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Équipe du Japon de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe du Japon féminine de football.

Équipe du Japon
Écusson de l' Équipe du Japon
Généralités
AssociationFédération japonaise de football
ConfédérationAFC
EmblèmeCorbeau à trois pattes
CouleursBleu etblanc
Surnomサムライ・ブルー (Samurai Blue)
Stade principalDivers
Classement FIFAen augmentation18e(19 novembre 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurHajime Moriyasu
CapitaineWataru Endō
Plus sélectionnéYasuhito Endō (152)
Meilleur buteurKunishige Kamamoto (75)[a]
Rencontres officielles historiques
Premier match(108 ans)(Chine, 0-5)
Plus large victoire15-0,Philippines
()
Plus large défaite2-15,Philippines
()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 8
8e de finale (4) en2002,2010,2018 et2022
Coupe d’AsiePhases finales : 11
Médaille d'or, AsieMédaille d'or, AsieMédaille d'or, AsieMédaille d'or, AsieVainqueur (4) en1992,2000,2004 et2011
Copa América[n 1]Phases finales : 2
1er tour en1999 et2019
Coupe des confédérationsPhases finales : 5
Médaille d'argent, monde Finaliste en2001
Jeux olympiquesQuart de finaliste en1936

Maillots

Domicile

Extérieur

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L'équipe du Japon de football(サッカー日本代表,sakkā Nihon daihyō?) est la sélection de joueurs de footballjaponais représentant le pays lors des compétitions régionales, continentales et internationales sous l'égide de laFédération du Japon de football.

La sélection du Japon est considérée comme une des équipes les plus importantes d'Asie. Elle se qualifie en2022 pour sa7eCoupe du monde d'affilée, au cours de laquelle elle atteint le stade des huitièmes de finale, un stade qu'elle avait auparavant atteint à trois autres reprises, en2002,2010 et2018, elle est à ce titre la nation asiatique ayant réussi à franchir le plus grand nombre de fois les phases de poule d'uneCoupe du monde. Le Japon remporte laCoupe d'Asie des nations à quatre reprises, le record en la matière, en1992,2000,2004 et2011. À ce palmarès on doit ajouter une place d'honneur enCoupe des confédérations, le Japon ayant atteint la finale de l'édition 2001.

Histoire

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Des débuts modestes

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Le football fait son apparition au Japon à la fin duXIXe siècle, importé dans l'archipel par des marins et expatriés britanniques[7],[8]. Une première équipe représentant le Japon fait ses débuts lors dutournoi de football desJeux de l'Extrême-Orient de1917, organisés àTokyo, l’équipe deTōkyō kōtō shihan gakkō(東京高等師範学校?,École normale supérieure de Tokyo)[9]. Ses adversaires sont laRépublique de Chine et lesPhilippines, deux équipes existant depuis 1913. Le 9 mai, la sélection s'incline sèchement face à la Chine (0-5). Le lendemain, elle enregistre la plus large défaite de son histoire contre les Philippines (2-15)[t 1],[10].

LaFédération japonaise de football n'étant cependant fondée qu'en1921[8]. Cette dernière ne reconnait pas les matchs antérieurs à sa création et considère que la sélection japonaise fait ses débuts officiels auxJeux de l'Extrême-Orient de 1923. Le àOsaka, les Japonais s'inclinent contre les Philippins (1-2)[11]. Leur premier succès ne survient que le àShanghai, face aux Philippines encore (2-1), pour la8e édition des Jeux de l'Extrême-Orient[9].

La Fédération est affiliée à laFIFA en1929, de sorte que l'équipe fait ses débuts hors d'Asie auxOlympiades suivantes, en1936 àBerlin. Les Japonais, menés 2-0 à la pause, créent la surprise en l'emportant au premier tour contre laSuède (3-2), le « miracle de Berlin »[9]. Ils ne peuvent rien en quart de finale contre l'Italie, alors la meilleure équipe au monde (0-8)[12]. Vingt ans plus tard, le Japon concourt de nouveau autournoi olympique deMelbourne mais s'incline au premier tour contre le pays hôte, l'Australie (0-2)[13].

La Fédération est membre fondateur de laConfédération asiatique de football (AFC) en1954, mais ne s'inscrit pourtant pas aux tours préliminaires des premières éditions de laCoupe d'Asie. Pour laCoupe du monde la sélection tente sa chance en 1954 et en 1962, mais est à chaque fois battue en duel par laCorée du Sud, dont il est l'ancienne puissance coloniale[14],[t 2].

Le football connait dans l'archipel un regain de popularité lors desJeux olympiques de Tokyo en 1964, interdits aux joueurs professionnels. Les joueurs japonais passent le premier tour grâce à une victoire de prestige sur l'Argentine (3-2) avant de s'incliner en quart de finale face à laTchécoslovaquie (0-4)[15]. L'année suivante, un championnat national amateur est lancé, laJapan Soccer League, qui connait assez vite un succès populaire.

Dans le cadre des qualifications pour lesJeux de 1968, les Japonais connaissent leur plus large victoire contre lesPhilippines, le, à domicile sur le score de 15 buts à 0[11]. Qualifié pour le tournoi, le Japon y crée la surprise en devançant leBrésil et leNigeria au premier tour avant d'écarter laFrance en quart de finale (3-1). Battu par laHongrie en demi-finale, le Japon remporte la médaille de bronze en prenant le dessus sur leMexique, pays hôte, lors du match pour la3e place (2-0).Kunishige Kamamoto est le meilleur buteur du tournoi[16].

La fédération s'inscrit finalement aux tournois qualificatifs des Coupes d'Asie de 1968[t 3] et 1976[t 4], sans succès cependant. À partir de l'édition 1970, elle s'inscrit systématiquement auxtours préliminaires à la Coupe du monde mais la sélection ne parvient pas à se qualifier, étant dominée tout à tour par la Corée du Sud, l'Australie[t 5],Israël[t 6],[t 7], laCorée du Nord[t 8], etc.

L'affirmation au niveau continental (1988-1996)

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En 1984, les Jeux olympiques s'ouvrent aux joueurs professionnels. Prenant la suite, laJapan Soccer League, dont l'intérêt populaire s’essouffle, s'ouvre officiellement au professionnalisme en 1986, ce qui permet le retour au pays du premier footballeur professionnel japonais,Yasuhiko Okudera[8],[17]. Il est bientôt décidé de mettre en place un championnat complètement professionnel, comme la Corée du Sud l'a fait en 1983 : laJ. League, officialisée en, démarre en et connaît immédiatement un grand succès[8].

L'effet sur la sélection est rapide. La sélection japonaise participe à sa première Coupe d'Asie des nations en1988 auQatar. Elle est cependant sortie dès le premier tour de la phase finale, après un match nul contre l’Iran et trois défaites contre la Corée du Sud, les Émirats arabes unis et le Qatar[t 9].

En 1992, le Japon est pays hôte de laCoupe d'Asie. Forte de sa première expérience, la sélection passe le premier tour, bat en demi-finale la Chine (3-2 après prolongation) et remporte enfin le trophée contre le tenant du titre, l’Arabie saoudite (1-0, but deTakuya Takagi dès la6e minute).Kazuyoshi Miura est élu meilleur joueur du tournoi[t 10].

En tant que champion d'Asie, le Japon est invité en 1995 à laCoupe du Roi Fahd (futureCoupe des confédérations) mais s'y incline lourdement face auNigeria (0-3) et à l'Argentine (1-5), autres champions continentaux. En1996, la sélection, tenante du titre, réussit à passer le premier tour en terminant en tête de son groupe, mais s’incline 2-0 en quarts de finale contre leKoweït[t 11].

Article détaillé :Match de football Japon - Irak (1993).

Pendant cette période, le Japon ne parvient à se qualifier à aucuneCoupe du monde de football, malgré l'élargissement progressif du nombre de places accordées aux sélections asiatiques. Au bout desqualifications pour laCoupe du monde de football 1994 auxÉtats-Unis, les Japonais ont l'occasion de s'assurer enfin leur billet pour le tournoi. Ils prennent l’avantage parKazuyoshi Miura, l’Irak égalise juste avant la mi-temps puisMasashi Nakayama redonne l’avantage aux siens. À la90e minute, l’Irak égalise sur corner. Le match nul (2-2) élimine les Japonais de la course, au profit de laCorée du Sud. Le match est connu comme la « tragédie de Doha »[18].

