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Équipe de Suisse de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe de Suisse féminine de football.

Équipe de Suisse
Écusson de l' Équipe de Suisse
Généralités
AssociationASF
ConfédérationUEFA
EmblèmeCroix suisse
CouleursRouge etblanc
SurnomLa Nati
Stade principalDivers
Classement FIFAen stagnation17e(19 novembre 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurMurat Yakın
CapitaineGranit Xhaka
Plus sélectionnéGranit Xhaka (143)
Meilleur buteurAlexander Frei (42)
Rencontres officielles historiques
Premier match(120 ans)
(0-1,France)
Plus large victoire9-0,Lituanie
()
Plus large défaite0-9,Angleterre
()
0-9,Hongrie
()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 13
Quart de finale en1934,1938 et1954
Championnat d'EuropePhases finales : 6
Quart de finale en2021 et2024
Ligue des nationsPhases finales : 1
4e place en2019

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Éliminatoires de la Coupe du monde 2026

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L'équipe de Suisse de football (enallemand :Schweizer Fussballnationalmannschaft, enitalien :Nazionale di calcio della Svizzera, enromanche :Squadra naziunala da ballape da la Svizra) est constituée par une sélection des meilleurs joueurssuisses sous l'égide de l'Association suisse de football. Surnommée « la Nati » (abréviation deNationalmannschaft), elle représente le pays lors des compétitions internationales.

Après la création de l'Association suisse de football en 1895, l'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire en1905 face à laFrance. Elle remporte une médaille d'argent lors de sa première participation olympique en1924 puis atteint les quarts de finale de laCoupe du monde en1934, en1938 et en1954 à domicile. La Nati participe régulièrement à la Coupe du monde jusqu'en1966 et connaît ensuite une période creuse de 28 ans. Elle fait son retour en1994 puis prend part à cinq Mondiaux consécutifs de2006 à2022 (série en cours) pour un total de douze participations.

La Suisse participe également à six phases finales duChampionnat d'Europe, qu'elle co-organise avec l'Autriche en2008. En2021 et2024, elle réalise ses meilleures performances en se qualifiant pour les quarts de finale, tous deux perdus auxtirs au but.

LesSuisses disputent la plupart de leurs rencontres à domicile auParc Saint-Jacques, stade d'une capacité de plus de 38 000 places situé àBâle. Troisièmes du premierclassement FIFA en août 1993, ils ont terminé l'année 2024 au20e rang mondial. Ils sont entraînés parMurat Yakın depuis août2021.

Histoire

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Genèse de l'équipe nationale (1905-1918)

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Des élèves anglais introduisent le football en Suisse dans des pensionnats en 1855 et de nombreux clubs amateurs sont fondés par la suite. L'Association suisse de football (ASF) est créée le 7 avril 1895 àOlten[2] et des matchs internationaux entre clubs suisses et frontaliers ont lieu dès le milieu des années 1890. La première sélection suisse bat une équipe du sud de l'Allemagne sur le score de 3-1 le 4 décembre 1898. La moitié de l'équipe suisse est alors constituée d'étrangers vivant en Suisse, pour la plupart britanniques[3]. Plusieurs autres matchs de ce type sont organisés ; la Suisse perd par exemple contre l'Autriche sur le score de 4-0 le 8 avril 1901.

Photo en noir et blanc d'un match de football
Le premier match officiel de l'équipe suisse, joué contre la France le 12 février 1905.

L'équipe suisse joue son premier match officiel contre laFrance le 12 février1905 àParis. Elle perd sur le score de 1-0 devant 5 000 spectateurs. Le match retour, qui ne peut se jouer que trois ans plus tard à cause des problèmes financiers de l'ASF, est perdu sur le score de 1-2 àGenève.Adolf Frenken (de) duFC Winterthour marque le premier but de l'équipe suisse[4]. Les Suisses obtiennent leur première victoire le 5 avril 1908 en battant l'équipe d'Allemagne, qui joue son premier match officiel, sur le score de 5-3 àBâle. La sélection enregistre ensuite ses deux plus larges défaites sur le même score de 9-0, l'une contre l'Angleterre amateure{\displaystyle } à domicile le 20 mai 1909 et l'autre contre laHongrie àBudapest le 29 octobre 1911. L'ASF prévoit d'envoyer une équipe auxJeux olympiques d'été de 1912 àStockholm, mais ce projet ne se concrétise pas à cause d'un manque d'argent[5].

Après le début de laPremière Guerre mondiale, le football est beaucoup moins présent en Suisse. Plus de la moitié des terrains sont transformés en terrains agricoles et de nombreux clubs cessent leurs activités car les joueurs doivent faire leur service militaire. L'ASF convainc progressivement les autorités militaires, d'abord sceptiques, que le football peut entretenir la condition physique des militaires en service. Le jeu reprend donc en 1916 : de nombreux matchs sont organisés au sein de l'armée, ce qui contribue à la popularisation du football. Cinq matchs internationaux peuvent être organisés : deux à domicile contre l'Autriche et trois à l'extérieur contre l'Italie, l'Autriche et la Hongrie[6].

Premiers succès (1918-1938)

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Article détaillé :Équipe de Suisse à la Coupe du monde 1934.

Le premier match de l'après-guerre est joué le 29 février1920 contre la France. Le 27 juin 1920, les Suisses jouent un match très politisé contre l'Allemagne auUtogrund àZurich : ils ont ignoré l'interdiction de matchs internationaux infligée par la FIFA aux perdants de la guerre. La France menace alors de boycotter les matchs contre la Suisse et des manifestations ont lieu en Belgique et en Angleterre. L'association régionaleromande interdit à ses membres d'y participer. Cette rencontre controversée se termine par une victoire suisse sur le score de 4-1. L'ASF décide en août 1919 de participer auxJeux olympiques d'été de 1920 àAnvers, mais elle annule son inscription une semaine avant le début du tournoi. En plus du manque d'argent, elle craint une scission de la fédération entre francophones et germanophones à la suite du match contre l'Allemagne[7].

L'équipe de Suisse, finaliste des JO de 1924.

Dix-sept joueurs se rendent à Paris pour participer auxJeux olympiques d'été de 1924. S'attendant à une élimination rapide, l'ASF achète un billet de train valable pour seulement dix jours. Pour la première fois, l'ASF engage des entraîneurs : les BritanniquesTeddy Duckworth etJimmy Hogan ainsi que le HongroisIzidor Kürschner. Lors du seul match du tour préliminaire, les Suisses obtiennent la victoire la plus large de leur histoire en battant laLituanie sur le score de 9-0. Après un match nul (1-1) contre laTchécoslovaquie, la rencontre est rejouée et les Suisses s'imposent sur le score de 1-0. Ils battent ensuite l'Italie en quart de finale (2-1) et le journal « Sport » lance une collecte de fonds pour prendre en charge les coûts supplémentaires engendrés par l'hébergement. En demi-finale, l'équipe suisse élimine les Suédois, favoris du tournoi, sur le score de 2-1. Elle perd en finale (0-3) contre l'Uruguay et obtient la médaille d'argent ainsi que le titre non officiel de champion d'Europe[8].

Après cette performance, le niveau de l'équipe nationale baisse considérablement. Les Suisses sont éliminés desJeux olympiques de 1928 après une défaite contre l'Allemagne sur le score de 4-0. Les résultats ne sont pas meilleurs à laCoupe internationale européenne, prédécesseur duChampionnat d'Europe, où la Suisse se classe dernière lors de chacune des six éditions[9].Léopold Kielholz est cependant le meilleur buteur de l'édition 1933-1935 à égalité avec le HongroisGyörgy Sárosi. Comme de nombreuses autres nations européennes, la Suisse ne participe pas à lapremière Coupe du monde qui a lieu en 1930 en Uruguay pour des raisons de coûts[10].

Les Suisses se qualifient pour laCoupe du monde de 1934 en Italie après un match nul contre laYougoslavie et une victoire obtenue sur tapis vert contre laRoumanie, qui a aligné un joueur non « sélectionnable ». Avant la phase finale, un conflit éclate entre l'ASF et leServette FC. Le club genevois craint que ses joueurs se blessent pendant les matchs internationaux et demande une compensation financière. L'ASF doit menacer le club de lourdes sanctions pour qu'il libère ses joueurs une semaine avant le début de la Coupe du monde. Avec l'entraîneurHeinrich Müller, les Suisses gagnent leur huitième de finale contre lesPays-Bas sur le score de 3-2. Ils perdent ensuite contre laTchécoslovaquie, future finaliste, sur le score de 2-3[11].

L'assemblée des délégués de l'ASF décide en 1931 de créer une ligue professionnelle, mais celle-ci ne répond pas aux attentes élevées. De nombreux joueurs de l'équipe nationale sont attirés par des contrats lucratifs à l'étranger, en particulier enpremière division française. L'intérêt des spectateurs reste modéré et l'objectif principal, une amélioration du niveau de l'équipe nationale, n'est pas atteint. Entre 1934 et 1938, la sélection ne remporte que le quart de ses rencontres internationales. Des fonctionnaires influents estiment que lesport professionnel est à l'origine des problèmes et idéalisent l'époque de l'amateurisme. En 1937, les salaires sont si bas que les joueurs doivent exercer un autre métier pour vivre. Le professionnalisme est interdit par le président de l'ASF Robert Zumbühl au début des années 1940[2],[12].

L'AutrichienKarl Rappan, qui devient entraîneur en septembre 1937, changera le football suisse pour les vingt-cinq prochaines années. Son mandat est divisé en quatre périodes (1937–1938, 1942–1949, 1953–1954, 1960–1963). Il met en place un système défensif, le « verrou suisse », qui permet aux Suisses de rivaliser avec des équipes plus cotées[13].

Fierté nationale pendant la Seconde Guerre mondiale (1938-1945)

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Article détaillé :Équipe de Suisse à la Coupe du monde 1938.
Photo en noir et blanc d'un match de football
Dégagement de la défense suisse contre la Hongrie au Mondial 1938.

Les Suisses jouent un match unique contre lePortugal àMilan pour se qualifier pour laCoupe du monde 1938 en France ; ils le remportent sur le score de 2-1. Au premier tour de la phase finale, les Suisses rencontrent l'équipe du Troisième Reich, qui aannexé l'Autriche trois mois plus tôt. Le match se termine par une égalité (1-1) et il est rejoué cinq jours plus tard. La deuxième rencontre reste comme l'une des plus remarquables de l'histoire du football suisse. L'équipe allemande, qui est en fait une fusion des deux demi-finalistes de 1934, l'Allemagne et l'Autriche, est considérée comme la favorite du tournoi. Elle mène 2-0 à la40e minute, mais perd finalement sur le score de 2-4. La victoire suisse contre l'Allemagne est célébrée avec beaucoup d'enthousiasme au pays. Trois jours plus tard, les Suisses perdent leur quart de finale sur le score de 0-2 contre laHongrie[14],[15].

Après la victoire contre l'Allemagne, les footballeurs sont vus comme des modèles. De nombreux journaux les comparent aux héros de l’histoire suisse. Par exemple, laGazette de Lausanne écrit que« les onze petits Suisses […] ont lutté comme àSaint-Jacques et ont remporté une victoire qui retentira longtemps sous les murs de Paris »[16]. Le football devient ainsi un élément de ladéfense spirituelle, mouvement visant à préserver les valeurs fondamentales démocratiques et culturelles de la Suisse de l'influence de ses voisins aux régimestotalitaires. Le public perçoit le verrou suisse comme un symbole de l'affirmation du pays[17].

À l'exception de la phase de mobilisation, le championnat suisse est maintenu pendant laSeconde Guerre mondiale. Pendant leur service militaire, les joueurs peuvent prendre congé pour jouer les matchs de championnat. Le généralHenri Guisan, commandant en chef de l'armée suisse pendant la guerre, contribue à ce que le football reste actif dans le pays[18]. L'équipe nationale joue seize matchs pendant la guerre, dont onze contre lesforces de l'Axe et leurs alliés. Les matchs à domicile sont considérés comme des événements d'importance nationale et le général Guisan assiste à certains d'entre eux. Les matchs permettent aux hommes politiques de maintenir l'image de neutralité absolue de la Suisse. Le 20 avril 1941, anniversaire d'Adolf Hitler, les Suisses battent les Allemands àBerne sur le score de 2-1[19].

