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Équipe du Costa Rica de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe du Costa Rica féminine de football.

Équipe du Costa Rica
Écusson de l' Équipe du Costa Rica
Généralités
ConfédérationCONCACAF
CouleursRouge, bleu et blanc
SurnomLos Ticos
La Sele
La Tricolor
Stade principalStade national du Costa Rica
Classement FIFAen diminution50e(19 septembre 2024)[1]
Personnalités
SélectionneurVacant[2]
CapitaineKeylor Navas
Plus sélectionnéCelso Borges (163)
Meilleur buteurRolando Fonseca (46)
Rencontres officielles historiques
Premier match(104 ans)
(Salvador, 0-7)
Plus large victoire12-0,Porto Rico
()
Plus large défaite7-0,Mexique
()
7-0,Espagne
()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 6
Quart de finale en2014
Gold CupPhases finales : 23
Médaille d'or, Amérique du NordMédaille d'or, Amérique du NordMédaille d'or, Amérique du NordVainqueur en1963,1969 et1989
Ligue des nationsPhases finales : 1
Quatrième en2020
Copa América[note 1]Phases finales : 6
Quart de finale en2001 et2004

Maillots

Domicile

Extérieur

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L'équipe du Costa Rica de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurscostariciens représentant leur pays enfootball masculin. Elle est sous l'égide de laFédération costaricienne de football (Federación Costarricense de Fútbol).

La « Sele » (diminutif deSelección), comme elle est surnommée, participe à cinq phases finales deCoupe du monde. Auteur d'un parcours surprenant à laCoupe du monde 1990, où elle atteint le2e tour de la compétition sous le commandement de l'entraîneurserbeBora Milutinović, elle ne peut franchir le1er tour lors de ses deux présentations suivantes en2002 et2006. LesTicos surprennent à nouveau en2014 auBrésil : sortis premiers d'un groupe comprenant également trois anciens champions du monde (Uruguay,Italie etAngleterre), ils battent laGrèce en huitième de finale et atteignent pour la première fois un quart de finale de Mondial, instance où ils sont éliminés par lesPays-Bas après la séance detirs au but. LesTicos une nouvelle fois qualifés pour laCoupe du monde 2018 enRussie, ne se qualifient pas pour le second tour.

La meilleure performance du Costa Rica enGold Cup est une place de finaliste en2002 même s'il avait auparavant remporté trois éditions de la Coupe des nations de la CONCACAF – ancêtre de la Gold Cup – en1963,1969 et1989 ainsi que sept éditions de laCoupe CCCF (voir section résultats). Il gagne à huit reprises laCoupe UNCAF des nations ce qui fait du Costa Rica le pays le plus titré d'Amérique centrale. Il est invité à participer à cinq éditions de laCopa América, atteignant les quarts de finale en2001 et2004.

L'équipe du Costa Rica joue généralement ses rencontres à domicile austade national de la capitaleSan José. Elle a atteint son meilleurclassement FIFA en (13e rang mondial et1er de sa confédération).

Histoire

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Les débuts (années 1920–années 1980)

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La fédération nationale du Costa Rica est fondée le, elle est affiliée à laFIFA depuis 1927 et est membre de laCONCACAF depuis 1962. Le premier match desTicos, surnom des joueurs costariciens, se tient dans le cadre des Jeux du centenaire de l'indépendance de l'Amérique centrale le contre leSalvador et se solde par une victoire sept buts à zéro[3], le premier buteur de l'histoire de laSele étantJoaquín Manuel Gutiérrez (es)[4]. En finale, le Costa Rica bat l'hôteguatémaltèque par six buts à zéro et remporte le trophée[5].

Dans lesannées 1930, le Costa Rica se classe deuxième à trois reprises desJeux d'Amérique centrale et des Caraïbes en 1930, 1935 et 1938[6]. Dans lesannées 1940, lesTicos soulèvent trois fois laCoupe CCCF (ancêtre de laGold Cup) en 1941[7], 1946[8] et 1948[9], et acquièrent le surnom deLos Chaparritos de Oro enfrançais :« Les enfants en or ». Au cours de la cinquième édition des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, ils signent la plus large victoire de l'histoire de l'équipe contrePorto Rico le, sur le score de douze buts à zéro[10].

Pendant lesannées 1950 et1960, le Costa Rica est la deuxième équipe la plus forte dans la région derrière leMexique, terminant juste derrièreEl Tri lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1958[11],1962[12] et1966[13]. Durant cette période, le Costa Rica est tout de même sacré quatre fois champion de laCoupe d'Amérique centrale et des Caraïbes (CCCF) en 1953[14], 1955[15], 1960[16] et 1961[17], et deux fois champion de la CONCACAF en1963[18], et1969[19]. En 1956, le Costa Rica prend part à la deuxième édition duchampionnat panaméricain où après une victoire sur leChili (2–1) avec des buts deRodolfo Herrera etJorge Hernán Monge (es)[20], il chute lourdement la semaine suivante àMexico face auBrésil (1–7), oùLarry Pinto de Faria etChinesinho réalisent chacun un triplé[21], et se classe troisième de la compétition. Quatre ans plus tard, le Costa Rica accueille l'édition suivante et après un départ en fanfare la première semaine avec deux nuls contre l'Argentine (0-0) et le Mexique (1-1) et une éclatante victoire sur le Brésil (3–0, buts de Guillermo Valenciano,Edgar Quesada (es) et Rigoberto Rojas)[22], il s'incline face à ces trois mêmes adversaires et finit quatrième et dernier[23].

Cependant, dans lesannées 1970 et la première moitié desannées 1980, l'équipe du Costa Rica passe inaperçue en étant absente de la phase finale de qualification pour la Coupe du monde. Seule une participation de lasélection olympique auxJeux olympiques de Los Angeles en 1984 est à noter, où elle sauve l'honneur dans un match sans enjeu en battant l'Italie un but à zéro (but d'Enrique Rivers (en))[24].

Une puissance montante de l'Amérique centrale (1989–2005)

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La qualification pour la Coupe du monde 1990

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Profitant du bannissement du Mexique par la FIFA dutour de qualification de la Coupe du monde 1990 et de toute compétition internationale pour une période de deux ans pour avoir aligné des joueurs qui ont dépassé la limite d'âge autorisée au tour de qualification pour laCoupe du monde des moins de 20 ans 1989[25], le Costa Rica remporte laCoupe des nations de la CONCACAF 1989[26]. Pourtant, il souffre dès le tour préliminaire en concédant un match nul un but partout austade Alejandro Morera Soto d'Alajuela avant de s'imposer deux buts à zéro auPanama grâce à des réalisations deJuan Cayasso et deHernán Medford. Le Costa Rica commence la phase de groupes avec une défaite au Guatemala par un but à zéro. Deux semaines plus tard, il prend sa revanche sur le score de deux buts à un, buts signésRóger Flores etEvaristo Coronado (en). Ensuite, le Costa Rica bat lesÉtats-Unis à San José sur le plus petit des scores grâce à Gilberto Rodden avant de perdre sur la même marque àSaint-Louis. Dans la foulée, il tient en échecTrinité-et-Tobago (1–1, but de Coronado) avant de l'emporter sur les Trinidadiens à San José sur un but de Cayasso. Une première victoire décisive à l'extérieur au Salvador (4–2, buts deCarlos Mario Hidalgo (es), Cayasso et un doublé deLeonidas Flores), puis une autre à domicile sur les Salvadoriens par un but à zéro (but de Pastor Fernández), lui ouvrent les portes de la phase finale de laCoupe du monde 1990. Le Costa Rica termine premier avec onze points en huit matchs tout comme les États-Unis, devancés à ladifférence de buts.