L'ascension vers le haut niveau mondial (1998-2006)

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Bénéficiant de l'éclosion du jeune meneur de jeuHidetoshi Nakata, parfaitement secondé parHiroshi Nanami[19], les Japonais parviennent enfin à se qualifier pour laCoupe du monde de1998 enFrance, après une victoire héroïque contre l'Iran (3-2) en match de barrage[20]. Mais trop inexpérimentés, ils quittent la compétition sur trois courtes défaites contre l’Argentine (0-1), laCroatie (0-1), et laJamaïque (1-2)[9].

Nakamura en 2010.

En vue de« sa » Coupe du monde, coorganisée avec laCorée du Sud, la fédération japonaise décide de recruter un entraîneur étranger dont l'objectif assigné est de passer le premier tour. Le choix se porte sur le FrançaisPhilippe Troussier[9]. Le Japon est invité par laCONMEBOL à participer à laCopa América 1999 auParaguay, où il est éliminé dès le premier tour après deux défaites et un match nul. Un an plus tard, la formation de Troussier remporte laCoupe d’Asie auLiban, pour la deuxième fois de son histoire, en écartant tour à tour l'Irak, laChine et l'Arabie saoudite.Hiroshi Nanami est élu meilleur joueur du tournoi,Akinori Nishizawa est co-meilleur buteur. Un an avant le grand rendez-vous, le Japon atteint la finale de laCoupe des confédérations, en battant notamment leCameroun et l'Australie et en accrochant leBrésil. Elle s'y incline de justesse face à laFrance (0-1)[21]. Malgré ces bons résultats, Troussier nourrit des rapports tumultueux avec une presse locale très exigeante, qui le jugent arrogant[22].

Ancien logo.

Lors de la Coupe du monde, la sélection japonaise répond aux attentes de ses supporteurs en sortant en tête de son groupe. Après le match nul initial contre laBelgique (2-2)[23], qui apporte au Japon le premier point de son histoire en Coupe du monde, les joueurs de Troussier battent laRussie (1-0) puis laTunisie (2-0)[24]. En huitième de finale, ils affrontent laTurquie. Menés précocement à la suite d'un but deÜmit Davala, les Japonais poussent tout le match mais ne parviennent pas à égaliser[25],[26].

Après le tournoi, Troussier laisse la place au BrésilienZico[9]. En, le Japon vient disputer laCoupe des confédérations en France mais est éliminé dès le premier tour après des défaites face au pays hôte (1-2) et à laColombie (0-1). Sa sélection, rajeunie, conserve sontitre continental en 2004, en battant laChine, pays organisateur, en finale (3-1)[27]. Le tournoi avait pourtant été difficile jusque-là avec des victoires difficiles face à laJordanie etBahreïn.Shunsuke Nakamura est élu meilleur joueur du tournoi[t 12]. Zico et ses joueurs sont par conséquent invités à laCoupe des confédérations suivante, en Allemagne, où ils sont devancés au premier tour par leBrésil à la différence de buts.

Article connexe :Équipe du Japon de football à la Coupe du monde 2006.

La formation de Zico passe à côté de laCoupe du monde 2006 enAllemagne. Dans un groupe comprenant leBrésil, tenant du titre, le premier match face à l’Australie s'annonce décisif. Alors qu'ils mènent à dix minutes du terme, les Japonais sont submergés et s'inclinent (1-3)[28]. Un match nul et vierge contre laCroatie[29] et une dernière défaite face auBrésil (1-4), malgré l'ouverture du score japonaise, condamnent la sélection au dernier rang[9].

Sur le toit de l'Asie (2006-2011)

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Makoto Hasebe contre le Ghana en 2009.
Match Qatar-Japon qualificatif pour la Coupe du monde 2010.

Malgré la déception de 2006, l’équipe du Japon s'impose comme l'une des meilleures équipes de football du continent asiatique, avec laCorée du Sud. Depuis la réussite deHidetoshi Nakata en Italie, le recrutement de Japonais par les clubs européens se multiplient, à l'exemple deDaisuke Matsui en France. Le départ à la retraite de Nakata est compensé par la confirmation du talent deShunsuke Nakamura.

En2007 le Japon défend son titre continental. Il sort premier de son groupe, bat l’Australie en quart de finale (1-1, tab 4-3), mais s’incline ensuite contre l’Arabie saoudite (2-3) et prend la quatrième place après une défaite aux tirs au but face à laCorée du Sud (0-0, tab 5-6)[t 13].

Article connexe :Équipe du Japon de football à la Coupe du monde 2010.

Le Japon se qualifie facilement pour laCoupe du monde de 2010. Durant cette Coupe du monde, lesSamouraïs créent la surprise en se sortant d'un groupe relevé : ils battent d'abord leCameroun (1-0), puis après une défaite logique contre lesPays-Bas (0-1), remportent le match décisif face auDanemark (3-1)[30]. L'équipe du Japon, qui a su s'imposer avec un style de jeu à la fois collectif et maîtrisé, se qualifie pour les huitièmes de finale, où ils s'inclinent finalement contre leParaguay auxtirs au but[31].

Après la Coupe du monde,Takeshi Okada laisse sa place sur le banc à l'ItalienAlberto Zaccheroni. Les nouvelles vedettes de la sélection se nommentKeisuke Honda etShinji Kagawa, qui s'imposent dans leurs clubs en Europe. La sélection parvient alors à obtenir des résultats très encourageants en battant en match amical des équipes de premier rang comme l'Argentine deLionel Messi en (1-0) et laFrance deux ans plus tard (1-0)[32]. C'est avec ambition que le Japon aborde laCoupe d'Asie 2011 au Qatar. Il remporte le tournoi en confirmant ses promesses, au terme d'une finale face à l'Australie battue sur le fil (1-0 après prolongation, but deTadanari Lee)[33],[34].

Instabilité et perte du titre de champion (2011-2018)

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Après cette coupe continentale, lesSamourai Blue sont invités à laCopa América 2011, mais déclinent finalement l'invitation en mai, les joueurs locaux étant en plein championnat, décalé à la suite duséisme du 11 mars, et ceux évoluant en Europe n'étant pas libérés par leur club[35]. Le, pour la première fois depuis 22 ans, l'équipe du Japon rencontre sonhomologue nord-coréenne enCorée du Nord, dans le cadre deséliminatoires de la Coupe du monde[36]. LaTélévision Centrale Coréenne collabore avec la chaîne japonaiseTBS pour la retransmission du match, et 150 supporters japonais sont présents dans les tribunes[36]. Cependant, l'accueil réservé à la sélection japonaise est« glacial », celle-ci subissant un contrôle de quatre heures à son arrivée à l'aéroport de Pyongyang, et leKimi ga yo, l'hymne national japonais, étant conspué avant match[36].

Article connexe :Équipe du Japon de football à la Coupe du monde 2014.

En, le Japon devient le premier pays à se qualifier pour laCoupe du monde 2014 au Brésil après un match nul avec l'Australie. Il s'agit ainsi de sa cinquième participation consécutive à la plus grande compétition internationale[37]. Quelques jours plus tard, la sélection se rend au Brésil pour laCoupe des confédérations. Après une défaite (0-3) contre le pays hôte, les Japonais surprennent face à l'Italie puisqu'ils mènent sur le score de 2-0 à la mi-temps. Ils s'inclinent cependant sur le score de 3-4 et est éliminée de la compétition après deux matchs[38]. Leur dernier match contre le Mexique est également perdu (1-2)[39].

Le Japon fait partie dugroupe C de la Coupe du monde avec laColombie, tête de série, ainsi que laCôte d'Ivoire et laGrèce. LesSamourai Blue commencent la compétition contre la Côte d'Ivoire. Ils mènent à la mi-temps grâce à un but deKeisuke Honda mais s'inclinent finalement sur le score de 2-1[40]. Lors du match suivant, ils dominent la Grèce mais cette domination est stérile et ils ne parviennent pas à marquer en supériorité numérique. Le score reste ainsi vierge[41]. Le Japon est éliminé de la compétition après le troisième match, perdu contre la Colombie par quatre buts à un[42].