Quatre participations à la Coupe du monde (1945–1966)

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Articles détaillés :Équipe de Suisse de football à la Coupe du monde 1950,à la Coupe du monde 1954,à la Coupe du monde 1962 età la Coupe du monde 1966.
Photo en noir et blanc d'un homme portant une cravate, une chemise et une veste
Karl Rappan en 1969.

Le premier match de l'après-guerre est gagné le 21 mai 1945 contre lePortugal sur le score de 1-0. Les Suisses reçoivent les Italiens le 11 novembre 1945 à Zurich, leur permettant ainsi de réintégrer le football international. Après deux victoires contre leLuxembourg, ils se qualifient pour laCoupe du monde de 1950. L'ASF engage l'ancien joueurFranco Andreoli comme entraîneur pour la phase finale au Brésil. C'est la première fois que l'équipe suisse se rend sur un autre continent. Les dix-neuf joueurs s'envolent deKloten et arrivent àRio de Janeiro après deux escales àLisbonne etDakar. Ils perdent leur premier match contre laYougoslavie sur le score de 0-3. Ils affrontent ensuite laSeleção brésilienne, grande favorite du tournoi et obtiennent le match nul (2-2) grâce à la technique du verrou suisse et à deux buts deJacques Fatton. Une victoire 2-1 contre leMexique ne suffit pas pour se qualifier pour le tour final, qui réunit les vainqueurs de groupe[20],[21].

En 1948, la Suisse soutient l'Allemagne dans sa demande, refusée, de réintégrer la FIFA, et trois matchs entre clubs suisses et allemands sont ensuite organisés. La position de la Suisse est alors très critiquée par les médias étrangers, notamment aux Pays-Bas. L'ASF échappe à la menace de suspension de la FIFA en infligeant des amendes de 500 francs aux organisateurs des matchs concernés[22]. Dès 1950, avec la réintégration de l'Allemagne et de laSarre à la FIFA, il n'y a plus d'obstacles à l'organisation de matchs internationaux concernant ces équipes, de sorte que, le 22 novembre àStuttgart, la Suisse joue son premier match contre l'Allemagne depuis la fin de la guerre. Les Suisses perdent le match sur le score de 0-1. Le même jour, l'équipe B perd contre laSarre sur le score de 3-5[23].

La Suisse, soutenue par le président de l'ASF et vice-président de la FIFAErnst Thommen, obtient l'organisation de laCoupe du monde de 1954. L'ASF réengage Karl Rappan pour préparer la sélection. Le 25 avril 1954, la télévision suisse diffuse pour la première fois une rencontre de l'équipe nationale. Il s'agit d'un match de préparation contre l'Allemagne. Lors de leur première rencontre de la Coupe du monde, les Suisses battent l'Italie àLausanne sur le score de 2-1. Ils perdent ensuite contre l'Angleterre àBerne sur le score de 2-0. Deuxièmes du groupe avec deux points, à égalité avec l'Italie, ils se qualifient pour les quarts de finale grâce à une victoire àBâle sur le score de 4-1 lors du match d'appui[24]. En quart de finale, les Suisses et les Autrichiens établissent le record du nombre de buts marqués en un match de Coupe du monde. La rencontre a lieu à Lausanne devant environ 35 000 spectateurs[25]. Les Suisses mènent 3-0 après 20 minutes mais, alors que le défenseurRoger Bocquet est victime d'une chute et des fortes chaleurs[note 1], ils encaissent ensuite cinq buts en un quart d'heure. Malgré un début d'insolation de leur gardienKurt Schmied, les Autrichiens gardent leur avantage et remportent la partie sur le score de 7-5[26].

Les années suivantes sont marquées par de grandes désillusions. Avec l'entraîneurJacques Spagnoli (it), les Suisses terminent derniers de leur groupe de qualification derrière l'Écosse et l'Espagne et manquent laCoupe du monde de 1958 enSuède[27]. L'AutrichienWillibald Hahn (de) n'obtient pas de meilleurs résultats. Après une défaite sur le score de 0-8 contre la Hongrie, une des plus lourdes de l'histoire de la « Nati », l'ASF s'en sépare en octobre 1959[28]. Elle appelle pour la quatrième et dernière fois Karl Rappan. Après trois victoires et une défaite lors des qualifications pour laCoupe du monde de 1962 au Chili, l'équipe nationale termine première de son groupe à égalité avec laSuède, vice-championne du monde en 1958. Les Suisses remportent le match de barrage, organisé en novembre 1961 àBerlin, sur le score de 2-1. Le match est joué dans la partie occidentale de la ville, isolée à cause dumur construit trois mois plus tôt. Lors de la phase finale, la Suisse subit trois défaites contre leChili (1-3), l'Allemagne (1-2) et l'Italie (0-3)[29].

En juillet 1964, l'ASF engage l'ItalienAlfredo Foni qui a été champion olympique en 1936 et champion du monde en 1938. Les Suisses se qualifient pour laCoupe du monde de 1966 en Angleterre en terminant premiers d'un groupe comprenant notamment lesPays-Bas. Lors de la phase finale, la « Nati » perd à nouveau ses trois rencontres contre l'Allemagne de l'Ouest (0-5), l'Espagne (1-2) et l'Argentine (0-2)[30]. Mais un autre événement attire l'attention des médias. Le soir précédant le premier match,Jakob Kuhn,Léo Eichmann etWerner Leimgruber sortent de l'hôtel, font de l'auto-stop et font un tour de ville avec deux jeunes Anglaises. Alfredo Foni impose aux joueurs d'être dans leur chambre à 22 heures 30, et Kuhn, Eichmann et Leimgruber rentrent avec 45 minutes de retard. Foni ne les sélectionne pas pour le match contre l'Allemagne et l'ASF les suspend pour ce comportement jugé scandaleux. Les joueurs concernés accusent ensuite les dirigeants de l'association de diffamation. Ils peuvent à nouveau jouer dès 1968 après avoir retiré leur plainte[31],[32].

« Défaites honorables » (1967–1989)

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En 1962, Karl Rappan analyse ainsi le football suisse :« Si nous ne réorganisons pas notre football d'élite – et rapidement – nous allons remporter une rencontre de temps en temps avec de la chance, mais n'aurons plus notre mot à dire au niveau international à long terme »[33].

Les prédictions de Rappan s'avèrent correctes. Plusieurs raisons expliquent le fait que la Suisse s'éloigne de plus en plus de l'élite mondiale. Le verrou suisse devient moins efficace au fil du temps, et une sorte de « Röstigraben » footballistique se développe le long des frontières linguistiques. Alors qu'un football athlétique et basé sur la défense demandant force et discipline est privilégié enSuisse alémanique, laSuisse romande et dans une moindre mesure leTessin préfèrent un système opposé, plus abouti techniquement, orienté vers l'attaque et avec beaucoup de passes courtes[34]. Entre 1967 et 1989, huit entraîneurs se succèdent sans obtenir une qualification pour une Coupe du monde ou un Championnat d'Europe[35].

L'expression« défaite honorable » est souvent utilisée pour décrire les résultats de l'équipe nationale dans les années 1970. Elle perd beaucoup de matchs, souvent avec un seul but d'écart. Les matchs nuls contre des équipes plus fortes sont fêtés comme des victoires. De plus, l'équipe nationale devient de moins en moins importante pour certains joueurs[36],[37]. Une première reprise a lieu avec l'entraîneurPaul Wolfisberg. Les Suisses obtiennent quelques bons résultats lors des matchs amicaux, par exemple une victoire à l'extérieur contre l'équipe d'Italie, récemment sacrée championne du monde, sur le score de 1-0. Les succès sont cependant rares dans les matchs de qualification décisifs[38]. Le championnat suisse se professionnalise progressivement pendant les années 1970[2], mais cela ne règle pas les problèmes de l'équipe nationale. À la fin des années 1980, alors queDaniel Jeandupeux n'atteint pas les objectifs de l'équipe, l'ASF entreprend les réformes attendues depuis longtemps dans l'organisation de l'association et la formation des jeunes[38].

Des hauts et des bas (1989–2001)

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Articles détaillés :Équipe de Suisse de football à la Coupe du monde 1994 etau championnat d'Europe 1996.

L'ASF engage l'entraîneur allemandUli Stielike en 1989. Ce dernier obtient un résultat remarquable dès ses débuts, avec une victoire contre leBrésil sur le score de 1-0 le 21 juin 1989. Les Suisses jouent un match amical historique le 19 décembre 1990 à Stuttgart (défaite 4-0), puisque c'est la première rencontre de l'Allemagne réunifiée[39]. Ils ne se qualifient pas pour laCoupe du monde 1990[40], et manquent d'un point la qualification pour leChampionnat d'Europe 1992 qui ne compte encore que huit équipes[39].

Portrait d'un homme en survêtement rouge du Fulham F.C.
Roy Hodgson, sélectionneur de 1992 à 1995

L'AnglaisRoy Hodgson, engagé en 1992, continue le travail de reconstruction entamé par Uli Stielike. L'ASF signe un contrat desponsoring avec la banqueCrédit suisse en 1993 et s'engage à investir la moitié de l'argent dans la formation pour assurer le succès de l'équipe nationale à long terme[41]. L'équipe suisse se qualifie pour laCoupe du monde 1994 en terminant deuxième de son groupe derrière l'Italie, et apparaît au troisième rang du premierclassement FIFA en août 1993[42]. Le dernier match des qualifications, une victoire 4-0 contre l'Estonie, est joué devant les conseillers fédérauxRuth Dreifuss etAdolf Ogi et plus de deux millions de téléspectateurs[43]. C'est la première fois depuis vingt-huit ans que la Suisse participe à la phase finale de la Coupe du monde. Les Suisses jouent le match d'ouverture contre le pays hôte, lesÉtats-Unis, dans le stade couvert duSilverdome àDétroit devant des milliers de spectateurs suisses.Georges Bregy ouvre la marque pour la Suisse sur un coup franc à la39e minute, maisEric Wynalda égalise peu après grâce à un tir puissant dans la lucarne. Le match se termine sur le score de 1-1. Grâce notamment à deux buts d'Adrian Knup, les Suisses battent ensuite laRoumanie sur le score de 4-1 et obtiennent ainsi leur première victoire en Coupe du monde depuis 1954. Ils se qualifient pour la suite du tournoi malgré une défaite contre laColombie (0-2). La « Nati » affronte l'Espagne en huitième de finale. Le gardienAndoni Zubizarreta parvient à arrêter tous les tirs suisses et les Espagnols marquent trois buts dont un sur penalty. La Suisse est donc éliminée sur le score de 0-3[44],[45].

Les Suisses sont premiers de leur groupe lors des qualifications pour leChampionnat d'Europe 1996, qui accueille seize équipes. Avant un match de qualification joué le 6 septembre 1995 àGöteborg (Suède), les joueurs suisses déploient une banderole avec le message« Stop it Chirac » pendant l'hymne national. Ils protestent ainsi contre l'annonce du président françaisJacques Chirac de la reprise desessais nucléaires dans l'atoll deMoruroa, dans le Pacifique sud[46]. L'UEFA interdit ensuite les actions politiques sur les terrains. L'ASF, qui a reçu un avertissement de l'UEFA, ne sanctionne pas les joueurs car leur action est largement approuvée par la population et les médias[47].

Artur Jorge remplace Roy Hodgson à la fin de son contrat. L'entraîneur portugais est critiqué dès ses débuts. Il provoque une polémique en annonçant sa sélection pour le Championnat d'Europe : il ne retient ni Adrian Knup niAlain Sutter, considérés comme faisant partie des meilleurs joueurs de l'équipe depuis plusieurs années[48],[49]. La Suisse commence bien le premier Championnat d'Europe de son histoire puisqu'elle obtient un match nul (1-1) contre le pays hôte, l'Angleterre. Elle est cependant éliminée au terme du premier tour après deux défaites contre lesPays-Bas (0-2) et l'Écosse (0-1). Artur Jorge annonce sa démission juste après[49].

