L'équipe de Russie de football (enrusse :Сборная России по футболу) est la sélection de joueursrusses représentant le pays lors des compétitions internationales defootball masculin, sous l'égide de laFédération de Russie de football.
La Russie post-soviétique fait ses débuts en compétition internationale dès sa première tentative, lors de laCoupe du monde 1994. Elle se qualifie ensuite pour les Coupes du monde de2002 et2014, mais elle est à chaque fois éliminée dès le premier tour. Le pays obtient par ailleurs l'organisation de laCoupe du monde de 2018 et de laCoupe des confédérations 2017. C’est d’ailleurs à domicile que laSbornaïa va réaliser sa meilleure performance enCoupe du monde, arrivant en quart de finale et contre toute attente, en éliminant notamment l’Espagne, aux tirs au but. Sur le plan continental, la Russie se qualifie pour la phase finale du Championnat d'Europe en1996,2004,2008,2012,2016 et2020. En 2008, elle y réalise sa meilleure performance en n'étant battue qu'en demi-finale.
Le surnom de l'équipe est« Sbornaïa » (Cборная) que l'on traduit par « équipe nationale ».
Comme dans les autres pays du monde, le football est introduit enRussie à la fin duXIXe siècle par des marins et expatriés britanniques. Le « St. Petersburg Football Club », le premier club en Russie, est fondé en 1879 par ces derniers. Progressivement les Russes adoptent ce sport et des équipes se forment àSaint-Pétersbourg,Moscou ou encoreOdessa[3]. En 1911, une sélection de joueurs russes affronte à Saint-Pétersbourg l'équipe d'Angleterre amateur. Cette dernière l'emporte onze buts à zéro[t 1].
Sélection russe aux JO de 1912.
En, laFédération de Russie de football (Всероссийский футбольный союз, à l'époque « Union de football de toutes les Russies ») est fondée par Arthur McFerson, Robert Fulda etGeorges Duperron. Elle obtient la même année son affiliation à laFédération internationale de football association (FIFA). L'été suivant, une équipe de football est intégrée à la délégation de laRussie impériale auxJeux olympiques de Stockholm. Le, pour leur entrée en lice en quart de finale dutournoi de football, les Russes jouent leur premier match officiel. Ils s'inclinent face à laFinlande (1-2).Vasily Butusov est le premier buteur russe. Le lendemain, en tournoi de consolation, les Russes s'inclinent face à l'Allemagne, très lourdement (0-16)[4] - cela reste la plus lourde défaite encaissée par une sélection russe.
La sélection poursuit les années suivantes son apprentissage. Elle s'incline quelques jours après le tournoi olympique face à laNorvège (1-2), puis face à laHongrie à Moscou (0-9 puis 0-12). Les deux années suivantes, elle organise de nouveaux matchs amicaux et obtient son premier match nul, face à la Norvège en (1-1)[t 1]. L'éclatement de laPremière Guerre mondiale met une pause à ses activités.
En 1917, larévolution d'Octobre sonne la fin de laRussie impériale. L'Union soviétique est officiellement créée en 1922. Le football y reprend ses droits à partir de 1923 mais le pays n'obtient son affiliation à laFIFA qu'en 1946. En 1956, l'URSS remporte la médaille d’or auxJeux olympiques de Melbourne, lançant une période de présence régulière dans les grandes compétitions internationales.
L’équipe dispute sa premièreCoupe du monde en 1958. Grâce à des joueurs emblématiques commeLev Yachine, elle atteint les quarts de finale. Membre fondateur de l'UEFA en 1954, l’URSS remporte la première édition de laCoupe d’Europe en 1960. Elle atteint encore les finales de la Coupe d'Europe en1964 et1972. À la Coupe du monde, l'Union soviétique se distingue par sa régularité, atteignant au moins les quarts de finale entre 1958 et 1970, et les demi-finales en 1966.
Le refus politique de jouer un match qualificatif pour leMondial 1974 contre leChili en 1973 marque un tournant. L’URSS rate plusieurs grandes compétitions malgré la présence de joueurs talentueux commeOleg Blokhine. Sous la direction deValeri Lobanovski, l’équipe connaît un regain de forme. En 1988, elle atteint la finale de l’Euro, battue par lesPays-Bas. Les soviétiques remportent également la médaille d’or auxJO de Séoul la même année en battant leBrésil en finale. LeMondial 1990 marque cependant une élimination prématurée au premier tour.
L’équipe se qualifie pour l’Euro 1992 mais, à la suite de l'effondrement de l’URSS, elle participe sous les couleurs de laCommunauté des États indépendants (CEI), avant de disparaître définitivement. Les joueurs, majoritairement russes, rejoignent ensuite les équipes nationales issues des anciennes républiques soviétiques.
La nouvelle équipe de Russie apparait après l'Euro 1992. La Fédération de Russie se déclare cessionnaire de l'ancienne fédération soviétique et obtient le siège de membre laissé vacant par cette dernière à la FIFA le, sans avoir à formuler de demande d'affiliation (il en va de même pour l'affiliation à l'UEFA). Elle inscrit sa sélection pour laCoupe du monde de football 1994 et participe à la phase éliminatoire, au contraire des autres sélections nées de la CEI. Elle opte pour un maillot blanc ou bleu[c]. Sur le terrain, la sélection russe prend le style de jeu de sa devancière soviétique, bien que cette dernière regroupait parfois plus de joueurs des autres républiques soviétiques que de joueurs russes.