L'après-Mondial est marqué par une certaine agitation,Alberto Zaccheroni démissionnant après le parcours décevant du Japon.Javier Aguirre prend sa place et passe du 4-2-3-1 de Zaccheroni à un 4-3-3 mais une préparation catastrophique vaut au Japon d'attaquer laCoupe d'Asie 2015 avec des doutes. Le premier match est largement remporté face au débutant de la compétition : laPalestine (4-0). Le deuxième match est bien plus difficile contre l'Irak (1-0). Le Japon assure le sans-faute en battant ensuite laJordanie (2-0). Cependant, la sélection japonaise trébuche à la surprise générale dès les quarts de finale contre lesÉmirats arabes unis, encaissant rapidement un but des Émiriens avant de remonter la pente et égaliser sans parvenir à prendre les commandes du match.Keisuke Honda etShinji Kagawa ratent leur penalty ce qui qualifie les Émiraties (1-1, tab 4-5). C'est la première fois depuis 1996 que le Japon est éliminé avant les demi-finales. Javier Aguirre est licencié après l'échec, ayant été accusé de corruption à l'étranger du temps où il n'était pas encore sélectionneur.

Vahid Halilhodžić est appelé pour le remplacer. Le Japon fait des débuts convaincants en matchs amicaux avec des victoires larges contre laTunisie, l'Ouzbékistan et l'Irak. Cependant, les difficultés commencent avec un nul surprenant concédé à domicile contre la modeste équipe deSingapour (0-0), une dernière place à laCoupe d'Asie de l'Est 2015 et deux victoires très difficiles contre un très faibleCambodge. Cependant, deux victoires contre laSyrie relancent la sélection. Il termine néanmoins premier de son groupe lors dudeuxième tour des éliminatoires avec un bilan presque parfait : sept victoires, un match nul (concédé à domicile face àSingapour), 27 buts marqués et aucun encaissé. Lors dutroisième tour de qualifications, il est placé dans le groupe B avec l'Australie, l'Arabie saoudite, laThaïlande, lesÉmirats arabes unis et l'Irak. Malgré une défaite inaugurale à domicile contre lesÉmirats arabes unis (1-2), lesBlue Samouraïs se reprennent et achèvent cette dernière phase éliminatoire à la première place du groupe, avec un bilan de six victoires, deux matchs nuls et deux défaites (leur deuxième défaite sur le score de 0-1 est concédée lors de la dernière journée enArabie saoudite, alors que les hommes deVahid Halilhodžić étaient déjà assurés de terminer en tête de leur poule), synonyme de qualification pour laCoupe du Monde 2018.

Lors de laCoupe d'Asie de l'Est 2017 disputée à domicile, le Japon se défait avec difficulté de laCorée du Nord (1-0) et de laChine (2-1), mais est lourdement battu par laCorée du Sud (1-4) qui remporte le tournoi. Le, l'entraîneurVahid Halilhodžić est démis de ses fonctions[43], un licenciement queJacky Bonnevay, ancien adjoint du Bosnien, met sur le compte d'un« choc culturel » entre les joueurs japonais et l'ancien entraîneur desBlue Samouraïs[44].

Amélioration tangible des résultats et goût d'inachevé (2018-2024)

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Malgré cette éviction mouvementée deux mois avant laCoupe du Monde 2018 et des résultats amicaux mitigés ; le Japon, placé dans legroupe H avec laColombie, laPologne et leSénégal ; parviendra à s'extraire des phases de poules. En effet, les Japonais surprennent d'entrée uneéquipe colombienne rapidement réduite à dix (2-1), grâce à un pénalty converti parShinji Kagawa à la6e minute de jeu ainsi qu'une réalisation deYuya Osako à la73e minute de jeu ; prenant ainsi leur revanche sur desCafeteros qui les avaient lourdement battu lors du dernier match des phases de poules de laprécédente édition. Il s'agit en outre de la première victoire d'une équipe de l'AFC contre une équipe de laCONMEBOL dans un tournoi officiel[45], ainsi que la première victoire du Japon en phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA organisée dans un pays de l'UEFA. Le Japon parvient ensuite à accrocher leSénégal (2-2) au cours d'un match spectaculaire et n'a plus besoin que d'un point pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Avec une équipe majoritairement remaniée contre laPologne, les coéquipiers d'Hiroki Sakai s'inclinent (0-1) et se retrouvent à égalité parfaite pour la2e place du groupe avec leSénégal, également battu sur le même score contre laColombie. Le Japon réussit à se qualifier grâce à la règle du fair-play, jusque là non utilisée lors des précédentes éditions, grâce à deux cartons jaunes reçus de moins que lesLions de la Teranga. Néanmoins cette qualification sur le fil a suscité des critiques, étant donné que lesBlue Samouraïs, au courant du résultat favorable de l'autre match avaient arrêté de jouer durant les dix dernières minutes au lieu de chercher à égaliser[46],[47],[48]. En huitièmes de finale, le Japon passe tout près de l'exploit contre laBelgique, menant 2-0 en début de deuxième mi-temps grâce à des réalisations deGenki Haraguchi (48e minute) et deTakashi Inui (52e minute) ; mais, très offensifs, ils ne se replient pas suffisamment en défense, laissant beaucoup d'espaces aux Belges qui profitent de cette naïveté[49],[50],[51] et de leur supériorité sur le plan physique et athlétique pour inscrire trois buts dans les 25 dernières minutes de la partie, ce qui n'était plus arrivé lors d'un match à élimination directe depuis laCoupe du Monde 1970[52]. Malgré cette élimination frustrante, le pays du Soleil Levant quitte la compétition la tête haute, en étant la seule nation asiatique à avoir passé les phases de poules et en ayant rendu leur vestiaire en bon état[53].

Article détaillé :Équipe du Japon de football à la Coupe du monde 2018.

Après plusieurs résultats amicaux post-Coupe du monde de bonne facture, la sélection est placée dans legroupe F lors de laCoupe d'Asie 2019 où elle y fait figure de favorite. Sans certains joueurs clés duMondial russe ; partis à la retraite (Keisuke Honda) ou disposant de peu de temps de jeu dans leurs clubs et donc en méforme (Shinji Kagawa,Shinji Okazaki[54]) ; lesBlue Samouraïs affichent un jeu plus défensif qu'à l'accoutumée et signent un début de compétition peu convaincant, avec une première victoire étriquée sur leTurkménistan (3-2) après avoir été mené au score en première période. Le Japon vient ensuite difficilement à bout d'Oman, grâce à un pénalty transformé parGenki Haraguchi à la28e minute (1-0) puis se défait de l'Ouzbékistan (2-1), s'assurant la première place du groupe. En huitièmes de finale, le Japon est opposé à l'Arabie saoudite et subit les assauts desFaucons verts après avoir ouvert le score à la20e minute de jeu par le biais du défenseurTakehiro Tomiyasu. LesBlue Samouraïs parviennent à résister à l'intense domination saoudienne (1-0) et retrouvent leViêt Nam en quarts de finale. Face à un adversaire qui n'était pas attendu à ce stade la compétition, le Japon l'emporte sur la plus petite des marges grâce à un penalty obtenu puis transformé parRitsu Doan à la57e minute de jeu (1-0), dans une rencontre qui aura vu la première utilisation de l'histoire de laVAR en phase finale deCoupe d'Asie[55]. Opposé en demi-finale à l'Iran, auteur d'un début de compétition plus convaincant et qui n'avait jusqu'alors encaissé aucun but, le Japon réalise sa prestation la plus aboutie et l'emporte 3-0 grâce à un doublé deYuya Osako (à la56e minute puis à la67e minute sur penalty) et un dernier but deGenki Haraguchi dans le temps additionnel de la partie. Face auQatar en finale, le Japon a dominé le match en termes de possession de balle et de nombre total de tirs obtenus, mais ne s'est pas montré réaliste et s'est incliné 1-3. En effet, lesBlue Samouraïs n'ont cadré qu'une seule de leurs 12 tentatives, cet unique tir cadré fut la réduction du score deTakumi Minamino à la69e minute de jeu, tout l'inverse desAl-Annabi qui se sont montrés plus dangereux à chacune de leurs incursions dans le camp adverse et qui ont cadré 3 tirs sur 9, pour 3 buts. C'est la première finale de Coupe d'Asie perdue par le pays du Soleil Levant, qui échoue à décrocher un5e sacre continental.