Une première réussie auMondiale 90

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L'année 1990 marque un tournant dans l'histoire footballistique du pays, avec la première qualification pour une phase finale de Coupe du monde. Au cours du mondial italien, les hommes deBora Milutinović créent la sensation en dominant l'Écosse (1–0) grâce à un but de Cayasso après une longue action collective ponctuée par une passe décisive du talon deClaudio Jara, et laSuède (2–1, buts de Flores et Medford) en matchs de poule, ne s'inclinant que de justesse face auBrésil (0–1). Révélations de cette édition avec les « Lions indomptables » deRoger Milla, ils se qualifient ainsi pour les huitièmes de finale, mais chutent lourdement face à laTchécoslovaquie (1–4, but deRónald González)[27].

Décisif à deux reprises en face à face devantMo Johnston contre l'Écosse, battu sur un tir dévié deMüller avant de réaliser de grandes parades contre le Brésil et auteur d'un grand match contre la Suède, legardien de but costaricienLuis Gabelo Conejo est élu meilleur gardien de la compétition[28] et est l'unique Costaricien présent dans la liste du magazineFrance Football des « cent héros de la Coupe du monde » publiée en 1994[29].

La confirmation (1991–2002)

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En remportant la première édition de la Coupe UNCAF en1991[30], le Costa Rica se qualifie pour laGold Cup 1991 aux États-Unis où il réussit à passer le premier tour malgré deux défaites en trois matchs et à atteindre les demi-finales, perdant face au Honduras puis contre le Mexique en match de classement sur le même score (0–2)[31]. Deuxièmes de laCoupe UNCAF des nations 1993, lesTicos prennent part à laGold Cup 1993 où ils chutent à nouveau en demi-finale contre les États-Unis (0–1,but en or deCle Kooiman)[32].

Dans leséliminatoires de la Coupe du monde 1994, lesTicos écartent les Panaméens au premier tour avant que deux défaites contre le Honduras ne les éliminent au deuxième tour[33]. Ils échouent à se qualifier pour laGold Cup 1996 mais remportent les éditions 1997[34] et 1999[35] de la Coupe UNCAF, ce qui leur permet d'accéder auxGold Cup 1998 et2000 où ils sont sortis respectivement au premier tour et en quarts de finale[36],[37]. Enéliminatoires de la Coupe du monde 1998, le Costa Rica passe aisément le premier tour en compagnie des États-Unis avant de terminer quatrième du tour final, deux points derrière laJamaïque qui se qualifie pour la première phase finale de son histoire[38]. Les Costariciens sont pourtant les seuls à battre les États-Unis (3–2) et restent invaincus contre le Mexique (0–0 puis 3–3), mais ils sont trop irréguliers en concédant notamment des défaites au Salvador (1–2) et auCanada (0–1). Les progrès des Costariciens sont reconnus par les organisateurs de laCopa América qui les invitent à participer à la compétition en1997[39],2001[40],2004[41] et2011[42], avec à la clé un quart de finale en 2001 ainsi qu'en 2004. En 2001, ils se paient le luxe de finir premiers de leur groupe devant le Honduras et l'Uruguay en ayant écrasé laBolivie par quatre buts à zéro. Avec cinq réalisations,Paulo Wanchope figure à la deuxième position du classement des buteurs, une unité derrière le ColombienVíctor Aristizábal.

Sous les ordres de Gilson Nunes Sequeira puis d'Alexandre Guimarães pour leséliminatoires de la Coupe du monde 2002, le Costa Rica entre en piste directement au pénultième tour de qualification où une défaite en ouverture à laBarbade (1–2) lui complique fortement la tâche. Il se reprend en étant invaincu contre les États-Unis (2–1 puis 0–0) qui finissent premiers, mais termine à égalité parfaite au niveau des buts marqués et encaissés ainsi que des confrontations directes avec le Guatemala. Un match de barrage sur terrain neutre est donc joué pour déterminer l'équipe pouvant accéder au tour final. ÀMiami, lesTicos disposent desChapines par cinq buts à deux, avec des buts costariciens signés Paulo Wanchope,Reynaldo Parks,Jafet Soto et un doublé deRolando Fonseca. Après des débuts délicats au tour final, le Costa Rica signe le la première victoire de son histoire austade Azteca (2–1) grâce à des buts de Rolando Fonseca et Hernán Medford. Ce match historique est connu comme l'aztecazo[43],[44]. Le Costa Rica enchaîne ensuite quatre victoires consécutives et termine premier au classement avec vingt-trois points, soit le total le plus élevé depuis l'adoption de cette formule[45].

Facilement qualifiée pour le mondial asiatique, laSele se place parmi les favoris de laGold Cup 2002 aux États-Unis. Après un premier tour passé sans encombre, elle batHaïti (2–1) sur un but en or deRónald Gómez puis écarte laCorée du Sud (3–1) en demi-finale grâce à un nouveau but de Gómez et un doublé de Wanchope. ÀPasadena, les Costariciens s'inclinent en finale face aux hôtes américains (0–2).

La deuxième Coupe du monde en 2002

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Le Costa Rica participe pour la deuxième fois à la Coupe du monde en2002 et fait à nouveau bonne figure en battant laChine (2–0, buts de Rónald Gómez etMauricio Wright) et en accrochant laTurquie, future troisième de la compétition (1–1, égalisation signéeWinston Parks). Il ne peut se qualifier pour le deuxième tour à la suite de sa défaite (2–5) face auBrésil, la Turquie bénéficiant d'une meilleure différence de buts alors que Turcs et Costariciens ont quatre points chacun[46]. Le match face au Brésil est l'un des plus spectaculaires de cette édition. Rapidement menés 0–3 après deux buts derenard des surfaces deRonaldo et unereprise de volée acrobatique d'Edmílson, lesTicos marquent un but avant la mi-temps par Paulo Wanchope après un superbeune-deux avec Mauricio Wright. Au retour des vestiaires, ils reviennent à un but des Brésiliens grâce à un somptueux mouvement collectif conclu par une tête plongeante de Rónald Gómez. Mais à l'heure de jeu, deux buts coup sur coup deRivaldo etJúnior douchent les derniers espoirs costariciens de qualification.

