L'équipe du Costa Rica de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurscostariciens représentant leur pays enfootball masculin. Elle est sous l'égide de laFédération costaricienne de football (Federación Costarricense de Fútbol).
La meilleure performance du Costa Rica enGold Cup est une place de finaliste en2002 même s'il avait auparavant remporté trois éditions de la Coupe des nations de la CONCACAF – ancêtre de la Gold Cup – en1963,1969 et1989 ainsi que sept éditions de laCoupe CCCF (voir section résultats). Il gagne à huit reprises laCoupe UNCAF des nations ce qui fait du Costa Rica le pays le plus titré d'Amérique centrale. Il est invité à participer à cinq éditions de laCopa América, atteignant les quarts de finale en2001 et2004.
La fédération nationale du Costa Rica est fondée le, elle est affiliée à laFIFA depuis 1927 et est membre de laCONCACAF depuis 1962. Le premier match desTicos, surnom des joueurs costariciens, se tient dans le cadre des Jeux du centenaire de l'indépendance de l'Amérique centrale le contre leSalvador et se solde par une victoire sept buts à zéro[3], le premier buteur de l'histoire de laSele étantJoaquín Manuel Gutiérrez(es)[4]. En finale, le Costa Rica bat l'hôteguatémaltèque par six buts à zéro et remporte le trophée[5].
Dans lesannées 1930, le Costa Rica se classe deuxième à trois reprises desJeux d'Amérique centrale et des Caraïbes en 1930, 1935 et 1938[6]. Dans lesannées 1940, lesTicos soulèvent trois fois laCoupe CCCF (ancêtre de laGold Cup) en 1941[7], 1946[8] et 1948[9], et acquièrent le surnom deLos Chaparritos de Oro enfrançais :« Les enfants en or ». Au cours de la cinquième édition des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, ils signent la plus large victoire de l'histoire de l'équipe contrePorto Rico le, sur le score de douze buts à zéro[10].
Profitant du bannissement du Mexique par la FIFA dutour de qualification de la Coupe du monde 1990 et de toute compétition internationale pour une période de deux ans pour avoir aligné des joueurs qui ont dépassé la limite d'âge autorisée au tour de qualification pour laCoupe du monde des moins de 20 ans 1989[25], le Costa Rica remporte laCoupe des nations de la CONCACAF 1989[26]. Pourtant, il souffre dès le tour préliminaire en concédant un match nul un but partout austade Alejandro Morera Soto d'Alajuela avant de s'imposer deux buts à zéro auPanama grâce à des réalisations deJuan Cayasso et deHernán Medford. Le Costa Rica commence la phase de groupes avec une défaite au Guatemala par un but à zéro. Deux semaines plus tard, il prend sa revanche sur le score de deux buts à un, buts signésRóger Flores etEvaristo Coronado(en). Ensuite, le Costa Rica bat lesÉtats-Unis à San José sur le plus petit des scores grâce à Gilberto Rodden avant de perdre sur la même marque àSaint-Louis. Dans la foulée, il tient en échecTrinité-et-Tobago (1–1, but de Coronado) avant de l'emporter sur les Trinidadiens à San José sur un but de Cayasso. Une première victoire décisive à l'extérieur au Salvador (4–2, buts deCarlos Mario Hidalgo(es), Cayasso et un doublé deLeonidas Flores), puis une autre à domicile sur les Salvadoriens par un but à zéro (but de Pastor Fernández), lui ouvrent les portes de la phase finale de laCoupe du monde 1990. Le Costa Rica termine premier avec onze points en huit matchs tout comme les États-Unis, devancés à ladifférence de buts.
L'année 1990 marque un tournant dans l'histoire footballistique du pays, avec la première qualification pour une phase finale de Coupe du monde. Au cours du mondial italien, les hommes deBora Milutinović créent la sensation en dominant l'Écosse (1–0) grâce à un but de Cayasso après une longue action collective ponctuée par une passe décisive du talon deClaudio Jara, et laSuède (2–1, buts de Flores et Medford) en matchs de poule, ne s'inclinant que de justesse face auBrésil (0–1). Révélations de cette édition avec les « Lions indomptables » deRoger Milla, ils se qualifient ainsi pour les huitièmes de finale, mais chutent lourdement face à laTchécoslovaquie (1–4, but deRónald González)[27].
Décisif à deux reprises en face à face devantMo Johnston contre l'Écosse, battu sur un tir dévié deMüller avant de réaliser de grandes parades contre le Brésil et auteur d'un grand match contre la Suède, legardien de but costaricienLuis Gabelo Conejo est élu meilleur gardien de la compétition[28] et est l'unique Costaricien présent dans la liste du magazineFrance Football des « cent héros de la Coupe du monde » publiée en 1994[29].
