxembourg força la brillante équipe de Yougoslavie à puiser dans ses ressources pour l'emporter (3-1),Ady Schmit sauvant l'honneur pour le Luxembourg.Le 4 octobre 1964, dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde, le Luxembourg affronta devant près de 20 000 personnes la France, au Stade municipal. Mené 0-1, le Luxembourg faillit créer la surprise par l’intermédiaire deJean Klein(lb) lorsque celui-ci mystifia son adversaire direct et adressa une passe limpide au centre queCamille Dimmer transforma (75e minute). Malheureusement, un juge de ligne faisait annuler le but pour sortie de balle. Pourtant, les images de la télévision démontrèrent, le lendemain, la méprise de l’arbitre assistant. Finalement le Luxembourg s'inclina 0-2 en concédant à la dernière minute un but deNestor Combin. Jean Klein, dit « Speedy », était instituteur de profession mais surtout grand ailier de l’équipe du Luxembourg et du club de Dudelange où il passa toute sa carrière de footballeur. Il avait un démarrage sec et un talent de dribbleur hors de pair qui avaient fait de lui l’un des éléments les plus redoutés par les défenses de la première division luxembourgeoise. « Klein, il va plus vite que Gento » titrait d’ailleurs le journal belgeLes Sports de Bruxelles, le lendemain d'un essai de Jean Klein avec le RSC Anderlecht en match amical contre Lille OSC. Jean Klein dira, près de quarante ans après cette injustice : « Mon meilleur souvenir est et reste la rencontre au Luxembourg contre la France (0-2) le 4 octobre 1964 […]. Mais c'est aussi mon plus mauvais souvenir. Je suis certain que si le goal que nous avions marqué avait été validé, c'était l'égalisation et la victoire au bout. Portés par les 20 000 spectateurs, nous aurions pu faire un grand résultat »[18].
Après leur victoire en huitième-de-finale contre les Pays-Bas, les joueurs du Grand Duché ne firent plus guère entendre parler d’eux, si ce n’est à l’occasion de quelques matchs sans enjeu : deux victoires, à domicile, contre le Mexique en 1969, et la Norvège en 1973, toutes deux sur le même score (2-1). Ils remportèrent également un match (2-0), à Luxembourg, contre la Turquie, en 1972, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro. Ils durent ensuite attendre 1995 pour battre à nouveau un adversaire européen en match officiel. Entre temps, si ce n’est deux victoires en 1971, contre les amateurs allemands (4-2), et contre l’équipe olympique de l’Autriche (1-0, les Autrichiens, vainqueurs au retour, 2-3, durent disputer un match de barrages, qu'ils remportèrent 2-0, ce qui leur permit de se qualifier pour les JO), ainsi que, lors d’un tournoi en Indonésie, laMara Halim Cup, en 1980, deux victoires, contre la Thaïlande (1-0) et la Corée du Sud (3-2), les Luxembourgeois ne brillèrent guère, malgré les renforts après la campagne de 1963, et dans les années 1970, d’Erwin Kuffer, arrière latéral de l’OL, du messinNico Braun et deGilbert Dussier, qui fit les belles heures de Nancy et de Lille. À l’aune des années 1990, le football luxembourgeois stagnait, et la sélection nationale ne remporta plus aucune victoire de 1980 à 1995, bien queLouis Pilot menât la sélection, de 1978 à 1985.