Le Japon a également été invité, au même titre que leQatar, à prendre part à laCopa América 2019 qui se tiendra à partir du mois de juin. Le pays du Soleil Levant a été versé dans le groupe C où se trouvent également leChili, double tenant du titre, l'Uruguay et l'Équateur. LesBlue Samouraïs, qui avaient envoyé une équipe expérimentale dans l'optique desJO 2020, sont lourdement battus d'entrée par leChili (0-4) mais se reprennent ensuite face à l'Uruguay en obtenant un match nul méritoire grâce à un doublé deKōji Miyoshi (2-2, les Japonais ayant à chaque fois mené au score)[56]. L'équipe doit alors battre l'Équateur lors du dernier match pour espérer être l'une des deux meilleurs troisièmes et accéder aux quarts de finale. Malgré l'ouverture du score deShoya Nakajima au quart d'heure de jeu en faveur du Japon, l'Équateur égalise un quart d'heure plus tard et contraint lesBlue Samouraïs au match nul (1-1) ; qui élimine le Japon, moins bon troisième, mais aussi lesÉquatoriens qui avaient également besoin d'une victoire pour franchir le cap du1er tour.

À l'occasion du2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, le Japon est versé dans le groupe F avec leKirghizistan, leTadjikistan, laMongolie et laBirmanie. Après trois matchs disputés, le Japon pointe en tête de son groupe avec trois victoires, à l'extérieur contre laBirmanie (2-0) et leTadjikistan (3-0) ainsi qu'un succès à domicile face à laMongolie (6-0). LesBlue Samouraïs achèvent la phase aller du2e tour des éliminatoires par une nouvelle victoire, à l'extérieur contre leKirghizistan (2-0) le et réalise provisoirement un sans-faute, avec 4 victoires en autant de rencontres disputées, aucun but encaissé et 5 points d'avance sur ses poursuivants avec un match en moins.

Malgré des échecs regrettables tout près du but (élimination rageante aux portes des quarts de finale contre laBelgique lors duMondial 2018, après deux autres échecs en huitièmes de finale en2002 et2010, ou encore une défaite en finale contre leQatar lors de la dernièreCoupe d'Asie privant les Japonais d'un cinquième titre coninental) ; cette amélioration récente des performances de la sélection couplées à des revers de l'Iran contre ses concurrents directs lors du2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, permettent aux coéquipiers d'Hiroki Sakai de devenir l'équipe asiatique la mieux placée du classement FIFA en lieu et place des Perses depuis le, une place conservée jusqu'en, où le Japon est à nouveau devancé par l'Iran à cause d'un mauvais départ lors du3e tour qualificatif au Mondial 2022.

Les matchs de qualifications pour la Coupe du monde reprennent en2021, après une année de matchs amicaux sans enjeu. En, l'équipe du Japon enregistre la deuxième plus grande victoire de son histoire en réalisant un carton contre laMongolie (14-0). Au passage, ils dominent leur rivalsud-coréen (3-0) à domicile lors d'une rencontre amicale quelques jours plus tôt, ce qui n'était plus arrivé depuis2013. LesBlue Samouraïs remportent aisément leurs trois dernières rencontres et se qualifient pour le3e tour qualificatif au Mondial 2022 ainsi que pour la phase finale de laCoupe d'Asie 2023, avec un bilan comptable de 8 victoires en autant de matchs disputés, 46 buts inscrits et seulement 2 encaissés.

Lors du3e tour qualificatif au Mondial 2022, le Japon signe un départ raté avec une victoire pour 2 défaites en trois matchs, avec un revers inaugural surprenant à domicile contreOman en toute fin de match (0-1) suivi d'une victoire étriquée contre laChine sur terrain neutre (1-0) et une nouvelle défaite enArabie saoudite (0-1). Cependant lesBlue Samouraïs enchaînent ensuite une série de 6 victoires d'affilée, dont 3 contre ses concurrents directs. Le Japon dispose en effet de l'Arabie saoudite sur le score de 2-0 lors du match retour, et a battu l'Australie à l'aller (2-1 à domicile) comme au retour (2-0 à l'extérieur avec deux buts inscrits en toute fin de match), ce qui lui permet de se qualifier pour laCoupe du monde 2022 lors de l'avant-dernière journée. Les Japonais ne terminent toutefois pas en tête de leur groupe, devancés sur le fil par l'Arabie saoudite lors de l'ultime journée ; en raison d'un match nul surprenant concédé à domicile face auViêt Nam après avoir été mené au score (1-1) tandis que les Saoudiens ont battu à domicile l'Australie (1-0 sur penalty).

Article détaillé :Équipe du Japon de football à la Coupe du monde 2022.

Présent dans le chapeau 3 lors du tirage au sort des phases de groupes de laCoupe du monde 2022, le Japon hérite d'une poule très compliquée,de facto un groupe de la mort, puisqu'il est reversé dans legroupe E en compagnie de l'Espagne, vainqueur de l'édition 2010 et demi-finaliste de l'Euro 2021 ; de l'Allemagne, quadruple vainqueur de la compétition dont la dernière fois en2014 ; et duCosta Rica deKeylor Navas, quart de finaliste de laCoupe du monde 2014.

Le, le Japon remporte à domicile laCoupe d'Asie de l'Est 2022, 9 ans après son dernier sacre dans la compétition, en battant laCorée du Sud (3-0). LesSamouraïs Bleus ont terminé premiers grâce à 2 victoires et un match nul.

Le, pour son entrée en jeu dans la Coupe du monde 2022, l'équipe japonaise réalise un exploit en venant à bout de l'Allemagne 2 buts à 1, en étant pourtant menés 1-0 à la mi-temps. LesSamouraïs Bleus sont ensuite surpris par leCosta Rica (0-1) mais parviennent à se qualifier pour la phase à élimination directe en terminant en prime leaders de leur groupe grâce à une nouvelle victoire prestigieuse acquise face à l'Espagne de manière similaire à celle contre l'Allemagne (2-1 en ayant été mené au score à la mi-temps), ré-itérant la surprise des équipes asiatiques dans cette compétition. Le Japon est alors opposé à laCroatie, et peut rêver d'une première qualification en quart de finale à la coupe du monde, face à un adversaire plus abordable sur le papier que ses deux principaux concurrents en phase de groupe. Malheureusement, l'histoire va se répéter pour les hommes de Moriyasu, qui vont échouer pour la4e fois à ce stade de la compétition. En effet, le Japon ouvre la marque par l'intermédiaire de Daizen Maeda en toute fin de première temps, mais se fait rejoindre au score à la suite d'une tête de Perisic (55e). Le score n'évolue plus juqu'à la fin des prolongations, et les deux équipes sont emmenées à une séance aux TAB. C'est la troisième séance de tirs au but disputée à la coupe du monde par l'équipe au damier, qui s'en sort une nouvelle fois victorieuse, grâce aux exploits de son gardien Livakovic, qui arrête les tentatives de Minamino, Mitoma, et de Yoshida. Malgré cette nouvelle élimination en huitième de finale, l'équipe est saluée tant par la presse nationale qu'étrangère, et termine la compétition avec le meilleur bilan parmi les équipes de l'AFC. C'est la troisième équipe en 52 ans à revenir deux fois au score dans un tournoi, après leBrésil et l'Allemagne de l'Ouest[57]. Elle a battu l'Espagne avec la plus faible possession de balle (18%) jamais enregistrée par une équipe victorieuse depuis laCoupe du monde de 1966[58],[59]. C'est la première fois qu'une équipe asiatique termine en tête de son groupe de Coupe du monde en dehors de son pays d'origine, et la première équipe asiatique à atteindre deux fois de suite les huitièmes de finale[60].