De nouvelles victoires régionales et une qualification laborieuse pour le mondial 2006

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Dans la foulée du mondial asiatique, lesTicos remportent laCoupe UNCAF des nations 2003 auPanama en étant invaincus en cinq matchs et en signant quatre victoires sur le plus petit des scores[47]. Ils valident donc leur billet pour laGold Cup 2003, où après une première phase et un quart de finale victorieux àFoxboro aux États-Unis, ils s'envolent pour la capitale mexicaine afin d'affronter le Mexique en demi-finale. Deux buts encaissés dans la première demi-heure leur sont fatals, avant d'être battus par le second pays hôte en match de classement (2–3)[48].

Le Costa Rica commence de façon chaotique leséliminatoires de la Coupe du monde 2006 en ne passant le tour préliminaire aux dépens deCuba qu'à larègle des buts marqués à l'extérieur (2–2 et 1–1), ce qui coûte sa place au sélectionneur américainSteve Sampson, puis en perdant ses deux premiers matchs du tour suivant à domicile face au Honduras (2–5) et àGuatemala (1–2). Il réussit ensuite trois victoires consécutives et s'assure finalement la première place du groupe en ramenant un point de son déplacement àSan Pedro Sula (0–0). Au tour final, lesTicos débutent par une défaite à domicile face au Mexique (1–2, but de Wanchope), avant de battre le Panama austade Ricardo Saprissa (2–1, buts de Wayne Wilson etRoy Myrie). Un décevant match nul et vierge àPort-d'Espagne mène le sélectionneur colombienJorge Luis Pinto à présenter sa démission et aboutit au retour d'Alexandre Guimarães, dont la deuxième ère au poste commence par une sévère défaite aux États-Unis (0–3). LaSele bat ensuite le Guatemala à San José (3–2, buts de Carlos Hernández, Rónald Gómez et Paulo Wanchope). Battue à l'Azteca de Mexico (0–2), elle l'emporte à Panama (3–1, buts d'Álvaro Saborío, Rónald Gómez etWalter Centeno). Elle remporte ensuite deux succès cruciaux devant Trinité-et-Tobago (2–0, buts de Saborío et Centeno) et les États-Unis (3–0, but de Wanchope et un doublé de Carlos Hernández) à San José. Déjà qualifiée, elle perd son dernier match au Guatemala (1–3, but de Roy Myrie) et se classe troisième, derrière les États-Unis et le Mexique[49].

En plein milieu des éliminatoires, le Costa Rica dispute laGold Cup à l'été 2005. La qualification en poche après deux victoires sur le Canada (1–0) et Cuba (3–1), il partage les points avec les hôtes américains (0–0). Las, il perd en quart de finale contre son « meilleur ennemi » hondurien (2–3) tandis que les Américains soulèvent le trophée pour la troisième fois[50].

Afin de préparer la prochaine échéance mondiale, l'équipe costaricienne dispute un match amical face à l'équipe de France le. Au cours de ce match, joué àFort-de-France austade de Dillon en hommage aux victimes de la catastrophe aérienne survenue auxAntilles trois mois plus tôt, les Costariciens mènent à la mi-temps (2–0, buts de Saborío et de Rolando Fonseca) avant d'être rejoints au score puis battus par les Tricolores (2–3) et des buts deNicolas Anelka,Djibril Cissé etThierry Henry[51].

Le déclin au niveau mondial (2006–2012)

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Allemagne – Costa Rica, match d'ouverture de la Coupe du monde 2006.

Inquiétant au cours des matchs de préparation avec notamment un cinglant revers enUkraine (0–4)[3], le Costa Rica se présente enAllemagne en ayant l'honneur d'ouvrir le bal de laCoupe du monde 2006 avec lepays hôte. Le àMunich, après une première alerte sur une frappe lointaine deTorsten Frings, lesTicos encaissent un premier but parPhilipp Lahm qui déborde côté gauche avant de repiquer dans l'axe pour trouver la lucarne opposée d'une frappe enroulée du pied droit. Ils répliquent quelques minutes plus tard par l'intermédiaire de Paulo Wanchope, lancé à la limite du hors-jeu, qui gagne son face-à-face avecJens Lehmann. À peine le temps de savourer que les Allemands reprennent l'avantage parMiroslav Klose qui pousse un centre deBastian Schweinsteiger au fond des filets. À l'heure de jeu, Klose s'offre un doublé en s'y prenant à deux fois pour tromperJosé Porras, avant que Wanchope ne l'imite peu après. À quelques minutes du terme, Frings tente un nouveau tir lointain qui cette fois-ci fait mouche et clôt la marque (2–4). Le àHambourg, l'Équateur ouvre le score parCarlos Tenorio, ne suscitant qu'une timide réaction costaricienne d'une tête non cadrée deDouglas Sequeira. En seconde mi-temps, l'Équateur se met à l'abri par sa vedetteAgustín Delgado. Après un lob de Saborío sur la barre transversale du but équatorien,Iván Kaviedes marque un dernier but dans lesarrêts de jeu (0–3). Déjà éliminés de la compétition, Costariciens etPolonais s'affrontent pour l'honneur le àHanovre. Si Rónald Gómez ouvre le score sur coup franc pour lesTicos, le défenseur centralBartosz Bosacki lui répond par deux fois sur corner (1–2).

Début 2007, le Costa Rica enchaîne avec laCoupe UNCAF au Salvador. Vainqueur du Honduras (3–1) puis battu par son voisin panaméen (0–1), il se qualifie néanmoins pour le dernier carré où il défait le pays hôte (2–0) avant de triompher dans la compétition pour la sixième fois en remportant la séance detirs au but après un match nul avec le Panama (1–1)[52]. Ainsi qualifiée pour laGold Cup 2007, l'équipe costaricienne fait pâle figure en parvenant difficilement à s'extirper d'un groupe assez faible avant de perdre en quart de finale contre le Mexique sur un but deJared Borgetti durant laprolongation[53].

Costa Rica – Honduras, match éliminatoire de la Coupe du monde 2010.

Après une série derencontres amicales, le Costa Rica se lance en juin 2008 dans les éliminatoires de laCoupe du monde 2010. Il écarte tout d'abordGrenade (2–2 puis 3–0) avant de remporter les six matchs de la troisième phase joués contre les sélections salvadorienne (1–0 et 3–1), haïtienne (3–1 et 2–0) etsurinamaise (7–0 et 4–1). Au dernier tour dequalification de la zone CONCACAF et après un bon départ qui voit le Costa Rica récolter douze points sur quinze possibles lors des cinq premiers matchs, lesTicos s'effondrent en août et pour enregistrer trois défaites consécutives au Honduras (0–4) à San Pedro Sula, contre le Mexique (0–3) à San José et surtout auCuscatlán deSan Salvador (0–1)[54]. Cette série conduit au départ de l'entraîneurRodrigo Kenton, remplacé parRené Simões. Deux journées restant à jouer dans les qualifications, le Costa Rica est obligé de gagner ses deux derniers matchs et espérer un faux pas du Honduras simultanément. Et en premier lieu les événements sont favorables auxTicos car le Honduras perd contre les États-Unis (2–3), tandis qu'ils étrillent Trinité-et-Tobago (4–0), dépassant les Honduriens au classement. À la dernière journée, alors que le Honduras vient de s'imposer face au Salvador (1–0), lesTicos mènent à la mi-temps àWashington par deux buts à zéro. Les Américains reviennent au score en fin de match (2–2), envoyant les Honduriens enAfrique du Sud tandis que les Costariciens se classent quatrièmes à la différence de buts et doivent passer par un barrage face à l'Uruguay, cinquième de laqualification de la zone CONMEBOL. Dans la première manche à San José, ils perdent (0–1) d'un but du défenseur de laCelesteDiego Lugano. Au match retour joué austade Centenario deMontevideo,Walter Centeno glisse le ballon au fond des filets après un cafouillage dans la surface uruguayenne[55] quatre minutes après le but deSebastián Abreu (1–1), résultat insuffisant pour atteindre la phase finale sud-africaine.

