L'équipe de Pologne de football (enpolonais :Reprezentacja Polski w piłce nożnej) est l'équipe nationale qui représente laPologne dans les compétitions internationales masculines defootball, sous l'égide de lafédération polonaise de football (PZPN). Elle consiste en une sélection des meilleurs joueurs polonais.
Après la fondation de la fédération polonaise de football le, l'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire en1921 face à laHongrie. Affiliée à laFIFA à partir de1923, la sélection polonaise dispute sa première compétition internationale lors desJeux olympiques d'été de 1924, y étant éliminée dès le tour préliminaire.
Lesannées 2000 sont une période du renouveau de la Pologne, la sélection se qualifiant deux fois consécutivement en phase finale de Coupe du monde, en2002 puis en2006. Elle se qualifie également pour la première fois autournoi européen en2008 avant de coorganiser quatre ans plus tard la compétition.
Le, l’Équipe de Pologne (Reprezentacja Polski w piłce nożnej) joue son premier match, contre laHongrie à l’extérieur àBudapest, où elle s'incline sur le score de 1 but à 0[5]. Les Polonais disputent leur premier match à domicile face à cette même sélectionhongroise qui s'impose sur le score de 3 but à 0[6]. La Pologne remporte son premier match officiel 2-1 contre laSuède àStockholm le[7]. La Pologne dispute son premier match officiel le auStade Bergeyre deParis contre laHongrie, ce match a pour cadre le tour préliminaire desJeux Olympiques 1924, la Pologne s'incline très largement lors de ce match (0-5)[8].
Durant cette période, les hommes de Józef Kałuża participent aux éliminatoires de laCoupe du monde 1934, joués quelques semaines seulement avant le début du tournoi. Absents de l'édition inaugurale, où les équipes étaient invitées, les Polonais sont éliminés par laTchécoslovaquie, les deux sélections devaient se rencontrer en matchs aller-retour pour désigner l'équipe qualifiée pour la Coupe du monde 1934. Le match aller est remporté par la Tchécoslovaquie àVarsovie[9]. En raison d'un différend à propos de la frontière entre la Pologne et la Tchécoslovaquie, le gouvernement polonais n'autorisa pas son équipe nationale à quitter le territoire. La Pologne déclara ainsi forfait pour le match retour en Tchécoslovaquie.
En1936, la Pologne dispute sa première phase finale de compétition officielle, l’équipe olympique de Pologne termine quatrième desJeux Olympiques de Berlin, menée par son attaquantHubert Gad auteur d'un doublé, la Pologne élimine au Premier tour laHongrie sur la marque de trois buts à zéro[10], la Pologne continue son parcours en quart de finale lors d'un match épique face à laGrande-Bretagne, le triplé deGerard Wodarzpermet au siens de l'emporter (5-4)[11], en demi finale la Pologne affronte l'Autriche contre laquelle elle s'incline (3-1)[12], lors du match pour la médaille de bronze la Pologne enregistre un nouveau revers avec la défaite (3-2) contre laNorvège[13], elle doit donc se contenter de la quatrième place[14].
La Pologne de 1938 à 1970 : une difficile mise en route
Les équipes polonaises etbrésiliennes avant le huitième de final de Coupe du monde.
Les éliminatoires pour laCoupe du monde 1938 se résument pour la Pologne à une rencontre en matchs aller-retour face à laYougoslavie dans un groupe de deux. Lors du match aller joué le àVarsovie, les Polonais s'imposent (4-0)[15], notamment grâce au doublé deLeonard Piątek dans les premières minutes. Le match retour est disputé àBelgrade, la Yougoslavie s'impose (1-0)[16] mais ce sont les Polonais qui se qualifient grâce au large succès du match aller. Les hommes deJózef Kałuża disputent un unique match de préparation face à l'Irlande contre laquelle la Pologne s'impose aisément (6-0)[17].
Les coéquipiers deWładysław Szczepaniak affrontent en huitièmes de finale du mondial français leBrésil lors d'une rencontre qui demeure un des matchs les plus prolifiques de l'histoire du tournoi. Menée 3-1 à la mi-temps, la Pologne revient au score en seconde mi-temps et accroche un score de parité à la fin du temps réglementaire (4-4). Malgré unErnest Wilimowski exceptionnel et auteur d'un quadruplé dont le but de l'égalisation polonaise dans les dernière minutes du temps réglementaire, le Brésil réussit à faire la différence en prolongation (5-6)[18],[19],[B 1].
Le, la Pologne reçoit laHongrie, soit 5 jours avant l'invasion de la Pologne, et s’impose (4-2)[20]. Ce match est donc l'ultime représentation de la sélection polonaise avant laSeconde Guerre mondiale. Pendant 6 années, le football est mis de côté. Après l’intervention soviétique de 1945, le sport reprend ses droits. Cependant, tous les joueurs principaux de l'équipe nationale arrêtent leur carrière internationale.
Au lendemain de laSeconde Guerre mondiale, la Pologne se retrouve dans la zone d'influence de l'URSS. En 1947, son équipe de football est reprise en main parHenryk Reyman pour les trois premières rencontres. Le, les Polonais se déplacent àOslo pour disputer face à laNorvège sa première rencontre depuis près de 8 ans et s'inclinent (3-1)[21]. Les Polonais remportent leur premier succès d'après-guerre le face à laFinlande (4-1) àHelsinki[22]. Le la Pologne enregistre contre le Danemark la plus large défaite de son histoire (8-0)[23].
En1952, les Polonais participent auxJeux olympiques d'Helsinki. Au tour préliminaire, la sélection olympique polonaise dispose de laFrance sur la marque de deux buts à un[24]. Six jours plus tard, la Pologne rencontre àTurku leDanemark en huitième de finale et s'incline (2-0)[25]. La Pologne s'inscrit à laCoupe du monde 1954, mais elle déclare forfait avant son premier match de phase préliminaire, laissant son adversaire, le grandissime favori de l'épreuve, laHongrie se qualifier sans jouer. La fédération polonaise devient membre de l'UEFA le[4].
Les Polonais sont en revanche bien présents lors des qualifications à laCoupe du monde 1958. Placée dans un groupe de trois équipes en compagnie de l'URSS et de laFinlande, ils terminent en tête à égalité de points avec les Soviétiques et un match d'appui sur terrain neutre, joué àLeipzig, est nécessaire pour départager les deux formations. Les Polonais s'inclinent (2-0) et sont éliminés. La Pologne est l'un des dix-sept inscrits à la premièreCoupe d'Europe de football des nations 1960. En huitièmes de finale, les Polonais affrontent l'Espagne et perdent (4-2) au match aller à domicile puis (3-0) au match retour àMadrid, et sont éliminés dès le premier tour.
En1960, la Pologne participe auxJeux olympiques deRome. Lors de cette édition, les seize participants sont répartis au premier tour dans quatre groupes de quatre et seuls les vainqueurs de groupe accèdent aux demi-finales. La Pologne lance idéalement sa compétition en s'imposant (6-1)[26] face à laTunisie notamment grâce à l'excellente prestation de son attaquantErnest Pohl auteur d'un quintuplé. Lors de la seconde journée, la Pologne pense tenir le match nul contre les Danois avant de céder dans les dernières minutes (2-1)[27]. La Pologne perd ensuite son dernier match contre l'Argentine (2-0)[28].
L'année suivante, la Pologne participe aux qualifications de laCoupe du monde 1962, et échoue une nouvelle fois. Elle est en effet éliminée par laYougoslavie : défaite (2-1) à l'aller àBelgrade, et match nul (1-1) au retour. Le àSzczecin, la Pologne enregistre contre la Norvège sa plus large victoire depuis1921, avec un score de 9 buts à 0[29], un record qui tiendra plus de 45 ans, jusqu'au. Par la suite, les Polonais disputent laCoupe d'Europe des nations 1964. ils sont éliminés dès le tour préliminaire par l'Irlande du Nord, avec deux défaites sur le même score (2-0).
Très discrète lors des compétitions internationales jusqu'alors, la Pologne connait son heure de gloire dans lesannées 1970 et jusqu'au milieu desannées 1980, grâce notamment à une génération exceptionnelle de footballeurs talentueux, comme le milieu de terrainKazimierz Deyna, les attaquantsGrzegorz Lato,Robert Gadocha etAndrzej Szarmach ou encore le gardien de butJan Tomaszewski.
Premiers succès du football polonais avec Kazimierz Górski sélectionneur (1971-1976)
Au début de1971,Kazimierz Górski devient sélectionneur de la Pologne, il reprend en main la sélection au cours desÉliminatoires du Championnat d'Europe de football 1972. Bien parti dans la course à la qualification, l'équipe de Górski concède à domicile sa première défaite (1-3) contre à laRFA grande favorite du groupe. Les Polonais arrivent ensuite à prendre un point sur le terrain de laMannschaft au retour mais les Allemands étaient déjà qualifiés. La Pologne perd le dernier match du groupe contre laTurquie àIzmir, résultat sans conséquence, les Polonais étant assurés de la deuxième place, malheureusement non qualificative[30]. Górski fait évoluer le jeu polonais avec un jeu s’exprimant à travers la transition offensive et les attaques rapides[31], il fait également évoluer l'effectif, certains futurs joueurs cadres font leurs débuts sous ses ordres, c'est le cas du portierJan Tomaszewski, d'Antoni Szymanowski, d'Andrzej Szarmach ou encore deWładysław Żmuda[31].
