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Équipe du Chili de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe du Chili de football féminin.

Équipe du Chili
Écusson de l' Équipe du Chili
Généralités
ConfédérationCONMEBOL
CouleursRouge,bleu etblanc
SurnomLa Roja (« la Rouge »)
El Equipo de Todos (« l'Équipe de tous »)
Stade principalEstadio Nacional de Chile
Classement FIFAen diminution57e(10 juillet 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurNicolás Córdova
CapitaineGabriel Suazo
Plus sélectionnéAlexis Sánchez (168)
Meilleur buteurAlexis Sánchez (51)
Rencontres officielles historiques
Premier match1-3,Argentine
((115 ans))
Plus large victoire7-0,Venezuela
()
7-0,Arménie
()
7-0,Mexique
()
Plus large défaite0-7,Brésil
()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 9
Médaille de bronze, Coupe du Monde3e en1962
Copa AméricaPhases finales : 38
Médaille d'or, Amérique du SudMédaille d'or, Amérique du Sud Vainqueur en2015 et2016
Coupe des confédérationsPhases finales : 1
Médaille d'argent, monde Finaliste en2017
Jeux olympiquesMédaille de bronze, Jeux olympiques Médaille de bronze en2000

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Éliminatoires de la zone Amérique du Sud de la Coupe du monde de football 2026

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L'équipe du Chili de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs représentant leChili enfootball masculin.

Dirigée par laFédération du Chili (Federación de Fútbol de Chile), fondée en 1895 et affiliée à laFIFA depuis 1913, l'équipe nationale chilienne dispute la première rencontre officielle de son histoire en 1910, face à l'Argentine. Faisant partie des quatre membres fondateurs de laCONMEBOL en 1916, le Chili prend part à lapremière édition de laCopa América et devra attendre la44e édition en 2015 pour être sacré, à domicile, après avoir été quatre fois vice-champion. Dans la foulée du titre obtenu, le Chili remporte une deuxième Copa América en2016, à l'occasion du centenaire du tournoi sud-américain, et se hisse en finale de laCoupe des confédérations 2017 (perdue face à l'Allemagne), pour sa première participation à cetournoi.

La « Roja », comme elle est surnommée, participe à neuf phases finales deCoupes du monde. Son meilleur résultat est une troisième place décrochée à laCoupe du monde 1962, devant son public.

Historiquement, l'équipe du Chili joue ses rencontres à domicile à l'Estadio Nacional deÑuñoa, bien qu'elle évolue parfois à l'Estadio Monumental David Arellano. Les Chiliens ont atteint leur meilleure position auclassement FIFA en avril 2016 en se hissant pour la première fois sur le podium (3e rang mondial).

Histoire

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Les débuts (années 1910–1920)

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L'équipe du Chili joue son premier match international contre l'équipe d'Argentine le 27 mai 1910[2]. Le match amical, joué à Buenos Aires, est remporté 3–1 par les Argentins dans le cadre de la préparation pour laCopa Centenario Revolución de Mayo[3].

L'équipe du Chili avant le match de laCopa Centenario Revolución de Mayo contre l'Argentine du 5 juin 1910.

Cependant, il existe une controverse concernant ce match, car selon une étude récente, la sélection argentine présente ce jour-là est en fait un regroupement d'étudiants locaux venus se mesurer à l'équipe chilienne dans un match d'exhibition[4],[5]. Le journalLa Argentina rapporte, dans le programme de la semaine du 25 mai 1910[5], un matchCombinados v. Chilenos le 27 mai. En outre, le journal affirme que « l'équipe qui joue contre les Chiliens est une combinaison d'étudiants voulant jouer contre des [joueurs plus] anciens »[5]. C'est pourquoi, bien qu'il n'y a aucun doute sur le fait qu'il s'agisse du premier match de l'équipe du Chili, cette rencontre ne devrait pas être considérée comme un match international officiel, contrairement à celle du 29 mai contre l'Uruguay (0–3). Néanmoins, l'ANFP (en), l'IFFHS[6],RSSSF[2] et la FIFA[7] considèrent le match joué le 27 mai 1910 comme la première rencontre internationale officielle de l'équipe du Chili.

Match amicalArgentine3 – 1 Chili

Historique des rencontres
VialeBut inscrit après 38 minutes 38e
SusánBut inscrit après 43 minutes 43e
HayesBut inscrit après 68 minutes 68e
(2 – 1)But inscrit après 11 minutes 11eSimmonsBelgrano,Buenos Aires
Spectateurs : 6 200
Arbitrage : Armando Bergalli
Rapport
RojoGallino,ChiappeAmadeo,Grant,GinocchioFernández,Susán (es)Capitaine,Juan Enrique Hayes (en),M. González,VialeÉquipesGibsonBarriga,HoylHormazábal,AllenCapitaine,P. González (es)Davidson,Simmons,Campbell,Hamilton,Acuña

Lafédération du Chili, deuxième plus ancienne fédération sud-américaine de football, est fondée le 19 juin 1895 dans la ville deValparaíso[8]. Affiliée à la FIFA en 1913, elle est trois ans plus tard une des quatre membres fondatrices de la CONMEBOL[9]. Avec l'Argentine, leBrésil et l'Uruguay, le Chili participe aux quatre premières éditions du championnat d'Amérique du Sud, plus tard rebaptiséCopa América. Le premier buteur chilien dans la compétition est l'ailier desSantiago Wanderers,Telésforo Báez[10], qui marque contre l'Argentine (1–6) le 6 juillet 1916.

L'Uruguay et le Chili entrant sur le terrain à laCopa América 1926 àÑuñoa.

Les Chiliens ne connaissent pas le goût de la victoire avant le33e match de leur histoire, auChampionnat sud-américain 1926[2]. Le 12 octobre 1926 àSantiago, pour le premier match officiel de l'équipe de Bolivie, le ChilienHumberto Moreno inscrit le premierbut olympique (es) dans l'histoire de la Copa América[11], tandis que l'attaquant deColo-ColoDavid Arellano signe un quadruplé pour offrir la première victoire de son histoire à laRoja (7–1). Au cours de cette édition, elle réussit même à vaincre leParaguay pour la première fois (5–1), bien aidée par les trois buts d'Arellano, meilleur buteur du tournoi avec sept réalisations[12]. Mort l'année suivante d'unepéritonite[13], Arellano n'est pas du voyage àAmsterdam pour la première participation de laRoja auxJeux olympiques. Emmené par ses vedettesGuillermo Saavedra etGuillermo Subiabre[14], le Chili perd son premier match face auPortugal (2–4) et est éliminé du tournoi principal, avant de se ressaisir contre leMexique (3–1) puis de faire match nul contre les hôtesnéerlandais (2–2) en finale du tournoi de consolation[15]. Les Néerlandais remportent le match aulancer de pièces mais offrent la coupe de consolation aux Chiliens.

La participation à la première Coupe du monde en 1930

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L'équipe du Chili, le 22 juillet 1930, avant le match contre l'Argentine. Au second rang, de gauche à droite :Morales,Chaparro,Saavedra,Cortés,A. Torres,C. Torres. Au premier rang, de gauche à droite :Aguilera,Vidal,Villalobos,Subiabre,G. Arellano.

En 1930, le pays participe à la premièreCoupe du monde, enUruguay. Toutes les équipes nationales affiliées à la FIFA sont invitées à prendre part à la compétition, initialement prévue pour accueillir seize participants[16]. Finalement, le tournoi débute le 13 juillet 1930 avec seulement treize participants, les Sud-Américains répondant majoritairement présent, parmi lesquels l'équipe du Chili.

Le HongroisGyörgy Orth est chargé de diriger l'équipe nationale chilienne. Il est plus jeune que le doyen des joueurs chiliens retenus, ledéfenseur du club deLa Cruz ValparaisoUlises Poirier, âgé de 33 ans et 5 mois lors du match du premier tour face au Mexique[17]. Huit des dix-neuf joueurs chiliens évoluent auColo-Colo, le club le plus populaire du pays[18]. Le frère cadet de David Arellano,Guillermo, fait partie de la sélection. Le Chili tombe dans le groupe A, composé de laFrance, de l'Argentine et du Mexique.

Le Chili bat la France un but à zéro sur un but de la tête deGuillermo Subiabre.

Pour leurs débuts le 16 juillet, les Chiliens l'emportent sur le Mexique 3–0 grâce à des buts signésGuillermo Subiabre (doublé) etCarlos Vidal[19]. Trois jours plus tard, ils se défont de la France un but à zéro sur une réalisation de la tête de Subiabre[20]. Durant ce match, legardien de but françaisAlexis Thépot arrête unpenalty tiré parGuillermo Saavedra, une première dans l'histoire de la Coupe du monde[21].

L'Argentine et le Chili se retrouvent alors à égalité de points en tête du groupe avant le dernier match, avec deux victoires chacun. Leur confrontation lors de la dernière journée est donc décisive et se présente comme un véritable quart de finale, le vainqueur se qualifiant pour les demi-finales. Le 22 juillet, devant les 41 000 spectateurs dustade Centenario deMontevideo, les Argentins mènent déjà deux buts à un au bout d'un quart d'heure de jeu après deux buts deGuillermo Stábile contre un de Subiabre. En seconde mi-temps,Mario Evaristo ajoute un troisième but pour l'Argentine, permettant à son équipe d'assurer la première place du classement, la seule qualificative pour les demi-finales[22]. Le Chili termine à la deuxième place du groupe derrière le futur finaliste. En 1986, le Chili est rétroactivement classé cinquième de cette édition par la FIFA[23].

Le repli en Amérique du Sud (années 1930–1940)

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L'équipe du Chili à laCopa América 1945 à l'Estadio Nacional deSantiago. Debout :F. Hormazábal,Ataglich,Barrera,Platko (ent.),Livingstone,Klein,Las Heras et Orellana (tec.). Accroupis :Piñeiro,Clavero,Alcántara,Norton etMedina.

Après le mondial uruguayen, le Chili ne dispute aucune rencontre internationale pendant près de cinq ans, il déclare notamment forfait pour laphase qualificative pour le mondial 1934[2]. AuChampionnat sud-américain 1935 auPérou, laRoja finit dernière au classement après trois défaites en autant de rencontres[24]. Lors de l'édition suivante enArgentine, le Chili décroche le premier succès de son histoire face à l'Uruguay (3–0)[25], grâce au doublé de son avant-centreRaúl Toro, meilleur buteur du tournoi avec sept buts[12]. Forfait quatre ans plus tôt, le Chili renonce à s'inscrire pour le mondial de1938. AuChampionnat sud-américain 1939 au Pérou, les Chiliens laissent la dernière place aux néophyteséquatoriens qu'ils battent 4–1 pour leur première confrontation[26].

