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Équipe de Hongrie de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe de Hongrie féminine de football.

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Équipe de Hongrie
Écusson de l' Équipe de Hongrie
Généralités
AssociationFédération hongroise de football
ConfédérationUEFA
CouleursRouge,blanc etvert
SurnomMagyarok(Les Magyars)
Nemzeti Tizenegy(Le onze national)
Trikolór(Les tricolores)
Stade principalStade Ferenc-Puskás
Classement FIFAen diminution41e(19 novembre 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurMarco Rossi
CapitaineDominik Szoboszlai
Plus sélectionnéBalázs Dzsudzsák (109)
Meilleur buteurFerenc Puskás (84)
Rencontres officielles historiques
Premier match(123 ans)(Autriche, 0-5)
Plus large victoire12-0,Empire russe()
13-1,France()
12-0,Albanie()
Plus large défaite0-7,Angleterre()
0-7,Angleterre amateur()
0-7,Allemagne()
1-8,Pays-Bas()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 9
Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde Finaliste en1938 et1954
Championnat d'EuropePhases finales : 5
Médaille de bronze, Europe3e en1964
Ligue des nationsPhases finales : 0
Jeux olympiquesMédaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or en1952

Maillots

Domicile

Extérieur

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L'équipe de Hongrie de football (Magyar labdarúgó-válogatott enhongrois) est l'équipe nationale qui représente laHongrie lors des compétitions internationales masculines defootball, sous l'égide de laFédération hongroise de football. Elle consiste en une sélection des meilleurs joueurs hongrois.

Après la fondation de la Fédération hongroise en1901, l'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire en1902 face à l'Autriche. Affiliée à laFIFA à partir de 1907, la sélection hongroise dispute sa première compétition internationale lors desJeux olympiques d'été de 1912 en finissant quart-de-finaliste. Quelques années plus tard, l'équipe hongroise se distingue en1938, en atteignant la finale de laCoupe du monde. Dans lesannées 1950, leonze d'or hongrois, l'une des meilleures formations du monde, est sacréchampion olympique en 1952 mais échoue lors de laCoupe du monde 1954 en s'inclinant en finale.

Le, les charssoviétiques entrent dansBudapest pour écraser l'insurrection hongroise. De nombreux éléments du onze d'or s'exilent alors en Espagne. Malgré ces pertes, la sélection hongroise continue à signer de grands résultats : la Hongrie termine troisième de l'Euro 1964 et est sacréechampionne olympique la même année, titre conservé lors desJeux olympiques suivants.

Lesannées 1970 voient l'amorce d'un déclin pour la sélection hongroise. Une quatrième place à l'Euro 1972 et une médaille d'argent auxJeux olympiques de 1972 sont les derniers grands résultats de l'équipe. Après trois présences consécutives enCoupe du monde (entre1978 et1986) qui s'achèvent dès le premier tour, la Hongrie quitte le haut niveau et ne participe plus durant trente ans à aucune phase finale majeure (Mondial ou Euro). La sélection fait son retour dans un grand tournoi lors duchampionnat d'Europe 2016.

Depuis1953, les Hongrois disputent la plupart de leurs rencontres à domicile auNépstadion, rebaptisé en2002stade Ferenc-Puskás, enceinte d'une capacité de 38 652 places située àBudapest. L'ItalienMarco Rossi est le sélectionneur de l'équipe depuis. Les Hongrois ont terminé l'année2024 au30e rang mondial et au17e rang européen selon leclassement FIFA.

Histoire

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Genèse de la sélection du temps de l'Autriche-Hongrie (1901-1920)

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Jusqu'à laPremière Guerre mondiale, leroyaume de Hongrie est l'une des deux principales entités constituant l'Empire austro-hongrois. Le football apparaît dans la région à la fin duXIXe siècle[2] et plus précisément durant lesannées 1890[3], notamment àBudapest, où sont fondés les premiers clubs du pays : leBudapest TC en1885, leMagyar AC en1895 et l'Újpest TE, le plus ancien encore existant aujourd'hui, en1899. Le match de football le plus ancien ayant été rapporté oppose deux équipes du Budapest TC en1897[3].