La Pologne se qualifie par ailleurs pour lesJeux Olympiques de Munich1972. En Allemagne les Polonais font forte impression. Au premier tour ils écrasent laColombie (5-1)[32] puis leGhana (4-0)[33], et lors de la dernière journée du groupe, la Pologne vient à bout de laRDA, autre pays communiste qui aligne les meilleurs joueurs du pays, sur le score de (2-1)[34]. Au second tour, la Pologne perd un point d'entrée contre leDanemark (1-1)[35], mais lors de la deuxième journée elle se ressaisit contre l'URSS, autre candidat à la médaille d'or. Menée par les soviétiques, les Polonais renversent la situation dans le dernier quart d'heure pour remporter ce match décisif (2-1)[36]. Il ne reste plus à la Pologne qu'à assurer sa place en finale par un nouveau large succès (5-0) face auMaroc[37]. En finale, les Polonais sont opposés à laHongrie double tenante du titre. Menée au score par un but deBéla Várady, la Pologne renverse à nouveau le cours du match grâce à un doublé deKazimierz Deyna et s'offre son premier titre olympique[38],[39].Kazimierz Deyna termine meilleur buteur du tournoi olympique avec 9 réalisations[40].
Les Polonais célébrant leur victoire face auBrésil (CM 74).
Entre mars et octobre1973, la Pologne dispute leséliminatoires de laCoupe du monde 1974 dans un groupe de trois avec l'Angleterre, grande favorite, et lePays de Galles. Malgré une défaite initiale àCardiff, les Polonais se relancent grâce à deux succès à domicile, dont un probant face à l'Angleterre (2-0)[41]. Le dernier match du groupe entre l'Angleterre et la Pologne àWembley est décisif : les Anglais doivent s'imposer, tandis que les Polonais peuvent se contenter d'un nul[42]. La rencontre est disputée, la Pologne ouvre le score en contre avant l'heure de jeu. Si l'Angleterre parvient à égaliser quelques minutes plus tard, les Polonais tiennent jusqu'au bout le point du match nul qui les qualifie. Ce match est considéré comme un des plus grands exploits de l'histoire du football polonais[31],[42]. Les Anglais ont buté sur unJan Tomaszewski impérial devant sa cage[43],[42] et cet échec est ressenti comme une véritable tragédie en Angleterre[31],[44],[45],[42].Kazimierz Górski déjà champion olympique l'année précédente réussit l'exploit de qualifier son pays pour la phase finale de la Coupe du monde après 36 ans d’absence.
En1974, l'équipe de Pologne se rend sans complexes chez son voisin allemand, pour disputer laCoupe du monde. Les Polonais entament la compétition par un succès (3-2)[f 1] face à l'Argentine, puis les coéquipiers deKazimierz Deyna infligent une correction àHaïti (7-0)[f 2]. Lors de la dernière journée du premier tour les Polonais, déjà qualifiés, se paient le luxe de battre l'Italie (2-1)[f 3] qui est éliminée de justesse. La Pologne est la seule équipe à avoir fait le plein de points au premier tour et est l'une des deux révélations de ce mondial avec les Pays-Bas[31]. Au deuxième tour, les Polonais continuent leur marche en avant en battant laSuède (1-0)[f 4] puis laYougoslavie (2-1)[f 5]. Seule équipe à avoir remporté ses cinq matchs, la Pologne se présente lors de la dernière journée le3 juillet face à laRFA. Le match décisif du groupe entre les deux candidats pour la finale se présente comme une véritable demi-finale, à la nuance près que les Allemands peuvent se contenter d'un match nul en raison d'une meilleure différence de buts. L'orage perturbe l'organisation et retarde le début de la rencontre. Les Polonais, dans l'obligation de gagner, poussent et jouent leur va-tout sur un terrain gorgé d'eau, se créant quelques occasions. Soutenus par 59 000 supporters, les Allemands tiennent cependant le choc etGerd Müller marque le seul but de la rencontre à un quart d'heure du coup de sifflet final, mettant ainsi fin aux espoirs polonais d'un premier sacre mondial[f 6]. Trois jours plus tard, la Pologne signe sa sixième victoire dans le tournoi et obtient une troisième place méritée, en battant leBrésil deJairzinho et deRivelino à l'Olympiastadion deMunich par la plus petite des marges (1-0) grâce au but deGrzegorz Lato[46],[47]. La Pologne termine meilleur attaque de la compétition avec 16 buts marqués[48],Lato termine meilleur buteur de la compétition[49] avec 7 buts[48],Władysław Żmuda est désigné meilleur jeune joueur de la compétition[49].
À la suite de son brillant mondial, la Pologne repart en campagne pour lesqualifications de l'Euro 1976 mais se retrouve dans un groupe préliminaire difficile en compagnie des Pays-Bas, vice-champions du monde, et de l'Italie. idéalement lancée par deux succès face à laFinlande, (2-1) àHelsinki puis (3-0) àPoznań, la Pologne partage ensuite les points avec ses deux principaux rivaux : deux matchs nul (0-0) contreItalie et une large victoire (4-1) à domicile suivie d'une large défaite (0-3) à l'extérieur contrePays-Bas. La Pologne termine à égalité de points avec les Pays-Bas, un point devant l'Italie, mais ce sont les Néerlandais qui se classent premiers et se qualifient aux dépens de la Pologne grâce à la différence de buts[50].
L'équipe de Pologne vice-championne olympique en 1976.
ÀMontréal, la sélection olympique polonaise dispute lesJeux olympiques 1976. À la suite du forfait duGhana, la Pologne n'a que deux matchs à jouer au premier tour dans un groupe réduit à trois équipes. La Pologne débute timidement le tournoi par un match nul (0-0)[51] face àCuba. Déjà qualifiés malgré un seul point, les Polonais remportent difficilement leur second match contre l'Iran, (3-2)[52]. En quart de finale, les Polonais ne font en revanche qu'une bouchée de laCorée du Nord (5-0)[53] notamment grâce aux deux doublés de ses attaquantsAndrzej Szarmach etGrzegorz Lato. La Pologne écarte leBrésil en demi finale grâce à un nouveau doublé deSzarmach[54]. Elle ne parvient cependant pas à conserver son titre, s'inclinant en finale contre l’Allemagne de l'Est, sur le score de 3 buts à 1[55]. La Pologne se contente de la médaille d'argent[56], sa seconde médaille olympique.Andrzej Szarmach termine meilleur buteur du tournoi olympique avec 6 réalisations[57]. À la suite de cette compétitionKazimierz Górski quitte son poste de sélectionneur après 5 années et 68 matchs consécutif à la tête de l'équipe nationale.
Prolongement des bons résultats par les successeurs de Górski (1976-1986)
Jacek Gmoch prend la succession de Górski avec comme objectif principal laqualification pour laCoupe du monde 1978. Les Polonais, qui figurent dans le groupe 1 en compagnie deChypre, duDanemark et duPortugal, réussissent à cette occasion un début de parcours exceptionnel avec 5 victoires consécutives en autant de rencontres. Les Polonais ne perdent qu'un seul point, à domicile (1-1) contre lesPortugais, leurs plus coriaces adversaires, et se qualifient pour le mondialargentin.
En1978, l'équipe de Pologne se rend enArgentine, pour disputer laCoupe du monde. Les Polonais disputent le match d'ouverture dumundial face aux champions du monde en titreouest-allemands devant 67 579 spectateurs[B 2] et obtiennent le point du nul (0-0)[f 7] Les joueurs de Jacek Gmoch enchaînent deux victoires, face àTunisie (1-0)[f 8] grâce à une réalisation deGrzegorz Lato avant la mi-temps, et contre leMexique (3-1)[f 9] et terminent à la première place du groupe. Au second tour, la Pologne joue dans le groupe des « sud-américains». Lors de la première journée les coéquipiers deZbigniew Boniek s'inclinent contre l'équipe locale, l'Argentine, sur le score de (2-0) à la suite du doublé deMario Kempes[B 3],[f 10]. La Pologne s'impose ensuite contre lePérou (1-0)[f 11]. Lors de la troisième journée les chances polonaises d'atteindre la finale sont très minces : la Pologne doit battre la Brésil et espérer ensuite une défaite de l'Argentine contre le Pérou. LesBrésiliens qui, dans leur duel à distance avec l'Argentine pour la place en finale, ont besoin de gagner le plus largement possible, battent les Polonais 3-1[f 12],[B 3],[58]. Jacek Gmoch dispute son dernier match à la tête de la sélection, récompensé d'une victoire polonaise face à l'Islande au cours du mois de septembre 1978.
Ryszard Kulesza succède à Gmoch. La Pologne retrouve, comme lors de l'édition précédente, les Pays-Bas dans son groupe desÉliminatoires du Championnat d'Europe de football 1980 ainsi que la RDA. La lutte est serrée entre ces trois équipes : lesPays-Bas remportent le groupe avec un point de plus que la Pologne, deuxième, et deux de plus que la RDA[59]. La Pologne est donc éliminée et Kulesza quitte ses fonctions à la fin de l'année1980 après un dernier succès face àMalte lors du premier match desqualifications à laCoupe du monde 1982.