À laCoupe UNCAF des nations 2009, le Costa Rica remporte ses deux premiers matchs et termine en tête de son groupe au premier tour. En demi-finale contre le Salvador, après l'ouverture du score de l'attaquant costaricienAndy Furtado (en), le match est arrêté à la soixantième minute de jeu et le score entériné quand les Salvadoriens sont réduits à six joueurs après les expulsions d'Alexander Escobar etEliseo Quintanilla en première mi-temps puis les blessures deDeris Umanzor,Rodolfo Zelaya et du gardien de butJuan José Gómez alors que les trois changements autorisés ont déjà été effectués. En finale, le Panama prend sa revanche de l'édition précédente et gagne son premier titre en sortant vainqueur aux tirs au but[56]. Qualifiés pour laGold Cup 2009 aux États-Unis, lesTicos passent le premier tour malgré une défaite initiale contre le Salvador (1–2). Ils écartent laGuadeloupe en quart de finale (5–1) puis tiennent tête aux Mexicains en demi-finale (1–1) avant d'être éliminés aux tirs au but[57]. En, le Costa Rica demande au président de lafédération française de football un match amical contre la France. Ce match se tient le austade Félix-Bollaert et est remporté par les « Bleus » (1–2)[58].

Après l'échec des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, une réorganisation complète de l'équipe nationale est mise en œuvre, en visant un processus à long terme avec l'entraîneur argentinRicardo La Volpe à partir du, dans le but de se qualifier pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, en prenant pour base une équipe rajeunie et dont la majorité des joueurs joue dans la région. Malgré des résultats intéressants tels que les places de finaliste de laCoupe UNCAF des nations 2011[59] et de quart de finaliste de laGold Cup 2011[60] ou encore un match nul et vierge face à l'Argentine le et une victoire (2–0) face à la Bolivie enCopa América 2011 avec la sélection des moins de 23 ans, son bilan à la tête de la sélection est décevant (dix-sept matchs, quatre victoires, huit nuls, cinq défaites). La défaite (0–2) et le faible niveau de jeu affiché contre l'Équateur en match amical le à San José, couplés aux difficultés d'acclimatation de La Volpe, le poussent à présenter sa démission le.

Le renouveau desTicos (2013-)

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Un Mondial 2014 historique

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Ouverture du score parRandall Brenes contre l'Espagne en match amical (2–2).

Après cet échec, la fédération du Costa Rica intronise le ColombienJorge Luis Pinto nouveau sélectionneur national, le. Sous la houlette de Pinto, le Costa Rica récolte de bons résultats en matchs amicaux, dont un match nul contre les champions du monde espagnols (2–2) à San José et des victoires à l'extérieur contre le Venezuela et lepays de Galles. Il remporte laCoupe UNCAF des nations 2013[61] à domicile ce qui lui permet de participer à laGold Cup 2013 en tant que champion d'Amérique centrale[62]. Le Costa Rica commence le tournoi avec deux victoires sur Cuba (3–0) et leBelize (1–0) avant de céder face aux États-Unis (0–1). En quart de finale, lesTicos sont éliminés par leur grand rival régional, le Honduras, qui s'impose (0–1) sur un but d'Andy Najar[63].

Toujours sous la direction de Pinto et entrant directement au troisième tour deséliminatoires de la Coupe du monde 2014 dans le groupe B avec le Mexique, le Salvador et leGuyana, le Costa Rica valide son billet pour le tour final en récoltant dix points, résultat de trois victoires contre le Guyana (4–0 et 7–0) et le Salvador (1–0), et un match nul (2–2) à San José devant le Salvador. Au tour final, laSele débute par un match nul (2–2) le à Panama après avoir été mené 0–2. Elle joue ensuite contre les États-Unis àCommerce City sous un temps exécrable[64] et perd (0–1). À partir du mois de mars, l'équipe du Costa Rica réalise une série de six matchs sans défaite (victoires à San José sur la Jamaïque 2–0, le Honduras 1–0, le Panama 2–0 et les États-Unis 3–1 ; match nul à l'Azteca face au Mexique 0–0). Le dernier match de cette série se joue contre la Jamaïque, le Costa Rica obtient un match nul (1–1) qui, combiné avec le résultat du Honduras, lui offre son billet pour laCoupe du monde 2014 au Brésil à deux journées de la fin[65].

Le Costa Rica tombe dans legroupe D, « groupe de la mort » qui comprend également trois anciens champions du monde : l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre. Avant le début de la compétition, les journalistes considèrent que le Costa Rica n'a presque aucune chance de se qualifier pour les huitièmes de finale[66],[67]. Les Costariciens commencent bien le tournoi puisque, après avoir été menés 1-0, ils battent l'Uruguay sur le score de 3-1 grâce à des buts deJoel Campbell,Óscar Duarte etMarco Ureña[68]. Le Costa Rica surprend à nouveau lors du deuxième match contre l'Italie. Grâce à un but deBryan Ruiz et un jeu de qualité, il gagne par un but à zéro et se qualifie pour les huitièmes de finale[69]. Un match nul (0-0) face à l'Angleterre lui suffit pour s'assurer la première place du groupe[70]. En huitième de finale, les Costariciens affrontent laGrèce, deuxième dugroupe C. Ils ouvrent la marque parBryan Ruiz mais, après l'expulsion d'Óscar Duarte, encaissent un but deSokrátis Papastathópoulos à la fin des 90 minutes dans les arrêts de jeu. Le score reste de 1-1 pendant les prolongations, notamment grâce aux parades du gardien costaricienKeylor Navas. LesTicos remportent le match sur le score de 5-3 auxtirs au but et atteignent un quart de finale de Coupe du monde pour la première fois de leur histoire[71]. Ils y affrontent lesPays-Bas. Le Costa Rica est dominé mais parvient à repousser les attaques des Néerlandais, en grande partie grâce à Keylor Navas nommé homme du match pour la troisième fois consécutive, et le score reste vierge jusqu'auxtirs au but. Le gardien néerlandaisTim Krul, entré à la121e minute, arrête deux tirs costariciens et permet à son équipe d'atteindre les demi-finales[72],[73].

