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Équipe de Russie de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe de Russie féminine de football.
Pour la période 1917-1992, voirÉquipe d'Union soviétique de football etÉquipe de la CEI de football.
Pour la période 1910-1914, voirÉquipe de l'Empire russe de football

Équipe de Russie
Écusson de l' Équipe de Russie
Généralités
AssociationFédération de Russie de football
ConfédérationUEFA(suspendue)
EmblèmeAigle bicéphale
CouleursRouge etblanc
Surnom« Sbornaïa » (transcrit du russeCборная)
Stade principalDivers
Classement FIFAen augmentation30e(17 octobre 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurValeri Karpine
CapitaineAnton Mirantchouk
Plus sélectionnéSergueï Ignachevitch (127)
Meilleur buteurArtiom Dziouba (31)[a]
Rencontres officielles historiques
Premier match(33 ans)(Mexique, 2-0)
Plus large victoire11-0,Brunei()
Plus large défaite1-7,Portugal()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 7 + 4
Quatrième en1966[b]
Quart de finale en2018
Championnat d'EuropePhases finales : 6 + 6
Médaille d'or, Europe Vainqueur en1960[b]
Demi-finaliste en2008
Coupe des confédérationsPhases finales : 1
1er tour en2017

Maillots

Domicile

Extérieur

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L'équipe de Russie de football (enrusse :Сборная России по футболу) est la sélection de joueursrusses représentant le pays lors des compétitions internationales defootball masculin, sous l'égide de laFédération de Russie de football.

Cette sélection prend, enjuillet 1992, la suite de l'équipe de la CEI, qui elle-même avait remplacé l'équipe d'Union soviétique enjanvier 1992. Uneéquipe de Russie impériale avait brièvement existé, entre1912 et le déclenchement de laPremière Guerre mondiale en1914. La sélection russe actuelle est en cela reconnue comme l'héritière directe de ces différentes sélections par laFIFA. Son palmarès inclut ainsi les titres remportés par l’Union soviétique, notamment leChampionnat d'Europe en1960 et les médailles d’or olympiques de1956 et1988.

La Russie post-soviétique fait ses débuts en compétition internationale dès sa première tentative, lors de laCoupe du monde 1994. Elle se qualifie ensuite pour les Coupes du monde de2002 et2014, mais elle est à chaque fois éliminée dès le premier tour. Le pays obtient par ailleurs l'organisation de laCoupe du monde de 2018 et de laCoupe des confédérations 2017. C’est d’ailleurs à domicile que laSbornaïa va réaliser sa meilleure performance enCoupe du monde, arrivant en quart de finale et contre toute attente, en éliminant notamment l’Espagne, aux tirs au but. Sur le plan continental, la Russie se qualifie pour la phase finale du Championnat d'Europe en1996,2004,2008,2012,2016 et2020. En 2008, elle y réalise sa meilleure performance en n'étant battue qu'en demi-finale.

Le surnom de l'équipe est« Sbornaïa » (Cборная) que l'on traduit par « équipe nationale ».

Histoire

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La genèse du football en Russie

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Article détaillé :Équipe de l'Empire russe de football.

Comme dans les autres pays du monde, le football est introduit enRussie à la fin duXIXe siècle par des marins et expatriés britanniques. Le « St. Petersburg Football Club », le premier club en Russie, est fondé en 1879 par ces derniers. Progressivement les Russes adoptent ce sport et des équipes se forment àSaint-Pétersbourg,Moscou ou encoreOdessa[3]. En 1911, une sélection de joueurs russes affronte à Saint-Pétersbourg l'équipe d'Angleterre amateur. Cette dernière l'emporte onze buts à zéro[t 1].

Sélection russe aux JO de 1912.

En, laFédération de Russie de football (Всероссийский футбольный союз, à l'époque « Union de football de toutes les Russies ») est fondée par Arthur McFerson, Robert Fulda etGeorges Duperron. Elle obtient la même année son affiliation à laFédération internationale de football association (FIFA). L'été suivant, une équipe de football est intégrée à la délégation de laRussie impériale auxJeux olympiques de Stockholm. Le, pour leur entrée en lice en quart de finale dutournoi de football, les Russes jouent leur premier match officiel. Ils s'inclinent face à laFinlande (1-2).Vasily Butusov est le premier buteur russe. Le lendemain, en tournoi de consolation, les Russes s'inclinent face à l'Allemagne, très lourdement (0-16)[4] - cela reste la plus lourde défaite encaissée par une sélection russe.

La sélection poursuit les années suivantes son apprentissage. Elle s'incline quelques jours après le tournoi olympique face à laNorvège (1-2), puis face à laHongrie à Moscou (0-9 puis 0-12). Les deux années suivantes, elle organise de nouveaux matchs amicaux et obtient son premier match nul, face à la Norvège en (1-1)[t 1]. L'éclatement de laPremière Guerre mondiale met une pause à ses activités.

L’héritage soviétique

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Articles détaillés :Équipe d'Union soviétique de football etÉquipe de la CEI de football.
L'équipe soviétique en 1927.

En 1917, larévolution d'Octobre sonne la fin de laRussie impériale. L'Union soviétique est officiellement créée en 1922. Le football y reprend ses droits à partir de 1923 mais le pays n'obtient son affiliation à laFIFA qu'en 1946. En 1956, l'URSS remporte la médaille d’or auxJeux olympiques de Melbourne, lançant une période de présence régulière dans les grandes compétitions internationales.

L’équipe dispute sa premièreCoupe du monde en 1958. Grâce à des joueurs emblématiques commeLev Yachine, elle atteint les quarts de finale. Membre fondateur de l'UEFA en 1954, l’URSS remporte la première édition de laCoupe d’Europe en 1960. Elle atteint encore les finales de la Coupe d'Europe en1964 et1972. À la Coupe du monde, l'Union soviétique se distingue par sa régularité, atteignant au moins les quarts de finale entre 1958 et 1970, et les demi-finales en 1966.

Le refus politique de jouer un match qualificatif pour leMondial 1974 contre leChili en 1973 marque un tournant. L’URSS rate plusieurs grandes compétitions malgré la présence de joueurs talentueux commeOleg Blokhine. Sous la direction deValeri Lobanovski, l’équipe connaît un regain de forme. En 1988, elle atteint la finale de l’Euro, battue par lesPays-Bas. Les soviétiques remportent également la médaille d’or auxJO de Séoul la même année en battant leBrésil en finale. LeMondial 1990 marque cependant une élimination prématurée au premier tour.

L’équipe se qualifie pour l’Euro 1992 mais, à la suite de l'effondrement de l’URSS, elle participe sous les couleurs de laCommunauté des États indépendants (CEI), avant de disparaître définitivement. Les joueurs, majoritairement russes, rejoignent ensuite les équipes nationales issues des anciennes républiques soviétiques.

Échecs en phases finales (1992-1996)

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La nouvelle équipe de Russie apparait après l'Euro 1992. La Fédération de Russie se déclare cessionnaire de l'ancienne fédération soviétique et obtient le siège de membre laissé vacant par cette dernière à la FIFA le, sans avoir à formuler de demande d'affiliation (il en va de même pour l'affiliation à l'UEFA). Elle inscrit sa sélection pour laCoupe du monde de football 1994 et participe à la phase éliminatoire, au contraire des autres sélections nées de la CEI. Elle opte pour un maillot blanc ou bleu[c]. Sur le terrain, la sélection russe prend le style de jeu de sa devancière soviétique, bien que cette dernière regroupait parfois plus de joueurs des autres républiques soviétiques que de joueurs russes.

Le premier match officiel de la sélection se tient àMoscou le, contre leMexique, et se conclut par une victoire 2-0 des Russes. Puis la sélection attaque les qualifications pour la Coupe du monde. Les performances de ses vedettes,Aleksandr Mostovoï etValeri Karpine notamment, sont irrégulières. Deuxième de son groupe de qualification derrière laGrèce, l'équipe de Russie se qualifie cependant pour le Mondial.

À laCoupe du monde de football 1994, la Russie tombe dans le « groupe de la mort ». Dans ce groupe B, la Russie est opposée à laSuède, auBrésil et auCameroun. Elle s’incline d'abord contre le Brésil, futur vainqueur (0-2), puis contre la Suède, qui va s'imposer comme l'équipe surprise du tournoi (1-3, but deOleg Salenko). Lors du3e match contre le Cameroun, ancienne surprise en 1990, les Russes l'emportent largement (6-1). Pendant ce match Salenko inscrit cinq buts, un record en Coupe du monde. Les Russes terminent à la3e place du groupe et ne se qualifient pas pour la suite de la compétition, ne faisant pas partie des meilleures troisièmes. Salenko termine co-meilleur buteur de la compétition avec six buts[5]. Ce sont les seuls buts qu'il marque de sa carrière en sélection. L'entraîneurPavel Sadyrine est remercié après la compétition à la suite de cet échec.