Antoni Piechniczek prend la succession de Kulesza en janvier1981 afin de conduire la Pologne auMundial espagnol. Les Polonais assurent la qualification en gagnant deux fois contre leur principal adversaire, laRDA, avant de conclure leur sans faute en éliminatoire par une large victoire (6-0) face à la faible équipe deMalte.
En1982, l'équipe de Pologne dispute en Espagne sa troisième phase finale deCoupe du monde consécutive. La Pologne entame la compétition par un match nul (0-0) contre laSquadra Azzurra[f 13] et lors de la seconde journée elle est à nouveau tenue en échec (0-0) par leCameroun[f 14]. Dans un groupe serré où toutes les équipes ont fait match nul jusque là, la dernière journée est décisive. La Pologne remporte la seule victoire du groupe 1 sur le score fleuve de 5-1 face auPérou[f 15] et sort vainqueur de la poule devant l'Italie. Au second tour, la Pologne remporte son premier match contre laBelgique auCamp Nou (3-0)[f 16] grâce au triplé deZbigniew Boniek[60]. ce score large la met en position favorable avant le dernier match du groupe, décisif, contre l'URSS. La Pologne peut en effet se contenter d'un match nul lors de ce quasi-quart de finale grâce à la différence de buts. Sans prendre de risque, la sélection polonaise s'appuie sur sa solidité défensive et assure le 0-0[f 17] se qualifiant ainsi pour les demi-finales où elle retrouve l'Italie. Affaiblie par l’absence deBoniek suspendu[60], la Pologne s'incline logiquement (2-0)[f 18] sur un doublé de l'attaquant italienPaolo Rossi[B 4]. La Pologne rencontre laFrance en petite finale. Menée rapidement par une sélection française où de nombreux remplaçants sont titularisés, la Pologne renverse la situation grâce à deux buts avant la pause. Les Polonais inscrivent un troisième but dès le retour des vestiaires et, malgré la réduction de l'écart, finissent par s'imposer (3-2)[f 19] pour obtenir la troisième place sur la pelouse d’Alicante[B 4], rééditant ainsi la performance de1974[61].
Malgré ce gros échec,Piechniczek est maintenu à la tête de la sélection nationale. Entre octobre1984 et septembre1985, la Pologne dispute leséliminatoires de laCoupe du monde 1986 dans le groupe 1 européen avec l'Albanie, laBelgique et laGrèce. Grâce à trois victoires et deux matchs nuls pour une seule défaite, la Pologne se qualifie à la première place pour son quatrième mondial consécutif.
En1986, l'équipe de Pologne se déplace au Mexique pour disputer sa quatrièmeCoupe du monde consécutive. Dans le groupe F, la Pologne débute doucement le tournoi contre leMaroc (0-0)[f 20] avant de s'imposer de peu (1-0) face auPortugal[f 21]. Lors de l'ultime journée, les Polonais connaissent les résultats définitifs d'une partie des autres groupes et savent qu'ils seraient au pire qualifiés parmi les « meilleurs troisièmes » en cas de défaite. Face auxAnglais qui sont dos au mur et dans l'obligation de gagner, les Polonais un peu démobilisés ne tiennent pas le choc et s'inclinent lourdement (3-0) par la faute deGary Lineker, auteur d'un triplé[f 22]. La Pologne est repêchée comme attendu parmi les meilleurs troisièmes[B 5]. Mais cette position offre à la Pologne en huitième de finale un premier de groupe particulièrement redoutable : leBrésil. Les Polonais sont logiquement balayés sur le score de (4-0) par une équipe brésilienne flamboyante[f 23].
En octobre 1988, les Polonais commencent leur campagne de qualification pour laCoupe du monde 1990. Alors que la course à la qualification est mal engagée après trois matchs avec seulement une victoire pour deux défaites, le sélectionneur nationalWojciech Łazarek démissionne[65]. Il est remplacé à la tête de la sélection par Andrzej Strejlau après la large défaite (3-0) àWembley face auxAnglais[66]. Ce changement ne permet pas à la Pologne de rétablir la situation. Celle-ci termine troisième de songroupe éliminatoire derrière laSuède et l'Angleterre, et pour la première fois depuis 1970 doit regarder lemondial à la télévision[67].
Les années suivantes ne sont pas plus fructueuses pour la sélection polonaise. L'équipe échoue de nouveau en phase de qualification pour un tournoi final. À deux journées de la fin deséliminatoires de l'Euro 1992, la Pologne est pourtant toujours en course dans le groupe 7, mais elle ne profite pas des deux dernières rencontres disputées à domicile, concédant le match nul face à l'Irlande (3-3) puis face à l'Angleterre (1-1) qui elle se qualifie[68]. La Pologne termine troisième à deux points de l'Angleterre[69]. Malgré cette élimination, Andrzej Strejlau reste à la tête de l'équipe en vue de laCoupe du monde 1994. Alors que la Pologne est de nouveau en difficulté dans le groupe 2 européen des qualifications, Andrzej Strejlau quitte son poste après une défaite (0-1) enNorvège[70]. Il est remplacé par son adjointLesław Ćmikiewicz[71], pour une rencontre mais celui-ci dirige les trois derniers matchs de la sélection polonaise[71] qui se soldent par autant de défaites. La Pologne finit quatrième loin derrière laNorvège et lesPays-Bas tous deux qualifiés pour lemondial[72].
Henryk Apostel est nommé sélectionneur de la Pologne le 20 décembre 1993 par laFédération polonaise de football[73],[74]. Il prend ses fonctions pour un match amical disputé le àSanta Cruz de Tenerife contre l'Espagne conclu par un match nul (1-1)[71]. Placée dans un groupe dequalifications à l'Euro 1996, comprenant l'Azerbaïdjan, laFrance,Israël, laRoumanie et laSlovaquie, la Pologne termine seulement quatrième à sept points des places qualificatives avec un bilan équilibré de trois victoires, quatre nuls et trois défaites[75]. Henryk Apostel quitte son poste en[74], le soir même du dernier match des éliminatoires enAzerbaïdjan.
Janusz Wójcik récupère le poste après le bref passage Krzysztof Pawlak et dirige son premier match le 6 septembre 1997 contre laHongrie (victoire 1-0)[74]. Le nouveau sélectionneur s'appuie alors sur les médaillés d'argent auxJeux olympiques de 1992 deBarcelone[80]. La campagne dequalification s'achève sur une ultime défaite (0-3) enGéorgie, la quatrième en huit matchs lors de cette phase éliminatoire manquée par la Pologne[81]. Lors deséliminatoires de l'Euro 2000, les Polonais retrouvent dans leur groupe une nouvelle fois l'Angleterre ainsi que laBulgarie, leLuxembourg et laSuède. Le, la Pologne reçoit l'Angleterre pour le dernier match de cette dernière dans le groupe. Le score nul (0-0) entre deux équipes à égalité de points[82] laisse de l'espoir à la Pologne puisqu'il reste à celle-ci un match à disputer en Suède. Un point suffit aux Polonais pour se qualifier pour les barrages[82], mais contre la meilleure équipe du groupe, déjà qualifiée et qui n'a jusque là laissé qu'un seul point de match nul à ses adversaires, la marche est trop haute et ils s'inclinent (0-2)[83],[84] àSolna. Janusz Wójcik quitte son poste à la suite de cette défaite[85].
Reconstruction de l'équipe et retour en Coupe du monde (2001-2006)
Jerzy Engel, devient sélectionneur à compter du1er janvier 2000[86]. Lesqualifications pour laCoupe du monde de 2002 commencent idéalement leur campagne par un succès à l'extérieur face à l'Ukraine (3-1)[87] puis un succès à domicile face à laBiélorussie sur le même score[88], lors du troisième match, le dernier de l'automne 2000 la Pologne concède le nul sur son terrain face auPays de Galles[89],[90]. Au printemps 2001 les Polonais enregistrent trois succès consécutifs, enNorvège[91], contre l'Arménie puis auPays de Galles[92],[90]. Après un match nul enArménie[93] les Polonais reçoivent laNorvège, avec sa large victoire (3-0)[94] la sélection d'Engel les Polonais sont la première sélection européenne à se qualifier pour laCoupe du monde de 2002, une première pour la Pologne depuis 16 ans[90]. Malgré une lourde mais anecdotique défaite enBiélorussie[95] et un nul contre l'Ukraine[87] pour terminer sa campagne de qualification les Polonais terminent premier de leur groupe avec 4 points d'avance[96]. Lors du tour final de la Coupe du monde, l'équipe polonaise termine dernière de son groupe après deux défaites (0-2) contre laCorée du Sud future demi-finaliste et lePortugal (0-4), et une victoire contre lesÉtats-Unis (3-1)[90].