La « Nati » affronte des équipes considérées comme abordables lors des qualifications pour laCoupe du monde 1998. Mais le 31 août 1996 àBakou, lors du premier match de l'entraîneur autrichienRolf Fringer, la Suisse, favorite, perd sur le score de 0-1 contre l'Azerbaïdjan. Elle perd ensuite contre laNorvège, futur vainqueur du groupe, sur le score de 5-0. C'est la plus lourde défaite de l'équipe nationale depuis dix-sept ans[50]. Elle termine finalement quatrième sur cinq équipes et ne se qualifie pas pour la Coupe du monde[27]. Le journaliste et ancien joueurNorbert Eschmann analyse ainsi les causes de ces résultats en 1997 :« Après l'ère Hodgson, il y a eu démobilisation et tâtonnement de la part des successeurs du mentor britannique, qui ont débouché sur une perte de crédibilité dans le milieu du foot et auprès du public ». Cela s'explique également par le départ à la retraite de plusieurs joueurs ayant participé à la Coupe du monde de 1994 et au Championnat d'Europe de 1996[51]. En décembre 1998, la « Nati » atteint son plus mauvais rang auclassement mondial de la FIFA avec une83e place[42].

Gilbert Gress remplace Rolf Fringer en mars 1998. Les Suisses manquent de très peu leur qualification pour leChampionnat d'Europe 2000. Ils ont le même nombre de points et une meilleuredifférence de buts que lesDanois, deuxièmes du groupe, mais un moins bon bilan dans leurs confrontations directes. L'ASF engage l'ArgentinEnzo Trossero pour la phase de qualification de laCoupe du monde 2002[52]. La « Nati » termine quatrième de son groupe derrière laRussie, laSlovénie et laYougoslavie et ne se qualifie pas pour la phase finale[27].

Renouveau avec Köbi Kuhn (2001-2008)

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Articles détaillés :Équipe de Suisse de football au Championnat d'Europe 2004,à la Coupe du monde 2006 etau championnat d'Europe 2008.
Photo d'une équipe de football posant sur deux rangs
L'équipe suisse avant un match amical contre leBrésil le 15 novembre 2006

Jakob Kuhn, plus connu sous son surnom Köbi Kuhn, est engagé comme entraîneur en août 2001. Lui-même joueur de l'équipe nationale de 1962 à 1976, il entraînait auparavant l'équipe nationale des moins de 21 ans. Malgré des débuts difficiles[53], il obtient des bons résultats après une année. Köbi Kuhn réussit à intégrer les jeunes qu'il a lui-même entraînés et provoque un changement de génération. Les Suisses terminent les qualifications pour leChampionnat d'Europe 2004 à la première place de leur groupe, laissant notamment laRussie et l'Irlande derrière eux. Ils ne passent cependant pas le premier tour auPortugal. Après un match nul contre laCroatie (0-0), ils perdent contre l'Angleterre (0-3) et laFrance (1-3).Johan Vonlanthen, seul buteur suisse, devient le plus jeune buteur de l'histoire du Championnat d'Europe à l'âge de 18 ans. Il bat un record établi quatre jours plus tôt par l'AnglaisWayne Rooney[54].

Deuxième de son groupe derrière laFrance, la Suisse doit jouer un barrage contre laTurquie, troisième de la Coupe du monde de 2002, pour accéder à laCoupe du monde 2006. Après une victoire (2-0) lors du match aller àBerne, les Suisses perdent sur le score de 2-4 à Istanbul. Ils sont qualifiés car ils ont marqué à l'extérieur. Après le coup de sifflet final, des joueurs turcs agressent certains de leurs adversaires. Plusieurs Turcs ainsi que le SuisseBenjamin Huggel, qui a également été coupable de comportement violent, reçoivent des matchs de suspension, et l'équipe turque doit jouer trois de ses matchs de qualification pour le Championnat d'Europe 2008 à huis clos[55]. Lors du tour final de la Coupe du monde, l'équipe suisse termine première de son groupe après un match nul (0-0) contre la France, future vice-championne du monde, et deux victoires contre laCorée du Sud (2-0) et leTogo (2-0). Elle est éliminée par l'Ukraine après la séance detirs au but perdue sur le score de 3-0. La Suisse, avec son gardienPascal Zuberbühler, est la première équipe à ne pas encaisser de but dans le temps réglementaire lors d'une phase finale de Coupe du monde. Elle est également la première à ne pas marquer lors d'une séance de tirs au but[56].

La Suisse organise leChampionnat d'Europe 2008 avec l'Autriche ; l'équipe nationale est donc automatiquement qualifiée. La « Nati » commence mal le tournoi contre laTchéquie. Après la sortie sur blessure du capitaine helvétiqueAlexander Frei en première mi-temps, le TchèqueVáclav Svěrkoš marque l'unique but de la rencontre à la71e minute[57]. Le match contre la Turquie est joué sous une forte pluie qui rend les conditions de jeu difficiles. Le joueur d'origine turqueHakan Yakın ouvre le score pour la Suisse à la32e minute, mais les Turcs remportent le match grâce à deux buts marqués à la57e et à la92e minute. Alors qu'elle visait une qualification pour les quarts de finale, l'équipe suisse est déjà éliminée après deux matchs[58],[59]. Elle remporte sa troisième rencontre contre lePortugal, déjà qualifié et faisant tourner son effectif, sur le score de 2-0. La première victoire de l'équipe suisse dans la phase finale d'un Euro est également le dernier match de Köbi Kuhn à la tête de l'équipe nationale[60].

L'ère Ottmar Hitzfeld (2008-2014)

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Articles détaillés :la Suisse à la Coupe du monde 2010 etla Suisse à la Coupe du monde 2014.
Photo d'un match de football entre une équipe jouant en blanc et l'autre en rouge vu depuis les tribunes
Le match contre l'Espagne à laCoupe du monde 2010.

L'entraîneur allemandOttmar Hitzfeld, qui a remporté laLigue des champions avec leBorussia Dortmund et leBayern Munich, succède à Köbi Kuhn[61]. Les qualifications pour laCoupe du monde 2010 commencent mal : après un match nul (2-2) contreIsraël à Tel Aviv[62], les Suisses perdent à domicile sur le score de 1-2 contre la modeste équipe duLuxembourg. Les résultats s'améliorent par la suite. Après huit matchs consécutifs sans défaite, l'équipe suisse se qualifie directement pour la Coupe du monde en terminant première de son groupe avec un point d'avance sur laGrèce[63]. Les Suisses créent la surprise lors du premier match de la phase finale. Ils battent l'Espagne, championne d'Europe en titre et future championne du monde, sur le score de 1-0. Pourtant largement dominée, la « Nati » réussit à ne pas encaisser de but et à marquer sur un contre parGelson Fernandes à la52e minute. C'est la première victoire helvétique de l'histoire contre la « Roja », qui s'incline seulement pour la deuxième fois en 49 rencontres depuis 2007[64]. La Suisse ne confirme pas ce résultat. Troisième de son groupe, elle est éliminée du tournoi au terme du premier tour après une défaite contre leChili (0-1) et un match nul contre leHonduras (0-0)[65]. Elle bat cependant le record de temps de jeu en phase finale de Coupe du monde sans encaisser de but, avec 559 minutes entre le match contre l'Espagne en 1994 et le match contre le Chili en 2010[66].

La Suisse ne se qualifie pas pour leChampionnat d'Europe 2012. Elle est éliminée dès l'avant-dernier match, une défaite 0-2 contre lepays de Galles[67]. Elle termine troisième de songroupe derrière l'Angleterre et leMonténégro[68]. Le 26 mai 2012, lors d'un match amical àBâle, la Suisse bat l'Allemagne pour la première fois depuis 56 ans. Le match se termine sur le score de 5-3 après notamment un triplé d'Eren Derdiyok[69]. Lors d'un autre match amical en août 2013, l'équipe suisse bat le Brésil sur le score de 1-0[70].

Après huit matchs sans défaite, la Suisse obtient sa qualification pour laCoupe du monde 2014 au Brésil en battant l'Albanie le 14 octobre 2013[71]. Elle bat ensuite laSlovénie quatre jours plus tard. Au classement final, la « Nati » estpremière de son groupe avec 24 points (sept victoires et trois matchs nuls) alors que l'Islande est deuxième avec 17 points[72]. Grâce à ces résultats, la Suisse atteint la septième place duclassement mondial de la FIFA en octobre 2013 et fait partie des têtes de série pour le tirage au sort de la Coupe du monde pour la première fois[73]. Elle joue son premier match du tournoi contre l'Équateur. Menée 1-0 à la mi-temps, elle égalise à la48e minute parAdmir Mehmedi puis marque le but de la victoire (2-1) à la93e minute parHaris Seferović[74]. Elle perd ensuite contre la France. Après la sortie sur blessure deSteve von Bergen, touché au visage par un pied d'Olivier Giroud, elle encaisse cinq buts consécutifs avant de réduire l'écart en marquant deux buts en fin de match[75]. Elle bat ensuite le Honduras sur le score de 3-0 grâce à trois buts deXherdan Shaqiri dont deux sur un service deJosip Drmić[76]. Qualifiée, elle affronte l'Argentine en huitième de finale. La Suisse est dominée mais bénéficie de quelques grosses occasions de buts. Elle est cependant éliminée après un but d'Ángel Di María à la118e minute, le seul de la rencontre[77].

La génération dorée de Petković (2014-2021)

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Articles détaillés :la Suisse au Championnat d'Europe 2016, la Suisse à la Coupe du monde 2018 etla Suisse au Championnat d'Europe 2020.
Le match contre laFrance à l'Euro 2016.

Vladimir Petković, qui a notamment entraîné lesYoung Boys et laLazio, succède à Ottmar Hitzfeld comme sélectionneur de la « Nati » après la Coupe du monde de 2014.Michel Pont, entraîneur assistant depuis 2001, est également remplacé[78]. L'équipe suisse commence sa campagne de qualification pour l'Euro 2016 par deux défaites contre l'Angleterre et laSlovénie[79]. Elle se reprend par la suite et obtient sa qualification pour l'Euro 2016 à une journée de la fin des éliminatoires en écrasant Saint-Marin 7-0, ce qui lui assure la deuxième place dugroupe E[80]. Cet Euro, le premier à réunir 24 équipes, se déroule en France. La Suisse commence la phase finale contre l'Albanie, qui joue le premier match de son histoire dans un Euro. Ce match est particulier car huit joueurs de la sélection albanaise ont également la nationalité suisse et quatre joueurs suisses sont d'origine albanophones. Les frèresGranit etTaulant Xhaka jouent ainsi l'un contre l'autre[81]. Elle remporte la partie grâce à un but marqué de la tête parFabian Schär à la5e minute[79]. Elle fait ensuite un match nul (1-1) contre laRoumanie, puis se qualifie pour la première fois pour la phase à élimination directe d'un Euro en obtenant un match nul (0-0) contre la France, pays hôte et futur finaliste du tournoi. Deuxième dugroupe A, elle affronte en huitième de finale laPologne qui termine deuxième dugroupe C[82]. Les Polonais dominent la première mi-temps etJakub Błaszczykowski ouvre le score à la39e minute avant queXherdan Shaqiri n'égalise à la82e en effectuant unebicyclette. Aucun but n'est marqué pendant les prolongations et la Pologne remporte la partie aux tirs au but,Granit Xhaka ayant manqué son tir[83].