Déclin relatif avec une déception à la Coupe d'Asie des nations 2023 (2024-présent)

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Le Japon, qui restait sur uneCoupe du monde 2022 réussie, entame une série de 10 victoires consécutives toutes compétitions confondues depuis, dont de nombreuses avec la manière, notamment contre l'Allemagne à l'extérieur (4-1) à laVolkswagen Arena. Ainsi, il était de ce fait considéré comme le grand favori de laCoupe d'Asie des nations 2023 organisée au Qatar, d'autant que lesSamouraïs Bleus possédaient un effectif fourni[61]. Pourtant, le Japon sera la plus grande déception de la compétition et réalisera un tournoi catastrophique. Les hommes d'Hajime Moriyasu entament en effet le tournoi par une victoire peu convaincante contre unViêt Nam pourtant privé de nombreux joueurs clés (4-2 en faisant le break à la85e minute et après avoir été mené 1-2 peu après la demi-heure de jeu)[62], avant de réaliser un match cauchemardesque contre l'Irak (1-2). Cette défaite, la première du Japon en phase de poule depuis sa première participation à l'épreuve continentale suprême en1988, condamne celui-ci à terminer au mieux à la2e place du groupe en raison de la différence de buts particulière défavorable. Le pays du Soleil Levant assure l'essentiel en dominant l'Indonésie (3-1)[63] puis écarte en huitièmes de finaleBahreïn sur le même score[64]. Le Japon retrouve l'Iran en quart de finale pour un remake de la demi-finale de l'édition précédente, et lance idéalement la partie en ouvrant le score parHidemasa Morita à la28e minute de jeu ; avant de passer totalement au travers du second acte, subissant la fougue et les assauts iraniens et manquant d'idées pour inquiéter en contre laTeam Melli qui prendra sa revanche et renversera le cours du match grâce à des erreurs défensives criantes deKo Itakura (1-2)[65]. Cette élimination est un véritable fiasco pour une équipe japonaise qui aura subi 2 défaites dans la même compétition dont une dès le1er tour, ce qui n'était plus arrivé depuis le baptême de l'air de l'édition 1988 (un nul et 3 défaites), mais c'était la première fois depuis que le football japonais est devenu professionnel. Le Japon a notamment affiché des signaux très inquiétants en défense, encaissant au moins un but à chaque match, dont de nombreux sur des erreurs évitables du portierZion Suzuki inexpérimenté (en raison des forfaits des gardiens titulaires habituels) ou de sa charnière défensive très souvent dépassée contrairement à l'édition précédente ; le tout en ayant souvent joué sur courant alternatif et réagi trop tardivement ou montré par intermittence un visage apathique (un non-match en première mi-temps contre l'Irak, la2e période ratée face à l'Iran). La sélection a en outre été confrontée à une polémique extra-sportive, avec le départ précipité deJunya Ito peu avant le match crucial face aux Perses, le joueur rémois ayant été accusé d'agression sexuelle[66].

Après son échec en Coupe d'Asie, le Japon se qualifie pour le dernier tour des qualifications duMondial 2026, en gagnant toutes ses rencontres, notamment une acquise par forfait face à laCorée du Nord, sur fond d'incident sanitaire[67]. Il est versé dans le groupe C du3e tour des qualifications, en compagnie une nouvelle fois del'Autralie, del'Arabie Saoudite et de laChine, ainsi que duBahreïn et de l'Indonésie. Le Japon survole son groupe de qualification, avec 5 victoires (dont un 7-0 à domicile face à la Chine) et 1 nul (1-1 contre l'Australie à domicile) sur la fin de l'année2024. Le, à la suite d'une nouvelle victoire contre le Bahreïn (2-0), le Japon devient la première équipe à se qualifier auMondial nord-américain.

Résultats

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Article détaillé :Liste des matchs de l'équipe du Japon de football par adversaire.

Classement FIFA

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Classement FIFA de l'équipe du Japon
Année19931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021202220232024
Classement mondial4336312114205738342229171547343543291922475453455750282726201715
Classement AFC33111263324114122211223333112111

Palmarès

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Palmarès de l'équipe de Japon de football A
Compétitions internationalesCompétitions continentalesTrophées divers

Parcours en compétitions

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Parcours enCoupe du monde

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Parcours de l'équipe du Japon enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Uruguay1930Non inscriteDrapeau de l'Allemagne1974Tour préliminaireDrapeau d'Afrique du Sud2010Huitièmes de finale
Drapeau de l'Italie1934Non inscriteDrapeau de l'Argentine1978Tour préliminaireDrapeau du Brésil20141er tour
Drapeau de la France1938ForfaitDrapeau de l'Espagne1982Tour préliminaireDrapeau de la Russie2018Huitièmes de finale
Drapeau du Brésil1950SuspenduDrapeau du Mexique1986Tour préliminaireDrapeau du Qatar2022Huitièmes de finale
Drapeau de la Suisse1954Tour préliminaireDrapeau de l'Italie1990Tour préliminaireDrapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique2026Qualifiée
Drapeau de la Suède1958Non inscriteDrapeau des États-Unis1994Tour préliminaireDrapeau de l'ArgentineDrapeau du ParaguayDrapeau de l'Uruguay
Drapeau de l'EspagneDrapeau du PortugalDrapeau du Maroc2030
À venir
Drapeau du Chili1962Tour préliminaireDrapeau de la France19981er tourDrapeau de l'Arabie saoudite2034À venir
Drapeau de l'Angleterre1966Non inscriteDrapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon2002Huitièmes de finale
Drapeau du Mexique1970Tour préliminaireDrapeau de l'Allemagne20061er tour
Parcours enCoupe du monde
Phase finalePhase qualificative
AnnéeStadePositionJGNPBPBCPosJGNPBPBC
1930Non inscriteNon inscrite
drapeau de l'Italie (1861-1946)1934
1938ForfaitForfait
1950SuspenduSuspendu
Drapeau de la Suisse1954Non qualifié2/2201137
1958Non inscriteNon inscrit
1962Non qualifié-200214
1966Non inscriteNon inscrit
1970Non qualifié3/3402248
1974Demi-finales410354
19783/3401305
1982Demi-finales420242
1986Finales8512155
19902/4623173
19943/613931356
19981er tour31e3003142/5148514810
2002Huitièmes de finale9e421153Qualifiée d'office
20061er tour28e3012271/4121101255
2010Huitièmes de finale9e4211422/514842239
20141er tour29e3012261/514832308
2018Huitièmes de finale15e4112671/6181332447
2022Huitièmes de finale9e4211541/6181512586
2026Qualifiée0000001/4161321543
Total8/23257612253315395292835692