Pour lesqualifications de l'Euro 2004, la fédération polonais choisit un nouveau sélectionneur :Zbigniew Boniek, grand nom du football polonais[97],[98]. Les Polonais débutent par un succès (2-0) face à la modeste équipe deSaint-Marin, mais s'incline lors de la seconde journée (0-1) contre laLettonie[97],[99]. Le 3 décembre 2002, après une nouvelle défaite, cette fois en amical contre leDanemark,Zbigniew Boniek démissionne de son poste de sélectionneur, il n'a passé que 5 matchs et 141 jours sur le banc polonais[97]. Le 20 décembre 2002Paweł Janas est nommé sélectionneur[100]. Au début de 2003 la Pologne fait match nul (0-0) face à laHongrie[101] avant de s'imposer largement (5-0) contreSaint-Marin[102], par la suite la sélection dePaweł Janas continue d'alterner les bon et mauvais résultats, après une défaite (0-3) enSuède[103], les Polonais prennent leur revanche (2-0) face à laLettonie[104], les Polonais s’inclinent de nouveau lors de la journée suivante face à laSuède (0-2)[105], les Polonais n'ont plus leur distinct en main mais la deuxième place reste encore accessible[106], lors de l'ultime journée la Pologne s’impose en Hongrie (2-1)[107] mais la victoirelettonne enSuède prive la Pologne de barrages. La Pologne termine troisième de son groupe, à quatre points du premier, laSuède[108].
Paweł Janas reste sélectionneur pour cette nouvelle campagne de qualification[109]. La Pologne se retrouve dans le groupe 6 deséliminatoires de laCoupe du monde 2006 avec trois équipes britanniques (Angleterre,Irlande du Nord etpays de Galles) ainsi que l'Autriche et l'Azerbaïdjan[110]. La sélection polonaise lance idéalement sa campagne de qualification en disposant largement de l'Irlande du Nord àBelfast[111], lors de la seconde journée la Pologne reçoit l'Angleterre contre laquelle elle s'incline (1-2)[112]. Lors des sept match suivant la Pologne réalise un sans faute remportant toutes ses rencontres, lors de l'avant dernière journée la Pologne bat lePays de Galles, ce résultat permet à la Pologne de se retrouver à un point de la qualification[113]. Lors de l'ultime journée, les Polonais se déplacent sur le terrain d'Old Trafford pour défier l'Angleterre, les joueurs dePaweł Janas s’inclinent sur le même score qu'au match aller[114], malgré cette défaite, les Polonais fort d'un bilan de 8 victoires et 2 défaites réussissent à se qualifier directement pour laCoupe du monde[109] en terminant deuxième meilleur second[115].
La Pologne affronte l'Allemagne, l'organisateur, leCosta Rica et l'Équateur dans le Groupe A lors de la phase finale[109]. Elle joue son premier match contre l'Équateur contre laquelle elle s'incline (0-2)[109],[116]. L'équipe polonaise rencontre ensuite contre l'Allemagne, les Polonais résistent mais finissent par s'incliner dans les arrêts de jeu sur un but d'Oliver Neuville[109]. L'équipe polonaise déjà éliminée remporte le dernier match contre leCosta Rica sur le score de 2-1[109] avec ce résultat la Pologne termine troisième du groupe avec 3 points.
Entre premières participations au Championnat d'Europe et non-qualification en Coupe du Monde (2007-2014)
Lors du tirage au sort effectué le 2 décembre 2007 àLucerne, la Pologne est placée dans le Groupe B en compagnie de l'Allemagne, de l'Autriche pays coorganisateur et de laCroatie[127]. La Pologne débute par une défaite (0-2) face à l'Allemagne[128]. Lors de la seconde journée la Pologne rencontre l'Autriche dans sonStade Ernst-Happel deVienne,Roger Guerreiro inscrit peu après la demi-heure de jeu le premier but polonais en phase finale dechampionnat d'Europe, alors qu'ils étaient proche de leur premier succès les Polonais, globalement dominés par leurs hôtes durant l'ensemble de la rencontre mais longtemps devant au tableau d'affichage contre le cours du jeu en raison du manque de réalisme de ces derniers, concèdent dans les arrêts de jeu le match nul sur un penalty transformé par le vétéranIvica Vastić (1-1)[129]. Lors de la dernière rencontre, alors qu'il reste un mince espoir de qualification[130], les Polonais sont défaits (0-1) par laCroatie et terminent derniers du groupe, devancés par l'Autriche en raison d'une moins bonne différence de buts[131].
Leo Beenhakker reste sélectionneur de la Pologne pour leséliminatoires de la coupe du monde 2010. Les Polonais commencent bien leur campagne avec un nul initial lors de la réception de laSlovénie, puis avec deux victoires consécutives àSaint-Marin puis contre laRépublique tchèque. Les deux rencontres suivantes sont marqués par deux défaites, le, la Pologne remporte face à la faible sélection deSaint-Marin son plus large succès sur le score de (10-0)[132]. La fin des qualifications est difficile pour les Polonais, la Pologne enregistre un match nul face à l'Irlande du Nord puis une défaite enSlovénie, à la suite de cette défaite de trop la fédération polonaise met un terme au contrat du sélectionneur[133]. Pour les deux dernières rencontresStefan Majewski assure l'intérim, ces deux rencontres se soldent par deux défaites. La Pologne termine avant-dernière de son groupe à onze points de la qualification[134].
La Pologne organise leChampionnat d'Europe 2012 avec l'Ukraine, l'équipe nationale est donc automatiquement qualifiée. La Pologne ne démérite pas en faisant deux matchs nuls (1-1) contre laGrèce lors du match d'ouverture[140] puis contre laRussie[141], mais est éliminée après sa défaite (1-0) contre laRépublique tchèque.
Lors deséliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'équipe tombe dans unGroupe H assez relevé. Elle commence plutôt bien son parcours, avec notamment des matchs nuls 2-2 face auMonténégro et 1-1 face au favori du groupe, l'Angleterre ainsi qu'une victoire 2-0 contre laMoldavie. Après une série de résultats mitigés face à ses concurrents directs, la Pologne conserve un espoir de qualification jusqu'à la11e journée, le 11 octobre 2013. Mais l'équipe est vaincue 1-0 par l'Ukraine qui s'empare de la deuxième place qualificative pour les barrages. La Pologne termine quatrième du groupe, neuf points derrière l'Angleterre, avec treize points, trois victoires, quatre matchs nuls et trois défaites, marquant 18 buts et en encaissant 12[142].
Une sélection de retour dans les grands rendez-vous mais inconstante (2014-2021)
La sélection domine ensuite sapoule qualificative en terminant première, avec 8 victoires, un match nul (2-2 auKazakhstan) et une défaite (0-4 sur la pelouse duDanemark) et obtient son billet pour laCoupe du monde russe. Tête de série au tirage au sort, elle hérite dugroupe H, une poule homogène avec laColombie, leJapon et leSénégal, mais où lesAigles ainsi que lesCafeteros sont sur le papier favoris[144],[145],[146]. Cependant, les hommes d'Adam Nawałka sont battus d'entrée par leSénégal (1-2), la faute à deux erreurs défensives grossières ayant entraîné deux buts casquette[147]. Dans le match de la peur lors de la deuxième journée contre laColombie, également battue sur le même score lors de son entrée en lice face auJapon, la Pologne passe à côté de son match et s'incline lourdement (0-3), une défaite synonyme d'élimination prématurée dès le premier tour. Lors du dernier match face auJapon, qui avait aligné une équipe majoritairement remaniée, lesAigles dominent lesBlue Samouraïs (1-0) mais terminent le Mondial à la dernière place de leur groupe, avec 3 points.Robert Lewandowski a été l'une des déceptions de ce Mondial en ayant inscrit aucun but, tandis que le sélectionneurAdam Nawałka a été limogé en[148].
Après avoir été démis de ses fonctions de capitaine en juin, Robert Lewandowski a annoncé qu'il se retirait de l'équipe nationale jusqu'à ce que Probierz ne soit plus sélectionneur[163]. À la suite de la défaite à l'extérieur 2-1 contre laFinlande lors d'un match dequalification pour la Coupe du monde de football 2026, Probierz a démissionné de son poste de sélectionneur[164]. Le, il a été remplacé parJan Urban[165].
Le nombre d'internationaux évoluant dans les championnats étrangers augmente donc rapidement au début duXXIe siècle. Ils sont 15 lors desCoupe du monde 2002 et2006, ils sont seulement treize à l'Euro 2008 puis entre dix-sept lors de l'Euro 2012 disputé à domicile. En2014, la Pologne occupe le quatorzième rang des pays exportateurs de joueurs vers les cinq grands championnats européens avec vingt joueurs évoluant principalement en Allemagne et en Italie[166].
À partir des années 2000, la Pologne a intégré des joueurs d'origine étrangère dans son équipe, ce fut le cas d'Emmanuel Olisadebe, attaquant d'origine nigériane évoluant en Pologne auPolonia Varsovie, devenu polonais en 2000, il participe à laCoupe du monde 2002 avec son nouveau pays[167]. En 2008, c'est au tour deRoger Guerreiro, milieu de terrain duLegia Varsovie d'obtenir la nationalité polonaise[168], il participe à laEuro 2008 quelques mois après sa naturalisation. L'intégration de ces deux joueurs d'origine étrangère s'est difficilement faite au près des supporters polonais[169]. Par la suite la Pologne intègre des joueurs d'origine polonaise désirant défendre les couleurs de ce pays dans son équipe, une nouvelle fois cette intégration suscite la polémique[170],Jan Tomaszewski anciengardien de but de l'équipe nationale dans lesannées 1970 puis député pour le partidroit et justice se montre virulent par rapport à ces joueurs[170]. Lors de l'Euro 2012 disputé à domicile, deux joueurs d'origine française naturalisés polonais font partie de la liste des vingt-trois, il s'agit deDamien Perquis naturalisé en 2011[171] et deLudovic Obraniak naturalisé en 2009[172], la sélection est également composée de trois joueurs qui ont émigré dans leur jeunesse en Allemagne,Adam Matuszczyk,Eugen Polanski etSebastian Boenisch[170], les deux derniers ayant même porté les couleurs allemandes dans les sélections de jeunes.