Pendant les éliminatoires de laCoupe du monde 2018 en Russie, la « Nati » remporte neuf de ses dix matchs mais termine deuxième dugroupe B derrière lePortugal qui a le même nombre de points mais une meilleure différence de buts[84]. Elle doit donc jouer les barrages où elle affronte l'Irlande du Nord. La Suisse remporte le match aller sur le score de 1-0 grâce à un penalty marqué parRicardo Rodríguez puis se qualifie pour la phase finale en obtenant un match nul (0-0) lors du match retour. Elle y affronte leBrésil, laSerbie et leCosta Rica dans legroupe E[79]. Deux nuls contre le Brésil et le Costa Rica et une victoire obtenue sur le fil face à la Serbie[85] lui permettent de prendre la deuxième place du groupe et de se qualifier. Mais comme en 2006 et en 2014, elle trébuche en huitièmes, encore une fois sur la plus petite des marges, une défaite 1-0 face à laSuède.

Pendant laLigue des nations 2018-2019, la première édition de cette compétition, la Suisse affronte laBelgique et l'Islande dans le groupe 2 de laLigue A. Elle se classe première du groupe et se qualifie pour laphase finale, notamment grâce à une victoire contre les Belges sur le score de 5-2 lors du dernier match[86]. En juin 2019, l'équipe de Suisse se classe finalement quatrième du tournoi après deux défaites, contre lePortugal en demi-finale (3-1) et contre l'Angleterre lors de la petite finale (0-0 puis 5-6 aux tirs au but)[87].

En novembre 2019, la Suisse obtient sa qualification pour l'Euro 2020 lors du dernier match deséliminatoires contreGibraltar (1-6), terminant ainsi à la première place de songroupe devant leDanemark, aussi qualifié directement, et l'Irlande, qui doit passer par lesbarrages. Petković devient alors le premier sélectionneur de l'histoire à qualifier trois fois de suite la Nati pour un grand tournoi. Placée dans legroupe A de l'Euro 2020 en compagnie de l'Italie, laTurquie et lePays de Galles, elle se qualifie pour les huitièmes de finale en faisant partie des meilleurs troisièmes en raison d'une différence de buts générale plus faible que les Britanniques malgré un nombre de points et une différence de buts particulière identique. La sélection suisse réalise à ce stade l'un des plus grands exploits de son histoire en éliminant laFrance, championne du monde en titre, aux tirs au but (3-3 après prolongations, 5-4 aux tirs au but). Et ce alors que la Nati, en difficulté après un penalty manqué deRicardo Rodríguez peu avant l'heure de jeu, était menée 1-3 à 10 minutes du terme de la rencontre. C'est ainsi, d'une part, la première fois depuis laCoupe du monde 1938 que la Nati se qualifie lors d'un match à élimination directe, et, d'autre part, la première fois depuis1954 qu'elle atteint à nouveau les quarts de finale d'un tournoi majeur, tandis qu'il s'agit d'une première dans le cadre d'un Championnat d'Europe. Elle perd toutefois son quart de finale contre l'Espagne, au terme d'une nouvelle séance de tirs au but (1-1 après prolongations, 1-3 aux tirs au but). Elle avait pourtant fait mieux que se défendre contre laRoja, en infériorité numérique durant l'ensemble de la prolongation à la suite d'un carton rouge récolté parRemo Freuler, à la77e minute.

Nouvelle ère avec Murat Yakın (2021-)

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Articles détaillés : la Suisse à la Coupe du monde 2022 etla Suisse au Championnat d'Europe 2024.

À la suite du départ deVladimir Petković auxGirondins de Bordeaux, l'ASF nomme un nouveau sélectionneur en la personne de l'ancien défenseur internationalMurat Yakın. Arrivé en cours de campagne de qualification pour la Coupe du monde 2022, ce dernier qualifie la Suisse qui prend la première place de son groupe devant l'Italie, alors championne d'Europe en titre.

Lors de laCoupe du monde 2022, l'équipe de Suisse échoue en8e de finale, battue 6-1 par le Portugal.

Lors deséliminatoires de l'Euro 2024, l'équipe de Suisse se retrouve en compagnie de laRoumanie,Israël, leKosovo, laBiélorussie etAndorre. Elle termine son parcours avec une défaite, contre la Roumanie, lors de la dernière journée (2-0) et deux matchs nuls. Elle se qualifie pour l'Euro en terminant deuxième du groupe avec 17 points, à égalité avec la Roumanie, mais avec une différence de but particulière défavorable.

Pour son entrée dans l'Euro, la Suisse commence par battre laHongrie lors de la première journée (3-1), puis fait match nul contre l'Écosse (1-1) et termine sa phase de poule par un match nul (1-1) contre l'Allemagne après avoir concédé le but de l'égalisation dans les dernières secondes du match. La Suisse termine deuxième et se qualifie pour les huitièmes de finales. Elle y affronte le champion d'Europe en titre, l'Italie, qu'elle élimine sur le score de 2-0 et se qualifie donc pour les quarts de finale pour la deuxième fois consécutive. Lors des quarts, elle affronte l'Angleterre, après une première mi-temps sans but, les Suisses ouvrent le score à la75e minute à la suite d'une très bonne performance deBreel Embolo, mais se fait très vite rejoindre par le Anglais au bout de la79e minute grâce àBukayo Saka, qui envoie les deux équipes en prolongation malgré une énorme occasion suisse à la120e minute, arrêtée de justesse parJordan Pickford. Le match se départage aux tirs au but, qui se concluent sur la victoire des Three Lions. Malgré la déception d'être éliminée aux portes de la demi-finale, la Suisse réalise une compétition réussie et rentre au pays sous les honneurs.

Tenues, emblèmes et symboles

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Tenue classique extérieur

Tenue classique domicile

Depuis le premier match de l'équipe de Suisse en 1905, les tenues de jeu ont peu changé. Pour les matchs à domicile, la tenue contient un maillot rouge, un short blanc et des chaussettes rouges et pour les matchs à l'extérieur, elle est composée d'un maillot blanc, un short blanc et des chaussettes blanches. L'équipe nationale joue parfois tout en rouge ou tout en blanc. La croix suisse, symbole du pays, est bien visible sur les maillots des joueurs jusqu'en 1992. Elle est ensuite remplacée par le logo de l'Association suisse de football, qui contient également une croix suisse. En 2006, la Suisse joue un match contre l'Autriche avec une tenue dorée. Les maillots de l'Euro 2008 ne contiennent plus la croix suisse, ce qui agace certains anciens joueurs et politiciens[88]. Elle est à nouveau bien visible à partir de 2010[89].

Après avoir été habillée notamment par l'équipementier allemandAdidas[90], la firme suisse Blacky prend la relève en 1990, alors qu'Adidas avait fait pression sur le choix du sélectionneurUli Stielike, qui était représentant pour la firme suisse orientale avant sa nomination[91]. Le fabricant italienLotto signe en 1992 une entente de 4 ans pour habiller le onze helvétique[92]. L'équipe de Suisse est équipée parPuma depuis 1998[89].

L'emblème de l'Association suisse de football, qui apparaît sur les maillots en compagnie du drapeau national, est composé des acronymes en français (ASF) et en allemand (SFV pourSchweizerischer Fussballverband) qui forment une croix ainsi que d'un joueur balle au pied.

L'équipe suisse est surnommée la « Nati », abréviation deNationalmannschaft qui signifie « équipe nationale » en allemand. Il s'agit du surnom officiel de l'équipe pour la FIFA mais il n'est pas utilisé par l'Association suisse de football[93].

Composition

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Joueurs

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Voir la catégorie :Footballeur international suisse.
Article détaillé :Liste des footballeurs internationaux suisses.

Provenance des joueurs

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Jusqu'aux années 1990, la plupart des internationaux jouent dans leChampionnat de Suisse. Cependant, l'équipe nationale compte dès ses débuts des joueurs évoluant à l'étranger. Plusieurs internationaux suisses jouent en première division italienne dans les années 1900 et 1910, par exempleFriedrich Bollinger etHans Kämpfer à laJuventus FC et auTorino FC[94]. D'autres jouent en France, commeWalter Weiler auHavre AC ouFrank Séchehaye auClub français[95]. Tous les joueurs suisses de la Coupe du monde de 1934 jouent dans le championnat local, mais deux joueurs de la Coupe du monde de 1938 viennent d'un club étranger, tous deux en France :André Abegglen (FC Sochaux) etAlessandro Frigerio (Le Havre AC). Tous les joueurs sélectionnés pour les Coupes du monde de 1950, 1954 et 1966 évoluent en Suisse, alors que trois des participants à la Coupe du monde de 1962 jouent dans d'autres championnats européens.

Quatre des joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde de 1994 jouent en Allemagne. La Suisse améliore son système de formation dans les années 1990, ce qui permet d'augmenter le niveau des joueurs. Le nombre d'internationaux évoluant dans les championnats étrangers augmente aussi rapidement au début duXXIe siècle. Ils sont douze à l'Euro 2004 puis entre quinze et dix-huit par la suite. La « Nati » joue son premier match sans titulaire provenant du championnat local en 2006. En 2013, la Suisse occupe le cinquième rang des pays exportateurs de joueurs vers les cinq grands championnats européens avec quarante-et-un joueurs évoluant principalement en Allemagne et en Italie[96],[97].

Joueurs importants

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Les 10 joueurs les plus capés au
RangSélectionsJoueurCarrièreButs
1143Granit Xhaka2011–16
2135Ricardo Rodríguez2011–9
3125Xherdan Shaqiri2010–202432
4118Heinz Hermann1978–199115
5112Alain Geiger1980–19962
6108Stephan Lichtsteiner2005–20208
7103Stéphane Chapuisat1989–200421
894Johann Vogel1995–20072
94Yann Sommer2012–20240
1093Haris Seferović2013–202325
Les10 meilleurs buteurs au
RangButsJoueurCarrièreSélectionsRatio
142Alexander Frei2001–2011840,50
234Kubilay Türkyılmaz1988–2001620,53
334Max Abegglen1922–1937680,50
432Xherdan Shaqiri2010–20241250,25
529André Abegglen1927–1943520,56
629Jacques Fatton1946–1955530,53
726Adrian Knup1989–1996490,53
825Haris Seferović2013–2023930,27
922Josef Hügi1951–1961340,65
1022Charles Antenen1948–1962560,39

Le VaudoisPierre Collet (it), né en 1890, est le premier recordman de sélections de l'équipe suisse. Sélectionné dès l'âge de 19 ans en équipe nationale, il atteint 18 sélections en 1920. Il est notamment champion de Suisse en1912-1913 avec le Montriond Lausanne (futurLausanne-Sport)[98]. À 20 ans,Max Abegglen (1902-1970) marque trois buts lors d'une victoire sur le score de 5-0 contre les Pays-Bas. C'est ensuite l'un des meilleurs joueurs suisses lors du tournoi olympique de1924, où son équipe remporte la médaille d'argent[99]. Son record de 34 buts marqués sous le maillot national ne sera battu qu'en 2008 parAlexander Frei. Son frèreAndré, auteur de 29 buts, est également l'un des meilleurs buteurs de l'équipe suisse.

Le ZurichoisSeverino Minelli (1909-1994) détient pendant de nombreuses années le record du nombre de sélections avec 80 matchs en équipe suisse entre 1930 et 1943. Meilleur défenseur suisse des années 1930, ce joueur réputé pour sa rudesse est sacré cinq fois champion de Suisse avec leGrasshopper Club Zurich[100]. Le TessinoisLauro Amadò (1912-1971) marque 21 buts en 54 matchs entre 1935 et 1948. Relativement petit mais très agile, cet avant-centre est connu comme le spécialiste de labicyclette[101].Alfred Bickel (1918-1999) est sélectionné 71 fois en équipe nationale entre 1936 et 1954. Jouant au poste d'ailier, il participe notamment aux Coupes du monde de1938 et1950 et devient champion de Suisse à sept reprises en 21 ans avec le Grasshopper Club Zurich[102].

Photo d'un joueur de football balle au pied
Heinz Hermann, l'un des joueurs les plus capés de l'équipe de Suisse avec 118 sélections.