Parcours en Coupe d'Asie

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Parcours de l'équipe du Japon enCoupe d'Asie des nations
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de Hong Kong1956ForfaitDrapeau de Singapour1984ForfaitDrapeau du Qatar2011Médaille d'or, AsieVainqueur
Drapeau de la Corée du Sud1960ForfaitDrapeau du Qatar19881er tourDrapeau de l'Australie2015Quart de finale
Drapeau d’Israël1964ForfaitDrapeau du Japon1992Médaille d'or, AsieVainqueurDrapeau des Émirats arabes unis2019Médaille d'argent, Asie Finaliste
Drapeau de l'Iran1968Tour préliminaireDrapeau des Émirats arabes unis1996Quart de finaleDrapeau du Qatar2023Quart de finale
Drapeau de la Thaïlande1972ForfaitDrapeau du Liban2000Médaille d'or, AsieVainqueurDrapeau de l'Arabie saoudite2027Qualifiée
Drapeau de l'Iran1976Tour préliminaireDrapeau de la République populaire de Chine2004Médaille d'or, AsieVainqueur
Drapeau du Koweït1980ForfaitDrapeau de l'IndonésieDrapeau de la MalaisieDrapeau de la ThaïlandeDrapeau de la République socialiste du Viêt Nam2007Demi-finale (4e)
Parcours enCoupe d'Asie
Phase finalePhase qualificative
AnnéeStadePositionJGNPBPBCPosJGNPBPBC
Drapeau de Hong Kong1956ForfaitForfait
Drapeau de la Corée du Sud1960
Drapeau d’Israël1964
Drapeau de l'Iran1968Non qualifiée2/5431084
Drapeau de la Thaïlande1972ForfaitForfait
Drapeau de l'Iran1976Non qualifiée3e210122
Drapeau du Koweït1980ForfaitForfait
Drapeau de Singapour1984
Drapeau du Qatar19881er tour10e4013062/5421163
Drapeau du Japon1992Vainqueur1er532063Qualifiée d'office
Drapeau des Émirats arabes unis1996Quart de finale5e430173Qualifiée d'office
Drapeau du Liban2000Vainqueur1er65102161/43300150
Drapeau de la République populaire de Chine2004Vainqueur1er6420136Qualifiée d'office
Drapeau de l'IndonésieDrapeau de la MalaisieDrapeau de la ThaïlandeDrapeau de la République socialiste du Viêt Nam20074e place4e62311171/46501152
Drapeau du Qatar2011Vainqueur1er64201461/46501174
Drapeau de l'Australie2015Quart de finale5e431081Qualifiée d'office
Drapeau des Émirats arabes unis2019Finaliste2e76011261/58710270
Drapeau du Qatar2023Quart de finale7e53021281/58800462
Drapeau de l'Arabie saoudite2027Qualifié1/46600240
Total11/1953331281045247403416017
Parcours enCoupe des confédérations
AnnéeRésultatClass.MJVN*Dbpbc
Drapeau de l'Arabie saoudite1992Non qualifié
Drapeau de l'Arabie saoudite19951er tour6e200218
1997 et1999Non qualifié
Drapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon2001Finale2e531161
Drapeau de la France20031er tour6e310243
Drapeau de l'Allemagne20051er tour5e311144
Drapeau d'Afrique du Sud2009Non qualifié
Drapeau du Brésil20131er tour7e300349
2017Non qualifié
Total5/102e165291925
Parcours auxJeux olympiques
AnnéeTourClass.JGNPbpbc
Drapeau de la Grèce1896Pas de tournoi-------
Drapeau de la France1900Non participant-------
Drapeau des États-Unis1904Non participant-------
Drapeau du Royaume-Uni1908Non participant-------
Drapeau de la Suède1912Non participant-------
Drapeau de la Belgique1920Non participant-------
Drapeau de la France1924Non participant-------
Drapeau des Pays-Bas1928Non participant-------
Drapeau des États-Unis1932Pas de Tournoi-------
Drapeau de l'Allemagne1936Quart de finale82101310
Drapeau du Royaume-Uni1948Non participant-------
Drapeau de la Finlande1952Non participant-------
Drapeau de l'Australie19561er tour8310259
Drapeau de l'Italie1960Non qualifiée-------
Drapeau du Japon1964Quart de finale8310259
Drapeau du Mexique19683e3632198
Drapeau de l'Allemagne1972Non participant-------
Drapeau du Canada1976Non participant-------
Drapeau de l'URSS1980Non participant-------
Drapeau des États-Unis1984Non participant-------
Drapeau de la Corée du Sud1988Non participant-------
Parcours enCoupe d'Asie de l'Est de football
Participation à laCopa América

Identité

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Surnom

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Supporters du Japon.

L'équipe est surnomméeSamurai Blue(サムライ・ブルー,samurai burū?), surnom officiel depuis 2009[68]. Elle est généralement désignée selon le nom du sélectionneur, en utilisant le motJapan(ジャパン?),actuellement[Quand ?]Zaccheroni Japan(ザッケローニジャパン,Zakkerōni Japan?) ou en abrégéZac Japan(ザックジャパン,Zakku Japan?). Cette appellation a débuté lors de la prise de fonction deMarius Johan Ooft, premier sélectionneur étranger du Japon en 1992.

Couleurs

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Depuis 1980, le maillot domicile de la sélection japonaise est généralement bleu, voire bleu navy depuis 2010, le short blanc et les bas bleus. Auparavant, de 1950 à 1980, l'équipement était entièrement blanc, avec ou sans liserés bleus. De 1988 à 1991, sous la direction deKenzo Yokoyama, le maillot est rouge et blanc, reprenant ainsi les couleurs dudrapeau du Japon.

Le choix de porter un maillot bleu, et non rouge ou blanc, trouve son origine dans la victoire surprise du Japon face à la Suède lors des Jeux olympiques de 1936 - son premier match international d'importance - au cours de laquelle les Japonais jouent en bleu[69]. Le bleu dans la tradition japonaise est synonyme de jeunesse, le jaune (que l'on trouve sur l'écusson) d'honnêteté.

Principaux maillots de la sélection japonaise.

1930

1936-1956

1964-1975

1975-1979

1980-1981

1982–83

1988-1991

1991-1992

1993-1996

1996-1998

1998-1999

2002 Dom.

2002 Ext.

2010-2011 Dom.

2010-2011 Ext.

2012-2013

2013–15

2015–17

2017

2018-2020

2020

Culture populaire

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La sélection japonaise a un couple demascottes, baptiséesKarappe (カラッペ) etKarara (カララ). Ce sont desYatagarasu, descorbeaux à trois pattes, portant le maillot de la sélection. Elles sont l’œuvre dumangakaSusumu Matsushita (en).

LemangakaYōichi Takahashi, créateur du célèbre manga de footballCaptain Tsubasa (Olive et Tom en français), commence la sérieCaptain Tsubasa - World Youth par la « tragédie de Doha » du.

Personnalités

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Sélectionneurs

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Zico en 2007, peu après son mandat au Japon.
L'ItalienZaccheroni, ici en 1990, est le sélectionneur du Japon de 2010 à 2014.

Jusqu'en 1991, la sélection japonaise n'est dirigée que par des entraineurs japonais, avec des résultats assez modestes. Alors que le football japonais s'ouvre au monde avec la création de laJ. League, le championnat professionnel japonais, la fédération fait appel en 1992 au NéerlandaisHans Ooft. Ce dernier mène le Japon à sa première victoire enCoupe d'Asie des nations, à domicile[70].

Les succès continentaux suivants de la sélection sont également le fait de techniciens étrangers : le FrançaisPhilippe Troussier en 2000, le BrésilienZico en 2004, et l'ItalienAlberto Zaccheroni en 2011.Takeshi Okada est le seul Japonais à avoir mené la sélection nationale en Coupe du monde, en 1998 et 2010. La deuxième fois, il remplace le BosniaqueIvan Osim, victime d'unecrise cardiaque en et qui arrête là sa carrière de technicien. Les autres campagnes sont assurées par Philippe Troussier en 2002, Zico en 2006 et Zaccheroni en 2014.

Historique et résultats des sélectionneurs de l'équipe du Japon[70]
NomPériode(s)MatchsVND% V
Sans entraîneur1917-----
Hitoshi Sasaki1921-----
Masujiro Nishida192320020%
Gorō Yamada192520020%
Dobashi (土橋)1927[réf. nécessaire]-----
Shigeyoshi Suzuki1930211050%
Shigemaru Takenokoshi1934310233,33%
Shigeyoshi Suzuki1936211050%
Shigemaru Takenokoshi1938-19401100100%
Koichi Kudo1942-----
Hirokazu Ninomiya1951311133,33%
Shigemaru Takenokoshi1951-1956, 1958-195924661225%
Hidetoki Takahashi1957, 1960-19621432921,43%
Taizo Kawamoto195820020%
Ken Naganuma1962-1969, 1972-19767334122746,57%
Shunichiro Okano1970-197119112657,9%
Hiroshi Ninomiya1976-197827661522,22%
Yukio Shimomura1979-19801484257,14%
Masashi Watanabe1980320166,67%
Saburō Kawabuchi1980-19811032530%
Takaji Mori1981-1985432251651,16%
Yoshinobu Ishii1986-198717112464,70%
Kenzo Yokoyama1988-199124571220,83%
Hans Ooft1992-199327176462,96%
Paulo Roberto Falcão1994934233,33%
Shu Kamo1994-1997462481452,17%
Takeshi Okada1997-1998, 2007-20106531181647,69%
Philippe Troussier1998-20025023151246%
Zico2002-20067138151853,52%
Ivica Osim2006-200720132565%
Alberto Zaccheroni2010-20145732121356,14%
Javier Aguirre2014-20151071270%
Vahid Halilhodžić2015-201835217760%
Akira Nishino2018721428,57%
Hajime Moriyasu2018-10069141769%
Mis à jour le

Joueurs emblématiques

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Article détaillé :Liste des footballeurs internationaux japonais.