Le premier match officiel de la sélection se tient àMoscou le, contre leMexique, et se conclut par une victoire 2-0 des Russes. Puis la sélection attaque les qualifications pour la Coupe du monde. Les performances de ses vedettes,Aleksandr Mostovoï etValeri Karpine notamment, sont irrégulières. Deuxième de son groupe de qualification derrière laGrèce, l'équipe de Russie se qualifie cependant pour le Mondial.
Dirigée parOleg Romantsev, la sélection parvient à se qualifier pour sa deuxième compétition internationale d'affilée avec leChampionnat d'Europe 1996. Les Russes, qui l'emportent le contreSaint-Marin (7-0), terminent premiers de leurgroupe en éliminatoires, devant l'Écosse et la Grèce[t 2]. La Russie a effectué un presque sans faute lors de ces qualifications (deux matchs nuls contre l'Écosse), ce qui la fait bondir à la3e place duclassement FIFA.
À l’Euro, les Russes tombent à nouveau dans le « groupe de la mort », composé de l'Allemagne, finaliste du dernier Euro, de l'Italie, finaliste de la dernière Coupe du monde, et de laRépublique tchèque, future finaliste de la compétition. Battus lors de leur entrée en lice par l'Italie (1-2, but deIlya Tsymbalar), puis par lefuture vainqueur allemand (0-3), ils obtiennent de haute lutte le point du match nul face à la République tchèque (3-3, buts deAleksandr Mostovoï,Omari Tetradze etVladimir Beschastnykh), qui se qualifie pour les quarts de finale à la différence de buts[t 3].
Ignatiev laisse sa place àAnatoli Bychovets pour leséliminatoires de l'Euro 2000. Dans le groupe 4, la Russie affronte l’Ukraine, qu'elle rencontre pour la première fois en match officiel, laFrance, championne du monde en titre, et l’Islande. Après six défaites en autant de matchs, dont trois en éliminatoires face à ses adversaires directs, Bychovets est écarté et Romantsev appelé à la rescousse. Les Russes réalisent une remontée impressionnante, gagnant six matchs à la suite en battant notamment la France à Paris sur le terrain où elle venait de soulever la Coupe du monde 1998 (3-2), au point d'atteindre la dernière journée en seconde position juste derrière l'Ukraine. Les Russes peuvent valider directement leur ticket pour l'Euro à condition de l'emporter à domicile contre l'Ukraine tandis qu'une non-victoire pourrait entraîner son élimination en troisième place si les Français s'imposent face à l'Islande auStade de France. Dominateurs, ils finissent par ouvrir le score sur un coup franc deValeri Karpine. Mais le coup de théâtre survient à quelques minutes de la fin.Andriy Chevtchenko permet à l'Ukraine d'égaliser sur coup franc d'un centre tir d'abord arrêté puis relâché dans ses propres buts par le gardien russeAleksandr Filimonov[6]. En conséquence, la Russie passe de la première à la troisième place. En effet, la France a inscrit le but de la victoire contre l'Islande en toute fin de match ce qui entraîne l'élimination rocambolesque de la Russie. Qualifiée directement à quelques minutes du coup de sifflet final, la Russie s'est soudainement retrouvée éliminée au profit de la France, qualifiée directement pour l'Euro 2000 qu'elle remportera, et de l’Ukraine, finalement écartée en barrage par laSlovénie dans le court laps de temps qu'il restait au match[t 6]. À l'image dumatch France - Bulgarie de 1993 ou de laTragédie de Doha, ce match retour entre la Russie et l'Ukraine, encore présent dans la mémoire des supporters, a laissé une ombre sur de nombreux matchs de qualification ultérieurs et reste aujourd'hui dans l'histoire comme l'un des plus grands échecs du football russe.
Romantsev poursuit son œuvre et parvient àqualifier sa sélection pour la Coupe du monde 2002, en devançant laSlovénie et laRF Yougoslavie notamment. Opposée au premier tour à laBelgique, auJapon, pays-hôte, et laTunisie, les coéquipiers de Karpine et Mostovoï, dont c'est la dernière compétition, s'affichent en prétendant à la qualification[7]. Elle l'emporte logiquement contre la Tunisie lors de son premier match (2-0, buts deTitov et deValeri Karpine) mais s'incline ensuite contre des Japonais poussés par leur public (0-1)[8], une défaite qui entraine des incidents en Russie[9]. Le dernier match de poule face à la Belgique est décisif, un nul suffisant aux Russes pour se qualifier. Au bout d'un match spectaculaire et malgré les buts deBestchastnykh et deSytchev, les Belges l'emportent (3-2) et repoussent les Russes à la troisième place du groupe[10]. Romantsev, en larmes, présente sa démission[11].