Le mandat de Paul Philipp et les performances du Luxembourg lors des éliminatoires de l'Euro 1996
L’arrivée dePaul Philipp, ancienne gloire luxembourgeoise de l’Union Saint-Gilloise, duStandard et duRoyal Charleroi SC, recordman du nombre de matchs qualificatifs pour la Coupe du monde disputés par un joueur (17 matchs, quatre phases éliminatoires jouées entre 1970 et 1982[19]) fit retrouver leur sourire aux supporters luxembourgeois : un match nul en 1989 contre laBelgique, un but partout, un autre sur le même score, en 1993 contre l’Islande (1-1), et un dernier contre laSuisse, en 1996, en amical, le résultat à la fin de la partie étant identique. Surtout, leséliminatoires de l’Euro 1996 furent sans conteste l’une des campagnes les plus réussies de la sélection luxembourgeoise : les hommes dePaul Philipp battirent sur leur île lesMaltais (1-0, but deManuel Cardoni[20]), le 22 février 1995, avant que de les vaincre à nouveau, auStade Josy-Barthel, sur le même score. Ils s’offrirent également, le 7 juin 1995, laRépublique tchèque (1-0), future finaliste de la compétition, et tinrent en échec laBiélorussie (0-0), la même année. Ils manquèrent, lors deséliminatoires de la Coupe de Monde, de surprendre laBulgarie, qui ne dut son salut qu’àEmil Kostadinov (défaite luxembourgeoise 1-2). Cette équipe du Luxembourg comptait dans ses rangs de nombreux éléments de valeur : les vétéransGuy Hellers, maître à jouer duStandard de Liège etRobby Langers (qui côtoyaZinédine Zidane lors de son passage à l’AS Cannes), le milieu duFC AarauJeff Saibene et un jeune défenseur,Jeff Strasser, lequel, comme bon nombre de ses compatriotes avant lui, allaient faire les beaux jours duFC Metz.
L'ère Hellers : amélioration et nouveaux exploits (2006-2010)
Les Luxembourgeois, entraînés parGuy Hellers depuis 2004, allaient cependant connaître un léger mieux et enrayer leur déclin : les défaites devenaient moins cuisantes (0-1 devant lesPays-Bas, lors deséliminatoires de l’Euro, en 2006), et la sélection tint même en échec laLettonie (0-0, en amical). En 2006 et 2007, les Luxembourgeois obtinrent de nouveau le nul devant lesÉperviers du Togo puis vainquirent laGambie, deux buts à un, près de douze ans après leur dernière victoire. L’abnégation des Luxembourgeois fut récompensée le 13 octobre 2007, lorsqu’ils battirent, chez elle, àGomel, laBiélorussie, 1-0, première victoire contre une équipe européenne, depuis celle remportée en 1995 contre laRépublique tchèque. Victoire surprise, puisqu'à l'orée d'une rencontre tendue, « interminable » selonPaul Philipp[21], au cours de laquelle les Luxembourgeois s'étaient débattus pour ramener un nul,Alphonse Leweck inscrivit, de la tête, un but salvateur : « j'étais cassé. Sur la dernière action, je vois Dan [Da Mota] partir et je me demande franchement si je dois y aller. Et puis je me décide en voyant qu'on reste bien en place derrière. Quand je reprends la balle de la tête et que je vois le gardien la rater, je me dis que c'est parce qu'il ne l'attendait pas là, que je l'ai pris un peu à contre-pied[21]. »
Le 10 septembre 2008, auStade du Letzigrund deZurich, l'équipe du Luxembourg crée l'exploit lors deséliminatoires de la Coupe du monde 2010 en battant laSuisse sur son terrain (1-2). « On a joué un super match en équipe. On a combattu à 150 % de nos possibilités. Nous sommes amateurs et nous avons joué avec nos moyens. Je vais maintenant savourer ce succès ! »[22], a déclaré le capitaine Jeff Strasser buteur et passeur lors de cette partie, qui vit également s’illustrer « Fons » Leweck, déjà bourreau des Biélorusses. La vaillance d’un Jeff Strasser et les promesses d’unMario Mutsch, l’attachement des Luxembourgeois à leur maillot, ainsi que les investissements récemment réalisés par la Fédération dans la formation des jeunes (en 2000-2001, la FLF a ouvert un centre d'excellence, pour la formation des jeunes joueurs, àMondercange[23]) auguraient d’un nouveau départ de la sélection luxembourgeoise, qui n’entend plus se contenter d’exploits. D'ailleurs, sur leur lancée, et pour fêter dignement le centenaire de leur fédération, les Luxembourgeois, en octobre 2008, tinrent en échec lesBelges (1-1)[24] et firent douter lesIsraéliens[25].Le 17 novembre 2010, Le Luxembourg affronte l'équipe A' de l'Algérie. Malgré une large domination Algérienne pendant tout le match, le score final est de 0-0. Plutôt bon pour le Luxembourg, qui quitte l'année 2010 par un nul après avoir perdu l'avant dernier match contre la France en qualification pour l'Euro 2012 (2-0).
