L'équipe de Nouvelle-Zélande de football est constituée par une sélection des meilleurs joueursnéo-zélandais sous l'égide de laFédération de Nouvelle-Zélande de football. Surnommée les « All Whites » (par opposition aux « All Blacks ») ou les « Kiwis », elle représente le pays lors des compétitions continentales et internationales.
L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire le face à l'Australie, match remporté sur le score de trois buts à un. Affiliée à laFIFA en 1948, la Fédération néo-zélandaise est membre fondateur de laConfédération du football d'Océanie en 1966. La sélection néo-zélandaise dispute ses premières qualifications à une phase finale deCoupe du monde en1970.
Elle remporte son premier trophée enCoupe d'Océanie en1973 et compte quatre autres victoires dans cette compétition en1998,2002,2008 et2016. Elle compte également deux participations à une phase finale de laCoupe du monde, en1982 et en2010.
LaFédération de Nouvelle-Zélande de football est fondée en octobre1891 pour gérer l'ensemble des rencontres se disputant dans lacolonie britannique[3],[4]. L'équipe nationale dispute sa première rencontre le auCaledonian Ground deDunedin, à l'occasion de la tournée de la sélection deNouvelle-Galles du Sud enNouvelle-Zélande[5]. LesNéo-Zélandais s'inclinent sur le score d'un but à zéro devant environ 300 à 400 spectateurs[6], puis obtiennent un match nul trois buts partout la semaine suivante. Après une tournée néo-zélandaise en Nouvelle-Galles du Sud l'année suivante, les confrontations internationales s'interrompent jusqu'en 1922 et la venue, le, de l’Australie. Les Néo-Zélandais remportent cette première rencontre internationale, disputée sous la pluie au stade deCarisbrook à Dunedin devant 10 000 spectateurs, sur le score de trois buts à un[7]. Deux autres rencontres sont disputées lors de cette tournée des Australiens et se concluent par un match nul et une autre victoire des Néo-Zélandais sur le score de trois buts à un[8]. L'année suivante, en, les Néo-Zélandais se rendent en Australie pour une tournée de trois mois au cours de laquelle ils disputent seize rencontres, dont trois face à l'Australie. La sélection remporte « The Ashes[note 1] », un trophée remis en jeu à chaque confrontation entre les deux nations jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, en s'imposant à deux reprises pour une défaite[11].
La sélection duCanada (ici en 1924) est la seconde équipe nationale rencontrée par les Néo-Zélandais, en 1927.
Après une tournée d'une sélection des universités chinoises en 1924[12], et l'échec de l'organisation de la venue de l'équipe d'Afrique du Sud en Nouvelle-Zélande en 1926[13], leCanada est la seconde nation affrontée par les Néo-Zélandais, en 1927. Les Néo-Zélandais remportent une des quatre rencontres organisées, pour un match nul et deux défaites[14]. Il faut ensuite attendre 1933 pour de nouvelles rencontres internationales. La sélection se rend en Australie le[15] pour disputer une tournée de treize dates dont trois rencontres face à l'équipe nationale hôte. Contrairement à 1923, les Néo-Zélandais, qui souffrent d'un manque de confiance et d'une préparation physique insuffisante[16], s'inclinent lors des trois matchs, quatre buts à deux le[17], six buts à quatre le[18], et de nouveau quatre buts à deux, le[19]. L'année suivante, l'Australie se rend de nouveau en Nouvelle-Zélande et conserve « The Ashes » en s'imposant lors des trois rencontres organisées[20]. Lors du deuxième match àWellington, le, la Nouvelle-Zélande est battue sur le large score de dix buts à zéro[21]. En 1937, l'équipe d'Angleterre amateur est la première équipe européenne à venir en Océanie ; elle dispute dix matchs en Nouvelle-Zélande dont trois face à la sélection. Facile victorieuse des trois rencontres, elle fait subir, lors du premier match le, la plus lourde défaite de l'histoire de la sélection néo-zélandaise, en s'imposant sur le score de douze buts à zéro[22],[23].