En remportant la première édition de la Coupe UNCAF en1991[30], le Costa Rica se qualifie pour laGold Cup 1991 aux États-Unis où il réussit à passer le premier tour malgré deux défaites en trois matchs et à atteindre les demi-finales, perdant face au Honduras puis contre le Mexique en match de classement sur le même score (0–2)[31]. Deuxièmes de laCoupe UNCAF des nations 1993, lesTicos prennent part à laGold Cup 1993 où ils chutent à nouveau en demi-finale contre les États-Unis (0–1,but en or deCle Kooiman)[32].
Dans leséliminatoires de la Coupe du monde 1994, lesTicos écartent les Panaméens au premier tour avant que deux défaites contre le Honduras ne les éliminent au deuxième tour[33]. Ils échouent à se qualifier pour laGold Cup 1996 mais remportent les éditions 1997[34] et 1999[35] de la Coupe UNCAF, ce qui leur permet d'accéder auxGold Cup 1998 et2000 où ils sont sortis respectivement au premier tour et en quarts de finale[36],[37]. Enéliminatoires de la Coupe du monde 1998, le Costa Rica passe aisément le premier tour en compagnie des États-Unis avant de terminer quatrième du tour final, deux points derrière laJamaïque qui se qualifie pour la première phase finale de son histoire[38]. Les Costariciens sont pourtant les seuls à battre les États-Unis (3–2) et restent invaincus contre le Mexique (0–0 puis 3–3), mais ils sont trop irréguliers en concédant notamment des défaites au Salvador (1–2) et auCanada (0–1). Les progrès des Costariciens sont reconnus par les organisateurs de laCopa América qui les invitent à participer à la compétition en1997[39],2001[40],2004[41] et2011[42], avec à la clé un quart de finale en 2001 ainsi qu'en 2004. En 2001, ils se paient le luxe de finir premiers de leur groupe devant le Honduras et l'Uruguay en ayant écrasé laBolivie par quatre buts à zéro. Avec cinq réalisations,Paulo Wanchope figure à la deuxième position du classement des buteurs, une unité derrière le ColombienVíctor Aristizábal.
Sous les ordres de Gilson Nunes Sequeira puis d'Alexandre Guimarães pour leséliminatoires de la Coupe du monde 2002, le Costa Rica entre en piste directement au pénultième tour de qualification où une défaite en ouverture à laBarbade (1–2) lui complique fortement la tâche. Il se reprend en étant invaincu contre les États-Unis (2–1 puis 0–0) qui finissent premiers, mais termine à égalité parfaite au niveau des buts marqués et encaissés ainsi que des confrontations directes avec le Guatemala. Un match de barrage sur terrain neutre est donc joué pour déterminer l'équipe pouvant accéder au tour final. ÀMiami, lesTicos disposent desChapines par cinq buts à deux, avec des buts costariciens signés Paulo Wanchope,Reynaldo Parks,Jafet Soto et un doublé deRolando Fonseca. Après des débuts délicats au tour final, le Costa Rica signe le la première victoire de son histoire austade Azteca (2–1) grâce à des buts de Rolando Fonseca et Hernán Medford. Ce match historique est connu comme l'aztecazo[43],[44]. Le Costa Rica enchaîne ensuite quatre victoires consécutives et termine premier au classement avec vingt-trois points, soit le total le plus élevé depuis l'adoption de cette formule[45].
Facilement qualifiée pour le mondial asiatique, laSele se place parmi les favoris de laGold Cup 2002 aux États-Unis. Après un premier tour passé sans encombre, elle batHaïti (2–1) sur un but en or deRónald Gómez puis écarte laCorée du Sud (3–1) en demi-finale grâce à un nouveau but de Gómez et un doublé de Wanchope. ÀPasadena, les Costariciens s'inclinent en finale face aux hôtes américains (0–2).
Le Costa Rica participe pour la deuxième fois à la Coupe du monde en2002 et fait à nouveau bonne figure en battant laChine (2–0, buts de Rónald Gómez etMauricio Wright) et en accrochant laTurquie, future troisième de la compétition (1–1, égalisation signéeWinston Parks). Il ne peut se qualifier pour le deuxième tour à la suite de sa défaite (2–5) face auBrésil, la Turquie bénéficiant d'une meilleure différence de buts alors que Turcs et Costariciens ont quatre points chacun[46]. Le match face au Brésil est l'un des plus spectaculaires de cette édition. Rapidement menés 0–3 après deux buts derenard des surfaces deRonaldo et unereprise de volée acrobatique d'Edmílson, lesTicos marquent un but avant la mi-temps par Paulo Wanchope après un superbeune-deux avec Mauricio Wright. Au retour des vestiaires, ils reviennent à un but des Brésiliens grâce à un somptueux mouvement collectif conclu par une tête plongeante de Rónald Gómez. Mais à l'heure de jeu, deux buts coup sur coup deRivaldo etJúnior douchent les derniers espoirs costariciens de qualification.