Zbigniew Boniek est l'un des meilleurs éléments polonais de la fin desannées 1970 et desannées 1980. Formé auZawisza Bydgoszcz club de sa ville natale[174], il rejoint en 1975 leWidzew Łódź, club phare duchampionnat polonais[174] avec lequel il remportera le titre de champion de Pologne à deux reprises[60] en1981 et1982, Boniek fait ses débuts internationaux à l'âge de20 ans, le 24 mars 1976 face à l'Argentine[60]. Il dispute trois fois laCoupe du monde, en1978,1982 et1986[174], et se distingue dès son premier mondial. Remplaçant lors des deux premières rencontres, Boniek est titularisé pour le troisième et dernier match du premier tour contre leMexique et réalise un doublé[60]. Membre de la sélection quatre ans plus tard enEspagne, il rend son meilleur match en sélection[174] lors du premier match du second tour disputé face à laBelgique, et s'offre lors de cette rencontre un triplé[60] pour une victoire (3-0) des Polonais. Suspendu pour la demi-finale face à l'Italie, il participe à la victoire polonaise (3-2) face laFrance lors du match pour la troisième place[60]. Il signe en 1982 à laJuventus de Turin[174] où il passe trois saisons au cours desquelles il remporte cinq titres, dont trois européens, laCoupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1984, laSupercoupe de l'UEFA 1984 (auteur d'un doublé pour une victoire 2-0 surLiverpool)[60] et laCoupe des clubs champions 1985 de nouveau face à Liverpool[60]. À l'été 1985, il quitte la Juventus pour l'AS Rome où il passe trois saisons avant de raccrocher les crampons.
Włodzimierz Lubański est un des meilleurs joueurs polonais de tous les temps[175]. Il est nommé par l'UEFAJoueur en or en 2004[176]. Il fait ses débuts internationaux en 1963 à l'âge de seize ans, devenant le plus jeune international polonais de l'histoire[175],[177], et marque même à cette occasion son premier but sous le maillot polonais lors de la victoire (9-0) face à laNorvège[175]. Il est le recordman de buts en sélection polonaise, en ayant inscrit 44 en 65 matchs entre 1963 et 1980[178]. Joueur duGórnik Zabrze de 1963 à 1975, il y inscrit 228 buts en 315 matchs[179], et s'y forge un palmarès impressionnant avec sept titres dechampion de Pologne et sixCoupes de Pologne[175]. Lubański fait partie du groupe victorieux auxJeux olympiques de 1972[175] et marque deux buts lors de la compétition. Il manque la Coupe du monde 1974 à cause d'une grave blessure aux ligaments du genou[179] qui l'éloigne des terrains pendant trois ans[180]. En 1975, il signe auKSC Lokeren enBelgique, obtenant une dérogation pour quitter le pays avant l’âge réglementaire de trente ans en raison de ses blessures physiques récentes[180]. Il retrouve la sélection nationale en 1977 avant de participer à laCoupe du monde 1978[175]. Il passe un total de sept saisons au KSC Lokeren[175], puis joue en France auValenciennes-Anzin et auStade Quimpérois, où il raccroche les crampons en 1985[175].
Grzegorz Lato (ici à gauche), attaquant polonais des années 1970.
Grzegorz Lato est aussi un des principaux attaquants polonais de cette génération dorée[181]. Joueur duStal Mielec de 1969 à 1980 avec lequel il dispute 295 matchs et marque 117 buts[182], il intègre l'équipe première à l'âge de 19 ans[181] avant de remporter le championnat à deux reprises[183]. Il inscrit 42 buts en 95 matchs pour la sélection polonaise entre 1971 et 1984[184]. Lato remporte le titre olympique en1972[181] et termine finaliste en1976. Il participe également à laCoupe du monde par trois fois, en1974, édition qu'il termine à la place de meilleur buteur de la compétition[49] avec sept buts[48],[181] (il est notamment l'auteur du seul but du match pour la troisième place face auBrésil)[181], puis en1978[183] en marquant deux buts en six matchs et en1982 au cours de laquelle il remporte une seconde médaille de bronze en huit ans[181]. En 1980, il rejoint leKSC Lokeren avant de finir sa carrière au Mexique puis au Canada[183].
Kazimierz Deyna, joueur duLegia Varsovie de 1966 à 1978, fait ses débuts internationaux en avril 1968[185]. Deyna dispute 85 matchs en sélection et inscrit 33 buts[186]. Il remporte le titre olympique en1972 et finit également meilleur réalisateur de la compétition avec neuf buts[40],[185]. En 1973, il devient capitaine de la sélection à la suite de la grave blessure de Lubanski[185], et termine troisième de laCoupe du monde en1974[185]. Cette même année, il termine à la troisième place duBallon d'or[185] derrièreJohan Cruijff etFranz Beckenbauer. Aux Jeux olympiques de1976, il obtient la médaille d'argent[185]. En1978, il participe à sa seconde Coupe du monde à l'issue de laquelle il met fin à sa carrière internationale[185]. En 1978, il signe àManchester City où il passe trois saisons[187], avant de rejoindre en 1981 le club deSan Diego, avec lequel il finit sa carrière[187].
Michał Żewłakow, ancien recordman de sélections sous le maillot polonais.
D'autres joueurs importants faisaient partie de la sélection polonaise au cours de son âge d'or, commeJan Tomaszewski, gardien de la sélection pendant dix ans, entre 1971 et 1981, et qui compte 59 sélections[188]. Parmi ses principaux faits d'armes, son match impérial àWembley contre l'Angleterre[42] qui permit la qualification polonaise pour laCoupe du monde 1974. Il s'illustre d’ailleurs lors de la phase finale, devenant le premier portier à repousser deux pénaltys lors d'une même Coupe du monde[189].
Les grands défenseurs de ces années fastes du football polonais sontAntoni Szymanowski, arrière droit aux 72 sélections entre 1970 et 1980[190], etJerzy Gorgoń, international de 1970 à 1978 (45 sélections)[191], tous deux médaillés d'or en1972 et d'argent en1976 aux Jeux olympiques, membres de la sélection pour les Coupes du monde1974 et1978. On peut également y inclureWladyslaw Zmuda, international à 86 reprises et auteur de deux buts entre 1973 et 1986[192]. Il est le meilleur jeune joueur de laCoupe du monde 1974[B 6], et le joueur polonais à avoir disputé le plus de matches en phase finale de Coupe du monde (21 matchs)[193] ainsi que le troisième joueur au monde sur cette statistique[B 6].
Henryk Kasperczak fait partie des milieux de terrain importants des années 1970[194]. Joueur notamment duStal Mielec, il fait ses débuts internationaux en 1973 et compte 58 sélections pour cinq buts entre 1973 et 1978[195]. Au niveau des autres attaquants importants de cette époque, on peut évoquerRobert Gadocha[196], international à 62 reprises et auteur de 12 buts entre 1967 et 1975[197].Andrzej Szarmach est lui aussi un grand attaquant de son époque, il compte 55 sélections et a inscrit 27 buts[198]. Il est le meilleur buteur desJeux olympiques 1976 avec neuf buts[199].
Concernant les joueurs importants des périodes précédant celle dorée des années 1970-80, on peut évoquerErnest Wilimowski, attaquant pour la Pologne dans les années 1930[200], l'un des plus grands de son époque. Il évolue entre 1934 et 1939 auRuch Chorzów, et en 86 rencontres réussit à inscrire 112 buts[200]. En équipe nationale, il est l'auteur de 21 buts en 22 sélections entre 1934 et 1939[201], et est le premier joueur de l'histoire à avoir inscrit quatre buts en un seul match en phase finale deCoupe du monde, lors d'un match contre leBrésil perdu 6-5 àStrasbourg lors duMondial 1938[200]. Par la suite, il joue pour l'équipe d'Allemagne à huit reprises pour 13 buts inscrits durant les années 1941-1942[201]. L'attaquantErnest Pohl fait lui partie des joueurs importants des années 1950-1960 : il compte 42 sélections et 30 buts inscrits en équipe nationale entre 1955 et 1965[202].
Les joueurs importants desannées 2010 sont principalement le milieu de terrainJakub Błaszczykowski, joueur duWisła Cracovie de 2005 à 2007, duBorussia Dortmund de 2007 à 2015 puis de laFiorentina depuis 2015, nommé deux foisfootballeur polonais de l'année en2008 puis2010, international depuis 2006, qui compte 83 sélections pour 17 buts inscrits, capitaine lors de l'Euro 2012 disputé à domicile, et l'attaquantRobert Lewandowski, qui après quatre saisons passées auBorussia Dortmund rejoint en 2014 leBayern Munich, nommé cinq fois consécutivement footballeur polonais de l'année entre 2011 et 2015, international polonais depuis 2008 et qui a déjà inscrit 88 buts en 163 sélections.