Dirigée parOleg Romantsev, la sélection parvient à se qualifier pour sa deuxième compétition internationale d'affilée avec leChampionnat d'Europe 1996. Les Russes, qui l'emportent le contreSaint-Marin (7-0), terminent premiers de leurgroupe en éliminatoires, devant l'Écosse et la Grèce[t 2]. La Russie a effectué un presque sans faute lors de ces qualifications (deux matchs nuls contre l'Écosse), ce qui la fait bondir à la3e place duclassement FIFA.

Article détaillé :Équipe de Russie de football au championnat d'Europe 1996.
Timbre célébrant le match Italie-Russie de 1996.

À l’Euro, les Russes tombent à nouveau dans le « groupe de la mort », composé de l'Allemagne, finaliste du dernier Euro, de l'Italie, finaliste de la dernière Coupe du monde, et de laRépublique tchèque, future finaliste de la compétition. Battus lors de leur entrée en lice par l'Italie (1-2, but deIlya Tsymbalar), puis par lefuture vainqueur allemand (0-3), ils obtiennent de haute lutte le point du match nul face à la République tchèque (3-3, buts deAleksandr Mostovoï,Omari Tetradze etVladimir Beschastnykh), qui se qualifie pour les quarts de finale à la différence de buts[t 3].

L’irrégularité russe (1996-2006)

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Le sélectionneurOleg Romantsev est limogé et remplacé par son adjointBoris Ignatiev. En, la sélection remporte face à laSuisse laLunar New Year Cup (en) àHong Kong[t 4]. Pour laCoupe du monde 1998, la Russie terminedeuxième de son groupe de qualification, un point derrière laBulgarie. La défaite à Sofia (0-1) le s'est révélée décisive. La Russie doit donc passer les barrages et affronter l'Italie. Tenue en échec àMoscou (1-1), par un temps glacial, la Russie s'incline au retour àNaples sur la plus petite des marges (0-1)[t 5].

Ignatiev laisse sa place àAnatoli Bychovets pour leséliminatoires de l'Euro 2000. Dans le groupe 4, la Russie affronte l’Ukraine, qu'elle rencontre pour la première fois en match officiel, laFrance, championne du monde en titre, et l’Islande. Après six défaites en autant de matchs, dont trois en éliminatoires face à ses adversaires directs, Bychovets est écarté et Romantsev appelé à la rescousse. Les Russes réalisent une remontée impressionnante, gagnant six matchs à la suite en battant notamment la France à Paris sur le terrain où elle venait de soulever la Coupe du monde 1998 (3-2), au point d'atteindre la dernière journée en seconde position juste derrière l'Ukraine. Les Russes peuvent valider directement leur ticket pour l'Euro à condition de l'emporter à domicile contre l'Ukraine tandis qu'une non-victoire pourrait entraîner son élimination en troisième place si les Français s'imposent face à l'Islande auStade de France. Dominateurs, ils finissent par ouvrir le score sur un coup franc deValeri Karpine. Mais le coup de théâtre survient à quelques minutes de la fin.Andriy Chevtchenko permet à l'Ukraine d'égaliser sur coup franc d'un centre tir d'abord arrêté puis relâché dans ses propres buts par le gardien russeAleksandr Filimonov[6]. En conséquence, la Russie passe de la première à la troisième place. En effet, la France a inscrit le but de la victoire contre l'Islande en toute fin de match ce qui entraîne l'élimination rocambolesque de la Russie. Qualifiée directement à quelques minutes du coup de sifflet final, la Russie s'est soudainement retrouvée éliminée au profit de la France, qualifiée directement pour l'Euro 2000 qu'elle remportera, et de l’Ukraine, finalement écartée en barrage par laSlovénie dans le court laps de temps qu'il restait au match[t 6]. À l'image dumatch France - Bulgarie de 1993 ou de laTragédie de Doha, ce match retour entre la Russie et l'Ukraine, encore présent dans la mémoire des supporters, a laissé une ombre sur de nombreux matchs de qualification ultérieurs et reste aujourd'hui dans l'histoire comme l'un des plus grands échecs du football russe.

Romantsev poursuit son œuvre et parvient àqualifier sa sélection pour la Coupe du monde 2002, en devançant laSlovénie et laRF Yougoslavie notamment. Opposée au premier tour à laBelgique, auJapon, pays-hôte, et laTunisie, les coéquipiers de Karpine et Mostovoï, dont c'est la dernière compétition, s'affichent en prétendant à la qualification[7]. Elle l'emporte logiquement contre la Tunisie lors de son premier match (2-0, buts deTitov et deValeri Karpine) mais s'incline ensuite contre des Japonais poussés par leur public (0-1)[8], une défaite qui entraine des incidents en Russie[9]. Le dernier match de poule face à la Belgique est décisif, un nul suffisant aux Russes pour se qualifier. Au bout d'un match spectaculaire et malgré les buts deBestchastnykh et deSytchev, les Belges l'emportent (3-2) et repoussent les Russes à la troisième place du groupe[10]. Romantsev, en larmes, présente sa démission[11].

Article détaillé :Équipe de Russie de football au championnat d'Europe 2004.

Lors deséliminatoires de l'Euro 2004, les Russes manquent de nouveau leurs débuts, poussantValeri Gazzaev à la démission. AvecGeorgi Yartsev sur le banc, ils terminent finalement2es derrière laSuisse et doivent affronter en barrages lepays de Galles. Tenus en échec à Moscou, ils se qualifient en l'emportant à Cardiff sur un but deVadim Ievseïev[12]. Les Gallois porte réclamation à la suite du contrôle dopage positif deYegor Titov mais l'UEFA puis le TAS rejettent la requête[13]. Aupremier tour du tournoi, la Russie s'incline contre l'Espagne (1-0) puis contre lePortugal, pays hôte (0-2). Éliminée après ses deux défaites, elle bat laGrèce, futur vainqueur de l'Euro (2-1). Le premier but inscrit parDmitri Kiritchenko après une minute et cinq seconde est le plus rapide de l'Euro.Bulykine inscrit le doublé, mais la Russie termine quatrième du groupe derrière le Portugal, la Grèce et l'Espagne.

La Russie enregistre sa plus large défaite depuis 1992 lors destours préliminaires à la Coupe du monde 2006, contre lePortugal (1-7). Elle termine quelques mois plus tard à égalité de points avec laSlovaquie mais avec une différence de buts défavorable, qui la prive d'un barrage de qualification[t 7].

La révolution Hiddink (2006-2010)

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Article détaillé :Équipe de Russie de football au championnat d'Europe 2008.

Mécontents de la non-qualification à laCoupe du monde 2006, les dirigeants du football russe décident de s'offrir l'entraîneur néerlandaisGuus Hiddink, enorgueilli de trois Coupes du monde réussies avec lesPays-Bas, laCorée du Sud et l'Australie. Enéliminatoires de l'Euro 2008, la Russie affronte notamment laCroatie, l’Angleterre etIsraël, trois adversaires coriaces. Alors que la Croatie s'est assurée de terminer en tête, la Russie et l'Angleterre sont au coude à coude. Lors de la dernière journée, la petite victoire des Russes face à Andorre (1-0, but deSytchev) leur permet de devancer leurs rivaux anglais, battus à domicile àWembley par la Croatie (3-2)[14].

Rendue optimiste par le succès duZénith Saint-Pétersbourg enCoupe UEFA, la sélection russe débute l'Euro 2008 par une lourde défaite face à l'Espagne (1-4)[15], mais parvient à terminer à la deuxième place de son groupe en battant avec difficulté laGrèce (1-0), championne d'Europe en titre, puis en surclassant uneSuède, qui n'avait pourtant besoin que d'un match nul pour se qualifier (2-0, buts dePavlioutchenko etArchavine, de retour de suspension). Cette qualification pour les quarts de finale est une première pour la Russie dans un tournoi d'importance[16].

En quart de finale, elle crée la sensation, prenant de vitesse lesPays-Bas et les empêchant de développer le jeu qui leur avait permis de battre successivement les deux finalistes de la dernière Coupe du monde, à savoir l'Italie (3-0) et laFrance (4-1). Portés par un duo Pavlioutchenko-Archavine des grands soirs, les Russes l'emportent 3-1 en prolongation après un match maîtrisé de bout en bout[17]. La Russie s'incline en demi-finale face à uneEspagne imparable (3-0), qui remportera finalement le trophée[18].