De nouvelles victoires régionales et une qualification laborieuse pour le mondial 2006
Dans la foulée du mondial asiatique, lesTicos remportent laCoupe UNCAF des nations 2003 auPanama en étant invaincus en cinq matchs et en signant quatre victoires sur le plus petit des scores[47]. Ils valident donc leur billet pour laGold Cup 2003, où après une première phase et un quart de finale victorieux àFoxboro aux États-Unis, ils s'envolent pour la capitale mexicaine afin d'affronter le Mexique en demi-finale. Deux buts encaissés dans la première demi-heure leur sont fatals, avant d'être battus par le second pays hôte en match de classement (2–3)[48].
Le Costa Rica commence de façon chaotique leséliminatoires de la Coupe du monde 2006 en ne passant le tour préliminaire aux dépens deCuba qu'à larègle des buts marqués à l'extérieur (2–2 et 1–1), ce qui coûte sa place au sélectionneur américainSteve Sampson, puis en perdant ses deux premiers matchs du tour suivant à domicile face au Honduras (2–5) et àGuatemala (1–2). Il réussit ensuite trois victoires consécutives et s'assure finalement la première place du groupe en ramenant un point de son déplacement àSan Pedro Sula (0–0). Au tour final, lesTicos débutent par une défaite à domicile face au Mexique (1–2, but de Wanchope), avant de battre le Panama austade Ricardo Saprissa (2–1, buts de Wayne Wilson etRoy Myrie). Un décevant match nul et vierge àPort-d'Espagne mène le sélectionneur colombienJorge Luis Pinto à présenter sa démission et aboutit au retour d'Alexandre Guimarães, dont la deuxième ère au poste commence par une sévère défaite aux États-Unis (0–3). LaSele bat ensuite le Guatemala à San José (3–2, buts de Carlos Hernández, Rónald Gómez et Paulo Wanchope). Battue à l'Azteca de Mexico (0–2), elle l'emporte à Panama (3–1, buts d'Álvaro Saborío, Rónald Gómez etWalter Centeno). Elle remporte ensuite deux succès cruciaux devant Trinité-et-Tobago (2–0, buts de Saborío et Centeno) et les États-Unis (3–0, but de Wanchope et un doublé de Carlos Hernández) à San José. Déjà qualifiée, elle perd son dernier match au Guatemala (1–3, but de Roy Myrie) et se classe troisième, derrière les États-Unis et le Mexique[49].
En plein milieu des éliminatoires, le Costa Rica dispute laGold Cup à l'été 2005. La qualification en poche après deux victoires sur le Canada (1–0) et Cuba (3–1), il partage les points avec les hôtes américains (0–0). Las, il perd en quart de finale contre son « meilleur ennemi » hondurien (2–3) tandis que les Américains soulèvent le trophée pour la troisième fois[50].
Afin de préparer la prochaine échéance mondiale, l'équipe costaricienne dispute un match amical face à l'équipe de France le. Au cours de ce match, joué àFort-de-France austade de Dillon en hommage aux victimes de la catastrophe aérienne survenue auxAntilles trois mois plus tôt, les Costariciens mènent à la mi-temps (2–0, buts de Saborío et de Rolando Fonseca) avant d'être rejoints au score puis battus par les Tricolores (2–3) et des buts deNicolas Anelka,Djibril Cissé etThierry Henry[51].
Allemagne – Costa Rica, match d'ouverture de la Coupe du monde 2006.