Les confrontations internationales s'interrompent avec laSeconde Guerre mondiale et, ne reprennent qu'en 1947, avec la tournée de l'Afrique du Sud sur le sol néozélandais, qui se conclut sur quatre défaites des « Kiwis »[24]. L'année suivante, laFédération de Nouvelle-Zélande de football adhère à laFIFA. Après quatre nouvelles défaites face à l'Australie en 1948, la Nouvelle-Zélande réalise sa première tournée dans les îles deMélanésie en 1951 où elle rencontre laNouvelle-Calédonie, lesNouvelles-Hébrides et lesFidji. LeFK Austria Vienne est le premier club européen à affronter la Nouvelle-Zélande en 1957. Les « Kiwis » réalisent ensuite en mars et en une tournée en Asie, en Europe et aux États-Unis où ils affrontent des clubs et des sélections régionales[25]. Après trois ans sans rencontre internationale, la Nouvelle-Zélande, membre fondateur de laConfédération du football d'Océanie en1966, dispute en 1967 un match de prestige face àManchester United, lechampion d'Angleterre en titre. Les « Kiwis » s'inclinent lourdement sur le score de onze buts à zéro, leur plus large défaite depuis 1937[26],[27].
Premières confrontations internationales et qualification en Coupe du monde (1969-1982)
La Nouvelle-Zélande s'inscrit pour la première fois à une compétition internationale lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1970. Opposée dans le groupe 2 de la zone Asie-Océanie àIsraël, la sélection dirigée par l'AnglaisBarrie Truman s'incline sur le score de six buts à zéro sur les deux matchs. Pays organisateur de la premièreCoupe d'Océanie en1973, la Nouvelle-Zélande remporte son premier trophée en s'imposant en finale face àTahiti sur le score de deux buts à zéro. La sélection enchaîne avec leséliminatoires de la Coupe du monde 1974. Placée dans le sous-groupe D en compagnie de l’Australie, de l’Indonésie et de l’Irak, elle termine dernière de son groupe avec trois matchs nuls et trois défaites.
L'année suivante, la Nouvelle-Zélande réalise une tournée enChine[28], puis dispute la Coupe du PrésidentPark, un tournoi amical enCorée du Sud[29]. En1977, en tour préliminaire de laCoupe du monde 1978, elle bat à deux reprises six buts à zéro l'équipe deTaïwan, mais doit ensuite s'incliner devant son rivalaustralien. L'entraîneur anglaisJohn Adshead est nommé sélectionneur des « Kiwis » en 1979. Sous sa direction, l'équipe dispute la seconde édition de laCoupe d'Océanie en 1980, dont elle est éliminée dès le premier tour après des défaites face à Tahiti et lesFidji. En août, lors d'unmatch amical face auMexique, John Adshead fait débuterRicki Herbert,Keith Mackay,Grant Turner,Steve Wooddin etJohn Hill et l'équipe réalise une des performances majeures de son histoire en s'imposant sur le score de quatre buts à zéro[30].
Wynton Rufer, ici en 2009, inscrit quatre buts lors des qualifications de la Coupe du monde en 1982.
La Nouvelle-Zélande débute leséliminatoires de la Coupe du monde 1982 lors de laJournée de l'ANZAC en accueillant l'Australie, le favori du groupe[31]. Les deux équipes se séparent sur un match nul trois buts partout. La Nouvelle-Zélande enchaîne ensuite sur un nul face à Taïwan puis deux victoires sur l'Indonésie et les Fidji. Lors des matchs retour du groupe, les « Kiwis » créent la surprise en s'imposant sur le terrain des Australiens, invaincus sur leur sol en match officiel depuis trente-cinq matchs, sur le score de deux buts à zéro[32]. Les Néo-Zélandais l'emportent ensuite lors des trois derniers matchs, en battant notamment les Fidji sur le score de treize buts à zéro, dont six buts du capitaineSteve Sumner. Cette victoire est la plus large de l'histoire de la sélection mais également des matchs officiels de la Coupe du monde, devant la victoire douze buts à zéro desAllemands de l'Ouest face àChypre en1969[33]. Surnommés les « All Whites » par les médias en référence à leurs maillots, les Néo-Zélandais terminent ce tour de qualification avec trente-et-un buts inscrits pour seulement trois encaissés[31]. Lors du deuxième tour de qualification, la sélection est versée dans un nouveau groupe de qualification. Elle obtient un match nul zéro partout enChine, puis s'impose à domicile face à la même équipe. C'est le neuvième match d'éliminatoires d'affilée sans que legardienRichard Wilson n'encaisse de but, ce qui constitue un record pour la Coupe du monde[31]. Après leurs rencontres face auKoweït et à l'Arabie saoudite, les Néo-Zélandais se retrouvent lors de la dernière journée à deux points des Chinois avec une différence de but défavorable de cinq buts. Face à des Saoudiens démobilisés, ils s'imposent sur le score de cinq buts à zéro, dont deux du seul professionnel de la sélection,Wynton Rufer[34]. Ils obtiennent ainsi le droit de disputer un match de barrage sur terrain neutre face aux Chinois. ÀSingapour, devant 60 000 spectateurs, les « Kiwis » dominent la rencontre et se qualifient pour laCoupe du monde en l'emportant sur le score de deux buts à un[35].