Le NeuchâteloisCharles Antenen (1929-2000) compte 22 buts en 56 matchs entre 1948 et 1962. Il est le premier joueur suisse, avecWilly Kernen, à participer à trois Coupes du monde (1950,1954 et1962). Auteur d'un doublé dès sa première sélection, il marque notamment un triplé contre la France deRoger Marche lors d'un match amical en 1953[103].Jacques Fatton (1925-2011), ailier gauche franco-suisse, marque deux buts contre le Brésil lors de la Coupe du monde de 1950. Le match se termine sur le score de 2-2. Auteur de 29 buts en 53 sélections, il reste un des meilleurs buteurs de l'équipe suisse[104]. Le BâloisJosef Hügi (1930-1995) est également l'un des meilleurs buteurs avec 23 buts en 34 matchs. Trois fois meilleur buteur du Championnat suisse avec leFC Bâle, il réalise la meilleure performance de sa carrière en 1960 en marquant cinq buts lors d'une victoire contre la France sur le score de 6-2[105]. Il est également l'auteur d'un triplé lors du quart de finale Suisse-Autriche à la Coupe du monde de 1954.Jakob Kuhn, futur entraîneur de l'équipe suisse, est réputé pour ses dribbles. Comptant 63 sélections en équipe nationale, il est six fois champion de Suisse et deux fois demi-finaliste de laCoupe des clubs champions européens avec leFC Zurich[106].

Le ZurichoisHeinz Hermann, né en 1958, est le joueur le plus capé de la « Nati » avec 118 sélections entre 1978 et 1991. Réputé pour sa souplesse et ses accélérations, il est quatre fois champion de Suisse avec le Grasshopper Club Zurich[107],[108].Alain Geiger le suit de peu puisqu'il compte 112 matchs internationaux entre 1980 et 1996. Défenseur central sélectionné dès l'âge de 20 ans, il prend part à laCoupe du monde 1994 puis arrête sa carrière après l'Euro 1996. Le VaudoisStéphane Chapuisat, né en 1969, est le troisième joueur à dépasser cent sélections : il joue 103 matchs internationaux entre 1989 et 2004, pour un total de 21 buts. Deux fois champion d'Allemagne avec leBorussia Dortmund, Chapuisat est à ce jour le seul Suisse à avoir remporté laLigue des champions en jouant la finale. Participant à la Coupe du monde de 1994 et à l'Euro 1996, il arrête sa carrière internationale après l'Euro 2004.Kubilay Türkyılmaz, attaquant d'origine turque né en 1967, est le premier à égaler Max Abegglen au nombre de buts : il marque 34 fois en 62 sélections entre 1988 et 2001. Il dispute l'Euro 1996, où il marque contre l'Angleterre lors du match d'ouverture (1-1).

Alexander Frei, né en 1979, est actuellement le meilleur buteur de l'équipe suisse avec 42 buts en 84 sélections entre 2001 et 2011. Il participe à quatre grands tournois consécutifs : l'Euro 2004, laCoupe du monde 2006, l'Euro 2008 et laCoupe du monde 2010. Il est notamment quatre fois champion de Suisse avec le FC Bâle de 2010 à 2013. Plusieurs de ses coéquipiers en équipe de Suisse dépassent également 80 sélections :Johann Vogel (94), milieu défensif notamment trois fois champion de Suisse avec le Grasshopper Club Zurich et quatre fois champion des Pays-Bas avec lePSV Eindhoven,Hakan Yakın (87), premier Suisse à marquer plus d'une fois dans un Euro avec ses deux buts en 2008, etPatrick Müller (81), défenseur six fois champion de France avec l'Olympique lyonnais.

Xherdan Shaqiri est un milieu offensif d'origine kosovare né en 1991. Petit (1,69 m) mais puissant, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs suisses[109],[110], jusqu'à l'annonce de la fin de sa carrière internationale en 2024. En 2014, il marque le premier triplé suisse en Coupe du monde depuis 1954 lors du match contre le Honduras[111].

Une équipe multiculturelle

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La Suisse compte un grand nombre d'immigrés, notamment venus desBalkans à la suite desguerres de Yougoslavie. Plusieurs de leurs enfants (appeléssegundos), qui ont grandi en Suisse, jouent en équipe nationale. Le nombre de joueurs d'origine étrangère est ainsi passé de huit à la Coupe du monde de 2006 à quinze à celle de 2014. La « Nati » compte des joueurs d'origineskosovare (par exempleXhaka etShaqiri), bosnienne (Seferović), espagnole (Rodriguez également chilien)[112],[113],[97],[114],[115],[116]. Selon une infographie de James Offer analysant les liens des joueurs avec les autres pays (naissance, parents ou grands-parents), l'équipe de Suisse est la plus multiculturelle de la Coupe du monde de 2014. Pour le sociologue Fabien Ohl, le grand nombre desegundos en équipe nationale est lié aux spécificités de la Suisse. Il explique ainsi que« Dans beaucoup d'autres pays, le football est le sport phare par excellence. En Suisse, il est en concurrence avec le hockey sur glace, le ski alpin et le tennis. Ces sports coûtent plus cher et ont un ancrage identitaire fort auprès des Suisses. Ils ne sont donc pas faciles d'accès pour les immigrés, qui se reportent plus facilement vers le football[112] ».

Équipe actuelle

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Voici la liste des joueurs sélectionnés pour les matchs deséliminatoires de la Coupe du monde de football 2026 des 15 et 18 novembre 2025 contre laSuède et leKosovo.

Effectif de l'équipe de Suisse
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1GKobel, GregorGregor Kobel (27 ans)190Borussia Dortmund2021
12GMvogo, YvonYvon Mvogo (31 ans)110FC Lorient2018
21GKeller, MarvinMarvin Keller (23 ans)00BSC Young Boys
2DMuheim, MiroMiro Muheim (27 ans)61Hambourg SV2024
3DWidmer, SilvanSilvan Widmer (32 ans)565FSV Mayence2014
4DElvedi, NicoNico Elvedi (29 ans)643Borussia Mönchengladbach2016
5DAkanji, ManuelManuel Akanji (30 ans)774Inter Milan2017
6DOmeragić, BećirBećir Omeragić (23 ans)70Montpellier HSC2020
13DRodríguez, RicardoRicardo Rodríguez (33 ans)1359Real Betis2011
18DAmenda, AurèleAurèle Amenda (22 ans)40Eintracht Francfort2024
19DBajrami, AdrianAdrian Bajrami (23 ans)10FC Lucerne2025
23DSchmidt, IsaacIsaac Schmidt (25 ans)50Werder Brême2025
8MSohm, SimonSimon Sohm (24 ans)40ACF Fiorentina2020
9MManzambi, JohanJohan Manzambi (20 ans)83SC Fribourg2025
10MXhaka, GranitGranit Xhaka Capitaine (33 ans)14316Sunderland AFC2011
15MSow, DjibrilDjibril Sow (28 ans)490Séville FC2018
16MFassnacht, ChristianChristian Fassnacht (32 ans)214BSC Young Boys2018
20MAebischer, MichelMichel Aebischer (28 ans)362Pisa SC2019
22MRieder, FabianFabian Rieder (23 ans)251FC Augsbourg2022
7AEmbolo, BreelBreel Embolo (28 ans)8322Stade rennais2015
11ANdoye, DanDan Ndoye (25 ans)275Nottingham Forest2022
14AZeqiri, AndiAndi Zeqiri (26 ans)181Widzew Łódź2021
17AVargas, RubenRuben Vargas (27 ans)5811Séville FC2019
AItten, CedricCedric Itten (28 ans)135Fortuna Düsseldorf2019


Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Eduardo Parra Garcia
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute(s)
  • Marcel Müllenberger
Médecin(s)
  • Ludwig Scholzer

Masseur :

  • Wolfgang Frei

Nutritionniste :

  • Antonio Molina

Analyste de match :

  • Kevin Ehmes

Chef cuisinier :

  • Francesco Baraldo Sano

Coordinateur d'équipe :


Légende


Appelés récemment

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Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Effectif de l'équipe de Suisse
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuisDernière sél.Adversaire
DJaquez, LucaLuca Jaquez (22 ans)10VfB Stuttgart202515 novembre 2025Suède
DAthekame, ZacharyZachary Athekame (20 ans)00AC Milan13 octobre 2025Slovénie
MSierro, VincentVincent Sierro (30 ans)131Al-Shabab202413 octobre 2025Slovénie
MFreuler, RemoRemo Freuler (33 ans)8410Bologne FC201713 octobre 2025Slovénie
GLoretz, PascalPascal Loretz (22 ans)00FC Lucerne10 septembre 2025Slovénie
MZakaria, DenisDenis Zakaria (29 ans)613AS Monaco201610 septembre 2025Slovénie
AMonteiro, JoëlJoël Monteiro (26 ans)51BSC Young Boys202410 septembre 2025Slovénie
DGartenmann, StefanStefan Gartenmann (28 ans)30Ferencváros TC202511 juin 2025États-Unis
DZesiger, CédricCédric Zesiger (27 ans)60FC Augsbourg202111 juin 2025États-Unis
DGarcia, UlissesUlisses Garcia (29 ans)120Olympique de Marseille201711 juin 2025États-Unis
DBlondel, LucasLucas Blondel (29 ans)30Boca Juniors202511 juin 2025États-Unis
MJashari, ArdonArdon Jashari (23 ans)40AC Milan202211 juin 2025États-Unis
AAmdouni, ZekiZeki Amdouni (24 ans)2711Burnley FC202211 juin 2025États-Unis
DHajdari, AlbianAlbian Hajdari (22 ans)10TSG Hoffenheim202525 mars 2025Luxembourg
DCömert, ErayEray Cömert (27 ans)180Valencia CF201925 mars 2025Luxembourg
MSanches, AlvynAlvyn Sanches (22 ans)10BSC Young Boys202521 mars 2025Irlande du Nord


Sélectionneur



Légende


Sélectionneurs

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Vladimir Petković, entraîneur de la Suisse de 2014 à 2021.
Voir la catégorie :Sélectionneur de l'équipe de Suisse de football.
Principaux sélectionneurs de l'équipe suisse
EntraîneurPériode[note 2]M
Karl Rappan1937-1938, 1942-1949
1953-1954, 1960-1963
77
René Hüssy1970, 1973-197626
Paul Wolfisberg1981-1985, 198952
Daniel Jeandupeux1986-198928
Ulrich Stielike1989-199125
Roy Hodgson1992-199541
Jakob Kuhn2001-200873
Ottmar Hitzfeld2008-201461
Vladimir Petković2014-202178
Murat Yakın2021-55

Une quarantaine de techniciens ont exercé la fonction de sélectionneur de l'équipe nationale depuis1905.Vladimir Petković, entraîneur lors de 78 matchs entre 2014 et 2021, détient le record de longévité[35].

Le GenevoisFrançois Dégerine est le sélectionneur de l'équipe suisse lors des premiers matchs, entre 1908 et 1909. Également journaliste et dirigeant, c'est lui qui a eu l'idée d'un championnat national en 1897[117]. La commission des arbitres puis la commission technique de l'ASF gèrent ensuite l'équipe jusqu'en 1937. Des entraîneurs sont engagés pour les tournois importants : les BritanniquesThomas Duckworth etJames Hogan ainsi que le HongroisIzidor Kürschner pour lesJeux olympiques d'été de 1924 et le SuisseHeinrich Müller pour laCoupe du monde 1934[35].

L'AutrichienKarl Rappan, engagé en 1937, marque l'histoire du football suisse. Il accompagne l'équipe suisse lors de 77 rencontres jusqu'en 1963 lors de quatre périodes différentes (1937-1938, 1942-1949, 1953-1954, 1960-1963). Controversé à cause de son appartenance auparti nazi, il met en place un système défensif connu sous le nom de « verrou suisse ». Ce système, mélange entre ladéfense de zone et ladéfense individuelle, permet aux Suisses de rivaliser avec des équipes plus cotées. Rappan développe ensuite lecatenaccio en ajoutant le poste delibéro[13]. Il qualifie la Suisse pour plusieurs Coupes du monde pendant ses mandats.