Le Chili se replie sur le continent sud-américain en limitant ses apparitions internationales auchampionnat continental, rencontrant exclusivement des nations membres de sa confédération entre le 19 juillet 1930 pour son deuxième match du mondial uruguayen contre la France et le 25 juin 1950 face à l'Angleterre pour son premier du mondialBrésilien[2]. Pendant cette période, laRoja, dirigée par le mythiqueFranz Platko, égale sa meilleure performance dans le tournoi sud-américain en1945 en étant classée troisième, à nouveau sur ses terres comme en1926 et en1941. Le 18 février 1945, elle vainc à nouveau l'Uruguay (1–0)[27], dont les cages sont gardées parRoque Máspoli, futur champion du monde[28]. Côté chilien, le dernier rempart est alorsSergio Livingstone, qui participe à sept éditions de la Copa América et fixe à trente-quatre le record du nombre de matchs joués dans la compétition, égalé seulement par le BrésilienZizinho[29].

Le retour timide sur la scène internationale (années 1950)

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L'Argentine déclare à nouveau forfait pourla Coupe du monde 1950, qualifiant de fait pour la phase finale la Bolivie et le Chili, les deux adversaires de son groupe éliminatoire. Enphase finale, les hommes d'Arturo Bucciardi inscrivent seulement deux points après deux défaites contre l'Angleterre puis contre l'Espagne sur le même score (0–2) et une victoire contre lesÉtats-Unis (5–2). Les buteurs chiliens sontAtilio Cremaschi (deux buts),Andrés Prieto,Fernando Riera et l'attaquant deNewcastle United,Jorge Robledo[30]. Seule la première place du groupe étant qualificative pour la poule finale, l'équipe du Chili, à égalité de points avec l'Angleterre et les États-Unis, est éliminée au premier tour.

Au sortir du mondial brésilien, le Chili organise le premierchampionnat panaméricain de football et réalise la plus longue série de victoires consécutives depuis ses débuts avec cinq matchs gagnés dont quatre au cours de ce tournoi, sur lePanama (6–1), le Mexique (4–0), le Pérou (3–2) et l'Uruguay (2–0). Le dernier match contre le Brésil est donc décisif, un match nul étant suffisant aux Chiliens pour remporter le championnat. Face à leur bête noire brésilienne, invaincue en dix confrontations avec laRoja[31], les Chiliens concèdent sèchement une neuvième défaite (0–3) et se classent deuxièmes[32]. AuChampionnat sud-américain 1953 disputée à l'Estadio Nacional deLima, les Chiliens se classent quatrièmes à un point seulement des vainqueurs brésiliens, qui les défont difficilement (2–3) lors du pénultième match[33]. L'attaquant de l'Universidad CatólicaFrancisco Molina, auteur des deux buts contre le Brésil, est le meilleur buteur de l'édition péruvienne avec sept réalisations[12]. Plus tard dans l'année, le Chili s'offre deuxmatchs amicaux de prestige face aux deux nations européennes qu'elle a affronté trois ans auparavant au mondial brésilien, l'Angleterre et l'Espagne. Pour ses premiers matchs amicaux face à des nations d'un autre continent, il perd à nouveau ces deux matchs sur le même score (1–2)[2].

Au début de 1954, laRoja se lance dans leséliminatoires de la Coupe du monde en Suisse. Elle convoite l'unique place qualificative de la zone Amérique du Sud, dans un groupe disputé par matchs aller-retour et réduit à trois équipes avec le Brésil et le Paraguay, le Pérou ayant déclaré forfait. Le Chili perd les quatre confrontations contre Brésiliens et Paraguayens, ne marquant qu'un but par Jorge Robledo, et est éliminé[34].

En1955, le Chili est tout proche de remporter son premier titre continental mais perd le dernier match décisif face à l'Argentine (0–1)[35]. L'année suivante, il est à nouveau deuxième derrière l'hôte uruguayen qui le domine (1–2)[36], l'attaquant de Colo-ColoEnrique Hormazábal étant meilleur buteur de cette édition avec quatre buts[12], dont deux face au Brésil pour une première victoire de laRoja sur lesAuriverde (4–1). Les deux éditions qui suivent ne sont pas du même acabit, le Chili se classant sixième et avant-dernier auPérou, incapable de battre l'Équateur[37], puis cinquième enArgentine[38]. Entretemps, le Chili remporte laCoupe Bernardo O'Higgins en dominant pour la deuxième fois de son histoire le Brésil (1–0, but deRené Meléndez) le 15 septembre 1957[31],[39]. Mais deux ans plus tard, lors de la troisième édition de la Coupe O'Higgins àRio de Janeiro le 17 septembre 1959, le Chili enregistre la plus large défaite de son histoire contre le Brésil sur le score de 7 buts à 0, dont un triplé dePelé[39].

Fin 1957, laRoja participe auxéliminatoires de la Coupe du monde 1958. Elle commence la compétition de manière idéale en venant à bout des Boliviens (2–1, buts deGuillermo Díaz et deJaime Ramírez) mais reste muette lors des trois matchs qui suivent pour autant de défaites. Les Argentins sortent vainqueurs de ce groupe devant les Boliviens et les Chiliens et se qualifient pour le mondial suédois[40].

La Coupe du monde de 1962 : l'apogée du football chilien

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L'Europe venant d'accueillir deux Coupes du monde consécutives, les fédérations sud-américaines réclament que l'édition 1962 se tienne sur leur continent en menaçant de boycotter le tournoi, comme en 1938[41]. L'Argentine, ayant déjà fait plusieurs candidatures, est favorite. Le président du club chilien duDeportes Magallanes, Ernesto Alvear, assiste à un congrès de la FIFA àHelsinki pendant que la ville finlandaise est l'hôte desJeux olympiques d'été de 1952. Il estime que le Chili est en mesure d'organiser la Coupe du monde. Certaines sources disent aussi que la FIFA ne voulait pas que l'Argentine l'organise seule, demandant une participation symbolique du Chili. Le Chili dépose sa candidature en 1954 aux côtés de l'Argentine et de l'Allemagne de l'Ouest, cette dernière se retirant à la demande de la FIFA en raison du risque de boycott des pays sud-américains[41]. Le comité de la fédération du Chili, dirigé parCarlos Dittborn (en) et Juan Pinto Durán, se rend dans de nombreux pays afin de convaincre diverses fédérations étrangères sur la capacité du pays à organiser le tournoi, en comparaison aux infrastructures sportives supérieures en Argentine et au prestige de celles-ci. Le congrès de la FIFA se tient àLisbonne le 10 juin 1956. Ce jour-là, Raúl Colombo, représentant la candidature de l'Argentine, termine son discours par la phrase « Nous pouvons commencer la Coupe du monde demain. Nous avons tout »[42]. Le lendemain, Dittborn présente quatre arguments pour la candidature du Chili : poursuite des participations du Chili aux conférences et tournois organisés par la FIFA, le climat sportif, la tolérance raciale et religieuse et la stabilité politique et institutionnelle du pays. En outre, Dittborn invoque l'article 2 des statuts de la FIFA qui aborde le rôle du tournoi dans la promotion du sport dans les pays sous-développés. Le Chili récolte trente-deux voix contre onze pour l'Argentine. Treize membresvotent blanc[43],[44].

LaCoupe du monde 1962, septième phase finale de laCoupe du monde de football, est la troisième organisée sur le sol sud-américain. En 1960, leséisme de Valdivia frappe le pays avec la plus grande ampleur jamais enregistrée : 9,5 sur l'échelle de Richter[45]. Malgré la catastrophe, le Chili est maintenu comme pays hôte de cette Coupe du monde. Afin de préparer le mondial, l'équipe chilienne dispute une vingtaine de rencontres amicales en deux ans[2], dont une auParc des Princes deParis contre l'équipe de France, troisième de laCoupe du monde 1958. Meilleur buteur du mondial suédois avec treize unités,Just Fontaine inscrit deux buts et la France s'impose facilement (0–6)[46].

Scène du match Chili–Italie, surnommé la « bataille de Santiago ».

Un mois avant le début du mondial, Carlos Dittborn, à la tête du comité d'organisation, meurt subitement à 38 ans. En hommage, chaque joueur chilien porte pendant la durée de la compétition une bande noire imprimée sous l'insigne de son maillot[42]. Les hommes deFernando Riera, sélectionneur national depuis cinq ans, figurent dans le groupe 2, composé de l'Italie, de l'Allemagne de l'Ouest et de laSuisse. Le 30 mai, en ouverture de la compétition, le Chili bat la Suisse sur le score de 3–1 (doublé deLeonel Sánchez et but deJaime Ramírez)[47]. Le 2 juin, le match entre le Chili et l'Italie, connu en Europe comme la « bataille de Santiago », est caractérisé par un style de jeu défensif et très violent de la part des deux équipes. Malgré l'expulsion de deux joueurs par l'arbitre anglaisKen Aston, le match continue d'offrir le spectacle de tentatives délibérées et répétées des joueurs des deux côtés de nuire à l'adversaire. La rencontre se termine sur le score de 2–0 en faveur du Chili (buts de Jaime Ramírez et deJorge Toro[48]) et les deux équipes quittent le stade sous escorte policière. Malgré sa défaite face à l'Allemagne de l'Ouest 0–2, laRoja termine le groupe en deuxième position et se qualifie pour les quarts de finale où elle est opposée à la redoutableUnion soviétique. Le match, joué dans la ville d'Arica le 10 juin, voit la défaite deschampions d'Europe 1960 par 2–1 grâce à des buts chiliens signésEladio Rojas et Leonel Sánchez[49]. En demi-finale, les Chiliens font face aux champions du monde en titre, les Brésiliens. Ces derniers s'imposent par 2–4 malgré les buts chiliens de Jorge Toro et de Leonel Sánchez devant 76 500 personnes, record d'affluence de l'édition[50]. Ce match voit les expulsions du ChilienHonorino Landa et du BrésilienGarrincha. Le Chili remporte le match pour la troisième place 1-0 face à laYougoslavie, grâce à un but dumilieu de terrain Eladio Rojas à la90e minute. Devant 67 000 personnes acquises à sa cause, laRoja monte sur le podium et réalise sa meilleure performance en Coupe du monde.

Le retour à l'ordinaire (1963–1973)

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L'équipe du Chili en 1966. Debout :Valentini,Marcos,Godoy,Villanueva,Figueroa,Cruz. Accroupis :Fouilloux,Prieto,Tobar,Ramírez,Araya.