Pour lapremière phase finale de leur histoire, les Néo-Zélandais héritent d'un groupe difficile. S'ils font douter un temps lesÉcossais, en revenant à trois buts à deux lors du premier match, grâce àSumner etWooddin, ils s'inclinent finalement cinq buts à deux[36]. Lors de leur deuxième rencontre, les « All Whites » ne parviennent pas à faire douter lesSoviétiques et s'inclinent sur le score de trois buts à zéro[37]. Enfin, pour leur dernier match de poule, ils connaissent une lourde défaite, quatre buts à zéro, face auBrésil[38].
L'année suivante, les « Kiwis », dirigés par l'AnglaisKen Dugdale, remportent le second trophée de leur histoire lors de laCoupe d’Océanie. Premiers du groupe A, les Néo-Zélandais battent en demi-finale lesîles Fidji, un but à zéro, puis battent enfin en finale l’Australie sur le même score, grâce à une réalisation deMark Burton. La sélection se qualifie ainsi pour laCoupe des confédérations 1999 où elle termine dernière de son groupe après trois défaites face auxÉtats-Unis, à l'Allemagne et auBrésil. Manquant d'expérience internationale, elle n'inscrit qu'un seul but par l'intermédiaire de son capitaineChris Zoricich pour six encaissés[39]. Lors de laCoupe d’Océanie 2000, l’équipe de Nouvelle-Zélande atteint de nouveau la finale en s'imposant en demi-finale face auxÎles Salomon sur le score de deux buts à zéro, avec un doublé deSimon Elliott. En finale, face aux Australiens, elle ne parvient pas à conserver son titre et s'incline deux buts à zéro. La sélection enchaîne avec leséliminatoires de la Coupe du monde 2002. Première du groupe 2 avec notamment une victoire sept buts à zéro sur leVanuatu, elle est battue lors du tour final par les Australiens, sur le score de six buts à un sur les deux rencontres.
Ken Dugdale démissionne alors et laisse la place de sélectionneur à son adjointMick Waitt[40]. Pays organisateur de laCoupe d’Océanie 2002, la Nouvelle-Zélande termine première de son groupe puis bat en demi-finale le Vanuatu sur le score de trois buts à zéro. En finale, elle prend sa revanche sur les Australiens en s'imposant sur le score d'un but à zéro grâce àRyan Nelsen à la78e minute. À la suite de ce succès, elle atteint en la47e place duclassement FIFA, soit la meilleure position de son histoire[41]. Qualifiés pour laCoupe des confédérations 2003 grâce à ce succès, lesAll Whites finissent la compétition avec trois défaites face auJapon, à laColombie et à laFrance. La sélection encaisse en tout onze buts pour un seul inscrit par l'intermédiaire deRaffaele de Gregorio face à la Colombie. Elle dispute ensuite laCoupe du challenge AFC-OFC face à l'Iran avec une équipe peu expérimentée et s'incline sur le score de trois buts à zéro[42].
Lors de laCoupe d’Océanie 2004 comptant également pour leséliminatoires de la Coupe du monde 2006, les « Kiwis » subissent une contre-performance en étant battus par l'Australie, mais surtout par le Vanuatu sur le score de quatre buts à deux[43].Ricki Herbert succède alors à Mick Waitt au poste de sélectionneur au départ pour une seule rencontre, celle contre l'Australie, la seule disputée par la sélection en 2005[44]. Sous ses ordres, l'équipe réalise l'année suivante une tournée en Europe qui voit les « All Whites » s'imposer face à laGéorgie sur le score de trois buts à un, leur première victoire sur le sol européen[45]. Malgré cette performance, le faible nombre de rencontres internationales disputées en raison de l'éloignement géographique font chuter la sélection à la116e place du classement FIFA[46] puis en à la156e place[47].