L'ItalienAlfredo Foni emmène l'équipe suisse à laCoupe du monde 1966. Ensuite, entre 1967 et 1991, neuf entraîneurs se succèdent sans obtenir une qualification pour la Coupe du monde ou le Championnat d'Europe[35].Paul Wolfisberg et ses « loups », comme sont surnommés[93], ont toutefois quelques résultats encourageants entre 1981 et 1985 et l'AllemandUlrich Stielike, sélectionneur de l'équipe suisse de 1989 à 1991, obtient dès ses débuts une victoire contre le Brésil.

L'AnglaisRoy Hodgson, engagé en 1992, réussit à qualifier la « Nati » pour son premier grand tournoi depuis 28 ans. Son équipe atteint les huitièmes de finale de laCoupe du monde 1994. Il la qualifie également pour l'Euro 1996. Il signe cependant un contrat avec l'Inter Milan en 1995 et c'est le PortugaisArtur Jorge qui accompagne l'équipe lors de la phase finale. Le Franco-SuisseGilbert Gress manque, lui, de peu la qualification pour l'Euro 2000 et l'ArgentinEnzo Trossero ne parvient pas à qualifier l'équipe pour laCoupe du monde 2002.

En 2001, l'ASF engageJakob Kuhn, entraîneur de l'équipe suisse espoirs depuis 1995. Avec 73 matchs à la tête de la « Nati » jusqu'en 2008, il a le mandat le plus long depuis Karl Rappan. Kuhn atteint la phase finale de l'Euro 2004 et de laCoupe du monde 2006 puis quitte son poste après l'Euro 2008 joué à domicile. Il est remplacé parOttmar Hitzfeld, qui a remporté deux fois laLigue des champions en tant qu'entraîneur (avec leBorussia Dortmund et leBayern Munich). Hitzfeld mène la « Nati » à laCoupe du monde 2010 puis manque la qualification pour l'Euro 2012. Il qualifie l'équipe pour la Coupe du monde en2014.

Vladimir Petković, notamment entraîneur de laLazio de 2012 à 2014, remplace Hitzfeld après cette Coupe du monde. En décembre 2013, il signe un contrat valable jusqu'à fin 2015[118]. Après ses bons résultats et la qualification pour l'Euro 2016, l'Association suisse de football décide de prolonger son contrat jusqu'en 2017[119]. Grâce à son bon parcours dans leséliminatoires de la Coupe du monde 2018, il est à nouveau reconduit, pour deux ans[120], puis à nouveau de deux saisons, le 25 février 2020, soit jusqu'au terme deséliminatoires de la Coupe du monde 2022. Dans les faits, le contrat porte jusqu'au 31 décembre 2022, mais est cassé si l'équipe ne se qualifie pas pour la compétition, soit dans la phase de groupe ou, ensuite, enbarrages[121]. Or, le, l'ASF confirme la rumeur du départ de Petković pour laLigue 1 française et lesGirondins de Bordeaux[122].

Liste complète des sélectionneurs de l'équipe de Suisse

Les sélectionneurs en italique ont assuré l'intérim.

Mis à jour le[35]

SélectionneurPériodeMatchsVictoiresNulsDéfaites% de
victoires
Victor Schneider190510010
François Dégerine
Emil Hasler (en)
1908-1909410325
Comité central et
commission des arbitres
1910-1911931533,33
Commission des arbitres1912-192336891722,2
Commission technique :
Thomas Duckworth
Izidor Kürschner
James Hogan
19243300100
Thomas Duckworth(Jeux olympiques 1924)1924641166,67
Commission technique :
Thomas Duckworth
Izidor Kürschner
James Hogan
1924-1933581183919
Commission technique :
Heinrich Müller
Eugène Ammann
Jakob Walter
1933-1934712414,29
Heinrich Müller(Mondial 1934)1934210150
Commission technique :
Heinrich Müller
Eugène Ammann
Jakob Walter
1934-193725631624
Karl Rappan1937-19381344530,8
Commission technique :
Heinrich Müller
Eugène Ammann
Jakob Walter
1938-19421672743,7
Karl Rappan1942-1949351441940
Commission technique :
Gaston Tschirren (en)
Franco Andreoli
Severino Minelli
195030120
Franco Andreoli(Mondial 1950)1950311133,33
Commission technique :
Gaston Tschirren
Franco Andreoli
Severino Minelli
1950320166,67
Commission technique :
William Baumgartner
Gaston Tschirren
Léopold Kielholz
1951-195316221212,5
SélectionneurPériodeMatchsVictoiresNulsDéfaites% de
victoires
Karl Rappan1953-1954942344,4
Hans Rüegsegger195420110
Commission technique :
Jacques Spagnoli (it)
William Baumgartner
Léopold Kielholz
1955-1956111379,1
Jacques Spagnoli1956-19581013610
Willibald Hahn (de)1958-1959610516,67
Branislav Sekulić
Hans Rüegsegger
196010010
Karl Rappan1960-196320721135
Georges Sobotka
Roger Quinche
Jacques Guhl
1964310233,33
Alfredo Foni1964-196719431221,05
Erwin Ballabio1967-19691754829,41
René Hüssy1970210150
Louis Maurer1970-19711052350
Bruno Michaud1972-1973715114,29
René Hüssy1973-197626641623,08
Miroslav Blažević197620020
Roger Vonlanthen1977-197915411026,67
Léon Walker1979-198016411125
Paul Wolfisberg1981-19855117201433,33
Daniel Jeandupeux1986-198928881228,57
Paul Wolfisberg198910010
Ulrich Stielike1989-199125135752
Roy Hodgson1992-19954121101051,22
Artur Jorge1996712414,29
Rolf Fringer1996-19971151545,45
Gilbert Gress1998-19991866633,33
Hans-Peter Zaugg2000412125
Enzo Trossero2000-20011134427,27
Jakob Kuhn2001-20087332182343,84
Ottmar Hitzfeld2008-20146130181349,18
Vladimir Petković2014-20217841181951,95
Murat YakınDepuis 20215524191243,64
 

Équipe technique actuelle

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Le tableau suivant présente l'équipe technique actuelle de l'équipe nationale[note 3],[123].

Encadrement technique actuel de l'équipe de Suisse
NomRôle
Murat YakınEntraîneur
Davide CallàEntraîneur assistant
Patrick Foletti (en)Entraîneur des gardiens
Eduardo Parra GarciaEntraîneur de condition physique

Infrastructures

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Voir l’image vierge
Localisation des villes ayant accueilli au moins dix matchs de l'équipe nationale.

La sélection suisse dispute sa première rencontre officielle à domicile le auxCharmilles, àGenève, face à laFrance. Elle évolue ensuite principalement auStade du Wankdorf, àBerne, auStade du Hardturm, àZurich et auStade Saint-Jacques, àBâle, dès 1926, ainsi qu'austade de la Pontaise, àLausanne, dès 1923. Ces cinq stades, situés dans les cinq plus grandes villes du pays, sont les plus utilisés pendant tout leXXe siècle[79]. Ce sont les sites de laCoupe du monde 1954 avec leStadio comunale Cornaredo deLugano[124].

Plusieurs nouveaux stades sont construits dans les années 2000. LeParc Saint-Jacques, situé à Bâle et plus grand stade du pays avec une capacité de plus de 38 000 places, est le principal stade de la « Nati » depuis sa construction en 2001. L'équipe nationale joue régulièrement auStade de Genève, construit en 2003, et auStade du Wankdorf construit àBerne en 2005[79]. Ces trois stades ainsi que leStade du Letzigrund àZurich accueillent leChampionnat d'Europe 2008[125]. La « Nati » utilise aussi leKybunpark deSaint-Gall depuis 2008 et laSwissporarena deLucerne depuis 2012[79].

Pendant son histoire, l'équipe suisse a disputé au moins un match dans sept autres villes :Aarau,Bellinzone,Lugano,La Chaux-de-Fonds,Neuchâtel,Sion etThoune[79].

L'équipe suisse effectue la plupart de ses camps d'entraînement àFeusisberg, dans lecanton de Schwytz[126].

Liste des stades utilisés pour les matches à domicile de l'équipe de Suisse
Tous les matches à domicile
Note 1 : sans les matches duMondial 1954 et de l'Euro 2008
Note 2 : en italique, les stades qui n'existent plus
StadeVilleM
Parc Saint-Jacques
Stade Saint-Jacques
Bâle74
Wankdorf
Wankdorf (ancien)
Berne66
HardturmZurich48
La PontaiseLausanne34
Les CharmillesGenève33
Stade de GenèveGenève23
Swissporarena
Allmend
Lucerne21
KybunparkSaint-Gall20
RankhofBâle13
LetzigrundZurich13
EspenmoosSaint-Gall12
CornaredoLugano9
NeufeldBerne8
LandhofBâle7
La Maladière
La Maladière (ancien)
Neuchâtel5
TourbillonSion5
FörrlibuckZurich4
SpitalackerBerne2
BrügglifeldAarau1
ComunaleBellinzone1
Grasshopperplatz an der HandZurich1
KirchenfeldBerne1
Parc des SportsLa Chaux-de-Fonds1
SchützenmatteBâle1
Stockhorn ArenaThoune1
UtogrundZurich1
Vélodrome HardauZurich1
 

Résultats

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Parcours en Coupe du monde

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Vue de huit joueurs se disputant le ballon devant le but et de l'arbitre pendant un match de football
Rencontre Espagne-Suisse pendant laCoupe du monde 2010.

L'équipe de Suisse ne participe pas à lapremière Coupe du monde en Uruguay en 1930 pour des raisons de coûts[10]. Elle dispute son premier match de qualification le 24 septembre 1933 contre laYougoslavie et prend part à sa première phase finale en1934. La « Nati » participe à dix autres Coupes du monde jusqu'en 2018, dont une à domicile en1954. Elle atteint les quarts de finale en1934,1938 et 1954[27].

Parcours en Coupe du monde
Lieu et annéeQualificationsPhase finale
Class.JGNPbpbcRésultatJGNPbpbc
Uruguay 1930Non inscrite
Italie 19341re/3211042Quart de finale210155
France 19381re/2110021Quart de finale311155
Brésil 19501re/22200841er tour311146
Suisse 1954Qualifiée d'officeQuart de finale42021111
Suède 19583e/34013611Non qualifiée
Chili 19621re/3540111101er tour300328
Angleterre 19661re/46411731er tour300319
Mexique 19703e/4621358Non qualifiée
Allemagne de l'Ouest 19743e/4622224Non qualifiée
Argentine 19783e/3410335Non qualifiée
Espagne 19824e/58233912Non qualifiée
Mexique 19863e/58242510Non qualifiée
Italie 19904e/582151014Non qualifiée
États-Unis 19942e/610631236Huitième de finale411257
France 19984e/583141112Non qualifiée
Corée du Sud/Japon 20024e/6104241812Non qualifiée
Allemagne 20062e/6 + barrages125612211Huitième de finale422040
Afrique du Sud 20101re/6106311881er tour311111
Brésil 20141re/610730176Huitième de finale420277
Russie 20182e/6 +barrages121011247Huitième de finale412155
Qatar 20221re/58530152Huitième de finale420259
Canada/États-Unis/Mexique 20261re/46420142Qualifiée
Total14673383523415012/2241148195573

Les buteurs suisses en Coupe du monde

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Tous les buteurs helvétiques en Coupe du monde
RangJoueurCompétition(s)Buts
1Josef Hügi19546
2Xherdan Shaqiri2014,2018,20225
3André Abegglen1934,19384
Robert Ballaman19544
5Léopold Kielholz19343
Jacques Fatton1950, 19543
7Adrian Knup19942
Alexander Frei2006, 20102
Blerim Džemaili2014, 20182
Granit Xhaka2014, 20182
Breel Embolo20222
12Willy Jäggi19341
Alfred Bickel19381
Eugène Walaschek19381
Charles Antenen19501
René Bader19501
Heinz Schneiter19621
Rolf Wüthrich19621
René-Pierre Quentin19661
Georges Bregy19941
Stéphane Chapuisat19941
Alain Sutter19941
Tranquillo Barnetta20061
Philippe Senderos20061
Gelson Fernandes20101
Admir Mehmedi20141
Haris Seferović20141
Josip Drmić20181
Steven Zuber20181
Manuel Akanji20221
Remo Freuler20221

Parcours en Championnat d'Europe

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Photo d'un match de football depuis les tribunes
Rencontre auStade de Genève entre la Suisse (rouge) et l'Albanie (blanc) pour la qualification à l'Euro 2004.