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Antoni Piechniczek a dirigé la Pologne durant 74 matchs, un record.Kazimierz Górski en mars 2006.Franciszek Smuda en 2010.
La sélection polonaise est dirigée de ses débuts jusqu'en 1966 par un comité de sélection, fin 1966 Michał Matyas devient le premier sélectionneur de la Pologne, 59 techniciens ont dirigé la Pologne depuis 1921, au total depuis l'instauration du sélectionneur unique en 1966, 23 sélectionneurs se sont succédé sur le banc polonais,Antoni Piechniczek a effectué deux passages à la tête de la sélection polonaise, un premier de 1981 à 1986 puis un second fin des années 1990,Kazimierz Górski fut membre du comité de sélection en 1966 avant de devenir sélectionneur en 1971, à l'époque du comité de sélection de nombreux techniciens ont fait plusieurs passage sur le banc polonais,Krzysztof Pawlak etStefan Majewski sont les deux seuls sélectionneurs par intérim pour respectivement une et deux rencontres. Seulement trois entraineurs de la Pologne ne sont pas polonais, il s'agit du hongrois Gyula Bíró entraineur lors desJeux olympiques 1924, du néerlandaisLeo Beenhakker sélectionneur entre 2006 et 2009 et du portugaisPaulo Sousa nommé en janvier 2021.
Avec 74 rencontres[210],Antoni Piechniczek est actuellement le technicien comptant le plus de matchs passés sur le banc de la sélection, effectuant deux mandats à la tête de la Pologne. Le premier a lieu entre 1981 et 1986, durant lequel Piechniczek, participe à deux Coupes du monde, en Espagne en 1982, la Pologne terminée sur le podium puis en 1986 au Mexique où il atteint huitièmes de finale. Il est remplacé à l'issue du huitièmes de finale de Coupe du monde, perdue lourdement contre leBrésil. Piechniczek dirige ensuite le club polonaisGórnik Zabrze, l'Espérance Tunis puis les sélectionstunisienne etémirati[211] avant d'être rappelé au chevet de l'équipe nationale en 1996. Il a pour objectif de qualifier la Pologne pour la Coupe du monde 1998, cette dernière restant sur deux échecs consécutifs. Alors qu'il est dans un groupe difficile en compagnie de l'Angleterre et l'Italie, les premiers résultat sont décevant et ne laisse pas entrevoir une qualification, Piechniczek quitte alors son poste. Il termine sa carrière d'entraîneur auQatar, auAl-Rayyan SC. Piechniczek quitte alors le monde du football pour s'engager avec succès en politique où il est élu sénateur en 2007.
Kazimierz Górski peut être considéré comme l'un des meilleurs techniciens du pays. Il est membre du comité de sélection en 1966, par la suite, il devient sélectionneur, en poste entre 1971 et 1976, il est sur le banc polonais lors du titre olympique, obtenu àMunich en1972, durant la phase finale de laCoupe du monde 1974, achevée à la troisième place et lors desJeux olympiques 1976 deMontréal d'où la Pologne ramène l'argent. Né àLviv en 1921, Górski effectue la majeure partie de sa carrière de joueur auLegia Varsovie, entre 1945 et 1953, elle évolue au poster d'attaquant, il compte une unique sélection avec l'équipe nationale en 1948. Il devient ensuite entraineur, il commence par entrainer les sélections nationales de jeune, par la suite, il devient entraineur auLegia Varsovie, auKS Lublinianka et auGwardia Varsovie. En 1966, il fait partie du comité de sélection avant de diriger de nouveau les sélections de jeunes. Il devient sélectionneur en 1971, il reste à ce poste jusqu'en 1976, il quitte son poste après lesJeux olympiques 1976. En tant que sélectionneur unique, il a passé 68[212] sur le banc pour un bilan de 39 victoires 12 matchs nuls et 17 défaite, il est le sélectionneur comptant le plus de victoires. Par la suite, Górski va exercer sa profession enGrèce où il connait quatre clubs entre 1976 et 1985, lePanathinaïkos, lePAE Kastoria, l'Olympiakos et l'Ethnikós Le Pirée. Cette période grecque est marquée par un intermède d'un an auLegia Varsovie en 1981–1982. Kazimierz Górski prend sa retraite en 1985, il décède d'un cancer le 23 mai 2006 à l'âge de 85 ans.
En 2000,Jerzy Engel est nommé à la tête de la sélection nationale avec pour objectif de se qualifier pour lemondial 2002, il réussit à qualifier la Pologne pour une phase finale de coupe du monde, cependant il n'arrive pas à passer le premier tour, la victoire face auxUSA lors de la dernière journée ne lui permet pas de rester à la tête de la sélection à l'issue du tournoi asiatique.Paweł Janas prend les rênes de la sélection au cours desqualifications de l'Euro 2004, il n'arrive pas à qualifier son pays mais il est maintenu à son poste, il réussit en revanche à qualifier son pays pour laCoupe du monde de football 2006. Il ne réussit pas à passer le premier tour perdant ses deux premiers matches contre l'Équateur et l'Allemagne et ne gagnant que le dernier, contre leCosta Rica, à la suite du mondial allemand, Janas est renvoyé de son poste[213]. Malgré cet échec, Janas possède un des meilleurs bilans avec les blancs et rouges, il a dirigé 51 matches[214] pour 31 victoires 6 nuls 14 défaites.Leo Beenhakker prend alors la succession de Janas sur la banc polonais, il est le premier non polonais depuis 1924 à exercer cette fonction, ses débuts à la tête de la Pologne sont un succès, en effet, il est le premier à réussir à qualifier la Pologne à un tournoi européen, à savoir l'Euro 2008[215]. Durant le tournoi l'équipe dirigée par Beenhakker offre une prestation décevante, la Pologne ne réussit pas à se qualifier pour les quarts de finale, la Pologne prend la dernière place du groupe s'inclinant contre l'Allemagne, laCroatie, et en concédant le nul contre l'Autriche. Toujours sous contrat, Leo Beenhakker dirige la Pologne lors des éliminatoires de laCoupe du monde 2010, le, la fédération polonaise met un terme au contrat qui la lie au technicien néerlandais après une défaite enSlovénie qui rend infime les espoirs de qualification pour le mondial[133].
Franciszek Smuda est alors nommé à la tête de la Pologne en remplacement de Leo Beenhakker avec comme objectif de préparer la Pologne pour son Euro, le contrat prend d’ailleurs échéance en 2012[216]. Malgré 3 ans à la tête de son pays et 37 matchs disputés[217], le passage de Smuda à la tête de la Pologne est un échec, il ne réussit pas à qualifier son pays pour les quarts de finale, il quitte ses fonctions de sélectionneur à la fin de l'Euro 2012[218].Waldemar Fornalik lui succède alors avec comme objectif principal de se qualifier pour la coupe du monde 2014[219] cependant ce dernier a échoué à qualifier son pays, il est alors évincé[220] après seulement 18 matchs[221].Adam Nawalka est alors nommé pour diriger la sélection polonaise avec pour objectif de se qualifier pour l'Euro 2016[222], Nawalka signe son premier coup d'éclat par une victoire polonaise face au récent champion du mondeallemand, une première en 80 ans[223].
Liste complète des sélectionneurs de l'équipe de la Pologne[224]
Les principales villes d'accueil de la sélection polonaise.
L'équipe nationale de football polonaise n'a pas véritablement au cours de son histoire de stade national où elle joue l’ensemble de ses matches à domicile. Différentes villes ont accueilli la sélection nationale, notammentBydgoszcz,Chorzów,Gdańsk,Kielce,Cracovie,Lodz,Poznań,Szczecin,Cracovie etVarsovie.
LeStade Józef Piłsudski deCracovie a accueilli les deux premières rencontres à domicile de la Pologne, le 14 mai 1922 la Pologne reçoit laHongrie puis le 3 juin 1923 laYougoslavie, la Pologne y dispute un total de six matchs dont cinq au cours des années 1920, la Pologne y fait son retour face auLiechtenstein le 4 juin 2013 après 74 années d’absence[226]. Malgré cette longue absence auStade Józef Piłsudski les polonais ont au cours de cette même période disputés 15 matchs dans différents stades de la ville deCracovie.
À partir des années 1930, la Pologne reçoit de nombreux matchs à Varsovie auStadion Wojska Polskiego, la Pologne y reçoit un total de 72 rencontres[227], l'enceinte est moins utilisé entre la fin des années 1940 et les années 1990, aucun match n'y est disputé entre 1971 et 1984, à partir de 1998 la Pologne y dispute de nouveau des rencontres de façon régulières, le stade est rénové entre 2008 et 2011 et est rebaptiséPepsi Arena.