Une partie de la société hongroise, particulièrement la haute sociétémagyare, se montre toutefois réticente au développement de ce sport« répugnant », en raison de sa nature supposée violente et très physique, voire« non civilisée »[3]. Certains membres du conseil municipal deBudapest proposent en1900 de bannir le football du pays, mais l'idée est rejetée et le football reste autorisé en Hongrie[3]. Malgré ces critiques, le football devient de plus en plus populaire dans le pays, notamment dans les classes moyennes et ouvrières[3]. Le, douze clubs deBudapest fondent laMagyar Labdarúgók Szövetsége (MLSZ) enfrançais :« Fédération hongroise de football »[3]. Elle organise lapremière édition duchampionnat national, qui ne compte que des formations de la capitale[4].

Un joueur pousse un ballon, un adversaire est derrière lui, un coéquipier est sur le côté
Match Grande-Bretagne-Hongrie (7-0), quart de finale des Jeux olympiques de 1912.

Le, la fédération hongroise organise le premier match d'une sélection « nationale ». Elle concède àVienne face à sonhomologue autrichienne, dont c'est également la première sortie, une défaite 5-0[4],[A 1]. Il s'agit du premier de l'histoire opposant deux sélections européennes non britanniques[5],[A 2]. L'année suivante, elle remporte ses premières victoires, sur lasélection de Bohême et Moravie (ancêtre de lasélection tchèque), puis sur l'Autriche[6].

La Hongrie se lie avec laFédération internationale de football association (FIFA), fondée en1904, et en devient membre en1906[2] lors de son troisième congrès, organisé àBerne, ou, selon les sources, en1907[7].

Durant les premières années, la Hongrie n'affronte que deux de ses voisins, l'Autriche et la Bohême-et-Moravie. La sélectionmagyare joue son premier match contre l'Angleterre en 1908, lors d'une tournée de la sélection britannique en Europe centrale, et subit la plus lourde défaite de son histoire (7-0)[8],[3]. Quelques mois plus tard, elle s'inscrit autournoi olympique de Londres mais la fédération déclare forfait au dernier moment, officiellement pour des raisons financières[9] mais surtout à cause des troubles politiques créés par lacrise bosniaque dans l'Empire[A 3].

En janvier1911, l'équipe hongroise se déplace pour la première fois enEurope de l'Ouest pour y affronter laFrance, l'Italie et laSuisse. L'année suivante, elle participe pour la première fois autournoi olympique[10], organisé àStockholm. La sélection d'Ede Herczog entame la compétition en quart de finale face au tenant du titre, laGrande-Bretagne, qui s'impose très facilement sur le score de 7-0[11]. Lors du tournoi de repêchage, les victoires face à l'Allemagne puis l'Autriche lui permettent de se classer à la cinquième place.Imre Schlosser-Lakatos inscrit quatre des six buts de la sélection[12].

Photographie en noir et blanc de treize personnes, dont trois accroupies.
Même durant laPremière Guerre mondiale, la Hongrie continue de jouer notamment contre l'Autriche.

Après les Jeux, enjuillet 1912, les hommes de Herczog, menés par leurs avantsGáspár Borbás et Schlosser-Lakatos, se déplacent àMoscou pour jouer deux matchs amicaux face à laRussie impériale, qu'ils battent facilement (9-0[13] et 12-0[14]). Ce deuxième succès reste le plus large de l'histoire de la sélection. À l'aube de laPremière Guerre mondiale, enmai 1914, la sélection hongroise s'impose facilement à Budapest contre laFrance sur le score de cinq buts à un[A 4]. Durant le conflit et juste après, la Hongrie n'affronte pratiquement plus que son allié au sein de l'Empire austro-hongrois : en effet, entreoctobre 1914 etmai 1920, vingt-deux des vingt-trois matchs amicaux qu'elle dispute le sont contre l'Autriche[6].