L'équipe de Suisse joue son premier match de qualification pour le Championnat d'Europe le 11 novembre 1962 contre lesPays-Bas. Elle se qualifie pour la phase finale lors de l'Euro 1996, puis à nouveau en2004. La « Nati » prend part à son troisième Championnat d'Europe en2008, cette fois en tant que nation co-organisatrice avec l'Autriche. Elle échoue à chaque fois au premier tour[127]. En France, en2016, elle atteint le second tour du tournoi pour la première fois, et sort invaincue enhuitièmes de finale (comme dix ans plus tôt lors du mondial), éliminée par laPologne aux tirs au but. En 2020, après une victoire historique face aux Français, champions du monde en titre, elle atteint les quarts de finale où elle échoue une nouvelle fois aux tirs au but, face à l'Espagne.

Parcours en Championnat d'Europe
Lieu et annéePhase préliminaire / QualificationsPhase finale
Résultat /Class.JGNPbpbcRésultatJGNPbpbc
France 1960Non inscrite
Espagne 19641er tour201124Non qualifiée
Italie 19681er tour,3e/462131713Non qualifiée
Belgique 19721er tour,2e/46411125Non qualifiée
Yougoslavie 19761er tour,4e/46114510Non qualifiée
Italie 19804e/58206718Non qualifiée
France 19842e/4622279Non qualifiée
Allemagne de l'Ouest 19884e/5815299Non qualifiée
Suède 19922e/58422197Non qualifiée
Angleterre 19961re/585211571er tour301214
Belgique/Pays-Bas 20003e/5842295Non qualifiée
Portugal 20041re/5843115111er tour301216
Suisse/Autriche 2008Qualifiée d'office1er tour310233
Pologne/Ukraine 20123e/583231210Non qualifiée
France 20162e/610703248Huitième de finale413032
Europe 20201re/58521196Quart de finale513189
Allemagne 20242e/6104512211Quart de finale523084
Total1104829331941336/172351172428

Les buteurs suisses en phase finale du Championnat d'Europe

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Tous les buteurs helvétiques en phase finale de l'Euro
RangJoueurCompétition(s)Buts
1Xherdan Shaqiri2016,2020,20245
2Hakan Yakın20083
Haris Seferović20203
Breel Embolo2020, 20243
5Kubilay Türkyılmaz19961
Johan Vonlanthen20041
Admir Mehmedi20161
Fabian Schär20161
Mario Gavranović20201
Michel Aebischer20241
Kwadwo Duah20241
Remo Freuler20241
Dan Ndoye20241
Rubén Vargas20241

Parcours en Ligue des nations de l'UEFA

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L'équipe nationale participe dès la première édition de lacompétition, en2018-2019, où, grâce à son boncoefficient UEFA, elle figure enLigue A. Dans un groupe à trois, composé de laBelgique et de l'Islande, elle termine en tête, ce qui lui ouvre les portes du premierFinal Four de l'histoire. AuPortugal, elle prend toutefois la dernière place en s'inclinant à deux reprises. L'édition suivante sera moins fructueuse pour la formation deVladimir Petković. Dans une poule composée de deux des meilleures équipes du monde, l'Allemagne et l'Espagne, elle n'évite la relégation que grâce à un match remporté sur tapis vert à la suite de la mise en quarantaine de l'équipe d'Ukraine, avant la dernière rencontre, en raison de plusieurs cas deCovid-19 recensés au sein de son effectif. Celle-là est reconnue responsable de l'annulation de la partie par l'UEFA[128]. Lors de la troisième saison, l'équipe de Murat Yakın prend un mauvais départ, mais redresse la barre en fin de campagne pour sauver sa place en Ligue A grâce à une victoire enEspagne, vainqueure du groupe, la première de son histoire sur sol espagnol, et à domicile contre laTchéquie, qui l'avait battue lors de la rencontre initiale, trois jours plus tard.

ÉditionLiguePhase de groupesPhase finale
Class.MVNDbpbcPays hôteRésultatMVNDbpbc
2018-2019en stagnationA1re/3430114520194e201113
2020-2021en stagnationA3e/46132982021Non qualifiée
2022-2023en stagnationA3e/46303692023Non qualifiée
2024-2025en diminutionA4e/460246142025Non qualifiée
2026-2027BÀ venir2027À venir
Total2275103536Total201113

Les buteurs suisses en Ligue des nations de l'UEFA

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Tous les buteurs en Ligue des nations
RangJoueurCompétition(s)Buts
1Haris Seferović2018-2019,2020-2021,2022-20237
2Remo Freuler2020-2021, 2022-2023,2024-20254
3Mario Gavranović2018-2019, 2020-20213
Zeki Amdouni2024-20253
5Ricardo Rodríguez2018-20192
Breel Embolo2022-20232
7Albian Ajeti2018-20191
Nico Elvedi2018-20191
Michael Lang2018-20191
Admir Mehmedi2018-20191
Xherdan Shaqiri2018-20191
Denis Zakaria2018-20191
Steven Zuber2018-20191
Silvan Widmer2020-20211
Manuel Akanji2022-20231
Noah Okafor2022-20231
Joël Monteiro2024-20251
Andi Zeqiri2024-20251

Parcours aux Jeux olympiques

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L'équipe de Suisse participe à deux éditions des Jeux olympiques, son meilleur résultat étant une médaille d'argent obtenue en 1924 (finale perdue contre l'Uruguay). En 2012, l'équipe A ne participe pas aux Jeux olympiques : ce sont les moins de 23 ans et trois joueurs plus âgés qui composent l'équipe de Suisse olympique de football[129].

Parcours aux Jeux olympiques
Tournoi olympique
Lieu et annéeRésultatClass.JGNPbpbc
Paris 1924Médaille d'argent, Jeux olympiques2e6411156
Amsterdam 1928Huitième de finale100104
Total274121510

Les buteurs suisses aux Jeux olympiques

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Tous les buteurs helvétiques aux JO
RangJoueurCompétition(s)Buts
1Max Abegglen19245
Paul Sturzenegger19245
3Walter Dietrich19242
4Robert Pache19241
Rudolf Ramseyer19241

Statistiques

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De février 1905 à novembre 2025, l'équipe suisse a joué 878 matchs pour un bilan de 313 victoires, 201 matchs nuls et 364 défaites. Elle a marqué 1 307 buts et en a encaissé 1 448[130]. Au total, elle a rencontré 90 nations différentes[note 4],[note 5].

Marques importantes

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Les tableaux suivants récapitulent les marques importantes atteintes par la « Nati » au fil de ses rencontres internationales.

Sur l'ensemble des matches
MarqueMatchesVictoiresMatches nulsDéfaites
DateAdversaireDateAdversaireDateAdversaireDateAdversaire
1France
(défaite 1-0)
Allemagne
(5-3)
Italie
(2-2)
France
(1-0)
100Hongrie
(défaite 6-2)
Écosse
(1-0)
Argentine
(1-1)
Portugal
(3-0)
200France
(défaite 1-2)
Chypre
(1-0)
Slovénie
(0-0)
Turquie
(2-1)
300Belgique
(victoire 2-0)
Israël
(3-0)
--Canada
(1-3)
400Islande
(victoire 2-0)
------
500Espagne
(défaite 2-1)
------
600Allemagne
(1-1)
------
700Uruguay
(défaite 1-3)
------
800République d'Irlande
(1-1)
------
À domicile
MarqueMatchesVictoiresMatches nulsDéfaites
DateAdversaireDateAdversaireDateAdversaireDateAdversaire
1France
(défaite 1-2)
Allemagne
(5-3)
France
(2-2)
Angleterre (amateure)
(0-9)
100Pays de Galles
(victoire 4-0)
Italie
(1-0)
--Italie
(0-1)
200Angleterre
(victoire 2-1)
------
300Irlande du Nord
(0-0)
------
À l'extérieur
MarqueMatchesVictoiresMatches nulsDéfaites
DateAdversaireDateAdversaireDateAdversaireDateAdversaire
1France
(défaite 1-0)
Allemagne
(1-2)
Italie
(2-2)
France
(1-0)
100Belgique
(défaite 3-0)
----Roumanie
(4-2)
200Écosse
(2-2)
----Portugal
(4-0)
300Liechtenstein
(victoire 0-3)
------

Nations rencontrées

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Article détaillé :Liste des matchs de l'équipe de Suisse de football par adversaire.

La sélection suisse a eu l'occasion de rencontrer de nombreuses nations à travers le monde. Elle affronte sa première équipe non-européenne en 1924, lors de la finale desJeux olympiques d'été jouée contre l'Uruguay. L'équipe suisse se déplace pour la première fois sur un autre continent en1950 à l'occasion de laCoupe du monde au Brésil, où elle affronte laYougoslavie, leBrésil et leMexique. Elle joue contre leMaroc, sa première équipe africaine, en1963. La « Nati » rencontre enfin une équipe de laConfédération asiatique, lesÉmirats arabes unis, en1992, et une équipe océanienne, l'Australie, en2010. Cette dernière fait cependant partie de la Confédération asiatique depuis2006 ; l'équipe suisse n'a donc jamais affronté une équipe de laConfédération d'Océanie[79].

La carte mondiale des six confédérations de laFIFA

Sur ses matchs joués face à 90 nations différentes, cinq équipes, toutes européennes, ont disparu : l'Allemagne de l'Est, laSarre, laTchécoslovaquie, l'URSS et laYougoslavie.

Bilan de la Suisse face aux sélections des différentes Confédérations
Confédération de l'adversaireJouésVictoiresMatchs nulsDéfaites% de victoires
Europe (UEFA)79027618033434,9 %
Amérique du Sud (CONMEBOL)33891624,2 %
Amérique du Nord, Centrale et les Caraïbes (CONCACAF)25147456 %
Afrique (CAF)1673643,8 %
Asie (AFC)1482457,1 %
Océanie (OFC)00000 %
Total87831320136435,6 %

Adversaires les plus fréquents

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L'équipe de Suisse a joué au moins 20 matchs contre 12 équipes et au moins 10 contre 26 nations. Les pays n'appartenant pas à l'UEFA que les Helvètes ont rencontré le plus sont leBrésil et lesÉtats-Unis, avec dix confrontations contre chacune de ces deux formations.

L'adversaire le plus fréquent de la Suisse est l'Italie, affrontée à 62 reprises depuis 1911. Les deux pays se sont principalement rencontrés lors des phases de qualification pour la Coupe du monde ou l'Euro, à laCoupe internationale européenne et en match amical. La Suisse a éliminé l'Italie en quarts de finale desJeux olympiques de 1924. Les deux pays se sont également affrontés en phase de groupes des Coupes du monde de1954 (deux victoires de la Suisse) et1962 (victoire de l'Italie)[131].

L'équipe suisse a rencontré 54 fois l'Allemagne, dont 46 fois pour un match amical[note 4]. Les Allemands ont battu la « Nati » au premier tour desJeux olympiques de 1928 et des Coupes du mondes de 1962 et1966, mais les Suisses les ont éliminés lors des huitièmes de finale de laCoupe du monde 1938[132],[133].

La Suisse a affronté 47 fois laHongrie et 43 fois l'Autriche, presque toujours lors de matchs amicaux ou à laCoupe internationale européenne. La seule rencontre Suisse-Autriche en Coupe du monde est le quart de finale historique remporté par l'Autriche sur le score de 7-5 en 1954, alors que la Hongrie a éliminé la Suisse en quart de finale de la Coupe du monde de 1938[134],[135].