Inquiétant au cours des matchs de préparation avec notamment un cinglant revers enUkraine (0–4)[3], le Costa Rica se présente enAllemagne en ayant l'honneur d'ouvrir le bal de laCoupe du monde 2006 avec lepays hôte. Le àMunich, après une première alerte sur une frappe lointaine deTorsten Frings, lesTicos encaissent un premier but parPhilipp Lahm qui déborde côté gauche avant de repiquer dans l'axe pour trouver la lucarne opposée d'une frappe enroulée du pied droit. Ils répliquent quelques minutes plus tard par l'intermédiaire de Paulo Wanchope, lancé à la limite du hors-jeu, qui gagne son face-à-face avecJens Lehmann. À peine le temps de savourer que les Allemands reprennent l'avantage parMiroslav Klose qui pousse un centre deBastian Schweinsteiger au fond des filets. À l'heure de jeu, Klose s'offre un doublé en s'y prenant à deux fois pour tromperJosé Porras, avant que Wanchope ne l'imite peu après. À quelques minutes du terme, Frings tente un nouveau tir lointain qui cette fois-ci fait mouche et clôt la marque (2–4). Le àHambourg, l'Équateur ouvre le score parCarlos Tenorio, ne suscitant qu'une timide réaction costaricienne d'une tête non cadrée deDouglas Sequeira. En seconde mi-temps, l'Équateur se met à l'abri par sa vedetteAgustín Delgado. Après un lob de Saborío sur la barre transversale du but équatorien,Iván Kaviedes marque un dernier but dans lesarrêts de jeu (0–3). Déjà éliminés de la compétition, Costariciens etPolonais s'affrontent pour l'honneur le àHanovre. Si Rónald Gómez ouvre le score sur coup franc pour lesTicos, le défenseur centralBartosz Bosacki lui répond par deux fois sur corner (1–2).
Début 2007, le Costa Rica enchaîne avec laCoupe UNCAF au Salvador. Vainqueur du Honduras (3–1) puis battu par son voisin panaméen (0–1), il se qualifie néanmoins pour le dernier carré où il défait le pays hôte (2–0) avant de triompher dans la compétition pour la sixième fois en remportant la séance detirs au but après un match nul avec le Panama (1–1)[52]. Ainsi qualifiée pour laGold Cup 2007, l'équipe costaricienne fait pâle figure en parvenant difficilement à s'extirper d'un groupe assez faible avant de perdre en quart de finale contre le Mexique sur un but deJared Borgetti durant laprolongation[53].
Costa Rica – Honduras, match éliminatoire de la Coupe du monde 2010.
Après une série derencontres amicales, le Costa Rica se lance en juin 2008 dans les éliminatoires de laCoupe du monde 2010. Il écarte tout d'abordGrenade (2–2 puis 3–0) avant de remporter les six matchs de la troisième phase joués contre les sélections salvadorienne (1–0 et 3–1), haïtienne (3–1 et 2–0) etsurinamaise (7–0 et 4–1). Au dernier tour dequalification de la zone CONCACAF et après un bon départ qui voit le Costa Rica récolter douze points sur quinze possibles lors des cinq premiers matchs, lesTicos s'effondrent en août et pour enregistrer trois défaites consécutives au Honduras (0–4) à San Pedro Sula, contre le Mexique (0–3) à San José et surtout auCuscatlán deSan Salvador (0–1)[54]. Cette série conduit au départ de l'entraîneurRodrigo Kenton, remplacé parRené Simões. Deux journées restant à jouer dans les qualifications, le Costa Rica est obligé de gagner ses deux derniers matchs et espérer un faux pas du Honduras simultanément. Et en premier lieu les événements sont favorables auxTicos car le Honduras perd contre les États-Unis (2–3), tandis qu'ils étrillent Trinité-et-Tobago (4–0), dépassant les Honduriens au classement. À la dernière journée, alors que le Honduras vient de s'imposer face au Salvador (1–0), lesTicos mènent à la mi-temps àWashington par deux buts à zéro. Les Américains reviennent au score en fin de match (2–2), envoyant les Honduriens enAfrique du Sud tandis que les Costariciens se classent quatrièmes à la différence de buts et doivent passer par un barrage face à l'Uruguay, cinquième de laqualification de la zone CONMEBOL. Dans la première manche à San José, ils perdent (0–1) d'un but du défenseur de laCelesteDiego Lugano. Au match retour joué austade Centenario deMontevideo,Walter Centeno glisse le ballon au fond des filets après un cafouillage dans la surface uruguayenne[55] quatre minutes après le but deSebastián Abreu (1–1), résultat insuffisant pour atteindre la phase finale sud-africaine.