L'entre-deux Coupes du monde (2014-2017)

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Dans la foulée du Mondial brésilien réussi, lesTicos remportent laCopa Centroamericana 2014 sous l'impulsion de l'ancien internationalPaulo Wanchope, sélectionneur par intérim succédant àJorge Luis Pinto, parti chez le voisinhondurien. Mais la position de Wanchope se voit fragilisée par une piètre performance du Costa Rica lors de laGold Cup 2015 où l'équipe enchaîne quatre matchs sans victoire (3 nuls et une défaite en prolongations face auMexique en quarts-de-finale). Il est remplacé parOscar Ramírez - ex-international lui-aussi - dont le premier tournoi officiel, laCopa Centroamericana 2017, laisse beaucoup à désirer dans la mesure où laSele arrache péniblement sa qualification pour laGold Cup 2017 en terminant à la4e place dudit tournoi. Cependant la Gold Cup 2017 est plutôt réussie car lesTicos se hissent en demi-finales, battus 2-0 par lesAméricains, vainqueurs in fine de l'épreuve.

Le Costa Rica se distingue surtout à l'occasion deséliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec quelques résultats probants comme la double victoire sur les États-Unis (4-0 à domicile puis 0-2 à l'extérieur)[74],[75]. LaSele obtient sa qualification pour le Mondial, le, après un match nul arraché à la dernière minute devant le Honduras par l'intermédiaire deKendall Waston[76].

Coupe du monde en Russie (2018)

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Le Costa Rica se retrouve dans legroupe E accompagné de laSerbie, duBrésil et de laSuisse. Dans un premier match serré, les Serbes s'imposent (1-0) avec une réalisation sur coup franc deAleksandar Kolarov. Lors du deuxième match face au Brésil, les Costaricains tiennent le score nul et vierge jusqu'au temps additionnel au cours duquelCoutinho etNeymar inscrivent les deux buts brésiliens (0-2), qui éliminent le Costa Rica. Le dernier match se conclut sur un résultat nul (2-2) face à la sélection helvétique.

Gold Cup (2019)

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Lors de laGold Cup 2019, le Costa Rica termine2e du groupe B au1er tour avec 6 points (2 victoires et une défaite 1-2 contreHaïti) et affronte leMexique, futur vainqueur de la compétition, en quarts de finale. LesTicos accrochentEl Tri à l'issue du temps réglementaire et des prolongations (1-1,Bryan Ruiz ayant égalisé en début de deuxième mi-temps sur penalty) mais sont éliminés à l'issue de la séance de tirs au but (4 t.a.b. à 5).

Personnalités historiques de l'équipe du Costa Rica

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Joueurs emblématiques

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Les10 joueurs les plus capés au
RangSélectionsJoueurCarrièreButs
1162Celso Borges2008-25
2146Bryan Ruiz2005-202229
3136Walter Centeno1995-200924
4132Joel Campbell2011-27
5127Luis Marín1993-20095
6113Rolando Fonseca1992-201146
7112Keylor Navas2008-0
8111Álvaro Saborío2002-201936
9109Mauricio Solís1993-20066
10102Michael Umaña2004-20171
Meilleurs buteurs au
RangButsJoueurCarrièreSélectionsRatio
146Rolando Fonseca1992-20111130,41
244Paulo Wanchope1996-2008720,61
336Álvaro Saborío2002-20191110,32
429Bryan Ruiz2005-20221460,20
527Juan Ulloa1955-1970271,00
627Rónald Gómez1993-2008930,29
727Joel Campbell2011-1320,20
825Celso Borges2008-1620,15
924Walter Centeno1995-20091360,18
1023Jorge Monge1955-1961270,85

Les premiers joueurs

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Premier buteur de l'histoire duchampionnat costaricien le1921 avecLa Libertad contre leGimnástica Limonense[77],Rafael Madrigal ditMacho est le meilleur buteur du premier tournoi remporté par laSele, les Jeux du centenaire de l'indépendance de l'Amérique centrale en 1921, inscrivant six buts en deux matchs[5]. Prenant part aux sept premiers matchs internationaux de l'histoire de la sélection costaricienne entre 1921 et 1930, Madrigal en est alors le meilleur buteur avec quinze buts[78].

Actif de 1925 à 1947, l'attaquantAlejandro Morera Soto, surnomméEl Mago del Balón enfrançais :« Le Magicien du Ballon »[79], est considéré comme le meilleur footballeur de l'histoire du Costa Rica. Il joue principalement auLiga Deportiva Alajuelense et remporte deux titres de champion en1928 et1939 où il est également meilleur buteur avec vingt-trois buts[80]. Entretemps, il signe en Europe et évolue notamment auFC Barcelone[81], où la presse le qualifie deFenómeno Costarriqueño enfrançais :« Phénomène costaricien ». À court d'argent et contraint de rentrer au pays à la suite du déclenchement de laGuerre civile espagnole, il joue deux matchs auHavre Athletic Club afin de payer le voyage. Le, lestade de son club de cœur est renommé en son honneur.

International à sept reprises pour treize buts entre 1941 et 1951[78], l'attaquantJosé Rafael Meza (de) ditFello se révèle sous les couleurs duClub Sport Cartaginés en étant le meilleur buteur du championnat en1938 et1940[80] avant de conduire l'équipe nationale à une première victoire enCoupe CCCF en 1941, marquant huit buts en trois matchs[7]. Le, lors du troisième sacre de laSele dans la compétition, il signe un quintuplé permettant aux siens de l'emporter sur le Salvador (6–0)[9].

Années 1950–1960

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Meilleur buteur du championnat en1953 avec leDeportivo Saprissa[80] et retenu avec laSele à vingt-sept reprises entre 1950 et 1959[78], l'attaquantRodolfo Herrera inscrit quatorze buts dont trois au cours des éliminatoires de la Coupe du monde 1958[82],[83],[84].

Détenteur du record du nombre de sélections avec laSele jusqu'au début desannées 1990,Edgar Quesada (es) marque à trois reprises en cinquante-et-une rencontres de 1951 à 1963[78].

Auteur de six buts en sept matchs éliminatoires de la Coupe du monde 1962[82],[85] et meilleur buteur du championnat avec Alajuelense en1959 et1960[80],Juan Ulloa est avec vingt-sept buts en autant de rencontres le meilleur buteur de laSele auXXe siècle[78].

À l'instar d'Ulloa, le milieu de terrainRubén Jiménez, surnomméLa Rata[86], débute en équipe nationale en 1955 et accumule quarante-cinqcapes jusqu'en 1963, marquant onze buts[78].

Jorge Hernán Monge (es) ditCuty partage le titre de meilleur buteur du championnat en1962 avec Rubén Jiménez[80], son coéquipier à Saprissa, et honore lui aussi sa première cape en 1955. Monge inscrit en vingt-sept matchs la bagatelle de vingt-trois buts[78], dont quatre en éliminatoires de la Coupe du monde 1958[82],[87].

L'attaquantLeonel Hernández (it) participe avec l'équipe des moins de 20 ans à la première édition duChampionnat CONCACAF des moins de 20 ans[88]. Il honore dans la foulée sa première sélection en équipe A et termine sa carrière internationale en 1972 après trente-cinq matchs et onze buts[78].

Errol Daniels (en), meilleur buteur du championnat à six reprises dont cinq fois consécutivement avec Alajuelense[80] et longtemps meilleur buteur de l'histoire du championnat avec 197 buts avant queVictor Núñez ne le dépasse, compte dix-neuf matchs avec lesTicos pour huit réalisations.