  • La Russie pendant l'Euro 2008
  • Archavin marque contre la Suède.
    Archavin marque contre la Suède.
  • Zyryanov marque contre la Grèce.
    Zyryanov marque contre la Grèce.
  • Quelques minutes avant l'affrontement des Pays-Bas.
    Quelques minutes avant l'affrontement des Pays-Bas.
  • Le président Medvedev au centre, avec le sélectionneur Hiddink à gauche et l'équipe de 2008.
    Le présidentMedvedev au centre, avec le sélectionneurHiddink à gauche et l'équipe de 2008.

Durant cette compétition, la Russie a impressionné, surtout lors de ses victoires contre la Suède puis contre les Néerlandais, qui avaient pourtant réalisé de belles performances en groupe[18].

Pour lesqualifications à laCoupe du monde de football 2010, la Russie affronte l'Allemagne, vice-championne d'Europe. Malgré une belle résistance, les Russes sont battus deux fois par un but d'écart et terminent au2d rang. Le tirage au sort leur vaut d'affronter en match de barrage laSlovénie. À l'aller à Moscou, les Russes l'emportent mais encaissent en toute fin de match un but inquiétant (2-1). Au retour, la Slovénie ouvre le score avant la pause et conserve son avantage dans des conditions douteuses jusqu'au bout d'un match tendu (1-0), ce qui lui offre la qualification en vertu de larègle des buts marqués à l'extérieur[19]. Elle est aidée en cela par la passivité de l'arbitrage envers de nombreuses fautes slovènes évidentes, y compris sur le but, et par les expulsions de deux joueurs russes, Kerjakov et Jirkov, inexistantes dans les deux cas. Une vive polémique éclate en Russie et la presse russe se déchaîne aussitôt sur l'arbitrage. Ce match retour est vécu comme une injustice profonde par les Russes ce qui les pousse à demander une disqualification de la Slovénie ce que la FIFA refuse.

C'est un coup d'arrêt dans la progression de la sélection russe. Malgré cet échec, Hiddink reste populaire et quitte la sélection avec les honneurs après un dernier match amical contre laHongrie en (1-1)[20].

Grosse consolation le parce que laCoupe du monde 2018 est attribuée à la Russie, qui sera qualifiée d'office pour cet évènement planétaire. Elle disputera alors la phase finale de la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, une première depuis la chute de l'URSS. Cette attribution permettra aussi à la Russie de participer à sa premièreCoupe des confédérations en2017. La Russie doit alors se fixer des objectifs à long terme en vue de ce Mondial dans huit ans.

La désillusion Advocaat (2010-2012)

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Article détaillé :Équipe de Russie de football au championnat d'Europe 2012.
Équipe type de la Russie à l'Euro 2012[d]
Dzagoev, révélation russe de l'Euro 2012.

À la suite du départ d'Hiddink, la fédération russe débaucheDick Advocaat, un entraîneur bien connu des Russes puisqu'il est celui qui a mené à la victoire leZénith Saint-Pétersbourg enCoupe UEFA 2007-2008. Sélectionneur de laBelgique, il démissionne immédiatement pour obtenir la casquette de l'équipe russe. Ne cachant pas l'intérêt financier de l'opération, Advocaat est vertement critiqué en Belgique[21],[22], mais justifie son choix en disant que le défi sportif est plus intéressant en Russie.

Advocaat a pour premier objectif dequalifier la Russie pour l'Euro 2012. Ses débuts sont corrects mais assombris par une défaite face à laSlovaquie, puis une autre en amical à domicile contre une Belgique revancharde envers son ancien entraîneur (0-2)[23]. Après une deuxième défaite en amical contre l'Iran, la sélection russe enchaîne seize matchs sans être battue, en prenant notamment sa revanche sur la Slovaquie. Elle termine en tête de son groupe, deux points devant l'Irlande, et se qualifie directement pour l'Euro 2012, coorganisé en Pologne et en Ukraine.

La Russie y est versée dans le groupe A avec laPologne, pays hôte, laGrèce et laRépublique tchèque, ce qui est la poule la plus abordable de la compétition. En matchs de préparation, elle fait match nul contre l'Uruguay,4e du dernier mondial (1-1) et surtout corrige l'Italie en développant un jeu offensif prometteur qui n'est pas sans rappeler l'équipe demi-finaliste de Guus Hiddink (3-0). Cette victoire de prestige vaut à la Russie d'attaquer la compétition enoutsider.

Le premier match nettement remporté face aux Tchèques (4-1, dont un doublé du jeuneDzagoev) confirme cette impression[24], au point de poser les Russes en prétendant à la finale. Le2e match face à la sélection hôte, qui se déroule dans un climat alourdi par des incidents entre supporteurs[25], débute sous les mêmes augures. Dominateurs, les Russes ouvrent le score par Dzagoev et semblent se diriger vers une qualification pour les quarts de finale. Mais les Polonais égalisent et, opiniâtres, conservent le point du match nul face à des Russes touchés psychologiquement[26]. Les Russes n'ont cependant besoin que d'un point face à la Grèce, qu'ils ont battu lors des précédentes éditions de l'Euro en 2004 et 2008. Manquant cruellement d'efficacité face à la solide défense grecque, les Russes offrent à leur adversaire l'ouverture du score sur une erreur défensive et s'inclinent (0-1). En dépit d'une différence de but générale favorable, ils sont devancés par leur adversaire du soir en raison de la différence de but particulière, liée au résultat de la confrontation directe, et sont éliminés prématurément, ce qui est très mal vécu en Russie[27].

L'échec est retentissant. Avec ses trois buts marqués,Alan Dzagoev est co-meilleur buteur de la compétition et Archavine co-meilleur passeur mais cela n'est qu'une maigre consolation… Archavine, capitaine coupable d'avoir perdu la balle de l'égalisation polonaise, est violemment attaqué par les médias russes, ainsi qu'Advocaat, reparti entraîner lePSV Eindhoven. De plus, à la suite de nombreux incidents durant l'Euro provoqués par les supporteurs russes, l'équipe nationale est sanctionnée de six points en moins pour lesprochains éliminatoires de l'Euro 2016 et la fédération russe de football d'une amende par l'UEFA[28]. En appel, la Russie obtient la levée du retrait de points[29].

L'altération Capello (2012-2015)

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Article détaillé :Équipe de Russie de football à la Coupe du monde 2014.

À la suite de l'échec cuisant de l'Euro 2012, laSbornaya est en piteux état. En juillet, sa direction est confiée à l'ItalienFabio Capello, célèbre entraîneur duMilan AC, duReal Madrid et de laJuventus Turin, notamment. Il a pour objectif de qualifier sa sélection à laCoupe du monde 2014 tout en la préparant àcelle de 2018, dont la Russie est l'organisateur. Capello renouvelle la sélection en faisant appel à de nouveaux joueurs commeViktor Faïzouline etVladimir Bystrov, tandis que les vedettes Archavine, Pavlioutchenko et Dzagoev sont temporairement écartées. Par ailleurs le gardien de butMalafeïev met un terme à sa carrière internationale pour raison familiale, laissant sa place au revenantIgor Akinfeïev.

  • Les joueurs convoqués par Fabio Capello
  • Akinfeev garde son but inviolé durant la première partie des éliminatoires. Cependant, il commet une erreur contre la Corée du Sud qui coûtera deux points à la Russie.
    Akinfeev garde son but inviolé durant la première partie des éliminatoires. Cependant, il commet une erreur contre la Corée du Sud qui coûtera deux points à la Russie.
  • Bystrov joue un rôle clé dans la qualification russe. Il sera écarté pour la phase finale devenant réserviste.
    Bystrov joue un rôle clé dans la qualification russe. Il sera écarté pour la phase finale devenant réserviste.
  • Fayzulin, du Zénith, fait de bons débuts en sélection.
    Fayzulin, duZénith, fait de bons débuts en sélection.
  • Chirokov, vestige de l'Euro 2012, fait partie de la colonne vertébrale de la sélection. Sa blessure en avril 2014 le privera de la Coupe du monde qui se finira en désastre.
    Chirokov, vestige de l'Euro 2012, fait partie de la colonne vertébrale de la sélection. Sa blessure en le privera de la Coupe du monde qui se finira en désastre.
  • Denisov, autre ancien, forme avec Chirokov le duo offensif de la sélection.
    Denisov, autre ancien, forme avec Chirokov le duo offensif de la sélection.
  • Kokorin est peu à peu devenu l'attaquant de pointe, remplaçant progressivement Kerjakov.
    Kokorin est peu à peu devenu l'attaquant de pointe, remplaçant progressivement Kerjakov.
  • Le vétéran Kerjakov reste un buteur principal de la sélection mais il jouera la majorité de la Coupe du monde en remplaçant, ce qui ne l'empêchera pas de devenir co-meilleur buteur.
    Le vétéranKerjakov reste un buteur principal de la sélection mais il jouera la majorité de la Coupe du monde en remplaçant, ce qui ne l'empêchera pas de devenir co-meilleur buteur.