Lors deséliminatoires de l'Euro 2004, les Russes manquent de nouveau leurs débuts, poussantValeri Gazzaev à la démission. AvecGeorgi Yartsev sur le banc, ils terminent finalement2es derrière laSuisse et doivent affronter en barrages lepays de Galles. Tenus en échec à Moscou, ils se qualifient en l'emportant à Cardiff sur un but deVadim Ievseïev[12]. Les Gallois porte réclamation à la suite du contrôle dopage positif deYegor Titov mais l'UEFA puis le TAS rejettent la requête[13]. Aupremier tour du tournoi, la Russie s'incline contre l'Espagne (1-0) puis contre lePortugal, pays hôte (0-2). Éliminée après ses deux défaites, elle bat laGrèce, futur vainqueur de l'Euro (2-1). Le premier but inscrit parDmitri Kiritchenko après une minute et cinq seconde est le plus rapide de l'Euro.Bulykine inscrit le doublé, mais la Russie termine quatrième du groupe derrière le Portugal, la Grèce et l'Espagne.
La Russie enregistre sa plus large défaite depuis 1992 lors destours préliminaires à la Coupe du monde 2006, contre lePortugal (1-7). Elle termine quelques mois plus tard à égalité de points avec laSlovaquie mais avec une différence de buts défavorable, qui la prive d'un barrage de qualification[t 7].
Mécontents de la non-qualification à laCoupe du monde 2006, les dirigeants du football russe décident de s'offrir l'entraîneur néerlandaisGuus Hiddink, enorgueilli de trois Coupes du monde réussies avec lesPays-Bas, laCorée du Sud et l'Australie. Enéliminatoires de l'Euro 2008, la Russie affronte notamment laCroatie, l’Angleterre etIsraël, trois adversaires coriaces. Alors que la Croatie s'est assurée de terminer en tête, la Russie et l'Angleterre sont au coude à coude. Lors de la dernière journée, la petite victoire des Russes face à Andorre (1-0, but deSytchev) leur permet de devancer leurs rivaux anglais, battus à domicile àWembley par la Croatie (3-2)[14].
Rendue optimiste par le succès duZénith Saint-Pétersbourg enCoupe UEFA, la sélection russe débute l'Euro 2008 par une lourde défaite face à l'Espagne (1-4)[15], mais parvient à terminer à la deuxième place de son groupe en battant avec difficulté laGrèce (1-0), championne d'Europe en titre, puis en surclassant uneSuède, qui n'avait pourtant besoin que d'un match nul pour se qualifier (2-0, buts dePavlioutchenko etArchavine, de retour de suspension). Cette qualification pour les quarts de finale est une première pour la Russie dans un tournoi d'importance[16].
En quart de finale, elle crée la sensation, prenant de vitesse lesPays-Bas et les empêchant de développer le jeu qui leur avait permis de battre successivement les deux finalistes de la dernière Coupe du monde, à savoir l'Italie (3-0) et laFrance (4-1). Portés par un duo Pavlioutchenko-Archavine des grands soirs, les Russes l'emportent 3-1 en prolongation après un match maîtrisé de bout en bout[17]. La Russie s'incline en demi-finale face à uneEspagne imparable (3-0), qui remportera finalement le trophée[18].
La Russie pendant l'Euro 2008
Archavin marque contre la Suède.
Zyryanov marque contre la Grèce.
Quelques minutes avant l'affrontement des Pays-Bas.
Le présidentMedvedev au centre, avec le sélectionneurHiddink à gauche et l'équipe de 2008.
Durant cette compétition, la Russie a impressionné, surtout lors de ses victoires contre la Suède puis contre les Néerlandais, qui avaient pourtant réalisé de belles performances en groupe[18].
Pour lesqualifications à laCoupe du monde de football 2010, la Russie affronte l'Allemagne, vice-championne d'Europe. Malgré une belle résistance, les Russes sont battus deux fois par un but d'écart et terminent au2d rang. Le tirage au sort leur vaut d'affronter en match de barrage laSlovénie. À l'aller à Moscou, les Russes l'emportent mais encaissent en toute fin de match un but inquiétant (2-1). Au retour, la Slovénie ouvre le score avant la pause et conserve son avantage dans des conditions douteuses jusqu'au bout d'un match tendu (1-0), ce qui lui offre la qualification en vertu de larègle des buts marqués à l'extérieur[19]. Elle est aidée en cela par la passivité de l'arbitrage envers de nombreuses fautes slovènes évidentes, y compris sur le but, et par les expulsions de deux joueurs russes, Kerjakov et Jirkov, inexistantes dans les deux cas. Une vive polémique éclate en Russie et la presse russe se déchaîne aussitôt sur l'arbitrage. Ce match retour est vécu comme une injustice profonde par les Russes ce qui les pousse à demander une disqualification de la Slovénie ce que la FIFA refuse.
C'est un coup d'arrêt dans la progression de la sélection russe. Malgré cet échec, Hiddink reste populaire et quitte la sélection avec les honneurs après un dernier match amical contre laHongrie en (1-1)[20].
Grosse consolation le parce que laCoupe du monde 2018 est attribuée à la Russie, qui sera qualifiée d'office pour cet évènement planétaire. Elle disputera alors la phase finale de la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, une première depuis la chute de l'URSS. Cette attribution permettra aussi à la Russie de participer à sa premièreCoupe des confédérations en2017. La Russie doit alors se fixer des objectifs à long terme en vue de ce Mondial dans huit ans.