Deuxième qualification à une Coupe du monde (depuis 2009)
Pour préparer laCoupe du monde 2010, les Néo-Zélandais effectuent un stage enAutriche et disputent plusieurs matchs amicaux. Ils s'imposent face à laSerbie, alors15e auclassement FIFA, sur le score d'un but à zéro et réalisent ainsi la meilleure performance de leur histoire d'après leur entraîneur[51]. Lors de la phase finale, l'équipe néo-zélandaise affronte dans legroupe F laSlovaquie, l'Italie et leParaguay. Elle remporte, pour la première fois de son histoire, un point en Coupe du monde grâce à l'égalisation de sondéfenseur latéralWinston Reid à la dernière minute du premier match de poule contre la Slovaquie[52],[53]. Le sélectionneurRicki Herbert déclare après le match :« On était venus avec des intentions et on a su les mettre en application contre une équipe de valeur. C'est un moment à placer au sommet de l'histoire du sport dans le pays. Je suis très heureux[54]. » Les « All Whites » créent la sensation lors de leur deuxième match en obtenant un nouveau match nul, un but partout, avec l'Italie, championne du monde en titre, et obtiennent ainsi leur second point en Coupe du monde. La troisième rencontre oppose la Nouvelle-Zélande auParaguay et les deux équipes se séparent sur un score de zéro but partout. La Nouvelle-Zélande ne se qualifie pas pour les huitièmes de finale, mais elle quitte la deuxième Coupe du monde de son histoire invaincue et à la troisième place de son groupe, devant les Italiens[55]. Elle est d'ailleurs la seule nation sans défaite de cette phase finale puisque l'Espagne, vainqueur de la compétition, perd son premier match de poule contre laSuisse[56].
Lors de laCoupe d'Océanie de football 2012, les Néo-Zélandais sont battus par laNouvelle-Calédonie en demi-finale de la compétition sur le score de deux buts à zéro et terminent troisièmes après une victoire difficile, quatre buts à trois, sur lesîles Salomon. Cette défaite est le plus mauvais résultat de la sélection depuis l'arrivée de Ricki Herbert au poste de sélectionneur[57]. Les « Kiwis » se reprennent lors deséliminatoires de la Coupe du monde de football 2014. Ils remportent les six rencontres du groupe et se qualifient ainsi pour le barrage intercontinental disputé contre leMexique. Les Néo-Zélandais sont éliminés à ce stade de la compétition sur le score de neuf buts à trois sur les deux matchs et Ricki Herbert annonce son départ[58].
L'équipe de Nouvelle-Zélande évolue à ses débuts en maillotnoir et shortblanc comme les autres équipes nationales néo-zélandaises. Surnommée à ses débuts les « All Blacks », comme lesrugbymen[59], elle est ensuite appelée les « Kiwis », en référence à l'animal emblématique de la Nouvelle-Zélande, surnom qu'elle a conservé.
Lors desqualifications pour la Coupe du monde de 1982, où elle est équipée parAdidas, la Nouvelle-Zélande évolue pour la première fois dans une tenue entièrement blanche lors de la rencontre à l'extérieur disputée face àTaïwan et garde cette tenue pour la suite des éliminatoires. Elle reçoit alors le surnom des « All Whites », par opposition aux rugbymen dont les rencontres face à l'Afrique du Sud, en pleinapartheid, provoquent une controverse nationale[60],[61].
Contrairement aux autres équipes nationales néo-zélandaises, la sélection n'interprète pas lehaka avant les matchs.Ryan Nelsen, capitaine des « All Whites » lors de laCoupe du monde 2010, déclare ainsi :« je ne pense pas qu'un groupe de onze mecs blancs tout maigrichons puisse être très intimidant[62] ». Le ritemaori a cependant été déjà exécuté par des sélections au cours de l'histoire[25] et d'aprèsLeo Bertos, un des joueurs maoris de la sélection, la réalisation du haka par l'équipe nationale n'est qu'une question de temps[63].
La sélection est sous contrat avec l'équipementier sportif américainNike depuis 2004[64]. Elle évolue à domicile en maillot blanc et short blanc et, à l'extérieur, en maillot noir et short noir. Les maillots arborent sur leur gauche lafougère argentée, symbole de la Nouvelle-Zélande.
Emblèmes de l'équipe de Nouvelle-Zélande
LesKiwis est le surnom donné à l'équipe de Nouvelle-Zélande.