Enéliminatoires, la Russie retrouve notamment lePortugal, qui l'avait sévèrement battue en 2006, etIsraël. La fin d'année 2012, avec quatre victoires sans encaisser de but, redonne confiance à la sélection. Le net succès en Israël (4-0, doublé deKerjakov) et la victoire solide face au Portugal à Moscou (1-0, but de Kerjakov encore) permettent aux Russes de prendre le large en tête du groupe[30].

Après un match nul amical frustrant face auxÉtats-Unis (2-2) et un autre plus enthousiasmant face auBrésil (1-1), la Russie va subir sa première défaite des éliminatoires àLisbonne, au terme d'un match enlevé. La sélection portugaise étant en position délicate, une victoire leur est nécessaire. Devant un public excité, les Portugais ouvrent le score après neuf minutes. La suite du match est marquée par des occasions pour les deux équipes, mais les Russes ne parviennent pas égaliser. En août, les Russes se déplacent enIrlande du Nord pour disputer un match en retard. Ils y connaissent leur première déception depuis l'arrivée de Capello : sans entrain, les Russes sont bousculés et finalement battus (0-1) par une équipe dont c'est la première victoire depuis deux ans[31]. Trois victoires face au Luxembourg (4-1, doublé deAleksandr Kokorin, puis 4-0) et d'Israël (3-1, buts deBérézoutski, Kokorin etGlushakov) leur permet cependant de reprendre la première place aux Portugais, qui perdent par ailleurs de nouveaux points face aux Israéliens. Le déplacement en Azerbaïdjan, qui se termine sur un improbable match nul (1-1), permet aux Russes d'officialiser leur qualification directe pour laCoupe du monde sud-américaine, après douze ans d'absence[32].

Le tirage au sort du tournoi mondial est considéré clément pour laSbornaya, qui rencontre au premier tour laBelgique, son bourreau de 2002, laCorée du Sud et l'Algérie, deux équipes jugées inférieures. L'objectif déclaré de Fabio Capello, dont le contrat a été prolongé jusqu'en 2018, est d'atteindre les quarts de finale[33].

Et pourtant, tout va se précipiter au mois d'avril : la blessure de Chirokov est un véritable coup dur pour laSbornaya. À la surprise générale,Artiom Dziouba, meilleur buteur russe du championnat local, n'est pas retenu pour disputer le Mondial, un choix très controversé qui vaudra à Capello de nombreuses critiques. Les matchs de préparation en mai qui suivent ce forfait contre la Slovaquie (1-0), la Norvège (1-1) et le Maroc (2-0) révèlent les lacunes dans la construction offensive des hommes de Fabio Capello.

D'entrée, la Russie déçoit en concédant le nul face à la Corée du Sud, qu'elle avait pourtant battu en amical six mois auparavant, au terme d'un match soporifique pendant plus d'une heure et qui ne ressemblera réellement à un match de compétition qu'au bout de la dernière demi-heure (1-1). La Corée du Sud ouvre le score sur un tir lointain mal apprécié parIgor Akinfeïev.Aleksandr Kerjakov, entré en cours de jeu, égalise ce qui lui permet de devenir co-meilleur buteur de l'équipe russe post-URSS avec 26 buts. Les Russes offrent un meilleur visage contre la Belgique auMaracana, mais sont battus en fin de match par leur bête noire de longue date (0-1), que la Russie n'a plus battu en match de compétition depuis 28 ans. LaSbornaya conserve cependant des chances de qualification : une victoire contre l'Algérie combinée à une défaite de la Corée du Sud contre la Belgique l'enverrait en huitième de finale. Malgré l'ouverture au score rapide d'Aleksandr Kokorin, l'Algérie égalise en deuxième mi-temps ce qui élimine la Russie (1-1).

Avec aucune victoire, c'est la pire performance de l'équipe de Russie en phase de poule depuis 1996 et sa pire en Coupe du monde jamais effectuée. À quatre ans du Mondial 2018 à domicile, la Russie ne s'est pas rassurée et n'a pas su tirer les enseignements des désillusions de 2002 et de 2012. Au bout de deux ans, laSbornaya se retrouve à son point de départ : celui d'une reconstruction après un échec sportif.

La Russie éliminée,Fabio Capello peut s'exprimer sur l'arbitrage et se déchaîne contre lui, une faute belge n'ayant pas été sifflée sur deux Russes dans l'action entraînant le but de la Belgique. Lors du but de l'Algérie, selon Fabio Capello, la faute sur coup-franc sifflée contre la Russie était une faute de l'Algérie ce qui veut dire que selon lui, elle aurait dû être sifflée pour la Russie. De même, Capello accuse les supporters algériens d'avoir aveuglé le gardien russeIgor Akinfeïev, qui se plaindra effectivement, au moyen d'un laser tout au long du match Algérie - Russie, notamment au moment du but égalisateur de l'Algérie.

Si laRFS s'est dite très satisfaite du travail de l'entraîneurFabio Capello durant les éliminatoires, celui-ci est la cible de vives critiques de la part des supporters en Russie pour un jeu sur le terrain soporifique. Il est convoqué fin octobre par le parlement russe pour expliquer son échec. En parallèle, conséquence de la chute durouble et des sanctions européennes, laRFS n'arrive plus à payer Fabio Capello et son staff. L'entraîneur italien a annoncé qu'il pourrait démissionner si le problème n'était pas réglé.

Le tirage au sort deséliminatoires de l'Euro 2016 donne un groupe relevé et homogène à la Russie avec laSuède, pour une revanche du troisième match de poule lors de l'épopée 2008, mais aussi l'Autriche, leMonténégro, laMoldavie et leLiechtenstein. Après le désastre du Mondial brésilien, Fabio Capello décide d'accorder sa confiance àAlan Dzagoev, qu'il avait écarté à plusieurs reprises par le passé, et surtout àArtiom Dziouba qu'il n'avait pas retenu pour la Coupe du monde 2014. Il intègre également à la sélection de jeunes joueurs prometteurs tels queDenis Cheryshev, formé auReal Madrid qui intègre l'équipe nationale après des blessures à répétition, ouIgor Smolnikov, arrière droit titulaire tourné vers l'offensif duZénith Saint-Pétersbourg. La Russie doit relever la tête après la déroute de 2014 car, outre l'Euro 2016, elle doit aussi penser à préparer leMondial 2018 qui lui a été confié en 2010.

Si trois bons matchs contre l'Azerbaïdjan en amical (4-0), leLiechtenstein (4-0) et laSuède à l'extérieur (1-1) laissent entrevoir des espoirs, le nul à domicile concédé à laMoldavie (1-1) et la défaite subie sur la pelouse de l'Autriche inquiètent (0-1). Avec une seule victoire (contre le Liechtenstein) en huit matchs officiels, la dynamique russe est désastreuse.Fabio Capello se retrouve sur la sellette. Une victoire accordée sur tapis vert lors du déplacement auMonténégro sauve brièvement la tête du sélectionneur (3-0), mais une nouvelle défaite en juin contre l'Autriche, cette fois-ci à domicile, entraîne le licenciement de Fabio Capello le[34].

Inquiétude avant le Mondial (2015-2018)

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Arracher sa qualification pour l'Euro 2016 en France, si possible sans passer par les barrages, et éviter la descente aux enfers à l'approche d'une Coupe du Monde à domicile, tel sera le principal défi de la Russie.

Au contraire des préparations à la Coupe du Monde 2014, la Russie décide cette fois de préparer son Euro 2016 en rencontrant des nations de niveau égal voire supérieur nettement ou non au sien. Elle remporte une victoire convaincante face au Portugal (1-0) avant d'être battue à domicile par laCroatie (1-3) ce qui est la première défaite russe sous Sloutski. En, après une victoire entre parenthèses contre laLituanie (3-0), les Russes s'inclinent enFrance pour la première rencontre auStade de France depuis lesattentats du 13 novembre dans un match très spectaculaire (2-4) après avoir montré deux visages différents. C'est la première fois depuis une défaite contre l'Espagne à l'Euro 2008 que la Russie encaisse quatre buts dans un match international.