Quelques mois après le mondial, laRoja organise une Coupe Dittborn, en mémoire du dirigeant chilien, qu'elle se dispute avec l'Argentine. Cette coupe est régulièrement remise en jeu jusqu'en 1976[2]. En août 1965, le Chili entame leséliminatoires de la Coupe du monde en Angleterre face à la Colombie qu'il écrase 7–2 à Santiago. Six jours plus tard, lesCafeteros prennent leur revanche àBarranquilla (0–2). Après un match nul en Équateur puis une victoire à domicile sur les coéquipiers d'Alberto Spencer, Équatoriens et Chiliens comptent le même nombre de points, un match d'appui est donc nécessaire pour les départager. Quelques jours avant ce match décisif, le sélectionneur chilienFrancisco Hormazábal (es) démissionne etLuis Álamos le remplace au pied levé. Le 12 octobre à Lima, le Chili s'impose 2–1 grâce à des buts de Leonel Sánchez et deRubén Marcos et se qualifie pour sa quatrième phase finale de Coupe du monde[51].

EnAngleterre, laRoja joue sa première Coupe du monde en Europe et endosse le statut d'outsider après ses excellentes performances de 1962. Une fois engagé dans le tournoi, le Chili fait piètre figure au sein du groupe 4. Il ramène un seul point, obtenu contre la surprise de cette édition, laCorée du Nord (1–1) et s'incline contre l'Italie (0–2) puis contre l'Union soviétique (1–2) et termine dernier du groupe. L'unique et double buteur chilien de ce mondial est le milieu offensif Rubén Marcos.

LaRoja enchaîne sur leChampionnat sud-américain 1967, après s'être défaite de la Colombie au tour préliminaire. ÀMontevideo, le Chili est le seul à accrocher l'Uruguay sur ses terres (2–2), mais battu par l'Argentine (0–2) et contraint au partage des points par la Bolivie (0–0), il se classe à une modeste troisième place[52]. Après une série de matchs amicaux, le Chili prend part auxéliminatoires de la Coupe du monde 1970 au sein du groupe 3 de la zone Amérique du Sud qui comprend également l'Uruguay et l'Équateur. Après un parcours chaotique, laRoja a l'occasion d'arracher son billet pour leMexique au dernier match en affrontant le leader uruguayen dans son antre duCentenario. Le 10 août 1969, deux buts uruguayens marqués à chaque fin de mi-temps écartent le Chili du mondial mexicain[53]. Privé de compétition majeure, le Chili participe à laCoupe de l'Indépendance du Brésil en 1972 et enchaîne les matchs amicaux[2].

La qualification épique pour le mondial allemand de 1974

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Article détaillé :Match de football Chili – URSS (1973).

L'équipe chilienne, dirigée par l'entraîneur Luis Álamos, fait partie du groupe 3 de la zone CONMEBOL deséliminatoires de la Coupe du monde 1974 avec le Pérou et le Venezuela. Ce dernier déclare forfait et le groupe se limite à un duel. Après une défaite 0–2 à Lima et une victoire sur le même score à Santiago, les deux équipes terminent le groupe à égalité parfaite et doivent donc se rencontrer une troisième fois en match d'appui sur terrain neutre. Le 5 août 1973 à Montevideo, les Chiliens réussissent à vaincre 2–1 l'une des meilleures équipes de l'histoire du Pérou, se qualifiant pour le premier barrage intercontinental entre l'UEFA et la CONMEBOL de l'histoire des qualifications pour la Coupe du monde, en matchs aller-retour contre l'Union soviétique[54].

L'Est-AllemandMartin Hoffmann devanceLeopoldo Vallejos pour ouvrir le score.

Le premier match est joué à Moscou le 26 septembre 1973 et se termine sans but après une bonne performance des défenseurs centraux chiliensAlberto Quintano etElías Figueroa. L'Union soviétique exprime ensuite son refus de jouer le match retour à l'Estadio Nacional de Santiago pour des raisons politiques après lecoup d'État du 11 septembre 1973 et du fait de l'exécution de certains prisonniers degauche dans le stade. La fédération soviétique demande alors que le match soit joué sur terrain neutre. La FIFA rejette la requête et maintient l'organisation du match à l'endroit et à la date prévus. Le 21 novembre 1973 et devant quelques milliers de supporters perplexes, alors que l'URSS maintient le suspense de son arrivée jusqu'à la fin, les Chiliens entament le match contre un adversaire inexistant. Ils avancent timidement mais sans entrave vers le but soviétique, se passant le ballon à neuf reprises, jusqu'à ce que leur capitaineFrancisco Valdés pousse le ballon dans les cages vides[55]. La FIFA donne la victoire sur tapis vert au Chili, qui est donc qualifié, sur le score de 2-0 et disqualifie l'URSS pour ne pas s'être présentée au match.Carlos Caszely, le buteur vedette de l’équipe chilienne, refusa de serrer la main du dictateur Pinochet lorsque celui-ci reçut les membres de l'équipe. En représailles, des agents du régime séquestrèrent et torturèrent sa mère[56].

En Allemagne, le Chili repart avec deux matchs nuls contre l'Allemagne de l'Est (1–1) et l'Australie (0–0) et une courte défaite contre l'Allemagne de l'Ouest (0–1) et termine troisième du groupe. Au cours du match contre la RFA, l'attaquant chilienCarlos Caszely devient le premier joueur à recevoir uncarton rouge en Coupe du monde. L'unique but chilien, contre la RDA, vient d'un mouvement initié par Elías Figueroa, prolongé parCarlos Reinoso qui remet rapidement la balle à l'avant-centreSergio Ahumada qui trompeJürgen Croy[57]. Comme lot de consolation, le défenseur chilien Elías Figueroa est présenté parFranz Beckenbauer et de nombreux médias comme le meilleur défenseur du tournoi.

Une transition délicate (1975–1980)

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Tombés dans le groupe de Péruviens revanchards à laCopa América 1975, les Chiliens sont sortis dès le premier tour tandis que laBlanquirroja remporte son deuxième titre continental[58]. Rebelote lors deséliminatoires de la Coupe du monde en Argentine où laRoja est opposée au Pérou et à l'Équateur. Deux victoires contre ce dernier ne suffisent pas après la défaite 0–2 à Lima, les Chiliens se classent deuxièmes à un point des Péruviens et sont éliminés[59].

À laCopa América 1979, le Chili signe au premier tour la plus large victoire de son histoire en écrasant le Venezuela sur le score de 7 buts à 0[60]. Cet écart important est décisif pour passer au deuxième tour à ladifférence de buts aux dépens des Colombiens. En demi-finale, le Chili prend sa revanche de l'édition précédente en écartant les tenants du titre péruviens, 2–1 sur l'ensemble des deux matchs, deux buts marqués par Carlos Caszely. En finale, les Chiliens sont opposés aux Paraguayens deRomerito qui réussit un doublé lors du match aller àAsuncion pour une victoire aisée de l'Albirroja (0–3). Le match retour à Santiago, terminé à dix joueurs des deux côtés, est remporté par le Chili un but à zéro. Un match d'appui est joué àBuenos Aires le 11 décembre et voit les deux équipes se neutraliser pendant le temps réglementaire et laprolongation. Le Paraguay est finalement désigné vainqueur au nombre de buts marqués sur l'ensemble des trois matchs.

Les années sombres (années 1980–1990)

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Le naufrage chilien en Espagne (1982)

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En 1981, laRoja sort brillamment deséliminatoires duMundial espagnol en disposant notamment à deux reprises du Paraguay et en n'encaissant aucun but[61]. La qualification en poche, laRoja enchaîne les matchs amicaux et dispose de l'Irlande (1–0) pour son dernier match de préparation[2].

En excès de confiance, la préparation physique concoctée par le sélectionneurLuis Santibáñez laisse à désirer. Beaucoup de joueurs arrivent au mondial à bout de course, voire en surpoids. En outre, lecapitaine Elías Figueroa joue tout le tournoi blessé au pied. En Espagne, le Chili est membre du groupe 2, avec les sélections d'Algérie, d'Autriche et d'Allemagne de l'Ouest. Le 17 juin 1982 austade Carlos-Tartiere, le Chili entame la compétition contre l'Autriche. À la26e minute de jeu et mené 0–1 sur un but de la tête deWalter Schachner, Carlos Caszely est fauché dans lasurface de réparation autrichienne, l'arbitre uruguayenJuan Daniel Cardellino désigne le point de penalty.Gustavo Moscoso, le tireur habituel des penalties, donne finalement cette responsabilité à Caszely sur l'insistance de ce dernier. Devant environ 22 500 spectateurs, Caszely ne cadre pas sa frappe[62]. Les Chiliens sont ensuite battus 1–4 àGijón par l'Allemagne de l'Ouest, Gustavo Moscoso marquant un but pour l'honneur en fin de match[63]. Enfin, contre l'Algérie, le Chili est submergé en début de match et mené 0–3 à la mi-temps, mais il réussit à réduire l'écart en seconde période avec des buts deNeira etLetelier[64].

L'échec aux éliminatoires de la Coupe du monde de 1986

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Le Chili se fait éliminer au premier tour de laCopa América 1983 en se classant deuxième à un point de l'Uruguay en ayant concédé un point au Venezuela lors du dernier match (0–0)[65]. Le même cas de figure se répète au cours deséliminatoires de la Coupe du monde 1986 où une défaite 1–2 à Montevideo à la dernière journée qualifie les Uruguayens et condamne les Chiliens à passer par les repêchages. En barrages, laRoja se débarrasse du Pérou (5–2 sur les deux matchs) avant de sombrer face au Paraguay sur le même score cumulé[66].

L'éphémère éclaircie en Copa América

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À laCopa América 1987, le Chili hérite d'un épouvantail dans son groupe, le Brésil. Après avoir chacune facilement battu le Venezuela, les deux équipes s'affrontent pour une place au second tour. Le Chili ouvre la marque peu avant la mi-temps parIvo Basay. Juan Carlos Letelier ajoute un deuxième but au retour des vestiaires. Le BrésilienNelsinho est expulsé à l'heure de jeu et dans la foulée les buteurs chiliens s'offrent tous deux un doublé. Le Chili signe la plus large victoire sur le Brésil de son histoire (4–0) et l'élimine de la compétition[31]. En demi-finale, le Chili est opposé à la Colombie qui dispose de l'une des meilleures équipes de son histoire avec des joueurs tels queCarlos Valderrama,Arnoldo Iguarán ou encoreRené Higuita. Le score est nul et vierge à la fin du temps réglementaire. Le milieu de terrain colombienBernardo Redín ouvre la marque sur penalty juste avant la mi-temps de la prolongation. Au changement de camp, laRoja inscrit deux buts coup sur coup par l'intermédiaire deFernando Astengo et deJaime Vera, se qualifiant pour la finale. Dans un match tendu où deux joueurs sont expulsés de chaque côté, l'Uruguay s'impose sur le plus petit des scores grâce à un but dePablo Bengoechea[67].