À ses débuts, la sélection est composée exclusivement de joueurs évoluant en Nouvelle-Zélande sous le statut amateur. La mise en place d'unchampionnat local en1970 entraîne une semi-professionnalisation des joueurs bénéfique à la sélection[65].
Lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1982, un seul joueur,Wynton Rufer, évolue en Europe, au sein du club anglais deNorwich City. Lors de laphase finale en Espagne, l'ensemble des joueurs évolue en Océanie dans des clubs australiens ou néo-zélandais. La sélection s'appuie également sur de nombreux joueurs nés au Royaume-Uni et ayant évolué dans un championnat britannique avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande. C'est le cas de huit des sélectionnés pour la Coupe du monde 1982[réf. nécessaire].
À la fin des années 1990, le nombre de joueurs évoluant à l'étranger augmente. Ils sont ainsi cinq à jouer en Europe lors de laCoupe des confédérations 1999[66]. En 2003, la majorité des joueurs cadres évolue soit auxÉtats-Unis[67], soit en Europe, les autres joueurs sélectionnés disputant lechampionnat d'Australie avec la franchise néo-zélandaise duKingz Football Club[68].
Le nombre croissant de joueurs évoluant à l'étranger pose cependant un problème à laFédération qui ne peut aligner ses meilleurs joueurs lors des matchs amicaux[46]. La sélection ne dispute ainsi lesqualifications de la Coupe du monde 2010 qu'avec des joueurs évoluant en Océanie, sept joueurs évoluant en Europe rejoignant le groupe pour laCoupe du monde[69].
Au début des années 1950,Jock Newall,attaquant d'origine écossaise, inscrit 28 buts en 17 apparitions sous le maillot néo-zélandais, dont 17 buts en 10 matchs officiels disputés lors des deux tournées organisées dans les îles du Pacifique. Son record en match officiel n'est battu qu'en 1981 parBrian Turner et celui en matchs officiels et non officiels parVaughan Coveny en 2004. Mort en 2004, Newall rejoint la même année letemple de la renommée du football néo-zélandais[70].
L’attaquant Brian Turner, né en 1949 en Angleterre, débute en sélection en 1967 lors d'un tournoi auSud-Viêt Nam. Après une expérience professionnelle en Angleterre, notamment auBrentford FC, il retourne en Nouvelle-Zélande et remporte avec ses coéquipiers laCoupe d'Océanie 1973.Milieu offensif ou attaquant possédant une bonne technique[71], il est élu meilleur joueur de Nouvelle-Zélande à trois reprises, en 1974, 1979 et 1980[72] et fait partie de l'équipe sélectionnée pour disputer laCoupe du monde 1982. Comptant 59 sélections pour 21 buts inscrits en sélection officielle, il est introduit au temple de la renommée en 1995[73].
Simon Elliott, ici sous les couleurs desCrew de Columbus, est le deuxième joueur le plus capé de l'histoire de la sélection.
L'ensemble de l'équipe ayant disputé leséliminatoires puis la phase finale de la Coupe du monde 1982 a rejoint le temple de la renommée en 2002[74]. Legardien de butRichard Wilson reste, durant les éliminatoires, invaincu pendant 921 minutes, ce qui constitue un record en Coupe du monde[31]. Il ne dispute cependant aucun match de la phase finale, le sélectionneurJohn Adshead lui préférantFrank van Hattum. LedéfenseurRicki Herbert inscrit deux buts décisifs lors des éliminatoires face à l'Arabie saoudite et à laChine[75]. Il est le quatrième joueur le plus capé de l'histoire avec 61 sélections. Il est ensuite nommé en 2005 entraîneur de l'équipe nationale. Le milieu offensifSteve Sumner, né également en Angleterre, est le capitaine de la sélection. Il inscrit six buts lors de la victoire 13 buts à zéro contre lesFidji pendant la campagne de qualification, ce qui constitue un autre record mondial, puis marque le premier but en Coupe du monde d'un Néo-Zélandais lors de la défaite cinq buts à deux face à l'Écosse[65]. Recordman des apparitions sous le maillot à la fougère argentée avec 105 matchs joués dont 58 officiels, il est élu joueur néo-zélandais de l'année en 1983 et rejoint le temple de la renommée en 1991[76]. L'attaquantWynton Rufer, né en 1962, est le seul professionnel de cette sélection dont il est également le benjamin. Buteur décisif lors des éliminatoires, il connaît une longue carrière en Europe et remporte laCoupe des coupes en1992 avec le club allemand duWerder Brême. Nommémeilleur joueur océanien à trois reprises en 1989, 1990 et 1992[77], il est élu footballeur océanien du siècle par l'IFFHS[78] et devient le premier footballeur à entrer au temple de la renommée du sport néo-zélandais en 2005[79],[80].