Lors des qualifications pour l'Euro 2016, la Russie est placée en compagnie de la Suède, de l'Autriche, du Monténégro, du Liechtenstein et de la Moldavie. Les éliminatoires commencent bien avec une victoire 4-0 sur le Liechtenstein et un match nul à l'extérieur contre la Suède. Mais laSbornaya concède le nul à domicile face à la modeste équipe de Moldavie et voit la première place lui échappé au profit de l'Autriche. Les Russes subissent ensuite une défaite à Vienne et pointent désormais à la3e place barragiste mais se reprennent en l'emportant sur tapis vert face au Monténégro à l'extérieur (0-3), à cause d'incidents répétés ayant interrompu le match[35], avant de chuter de nouveau à domicile encore une fois face à l'Autriche (0-1). Au moment où l'entraîneurFabio Capello quitte la sélection, la Russie pointe à la troisième place de son groupe G avec quatre points de retard sur la Suède, deuxième, et huit points de retard sur l'Autriche. L'avenir de la Russie en vue du Mondial 2018 semblait peu encourageant. LeLeonid Sloutski est nommé sélectionneur national tout en continuant à entraîner leCSKA Moscou. Cette arrivée porte ses fruits puisque la Russie relève la tête en l'emportant face à son concurrent direct suédois (1-0) et retrouve la2e place grâce à sa victoire sur le Liechtenstein (0-7), conjuguée à la défaite concomitante de la Suède face à l'Autriche.Artiom Dziouba se distingue notamment par un quadruplé lors de la large victoire au Liechtenstein. Deux nouvelles victoires face à la Moldavie (1-2) et au Monténégro (2-0) permettent à laSbornaya de conserver sa2e place directement qualificative à la fin de la10e journée, à huit points de la première place occupée par l'Autriche. La Russie décroche ainsi sa qualification pour son quatrième Euro consécutif.

Lors de l'Euro 2016, la Russie est placée dans le groupe B en compagnie de l'Angleterre, de la Slovaquie et du pays de Galles et fait figure de favorite. LaSbornaya décroche d'abord un bon nul en fin de match face à l'Angleterre, l'autre favorite du groupe, mais concède une défaite inquiétante face à laSlovaquie d'Hamšík (1-2). À la4e et dernière place avant l'ultime match des phases de poules face aupays de Galles, une victoire peut encore qualifier la Russie mais celle-ci sombre littéralement (3-0) et finit à la dernière place du groupe avec seulement un point pris sur neuf possibles. Avec des performances décevantes à l'Euro 2016, la Russie inquiète à 2 ans seulement de « sa » Coupe du monde.

Choisie pour accueillir laCoupe du monde de la FIFA 2018, ainsi que laCoupe des confédérations 2017, qui sert de répétition générale pour le Mondial, la Russie est qualifiée d'office pour ces deux tournois. Pour la Coupe des confédérations 2017, la Russie, tête de série, évite notamment l'Allemagne et figure dans un groupe composé du Portugal, du Mexique et de la Nouvelle-Zélande. Après une victoire en match d'ouverture face aux Néo-Zélandais, la Russie s'incline de justesse face au Portugal puis au Mexique, et est éliminée de la compétition dès le premier tour.

À l'approche de sa Coupe du monde, la Russie ne rassure toujours pas. Directement qualifiée, elle ne dispute que des matchs amicaux, notamment en raison de l'adhésion de Gibraltar à la FIFA. Les résultats restent inquiétants, et la Sbornaya n'a plus gagné depuis le 7 octobre 2017. Elle pointe à la65e place du classement FIFA à l’aube du Mondial.

Les bonnes performances (2018-2021)

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Les joueurs russes célébrant la victoire aux tirs au but contre l'Espagne.

Placée dans un groupe à sa portée avec l'Arabie saoudite, l'Égypte et l'Uruguay pour la Coupe du monde 2018, la Russie commence fort en s'imposant 5 à 0 face aux Saoudiens, signant le plus large succès en match d'ouverture depuis 1934. Elle assure ensuite sa qualification pour les huitièmes de finale avec une victoire 3 à 1 face à l'Égypte, mais perd face à l'Uruguay (3 à 0) lors du match pour la première place du groupe, après avoir été rapidement réduite à 10 à la suite d'un carton rouge en première mi-temps. En huitième de finale, la Russie affronte l'Espagne, l'un des favoris de la compétition, et crée l'exploit en se qualifiant aux tirs au but. Mais c’est également aux tirs au but que la Sbornaya est éliminée en quart de finale par laCroatie, future finaliste.

Après une belle Coupe du monde, en ayant réalisé sa meilleure performance post-soviétique, la Russie peut aborder avec confiance la toute première édition de Ligue des nations. Placée en Ligue B dans un groupe relevé avec la Suède (quart-de-finaliste du dernier mondial) et la Turquie, la Russie démarre fort en s'imposant à Istanbul 2 à 1, avant d'être accrochée à domicile face aux Suédois (0-0). La Russie s'impose ensuite 2-0 face aux Turcs et devance alors de quatre points la Turquie et de six points la Suède, qui compte compte un match en moins. Elle peut assurer sa promotion en Ligue A avant le dernier match face aux Suédois si ces derniers ne gagnent pas à Istanbul. La défaite de la Turquie à domicile permet une « finale » pour la première place à Solna où laSbornaya est en ballotage favorable, un nul pouvant la qualifier mais la Suède l'emporte 2 à 0 et finit à la première place du groupe. Les Russes ne verront donc pas la Ligue A mais assurent leur maintien.

La Russie est placée dans le groupe I des éliminatoires avec la Belgique comme principal adversaire. Après avoir perdu son premier match en Belgique (1-3), laSbornaïa enchaîne six victoires consécutives contre les autres équipes, et assure sa qualification à l'Euro dès la7e journée, en ayant onze points d'avance sur Chypre. LaSbornaïa se trouve dans legroupe B en compagnie de laBelgique qu'elle retrouve à nouveau, leDanemark et laFinlande et aura l'avantage de disputer deux de ses trois rencontres à domicile,Copenhague etSaint-Pétersbourg étant les villes hôtes de cette poule. Enfin, les Russes terminent2e dugroupe 3 de Ligue B en Ligue des nations 2020-2021 derrière laHongrie avec un bilan équilibré de 2 victoires, 2 nuls et 2 revers. Ils sont devancés de peu par les Magyars à cause d'une lourde défaite rédhibitoire enSerbie (0-5) lors de la dernière journée[36], cependant ils assurent leur maintien en Ligue B à défaut d'être promus en Ligue A.

Euro 2020 : une déception (2021)

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Défaite des russes face aux belges.

Durant l'Euro 2020, la Russie termine dernière de son groupe avec seulement 3 points et une seule victoire, deux buts inscrits pour sept buts encaissés. Les lourdes défaites face à laBelgique (3-0) et auDanemark (4-1) ont scellé le sort de l’équipe nationale russe, éliminée dès le premier tour du Championnat d’Europe pour la troisième fois consécutive. Après cet Euro décevant, le sélectionneurStanislav Tchertchessov est limogé le.

Depuis 2022 : suspension de toute compétition internationale

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Lors des éliminatoires de laCoupe du monde 2022, la lutte entre la Russie et la Croatie, vice-championne en 2018, pour la première place du groupe H directement qualificative est serrée. Les deux équipes se rencontrent en Croatie le 14 novembre 2021 lors du match décisif de la dernière journée. Les Russes, qui peuvent se contenter du point du nul pour remporter le groupe, défendent bien et résistent aux tentatives croates avant de craquer en fin de match en inscrivant un but contre leur camp. La Russie doit alors passer par les barrages en.

À la suite de laguerre russo-ukrainienne, plusieurs nations, dont l'Albanie, l'Angleterre, l'Écosse, lepays de Galles et les adversaires de la Russie enbarrages de qualification pour la Coupe du monde 2022, laPologne, laSuède et laTchéquie, ont déclaré qu'elles refuseraient de jouer contre la Russie[37],[38],[39]. Le 27 février, laFIFA a d'abord annoncé l'interdiction de toute compétition internationale en Russie, tout match « à domicile » devant être joué en territoire neutre à huis clos, et a ordonné que la Russie participe aux compétitions sous le nom d'Union russe de football et sans être autorisée à arborer le drapeau russe ou à jouer l'hymne national russe[40]. Cette décision faisait suite à une décision prise par l'UEFA deux jours auparavant, qui privaitSaint-Pétersbourg de l'organisation de lafinale de la Ligue des champions 2022, qui devait se tenir austade Krestovsky, et qui interdisait à la Russie d'accueillir tout match placé sous l'égide de l'UEFA[41].