Premiers résultats marquants (1920-1939)

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Photographie en noir et blanc, assez brunie, avec des joueurs de football, vus de face.
L'équipe de Hongrie en 1924.

Après laPremière Guerre mondiale, l'Allemagne, l'Autriche et laHongrie, vaincues et considérées comme les responsables du conflit par lesAlliés, sont boycottées par les nations dominantes du football mondial, laGrande-Bretagne en tête. Les Anglais obtiennent que les sélections ayant joué contre un de ces trois pays, comme laSuisse, soient exclues dutournoi de football desJeux olympiques de 1920 à Anvers[A 5]. La Hongrie s'ouvre cependant à de nouveaux adversaires, issus de pays n'ayant pas participé directement au conflit, comme laPologne[note 1] en1921 ou laFinlande[note 2] en1922. En1923, la Hongrie est intégrée à laSociété des Nations, signe de la normalisation de ses relations diplomatiques.

Photographie en noir et blanc d'une scène d'un match de football.
Scène du match entre la Pologne et la Hongrie, comptant pour le premier tour desJeux olympiques de 1924.

Dans la foulée, laFIFA, que les Anglais ont quitté, invite la Hongrie et l'Autriche auxJeux olympiques de 1924 à Paris[A 5]. Ce tournoi est le premier à rassembler des sélections non européennes, et les formations de ces deux pays figurent alors parmi les meilleures en Europe. Sous les ordres deGyula Kiss, la sélection est l'une des favorites attendues àParis[A 6]. Elle écarte facilement la Pologne au premier tour mais s'incline dès les huitièmes de finale face à l'Égypte, sur le score de trois buts à zéro[A 6],[15].

En1927, les Hongrois participent à l'édition inaugurale de laCoupe internationale européenne, qui rassemble plusieurs sélections d'Europe centrale. Ils terminent la compétition, disputée sur deux ans et demi, à la quatrième place. En parallèle, la Hongrie multiplie les matchs amicaux, comme celui contre laFrance enjuin 1927 qui se termine par une victoire 13 à 1 des Magyars[A 7]. Alors qu'un championnat professionnel a été lancé en Hongrie, le pays décline l'invitation à participer auxJeux de 1928, réservés aux footballeurs amateurs. Elle imite en cela ses voisinsautrichiens ettchécoslovaques[A 8]. Lors de l'édition suivante de la Coupe internationale, entre 1931 et 1932, la Hongrie réalise un résultat honorable, en terminant troisième sur les cinq nations engagées.

Devant le succès des tournois de football olympiques et le développement du professionnalisme à travers le monde, la FIFA annonce en1928 l'organisation d'uneCoupe du monde ouverte aux professionnels[16]. La Hongrie, à l'instar d'autres pays européens et de l'Uruguay, qui s'apprête à fêter le centenaire de sonindépendance et dont lasélection est double championne olympique en titre, dépose alors sa candidature pour accueillir le tournoi, prévu en1930[17]. L'engagement des Uruguayens à payer le voyage et l'hôtel aux équipes participantes, et à construire un nouveau stade, leur vaut, dans le contexte économique incertain de l'époque, d'être finalement choisis par la FIFA[17]. En réaction, la Fédération hongroise, tout comme les autres nations candidates à l'organisation, n'envoie aucune délégation à cettepremière édition de la Coupe du monde, qui remporte malgré tout un franc succès populaire[16].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1934.