L'attaquantVaughan Coveny effectue la majorité de sa carrière en Australie, notamment auSouth Melbourne FC avec qui il gagne laCoupe des champions d'Océanie 1999. Avec l'équipe nationale, il remporte laCoupe d'Océanie 1998 et est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection avec 28 buts inscrits en 64 sélections[81]. Le défenseur central ou milieu de terrain défensifSimon Elliott est le capitaine de l'équipe lors de la Coupe d'Océanie 2002. Né en 1974, il fait la majorité de sa carrière enMajor League Soccer et remporte également laCoupe d'Océanie 2008. Deuxième joueur le plus capé de l'histoire avec 69 sélections, il met un terme à sa carrière en 2011 après avoir disputé laCoupe du monde 2010. Également défenseur ou milieu de terrain,Ivan Vicelich remporte à trois reprises la Coupe d'Océanie en 1998 mais également en2002 et en 2008. Il met fin à sa carrière internationale en 2008 avant de revenir sur sa décision à la demande du sélectionneur Ricki Herbert l'année suivante[82]. Élu footballeur océanien de l'année en 2009, il fait partie de l'effectif à la Coupe du monde 2010 et détient le record de rencontres disputées en équipe nationale (88 capes pour six buts inscrits en). Le défenseurChris Zoricich est le capitaine de la sélection lors des titres en Coupe d'Océanie 1998 et 2002 et lors des participations auxCoupe des confédérations 1999 et2003. Il compte 58 sélections pour quatre buts inscrits[83].
Le défenseurRyan Nelsen, né en 1977, fait l'essentiel de sa carrière en Europe, notamment auBlackburn Rovers FC. Il inscrit le but de la victoire face auxAustraliens en finale de la Coupe d'Océanie 2002 et est capitaine de la sélection lors de la Coupe du monde 2010. Meilleur joueur océanien à deux reprises[réf. nécessaire], il prend sa retraite en 2013 après avoir disputé 49 matches pour 6 buts inscrits. L'attaquantShane Smeltz est le deuxième meilleur buteur de l'histoire de l'équipe nationale néo-zélandaise. Toujours en activité, il est élu meilleur joueur océanien en 2007[77] et inscrit le but de la victoire historique face à laSerbie en match amical.
Effectif et encadrement de l'équipe de Nouvelle-Zélande pour disputer les matchs amicaux contre laColombie et l'Équateur, respectivement les 15 et 18 novembre 2025.
Vingt techniciens ont exercé la fonction de sélectionneur de l’équipe nationale depuis 1957[84],[85]. Peu d'entre eux ont effectué de longs mandats. Le record de longévité est détenu par le Néo-ZélandaisRicki Herbert, à la tête de la sélection de 2005 à 2013.
Liste des sélectionneurs de l’équipe de Nouvelle-Zélande de football
L'équipe néo-zélandaise est, à ses débuts, dirigée par un comité de sélection comprenant des membres des différentes ligues de Nouvelle-Zélande[86]. C'est dans ce cadre que l'ancien professionnel anglais duChelsea FCKen Armstrong dirige l'équipe nationale[note 2]. Également international néo-zélandais, il met en place des dispositifs tactiques plus modernes[25] et est intronisé au temple de la renommée du football néo-zélandais en 1991[76]. Le premier véritable sélectionneur national est le YougoslaveLjubiša Broćić, nommé en 1965 mais, durant les deux saisons où il reste en poste, l'équipe nationale ne dispute aucune rencontre[84]. Le Hongrois naturalisé ChilienJuan Schwanner lui succède durant deux saisons puis, Ljubiša Broćić revient en poste et dirige l'équipe lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1970.