Après une série de matchs amicaux exotiques, laRoja participe à laCopa América 1989 où en perdant ses deux premiers matchs contre l'Argentine (0–1) puis l'Uruguay (0–3), évoluant une grande partie de ce dernier match à dix joueurs, elle compromet ses chances de qualification pour le tour final. Finalement, après deux victoires de laRoja sur la Bolivie (5–0) et l'Équateur (2–1), ce n'est qu'à la différence de buts que laCeleste la devance au classement[68].

L'incident au Maracanã et les sanctions

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En 1989, au sortir de la Copa América, laRoja entame leséliminatoires de la Coupe du monde 1990 au sein d'un groupe comportant le Brésil et le Venezuela. Après deux victoires aisées sur laVinotinto et un match nul 1–1 contre lesAuriverde, Brésiliens et Chiliens se retrouvent le 3 septembre austade Maracanã deRio de Janeiro pour le match décisif, le Chili devant impérativement s'imposer sur le terrain de son adversaire pour se qualifier[69]. L'ouverture du score parCareca enterre les derniers espoirs des Chiliens. Autour des 67 minutes de jeu, le gardien chilienRoberto Rojas tombe de façon spectaculaire dans son camp avec une blessure apparente à son front, en faisant semblant d'être blessé par une fusée lancée depuis les tribunes de supporteurs brésiliens. Immédiatement, les joueurs chiliens, dirigés par le capitaine Fernando Astengo, décident de quitter le terrain invoquant un climat d'insécurité ne leur permettant pas de continuer le match. L'arbitre argentinJuan Carlos Loustau ne parvient pas à les convaincre de continuer à jouer, la partie est définitivement arrêtée. Après l''examen de séquences vidéo du match montrant que le feu d'artifice n'a pas touché Rojas, la FIFA donne match gagné 0–2 au Brésil. ce dernier est qualifié, le Chili est éliminé. Rojas avait caché un scalpel dans son gant et s'était entaillé l'arcade à l'aide de cet objet dans le but de gagner la rencontre sur tapis vert. La FIFA prononce des sanctions. Le Chili est ainsi suspendu et interdit de disputeréliminatoires de la Coupe du monde 1994, tandis que Rojas est banni à vie (l'amnistie lui sera cependant accordée en 2001).

La période de bannissement (1990–1996)

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Privée de compétition mondiale, laRoja se focalise sur la Copa América. En1991, elle se qualifie pour le second tour aux dépens du Paraguay qu'elle écrase 4–0. Au tour final, elle tient en échec la Colombie (1–1) puis l'Argentine alors qu'elle joue à dix tout une mi-temps (0–0) mais une défaite au dernier match contre le Brésil (0–2) la classe troisième du tournoi[70]. En1993, elle est éliminée au premier tour malgré une victoire de prestige sur le Brésil (3–2), José Luis Sierra ratant le penalty du match nul et de la qualification pour les quarts de finale contre le Pérou (0–1)[71]. En1995, le Chili est défait par les États-Unis (1–2) puis l'Argentine (0–4) avant de se relancer contre la Bolivie en menant de deux buts à l'heure de jeu après un doublé d'Ivo Basay. Las, les Boliviens reviennent au score en fin de match (2–2) et se qualifient pour les quarts de finale aux dépens des Chiliens[72].

Le retour aux affaires internationales avec la Coupe du monde de 1998

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Pour la première fois dans l'histoire des éliminatoires du mondial, une poule unique décide des équipes qualifiées de la zone Amérique du Sud. Le Brésil étant qualifié d'office en tant que tenant du titre, les neuf autres membres de la confédération se rencontrent en matchs aller-retour sur la forme d'un championnat, une équipe étant exempte à chaque journée. Incapable de battre le Venezuela pour son premier match (1–1), le sélectionneurXabier Azkargorta est démis de ses fonctions et remplacé parNelson Acosta. Après des débuts difficiles avec notamment une défaite 1–4 en Colombie, le Chili ne pointe qu'à la septième place à la fin de la phase aller. Il se comporte mieux lors des matchs retour et en battant le Pérou 4–0 à la pénultième journée, il subtilise à son adversaire et à la différence de buts la quatrième et dernière place qualificative pour la France[73].

En phase finale, le Chili tombe dans un groupe homogène avec l'Italie, leCameroun et l'Autriche. Lors de ce premier tour, il partage les points avec l'Italie àBordeaux (2–2),Marcelo Salas marquant deux buts en réponse à l'ouverture du score deChristian Vieri, avant queRoberto Baggio n'égalise sur penalty[74]. Le Chili fait ensuite deux autres matchs nuls sur le score d'un but partout. Le premier contre l'Autriche àSaint-Étienne, Salas ouvrant le score, après une tête d'Iván Zamorano, sur un but litigieux marqué de près, mais l'Autriche, comme lors de son premier match contre le Cameroun, égalise à la dernière minute de jeu,Ivica Vastić logeant le ballon dans la lucarne après un exploit personnel[75]. Cinq jours plus tard, contre le Cameroun àNantes, un coup franc deJosé Luis Sierra donne l'avantage au Chili, mais les « Lions indomptables » répondent par la tête dePatrick Mboma[76]. L'Italie est la seule équipe victorieuse dans le groupe, elle se qualifie donc pour les huitièmes de finale et est accompagnée par le Chili qui ne devance Autrichiens et Camerounais que d'un point. En huitième de finale, laRoja joue contre son rival brésilien au Parc des Princes de Paris.César Sampaio marque à deux reprises dans la première demi-heure de jeu, un penalty provoqué et transformé parRonaldo porte la marque à 0–3 avant la mi-temps. Le Chili ne baisse pas les armes, et Salas inscrit son quatrième but dans le tournoi, de la tête après queCláudio Taffarel repousse une première tête de Zamorano. Salas égale ainsi le record de buts pour un joueur chilien en Coupe du monde détenu par Leonel Sánchez et Guillermo Subiabre. Ronaldo marque à nouveau rapidement pour le Brésil et frappe deux fois sur les montants en deuxième mi-temps (1–4)[77].

Les rendez-vous manqués (années 2000)

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Un an après le mondial français, le Chili prend part à laCopa América au Paraguay. Dans un groupe comptant le Brésil et le Mexique, laRoja termine meilleur troisième grâce à une victoire 3–0 sur le Venezuela. En quart de finale, elle écarte la Colombie 3–2 après avoir été mené au score. En demi-finale, elle tient tête à une surprenante équipe d'Uruguay rajeunie (1–1) avant de perdre auxtirs au but. Elle se classe finalement quatrième en perdant le dernier match contre le Mexique (1–2)[78].

L'équipe du Chili olympique remporte lamédaille de bronze aux Jeux olympiques 2000 àSydney. L'équipe entraînée par Nelson Acosta réussit à terminer première de son groupe avec deux victoires contre l'Espagne (3–1, doublé deReinaldo Navia et but deRafael Olarra) puis leMaroc (4–1, triplé de Zamorano et but de Reinaldo Navia) mais perd contre laCorée du Sud (0–1). En quart de finale, le Chili bat 4–1 le tenant du titre, leNigeria grâce à des buts dePablo Contreras, de Reinaldo Navia, d'Iván Zamorano et deRodrigo Tello. En demi-finale, il s'incline contre le futur vainqueur, leCameroun sur le score de 1–2. L'équipe chilienne prend la médaille de bronze grâce au doublé de Zamorano contre lesÉtats-Unis. Iván Zamorano termine meilleur buteur de la compétition avec six buts[79].

Mexique–Chili à laCopa América 2007.

Malgré une sévère défaite en Argentine (1–4) en ouverture deséliminatoires de la Coupe du monde 2002, le Chili se reprend ensuite avec notamment deux succès de rang, tout d'abord au Venezuela (2–0) puis une correction infligée au Brésil à Santiago (3–0). Cette belle victoire sera sa dernière des éliminatoires, laRoja enchaînant avec une série de six défaites consécutives, avec en point d'orgue une défaite devant le Venezuela (0–2), unique victoire à l'extérieur de laVinotinto. Cette dernière la dépasse au classement et laRoja finit dixième et dernière du groupe[80]. Lors de laCopa América 2001 qui se déroule au milieu des éliminatoires du mondial asiatique, la sélection se classe deuxième de son groupe derrière le futur vainqueur colombien avant d'ête battue en quart de finale par le Mexique (0–2)[81].

Leséliminatoires de la Coupe du monde 2006 débutent mieux que les précédents pour les Chiliens qui ramènent un point de leur déplacement à Buenos Aires (2–2). Mais, trop inconstants à domicile et après cinq revers à l'extérieur, le Chili se classe septième, à trois points de l'Uruguay qualifié pour les barrages[82]. Même format que l'édition précédente pour laCopa América 2004 qui vient scinder les éliminatoires en deux, où le Chili est éliminé au premier tour après deux défaites dans les arrêts de jeu contre le Brésil (0–1) puis leCosta Rica (1–2) et un match nul avec le Paraguay (1–1)[83].

À laCopa América 2007, le Chili passe le premier tour en tant que meilleur troisième grâce à une difficile victoire obtenue sur l'Équateur (3–2) et un match nul et vierge contre le Mexique. En quart de finale, il joue à nouveau contre le Brésil, issu du même groupe et qui l'avait battu (0–3) lors de la deuxième journée et s'incline encore mais plus lourdement (1–6) malgré le but deHumberto Suazo[84].

Ère de succès sans précédent (2007-2017)

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Les fondations solides de Marcelo Bielsa (2007-2010)

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Le sélectionneur argentinMarcelo Bielsa, surnomméEl Loco enfrançais :« le Fou » en raison de son caractère, est nommé en 2007 à la tête de la sélection. Son arrivée va véritablement révolutionner l'état de la sélection chilienne. Au moment où Bielsa prend les rênes de laRoja, le football chilien est miné par conflits aussi bien au niveau de la fédération que de la sélection nationale. Il participe à la responsabilisation de la fédération chilienne et se distingue par ses compositions spéciales avec très peu de défenseurs et des intentions résolument offensives.

Les résultats de laRoja s'améliorent très rapidement. L'équipe se qualifie pour laCoupe du monde 2010 en Afrique du Sud en proposant un jeu offensif et spectaculaire et en finissant deuxième dugroupe de qualification sud-américain à un point seulement du Brésil, grâce notamment à sa jeunesse - le Chili a fini troisième de laCoupe du monde des moins de 20 ans 2007 - et Humberto Suazo, meilleur buteur des éliminatoires sud-américains avec dix réalisations[85].