Au cours des dernières décennies, un grand nombre de matches de la sélection nationale ont été joués dans leStade de Silésie àChorzów. La construction du stade a été décidée en 1950 puis achevée en 1956. La Pologne accueil sa première rencontre international dans ce stade le 22 juillet 1956, devant près de 90 000 personnes, la Pologne s'incline (0-2) face à laRDA[228]. Le 20 octobre 1956, la Pologne dispute son second match dans ce stade face à l'URSS, 100 000 spectateurs ont assisté à la victoire polonaise (2-1), cette rencontre détient le record d'affluence pour un match de la Pologne. Depuis 1957, les rencontres les plus importantes se déroulent auStade de Silésie mais ce n'est qu'en 1993, que le stade est désigné comme le stade national pour les rencontres à domicile de la Pologne. À la suite d'une première rénovation entre 1993 et 1997, la capacité du stade est réduite à 47 202 places. La Pologne y dispute sa dernière rencontre le 14 octobre 2009 face à laSlovaquie. À partir de 2009, le stade est fortement rénové. La Pologne a disputé dans ce stade un total de 55 rencontres[229] pour un bilan de 23 victoires, 18 matchs nuls et 14 défaites.
Après l'Euro 2012, leStade national de Varsovie est utilisé comme le stade à domicile de l'équipe pour les rencontres les plus importantes, ce stade est construit à l'emplacement même de l'ancienStade du 10e anniversaire(enpolonais :Stadion Dziesięciolecia)[230]. Ce Stade est le plus grand de Pologne en termes de capacité, il est pour la première fois utilisé par la Pologne face auPortugal le. C'est également dans ce stade que se déroule le match d'ouverture de l'Euro 2012 face à laGrèce. Au total depuis son inauguration, la Pologne y a disputé onze rencontres[231].
L'équipe de Pologne a également disputé différents matchs dans les autres stades polonais ayant accueilli l'Euro, principalement des rencontres amicales,PGE Arena Gdańsk fut l'hôte de quartes rencontres amicales des polonais[232], leStade municipal de Wrocław de cinq rencontres dont deux matchs officiels, un match de l'Euro et un match de qualification pour la Coupe du monde 2014[233], leStade INEA dePoznań a reçu 14 rencontres des polonais dont trois après la rénovation pour l'Euro[234].
Le tableau suivant liste le palmarès de l’équipe de Pologne de football dans les différentes compétitions internationales officielles.Il se compose d'un titre obtenu lors des Jeux olympiques, de deux finales olympique et de deux troisième places enCoupe du monde[239].
L’équipe polonaise s'est qualifiée à 9 reprises sur 22 possibles pour la phase finale de laCoupe du monde.
Elle dispute son premier match de qualification le 15 octobre 1933 face à laTchécoslovaquie (défaite 1-2 àVarsovie).
La Pologne réussit sa meilleure performance en atteignant la troisième place de la compétition à deux reprises, en1974 (la sélection se classe deuxième du groupe B du second tour derrière laRFA accédant ainsi à la petite finale qu'elle remporte face auBrésil) et en1982 (éliminée en demi-finale par l'Italie, elle affronte laFrance pour la place d'honneur et s'impose 3-2). Entre-temps, lors duMondial 1978, la Pologne atteint pour la deuxième fois consécutive le second tour. En1938 et1986, elle est éliminée en huitièmes de finale. La Pologne fait son retour en2002 dans une phase finale après seize ans d’absence, cependant elle ne parvient pas à passer le premier tour, comme ce sera à nouveau le cas en2006 et2018. Elle passe cependant les phases de groupe en2022, où elle s'arrête en huitièmes de finale.
L’équipe polonaise a participé à 5 reprises sur 17 possibles à une phase finale de Championnats d'Europe, elle s'est qualifiée deux fois sur le terrain (éditions2008 et2016), pour l'édition2012, elle est qualifiée d'office en tant que nation co-organisatrice. La sélection polonaise dispute son premier match de qualification le 28 juin 1959 face à l'Espagne. Lors de ses deux premières participations au tournoi final, la Pologne n'a pas réussi à passer le premier tour, terminant par deux fois dernière de son groupe. Mais en2016, elle réussit cette fois à passer le premier tour en terminant2e de son groupe, juste derrière l'Allemagne, et se hisse jusqu'en quarts de finale, où elle n'est éliminée par lePortugal, futur vainqueur de la compétition, qu'à l'issue de la séance des tirs au but. Elle ne réussit cependant pas à sortir des poules lors des 2 éditions suivantes.
L’équipe polonaise A a participé six fois auxJeux olympiques d'été, l'équipe olympique une fois. En 1999, la FIFA décide que les matchs de football disputés dans le cadre des Jeux olympiques à partir desJeux olympiques de Rome de 1960 ne comptent pas comme sélection nationale en équipe A, à partir de1992, les phases finales des Jeux olympiques sont disputés par les sélections des moins de 23 ans. La Pologne a réussi sa meilleure performance en remportant une fois le titre olympique, en1972, en disposant de laHongrie double tenante du titre en finale[240] sur le score de deux buts à un[241]. La Pologne est également parvenu à ramener deux médailles d'argent en1976 en s’inclinant face à l'Allemagne de l'Est en finale àMontréal[242] et en1992 en s’inclinant sur le fil face à l'équipe hôte, l'Espagne en finale àBarcelone[243]. La médaille d'argent de 1992 n'est cependant pas le fait de la sélection A mais de la sélection olympique.
Au cours de son histoire, la sélection polonaise a disputé diverses compétitions amicales. Dans le cadre de ces tournois, seuls les matchs entre sélections nationales A sont reconnus officiellement par la FIFA.
En 1984, elle participe à la Nehru Cup enInde, compétition composée de six équipes, quatre sélections nationales A, l'Argentine, laChine et l'Inde, d'une sélection espoir, laRoumanie et d'un club, leVasas Budapest SC. Première du premier tournoi, la Pologne remporte la finale face à laChine[244]. En 1985, elle dispute le Tournoi Querétaro, tournoi d'inauguration duStade Corregidora, en compagnie de laBulgarie, duMexique et de laSuisse, les Polonais terminent le tournoi à la dernière place[245]. En 1988 elle remporte le tournoi d'Israël devançant laRoumanie etIsraël[246]. En mai 1990, elle dispute la Marlboro Cup deChicago, la Pologne termine3e, battue par laColombie en demi-finale mais vainqueur duCosta Rica lors du match pour la3e place[247]. En février 1996, pour le nouvel an chinois, la Pologne dispute la Carlsberg Cup. Défaite par leJapon en demi, elle s'impose pour la3e place face auHong Kong League XI[248]. En 1999, la Pologne dispute la Four Nations' Cup; après avoir été défaite par le Brésil XI, la Pologne termine à la troisième place en s'imposant aux tirs au but face à laNouvelle-Zélande[249]. En 2003, la Pologne remporte le trophée Marjana devant laCroatie et laMacédoine[250]. En 2005, la Pologne dispute en Ukraine le Valeriy Lobanovskyi Memorial, la Pologne remporte le tournoi, écartant laSerbie-et-Monténégro en demi-finale puis en disposant d'Israël en finale[251]. En 2008 à Chypre, la Pologne bat laFinlande en demi-finale avant de remporter le tournoi face à laRépublique tchèque[252]. La Pologne prend part à laKing's Cup 2010, les Polonais terminent deuxièmes de la compétition derrière leDanemark.
Du au, l'équipe polonaise a joué785 matchs pour un bilan de338 victoires,192 matchs nuls et255 défaites. Elle a marqué 1 334 buts et en a encaissé 1 076[253].
La sélection polonaise a eu l'occasion de rencontrer de nombreuses nations à travers le monde. Elle affronte sa première équipe non-européenne en 1924, lors d'un match amical jouée à domicile contre lesÉtats-Unis. L'équipe polonaise se déplace pour la première fois sur un autre continent en 1962 à l'occasion d'une rencontre amical face auMaroc, son premier adversaire africain. En juin 1966, les polonais effectuent une tournée en Amérique du Sud et y affronte ses deux premières nations membres de laCONMEBOL, leBrésil par deux fois puis l'Argentine. En 1970, la Pologne rencontre sa première nation affiliée à laAFC, l'Irak.
L'adversaire le plus fréquent de la Pologne est la Roumanie, affrontée à 36 reprises depuis1922. Les deux pays se sont principalement rencontrés en match amical, tandis qu'ils se sont affrontés seulement à quatre reprises en match à enjeu, dans le cadre des qualifications de l'Euro 1996 et deséliminatoires pour la Coupe du Monde 2018. L'équipe polonaise a rencontré 34 fois la Hongrie, dont 25 fois pour un match amical. En 1924, la Hongrie élimine la Pologne lors du Tour préliminaire desJeux olympiques, en1936, la Pologne élimine la Hongrie au premier tour, avant de remporter la finale olympique face à la Hongrie en1972.
Bilan de la Pologne face aux sélections affrontées au moins 17 fois[254]
L'équipe polonaise a obtenu la victoire la plus large de son histoire le en battant laSaint-Marin sur le score de 10-0 lors desqualifications de laCoupe du monde 2010[132]. Le match amical joué le contre leDanemark perdu sur le score de 0-8, reste la plus lourde défaite de son histoire. La Pologne a disputé son match le plus prolifique le lors d'un match amical face à laYougoslavie perdu 9-3[281]. Lors d'un match de la sélection polonaise, la plus grande affluence est enregistrée en 1958 lors d'un match amical contre laHongrie avec 110 000 spectateurs, à l'extérieur la plus grande affluence est enregistrée en 1966 lors d'un match amical face auBrésil auMaracanã[282].