Le site Internet de la FIFA identifie en 2014 comme des « stars du passé » trois joueurs : l'attaquantKazuyoshi Miura et les milieux de terrainShunsuke Nakamura etHidetoshi Nakata[71]. Nakata est le seul Japonais à apparaître auFIFA 100, une liste de footballeurs ayant marqué leur génération créée publiée en 2004 par laFIFA. Par contre ils sont plusieurs à faire partie du palmarès duFootballeur asiatique de l'année, lancé en 1988 : outre Miura en 1993 et Nakata en 1997 et 1998, on y trouve le défenseurMasami Ihara en 1995[72] et les milieux de terrainShinji Ono en 2002 etYasuhito Endo en 2009[73].

Kazuyoshi Miura est le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la sélection derrièreKunishige Kamamoto, et le premier joueur asiatique à évoluer enItalie. Il remporte avec ses compatriotes la premièreCoupe d'Asie des nations du Japon en1992, tournoi dont il est élu meilleur joueur.

Nakamura tirant un coup franc en 2008.

Nakata est déjà un titulaire incontesté en sélection nationale au poste de meneur de jeu quand il est recruté en Italie en 1998, à 21 ans. Il vient de disputer en France la première des trois Coupes du monde auxquelles il participera dans sa carrière[20]. Il prend sa retraite sportive en 2006, à moins de 30 ans. Shunsuke Nakamura est resté célèbre pour sa force de frappe du pied gauche et ses coups de pied arrêtés. Élu meilleur joueur de la Coupe d'Asie 2004, la3e remportée par le Japon, il dispute aussi deux fois la Coupe du monde, en 2006 et 2010.

Dans les années 2010, des joueurs commeShinji Kagawa,Keisuke Honda etYuto Nagatomo sont titulaires dans des clubs réputés commeManchester United, leCSKA Moscou ou l'Inter Milan. LaBundesliga est particulièrement bien dotée en joueurs japonais (Shinji Okazaki etGotoku Sakai à Stuttgart,Hajime Hosogai au Bayer Leverkusen,Makoto Hasebe à Wolfsbourg,Hiroshi Kiyotake à Nuremberg...). C'est d'ailleurs avec un club allemand qu'un Japonais dispute pour la première fois une demi-finale deLigue des champions (Atsuto Uchida avecSchalke 04 en 2011)[réf. nécessaire].

Record de sélections[74]
RangSélectionsCarrièreSélectionsButs
1Yasuhito Endō2002-201515215
2Yūto Nagatomo2008-1424
3Maya Yoshida2010-12712
4Masami Ihara1988-19991225
5Shinji Okazaki2008-201911950
6Yoshikatsu Kawaguchi1997-20081160
7Makoto Hasebe2006-20181142
8Yuji Nakazawa1999-201011017
9Keisuke Honda2008-20189837
Shunsuke Nakamura2000-201024
Meilleurs buteurs[74]
RangJoueurCarrièreButsSélections
1Kunishige Kamamoto1964-19777576
2Kazuyoshi Miura1990-20005589
3Shinji Okazaki2008-201950119
4Hiromi Hara1978-19883775
Keisuke Honda2008-201898
6Shinji Kagawa2008-20193197
7Takuya Takagi1992-19972744
8Kazushi Kimura1979-19862654
9Yuya Osako2013-2557
10Shunsuke Nakamura2000-20102498
Mis à jour au.

Sélection actuelle

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Effectif et encadrement de l'équipe du Japon pour laCoupe Kirin contre leGhana et laBolivie, respectivement les 14 et 18 novembre 2025[75].
Mis à jour le.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
Gardiens
1GHayakawa, TomokiTomoki Hayakawa (26 ans)30Kashima Antlers2025
12GKokubo, LeoLeo Kokubo (24 ans)00Saint-Trond
23GNozawa, Taishi BrandonTaishi Brandon Nozawa (22 ans)00Royal Antwerp
Défenseurs
2DSugawara, YukinariYukinari Sugawara (25 ans)182Werder Brême2020
3DTaniguchi, ShogoShogo Taniguchi (34 ans)351Saint-Trond2015
4DItakura, KoKo Itakura (28 ans)392Ajax Amsterdam2019
5DWatanabe, TsuyoshiTsuyoshi Watanabe (28 ans)80Feyenoord Rotterdam2019
16DAndo, TomoyaTomoya Ando (26 ans)30Avispa Fukuoka2025
22DSeko, AyumuAyumu Seko (25 ans)110Le Havre AC2023
25DSuzuki, JunnosukeJunnosuke Suzuki (22 ans)40FC Copenhague2025
Milieux
6MEndo, WataruWataru Endo Capitaine (32 ans)724Liverpool FC2015
7MFujita, Joel ChimaJoel Chima Fujita (23 ans)70FC St. Pauli2022
14MSato, RyunosukeRyunosuke Sato (19 ans)50Fagiano Okayama2025
15MKamada, DaichiDaichi Kamada (29 ans)4712Crystal Palace2019
17MTanaka, AoAo Tanaka (27 ans)358Leeds United2019
21MSano, KaishuKaishu Sano (24 ans)110FSV Mayence2023
24MKitano, SōtaSōta Kitano (21 ans)10RB Salzbourg2025
Attaquants
8AMinamino, TakumiTakumi Minamino (30 ans)7326AS Monaco2015
9AMachino, ShutoShuto Machino (26 ans)135Borussia Mönchengladbach2022
10ADoan, RitsuRitsu Doan (27 ans)6211Eintracht Francfort2018
11AMaeda, DaizenDaizen Maeda (28 ans)264Celtic FC2019
13ANakamura, KeitoKeito Nakamura (25 ans)2210Stade de Reims2023
18AUeda, AyaseAyase Ueda (27 ans)3616Feyenoord Rotterdam2019
19AOgawa, KokiKoki Ogawa (28 ans)1310NEC Nimègue2019
20AKubo, TakefusaTakefusa Kubo (24 ans)487Real Sociedad2019
26AGotō, KeisukeKeisuke Gotō (20 ans)20Saint-Trond2025
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Ryoichi Matsumoto
Entraîneur(s) des gardiens



Légende

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Infrastructures

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Articles détaillés :Stade olympique national (1958),stade international de Yokohama etstade Saitama 2002.

La sélection japonaise a longtemps été résidente duStade olympique national[11], construit à la fin des années 1950 àTokyo en prévision desJeux olympiques d'été de 1964, qui marque le retour du Japon sur la scène internationale vingt ans après laSeconde Guerre mondiale. Conçu par l'architecteKenzo Tange, il a une capacité de 57 363 spectateurs.

À l'occasion de laCoupe du monde 2002, organisée conjointement avec laCorée du Sud, plusieurs grands stades sont construits, notamment lestade international de Yokohama (rebaptisé en 2005 « stade Nissan » pour des raisons desponsoring) qui accueille la finale du tournoi. Plus grand stade du pays avec 72 327 places, il est à la disposition de la sélection pour ses matchs les plus prestigieux.

Cependant, la sélection n'a pas de stade attitré et utilise tous les stades à travers le pays, au premier rang desquels lestade Saitama 2002, situé àSaitama, mais aussi lestade Toyota, àToyota, lestade Nagai àOsaka, leDôme de Sapporo, lestade de Miyagi[11]...

Vue intérieure dustade Saitama 2002.