Années 1970–1980

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International à trente-six reprises entre 1971 et 1985,Asdrúbal Paniagua (en) ditYuba est une figure duDeportivo Saprissa qui remporte six championnats nationaux consécutifs de1972 à1977[89].

Deux monuments du football costaricien desannées 1980 connaissent un destin similaire en équipe nationale. Le buteurEvaristo Coronado (en) et l'ailierEnrique Díaz Harvey (en) comptent tous deux cinquante-deux sélections avec lesTicos jusqu'en 1992[78]. Membres actifs de l'équipe qui parvient à se qualifier pour la Coupe du monde 1990, ils sont mis de côté par le nouveau sélectionneurBora Milutinović, recruté par la fédération quatre-vingt-dix jours avant le début du mondial italien.

La génération du mondial 1990

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Le défenseur centralMarvin Obando, cinquante-et-une capes et un but entre 1980 et 1994[78], participe auxJeux olympiques 1980 et1984 avant de prendre part à la Coupe du monde 1990[90]. En parallèle, Obando évolue vingt-et-une saisons en première division costaricienne de 1979 à 2000, jouant 685 matchs, un record[91].

Le défenseurRóger Flores est lecapitaine desTicos à la Coupe du monde 1990. Auteur du but égalisateur de la tête contre la Suède, il accumule quarante-neuf capes pour deux buts de 1983 à 1991[78].

International à quarante-neuf reprises pour neuf réalisations entre 1983 et 1993, le milieu offensifJuan Cayasso est le premier buteur costaricien en phase finale de Coupe du monde, inscrivant le but de la victoire sur l'Écosse[92].

Le charismatique défenseurMauricio Montero, surnomméEl Chunche, est international de 1985 à 1996, comptant cinquante-six capes pour trois buts[78]. Il dispute notamment le mondial 1990.

Le milieu de terrainÓscar Ramírez ditEl Machillo participe aux éliminatoires de la Coupe du monde 1986, 1990, 1994 et 1998 ainsi qu'à la phase finale du mondial 1990. Il porte le record de sélections avec laSele à soixante-quinze unités[78]. En club, il joue à Alajuelense avec qui il remporte quatre championnats et laCoupe des clubs champions de la CONCACAF 1986. En 1993, il signe chez le rival, le Deportivo Saprissa, avec qui il ajoute trois championnats et deux Coupes des champions à son impressionnant palmarès.

International entre 1989 et 1996, le défenseur de SaprissaVladimir Quesada ditMuñequito gagne le championnat à cinq reprises et deux Coupes des champions. Il prend part à trois phases qualificatives de la Coupe du monde et à la phase finale du mondial 1990 où il n'entre pas en jeu[93].

Le gardien de butLuis Gabelo Conejo, vingt-quatre sélections entre 1988 et 1991, est le principal artisan de la qualification historique desTicos pour le second tour du mondial 1990[28], réalisant des arrêts décisifs contre l'Écosse, le Brésil puis la Suède. Cependant, une blessure l'empêche de disputer le huitième de finale contre la Tchécoslovaquie et laSele est éliminée.

L'attaquantHernán Medford, surnomméEl Pelícano et buteur à dix-huit reprises en quatre-vingt-neuf sélections de 1987 à 2002[78], est principalement connu pour deux buts marqués avec laSele à onze ans d'intervalle[94]. Le premier la qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 1990 où, lancé à la limite duhors-jeu dans le dos de la défense suédoise, il trompeThomas Ravelli. Le second scelle la première victoire costaricienne en terre mexicaine, Medford poussant le cuir au fond des filets après une première frappe repoussée deRolando Fonseca[44].

La génération des mondiaux 2002 et 2006

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Ce dernier, surnomméEl Principito, est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection costaricienne avec quarante-sept buts marqués en cent-treize matchs entre 1992 et 2011[95]. Fonseca prend part à deux matchs desTicos à la Coupe du monde 2002, contre la Chine[96] et le Brésil[97]. Le contre leChili (1–1), Fonseca inscrit d'unretourné acrobatique le dernier but de sa carrière internationale et le millième de l'histoire de laSele[98].

Débutant lui aussi en 1992 et gardien costaricien le plus capé de tous les temps avec soixante-seize sélections avant d'être dépassé parKeylor Navas,Erick Lonnis est le capitaine desTicos au mondial 2002[99].

Le milieu défensifMauricio Solís, cent-dix capes pour six buts entre 1993 et 2006[100], participe aux six matchs de laSele aux Coupes du monde 2002 et 2006.

Le défenseur centralLuis Marín est le deuxièmeTico le plus sélectionné en comptabilisant cent-vingt-huit matchs internationaux et cinq buts de 1993 à 2009[101].

L'attaquantRónald Gómez, vingt-quatre buts en quatre-vingt-onze matchs entre 1993 et 2008[102], est avec trois buts le meilleur buteur costaricien en phases finales de Coupe du monde, en compagnie dePaulo Wanchope.

Wanchope est le deuxième meilleur réalisateur sous le maillot de laSele avec quarante-cinq buts, dont quatre face à Cuba enGold Cup 1998, en soixante-treize capes de 1996 à 2008[103].

Le milieu offensifWalter Centeno est leTico le plus sélectionné de l'histoire, honorant cent-trente-sept sélections entre 1995 et 2009[104]. Il marque à vingt-quatre reprises avec laSele, dont quatre lors de laGold Cup 2003 qui font de lui le meilleur buteur de l'édition avecLandon Donovan. Centeno marque pour sa dernière sélection contre l'Uruguay en barrage intercontinental des qualifications pour la Coupe du monde 2010.

L'attaquantJafet Soto et le défenseurHarold Wallace participent tous deux à laCoupe du monde des moins de 20 ans 1995 auQatar[105]. Soto compte soixante-trois sélections et dix buts jusqu'en 2005[78], tandis que Wallace honore cent-une capes pour un but jusqu'en 2009[106].

Le milieu de terrainWilmer López joue les trois matchs du mondial asiatique et marque six buts en soixante-seize matchs internationaux de 1995 à 2003[78].

Auteur du deuxième but costaricien contre la Chine au mondial 2002[107],Mauricio Wright compte soixante-sept sélections et six buts entre 1995 et 2005[78].

Le milieu offensifSteven Bryce, soixante-douze capes pour neuf buts de 1998 à 2005, est l'auteur de deux passes décisives contre la Turquie et le Brésil au mondial 2002[108], la dernière est offerte à Rónald Gómez pour conclure un long mouvement collectif desTicos.

Le défenseurGilberto Martínez, soixante-et-une sélections de 2001 à 2011[78], dispute les trois matchs du mondial 2002. Retenu pour l'édition 2006 en Allemagne[109], il se blesse lors du match d'ouverture et manque le reste de la compétition.