Lors du Mondial sud-africain, le Chili passe le premier tour, en remportant notamment son premier match de Coupe du monde depuis 1962. Il s'impose contre leHonduras, sur le score de (1–0) grâce à un but deJean Beausejour, puis contre laSuisse sur le même score et termine à la seconde place de son groupe, après s'être incliné (1–2) contre l'Espagne, futur champion. Cette qualification entraîne une vague de joie dans le pays, mais également des dégradations et de nombreuses arrestations à Santiago. En huitième de finale, comme douze ans auparavant, il rencontre le Brésil, l'un des favoris de la compétition. L'aventure chilienne au mondial 2010 s'arrête à l'Ellis Park Stadium deJohannesburg où l'équipe est défaite 0–3[86]. Cependant, les hommes de Bielsa repartent avec les honneurs, en ayant séduit la planète football, et sont accueillis comme des héros dans leur pays. Le succès de ce Mondial lance la carrière de nombreux Chiliens dans des clubs étrangers tandis que Marcelo Bielsa laisse la sélection avec des fondations solides.

L'heure de la confirmation brésilienne (2010-2014)

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À la suite du départ deMarcelo Bielsa, la fédération chilienne de football nomme en février 2011 son successeur qui est un autre Argentin,Claudio Borghi. C'est sa première expérience internationale avec une équipe A. Son contrat court jusqu'à la fin des éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 avec une prolongation automatique de ce contrat en cas de qualification. Le 7 octobre 2011, le Chili commence lesqualifications pour la Coupe du monde 2014, mais six défaites consécutives à la fin de l'année 2012 (trois défaites en matchs de qualification et trois en matchs amicaux) coûtent à Borghi sa place de sélectionneur. Il est licencié en novembre 2012 avec un bilan de 11 victoires pour 11 défaites et 5 nuls, 40 buts marqués et 40 encaissés. La fédération chilienne nomme en décembre 2012 encore un Argentin,Jorge Sampaoli qui n'avait encore jamais entraîné de sélection nationale, pour diriger le Chili. Sous sa houlette, laRoja renoue avec le jeu basé sur un haut pressing et sur la vivacité des attaquants et les résultats suivent. Sampaoli remporte trois de ses quatre premiers matchs de qualification. Malgré six défaites, le Chili termine troisième après un match nul très spectaculaire sur la pelouse de la Colombie (3-3) et une dernière victoire sur l'Équateur (2–1), totalisant 28 points[87].

Au premier tour de la Coupe du monde, le Chili fait partie du groupe B avec l'Espagne, lesPays-Bas et l'Australie. Le Chili entame la phase finale contre l'Australie le 14 juin et gagne sur le score de (3–1). Le 18 juin, il crée la surprise en s'imposant face au champion du monde sortant, l'Espagne, sur le score de (2–0). Après seulement deux journées, cet exploit qualifie l'équipe chilienne pour la suite de la compétition en compagnie des Pays-Bas, qu'elle doit encore rencontrer. LesOranjes s'imposent contre uneRoja remaniée qui se contente donc de la deuxième place du groupe. Comme quatre ans auparavant, le Chili retrouve le Brésil en8e de finale, pays organisateur et bête noire historique du pays longiligne. Au bout d'une partie haletante, les deux équipes se neutralisent un but partout, la prolongation n'ayant pas permis de trouver un vainqueur et ce, malgré une magnifique frappe chilienne sur la barre transversale au bout du temps supplémentaire (120e minute). La séance de tirs au but ne manque pas de rebondissements et sur l'ultime frappe chilienne qui s'écrase sur le poteau, le Brésil se qualifie pour le tour suivant[88]. Le Chili repart au pays avec la tête haute, ayant proposé un jeu offensif et technique.

Le doublé historique en Copa América (2015-2016)

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Organisateur de la44e édition de laCopa América, le Chili ouvre le tournoi par une victoire 2–0 sur l'Équateur, suivi d'un match nul difficile (3–3) obtenu face auMexique, après avoir été mené au score par deux fois. Les Chiliens assurent la première place de leur poule avec une victoire tranquille sur laBolivie (5–0). Opposée à l'Uruguay en quarts-de-finale, laRoja arrache sa qualification avec un but marqué parMauricio Isla à dix minutes de la fin. Ce match est marqué par l'expulsion de l'UruguayenCavani après un incident avecGonzalo Jara, qui sera lui-même exclu du tournoia posteriori, à la suite de « l'affaire du doigt »[89].

Le Chili affronte en demi-finale lePérou, voisin et rival traditionnel. Après 20 minutes difficiles où les Péruviens se créent les meilleures occasions, l'arbitre expulse le défenseurCarlos Zambrano, coupable d'une faute grossière surCharles Aránguiz. Le Chili finit par ouvrir le score grâce àEduardo Vargas, à la41e minute, qui double la mise avec une superbe frappe à la64e, malgré une égalisation transitoire des Péruviens, quatre minutes auparavant. De son côté, l'Argentine atomise leParaguay 6–1 et retrouve laRoja en finale. Le, Chiliens et Argentins s'affrontent dans un duel serré où aucune des deux équipes ne prend le dessus. Après 120 minutes sans but, la séance des tirs au but finit par sourire au Chili qui s'impose 4 tirs à 1 et obtient son premier titre continental, 99 ans après la création de l'épreuve[90].

Un an plus tard, laCopa América Centenario, édition spéciale de la Copa América, est organisée auxÉtats-Unis en 2016 pour commémorer les cent ans du tournoi. Le Chili réussit à atteindre à nouveau la finale en balayant notamment leMexique 7–0 en quart de finale[91], puis en se débarrassant plus difficilement de laColombie en demi-finale (2–0). Il retrouve l'Argentine en finale, comme en 2015, avec le même résultat à la clef puisque laRoja remporte une nouvelle fois la séance de tirs au but (4 à 2) à l'issue d'un match soldé sur un score nul et vierge après prolongation[92].

Qualifiés à laCoupe des confédérations 2017 en tant que champions d'Amérique du Sud, les Chiliens se hissent en finale laissant derrière eux lePortugal en demi-finale, après une séance de tirs au but qui voit le gardienClaudio Bravo s'ériger en héros en stoppant trois tentatives portugaises (0–0 a.p. 3 tab 0)[93]. L'issue est moins heureuse en finale puisque l'Allemagne finit par s'imposer par la plus petite des marges à la suite d'une erreur du milieu de terrainMarcelo Díaz qui provoque le seul but du match (Lars Stindl,20e min)[94].

Le Chili ne parvient toutefois pas à se qualifier pour une troisième phase finale de Coupe du monde d'affilée. Il termine à la sixième place de la poule sud-américaine des qualifications de la Coupe du monde 2018, seulement devancé par le Pérou, qui accroche la cinquième place qualificative pour les barrages intercontinentaux, à la faveur d'une meilleure différence de buts (+1 contre -1). L'élimination de l'équipe double championne d'Amérique du Sud 2015 et 2016 marque un véritable coup d'arrêt pour cette génération dorée emmenée parAlexis Sánchez et consorts.

Alors que le Chili connait desmanifestations massives contre le gouvernement et le système économique, les joueurs annoncent en novembre 2019, par solidarité avec la mobilisation, leur refus de disputer le match qui devait l'opposer auPérou : « En tant qu’équipe, nous avons décidé de ne pas jouer le match amical convenu avec le Pérou, compte tenu du climat social que traverse notre pays [...] Nous sommes des joueurs de football, mais nous sommes avant tout des personnes et des citoyens. Nous savons que nous représentons tout un pays et aujourd’hui, le Chili a d’autres priorités que le match de mardi prochain. Il y a un enjeu plus important qui est celui de l’égalité, de changer beaucoup de choses pour que tous les Chiliens vivent dans un pays plus juste[56]. »

Personnalités historiques de l'équipe du Chili

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Joueurs emblématiques

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Voir la catégorie :Footballeur international chilien.
Les joueurs les plus sélectionnés[95]
RangJoueurSélectionsPremière sélectionDernière sélectionDuréePalmarès
1Alexis Sánchez166
(à 17 ans)
-en coursCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
2Gary Medel161
(à 19 ans)
-en coursCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
3Claudio Bravo150
(à 21 ans)

(à 41 ans)
19 ans et 11 moisCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
4Arturo Vidal145
(à 19 ans)
-en coursCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
5Mauricio Isla144
(à 19 ans)
-en coursCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
6Eduardo Vargas119
(à 19 ans)
-en coursCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
7Gonzalo Jara115
(à 20 ans)

(à 33 ans)
13 ans et 3 moisCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
8Jean Beausejour109
(à 19 ans)

(à 36 ans)
16 ans et 9 moisCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
9Charles Aránguiz102
(à 20 ans)
-en coursCA 2015Médaille d'or, Amérique du Sud -2016Médaille d'or, Amérique du Sud /CDC 2017Médaille d'argent, monde
10Leonel Sánchez84
(à 19 ans)

(à 32 ans)
12 ans et 11 moisCDM 1962Médaille de bronze, monde /CA 1956Médaille d'argent, Amérique du Sud
Les meilleurs buteurs[96]
RangJoueurPériodeButs
1Alexis Sánchez2006-51
2Eduardo Vargas2009-45
3Marcelo Salas1994-200737
4Iván Zamorano1987-200134
Arturo Vidal2007-
6Carlos Caszely1969-198529
7Leonel Sánchez1955-196823
8Jorge Aravena1983-199022
9Humberto Suazo2004-201321
10Juan Carlos Letelier1979-198918

La génération du mondial 1930

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Les premières vedettes de l'équipe nationale chilienne offrent à laRoja les premières victoires de son histoire au cours duChampionnat sud-américain de 1926. Le vigoureux défenseurUlises Poirier, surnomméel Gringo, dispute quatorze matchs du tournoi continental entre 1919 et 1926 et prend part à deux rencontres de la Coupe du monde de 1930[97]. Le milieu de terrainGuillermo Saavedra, ditMonumento, participe également aux Jeux olympiques de 1928 et au premier mondial, comptant neuf sélections et un but[98], marqué contre l'Argentine en 1926 (1–1). L'attaquantGuillermo Subiabre, surnomméel Chato, dix buts en onze sélections[99], prend part aux mêmes compétitions que Saavedra et est l'un desmeilleurs buteurs chiliens en Coupe du monde avec quatre réalisations. Enfin le buteurDavid Arellano, auteur de huit buts en six matchs du Championnat sud-américain[100] et membre fondateur du club deColo-Colo, trouve la mort en contractant une péritonite après un choc au cours d'un match de son club en 1927.