L'AnglaisJohn Adshead devient sélectionneur en. Ancien joueur de deuxième division anglaise, il devient ensuite entraîneur et remporte laCoupe de Nouvelle-Zélande avecManurewa AFC en 1978 et fait monter le club enpremière division[76]. Très bon meneur d'hommes[88], le défenseur néo-zélandaisAdrian Elrick déclare à son propos que« si [il] nous avait demandé de marcher à travers un mur de briques, nous l'aurions fait sans hésiter[32] ». Incorporant de nombreux jeunes joueurs, il remporte, en en match amical, une victoire de prestige face auMexique sur le score de quatre buts à zéro. Ce succès est annonciateur de lacampagne de qualification de la Coupe du monde 1982 qui voit les Néo-Zélandais se qualifier pour la première fois à une phase finale de lacompétition mondiale. Il quitte la sélection après la Coupe du monde et est remplacé parAllan Jones, qui dirige l'équipe pendant deux saisons.
Ricki Herbert, ici en 2008, est le sélectionneur des « All Whites » de février 2005 à novembre 2013.
Anthony Hudson, ici en 2012, est nommé sélectionneur de la Nouvelle-Zélande en août 2014.
Son adjoint, le Néo-ZélandaisRicki Herbert, ancien international ayant disputé la Coupe du monde 1982, est nommé par la Fédération sélectionneur en[91] avec pour objectif la qualification pour la prochaine Coupe du monde[92]. Les « Kiwis » débutent, sous sa direction, par une défaite face à l'Australie en juin sur le score d'un but à zéro. L'année suivante, la sélection remporte pour la première fois une rencontre en Europe en s'imposant face auxGéorgiens sur le score de trois buts à un[93]. L'équipe nationale remporte ensuite laCoupe d'Océanie 2008, la quatrième victoire de la Nouvelle-Zélande dans cette compétition, puis dispute laCoupe des confédérations 2009 où elle obtient son premier point dans la compétition en faisant match nul avec l'Irak. Il devient en, grâce à une victoire sur leBahreïn en barrage, le deuxième sélectionneur à qualifier une équipe de Nouvelle-Zélande à une phase finale de la Coupe du monde. La Nouvelle-Zélande, organisée en 3-5-2 avec deslatéraux offensifs[94], créé la surprise en phase finale en étant la seule équipe invaincue de la Coupe du monde après trois matchs nuls en phase de groupe. En contact avec plusieurs clubs, il prolonge son contrat avec la Fédération de Nouvelle-Zélande en[95]. De nouveau prolongé en[96], la sélection connaît le premier échec sous sa direction en demi-finale de laCoupe d'Océanie 2011 en étant battu par laNouvelle-Calédonie. Elle termine ensuite en tête du groupe Océanie lors desqualifications de la Coupe du monde 2014 et se qualifie ainsi pour les barrages disputés face auMexique. À la suite de cette élimination de la sélection sur le score de neuf buts à trois sur les deux matchs, il démissionne de son poste[58]. En, il est remplacé à titre intérimaire par son adjoint l'AnglaisNeil Emblen[97] puis, en août l'AnglaisAnthony Hudson, ancien sélectionneur deBahreïn, prend en charge l'équipe nationale[98]. Il est préféré à ce poste aux techniciens australiensFranck Farina etGary van Egmond(en) et signe un contrat de quatre ans[99].
Lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1982, la sélection dispute la totalité de ses rencontres à domicile auMount Smart Stadium d'Auckland et continue à jouer dans ce stade jusqu'au début des années 1990. Les « All Whites » disputent ensuite la plupart de leurs rencontres auNorth Harbour Stadium, autre stade situé à Auckland d'une capacité de 25 000 places[101]. Ils évoluent aussi auWestpac Stadium de Wellington, enceinte inaugurée en 2000 et d'une capacité de 34 500 places. C'est dans ce stade qu'ils se qualifient pour laCoupe du monde 2010 en battant leBahreïn.
Les principaux stades utilisés par la sélection néo-zélandaise
La sélection néo-zélandaise dispute le face àIsraël sa première rencontre dequalification à une Coupe du monde[102]. Engagée à douze reprises dans les éliminatoires de la compétition, elle devient en1982 la deuxième nation de l'Océanie, après l'Australie en1974, à se qualifier pour une phase finale deCoupe du monde.
Parcours de l'équipe de Nouvelle-Zélande enCoupe du monde
LaCoupe d'Océanie est créée en 1973. Après une seconde édition en 1980, elle disparaît jusqu'en 1996 où elle est recréée sur un rythme bisannuel, servant de qualification pour laCoupe des confédérations. La Nouvelle-Zélande compte six victoires dans la compétition, dont deux succès en tant que pays organisateur[103].