Équipe type de la Russie à l'Euro 2012[d]Dzagoev, révélation russe de l'Euro 2012.
À la suite du départ d'Hiddink, la fédération russe débaucheDick Advocaat, un entraîneur bien connu des Russes puisqu'il est celui qui a mené à la victoire leZénith Saint-Pétersbourg enCoupe UEFA 2007-2008. Sélectionneur de laBelgique, il démissionne immédiatement pour obtenir la casquette de l'équipe russe. Ne cachant pas l'intérêt financier de l'opération, Advocaat est vertement critiqué en Belgique[21],[22], mais justifie son choix en disant que le défi sportif est plus intéressant en Russie.
Advocaat a pour premier objectif dequalifier la Russie pour l'Euro 2012. Ses débuts sont corrects mais assombris par une défaite face à laSlovaquie, puis une autre en amical à domicile contre une Belgique revancharde envers son ancien entraîneur (0-2)[23]. Après une deuxième défaite en amical contre l'Iran, la sélection russe enchaîne seize matchs sans être battue, en prenant notamment sa revanche sur la Slovaquie. Elle termine en tête de son groupe, deux points devant l'Irlande, et se qualifie directement pour l'Euro 2012, coorganisé en Pologne et en Ukraine.
La Russie y est versée dans le groupe A avec laPologne, pays hôte, laGrèce et laRépublique tchèque, ce qui est la poule la plus abordable de la compétition. En matchs de préparation, elle fait match nul contre l'Uruguay,4e du dernier mondial (1-1) et surtout corrige l'Italie en développant un jeu offensif prometteur qui n'est pas sans rappeler l'équipe demi-finaliste de Guus Hiddink (3-0). Cette victoire de prestige vaut à la Russie d'attaquer la compétition enoutsider.
Le premier match nettement remporté face aux Tchèques (4-1, dont un doublé du jeuneDzagoev) confirme cette impression[24], au point de poser les Russes en prétendant à la finale. Le2e match face à la sélection hôte, qui se déroule dans un climat alourdi par des incidents entre supporteurs[25], débute sous les mêmes augures. Dominateurs, les Russes ouvrent le score par Dzagoev et semblent se diriger vers une qualification pour les quarts de finale. Mais les Polonais égalisent et, opiniâtres, conservent le point du match nul face à des Russes touchés psychologiquement[26]. Les Russes n'ont cependant besoin que d'un point face à la Grèce, qu'ils ont battu lors des précédentes éditions de l'Euro en 2004 et 2008. Manquant cruellement d'efficacité face à la solide défense grecque, les Russes offrent à leur adversaire l'ouverture du score sur une erreur défensive et s'inclinent (0-1). En dépit d'une différence de but générale favorable, ils sont devancés par leur adversaire du soir en raison de la différence de but particulière, liée au résultat de la confrontation directe, et sont éliminés prématurément, ce qui est très mal vécu en Russie[27].
L'échec est retentissant. Avec ses trois buts marqués,Alan Dzagoev est co-meilleur buteur de la compétition et Archavine co-meilleur passeur mais cela n'est qu'une maigre consolation… Archavine, capitaine coupable d'avoir perdu la balle de l'égalisation polonaise, est violemment attaqué par les médias russes, ainsi qu'Advocaat, reparti entraîner lePSV Eindhoven. De plus, à la suite de nombreux incidents durant l'Euro provoqués par les supporteurs russes, l'équipe nationale est sanctionnée de six points en moins pour lesprochains éliminatoires de l'Euro 2016 et la fédération russe de football d'une amende par l'UEFA[28]. En appel, la Russie obtient la levée du retrait de points[29].
À la suite de l'échec cuisant de l'Euro 2012, laSbornaya est en piteux état. En juillet, sa direction est confiée à l'ItalienFabio Capello, célèbre entraîneur duMilan AC, duReal Madrid et de laJuventus Turin, notamment. Il a pour objectif de qualifier sa sélection à laCoupe du monde 2014 tout en la préparant àcelle de 2018, dont la Russie est l'organisateur. Capello renouvelle la sélection en faisant appel à de nouveaux joueurs commeViktor Faïzouline etVladimir Bystrov, tandis que les vedettes Archavine, Pavlioutchenko et Dzagoev sont temporairement écartées. Par ailleurs le gardien de butMalafeïev met un terme à sa carrière internationale pour raison familiale, laissant sa place au revenantIgor Akinfeïev.
Les joueurs convoqués par Fabio Capello
Akinfeev garde son but inviolé durant la première partie des éliminatoires. Cependant, il commet une erreur contre la Corée du Sud qui coûtera deux points à la Russie.
Bystrov joue un rôle clé dans la qualification russe. Il sera écarté pour la phase finale devenant réserviste.
Chirokov, vestige de l'Euro 2012, fait partie de la colonne vertébrale de la sélection. Sa blessure en le privera de la Coupe du monde qui se finira en désastre.
Denisov, autre ancien, forme avec Chirokov le duo offensif de la sélection.