La réforme du football luxembourgeois et la difficile succession de Hellers (2010)
Néanmoins, certains considèrent que la faiblesse du championnat local[26], doté d'un statut amateur, le manque d'investissement des pouvoirs publics dans la formation des jeunes[27] (le football luxembourgeois ne dispose que du Centre national de football deMondercange) et l'inertie de laFLF et des grands clubs entravent singulièrement les chances d'évolution du football luxembourgeois. D'après le sélectionneur lui-même, les internationaux manqueraient de condition physique, d'aisance technique et de combativité. Ce débat, qui agite le monde du football luxembourgeois, n'est pas sans conséquence sur la sélection : le 2 août2010, le sélectionneurGuy Hellers (ainsi que son adjoint) a donné sa démission, et cessé également ses fonctions au sein du CFN deMondercange, une structure dont il était l'un des initiateurs et des piliers.Guy Hellers, favorable à l'instauration du professionnalisme[28], était en froid avec une partie des membres du conseil d'administration de laFLF et des divergences d'opinion étaient apparues avec son présidentPaul Philipp.
Les journalistes duQuotidien annoncent désormais qu'une nouvelle ère, non exempte de dangers et de turbulences pour la sélection, s'est ouverte avec le départ de Hellers :« En un après-midi, c'est tout l'encadrement du football qui est à reconstruire. C'est peu dire que le chantier qui attend les dirigeants est vaste »[29] Luc Holtz, ancien entraîneur des espoirs a succédé à Guy Hellers, avec lequel il n'était pas en bons termes, preuve que le football luxembourgeois, aussi modeste soit-il, est également victime de querelles de personnes[30]. Pour son premier match en tant que sélectionneur, l'équipe du Luxembourg s'est incliné en amical face auBorussia Mönchengladbach, sur le score de quatre buts à deux[31]. Cependant, cette équipe réalise l'énorme performance de s'imposer contre laSlovaquie, 2 buts à 1 grâce à un doublé deDa Mota. L'équipe duLuxembourg démarra l'année2011 par une victoire, et entama ainsi une première série d'invincibilité. Le Luxembourg perdit ensuite le match retour face à laFrance lors des éliminatoires de l'Euro 2012 (0-2).
Depuis l'arrivée de Luc Holtz (fin 2010), la nationale luxembourgeoise continue à faire d'énormes progrès dans le domaine offensif car Luc Holtz décide de changer son module de jeux contre la Roumanie et l'Albanie (4-3-3) et le résultat est surprenant, même si le Luxembourg a joué nettement mieux que la Roumanie, il a perdu le match (2-0) mais il s'est repris face à l'Albanie en gagnent à domicile 2-1.
Le Luxembourg termine ainsi avec 4 points dans les qualifications pour l'Euro 2012, pas mal vu le groupe sans doute difficile.
Les Lions Rouges joueront leur dernier match de l'année contre la Suisse, qui cherche une revanche face au Luxembourg (qui avait gagné 2-1 à Zurich) en match amical.Les prochains tours de qualifications seront peut être plus cléments pour le Luxembourg, (à part le Portugal et la Russie) Israël, l'Irlande du Nord et l'Azerbaïdjan sont des équipes très abordables pour lesRoude Leiwen qui en 2014 auront leur nouveau stade national.
Toutefois, une semaine avant les congés de laBGL Ligue, le Luxembourg s'incline face à Malte.
La campagne pour la Coupe du monde de 2014 commence de manière convaincante pour lesLions rouges, qui disputent le premier match à domicile le face auPortugal.Daniel da Mota (Dudelange) ouvre le score à la13e minute de jeu, maisCristiano Ronaldo etHélder Postiga offrent finalement la victoire aux visiteurs.Quatre jours plus tard, les hommes deLuc Holtz se déplacent àBelfast, enIrlande du Nord. Les Nord-irlandais dominent pendant une période, et marquent le 1-0 en tout début de match. En forme, Da Mota égalise à quelques minutes du terme pour offrir aux Luxembourgeois leur premier point.