À laCoupe UNCAF des nations 2009, le Costa Rica remporte ses deux premiers matchs et termine en tête de son groupe au premier tour. En demi-finale contre le Salvador, après l'ouverture du score de l'attaquant costaricienAndy Furtado(en), le match est arrêté à la soixantième minute de jeu et le score entériné quand les Salvadoriens sont réduits à six joueurs après les expulsions d'Alexander Escobar etEliseo Quintanilla en première mi-temps puis les blessures deDeris Umanzor,Rodolfo Zelaya et du gardien de butJuan José Gómez alors que les trois changements autorisés ont déjà été effectués. En finale, le Panama prend sa revanche de l'édition précédente et gagne son premier titre en sortant vainqueur aux tirs au but[56]. Qualifiés pour laGold Cup 2009 aux États-Unis, lesTicos passent le premier tour malgré une défaite initiale contre le Salvador (1–2). Ils écartent laGuadeloupe en quart de finale (5–1) puis tiennent tête aux Mexicains en demi-finale (1–1) avant d'être éliminés aux tirs au but[57]. En, le Costa Rica demande au président de lafédération française de football un match amical contre la France. Ce match se tient le austade Félix-Bollaert et est remporté par les « Bleus » (1–2)[58].
Après l'échec des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, une réorganisation complète de l'équipe nationale est mise en œuvre, en visant un processus à long terme avec l'entraîneur argentinRicardo La Volpe à partir du, dans le but de se qualifier pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, en prenant pour base une équipe rajeunie et dont la majorité des joueurs joue dans la région. Malgré des résultats intéressants tels que les places de finaliste de laCoupe UNCAF des nations 2011[59] et de quart de finaliste de laGold Cup 2011[60] ou encore un match nul et vierge face à l'Argentine le et une victoire (2–0) face à la Bolivie enCopa América 2011 avec la sélection des moins de 23 ans, son bilan à la tête de la sélection est décevant (dix-sept matchs, quatre victoires, huit nuls, cinq défaites). La défaite (0–2) et le faible niveau de jeu affiché contre l'Équateur en match amical le à San José, couplés aux difficultés d'acclimatation de La Volpe, le poussent à présenter sa démission le.
Ouverture du score parRandall Brenes contre l'Espagne en match amical (2–2).
Après cet échec, la fédération du Costa Rica intronise le ColombienJorge Luis Pinto nouveau sélectionneur national, le. Sous la houlette de Pinto, le Costa Rica récolte de bons résultats en matchs amicaux, dont un match nul contre les champions du monde espagnols (2–2) à San José et des victoires à l'extérieur contre le Venezuela et lepays de Galles. Il remporte laCoupe UNCAF des nations 2013[61] à domicile ce qui lui permet de participer à laGold Cup 2013 en tant que champion d'Amérique centrale[62]. Le Costa Rica commence le tournoi avec deux victoires sur Cuba (3–0) et leBelize (1–0) avant de céder face aux États-Unis (0–1). En quart de finale, lesTicos sont éliminés par leur grand rival régional, le Honduras, qui s'impose (0–1) sur un but d'Andy Najar[63].
Toujours sous la direction de Pinto et entrant directement au troisième tour deséliminatoires de la Coupe du monde 2014 dans le groupe B avec le Mexique, le Salvador et leGuyana, le Costa Rica valide son billet pour le tour final en récoltant dix points, résultat de trois victoires contre le Guyana (4–0 et 7–0) et le Salvador (1–0), et un match nul (2–2) à San José devant le Salvador. Au tour final, laSele débute par un match nul (2–2) le à Panama après avoir été mené 0–2. Elle joue ensuite contre les États-Unis àCommerce City sous un temps exécrable[64] et perd (0–1). À partir du mois de mars, l'équipe du Costa Rica réalise une série de six matchs sans défaite (victoires à San José sur la Jamaïque 2–0, le Honduras 1–0, le Panama 2–0 et les États-Unis 3–1 ; match nul à l'Azteca face au Mexique 0–0). Le dernier match de cette série se joue contre la Jamaïque, le Costa Rica obtient un match nul (1–1) qui, combiné avec le résultat du Honduras, lui offre son billet pour laCoupe du monde 2014 au Brésil à deux journées de la fin[65].