Kokorin est peu à peu devenu l'attaquant de pointe, remplaçant progressivement Kerjakov.
Le vétéranKerjakov reste un buteur principal de la sélection mais il jouera la majorité de la Coupe du monde en remplaçant, ce qui ne l'empêchera pas de devenir co-meilleur buteur.
Enéliminatoires, la Russie retrouve notamment lePortugal, qui l'avait sévèrement battue en 2006, etIsraël. La fin d'année 2012, avec quatre victoires sans encaisser de but, redonne confiance à la sélection. Le net succès en Israël (4-0, doublé deKerjakov) et la victoire solide face au Portugal à Moscou (1-0, but de Kerjakov encore) permettent aux Russes de prendre le large en tête du groupe[30].
Après un match nul amical frustrant face auxÉtats-Unis (2-2) et un autre plus enthousiasmant face auBrésil (1-1), la Russie va subir sa première défaite des éliminatoires àLisbonne, au terme d'un match enlevé. La sélection portugaise étant en position délicate, une victoire leur est nécessaire. Devant un public excité, les Portugais ouvrent le score après neuf minutes. La suite du match est marquée par des occasions pour les deux équipes, mais les Russes ne parviennent pas égaliser. En août, les Russes se déplacent enIrlande du Nord pour disputer un match en retard. Ils y connaissent leur première déception depuis l'arrivée de Capello : sans entrain, les Russes sont bousculés et finalement battus (0-1) par une équipe dont c'est la première victoire depuis deux ans[31]. Trois victoires face au Luxembourg (4-1, doublé deAleksandr Kokorin, puis 4-0) et d'Israël (3-1, buts deBérézoutski, Kokorin etGlushakov) leur permet cependant de reprendre la première place aux Portugais, qui perdent par ailleurs de nouveaux points face aux Israéliens. Le déplacement en Azerbaïdjan, qui se termine sur un improbable match nul (1-1), permet aux Russes d'officialiser leur qualification directe pour laCoupe du monde sud-américaine, après douze ans d'absence[32].
Le tirage au sort du tournoi mondial est considéré clément pour laSbornaya, qui rencontre au premier tour laBelgique, son bourreau de 2002, laCorée du Sud et l'Algérie, deux équipes jugées inférieures. L'objectif déclaré de Fabio Capello, dont le contrat a été prolongé jusqu'en 2018, est d'atteindre les quarts de finale[33].
Et pourtant, tout va se précipiter au mois d'avril : la blessure de Chirokov est un véritable coup dur pour laSbornaya. À la surprise générale,Artiom Dziouba, meilleur buteur russe du championnat local, n'est pas retenu pour disputer le Mondial, un choix très controversé qui vaudra à Capello de nombreuses critiques. Les matchs de préparation en mai qui suivent ce forfait contre la Slovaquie (1-0), la Norvège (1-1) et le Maroc (2-0) révèlent les lacunes dans la construction offensive des hommes de Fabio Capello.
D'entrée, la Russie déçoit en concédant le nul face à la Corée du Sud, qu'elle avait pourtant battu en amical six mois auparavant, au terme d'un match soporifique pendant plus d'une heure et qui ne ressemblera réellement à un match de compétition qu'au bout de la dernière demi-heure (1-1). La Corée du Sud ouvre le score sur un tir lointain mal apprécié parIgor Akinfeïev.Aleksandr Kerjakov, entré en cours de jeu, égalise ce qui lui permet de devenir co-meilleur buteur de l'équipe russe post-URSS avec 26 buts. Les Russes offrent un meilleur visage contre la Belgique auMaracana, mais sont battus en fin de match par leur bête noire de longue date (0-1), que la Russie n'a plus battu en match de compétition depuis 28 ans. LaSbornaya conserve cependant des chances de qualification : une victoire contre l'Algérie combinée à une défaite de la Corée du Sud contre la Belgique l'enverrait en huitième de finale. Malgré l'ouverture au score rapide d'Aleksandr Kokorin, l'Algérie égalise en deuxième mi-temps ce qui élimine la Russie (1-1).
Avec aucune victoire, c'est la pire performance de l'équipe de Russie en phase de poule depuis 1996 et sa pire en Coupe du monde jamais effectuée. À quatre ans du Mondial 2018 à domicile, la Russie ne s'est pas rassurée et n'a pas su tirer les enseignements des désillusions de 2002 et de 2012. Au bout de deux ans, laSbornaya se retrouve à son point de départ : celui d'une reconstruction après un échec sportif.
La Russie éliminée,Fabio Capello peut s'exprimer sur l'arbitrage et se déchaîne contre lui, une faute belge n'ayant pas été sifflée sur deux Russes dans l'action entraînant le but de la Belgique. Lors du but de l'Algérie, selon Fabio Capello, la faute sur coup-franc sifflée contre la Russie était une faute de l'Algérie ce qui veut dire que selon lui, elle aurait dû être sifflée pour la Russie. De même, Capello accuse les supporters algériens d'avoir aveuglé le gardien russeIgor Akinfeïev, qui se plaindra effectivement, au moyen d'un laser tout au long du match Algérie - Russie, notamment au moment du but égalisateur de l'Algérie.