L'année 2013 commence avec la venue de l'Azerbaïdjan fin février. Au terme d'un match fermé, les hommes de Luc Holtz glanent leur deuxième point (0-0). Le match retour en juin ne voit également pas de vainqueur,Stefano Bensi répondant au but d'ouverture d'Abyshov (1-1). En septembre, le déplacement en Russie se solde sur une défaite (4-1), Aurélien Joachim sauvant l'honneur en fin de match. Quelques jours plus tard, le Luxembourg fête sa première victoire des qualifications en battant l'Irlande du Nord. Joachim, Bensi et Jänisch offraient les trois points aux Lions Rouges (3-2). La campagne se conclut sur deux défaites logiques contre la Russie (0-4) et au Portugal (3-0).
Le15 août2013, lesLions rouges gagnent 2-1 face à laLituanie en match amical.
En novembre 2013,René Peters etGuy Blaise se voient signifier par le sélectionneur qu'ils n'entrent plus en ligne de compte pour la sélection grand-ducale. Fin décembre, le gardien Marc Oberweis décide, lui d'arrêter de jouer pour la sélection, carAnthony Moris devient le nouveauno 2 desLions rouges.
La nouvelle année 2014 commence de la meilleure des façons pour le Luxembourg, qui dispute un match amical face à l'Italie deCesare Prandelli (le dernier match de préparation avant le début de la Coupe du monde 2014) àPérouse, il va se terminer par un match nul (1-1). En effet, sur un corner parfaitement tiré,Maxime Chanot place un coup de tête queGianluigi Buffon ne pouvait qu'accompagner du regard. À noter queAnthony Moris, ainsi que les très jeunesDwayn Holter (Greuther Fürth) etChristopher Martins Pereira (Olympique lyonnais) ont joué leur première sélection ce jour-là.
En2017, les Lions Rouges parviennent à battre la Biélorussie 1-0 à domicile, puis quelques jours plus tard, ils créent l'exploit en faisant match nul 0-0 à l'extérieur contre laFrance (auStadium de Toulouse), équipe contre qui ils avaient toujours perdu depuis 1914. Avec une équipe certes remaniée pour les Français, ce match est considéré à ce jour comme l'un des plus grands exploits de l'histoire du Luxembourg, alors que la France sera sacrée championne à lacoupe du monde de football 2018. Le Luxembourg termine l'année2017 par une victoire en amical à domicile contre laHongrie (2-1)[32]. Lors deséliminatoires de l'Euro 2021, le Luxembourg ne prend globalement pas de score fleuve et évite la dernière place du groupe aux dépens de laLituanie qu'il bat à domicile (2-1) et neutralise à l'extérieur (1-1). En outre, lesLions Rouges donnent du fil à retordre à l'Ukraine le leader du groupe (courtes défaites 1-2 à domicile à l'aller, 0-1 à l'extérieur au retour) et à laSerbie (défaite 2-3 à l'extérieur), mais ne sont pas éligibles auxbarrages, laBiélorussie les ayant devancé lors de l'édition2018-2019 de Ligue des nations.
La nouvelleLigue des nations de l'UEFA est l'occasion pour l'équipe du Luxembourg de démontrer de sensibles progrès : lors de laLigue des nations de l'UEFA 2018-2019, elle est promue de la quatrième à la troisième division continentale grâce au changement de format décidé ultérieurement par l'UEFA, en surclassant les équipes deSaint-Marin et de laMoldavie, et en finissant juste derrière celle de laBiélorussie. Lors de l'édition suivante, le Luxembourg tient son rang, ratant même de peu une promotion en Ligue B, au profit duMonténégro contre lequel il s'est imposé à l'extérieur (2-1) lors du match retour, après avoir perdu à l'aller à domicile (0-1) sur un penalty en fin de match et en infériorité numérique alors que lesLions Rouges avaient globalement dominé la rencontre avant le carton rouge.
Les résultats faibles de l'équipe du Luxembourg, et ce malgré des ressources économiques importantes dont ne disposent pas nombre de pays, ont conduit à la qualifier de pire équipe de football au monde pour la période allant de1990 à2010[33]. Néanmoins, l'équipe a dernièrement (2017) quitté les bas-fonds du classement FIFA pour se retrouver en milieu de tableau mondial.