Annexes

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Notes

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  1. Plusieurs sources divergent concernant les buts en sélection de Kamamoto mais le consensus global, appuyé par la concordance des sources, est qu'il a inscrit 75 buts en 76 matchs. LaFédération japonaise de football et le siteRec.Sport.Soccer Statistics Foundation avancent notamment ces chiffres[2],[3]. Toutefois, plusieurs articles publiés par laFIFA affirment des chiffres différents. Le premier, datant de 2006, avance que Kamamoto a marqué 73 buts avec le Japon[4]. Trois ans plus tard, un article note que Kamamoto a marqué 55 buts en 61 matchs[5] tandis que selon un autre, paru en 2014, c'est 80 buts en 84 matchs[6].
  1. Le Japon a participé à plusieurs reprises à laCopa América, organisée par laConfédération sud-américaine de football. Le Japon est invité en1999 puis en2011, mais doit décliner cette2e invitation le 16 mai à la suite duséisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku

Références

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Références générales
  1. « Classement mondial », surfr.fifa.com,(consulté le).
  2. (ja) « 日本代表歴代記録 », surjfa.org.jp(consulté le).
  3. (en) « Kunishige Kamamoto - Goals in International Matches », surrsssf.com(consulté le).
  4. « Kamamoto : Le football japonais à la croisée des chemins », surfifa.com,.
  5. (en) « More goals than caps », surfifa.com,.
  6. (en) « 80 days to go », surfifa.com,.
  7. Premier Âge, La fabuleuse histoire du football japonais (Pandanet)
  8. abc etd(en)How football went Japanese, BBC
  9. abcdef etgL’histoire de l’équipe du Japon de football, Nippon.com, le 12 juin 2014
  10. Le football pour les nuls(lire en ligne), « L'Essor de l'Asie »
  11. abc etd(en)Japan International Matches,RSSSF
  12. Tournoi olympique de football Berlin 1936,FIFA.com
  13. Tournoi olympique de football Melbourne 1956,FIFA.com
  14. Japon VS République de Corée - Naissance d'une rivalité, FIFA.com
  15. Tournoi olympique de football Tokyo 1964,FIFA.com
  16. Tournoi olympique de football Mexico 1968,FIFA.com
  17. Okudera rapproche les continents, FIFA.com
  18. Japon VS Irak - Le Japon à un Doha du rêve..., FIFA.com
  19. Nanami, pied gauche et esprit droit, FIFA.com
  20. a etb16 novembre 1997 : Nakata ouvre la voie, FIFA.com
  21. Coupe des Conféderations, Corée/Japon 2001 : L'Extrême-Orient sourit aux Bleus, FIFA.com
  22. Ascendant Japon,Libération, 4 juin 2002
  23. Le Japon attrape la fièvre,Libération, 5 juin 2002
  24. Japon en huitièmes et au septième ciel,Libération, 15 juin 2002
  25. La Turquie rejoint le Sénégal, aujourdhui.ma
  26. Les rêves nippons douchés par les Turcs,Libération, 19 juin 2002
  27. Le Japon conserve son titre à la Coupe d'Asie des nations,Réseau des sports, 7 août 2004
  28. Tim Cahill, un héros chez les Socceroos, linternaute.com
  29. Le Japon et la Croatie se neutralisent, dhnet.be
  30. Le Japon s'enflamme pour ses Samouraïs,Le Monde.fr, 25 juin 2010
  31. Le Japon battu par le Paraguay aux tirs au but,Le Monde.fr, 25 juin 2010
  32. Foot : l'équipe de France battue par le Japon 1-0, Le Monde.fr, 12 octobre 2012
  33. Le Japon vole sur l'Asie,L'Équipe.fr, 29 janvier 2011
  34. Le Japon, roi d'Asie, FIFA.com
  35. (en)Japan withdraws from Copa America, JFA, le 18 mais 2011
  36. ab etcFootball : réception glaciale du Japon en Corée du Nord, AFP sur LeMonde.fr, le 15 novembre 2011
  37. Le Japon, premier qualifié !,L'Équipe.fr, 4 juin 2013
  38. « L'équipe de football du Japon éliminée de la Coupe des Confédérations 2013 », surnautiljon.com,(consulté le)
  39. « Coupe des Confédérations : Le Mexique surprend le Japon ! », surle10sport.com,(consulté le)
  40. « Côte d'Ivoire - Japon : 2-1 »,L'Équipe,(consulté le)
  41. « Japon - Grèce : 0-0 »,L'Équipe,(consulté le)
  42. Agence France-Presse, « Japon/Colombie - La Colombie s’impose 4 à 1 et élimine le Japon »,Libération,(consulté le)
  43. « L'histoire se répète pour Vahid Halilhodzic, limogé par le Japon avant la Coupe du monde », surL'Équipe,(consulté le)
  44. « Japon : Vahid Halilhodzic licencié pour cause de «choc culturel» », surL'Équipe,(consulté le)
  45. « Japan make history with World Cup win against 10-man Colombia »[archive du], surAgence France-Presse,(consulté le)
  46. (en) JamesMatthey, « World Cup’s most shameful moment »,NewsComAu,‎(lire en ligne, consulté le)
  47. (en-GB) « World Cup 2018: Japan go through but final group game ends in 'mind-boggling farce' »,BBC Sport,‎(lire en ligne, consulté le)
  48. (en-GB) BarryGlendenning, « Japan 0-1 Poland: World Cup 2018 – as it happened »,The Guardian,‎(ISSN 0261-3077,lire en ligne, consulté le)
  49. Boris Ghanem, « Coupe du Monde 2022 : nouvelles d’Asie », surLucarne opposée,(consulté le)
  50. Ibrahim Ouazzani, « Japon : Football japonais, quel avenir ? », surLucarne opposée,(consulté le)
  51. Martin Karpinski, « Coupe du Monde 2018 : folie et cruauté », surJournal du Japon,(consulté le)
  52. Foot123, « La Belgique en quart au terme d'un match fou ! », surfoot123.fr,(consulté le).
  53. Clémence Bauduin, « Coupe du Monde 2018 : les Japonais, éliminés, rendent leur vestiaire comme neuf », surRTL,(consulté le)
  54. « Coupe d'Asie : Okazaki et Kagawa non retenus », surL'Équipe,(consulté le)
  55. « Le Japon de retour en demi-finales de la Coupe d'Asie des nations », surL'Équipe,(consulté le)
  56. « L'Uruguay freinée par le Japon », sursofoot.com,So Foot,
  57. « [World Cup] Japan wins two come-from-behind wins in one tournament, becoming the third team in 52 years to defeat Spain and Germany to advance to finals. »,
  58. « The lowest share of possession for a winning side »,Opta Joe,‎(lire en ligne)
  59. « [World Cup] Japan's ball possession rate is 18%, the lowest possession rate for a winning team since the 1966 tournament. »,
  60. (en) JohnSinnott, « Japan wins plaudits for World Cup shocks and fans cleaning up in stadiums », surCNN,(consulté le)
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  63. Nicolas Cougot, « Coupe d’Asie 2023 : hiérarchie respectée », surLucarne opposée,(consulté le)
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  73. (en) « Asian Player of the Year », RSSSF
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  75. « SAMURAI BLUE (Japan National Team) squad & schedule - KIRIN CHALLENGE CUP 2025 vs Ghana (11/14@Aichi) vs Bolivia (11/18@Tokyo) »
Feuilles de matchs, tableaux, classements et statistiques
  1. (en)Far Eastern Games,RSSSF
  2. (en)World Cup 1962 Qualifying,RSSSF
  3. (en)Asian Nations Cup 1968,RSSSF
  4. (en)Asian Nations Cup 1976,RSSSF
  5. (en)World Cup 1970 Qualifying,RSSSF
  6. (en)World Cup 1974 Qualifying,RSSSF
  7. (en)World Cup 1978 Qualifying,RSSSF
  8. (en)World Cup 1982 Qualifying,RSSSF
  9. (en)Asian Nations Cup 1988,RSSSF
  10. (en)Asian Nations Cup 1992,RSSSF
  11. (en)Asian Nations Cup 1996,RSSSF
  12. (en)Asian Nations Cup 2004,RSSSF
  13. (en)Asian Nations Cup 2007,RSSSF


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