Si laRFS s'est dite très satisfaite du travail de l'entraîneurFabio Capello durant les éliminatoires, celui-ci est la cible de vives critiques de la part des supporters en Russie pour un jeu sur le terrain soporifique. Il est convoqué fin octobre par le parlement russe pour expliquer son échec. En parallèle, conséquence de la chute durouble et des sanctions européennes, laRFS n'arrive plus à payer Fabio Capello et son staff. L'entraîneur italien a annoncé qu'il pourrait démissionner si le problème n'était pas réglé.
Le tirage au sort deséliminatoires de l'Euro 2016 donne un groupe relevé et homogène à la Russie avec laSuède, pour une revanche du troisième match de poule lors de l'épopée 2008, mais aussi l'Autriche, leMonténégro, laMoldavie et leLiechtenstein. Après le désastre du Mondial brésilien, Fabio Capello décide d'accorder sa confiance àAlan Dzagoev, qu'il avait écarté à plusieurs reprises par le passé, et surtout àArtiom Dziouba qu'il n'avait pas retenu pour la Coupe du monde 2014. Il intègre également à la sélection de jeunes joueurs prometteurs tels queDenis Cheryshev, formé auReal Madrid qui intègre l'équipe nationale après des blessures à répétition, ouIgor Smolnikov, arrière droit titulaire tourné vers l'offensif duZénith Saint-Pétersbourg. La Russie doit relever la tête après la déroute de 2014 car, outre l'Euro 2016, elle doit aussi penser à préparer leMondial 2018 qui lui a été confié en 2010.
Si trois bons matchs contre l'Azerbaïdjan en amical (4-0), leLiechtenstein (4-0) et laSuède à l'extérieur (1-1) laissent entrevoir des espoirs, le nul à domicile concédé à laMoldavie (1-1) et la défaite subie sur la pelouse de l'Autriche inquiètent (0-1). Avec une seule victoire (contre le Liechtenstein) en huit matchs officiels, la dynamique russe est désastreuse.Fabio Capello se retrouve sur la sellette. Une victoire accordée sur tapis vert lors du déplacement auMonténégro sauve brièvement la tête du sélectionneur (3-0), mais une nouvelle défaite en juin contre l'Autriche, cette fois-ci à domicile, entraîne le licenciement de Fabio Capello le[34].
Arracher sa qualification pour l'Euro 2016 en France, si possible sans passer par les barrages, et éviter la descente aux enfers à l'approche d'une Coupe du Monde à domicile, tel sera le principal défi de la Russie.
Au contraire des préparations à la Coupe du Monde 2014, la Russie décide cette fois de préparer son Euro 2016 en rencontrant des nations de niveau égal voire supérieur nettement ou non au sien. Elle remporte une victoire convaincante face au Portugal (1-0) avant d'être battue à domicile par laCroatie (1-3) ce qui est la première défaite russe sous Sloutski. En, après une victoire entre parenthèses contre laLituanie (3-0), les Russes s'inclinent enFrance pour la première rencontre auStade de France depuis lesattentats du 13 novembre dans un match très spectaculaire (2-4) après avoir montré deux visages différents. C'est la première fois depuis une défaite contre l'Espagne à l'Euro 2008 que la Russie encaisse quatre buts dans un match international.
Lors de l'Euro 2016, la Russie est placée dans le groupe B en compagnie de l'Angleterre, de la Slovaquie et du pays de Galles et fait figure de favorite. LaSbornaya décroche d'abord un bon nul en fin de match face à l'Angleterre, l'autre favorite du groupe, mais concède une défaite inquiétante face à laSlovaquie d'Hamšík (1-2). À la4e et dernière place avant l'ultime match des phases de poules face aupays de Galles, une victoire peut encore qualifier la Russie mais celle-ci sombre littéralement (3-0) et finit à la dernière place du groupe avec seulement un point pris sur neuf possibles. Avec des performances décevantes à l'Euro 2016, la Russie inquiète à 2 ans seulement de « sa » Coupe du monde.
Choisie pour accueillir laCoupe du monde de la FIFA 2018, ainsi que laCoupe des confédérations 2017, qui sert de répétition générale pour le Mondial, la Russie est qualifiée d'office pour ces deux tournois. Pour la Coupe des confédérations 2017, la Russie, tête de série, évite notamment l'Allemagne et figure dans un groupe composé du Portugal, du Mexique et de la Nouvelle-Zélande. Après une victoire en match d'ouverture face aux Néo-Zélandais, la Russie s'incline de justesse face au Portugal puis au Mexique, et est éliminée de la compétition dès le premier tour.
À l'approche de sa Coupe du monde, la Russie ne rassure toujours pas. Directement qualifiée, elle ne dispute que des matchs amicaux, notamment en raison de l'adhésion de Gibraltar à la FIFA. Les résultats restent inquiétants, et la Sbornaya n'a plus gagné depuis le 7 octobre 2017. Elle pointe à la65e place du classement FIFA à l’aube du Mondial.
Les joueurs russes célébrant la victoire aux tirs au but contre l'Espagne.