La décision a été sévèrement critiquée comme étant inadéquate, et le lendemain, laFIFA et l'UEFA ont annoncé la suspension de toute compétition des sélections nationales de Russie ainsi que des clubs russes[42], conformément à une recommandation duComité international olympique[42],[43]. LaFédération russe fait appel sans succès des mesures prises par laFIFA et l'UEFA auprès duTribunal arbitral du sport, qui a confirmé les sanctions[44].

La Russie, qui devait affronter la Pologne en demi-finale de sa voie de barrages à la fin du mois de mars, est disqualifiée et par conséquent éliminée de laCoupe du monde 2022[45].

Depuis 2022, la Russie dispute des matchs amicaux essentiellement face à des équipes asiatiques, affrontant notamment leKirghizistan, l’Ouzbékistan, leTadjikistan, l’Iran, l’Irak, leQatar, leVietnam, laSyrie ou encore leBrunei. Ce pivot vers l’Asie suscite des critiques : certains estiment que l’AFC n’offre pas la même compétitivité ni les mêmes opportunités économiques que l’Europe. En décembre 2023, la Fédération russe de football, qui avait un temps envisagé de rejoindre l’AFC, renonce temporairement à demander son transfert, en raison de la suspension toujours en vigueur par la FIFA. En 2024, la Russie remporte plusieurs matchs amicaux en Asie, dont une victoire record 11-0 contre le Brunei. Le 20 novembre 2024, elle est officiellement exclue des qualifications pour laCoupe du monde 2026, ce qui relance les débats sur son avenir au sein de l’UEFA.

Parcours

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Coupe du monde

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Parcours de l'équipe de Russie et de ses prédécesseurs enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Uruguay1930Non inscrite ()Drapeau du Mexique1970Quart de finale ()Drapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon20021er tour
Drapeau de l'Italie1934Drapeau de l'Allemagne1974Forfait ()Drapeau de l'Allemagne2006Non qualifiée
Drapeau de la France1938Drapeau de l'Argentine1978Non qualifiée ()Drapeau d'Afrique du Sud2010Non qualifiée
Drapeau du Brésil1950Drapeau de l'Espagne19822e tour ()Drapeau du Brésil20141er tour
Drapeau de la Suisse1954Drapeau du Mexique19868e de finale ()Drapeau de la Russie2018Quart de finale
Drapeau de la Suède1958Quart de finale ()Drapeau de l'Italie19901er tour ()2022Disqualifiée[45]
Drapeau du Chili1962Quart de finale ()Drapeau des États-Unis19941er tourDrapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique2026Exclue
Drapeau de l'Angleterre1966Demi-finale (4e) ()Drapeau de la France1998Non qualifiéeDrapeau de l'ArgentineDrapeau du ParaguayDrapeau de l'Uruguay
Drapeau de l'EspagneDrapeau du PortugalDrapeau du Maroc2030
À venir
Résultats enCoupe du monde
AnnéeRésultatClass.JGNPbpbc
1930-1990Voir l'article :Union soviétique
19941er tour (12e de finale)18e310276
1998Non qualifiée
20021er tour (16e de finale)22e310244
2006Non qualifiée
2010
20141er tour (16e de finale)24e302123
2018Quart de finale8e5221117
2022Disqualifiée[45]
2026Exclue
Total4/7144462420

Championnat d'Europe

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Parcours de l'équipe de Russie et de ses prédécesseurs auChampionnat d'Europe
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de la France1960Médaille d'or, Europe Vainqueur ()Drapeau de l'Allemagne1988Médaille d'argent, EuropeFinaliste ()Drapeau de la France20161er tour
Drapeau de l'Espagne1964Médaille d'argent, EuropeFinaliste ()Drapeau de la Suède19921er tour ()20201er tour
Drapeau de l'Italie1968Demi-finale (4e) ()Drapeau de l'Angleterre19961er tourDrapeau de l'Allemagne2024Exclue[46]
Drapeau de la Belgique1972Médaille d'argent, EuropeFinaliste ()Drapeau de la BelgiqueDrapeau des Pays-Bas2000Non qualifiée2028À venir
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie1976Quart de finale ()Drapeau du Portugal20041er tour2032À venir
Drapeau de l'Italie1980Non qualifiée ()Drapeau de l'AutricheDrapeau de la Suisse2008Demi-finale
Drapeau de la France1984Non qualifiée ()Drapeau de la PologneDrapeau de l'Ukraine20121er tour
Résultats auChampionnat d'Europe
AnnéeRésultatClass.JGNPbpbc
1960-1992Voir les articles :Union soviétique etCEI
19961er tour (8e de finale)14e301248
2000Non qualifiée
20041er tour (8e de finale)10e310224
2008Demi-finale530278
20121er tour (8e de finale)9e311153
20161er tour (12e de finale)23e301226
20201er tour (12e de finale)19e310227
2024Exclue[46]
2028À venir
2032À venir
Total6/72063112236

Coupe des confédérations

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Parcours enCoupe des confédérations
AnnéeRésultatClass.JGNPbpbc
1992Non qualifiée
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2009
2013
20171er tour310233
Total1/10310233

Ligue des nations

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Parcours enLigue des nations
ÉditionLiguePhase de groupesPhase finale
Class.MVNDbpbcPays hôteRésultatMVNDbpbc
2018-2019en stagnationB2/34211432019Inéligible
2020-2021en stagnationB2/462229122021Inéligible
2022-2023en diminutionB4/4Exclue2023Inéligible
2024-2025Exclue2025Inéligible
Total104331315Total000000

Classement FIFA

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Classement FIFA de l'équipe de Russie
Année19931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021202220232024
Classement mondial141357124018212123243234222391213129223124566448383934373834

Couleurs

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Le premier équipementier de la Fédération russe fraîchement constituée en 1992 à la suite de la dissolution de l'URSS,Reebok, conçoit un équipement aux couleurs dudrapeau de la Russie : maillot blanc, short bleu et bas rouges. En 1997, le nouveau fournisseurNike innove en réduisant les couleurs au blanc, pour l'équipement domicile, et au bleu, pour l'extérieur. Le rouge fait son apparition comme couleur maillot à partir de 2006, sur le maillot extérieur et n'est pas sans rappeler le fameux maillot de feu l'URSS. C'est notamment le cas lors de l'Euro 2008, qui marque l'arrivée de la sélection russe au plus haut niveau européen[47]. Après le bref passage au marron et or en 2009-2010 marquant un nouveau changement d'équipementier (adidas), le rouge devient la couleur principale de la sélection à partir de 2011.

Sélection de maillots utilisés par la sélection russe depuis 1992.

1992[e]

CM 2002

2008 Dom.

2008 Ext.

2009-2010
Autres maillots utilisés par la sélection russe
Maillots domicile

1993

1995

1996
(Contre Chypre)

1996
(Contre Israël)

1997

1998

1998-1999

2000-2002

2004-2005

2006-2007

2007
(Contre Israël)

2008-2009

2009

2011

2017-2018
Maillots extérieur

1993
(USA et Israël)

1993
(Islande)

1993
(Hongrie)

1994
(Mexique)

1994-1995

1996-1997

1996
(Brésil)

1997
(Bulgarie)

1998-1999

1998
(France)

2000-2002

2002-2003

2004-2005

2005
(Italie)

2006-2007
(Lettonie et Pays-Bas)

2007
(Croatie)

2008

2009

2009-2010

2011

2012–2013
 

Infrastructures

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Article détaillé :Stade Loujniki.
Match de la sélection russe au stade Loujniki.

La sélection a pour résidence le stade national : lestade Loujniki, le plus grand du pays (environ 78 000 places), situé àMoscou. Inauguré par lasélection d'Union soviétique en 1956 en tant que « stade centralLénine », il est le stade principal desJeux olympiques d'été de 1980, ce qui lui vaut d'être aussi connu comme le « stade olympique de Moscou ». Plusieurs fois rénové, il est aujourd'hui le stade de résidence duSpartak et duCSKA Moscou, qui le partagent avec la sélection.

La sélection utilise cependant parfois d'autres enceintes, comme leStade Lokomotiv, également situé dans la capitale russe, ou leStade Petrovski deSaint-Pétersbourg.