Le Costa Rica tombe dans legroupe D, « groupe de la mort » qui comprend également trois anciens champions du monde : l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre. Avant le début de la compétition, les journalistes considèrent que le Costa Rica n'a presque aucune chance de se qualifier pour les huitièmes de finale[66],[67]. Les Costariciens commencent bien le tournoi puisque, après avoir été menés 1-0, ils battent l'Uruguay sur le score de 3-1 grâce à des buts deJoel Campbell,Óscar Duarte etMarco Ureña[68]. Le Costa Rica surprend à nouveau lors du deuxième match contre l'Italie. Grâce à un but deBryan Ruiz et un jeu de qualité, il gagne par un but à zéro et se qualifie pour les huitièmes de finale[69]. Un match nul (0-0) face à l'Angleterre lui suffit pour s'assurer la première place du groupe[70]. En huitième de finale, les Costariciens affrontent laGrèce, deuxième dugroupe C. Ils ouvrent la marque parBryan Ruiz mais, après l'expulsion d'Óscar Duarte, encaissent un but deSokrátis Papastathópoulos à la fin des 90 minutes dans les arrêts de jeu. Le score reste de 1-1 pendant les prolongations, notamment grâce aux parades du gardien costaricienKeylor Navas. LesTicos remportent le match sur le score de 5-3 auxtirs au but et atteignent un quart de finale de Coupe du monde pour la première fois de leur histoire[71]. Ils y affrontent lesPays-Bas. Le Costa Rica est dominé mais parvient à repousser les attaques des Néerlandais, en grande partie grâce à Keylor Navas nommé homme du match pour la troisième fois consécutive, et le score reste vierge jusqu'auxtirs au but. Le gardien néerlandaisTim Krul, entré à la121e minute, arrête deux tirs costariciens et permet à son équipe d'atteindre les demi-finales[72],[73].
Le Costa Rica se distingue surtout à l'occasion deséliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec quelques résultats probants comme la double victoire sur les États-Unis (4-0 à domicile puis 0-2 à l'extérieur)[74],[75]. LaSele obtient sa qualification pour le Mondial, le, après un match nul arraché à la dernière minute devant le Honduras par l'intermédiaire deKendall Waston[76].
Le Costa Rica se retrouve dans legroupe E accompagné de laSerbie, duBrésil et de laSuisse. Dans un premier match serré, les Serbes s'imposent (1-0) avec une réalisation sur coup franc deAleksandar Kolarov. Lors du deuxième match face au Brésil, les Costaricains tiennent le score nul et vierge jusqu'au temps additionnel au cours duquelCoutinho etNeymar inscrivent les deux buts brésiliens (0-2), qui éliminent le Costa Rica. Le dernier match se conclut sur un résultat nul (2-2) face à la sélection helvétique.
Premier buteur de l'histoire duchampionnat costaricien le1921 avecLa Libertad contre leGimnástica Limonense[77],Rafael Madrigal ditMacho est le meilleur buteur du premier tournoi remporté par laSele, les Jeux du centenaire de l'indépendance de l'Amérique centrale en 1921, inscrivant six buts en deux matchs[5]. Prenant part aux sept premiers matchs internationaux de l'histoire de la sélection costaricienne entre 1921 et 1930, Madrigal en est alors le meilleur buteur avec quinze buts[78].
Actif de 1925 à 1947, l'attaquantAlejandro Morera Soto, surnomméEl Mago del Balón enfrançais :« Le Magicien du Ballon »[79], est considéré comme le meilleur footballeur de l'histoire du Costa Rica. Il joue principalement auLiga Deportiva Alajuelense et remporte deux titres de champion en1928 et1939 où il est également meilleur buteur avec vingt-trois buts[80]. Entretemps, il signe en Europe et évolue notamment auFC Barcelone[81], où la presse le qualifie deFenómeno Costarriqueño enfrançais :« Phénomène costaricien ». À court d'argent et contraint de rentrer au pays à la suite du déclenchement de laGuerre civile espagnole, il joue deux matchs auHavre Athletic Club afin de payer le voyage. Le, lestade de son club de cœur est renommé en son honneur.
International à sept reprises pour treize buts entre 1941 et 1951[78], l'attaquantJosé Rafael Meza(de) ditFello se révèle sous les couleurs duClub Sport Cartaginés en étant le meilleur buteur du championnat en1938 et1940[80] avant de conduire l'équipe nationale à une première victoire enCoupe CCCF en 1941, marquant huit buts en trois matchs[7]. Le, lors du troisième sacre de laSele dans la compétition, il signe un quintuplé permettant aux siens de l'emporter sur le Salvador (6–0)[9].
Meilleur buteur du championnat en1953 avec leDeportivo Saprissa[80] et retenu avec laSele à vingt-sept reprises entre 1950 et 1959[78], l'attaquantRodolfo Herrera inscrit quatorze buts dont trois au cours des éliminatoires de la Coupe du monde 1958[82],[83],[84].
Détenteur du record du nombre de sélections avec laSele jusqu'au début desannées 1990,Edgar Quesada(es) marque à trois reprises en cinquante-et-une rencontres de 1951 à 1963[78].
Auteur de six buts en sept matchs éliminatoires de la Coupe du monde 1962[82],[85] et meilleur buteur du championnat avec Alajuelense en1959 et1960[80],Juan Ulloa est avec vingt-sept buts en autant de rencontres le meilleur buteur de laSele auXXe siècle[78].