Placée dans un groupe à sa portée avec l'Arabie saoudite, l'Égypte et l'Uruguay pour la Coupe du monde 2018, la Russie commence fort en s'imposant 5 à 0 face aux Saoudiens, signant le plus large succès en match d'ouverture depuis 1934. Elle assure ensuite sa qualification pour les huitièmes de finale avec une victoire 3 à 1 face à l'Égypte, mais perd face à l'Uruguay (3 à 0) lors du match pour la première place du groupe, après avoir été rapidement réduite à 10 à la suite d'un carton rouge en première mi-temps. En huitième de finale, la Russie affronte l'Espagne, l'un des favoris de la compétition, et crée l'exploit en se qualifiant aux tirs au but. Mais c’est également aux tirs au but que la Sbornaya est éliminée en quart de finale par laCroatie, future finaliste.
Après une belle Coupe du monde, en ayant réalisé sa meilleure performance post-soviétique, la Russie peut aborder avec confiance la toute première édition de Ligue des nations. Placée en Ligue B dans un groupe relevé avec la Suède (quart-de-finaliste du dernier mondial) et la Turquie, la Russie démarre fort en s'imposant à Istanbul 2 à 1, avant d'être accrochée à domicile face aux Suédois (0-0). La Russie s'impose ensuite 2-0 face aux Turcs et devance alors de quatre points la Turquie et de six points la Suède, qui compte compte un match en moins. Elle peut assurer sa promotion en Ligue A avant le dernier match face aux Suédois si ces derniers ne gagnent pas à Istanbul. La défaite de la Turquie à domicile permet une « finale » pour la première place à Solna où laSbornaya est en ballotage favorable, un nul pouvant la qualifier mais la Suède l'emporte 2 à 0 et finit à la première place du groupe. Les Russes ne verront donc pas la Ligue A mais assurent leur maintien.
La Russie est placée dans le groupe I des éliminatoires avec la Belgique comme principal adversaire. Après avoir perdu son premier match en Belgique (1-3), laSbornaïa enchaîne six victoires consécutives contre les autres équipes, et assure sa qualification à l'Euro dès la7e journée, en ayant onze points d'avance sur Chypre. LaSbornaïa se trouve dans legroupe B en compagnie de laBelgique qu'elle retrouve à nouveau, leDanemark et laFinlande et aura l'avantage de disputer deux de ses trois rencontres à domicile,Copenhague etSaint-Pétersbourg étant les villes hôtes de cette poule. Enfin, les Russes terminent2e dugroupe 3 de Ligue B en Ligue des nations 2020-2021 derrière laHongrie avec un bilan équilibré de 2 victoires, 2 nuls et 2 revers. Ils sont devancés de peu par les Magyars à cause d'une lourde défaite rédhibitoire enSerbie (0-5) lors de la dernière journée[36], cependant ils assurent leur maintien en Ligue B à défaut d'être promus en Ligue A.
Durant l'Euro 2020, la Russie termine dernière de son groupe avec seulement 3 points et une seule victoire, deux buts inscrits pour sept buts encaissés. Les lourdes défaites face à laBelgique (3-0) et auDanemark (4-1) ont scellé le sort de l’équipe nationale russe, éliminée dès le premier tour du Championnat d’Europe pour la troisième fois consécutive. Après cet Euro décevant, le sélectionneurStanislav Tchertchessov est limogé le.
Depuis 2022 : suspension de toute compétition internationale
Lors des éliminatoires de laCoupe du monde 2022, la lutte entre la Russie et la Croatie, vice-championne en 2018, pour la première place du groupe H directement qualificative est serrée. Les deux équipes se rencontrent en Croatie le 14 novembre 2021 lors du match décisif de la dernière journée. Les Russes, qui peuvent se contenter du point du nul pour remporter le groupe, défendent bien et résistent aux tentatives croates avant de craquer en fin de match en inscrivant un but contre leur camp. La Russie doit alors passer par les barrages en.
La décision a été sévèrement critiquée comme étant inadéquate, et le lendemain, laFIFA et l'UEFA ont annoncé la suspension de toute compétition des sélections nationales de Russie ainsi que des clubs russes[42], conformément à une recommandation duComité international olympique[42],[43]. LaFédération russe fait appel sans succès des mesures prises par laFIFA et l'UEFA auprès duTribunal arbitral du sport, qui a confirmé les sanctions[44].
La Russie, qui devait affronter la Pologne en demi-finale de sa voie de barrages à la fin du mois de mars, est disqualifiée et par conséquent éliminée de laCoupe du monde 2022[45].
Depuis 2022, la Russie dispute des matchs amicaux essentiellement face à des équipes asiatiques, affrontant notamment leKirghizistan, l’Ouzbékistan, leTadjikistan, l’Iran, l’Irak, leQatar, leVietnam, laSyrie ou encore leBrunei. Ce pivot vers l’Asie suscite des critiques : certains estiment que l’AFC n’offre pas la même compétitivité ni les mêmes opportunités économiques que l’Europe. En décembre 2023, la Fédération russe de football, qui avait un temps envisagé de rejoindre l’AFC, renonce temporairement à demander son transfert, en raison de la suspension toujours en vigueur par la FIFA. En 2024, la Russie remporte plusieurs matchs amicaux en Asie, dont une victoire record 11-0 contre le Brunei. Le 20 novembre 2024, elle est officiellement exclue des qualifications pour laCoupe du monde 2026, ce qui relance les débats sur son avenir au sein de l’UEFA.