Personnalités

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Sélectionneurs

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Les huit premiers sélectionneurs de la Russie, de 1992 à 2006, sont russes. Parmi ces derniers, le plus notable estOleg Romantsev, entraîneur emblématique duSpartak Moscou qui dirige la sélection pendant soixante matchs, dont l'Euro 1996 et laCoupe du monde 2002, épreuves à la suite desquelles il quitte le poste.

Depuis 2006, la fédération a choisi successivement trois sélectionneurs étrangers, parmi les plus réputés d'Europe : les NéerlandaisGuus Hiddink etDick Advocaat, puis l'ItalienFabio Capello. Hiddink marque l'histoire du football russe en menant laSorbaya en demi-finale de l'Euro 2008 grâce à un football offensif qui fait la joie des observateurs. Capello, nommé en 2012, revient à un jeu plus réaliste et moins flamboyant, avec lequel il emmène la sélection à la Coupe du monde 2014, la première depuis douze ans pour les Russes.

Les sélectionneurs enitalique ont assuré l'intérim.
Liste et bilan des sélectionneurs de la Russie au[48]
SélectionneurPériodeMVNDV. %
Pavel Sadyrine-23126552,2
Oleg Romantsev-25174468
Boris Ignatiev-2088440
Anatoli Bychovets-60060
Oleg Romantsev-351910654,3
Valeri Gazzaev-942344,44
Gueorgui Iartsev-1986542,1
Iouri Siomine-734042,9
Aleksandr Borodiouk-20110
Guus Hiddink-392271056,4
Dick Advocaat-24128450
Fabio Capello-331711551,5
Leonid Sloutski-1362546,2
Stanislav Tchertchessov-5725112143,9
Valeri Karpine-31209264,51
Total340172888050,58

Staff technique

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Voici les membres du staff technique à la date du 02/08/2025[49].

PosteNomPays
EntraîneurValeri Karpine Russie
AssistantViktor Onopko
Nikolaï Pissarev
Yuriy Nykyforov
AnalysteJonatan Alba Cabello Espagne
David Delgado Murillo
Entraîneur des gardiensVitaliy Kafanov Turkménistan
Préparateur physiqueLuís Casais Martínez Espagne
Entraîneur des espoirsIvan Chabarov Russie
Entraîneur des U19Denis Pervouchine
Entraîneur des U18Andreï Aksionov
Entraîneur des U17Stanislav Korotaïev
Entraîneur des U16Vladimir Voltchek
Entraîneur des U15Valentin Gavva
Entraîneur des U14Denis Pervouchine

Joueurs emblématiques

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Article détaillé :Liste des footballeurs internationaux russes.
Sergueï Ignachevitch est le joueur le plus capé de la sélection avec 127 apparitions entre 2002 et 2018.
Artiom Dziouba est le meilleur buteur de la sélection avec 31 buts marqués entre 2011 et 2025.

Le site Internet de la FIFA, qui ne fait pas de distinction entre les entités d'URSS et de Russie, identifie en 2014 comme des « stars du passé » trois joueurs de l'époque soviétique :Lev Yachine,Eduard Streltsov et l'UkrainienOleg Blokhine[50]. Yachine est nommé dans laFIFA World Cup Dream Team, l'équipe de rêve des Coupes du monde publiée par la FIFA en 2002, etmeilleur joueur russe des cinquante dernières années en 2004. Autre joueur soviétique honoré en tant que russe :Rinat Dasaev, au sein de la listeFIFA 100 en 2004. Depuis 1992, aucun Russe n'est apparu sur les podiums duBallon d'or ni parmi lesUEFA Club Football Awards.Andreï Archavine enregistre en cela la meilleure performance russe au Ballon d'or en atteignant la sixième place du classement en2008.

Au sein de la première génération ayant mené la sélection russe à la Coupe du monde 1994 et à l'Euro 1996, les joueurs majeurs sont le défenseur et capitaineViktor Onopko, les milieux de terrainValeri Karpine etAleksandr Mostovoï, ou encore l'attaquantVladimir Bestchastnykh, qui est resté le meilleur buteur de l'histoire de la sélection jusqu'en 2014 et son dépassement parAleksandr Kerjakov.

Pendant la deuxième période d'embellie, sous les mandats deGuus Hiddink etDick Advocaat, les hommes forts de la sélection sont le meneur de jeuAndreï Archavine, l'une des vedettes de l'Euro 2008, le gardien de butIgor Akinfeïev, le latéralIouri Jirkov, le milieu récupérateurSergueï Semak, l'attaquantRoman Pavlioutchenko[51]. L'Euro 2012 voit quant à elleAlan Dzagoev terminer co-meilleur buteur de la compétition avec trois buts marqués.

Les joueurs engras sont encore en activité.
Record de sélections au[52]
#JoueurSél.ButsPériode
1Sergueï Ignachevitch12782002-2018
2Igor Akinfeïev11102004-2018
3Viktor Onopko[f]10971992-2004
4Vassili Bérézoutski10152003-2016
Iouri Jirkov22005-
6Aleksandr Kerjakov91302002-2016
7Aleksandr Anioukov7712004-2013
8Andreï Archavine75172002-2012
9Valeri Karpine[f]721992-2003
10Vladimir Bestchastnykh7126
Meilleurs buteurs au[52]
#JoueurButsSél.Période
1Artiom Dziouba31562011-
2Aleksandr Kerjakov30902002-2016
3Vladimir Bestchastnykh26711992-2003
4Roman Pavlioutchenko21512003-2012
5Valeri Karpine[f]17721992-2003
Andreï Archavine752002-2012
7Dmitri Sytchev15472002-2010
8Fyodor Smolov14392012-
9Roman Chirokov13572008-2016
10Denis Cheryshev12302012-

Sélection actuelle

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Effectif et encadrement de l'équipe de Russie à l'occasion du match amical du contre leKirghizistan.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1GChounine, AntonAnton Chounine (38 ans)130Dynamo Moscou2007
12GKerjakov, MikhaïlMikhaïl Kerjakov (38 ans)00Zénith Saint-Pétersbourg2022
24GLomaïev, IvanIvan Lomaïev (26 ans)00Dynamo Moscou2022
39GSafonov, MatveyMatvey Safonov (26 ans)120Paris Saint-Germain2021


2DChistiakov, DmitriDmitri Chistiakov (31 ans)20Zénith Saint-Pétersbourg2021
3DDiveïev, IgorIgor Diveïev (26 ans)121CSKA Moscou2020
5DOsipenko, MaksimMaksim Osipenko (31 ans)100Rostov2021
13DKoudriachov, FiodorFiodor Koudriachov (38 ans)471Antalyaspor2016
14DDjikiya, GueorguiGueorgui Djikiya Capitaine (32 ans)402Spartak Moscou2017
22DTerekhov, SergeïSergeï Terekhov (35 ans)10Sotchi2021
DSamochnikov, IliaIlia Samochnikov (28 ans)30Rubin Kazan2021
DKaravaïev, ViatcheslavViatcheslav Karavaïev (30 ans)192Zénith Saint-Pétersbourg2019


6MBarinov, DmitriDmitri Barinov (29 ans)120Lokomotiv Moscou2019
15MMirantchouk, AlekseïAlekseï Mirantchouk (30 ans)436Atalanta2015
17MGolovine, AleksandrAleksandr Golovine (29 ans)435Monaco2015
19MJemaletdinov, RifatRifat Jemaletdinov (29 ans)91Lokomotiv Moscou2021
20MIonov, AlekseïAlekseï Ionov (36 ans)374Krasnodar2011
8MFomine, DaniilDaniil Fomine (28 ans)160Dynamo Moscou2020
22MYerokhine, AleksandrAleksandr Yerokhine (36 ans)312Zénith Saint-Pétersbourg2016
27MZakharyan, ArsenArsen Zakharyan (22 ans)40Dynamo Moscou2021
MSoutormine, AlekseïAlekseï Soutormine (31 ans)20Zénith Saint-Pétersbourg2021
MZobnine, RomanRoman Zobnine (31 ans)390Spartak Moscou2015
MGlebov, DanilDanil Glebov (26 ans)100Rostov2021
MAkhmetov, IlzatIlzat Akhmetov (27 ans)80CSKA Moscou2019
MBakaïev, ZelimkhanZelimkhan Bakaïev (29 ans)111Spartak Moscou2019
MMostovoï, AndreïAndreï Mostovoï (28 ans)80Zénith Saint-Pétersbourg2020