Années 1930–1940

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De loin le meilleur footballeur chilien de sa génération, l'attaquantRaúl Toro porte la sélection chilienne à bout de bras alors qu'elle vit une période difficile de son histoire. Assez lent sur le terrain, il magnifie le jeu lorsque le ballon touche ses pieds, qui semblent être des mains quand il dépose le ballon dans le but adverse[101]. Raúl Toro, meilleur buteur duChampionnat sud-américain de 1937, inscrit douze buts en seize sélections[102].

L'attaquant de Colo-ColoAlfonso Domínguez, international à treize reprises pour trois buts entre 1939 et 1942, seconde Raúl Toro dans son rôle au cours de deux éditions du Championnat sud-américain[103]. Le gardien de butSergio Livingstone débute en sélection pour leChampionnat sud-américain de 1941 et devient le détenteur du record du nombre de matchs disputés dans le tournoi continental. Disputant également laCoupe du monde de 1950[104], il accumule un record pour l'époque de cinquante-deuxcapes jusqu'en 1954[105]. L'ailier gaucheFernando Riera, dix-sept sélections et quatre buts de 1942 à 1950[106], est le premier joueur du championnat chilien à être transféré en Europe en signant après le mondial 1950 auStade de Reims, l'obligeant de fait à arrêter sa carrière internationale.

Années 1950

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Inconnu au Chili avant le mondial 1950,Jorge Robledo, de mère anglaise et formé en Angleterre, signe un but contre les États-Unis[107]. Évoluant àBarnsley puis Newcastle United et premier non-Britannique meilleur buteur duchampionnat anglais en1952[108], Robledo est retenu en équipe du Chili à trente-et-une reprises et marque huit buts jusqu'en 1957[109]. Auteur de deux buts au mondial brésilien, l'attaquantAtilio Cremaschi inscrit dix buts en vingt-neuf matchs de 1945 à 1954[110]. Attaquant de laRoja à quarante reprises pour dix buts de 1950 à 1960 et meilleur buteur duchampionnat chilien en1952[111],René Meléndez manque le mondial au Brésil au profit de Robledo. Quant àEnrique Hormazábal, dix-sept buts en quarante-trois sélections entre 1950 et 1963[112] et meilleur buteur duChampionnat sud-américain de 1956, il réussit un doublé à l'occasion de la première victoire du Chili sur le Brésil au cours de cette édition (4–1). Cependant, un manque de discipline peu apprécié par le sélectionneur Fernando Riera le prive de la Coupe du monde dans son pays[113].

La génération des mondiaux 1962 et 1966

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L'ailier gaucheLeonel Sánchez fait ses débuts avec l'équipe nationale le 18 septembre 1955 au Maracanã, lors d'un match de la Coupe O'Higgins contre le Brésil terminé par un score nul. Avec laRoja, Sánchez joue les éliminatoires de la Coupe du monde de 1958 et de 1966. Il prend part à deux phases finales de la compétition : au Chili en 1962, où il est un des meilleurs buteurs avec quatre buts[114], et en Angleterre en 1966[115]. En 1962, il marque un but sur coup franc de l'extérieur du pied au légendaire gardien soviétiqueLev Yachine. Dans le même tournoi, il est l'un des principaux protagonistes de la « bataille de Santiago » jouée contre l'Italie. Il connaît un véritable combat avec le défenseur italienMario David. En effet, alors que Sánchez protège son ballon près du poteau de corner adverse, David le frappe aux jambes à plusieurs reprises ce qui le déséquilibre et lui fait perdre le contrôle de la balle. David lui assène un nouveau coup de pied tandis qu'il est au sol. Sánchez se relève d'un bond et le frappe d'un crochet du gauche au menton[116]. Détenteur du record d'apparitions sous le maillot de laRoja et meilleur buteur de celle-ci pendant plus de vingt ans[117], Leonel Sánchez fait partie des meilleurs footballeurs chiliens de l'histoire.

Auteur d'une puissante frappe qui trompe Lev Yachine en quart de finale du mondial 1962,Eladio Rojas récidive dans les mêmes conditions après un raid solitaire face à la Yougoslavie pour offrir la troisième place à son pays. Il est ainsi l'unique Chilien présent dans la liste du magazineFrance Football des « cent héros de la Coupe du monde » publiée en 1994[118]. Milieu de terrain, il compte vingt-sept sélections et trois buts entre 1959 et 1968[119]. L'intérieur gaucheAlberto Fouilloux ne joue que les deux premiers matchs du mondial chilien avant qu'une blessure ne l'empêche de participer au reste de la compétition[120]. Lors du mondial anglais, il joue à nouveau deux matchs et ne peut éviter l'élimination au premier tour. Fouilloux, avec douze buts et soixante-dix capes de 1960 à 1972[121], est longtemps resté le deuxième joueur le plus sélectionné en équipe du Chili, derrière Leonel Sánchez. L'ailier droitJaime Ramírez, quarante-six matchs pour douze buts[122], fait ses débuts pour l'équipe chilienne le 17 septembre 1954 en Coupe du Pacifique contre le Pérou. Ses performances les plus mémorables avec laRoja sont lors de la Coupe du monde 1962 où il marque deux buts, l'un contre la Suisse et l'autre contre l'Italie. Au crépuscule de sa carrière, il est retenu dans l'équipe chilienne pour la Coupe du monde 1966[123]. Considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain de l'histoire du Chili,Rubén Marcos est réputé infatigable et surnommé « Marcos les sept poumons ». Auteur du but contre l'Équateur qui qualifie le Chili pour la Coupe du monde de 1966, il récidive à deux reprises en phase finale contre la Corée du Nord puis face à l'Union soviétique[124]. Enfin le latéral droitLuis Eyzaguirre, trente-neuf sélections entre 1959 et 1966[122], doté d'un grand bagage technique, est l'un des premiers défenseurs latéraux avec le BrésilienNílton Santos à provoquer des décalages en amenant le surnombre en phase de jeu offensive.

Années 1970–1980

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Le défenseur centralElías Figueroa est l'une des figures les plus importantes de l'équipe chilienne. À 19 ans, il joue son premier match avec laRoja le 23 février 1966 contre l'Union soviétique à l'Estadio Nacional[125].Don Elías joue un total de quarante-sept matchs, participant à la finale de laCopa América 1979 et à trois Coupes du monde : Angleterre 1966, Allemagne 1974 et Espagne 1982, particularité qu'il partage avec l'attaquant mexicainHugo Sánchez. Bien qu'il soit l'un des plus jeunes chiliens retenus, Elías Figueroa est titulaire à la Coupe du monde en Angleterre[126]. Décisif contre l'Union soviétique à Moscou en éliminatoires du mondial 1974, Figueroa parvient à éteindre l'étoile soviétiqueOleg Blokhine[127],[128]. En phase finale en Allemagne, Elías Figueroa éblouit le monde de sa classe et est reconnu comme le meilleur défenseur de la coupe du monde en 1974, formant le duo central de l'équipe-type avec Franz Beckenbauer[128]. À la Copa América 1979 au Chili, Figueroa ne peut prendre part au premier match contre le Paraguay (0–3), ayant été expulsé en demi-finale pour la première et seule fois de sa carrière professionnelle. À la Coupe du monde 1982 en Espagne, Elías Figueroa est le joueur le plus ancien et arrive avec une blessure auxmuscles ischio-jambiers et une foulure à un orteil[129].

International de 1969 à 1985, l'attaquantCarlos Caszely participe aux mondiaux 1974[130] et 1982[131] et dépasse le record du nombre de buts de Leonel Sánchez en inscrivant vingt-neuf buts en quarante-neuf matchs avec laRoja[122].Jorge Aravena est le milieu de terrain de laRoja le plus prolifique avec vingt-deux buts en trente-six sélections de 1983 à 1989[122]. Formant avec Elías Figueroa la meilleure charnière défensive de l'histoire de laRoja,Alberto Quintano compte quarante-neuf sélections de 1967 à 1979[122]. Meilleur buteur de l'histoire de championnat chilien[132], le milieu offensifFrancisco Valdés, cinquante sélections et neuf buts[122], est retenu pour le mondial 1966 mais n'entre pas en jeu. Il est en revanche le capitaine de la sélection au mondial 1974. Plus souvent en concurrence qu'associé à ce dernier, le milieu offensifCarlos Reinoso, trente-quatre sélections et cinq buts, est le meilleur buteur du championnat chilien en1968 puis joue le mondial 1974.Vladimir Bigorra, défenseur latéral gauche de l'équipe chilienne de 1974 à 1987, dispute les quatre matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 1982 et les trois de la phase finale. Son pendant côté droit lors de cette dernière compétition,Lizardo Garrido, compte quarante-quatre sélections entre 1981 et 1991[122]. L'attaquantJuan Carlos Letelier, dix-huit buts en cinquante-sept matchs[122], est principalement connu pour ses réalisations contre l'Algérie au mondial 1982 puis contre le Brésil en Copa América 1987 lors de l'historique victoire chilienne (4–0). Enfin le gardien de butRoberto Rojas, l'un des plus talentueux que le Chili a connu, voit sa carrière basculer en 1989 après qu'il simule une blessure dans le but de se qualifier pour le mondial 1990 sur tapis vert.

Années 1990

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Les attaquantsIván Zamorano etMarcelo Salas, formant un duo appeléZa-Sa, sont les deux principaux joueurs chiliens des années 1990. À eux deux, ils signent près des trois quarts des buts chiliens aux éliminatoires de la Coupe du monde 1998, avec respectivement douze et onze buts[73], et quatre des cinq buts chiliens en phase finale. Ils dépassent tous deux le précédent record de buts avec laRoja de Carlos Caszely, Zamorano s'arrêtant à trente-quatre unités et Salas profitant de sa longévité pour le porter à trente-sept[122].

L'auteur du cinquième but chilien au mondial 1998 est le milieu de terrainJosé Luis Sierra, sélectionné à cinquante-trois reprises pour huit buts entre 1991 et 2000[122]. Sélectionné à soixante-neuf reprises pour cinq buts, le milieu de terrainFabián Estay dispute quatre éditions de la Copa América et est titulaire lors de deux des quatre matchs du mondial 1998, entrant en jeu contre le Cameroun puis le Brésil. Le défenseurPedro Reyes, cinquante-cinq sélections et quatre buts entre 1994 et 2001[122], réalise une bonne Coupe du monde 1998 qui lui permet de s'exiler en Europe en signant dans la foulée à l'Association de la jeunesse auxerroise. Son partenaire en défense centrale durant le mondial en France,Javier Margas, est avec soixante-trois matchs l'un des défenseurs les plus capés de l'histoire de la sélection chilienne. Gardien des buts chiliens au mondial 1998,Nelson Tapia est avec soixante-treize capes le deuxième portier le plus sélectionné avec laRoja[122]. Enfin le milieu de terrainClarence Acuña, soixante-et-une sélections et trois buts de 1995 à 2004[122], surprend adversaires et experts au mondial 1998 et, malgré l'élimination en huitième de finale, est considéré comme l'une des révélations du tournoi.