Le Luxembourg compte une seule grande performance à son actif au championnat d'Europe des nations, en 1964, lorsqu'il atteint les quarts de finale de la compétition (éliminé par le Danemark en matchs aller-retour disputés hors tournoi, la phase finale ne concernant à l'époque que le dernier carré). Il n'est cependant jamais parvenu à se qualifier pour une phase finale de l'Euro.
Vieille nation de football, le Luxembourg a participé, sans passer de phases éliminatoires, aux premières épreuves de football des Jeux Olympiques, à une époque où l'organisation d'un tel évènement, une compétition internationale, était encore balbutiante et rudimentaire. Il s'y est illustré en 1952, en éliminant la Grande-Bretagne lors du tour préliminaire, et en tombant avec les honneurs face au Brésil. Néanmoins, le Luxembourg n'est jamais parvenu à se hisser au-delà des huitième-de-finales, et ne réussit pas à se qualifier pour les éditions suivant celles de 1952 : le nombre des équipes augmentant, l'instauration de phases éliminatoires (à partir de 1956) devint nécessaire.
LeLuxembourg, au cours de son histoire, a rencontré toutes les nations européennes, y compris celles qui ont disparu ou sont aujourd'hui inactives (RDA,Sarre,URSS,Tchécoslovaquie,Yougoslavie, sélection olympique deGrande-Bretagne), à quelques exceptions près :Andorre et laCroatie n'ont, pour l'instant, jamais disputé de matchs contre lesLions Rouges, de même queGibraltar et leKosovo, qui ont récemment intégré l'UEFA.
Les autres nations rencontrées par leLuxembourg se répartissent sur presque chaque continent :
Le Luxembourg n'a jamais rencontré de nationocéanienne.
L'Albanie, l'Azerbaïdjan, laBiélorussie, laBosnie, leLiechtenstein, laLituanie, laMacédoine du Nord,Malte, laNorvège, lesPays-Bas,Saint-Marin (qui est d'ailleurs la seule équipe que le Luxembourg a rencontré plus d'une fois et contre laquelle il est resté invaincu et n'a encaissé aucun but) sont les seules sélections contre lesquelles le Luxembourg a remporté plus d'une victoire en matchs officiels, le Luxembourg comptant 4 victoires contre laLituanie et trois victoires contreMalte et l'Azerbaïdjan. OutreMalte, l'Azerbaïdjan et laLituanie, les réserves suisses, françaises et belges, ainsi que l'équipe provinciale des Pays-Bas du Sud furent les seules autres équipes que le Luxembourg a battu à plus de deux reprises.
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Les matchs qui ne sont pas considérés comme officiels par laFIFA (contre des équipes B, amateurs, olympiques) ont été comptabilisés dans le décompte des sélections et des buts[36].
C'est depuis 2007 que le président de la FLF décide que l'heure d'un nouveau stade national est arrivé, mais ce n'est que le 18 juillet 2011 que la décision et le projet sont officiels. En effet leStade Josy-Barthel ne rentre plus dans les critères de la UEFA, stade trop vieux, trop petit et qui manque de technologies. Lors de l'Assemblée Générale de la FLF en novembre 2012, le Ministre des sports Romain Schneider a annoncé que le stade Josy-Barthel sera modernisé[45].
Ce projet est finalement abandonné en2014, à nouveau au profit de la construction d'un nouveau stade, lestade de Luxembourg[46]. Sa construction aura lieu entre2017 et2019 et le stade actuel sera ensuite démoli[46]. La nouvelle enceinte n'a finalement été achevée qu'en 2021 et son premier match officiel a lieu le[47].
↑Gardien du Luxembourg, entre 1953 et 1962, et de la Jeunesse d'Esch, il compte 32 sélections, dont 5 officielles (cf.http://www.fussball-lux.lu/).
↑Défenseur de la Jeunesse d'Esch, de l'Alliance Dudelange et de l'Avenir Beggen, il compte 11 sélections, dont 7 "officielles" en équipe du Luxembourg (cf.http://www.fussball-lux.lu/).