7ASobolev, AleksandrAleksandr Sobolev (28 ans)156Spartak Moscou2020
9AChalov, FiodorFiodor Chalov (27 ans)30CSKA Moscou2019
11AKomlitchenko, NikolaïNikolaï Komlitchenko (30 ans)71Rostov2019
20AGlouchenkov, MaksimMaksim Glouchenkov (26 ans)20Lokomotiv Moscou2022


Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Luís Casais Martínez
  • Juan Solla Aguiar
Entraîneur(s) des gardiens
  • Vitaliy Kafanov

Analyste :

  • Jonatan Alba Cabello

Légende


Annexes

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Notes

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  1. Oleg Blokhine, qui a marqué 42 buts pour l'Union soviétique, est reconnu par la FIFA comme le meilleur buteur de Russie, car les statistiques de l'Union soviétique ont été héritées par l'État qui lui a succédé, la Russie. Mais Oleg Blokhine a choisi l'Ukraine comme pays après la dissolution de l'Union soviétique, de sorte que le meilleur buteur de l'équipe russe est Artyom Dziouba[2].
  2. a etbAprès la dissolution de l’URSS en 1991, la Russie a été reconnue par laFIFA et l’UEFA comme l’héritière officielle de l’équipe nationale de football de l’URSS. Le palmarès de l’URSS revient ainsi officiellement à la Russie.
  3. Depuis 2008, l'équipe de Russie utilise de nouveau un maillot domicile de couleur rouge.
  4. De gauche à droite et de haut en bas : Ignashevitch, Berezutsky, Jirkov, Malafeev, Shirokov, Zyrianov, Denisov, Kerjakov, Dzagoev, Anyukov, Archavine. La plupart de ces joueurs ont été présents à l'Euro 2008.
  5. Premier match international, contre le Mexique
  6. ab etcDe nombreux internationaux russes ont évolué auparavant sous les couleurs de l'Union soviétique et/ou de la CEI.Aleksandr Mostovoï compte ainsi 15 sélections et 3 buts avec l'Union soviétique, plus 2 sélections avec la CEI.Igor Kolyvanov 19 sélections et 2 buts avec l'Union soviétique, plus 5 sélections et 1 but avec la CEI.Sergei Kiriakov 1 sélection et 1 but avec l'Union soviétique, plus 9 sélections et 4 buts avec la CEI.Viktor Onopko etValeri Karpine respectivement 4 et 1 sélections pour la CEI[53]

Références

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Références générales
  1. « Classement mondial », surfr.fifa.com,(consulté le)
  2. (en-US) MarcAppleman, « 'Curious' Soviets Set for Soccer Exhibition », surLos Angeles Times,(consulté le)
  3. (en) Steven Main, « History of Russian football : an introduction »(consulté le)
  4. « Tournoi Olympique de Football Stockholm 1912 », FIFA.com(consulté le)
  5. « Coupe du monde de la FIFA, États-Unis 1994 - Aperçu », FIFA.com(consulté le)
  6. (en) « Andriy Shevchenko's seven greatest career moments », goal.com(consulté le)
  7. « Expérience et ambition »,Football365.fr,(consulté le)
  8. « Le Japon tout près du but »,La Dépêche du Midi,(consulté le)
  9. Frederic Larsimont, « La Belgique a brisé le rêve d'ado de Mostovoï »,Le Soir,(consulté le)
  10. « Les Diables Rouges sont qualifiés ! »,La Dernière Heure/Les Sports,(consulté le)
  11. « Oleg Romantsev démissionne »,La Dernière Heure/Les Sports,(consulté le)
  12. (en) « Yevseyev goal sends Wales crashing », CNN,(consulté le)
  13. « Euro 2004 - Le TAS rejette l'appel du Pays de Galles »,La Dernière Heure/Les Sports,(consulté le)
  14. « Euro 2008: L'Angleterre OUT ! »,La Dernière Heure/Les Sports,(consulté le)
  15. « La Russie en plein doute »,Eurosport,(consulté le)
  16. « Euro-2008: la Russie qualifiée pour les quarts qui débutent ce jeudi »,La Dépêche du Midi,(consulté le)
  17. « Surprenante Russie ! »,Le Figaro,(consulté le)
  18. a etb« Demi-finale contre la Russie: la leçon espagnole »,20 minutes,(consulté le)
  19. « La Slovénie coiffe la Russie »,L'Équipe.fr,(consulté le)
  20. « L'adieu de Hiddink à la Russie »,Union des associations européennes de football.com(consulté le)
  21. « Dick Advocaat: "L'offre russe est énorme" »,La Libre Belgique,(consulté le)
  22. « Stijnen: "Advocaat s'est moqué du football belge" », 7sur7.be,(consulté le)
  23. « Les Belges donnent une leçon à Advocaat »,RTBF,(consulté le)
  24. « Euro 2012 - La Russie ne plaisante plus », Goal.com,(consulté le)
  25. « La Pologne accroche la Russie », Sport24,(consulté le)
  26. « La Russie tenue en échec par la Pologne 1-1 »,La Presse (Montréal),(consulté le)
  27. « Euro 2012 : les Grecs et les Tchèques en quarts, Russie et Pologne éliminées »,Le Monde.fr,(consulté le)
  28. « La Russie sanctionnée.... pour 2016 »,France Télévisions,(consulté le)
  29. « La sanction de la Russie modifiée en appel »,Union des associations européennes de football.org,(consulté le)
  30. « La Russie prend une option »,So Foot.com,(consulté le)
  31. (en) « Northern Ireland 1 - 0 Russia », BBC,(consulté le)
  32. « La Russie se qualifie pour la Coupe du monde 2014 au Brésil », surLe Courrier de Russie,(consulté le)
  33. « Capello vise les « quarts » », surL'Équipe.fr,(consulté le)
  34. « Fabio Capello officiellement limogé de son poste de sélectionneur de la Russie »,(consulté le)
  35. « Euro 2016: Victoire sur tapis vert de la Russie après les incidents au Montenegro », sur20 Minutes,
  36. « Ligue des nations : la Hongrie, le pays de Galles et la République tchèque promus en Ligue A », surL'Équipe,(consulté le)
  37. « England will not play against Russia for 'foreseeable future' due to invasion of Ukraine, FA confirms », Sky Sports,
  38. « Football Association of Wales says Wales teams will not play against Russia », The National,
  39. « Czech Republic Join Poland, Sweden in Refusing to Play Russia in 2022 World Cup Playoffs », ESPN,
  40. « Bureau of the FIFA Council takes initial measures with regard to war in Ukraine », FIFA,
  41. « Decisions from today’s extraordinary UEFA Executive Committee meeting », UEFA,(consulté le)
  42. a etb« Ukraine crisis: Fifa and Uefa suspend all Russian clubs and national teams »,BBC Sports,‎(lire en ligne, consulté le)
  43. « FIFA/UEFA suspend Russian clubs and national teams from all competitions », surFédération internationale de football association,(consulté le)
  44. « Russia World Cup ban appeal rejected by CAS », surESPN.com,
  45. ab etc« La FIFA et l’UEFA suspendent les clubs et les équipes nationales russes de toute compétition »Accès libre, surfr.uefa.com,(consulté le)
  46. a etb« Guerre en Ukraine: la Russie exclue de l'Euro 2024 »Accès libre, surrmcsport.bfmtv.com,(consulté le)
  47. (en) « Euro 2008 », surHistorical Football Kits(consulté le)
  48. (en) « Russia national team managers », sureu-football.info(consulté le)
  49. https://www.rfs.ru/national/representatives
  50. « Portrait de la Russie », FIFA.com(consulté le)
  51. « Le cinq majeur de Hiddink »,Le Parisien.fr,(consulté le)
  52. a etb(en) « Russia - Record International Players »,Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation,(consulté le)
  53. (en) « Players Appearing for Two or More Countries », RSSSF(consulté le)
  54. https://rfs.ru/national/representatives
Feuilles de matchs, tableaux, classements et statistiques
  1. a etb(en) « Russia/Soviet Union - International Results 1911-1935 - Details »,Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation(consulté le)
  2. « Euro 1996 Tour préliminaire Groupe 8 »,Union des associations européennes de football.com(consulté le)
  3. (en) « EURO '96 Matches »,Union des associations européennes de football.com(consulté le)
  4. (en) « Lunar New Year Cup »,Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation(consulté le)
  5. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - Préliminaires - Europe », FIFA.com(consulté le)
  6. « Euro 2000 Tour préliminaire Groupe 4 »,Union des associations européennes de football.com(consulté le)
  7. « Coupe du monde de la FIFA, Allemagne 2006 - Préliminaires - Europe », FIFA.com(consulté le)

Liens externes

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Équipe de Russie de football et ses prédécesseurs
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