Le premier équipementier de la Fédération russe fraîchement constituée en 1992 à la suite de la dissolution de l'URSS,Reebok, conçoit un équipement aux couleurs dudrapeau de la Russie : maillot blanc, short bleu et bas rouges. En 1997, le nouveau fournisseurNike innove en réduisant les couleurs au blanc, pour l'équipement domicile, et au bleu, pour l'extérieur. Le rouge fait son apparition comme couleur maillot à partir de 2006, sur le maillot extérieur et n'est pas sans rappeler le fameux maillot de feu l'URSS. C'est notamment le cas lors de l'Euro 2008, qui marque l'arrivée de la sélection russe au plus haut niveau européen[47]. Après le bref passage au marron et or en 2009-2010 marquant un nouveau changement d'équipementier (adidas), le rouge devient la couleur principale de la sélection à partir de 2011.
Sélection de maillots utilisés par la sélection russe depuis 1992.
La sélection a pour résidence le stade national : lestade Loujniki, le plus grand du pays (environ 78 000 places), situé àMoscou. Inauguré par lasélection d'Union soviétique en 1956 en tant que « stade centralLénine », il est le stade principal desJeux olympiques d'été de 1980, ce qui lui vaut d'être aussi connu comme le « stade olympique de Moscou ». Plusieurs fois rénové, il est aujourd'hui le stade de résidence duSpartak et duCSKA Moscou, qui le partagent avec la sélection.
Les huit premiers sélectionneurs de la Russie, de 1992 à 2006, sont russes. Parmi ces derniers, le plus notable estOleg Romantsev, entraîneur emblématique duSpartak Moscou qui dirige la sélection pendant soixante matchs, dont l'Euro 1996 et laCoupe du monde 2002, épreuves à la suite desquelles il quitte le poste.
Depuis 2006, la fédération a choisi successivement trois sélectionneurs étrangers, parmi les plus réputés d'Europe : les NéerlandaisGuus Hiddink etDick Advocaat, puis l'ItalienFabio Capello. Hiddink marque l'histoire du football russe en menant laSorbaya en demi-finale de l'Euro 2008 grâce à un football offensif qui fait la joie des observateurs. Capello, nommé en 2012, revient à un jeu plus réaliste et moins flamboyant, avec lequel il emmène la sélection à la Coupe du monde 2014, la première depuis douze ans pour les Russes.
Les sélectionneurs enitalique ont assuré l'intérim.
Liste et bilan des sélectionneurs de la Russie au[48]
Sergueï Ignachevitch est le joueur le plus capé de la sélection avec 127 apparitions entre 2002 et 2018.Artiom Dziouba est le meilleur buteur de la sélection avec 31 buts marqués entre 2011 et 2025.
Au sein de la première génération ayant mené la sélection russe à la Coupe du monde 1994 et à l'Euro 1996, les joueurs majeurs sont le défenseur et capitaineViktor Onopko, les milieux de terrainValeri Karpine etAleksandr Mostovoï, ou encore l'attaquantVladimir Bestchastnykh, qui est resté le meilleur buteur de l'histoire de la sélection jusqu'en 2014 et son dépassement parAleksandr Kerjakov.
↑Oleg Blokhine, qui a marqué 42 buts pour l'Union soviétique, est reconnu par la FIFA comme le meilleur buteur de Russie, car les statistiques de l'Union soviétique ont été héritées par l'État qui lui a succédé, la Russie. Mais Oleg Blokhine a choisi l'Ukraine comme pays après la dissolution de l'Union soviétique, de sorte que le meilleur buteur de l'équipe russe est Artyom Dziouba[2].
↑a etbAprès la dissolution de l’URSS en 1991, la Russie a été reconnue par laFIFA et l’UEFA comme l’héritière officielle de l’équipe nationale de football de l’URSS. Le palmarès de l’URSS revient ainsi officiellement à la Russie.
↑Depuis 2008, l'équipe de Russie utilise de nouveau un maillot domicile de couleur rouge.
↑De gauche à droite et de haut en bas : Ignashevitch, Berezutsky, Jirkov, Malafeev, Shirokov, Zyrianov, Denisov, Kerjakov, Dzagoev, Anyukov, Archavine. La plupart de ces joueurs ont été présents à l'Euro 2008.
↑ab etcDe nombreux internationaux russes ont évolué auparavant sous les couleurs de l'Union soviétique et/ou de la CEI.Aleksandr Mostovoï compte ainsi 15 sélections et 3 buts avec l'Union soviétique, plus 2 sélections avec la CEI.Igor Kolyvanov 19 sélections et 2 buts avec l'Union soviétique, plus 5 sélections et 1 but avec la CEI.Sergei Kiriakov 1 sélection et 1 but avec l'Union soviétique, plus 9 sélections et 4 buts avec la CEI.Viktor Onopko etValeri Karpine respectivement 4 et 1 sélections pour la CEI[53]