Années 2000

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Élu meilleur défenseur et médaillé de bronze auxJeux olympiques 2000,Pablo Contreras compte soixante-sept capes pour deux buts. Le milieu de terrainDavid Pizarro, également médaillé de bronze àSydney, accumule trente-six sélections et deux buts entre 1999 et 2005, avant de se retirer de l'équipe nationale, ne supportant pas l'indiscipline de certains coéquipiers. Finalement, il revient dans le groupe pour les éliminatoires du mondial 2014, après huit ans d'absence.Claudio Maldonado est lui aussi médaillé de bronze enAustralie avant de devenir capitaine de laRoja pour les éliminatoires du mondial 2006. Auteur du but de la victoire sur la Suisse (1–0) au mondial 2010,Mark González est international à quarante-huit reprises pour quatre buts depuis 2003. Le milieu de terrainMatías Fernández réalise une bonne prestation en octobre 2007 contre le Pérou (2–0) en éliminatoires du mondial sud-africain en marquant un but après avoir offert une passe décisive àHumberto Suazo, meilleur buteur de la zone Amérique du Sud avec dix buts. Le milieu de terrainRodrigo Tello honore trente-six sélections et trois buts entre 2000 et le mondial 2010, après lequel il prend sa retraite internationale. Enfin le défenseurJorge Vargas est lui aussi capitaine de la sélection chilienne à plusieurs reprises et compte trente-huit capes entre 1999 et 2007[122].

La génération dorée de 2010, double championne d'Amérique du Sud

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Le Chili en 2013. Debout :Isla,Bravo,Jara,González,Mena. Accroupis :Sánchez,Vidal,Medel,Pizarro,Díaz,Vargas.

L'attaquantAlexis Sánchez, auteur de trente-neuf buts en cent-dix-neuf matchs, actuel recordman de buts de l'équipe du Chili, est le plus jeune sélectionné de l'histoire de laRoja et participe activement aux deux qualifications successives de son pays pour les Coupes du monde 2010 et 2014, inscrivant respectivement trois et quatre buts en éliminatoires[133]. Il détient aussi le record de capes de la sélection en compagnie deClaudio Bravo, l'emblématique gardien de but et actuel capitaine du Chili. Deux autres joueurs comptent également plus de 100 sélections en équipe du Chili, il s'agit des défenseursGonzalo Jara etGary Medel. Ces quatre joueurs, auxquels on peut rajouter le talentueux milieu de terrainArturo Vidal, sont représentatifs d'une génération dorée chilienne ayant remporté deuxCopa América consécutives, en2015 et2016.

Effectif actuel

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Effectif et encadrement de l'équipe du Chili pour lesÉliminatoires de la CDM 2026 contre l'Argentine et lePérou en juin 2025.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
Gardiens
1GCastellón, GabrielGabriel Castellón (32 ans)00Universidad de Chile
12GVigouroux, LawrenceLawrence Vigouroux (32 ans)00Swansea City
23GCortés, BrayanBrayan Cortés (30 ans)250Colo-Colo2018
Défenseurs
2DHormazábal, FabiánFabián Hormazábal (29 ans)40Universidad de Chile2024
3DFernández, NicolásNicolás Fernández (26 ans)30Universidad de Chile2024
4DSierralta, FranciscoFrancisco Sierralta (28 ans)170Watford FC2018
13DKuščević, BenjamínBenjamín Kuščević (29 ans)110Fortaleza EC2018
16DLichnovsky, IgorIgor Lichnovsky (31 ans)140Club América2014
17DSuazo, GabrielGabriel Suazo (28 ans)350Toulouse FC2017
Milieux
5MLoyola, FelipeFelipe Loyola (25 ans)120CA Independiente2023
6MPizarro, VincenteVincente Pizarro (23 ans)80Colo-Colo2023
7MNúñez, MarcelinoMarcelino Núñez (25 ans)315Norwich City2021
8MUreña, RodrigoRodrigo Ureña (32 ans)10Universitario2025
15MPavez, EstebanEsteban Pavez (35 ans)180Colo-Colo2014
18MEcheverría, RodrigoRodrigo Echeverría (30 ans)231Club León2020
19MAltamirano, JavierJavier Altamirano (26 ans)30Universidad de Chile2023
21MSepúlveda, MatíasMatías Sepúlveda (26 ans)00Universidad de Chile
22MAssadi, LucasLucas Assadi (21 ans)40Universidad de Chile2022
Attaquants
9AGuerrero, MaximilianoMaximiliano Guerrero (25 ans)30Universidad de Chile2023
10ASánchez, AlexisAlexis Sánchez Capitaine (36 ans)16851Udinese Calcio2006
11ADávila, VíctorVíctor Dávila (28 ans)193Club América2018
14AOsorio, DaríoDarío Osorio (21 ans)191FC Midtjylland2022
20ACepeda, LucasLucas Cepeda (23 ans)73Colo-Colo2024


Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Néstor Bonillo
  • Sebastián Rojas Inda
Entraîneur(s) des gardiens
  • Bruno Vásquez



Légende

Mise à jour de l'effectif le d-


Sélectionneurs

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Voir la catégorie :Sélectionneur de l'équipe du Chili de football.
Liste complète des sélectionneurs de l'équipe du Chili[134],[note 1]
Période[note 2]NomMatchsVictoiresNulsDéfaitesButs pourButs contreDiff. de buts
1910–1913Aucun[135],[136]5005216-14
1916Carlos Fanta[137],[135],[138]5014316-13
1917Julián Bértola[135]3003010-10
1917Aucun[135]1010110
1919Héctor Parra[139]3003112-11
1920–1922Juan Carlos Bertone[135]10037520-15
1923Aucun[135]300319-8
1924Carlos Acuña[135]3003110-9
1926José Rosetti[135]4211146+8
1927Aucun[135]100123-1
1928Frank Powell[135]3111770
1930György Orth[135],[139]320153+2
1935Aucun[135]300327-5
1936–1939Pedro Mazullo[135]103162427-3
1941Máximo Garay[135]420263+3
1941–1945Franz Platko[135]125341920-1
1946–1949Luis Tirado (es)[135]198293238-6
1950Franz PlatkoWaldo Sanhueza4202880
1950Alberto Buccicardi[135]310256-1
1952–1953Luis Tirado (es)[135]116232518+7
1953Franz Platko[135]310238-5
1954Luis Tirado (es)[135]4004110-9
1954Aucun[135]210145-1
1955–1956Luis Tirado (es)[135]197484030+10
1956–1957José Salerno[135]72141317-4
1957Ladislao Pakozdi[135]6213411-7
1959–1962Fernando Riera[135]34114195176-25
1962Luis Álamos[135]301235-2
1963–1965Francisco Hormazábal[135]134632017+3
1965–1966Luis Álamos[135]11227918-9
1966–1967Alejandro Scopelli[135]125342219+3
1968–1969Salvador Nocetti[135]1876523230
1970Francisco Hormazábal[135]200217-6
1970Fernando Riera[135]100115-4
1971Luis VeraRaúl Pino[135]94141514+1
1972Raúl Pino[135]200203-3
1972Rudi Gutendorf[135]73041015-5
1973–1974Luis Álamos[135]166642116+5
1974–1975Pedro Morales[135]92251013-3
1976–1977Caupolicán Peña[135]9324910-1
1977–1982Luis Santibáñez[135]291071233330
1983Luis Ibarra[135]157442616+10
1984Isaac Carrasco1010000
1984Vicente Cantatore110010+1
1985Pedro Morales125341915+4
1986Luis Ibarra1010110
1987Orlando Aravena7502136+7
1987Manuel Rodríguez100112-1
1988–1989Orlando Aravena34149114232+10
1990–1993Arturo Salah239683023+7
1993Nelson Acosta100102-2
1994Mirko Jozić83231314-1
1995–1996Xabier Azkargorta189542823+5
1996–2001Nelson Acosta7027172610984+25
2001Pedro García123181119-8
2001Jorge Garcés301215-4
2002César Vaccia[140]100102-2
2003–2005Juvenal Olmos257992425-1
2005–2007Nelson Acosta2813873538-3
2007–2011Marcelo Bielsa[141],[142]51288156949+20
2011–2012Claudio Borghi[143]271151140400
2012–2016Jorge Sampaoli4427988944+45
2016-2017Juan Antonio Pizzi32128124536+9
2018-2020Reinaldo Rueda-------
2021-2022Martín Lasarte-------
2021-2023Eduardo Berizzo-------
2024-2025Ricardo Gareca-------
Total76729316431010861099-13

Identité

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Couleurs

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Liste partielle des tenues successives de l'équipe du Chili

1910–1941

1941–1947

1947

Mondial 1974 (dom.)

Mondial 1982 (dom.)

Copa América 1993 (dom.)

Mondial 1998 (dom.)

2003–2006

2007–2009

2021

Surnoms

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L'équipe du Chili est surnomméela Roja enfrançais :« la Rouge » ou encoreel Equipo de Todos enfrançais :« l'Équipe de tous »[144].