La sélection néo-zélandaise dispute à quatre reprises laCoupe des confédérations en tant que vainqueur de laCoupe d'Océanie. Son bilan dans la compétition est de onze défaites, dont deux sur le score de cinq buts à zéro face à laFrance en1999 et face auBrésil en2009, et un match nul face à l'Irak, zéro but partout en 2009.
La sélection néo-zélandaise a eu l'occasion de rencontrer de nombreuses équipes à travers le monde, majoritairement lors de matchs amicaux. Après avoir affronté les autresdominions britanniques, l'Australie, leCanada et l'Afrique du Sud à ses débuts puis les nations du Pacifique en 1951 et 1952[8], la Nouvelle-Zélande affronte ses premières nations asiatiques,Singapour, leSud-Viêt Nam et laMalaisie lors du tournoi de la fête nationale vietnamienne en 1967[104]. Elle rencontre ensuite sa première nation africaine, leMaroc, lors du tournoi Merdeka 1980 se disputant enMalaisie puis sa première nation sud-américaine, leBrésil et sa première nation européenne, l’Écosse, lors de laCoupe du monde 1982.
La sélection néo-zélandaise obtient les plus grands succès de son histoire en battant leMexique quatre buts à zéro en 1980 et laSerbie un but à zéro en 2010. Elle a également partagé les points lors de laCoupe du monde de 2010 avec laSlovaquie, l'Italie et leParaguay.
Souvent vainqueur des confrontations avec les autres nations de l'OFC, la Nouvelle-Zélande a enregistré le plus large succès de son histoire en 1981 face aux Fidji, une victoire 13 buts à zéro lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1982. Elle a subi sa défaite la plus significative lors de laCoupe d'Océanie 2012 en étant battu en demi-finale de la compétition par la Nouvelle-Calédonie sur le score de deux buts à zéro.
Match Australie-Nouvelle-Zélande disputé àCraven Cottage, stade deLondres le 9 juin 2005.
La Nouvelle-Zélande entretient une rivalité en football avec l'Australie comme dans les autres sports où les rencontres entre les deux pays sont nombreuses, notamment lerugby à XV, lerugby à XIII et lecricket[105]. L'Australie est la première nation rencontrée par la sélection néo-zélandaise le. Elle s'impose dans ce premier match sur le score de trois buts à un[7]. Un trophée, « The Ashes », est mis en jeu entre les deux nations à chaque tournée. Dominateurs lors des premières rencontres en 1922 et 1923 les Néo-Zélandais subissent à partir de 1933 de nombreuses défaites face à leur voisin notamment un dix buts à zéro à domicile en 1936, le plus lourd revers de leur histoire en matches officiels.
Régulièrement éliminés des compétitions internationales par l'Australie, les « Kiwis » créent la surprise lors deséliminatoires de la Coupe du monde 1982 en s'imposant chez leur voisin sur le score de deux buts à zéro, ce qui provoque la démission du sélectionneur australienRudi Gutendorf[32].
En 1983, un nouveau trophée, la Coupe Trans-Tasman, est mis en jeu entre les deux sélections. Six éditions sont disputées entre 1983 et 1995, dont quatre sont remportées par l'Australie[106]. En 2002, en finale de la Coupe d'Océanie, la Nouvelle-Zélande connaît un nouveau succès de prestige en s'imposant sur le score d'un but à zéro sur les « Socceroos ». Avec le départ de l'Australie vers laConfédération asiatique de football en 2005, les confrontations entre les deux nations se font ensuite plus rares mais restent cependant des matchs de prestige[107].
↑The Ashes, en français « les cendres », sont à l'origine uneboîte à cigares que le secrétaire de la Queensland Football Association se trouvait avoir sur lui lors de labataille de Gallipoli, en 1915. Lors des deux réceptions organisées pendant la tournée de 1923, les capitaines des deux sélections fument un cigare dont les cendres sont recueillies dans cette boîte, qui est ensuite montée sur un support composé d'érable australien et de chèvrefeuille néo-zélandais. Remis en jeu à chaque confrontation entre les deux nations jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, ce trophée n'est plus mentionné par la suite[9],[10].
↑Ken Armstrong est considéré comme le premier sélectionneur pour le site ultimatenzsoccer.com mais pas pour laFédération néo-zélandaise.
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