La génération des mondiaux 2014 et 2018

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Sélectionneurs

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Liste complète des sélectionneurs de l'équipe du Costa Rica[110]
Période[note 2]Nom
1921Eladio Rosabal Cordero (es)
1930 Manolo Rodríguez
1935, 1938Ricardo Saprissa (en)
1941Alejandro Morera Soto
1943 JorgeLalo Rojas
1943 Alejandro Morera Soto
1946Hernán Bolaños
1946Randolph Galloway
Hernán Bolaños
1948Hernán Bolaños
1950 Santiago Bonilla
1951 IsmaelMelo Quesada
1951 Ricardo Saprissa
Luis Cartín Paniagua
1953Otto Bumbel
1955, 1957 AlfredoChato Piedra
1960 Rubén Amorín
1960 Hugo Tassara Olivares
1961Eduardo Toba (en)
1961, 1963 AlfredoChato Piedra
1965 Eduardo Viso Abella
Alfredo Chato Piedra
Mario Cordero (en)
1967–1968 Rodolfo Ulloa Antillón
1968 Américo Brunner
1969 Rogelio Rojas
1969Marvin Rodríguez (en)
1970 Eduardo Viso Abella
1971 Marvin Rodríguez
1972Humberto Maschio
1975 José Etchegoyen
1975 Marvin Rodríguez
1976 Juan José Gámez
1979-1980Antonio Moyano
1980 Iván Mraz
1983-1984Antonio Moyano
1985Odir Jacques (es)
1985 Álvaro Grant Mac Donald
1987-1989 Gustavo De Simone
1989Antonio Moyano
Marvin Rodríguez
1989-1990 Marvin Rodríguez
1990Bora Milutinović
1991Rolando Villalobos
1992Héctor Núñez
1993 Juan José Gámez
1993 Álvaro Grant Mac Donald
1993-1994 Juan Luis Hernadez Fuertes
1994Antonio Moyano
1994-1995 Toribio Rojas
1995 Juan Blanco
1996 ValdeirBadú Vieira
1997 Horacio Cordero
1997 Juan Luis Hernadez Fuertes
1998Rolando Villalobos
1998-1999Francisco Maturana
1999-2000 Marvin Rodríguez
2000 Gilson Nunes
2001-2002Alexandre Guimarães
2002[note 3]Rodrigo Kenton
2003-2004Steve Sampson
2004-2005Jorge Luis Pinto
2005-2006Alexandre Guimarães
2006[note 3] Carlos Watson
2007-2008Hernán Medford
2008-2009Rodrigo Kenton
2009Renê Simões
2010[note 3]Rónald González
2010-2011Ricardo La Volpe
2011-2014Jorge Luis Pinto
2014-2015Paulo Wanchope
2015-2018Oscar Ramírez
2018-2019Gustavo Matosas
2019-2021Rónald González
2021-2023Luis Fernando Suárez
2023-2024Gustavo Alfaro
2025-Miguel Herrera

Effectif actuel

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Effectif et encadrement de l'équipe du Costa Rica pour laGold Cup 2025.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1GNavas, KeylorKeylor Navas Capitaine (38 ans)1180Newell's Old Boys2008
18GLezcano, AlexandreAlexandre Lezcano (24 ans)00AD San Carlos
23GSequeira, PatrickPatrick Sequeira (26 ans)170Casa Pia AC2022
2Dvan der Putten, SantiagoSantiago van der Putten (21 ans)20LD Alajuelense2025
3DMitchell, JeylandJeyland Mitchell (21 ans)182Feyenoord Rotterdam2024
4DVargas, Juan PabloJuan Pablo Vargas (30 ans)323Millonarios2017
5DFaerrón, FernánFernán Faerrón (25 ans)70CS Herediano2024
6DGamboa, AlexisAlexis Gamboa (26 ans)70LD Alajuelense2023
8DMora, JosephJoseph Mora (32 ans)171Deportivo Saprissa2018
15DCalvo, FranciscoFrancisco Calvo (33 ans)10714Hatayspor2011
24DVillalobos, GuillermoGuillermo Villalobos (24 ans)00LD Alajuelense
26DMyrie, KenayKenay Myrie (19 ans)10Deportivo Saprissa2025
10MAguilera, BrandonBrandon Aguilera (22 ans)260Rio Ave2022
13MBrenes, JeffersonJefferson Brenes (28 ans)211Deportivo Saprissa2020
14MGalo, OrlandoOrlando Galo (25 ans)234Riga FC2021
16MBran, AlejandroAlejandro Bran (24 ans)194LD Alajuelense2021
25MNúñez, CristopherCristopher Núñez (27 ans)120CS Cartaginés2020
7ARojas, AndyAndy Rojas (19 ans)101New York Red Bulls II2024
9AUgalde, ManfredManfred Ugalde (23 ans)239Spartak Moscou2020
11ALassiter, ArielAriel Lassiter (31 ans)312Portland Timbers2019
12AMartínez, AlonsoAlonso Martínez (27 ans)234New York City2021
17AMadrigal, WarrenWarren Madrigal (21 ans)246Valence CF B2023
19AVargas, KennethKenneth Vargas (23 ans)142Heart of Midlothian2023
20AAlcócer, JosimarJosimar Alcócer (21 ans)154KVC Westerlo2023
21AZamora, ÁlvaroÁlvaro Zamora (23 ans)205Aris Salonique2022
22AMora, CarlosCarlos Mora (24 ans)120Universitatea Craiova2022
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • José Rangel
Entraîneur(s) des gardiens
  • Ricardo González
Kinésithérapeute(s)
  • Martha Sisfontes
  • Brayner Sánchez
Médecin(s)
  • Alejandro Ramírez



Légende


Identité

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Couleurs

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Liste partielle des tenues successives de l'équipe du Costa Rica

Mondial 1990

Mondial 2002

Surnoms

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L'équipe du Costa Rica est surnomméela Sele, diminutif dela Selección enfrançais :« la Sélection ». Les joueurs de l'équipe du Costa Rica sont quant à eux surnomméslos Ticos[111], terme familier pour désigner des personnes natives du Costa Rica.

Résultats de l'équipe du Costa Rica

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Parcours en Coupe du monde

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Parcours de l'équipe du Costa Rica enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1930Non inscrite1974Non qualifiée2010Non qualifiée
1934Non inscrite1978Non qualifiée2014Quarts de finale
1938Non inscrite1982Non qualifiée20181er tour
1950Non inscrite1986Non qualifiée20221er tour
1954Non inscrite1990Huitième de finale2026Non qualifiée
1958Non qualifiée1994Non qualifiée
2030
À venir
1962Non qualifiée1998Non qualifiée2034À venir
1966Non qualifiée20021er tour
1970Non qualifiée20061er tour
Phase finalePhase qualificative
ÉditionRésultatClassementJGNPBPBCClass.JGNPBPBC
1930Non inscritNon inscrit
1934Non inscritNon inscrit
1938Non inscritNon inscrit
1950Non inscritNon inscrit
1954Non inscritNon inscrit
1958Non qualifié2/26411167
1962Non qualifié2/395132214
1966Non qualifié2/38521173
1970Non qualifié1er tour421173
1974Non qualifié1er tour201145
1978Non qualifié1er tour614186
1982Non qualifié1er tour8143610
1986Non qualifié3/38242109
1990Huitièmes de finale12e4202461/510622137
1994Non qualifié2e tour84041611
1998Non qualifié4/6167362217
20021er tour19e3111561/61711333115
20061er tour31e3003393/6188463025
2010Non qualifié4/62012354122
2014Quarts de finale8e5230522/6168442712
20181er tour28e3012252/6169522511
20221er tour27e31023114/815843148
2026À venirÀ venir