LaFrance est le premier adversaire de la Suisse en1905. Les deux équipes se sont affrontées 39 fois, dont cinq fois en phase finale d'un tournoi majeur. La France a battu la Suisse au premier tour de l'Euro 2004 et de laCoupe du monde de 2014, et les deux pays sont restés à égalité au premier tour de laCoupe du monde 2006 et de l'Euro 2016[136]. La Suisse a finalement écarté son voisin aux penalties, en 1/8 de finale de l'Euro 2020.

Bilan de la Suisse face aux sélections affrontées au moins dix fois[137]
AdversaireJouésVictoiresMatchs nulsDéfaitesButs pourButs contre% de victoires
Italie[131]62924297011114,5 %
Allemagne[note 4],[132],[133]5499367014316,7 %
Hongrie[134]47125307013225,5 %
Autriche[135]43126256110627,9 %
France[136]39121116637030,7 %
Pays-Bas[138]3315315616845,5 %
Angleterre[note 5],[139]32372224839,4 %
Suède[140]3113711474641,9 %
Belgique[141]309615455730,0 %
Tchécoslovaquie[142]277614385825,9 %
Espagne[143]27261924587,4 %
Portugal[144]2611510354042,3 %
République d'Irlande[145]19748141936,8 %
Norvège[146]19658202631,6 %
Écosse[147]17548252729,4 %
Turquie[148]16538242331,3 %
Grèce[149]15942201260,0 %
Roumanie[150]15546221733,3 %
Danemark[151]15285162113,3 %
Luxembourg[152]131111331084,6 %
Yougoslavie[153]13256162915,4 %
Bulgarie[154]12642221350,0 %
Slovénie[155]1172220863,6 %
Pologne[156]1116412219,1 %
États-Unis[157]1054115750,0 %
Brésil[158]1024491220,0 %
  • Équipes défuntes
  • Classement FIFA

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    Après avoir obtenu huit victoires en dix matchs officiels depuis mai1992[79], la Suisse est classée au troisième rang du premierclassement FIFA en août1993. C'est le meilleur rang de son histoire à ce jour. Elle descend ensuite progressivement du neuvième rang en octobre1995 au83e rang en décembre1998, ce qui est son classement le plus bas jusqu'à maintenant. La « Nati » atteint le sixième rang en février2014, son meilleur résultat depuis1994, après n'avoir perdu aucun match pendant les qualifications pour laCoupe du monde de 2014.

    Classement FIFA de l'équipe de Suisse
    Année199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010
    Classement mondial[159]12718476283475863444451351744241822
    Classement européen[159]10614232935303031232425181326161114
    Année201120122013201420152016201720182019202020212022202320242025
    Classement mondial[159]171281212118812161312182017
    Classement européen[159]1210586666711109101010

    Légende du classement mondial :

  • de 1 à 25
  • de 26 à 50
  • de 51 à 211
  • Légende du classement européen :

  • de 1 à 15
  • de 16 à 30
  • de 31 à 55
  • Records

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    L'équipe suisse a obtenu la victoire la plus large de son histoire le 25 mai 1924 en battant laLituanie sur le score de 9-0 au premier tour desJeux olympiques de 1924. Deux matchs amicaux joués le 20 mai 1909 contre l'Angleterre (amateure) et le 29 octobre 1911 contre laHongrie, tous deux perdus sur le score de 0-9, restent les plus lourdes défaites de son histoire[79].

    La « Nati » a participé au record du plus grand nombre de buts marqués en un match de Coupe du monde. Il s'agit du quart de finale Autriche-Suisse en1954, perdu sur le score de 7-5[25]. Lors de l'Euro 2004,Johan Vonlanthen est devenu le plus jeune buteur de l'histoire du Championnat d'Europe à l'âge de 18 ans[54]. L'équipe suisse est entrée dans l'histoire de la Coupe du monde en 2006. Elle est devenue la première à ne pas y encaisser de but pendant le temps réglementaire, mais aussi la première à ne pas marquer lors d'une séance de tirs au but[56]. Depuis 2010, la Suisse détient le record de temps de jeu sans encaisser de but en phase finale de Coupe du monde, avec559 minutes entre le match contre l'Espagne en 1994 et le match contre le Chili en 2010[66].

    Lorsqu'elle bat laBiélorussie enjuin 2017, la « Nati » remporte une sixième rencontre consécutive, toutes compétitions confondues, pour la première fois de son histoire[160]. Finalement, la Suisse remporte dix matchs d'affilée, série stoppée par lePortugal en octobre 2017. Une autre série qui prend fin avec cette défaite est celle du nombre de rencontres où la « Nati » sort invaincue d'un match de qualification pour une Coupe du monde. Elle restera ainsi à 27. La dernière défaite remontait en effet au camouflet face auLuxembourg neuf ans plus tôt (1-2 le 10 septembre2008).

    Trophées non officiels

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    Bâton de Nasazzi

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    Lebâton de Nasazzi est un trophée virtuel, transmis d'équipe nationale à équipe nationale depuis la victoire uruguayenne lors de lapremière Coupe du monde organisée en Uruguay, enjuillet 1930. Il tire son nom du capitaine de l'équipe vainqueur,José Nasazzi. Il se conquiert en battant, dans un match officiel (amicaux compris) et dans le temps réglementaire (90 minutes), l'équipe qui le détient. Depuis sa création, le bâton de Nasazzi a été en possession de l'équipe de Suisse six fois, la première en1939 et la dernière en2013. Au total, elle a gardé le bâton 853 jours, dont un record de 224 jours entre1942 et1945.

    Historique de la détention du bâton par la Suisse[161]
    DateCompétitionPrécédent détenteurScoreNouveau détenteurTemps gardé
    AmicalItalie1 - 3 Suisse (1)-
    Amical Suisse0 - 3Hongrie140 jours
    AmicalAllemagne1 - 2 Suisse (2)-
    Amical Suisse1 - 2Hongrie210 jours
    AmicalSuède1 - 3 Suisse (3)-
    Amical Suisse1 - 3Hongrie182 jours
    AmicalSuède0 - 3 Suisse (4)-
    Amical Suisse2 - 7Suède224 jours
    Coupe du monde 1994Roumanie1 - 4 Suisse (5)-
    Coupe du monde 1994 Suisse0 - 2Colombie4 jours
    AmicalBrésil0 - 1 Suisse (6)-
    Amical Suisse1 - 2Corée du Sud93 jours

    Championnat du monde non officiel

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    Lechampionnat du monde non officiel est un mode de calcul particulier déterminant un champion du monde en titre officieux, parmi leséquipes nationales affiliées à la FIFA. Il utilise un système similaire à celui pratiqué enboxe, opposant ainsi un champion défendant son titre contre un challenger. Pour devenir champion en titre, il faut donc non seulement battre le champion en titre, mais également avoir été retenu comme équipe challenger. Depuis le début du calcul en1872, l'équipe de Suisse a remporté sept titres, le premier en1939 et le dernier en1994. Au total, elle a disputé 33 matches pour le titre.

    Historique de la détention du titre par la Suisse[162]
    DateCompétitionChampion en titreScoreNouveau championTemps gardé
    AmicalItalie1 - 3 Suisse (1)-
    Amical Suisse0 - 3Hongrie2 matchs
    AmicalAllemagne1 - 2 Suisse (2)-
    Amical Suisse1 - 2Hongrie1 match
    AmicalSuède1 - 3 Suisse (3)-
    Amical Suisse1 - 3Hongrie1 match
    AmicalSuède0 - 3 Suisse (4)-
    Amical Suisse2 - 7Suède1 match
    AmicalFrance1 - 2 Suisse (5)-
    Amical Suisse0 - 1Hongrie2 matchs
    AmicalItalie0 - 1 Suisse (6)-
    Amical Suisse0 - 1Union soviétique5 matchs
    Coupe du monde 1994Roumanie1 - 4 Suisse (7)-
    Coupe du monde 1994 Suisse0 - 2Colombie1 match

    Popularité

    [modifier |modifier le code]

    Affluence au stade

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    Photo d'une tribune dans laquelle les spectateurs ont formé un grand drapeau suisse
    Supporters suisses austade de France en mars 2005

    De 1908 à 2008, environ 6,8 millions de personnes ont assisté aux plus de300 matchs que l'équipe suisse a joué à domicile. Cela représente une moyenne d'environ 20 000 spectateurs[163]. Certains matchs ont été joués devant plus de 50 000 spectateurs dans les années 1950 à 1980.

    Les supporters suisses se déplacent en nombre à l'étranger. Le record a été établi lors de la Coupe du monde de 2006 : plus de 50 000 des 65 000 places duSignal Iduna Park étaient occupées par des supporters helvétiques lors du match contre leTogo[164]. Si les matchs de qualification à l'étranger attirent parfois 5 000 Suisses dans les bonnes périodes, 15 000 d'entre eux se sont rendus à Paris pour un match France-Suisse en 2005.Alexander Frei a déclaré en 2009 :« C'est spécial d’être en Lettonie ou au Luxembourg tout en ayant l’impression de jouer à domicile[165],[166] ».

    Audiences télévisuelles

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    Le premier match diffusé à la télévision date de 1954. C'est laSociété suisse de radiodiffusion et télévision, le groupe audiovisuel public, qui diffuse les rencontres de l'équipe nationale. L'audience des matchs importants dépasse parfois deux millions de téléspectateurs, soit le quart de la population.

    Le 17 novembre 1993, l'équipe suisse joue son dernier match des qualifications pour la Coupe du monde de 1994 contre l'Estonie. Le nombre cumulé de téléspectateurs sur les trois chaînes nationales atteint 2,1 millions (1,555 million surSF DRS, 476 000 surTSR et 69 000 surRTSI), ce qui constitue alors un record[167]. Le match Suisse-Colombie de la Coupe du monde de 1994 attire 512 000 téléspectateurs sur la TSR. À ce moment-là, c'est la deuxième audience de l'histoire de la chaîne derrière le téléjournal du 6 décembre 1992, jour du référendum sur l'adhésion à l'Espace économique européen[168]. 1,544 million de personnes regardent Suisse-Colombie sur SF DRS, la part de marché atteignant 84 %[169].

    En 2006, le huitième de finale de la Coupe du monde entre la Suisse et l'Ukraine draine un total de 2,3 millions de téléspectateurs (1,733 million surSRF zwei, 498 800 surTSR 2 et 97 600 surTSI 2). Sur SRF, c'est la cinquième audience depuis le début des mesures en 1985 et la deuxième audience pour une retransmission sportive derrière la descente masculine deschampionnats du monde de ski alpin 1985[170]. Pendant l'Euro 2008, 1,652 million de personnes regardent la rencontre Suisse-Turquie sur SF zwei (septième audience depuis 1985, troisième audience pour une retransmission sportive)[169] et 412 000 personnes sur TSR 2[171]. Le match Suisse-Honduras de la Coupe du monde 2010 est suivi par 1,286 million de personnes sur SF Zwei[172] et 381 000 personnes sur TSR2[173]. Pendant la Coupe du monde de 2014, le huitième de finale Suisse-Argentine attire 1,5 million de téléspectateurs surSRF zwei (74,2 % de parts de marché), 500 000 téléspectateurs surRTS Deux (78,2 % de part de marché) et 102 800 téléspectateurs surRSI La 2 pour un total de 2,1 millions de personnes. À la fin du match, SRF zwei et RTS Deux atteignent un pic à 1,8 million et 678 000 personnes respectivement[174],[175].

    Notes et références

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    Notes

    [modifier |modifier le code]
    1. Les changements ne sont pas autorisés en 1954.
    2. La période correspond aux dates des premier et dernier matchs dirigés.
    3. Mis à jour le 9 août 2021.
    4. ab etcLes matchs contre l'Allemagne et l'Allemagne de l'Ouest sont cumulés.
    5. a etbLes matchs contre l'Angleterre et son équipeamateure sont cumulés.

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    Annexes

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