En1932, l'organisation d'une deuxième édition de la Coupe du monde est annoncée et promise à un pays européen[A 9]. La Hongrie se montre à nouveau intéressée, mais face aux difficultés financières croissantes liées à lacrise économique de 1929 elle renonce à déposer sa candidature. C'est l'Italie qui obtient l'organisation de l'événement[A 9]. En mars et avril 1934, l'équipe d'Ödön Nádas domine sans mal laBulgarie lors deséliminatoires et n'a même pas à affronter l'Autriche, son deuxième adversaire, pour composter son ticket pour l'Italie. En phase finale, elle figure parmi les huit têtes de série désignées. Les Hongrois se préparent idéalement en battant pour la première fois l'Angleterre àBudapest (2-1)[18],[A 10]. En huitième de finale, austade Giorgio-Ascarelli deNaples, la sélection hongroise domine l'Égypte (4-2), mais elle s'incline dès le match suivant en quart de finale contre laWunderteam autrichienne (1-2), après l'expulsion d'Imre Markos à l'heure de jeu.

Photographie en noir et blanc d'une équipe de football. Dix joueurs sont debout, alignés, et le onzième est assis.
La sélection hongroise lors d'un match de laCoupe internationale, entre 1936 et 1938.

La Hongrie participe à la même période à latroisième édition de la Coupe internationale, dont elle termine à la3e place derrière l'Italie, championne du monde, et l'Autriche. Malgré le statut professionnel de ses meilleurs joueurs, le pays envoie une équipe autournoi olympique de 1936 deBerlin, pas reconnue comme A par la fédération hongroise. Sans joueur majeur, lasélection olympique deZoltán Opata concède la défaite face à laPologne dès le premier tour (huitièmes de finale)[19]. Laquatrième édition de la Coupe internationale est arrêté à la suite de l'Anschluss (invasion de l'Autriche, l'un des participants). Au moment de l'arrêt du tournoi, la Hongrie pointait en tête, mais elle avait joué trois matchs de plus que l'Italie qui était deuxième au classement[20].

Articles détaillés :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1938 etFinale de la Coupe du monde de football 1938.

La Hongrie se consacre ensuite à la préparation de laCoupe du monde de 1938, organisée par la France. Leséliminatoires se résument pour la Hongrie à un match unique, joué enmars 1938 àBudapest contre l'équipe de Grèce. Une victoire facile sur le score de onze buts à un[21],[A 11] qualifie les partenaires deGyula Zsengellér, auteur de six des onze buts de son équipe. La sélection d'Alfréd Schaffer et deKároly Dietz entame le tournoi àReims face auxIndes orientales néerlandaises, considérée comme une des« attractions de la Coupe du monde » car elle est la première équipe asiatique à y participer[22]. Les Hongrois s'imposent aisément (6-0)[22], puis écartent laSuisse en quart de finale (2-0), faisant ainsi mieux que lors du mondial précédent. En demi-finale, les Hongrois surclassent laSuède, qui avait pourtant ouvert le score sur sa première occasion (5-1)[B 1]. Zsengellér est l'auteur de deux nouveaux buts.

En noir et blanc, une équipe de football pose. De trois-quarts, sept joueurs sont debout et quatre accroupis.
L'équipe de Hongrie en 1939 lors du dernier match de laPologne avant son invasion par letroisième Reich et le début de laSeconde Guerre mondiale.

La finale est jouée contre le tenant du titre, l'Italie, dirigée par le technicien turinoisVittorio Pozzo. Les Magyars font bonne figure mais doivent s'incliner, sur deux doublés des avantsGino Colaussi etSilvio Piola[23], pour un score final de quatre buts à deux[A 12]. La légende veut que la Hongrie ait laissé laSquadra Azzurra s'imposer, après les menaces de sanction du leader fasciste italien,Benito Mussolini, à ses joueurs, en cas de défaite :

« On a pris quatre buts, mais au moins on leur a sauvé la vie »

— Antal Szabó (gardien de la Hongrie), à l'issue de la finale perdue face à l'Italie (2-4)[24],[25]

Sárosi et Zsengellér, auteurs chacun de cinq buts durant le tournoi, terminent à la deuxième place du classement des buteurs, derrière le BrésilienLeônidas[26].