2030
À venirÀ venir
Total6/2232e2165102239187934648309185


Parcours en tournoi continental

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Gold Cup

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Parcours de l'équipe du Costa Rica enGold Cup
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1963Médaille d'or, Amérique du NordVainqueur1991Demi-finale (4e)2011Quarts de finale
1965Médaille de bronze, Amérique du Nord3e1993Médaille de bronze, Amérique du Nord Demi-finale (3e)2013Quarts de finale
1967Forfait1996Tour préliminaire2015Quarts de finale
1969Médaille d'or, Amérique du NordVainqueur19981er tour2017Médaille de bronze, Amérique du Nord Demi-finale (3e)
1971Médaille de bronze, Amérique du Nord3e2000Quarts de finale2019Quarts de finale
1973Tour préliminaire2002Médaille d'argent, Amérique du Nord Finaliste2021Quarts de finale
1977Tour préliminaire2003Demi-finale (4e)2023Quarts de finale
1981Tour préliminaire2005Quarts de finale2025Quarts de finale
1985Médaille de bronze, Amérique du Nord3e2007Quarts de finale
1989Médaille d'or, Amérique du NordVainqueur2009Médaille de bronze, Amérique du Nord Demi-finale (3e)

Ligue des nations

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Parcours de l'équipe du Costa Rica enLigue des nations
ÉditionLiguePhase de groupesPhase finale
Class.MVNDBMBEPays hôteRésultatMVNDBMBE
2019-2020en stagnationA1/34130432020Quatrième202022
2022-2023en stagnationA2/34202442023Non qualifié
2023-2024en stagnationAQualifié d'office2024Quarts200216
2024-2025en stagnationA1/64220712025Quarts201123
2026-2027A2027À venir
Total12552158Total6033511

Copa America

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Copa América
ÉditionRésultatClass.MVNDBPBC
1916 à1995Non invité
19971er tour10e3012210
1999Non invité
2001Quarts de finale5e421173
2004Quarts de finale8e410338
2007Non invité
20111er tour9e310224
2015Non invité
20161er tour10e311136
2019 à2021Non invité
20241er tour10e311124
TotalQuarts de finale6/482064101935

Championnat panaméricain

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Championnat panaméricain (1952-1960)
ÉditionRésultatClass.MVNDBPBC
1952Non inscrit
19563e3e52121115
19604e4e6123410

Parcours en tournoi régional

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Coupe CCCF (1941-1961)
ÉditionRésultatClass.MVNDBPBC
1941Vainqueur1re4400235
19433e3e63032015
1946Vainqueur1re5401246
1948Vainqueur1re85122511
19512e2e4211135
1953Vainqueur1re6600192
1955Vainqueur1re6600194
1957Non inscrit
1960Vainqueur1re4220103
1961Vainqueur1re4400174
Coupe UNCAF des nations (Depuis 1991)
ÉditionRésultatClass.MVNDBPBC
1991Vainqueur1re3300101
19932e2e320132
1995Demi-finaliste4e411256
1997Vainqueur1re5320122
1999Vainqueur1re5302133
20012e2e522185
2003Vainqueur1re541051
2005Vainqueur1re431082
2007Vainqueur1re421163
2009Finaliste2e421191
2011Finaliste2e412154
2013Vainqueur1re541061
2014Vainqueur1re431073
20174e4e513142

Statistiques

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Nations rencontrées

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Article détaillé :Liste des matchs de l'équipe du Costa Rica de football par adversaire.
Bilan du Costa Rica face aux sélections affrontées plus de vingt fois[note 4],[3],[112],[113],[114],[115],[116]
AdversaireTotalVictoiresMatchs nulsDéfaites
Salvador69411612
Honduras64222418
Guatemala62291518
Mexique6182132
Panama52261313
États-Unis4318619
Jamaïque3115124
Trinité-et-Tobago261943
Canada24996
Curaçao (inclusAntilles néerlandaises)221444

Rivalités

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Carte de l'Amérique centrale.

LeClásico centroamericano (es) est une rivalité sportive historique entre les sélections du Costa Rica et du Honduras[117]. Cette rivalité est exacerbée par le fait qu'au niveau de l'Amérique centrale elles trustent les trophées de laCoupe centraméricaine, elles rivalisent au plus grand nombre departicipations à la Coupe du monde et elles sont les seules à avoir gagné austade Azteca en éliminatoires de la Coupe du monde.

Le Costa Rica maintient une rivalité d'un degré inférieur avec les sélections du Salvador et du Mexique. Longtemps dans l'ombre de laTri, laSele la bat pour la première fois en éliminatoires de la Coupe du monde 1962 par la plus petite des marges grâce à un but deCarlos Vivó Gobán[82]. Quarante ans plus tard, elle inflige aux Mexicains leur premier revers à domicile en éliminatoires de la Coupe du monde[118].

Records

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En termes de résultats records, la plus large victoire du Costa Rica est contre Porto Rico sur le score de 12–0 le lors de la cinquième édition desJeux d'Amérique centrale et des Caraïbes àBarranquilla enColombie. Sa plus large défaite est enregistrée lors de la Coupe de Mexico sur le score de 0–7 face au Mexique le àMexico. Record égalé lors de laCoupe du monde 2022 auQatar avec une défaite 7-0 contre l'Espagne le[119].

Le plus jeune joueur sélectionné en équipe du Costa Rica est le milieu de terrainJafet Soto, qui foule la pelouse face à laNorvège le à l'âge de 17 ans et 9 mois[120]. Le joueur le plus âgé estKeylor Navas qui garde les buts costariciens le face à l'Argentine à l'âge de 37 ans et 103 jours.

Classements FIFA

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Classements FIFA de l'équipe du Costa Rica
Année[note 5]199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010201120122013201420152016201720182019202020212022
Classement mondial[121]426576725167646030211727216870534469656631163717263846514932
Classement continental[121]457945574333367447683131333443

Légende du classement mondial :
Légende du classement CONCACAF :

  • de 1 à 29
  • de 1 à 3
  • de 30 à 69
  • de 4 à 7
  • de 70 à 209
  • de 8 à 41

Notes et références

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Notes

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  1. Le Costa Rica, bien que n'étant pas membre de laCONMEBOL, participe parfois à laCopa América en tant qu'invité.
  2. La période correspond aux dates de premier et dernier matchs dirigés.
  3. ab etcSélectionneur intérimaire.
  4. Bilan mis à jour au. Les matchs qualificatifs aux Jeux olympiques et les rencontres disputées par une équipe B ne sont pas pris en compte.
  5. Le classement pris en compte est celui du mois de décembre.

Références

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Liens externes

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