À l'instar d'Ulloa, le milieu de terrainRubén Jiménez, surnomméLa Rata[86], débute en équipe nationale en 1955 et accumule quarante-cinqcapes jusqu'en 1963, marquant onze buts[78].
Jorge Hernán Monge(es) ditCuty partage le titre de meilleur buteur du championnat en1962 avec Rubén Jiménez[80], son coéquipier à Saprissa, et honore lui aussi sa première cape en 1955. Monge inscrit en vingt-sept matchs la bagatelle de vingt-trois buts[78], dont quatre en éliminatoires de la Coupe du monde 1958[82],[87].
Errol Daniels(en), meilleur buteur du championnat à six reprises dont cinq fois consécutivement avec Alajuelense[80] et longtemps meilleur buteur de l'histoire du championnat avec 197 buts avant queVictor Núñez ne le dépasse, compte dix-neuf matchs avec lesTicos pour huit réalisations.
Deux monuments du football costaricien desannées 1980 connaissent un destin similaire en équipe nationale. Le buteurEvaristo Coronado(en) et l'ailierEnrique Díaz Harvey(en) comptent tous deux cinquante-deux sélections avec lesTicos jusqu'en 1992[78]. Membres actifs de l'équipe qui parvient à se qualifier pour la Coupe du monde 1990, ils sont mis de côté par le nouveau sélectionneurBora Milutinović, recruté par la fédération quatre-vingt-dix jours avant le début du mondial italien.
Le défenseur centralMarvin Obando, cinquante-et-une capes et un but entre 1980 et 1994[78], participe auxJeux olympiques 1980 et1984 avant de prendre part à la Coupe du monde 1990[90]. En parallèle, Obando évolue vingt-et-une saisons en première division costaricienne de 1979 à 2000, jouant 685 matchs, un record[91].
Le défenseurRóger Flores est lecapitaine desTicos à la Coupe du monde 1990. Auteur du but égalisateur de la tête contre la Suède, il accumule quarante-neuf capes pour deux buts de 1983 à 1991[78].
International à quarante-neuf reprises pour neuf réalisations entre 1983 et 1993, le milieu offensifJuan Cayasso est le premier buteur costaricien en phase finale de Coupe du monde, inscrivant le but de la victoire sur l'Écosse[92].
Le charismatique défenseurMauricio Montero, surnomméEl Chunche, est international de 1985 à 1996, comptant cinquante-six capes pour trois buts[78]. Il dispute notamment le mondial 1990.
Le milieu de terrainÓscar Ramírez ditEl Machillo participe aux éliminatoires de la Coupe du monde 1986, 1990, 1994 et 1998 ainsi qu'à la phase finale du mondial 1990. Il porte le record de sélections avec laSele à soixante-quinze unités[78]. En club, il joue à Alajuelense avec qui il remporte quatre championnats et laCoupe des clubs champions de la CONCACAF 1986. En 1993, il signe chez le rival, le Deportivo Saprissa, avec qui il ajoute trois championnats et deux Coupes des champions à son impressionnant palmarès.
International entre 1989 et 1996, le défenseur de SaprissaVladimir Quesada ditMuñequito gagne le championnat à cinq reprises et deux Coupes des champions. Il prend part à trois phases qualificatives de la Coupe du monde et à la phase finale du mondial 1990 où il n'entre pas en jeu[93].
Le gardien de butLuis Gabelo Conejo, vingt-quatre sélections entre 1988 et 1991, est le principal artisan de la qualification historique desTicos pour le second tour du mondial 1990[28], réalisant des arrêts décisifs contre l'Écosse, le Brésil puis la Suède. Cependant, une blessure l'empêche de disputer le huitième de finale contre la Tchécoslovaquie et laSele est éliminée.
L'attaquantHernán Medford, surnomméEl Pelícano et buteur à dix-huit reprises en quatre-vingt-neuf sélections de 1987 à 2002[78], est principalement connu pour deux buts marqués avec laSele à onze ans d'intervalle[94]. Le premier la qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 1990 où, lancé à la limite duhors-jeu dans le dos de la défense suédoise, il trompeThomas Ravelli. Le second scelle la première victoire costaricienne en terre mexicaine, Medford poussant le cuir au fond des filets après une première frappe repoussée deRolando Fonseca[44].
Ce dernier, surnomméEl Principito, est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection costaricienne avec quarante-sept buts marqués en cent-treize matchs entre 1992 et 2011[95]. Fonseca prend part à deux matchs desTicos à la Coupe du monde 2002, contre la Chine[96] et le Brésil[97]. Le contre leChili (1–1), Fonseca inscrit d'unretourné acrobatique le dernier but de sa carrière internationale et le millième de l'histoire de laSele[98].