Au niveau individuel, c'est l'attaquantRobert Lewandowski qui, avec 163 capes[a], détient le record d'apparitions sous le maillot polonais, devantJakub Błaszczykowski avec 108 capes[b].Robert Lewandowski est également, avec 88 buts[a], le meilleur buteur de l'histoire de la sélection[284].
Lors d'un match amical disputé le face à laNorvège,Wlodzimierz Lubanski est devenu à l'âge de 16 ans et 6 mois, le plus jeune joueur de l'histoire de la sélection polonaise[177], inversement le joueur le plus âgé à porter les couleurs polonaises estWładysław Szczepaniak, international jusqu’à l'âge de 37 ans et 4 mois[285].Wlodzimierz Lubanski est également le joueur polonais le plus prolifique en un match, il est le seul à avoir réussi un quintuplé, le lors d'un match dequalification face auLuxembourg[286].
En Pologne, la sélection nationale est généralement surnommée les Blancs et rouges(enpolonais :Biało-czerwoni)[287],[288] mais également les Aigles(enpolonais :Orły)[288]. Ce sont les deux noms les plus utilisés pour désigner la sélection nationale.
Les tenues de l'équipe nationale de football reflètent les couleurs du drapeau national qui sont le blanc et le rouge[287]. En dehors de petits détails (dans les années 1920, les chaussettes de la tenue domicile étaient rayés), le design du maillot polonais demeurent inchangé depuis 1921. La tenue domicile se compose d'une maillot blanche, d'un short rouge et de chaussettes blanches, la tenue extérieur est généralement entièrement rouge (parfois la tenue extérieur est porté avec un short blanc)[287]. Le tenue polonaise est traditionnellement ornée de l'aigle blanc, on trouve généralement l'inscription "POLSKA" en lettres capitales au-dessus de l'aigle. Contrairement à de nombreuses équipes nationales, le logo de la fédération n'est pas toujours présent.
Dans de rares occasions la Pologne utilise un troisième jeu de maillot, généralement noir ou bleu (actuellement bleu marine). La sélection polonaise utilise pour la première fois un maillot autre que rouge ou blanc le 10 octobre 1998, lors desqualifications de l'Euro 2000 face auLuxembourg. Lors de cette rencontre,Nike fournit à la Pologne un maillot noir[289]. À partir de la coupe du monde 2006 puis lors de l'Euro 2008,Puma ajoute à l'aigle blanc l’emblème des hussards polonaisLes aigles blancs. Ce logotype est composé d'un ballon au-dessus duquel se trouvent des ailes de la même couleur, sous le logo est écritPolska[290],[291]. En 2010, la sociétéNike crée une nouvelle tenue controversée, un maillot noir avec du blanc et du rouge sur les manches, ce maillot est utilisé le 3 mars 2010 lors de la victoire (2-0) contre laBulgarie[292].
Depuis 2009, l'équipementier officiel de la sélection polonaise estNike, l'équipementier américain a signé un contrat de 6 ans en 2008, ce dernier se terminant fin 2014[293]. De 1994 à 1996,Puma devient une première fois équipementier de la Pologne, entre 1996 et 1998, la Pologne change d'équipementier et signe un premier contrat avecNike, entre 1998 à 2008 l'équipement polonais est de nouveau fourni parPuma.
En novembre 2011, face à l'Italie auStade municipal de Wrocław, la nouvelle tenue dans laquelle l'équipe nationale polonaise jouera les matchs du championnat d'Europe 2012 est utilisée. Sur ce maillot se trouve le logo de la fédération, le motPolska est écrit en dessous. Pour la première fois, l'aigle blanc, l'emblème d'État, n'est pas présent ce qui provoque auprès des supporters polonais une vague d'indignation[294],[295]. À la suite de protestations de fans, l'aigle blanc emblème de la Pologne est de retour dès le match suivant face à laHongrie quatre jours plus tard[296].
Au début de l'année 2014,Nike présente une nouvelle tenue, un maillot blanc avec bande verticale rouge au centre et short blanc, le maillot extérieur est lui rouge avec une bande blanche au centre, un short et des chaussettes rouges[297],[298]. La nouvelle tenue est portée pour la première fois le 5 mars 2014 auStade national de Varsovie lors d'un match amical disputé face à l'Écosse[299].
La Pologne et l'Allemagne entretiennent une importante rivalité liée au contexte historique entre les deux pays, marqué par les guerres, notamment laSeconde Guerre mondiale et l'occupation allemande de la Pologne. Polonais et Allemands se sont rencontrés à de nombreuses reprises depuis leur première rencontre, jouée le 3 décembre 1933, que ce soit en match officiel ou au cours de matchs amicaux.
Les deux sélections, polonaise et allemande, se sont affrontées au cours des campagnes de qualifications pour l'Euro (3 matchs lors des campagnes1972 et2016). Elles se sont également rencontrées à l'occasion de 13 rencontres amicales.
Les deux équipes se sont également rencontrées lors de phases finales de compétitions internationales, à trois reprises enCoupe du monde, la première fois en1974, lors du dernier match du Second tour, demi-finale officieuse remportée par l’Allemagne qui accède à sa finale. En1978 les deux pays s'affrontent lors d'un terne match d'ouverture puis ils se rencontrent en2006, les Polonais s’inclinent une nouvelle fois face à leur voisin. Pologne et Allemagne se sont affrontés deux fois enchampionnat d'Europe, d'abord en2008, ce match est le premier de la Pologne en phase finale continentale mais il est remporté par l'Allemagne[128]. Cette rencontre est surtout marquée par un avant match tendu attisé par la presse des deux pays[300]. Lors de l'Euro 2016, les deux nations se retrouvent reversés une nouvelle fois dans le même groupe (le groupe C), après avoir déjà croisé le fer lors deséliminatoires de l'Euro 2016, et se quittent sur un score de parité lors de la deuxième journée des phases de poules au Stade de France (0-0)[301].
La Pologne a également rencontré à de nombreuses reprises l'Allemagne de l'Est, nation rivale au sein du bloc de l'est, la Pologne est le premier adversaire de la sélectionest-allemande en match officiel, le 21 septembre 1952. Les deux équipes se sont affrontées treize fois en amical, en match officiel ils se sont affrontés deux fois lors desqualifications pour l'Euro 1980, ainsi que deux fois lors desqualifications pour la Coupe du monde 1982. Les deux pays se sont rencontrés également au cours desJeux Olympiques, en1972 àMunich, les Polonais battent la RDA en match de groupe[34], puis en1976 àMontréal, la RDA prend sa revanche en finale[55].
La Pologne dispose d'un bilan négatif face à l'Allemagne avec 13 défaites, 7 nuls et 2 victoires, la première obtenue à domicile lors du match aller deséliminatoires de l'Euro 2016 le 11 octobre 2014[302], tandis que la seconde intervient lors d'une rencontre amicale le, toujours à domicile (1-0). Contre l'Allemagne de l'Est, le bilan est meilleur avec 8 victoires, 4 nuls et 5 défaites en 17 rencontres officielles[Note 7].
Polonais et Russes se sont rencontrés à quinze reprises en match officiel. La Pologne a affronté l'Union soviétique seize fois dont onze fois officiellement[303]. Les deux sélections se sont souvent affrontées au fil des campagnes de qualifications pour l'Euro (2 matchs lors des campagnes1984) ou la Coupe du monde (3 matchs lors des campagnes1958). Lors des qualifications de la Coupe du monde1958 les deux sélections terminent à égalité de points, elles disputent un barrage le 24 novembre 1957 àLeipzig remporté par les soviétiques. Le match à enjeu le plus important en phase finale entre les deux équipes a eu lieu en1982, lors du second tour de la Coupe du monde, la rencontre se solde par un match nul mais offre la qualification aux Polonais. Les deux pays se sont également affrontés cinq fois en match non-officiel, deux fois en qualification des Jeux olympiques1968, puis en phase finale lors du second tour des Jeux olympiques1972, match remporté par la Pologne. Les deux pays se sont affrontés à deux reprises en match amical lors de la Nehru Cup 1988.
La Pologne a affronté laRussie à quatre reprises[304]. La première rencontre a eu lieu en 1996 en amical, la seule rencontre en match officiel s'est déroulée lors de l'Euro 2012, et s'est soldée par un match nul[141]. Ce match est marqué par des affrontements entre supporters des deux pays[305].
↑abc etdLe match face à la Corée du Sud (2011, sélection de Lewandowski) n'est pas compté car non reconnu par la FIFA[3].
↑Le match contre la Corée du Sud (2011) n'est pas compté car non reconnu par la FIFA[283]. En revanche, le match contre Gibraltar (2015) est pris en compte malgré le fait qu'il ne soit pas reconnu par la FIFA car c'est une rencontre officielle de l'UEFA.
↑La période correspond aux dates de premier et dernier match dirigé.
↑Contient l'ensemble des matchs déroulés dans ce stade, Stadion Wisły de 1925 à 1983 puis Stadion Miejski après rénovation
↑Première ex-aequo de son groupe avec l'URSS, la Pologne dispute contre cette dernière un match d'appui sur terrain neutre (à Leipzig), qu'elle perd 2-0.
↑abcd eteN'inclut pas les rencontres disputées dans le cadre des Jeux olympiques.
↑a etbLe classement pris en compte est celui du mois de décembre.
↑Les rencontres desJeux olympiques ne sont pas comptabilisées dans ce bilan.