Résultats de l'équipe du Chili

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Parcours en compétition internationale

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Coupe du monde

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Parcours de l'équipe du Chili enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Uruguay19301er tourDrapeau de l'Allemagne19741er tourDrapeau d'Afrique du Sud2010Huitième de finale
Drapeau de l'Italie1934forfaitDrapeau de l'Argentine1978Non qualifiéeDrapeau du Brésil2014Huitième de finale
Drapeau de la France1938Non inscritDrapeau de l'Espagne19821er tourDrapeau de la Russie2018Non qualifiée
Drapeau du Brésil19501er tourDrapeau du Mexique1986Non qualifiéeDrapeau du Qatar2022Non qualifiée
Drapeau de la Suisse1954Non qualifiéeDrapeau de l'Italie1990Non qualifiéeDrapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique2026Non qualifiée
Drapeau de la Suède1958Non qualifiéeDrapeau des États-Unis1994suspension FIFA[145]
2030
À venir
Drapeau du Chili1962Médaille de bronze, Coupe du MondeDemi-finale (3e)Drapeau de la France1998Huitième de finaleDrapeau de l'Arabie saoudite2034À venir
Drapeau de l'Angleterre19661er tourDrapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon2002Non qualifiée
Drapeau du Mexique1970Non qualifiéeDrapeau de l'Allemagne2006Non qualifiée
Meilleurs buteurs en Coupe du monde
JoueurÉdition(s)ButsMatchs
Guillermo SubiabreUruguay 193043
Leonel SánchezChili 1962,Angleterre 196649
Marcelo SalasFrance 199844
Atilio CremaschiBrésil 195023
Jaime RamírezChili 1962,Angleterre 196626
Jorge ToroChili 196225
Eladio RojasChili 196226
Rubén MarcosAngleterre 196623
Jean BeausejourAfrique du Sud 2010,Brésil 201426
Alexis SánchezAfrique du Sud 2010,Brésil 201428
ÉditionRésultatClass.JGNPBPBC
19301er tour (quart de finale)5e320153
1934Non qualifié (forfait)
1938Non inscrit
19501er tour (huitième de finale)9e310256
1954Non qualifié
1958
1962Demi-finaliste3e6402108
19661er tour (huitième de finale)13e301225
1970Non qualifié
19741er tour (huitième de finale)11e302112
1978Non qualifié
19821er tour (12e de finale)22e300338
1986Non qualifié
1990
1994Non qualifié (suspension FIFA)[145]
19988e de finaliste16e403158
2002 et2006Non qualifié
20108e de finaliste10e420235
20148e de finaliste9e421164
2018 et2022Non qualifié
2026
Total9/2133117154049

Copa América

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Parcours de l'équipe du Chili enCopa América
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Argentine19164eDrapeau de l'Uruguay19426eDrapeau de l'Argentine1987Médaille d'argent, Amérique du Sud Finaliste
Drapeau de l'Uruguay19174eDrapeau du Chili1945Médaille de bronze, Amérique du Sud3eDrapeau du Brésil19891er tour
Drapeau du Brésil19194eDrapeau de l'Argentine19465eDrapeau du Chili1991Médaille de bronze, Amérique du Sud Demi-finale (3e)
Drapeau du Chili19204eDrapeau de l'Équateur19474eDrapeau de l'Équateur19931er tour
Drapeau de l'Argentine1921ForfaitDrapeau du Brésil19495eDrapeau de l'Uruguay19951er tour
Drapeau du Brésil19225eDrapeau du Pérou19534eDrapeau de la Bolivie19971er tour
Drapeau de l'Uruguay1923ForfaitDrapeau du Chili1955Médaille d'argent, Amérique du Sud FinalisteDrapeau du Paraguay1999Demi-finale (4e)
Drapeau de l'Uruguay19244eDrapeau de l'Uruguay1956Médaille d'argent, Amérique du Sud FinalisteDrapeau de la Colombie2001Quart de finale
Drapeau de l'Argentine1925ForfaitDrapeau du Pérou19576eDrapeau du Pérou20041er tour
Drapeau du Chili1926Médaille de bronze, Amérique du Sud3eDrapeau de l'Argentine19595eDrapeau du Venezuela2007Quart de finale
Drapeau du Pérou1927ForfaitDrapeau de l'Équateur1959ForfaitDrapeau de l'Argentine2011Quart de finale
Drapeau de l'Argentine1929ForfaitDrapeau de la Bolivie1963ForfaitDrapeau du Chili2015Médaille d'or, Amérique du SudVainqueur
Drapeau du Pérou19354eDrapeau de l'Uruguay1967Médaille de bronze, Amérique du Sud3eDrapeau des États-Unis2016Médaille d'or, Amérique du SudVainqueur
Drapeau de l'Argentine19375e19751er tourDrapeau du Brésil2019Demi-finale (4e)
Drapeau du Pérou19394e1979Médaille d'argent, Amérique du Sud FinalisteDrapeau du Brésil2021Quart de finale
Drapeau du Chili1941Médaille de bronze, Amérique du Sud3e19831er tourDrapeau des États-Unis20241er tour
Meilleurs buteurs en Copa América
JoueurÉdition(s)ButsMatchs
Eduardo VargasChili 2015,États-Unis 20161010
Enrique HormazábalPérou 1953,Chili 1955,Uruguay 19561016
Raúl ToroArgentine 1937,Pérou 1939,Chili 1941912
David ArellanoUruguay 1924,Chili 192686
Iván ZamoranoArgentine 1987,Chili 1991,Équateur 1993,Paraguay 1999815
Francisco MolinaPérou 195376
Juan AlcántaraChili 1945,Argentine 194665
Atilio CremaschiChili 1945,Argentine 1946,Brésil 1949,Pérou 1953616
Jaime RamírezChili 1955,Uruguay 1956,Pérou 1957615
ÉditionRésultatClass.JGNPBPBC
19164e4e3012211
19174e4e3003010
19194e4e3003112
19204e4e301224
1921Forfait
19225e5e4013110
1923Forfait
19244e4e3003110
1925Forfait
19263e3e4211146
1927Forfait
1929
19354e4e300327
19375e5e51131213
19394e4e4103812
19413e3e420263
19426e6e6114415
19453e3e6411155
19465e5e5203811
19474e4e74121413
19495e5e72141014
19534e4e63121010
19552e2e5311198
19562e2e5302118
19576e6e6114917
1959 (1)5e5e6213914
1959 (2)Forfait
1963
19673e3e522186
ÉditionRésultatClass.JGNPBPBC
19751er tour6e411276
1979Finaliste2e9432136
19831er tour5e421182
1987Finaliste2e430193
19891er tour5e420275
19913e3e7322116
19931er tour9e310234
19951er tour11e301238
19971er tour11e300315
1999Demi-finaliste4e621387
2001Quart de finaliste7e420255
20041er tour10e301224
2007Quart de finaliste8e4112411
2011Quart de finaliste7e421154
2015Vainqueur1er6420134
2016Vainqueur1er6411165
2019Demi-finaliste4e621377
2021Quart de finaliste7e512235
20241er tour12e302101
Total40/47185653486284310

Coupe des confédérations

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Meilleurs buteurs en Coupe des confédérations
JoueurÉdition(s)ButsMatchs
Alexis SánchezRussie 201715
Arturo VidalRussie 201715
Eduardo VargasRussie 201715
Martín RodríguezRussie 201713
Parcours enCoupe des confédérations
ÉditionRésultatClass.JGNPBPBC
1992-2013Non qualifié
Drapeau de la Russie2017Finaliste2e513143
Total1/10513143

Championnat panaméricain

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Parcours enChampionnat panaméricain (1952–1960)
ÉditionRésultatClass.JGNPBPBC
Drapeau du Chili 19522e2e5401156
Drapeau du Mexique 19566e6e5014511
Drapeau du Costa Rica 1960Non inscrit
Total2/3104152017

Palmarès

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Statistiques

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Nations rencontrées

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Article détaillé :Liste des matchs de l'équipe du Chili de football par adversaire.
Bilan du Chili face aux sélections affrontées plus de dix fois[note 3],[2]
AdversaireVictoiresMatchs nulsDéfaitesTotal
Argentine6276093
Uruguay18194784
Pérou45142382
Brésil8145173
Paraguay2772963
Équateur29121051
Bolivie319747
Colombie15171042
Mexique1151531
Venezuela205328
Costa Rica32611
Espagne12811
États-Unis53311

Naturellement, les dix équipes nationales rencontrées plus de vingt fois font exclusivement partie ducontinent américain. Au, des neuf autres membres de laCONMEBOL, seul leVenezuela est devancé par un pays d'une autre confédération au nombre de confrontations avec laRoja, leMexique. L'équipe d'Espagne, affrontée pour la première fois auMondial 1950, noue des relations privilégiées avec l'équipe du Chili qu'elle rencontre ensuite régulièrement en match amical, cette dernière ne parvenant à la battre qu'auMondial 2014, pour leur onzième rencontre.

Parmi les sélections du reste du monde, les plus rencontrées sont, outre l'Espagne, leCosta Rica et lesÉtats-Unis (11 matchs), l'Allemagne[note 4] (neuf matchs), laRussie[note 5],Haïti et leHonduras (8 matchs), l'Angleterre, l'Australie et l'Irlande (six matchs) et laFrance et leGuatemala (5 matchs)[2].

Rivalités

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Raúl Toro (Chili) etLolo Fernández (Pérou).

En football, le rival historique de laRoja est lePérou, avec lequel les confrontations sont baptiséesClásico del Pacífico[146],[147]. La rivalité entre les deux nations remonte à laguerre du Pacifique. Auparavant, les deux pays avaient été en bons termes, s'alliant mutuellement pendant lesguerres d'indépendance en Amérique du Sud et laguerre hispano-sud-américaine. Les différends territoriaux, maritimes et culturels alimentent les tensions depuis la fin de la guerre du Pacifique. Ces querelles historiques et amertumes persistantes conduisent à une grande rivalité sportive entre les deux nations, classée en 2008 parmi les dix plus grandes rivalités de football dans le monde[148].

LeClásico de Los Andes ou « choc desAndes » est le nom donné à la rivalité entre l'Argentine et le Chili en football. La première confrontation entre ces deux équipes se tient le dans le cadre d'un match amical marquant les débuts de l'équipe du Chili. Adversaire privilégié de laRoja, l'Albiceleste est aussi sa bête noire car en 93 rencontres elle ne s'est imposée que six fois.

Records

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En termes de résultats records, les plus larges victoires du Chili le sont sur le score de 7–0 :

Sa plus large défaite est enregistrée lors de la Coupe O'Higgins sur le score de 0–7 face auBrésil, le àRio de Janeiro. Une autre défaite face au Brésil constitue le record de buts lors d'un match de l'équipe du Chili, le (4–6) en Copa América[2].

Le plus jeune joueur sélectionné en équipe du Chili est l'attaquantAlexis Sánchez, qui foule la pelouse face à laNouvelle-Zélande le à l'âge de 17 ans et 4 mois. Le joueur le plus âgé estNelson Tapia qui garde les buts chiliens le face au Brésil à l'âge de 38 ans et 11 mois.

Classements FIFA

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Classements FIFA de l'équipe du Chili 1993 à 2007
Année[note 6]199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007
Classement mondial[note 7]554736261616231939848074644145
Classement en Amérique du Sud665433457999776
Classements FIFA de l'équipe du Chili 2008 à 2020
Année[note 6]2008200920102011201220132014201520162017201820192020
Classement mondial311515132615145410121717
Classement en Amérique du Sud5344654233455

Légende du classement mondial :
Légende du classement sud-américain :

  • de 1 à 3
  • de 1 à 3
  • de 4 à 14
  • de 4 à 9
  • de 15 à 209
  • de 10 à 54

Notes et références

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Notes

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  1. Statistiques mises à jour au 11 octobre 2017.
  2. La période correspond aux dates de premier et dernier matchs dirigés.
  3. Bilan mis à jour après le match contre le Brésil du.
  4. Allemagne de l'Ouest incluse.
  5. Union soviétique incluse.
  6. a etbLe classement pris en compte est celui du mois de décembre.
  7. Données du site internet de la FIFA.

Références

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Liens externes

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