Débutant lui aussi en 1992 et gardien costaricien le plus capé de tous les temps avec soixante-seize sélections avant d'être dépassé parKeylor Navas,Erick Lonnis est le capitaine desTicos au mondial 2002[99].
Le milieu défensifMauricio Solís, cent-dix capes pour six buts entre 1993 et 2006[100], participe aux six matchs de laSele aux Coupes du monde 2002 et 2006.
Le défenseur centralLuis Marín est le deuxièmeTico le plus sélectionné en comptabilisant cent-vingt-huit matchs internationaux et cinq buts de 1993 à 2009[101].
L'attaquantRónald Gómez, vingt-quatre buts en quatre-vingt-onze matchs entre 1993 et 2008[102], est avec trois buts le meilleur buteur costaricien en phases finales de Coupe du monde, en compagnie dePaulo Wanchope.
Wanchope est le deuxième meilleur réalisateur sous le maillot de laSele avec quarante-cinq buts, dont quatre face à Cuba enGold Cup 1998, en soixante-treize capes de 1996 à 2008[103].
Le milieu offensifWalter Centeno est leTico le plus sélectionné de l'histoire, honorant cent-trente-sept sélections entre 1995 et 2009[104]. Il marque à vingt-quatre reprises avec laSele, dont quatre lors de laGold Cup 2003 qui font de lui le meilleur buteur de l'édition avecLandon Donovan. Centeno marque pour sa dernière sélection contre l'Uruguay en barrage intercontinental des qualifications pour la Coupe du monde 2010.
Le milieu de terrainWilmer López joue les trois matchs du mondial asiatique et marque six buts en soixante-seize matchs internationaux de 1995 à 2003[78].
Auteur du deuxième but costaricien contre la Chine au mondial 2002[107],Mauricio Wright compte soixante-sept sélections et six buts entre 1995 et 2005[78].
Le milieu offensifSteven Bryce, soixante-douze capes pour neuf buts de 1998 à 2005, est l'auteur de deux passes décisives contre la Turquie et le Brésil au mondial 2002[108], la dernière est offerte à Rónald Gómez pour conclure un long mouvement collectif desTicos.
Le défenseurGilberto Martínez, soixante-et-une sélections de 2001 à 2011[78], dispute les trois matchs du mondial 2002. Retenu pour l'édition 2006 en Allemagne[109], il se blesse lors du match d'ouverture et manque le reste de la compétition.
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L'équipe du Costa Rica est surnomméela Sele, diminutif dela Selección enfrançais :« la Sélection ». Les joueurs de l'équipe du Costa Rica sont quant à eux surnomméslos Ticos[111], terme familier pour désigner des personnes natives du Costa Rica.
LeClásico centroamericano(es) est une rivalité sportive historique entre les sélections du Costa Rica et du Honduras[117]. Cette rivalité est exacerbée par le fait qu'au niveau de l'Amérique centrale elles trustent les trophées de laCoupe centraméricaine, elles rivalisent au plus grand nombre departicipations à la Coupe du monde et elles sont les seules à avoir gagné austade Azteca en éliminatoires de la Coupe du monde.
Le Costa Rica maintient une rivalité d'un degré inférieur avec les sélections du Salvador et du Mexique. Longtemps dans l'ombre de laTri, laSele la bat pour la première fois en éliminatoires de la Coupe du monde 1962 par la plus petite des marges grâce à un but deCarlos Vivó Gobán[82]. Quarante ans plus tard, elle inflige aux Mexicains leur premier revers à domicile en éliminatoires de la Coupe du monde[118].
En termes de résultats records, la plus large victoire du Costa Rica est contre Porto Rico sur le score de 12–0 le lors de la cinquième édition desJeux d'Amérique centrale et des Caraïbes àBarranquilla enColombie. Sa plus large défaite est enregistrée lors de la Coupe de Mexico sur le score de 0–7 face au Mexique le àMexico. Record égalé lors de laCoupe du monde 2022 auQatar avec une défaite 7-0 contre l'Espagne le[119].
Le plus jeune joueur sélectionné en équipe du Costa Rica est le milieu de terrainJafet Soto, qui foule la pelouse face à laNorvège le à l'âge de 17 ans et 9 mois[120]. Le joueur le plus âgé estKeylor Navas qui garde les buts costariciens le face à l'Argentine à l'âge de 37 ans et 103 jours.