La Hongrie joue en début d'année1939 une série de rencontres enEurope de l'Ouest, affrontant successivement lesPays-Bas, laFrance, l'Irlande et laSuisse. Une nouvelle confrontation face aux doubles champions du monde a lieu en juin, avec une fois encore un succès italien (1-3). Le déclenchement de laSeconde Guerre mondiale ralentit à peine l'activité de la sélection, qui poursuit ses rencontres[note 3] face à des nations desforces de l'Axe (Allemagne, Italie,Roumanie,Bulgarie etYougoslavie), des nations alliées (Finlande), soumises (Croatie) ou neutres (Suisse etSuède)[A 13], et ce jusqu'ennovembre 1943.

La génération du « Onze d'Or hongrois » (1950-1956)

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Article détaillé :Onze d'or hongrois.

Dès le lendemain de laSeconde Guerre mondiale, la sélection hongroise retrouve les terrains. Tandis que le pays est progressivement rattaché à la zone d'influence de l'Union soviétique, l'équipe nationale est invitée à jouer laCoupe des Balkans en 1947 et 1948. Elle remporte le premier de ces deux tournois, devant laYougoslavie, tandis que le deuxième est interrompu alors qu'elle en occupe la tête[27]. LaCoupe internationale renaît également de ses cendres en 1948, mettant toujours aux prises les cinq mêmes sélections qu'avant la guerre[28].

En1949, alors qu'est proclamée laRépublique populaire de Hongrie, la sélection est confiée àGusztáv Sebes, un communiste convaincu[29]. Kispest, un ancien club de la capitale, est repris par l'armée, qui le rebaptise « Budapest Honvéd », et fait en sorte d'y attirer les meilleurs joueurs du pays[A 14] :Ferenc Puskás etJózsef Bozsik sont rejoints dès1950 parSándor Kocsis,Gyula Lóránt et le gardien de butGyula Grosics, imités parLászló Budai en1951 etZoltán Czibor en1953. Son principal concurrent est l'ex-MTK Budapest, repris pour sa part par l'ÁVH, lapolice politique duParti communiste hongrois, où évoluent notammentNándor Hidegkuti,Mihály Lantos,József Zakariás etPéter Palotás. En s'appuyant sur cette génération de joueurs talentueux, rassemblés au quotidien dans seulement deux clubs, Sebes va constituer l'une des plus grandes équipes de l'histoire du football[30]. Cette équipe est cependant privée de la possibilité de disputer la Coupe du monde 1950, car les pays duBloc de l'Est refusent d'inscrire leur sélection aux tours préliminaires pour des raisons politiques. Après le et une défaite 5-3 en amical face à l'Autriche[31], l'équipe de Hongrie ne perd plus aucun match pendant les quatre années suivantes et fait la fierté du pays qui la surnommeAranycsapat (littéralement « l'Équipe d'Or » en hongrois)[32].

Le monde découvre cette équipe auxJeux olympiques d'Helsinki en 1952, où la Hongrie, désormais communiste, envoie sa sélection A : les clubs hongrois étant soutenus par des organisations d'état, les joueurs sont assimilés à des fonctionnaires et peuvent ainsi contourner les statuts olympiques interdisant le tournoi aux joueurs professionnels. Elle remporte la médaille d'or au terme d'un parcours sans faute qui l'a vue éliminer laRoumanie (2-1), l'Italie (3-0), laTurquie (7-1), laSuède (6-0) et enfin battre en finale laYougoslavie (2-0)[A 15],[33],[34]. Cette victoire permet de donner une meilleure image du régime communiste, dans le contexte politique de laguerre froide[A 15]. On verra ainsiFerenc Puskás expliquer dans un journal français que l'excellence hongroise lors de cette période pouvait être expliquée« par la réforme qu'avait connue le football magyar en 1949 quand, comme l'économie, les sociétés sportives avaient été nationalisées »[A 16].France Football fait en tout cas l'éloge de ce dernier, à la fois capitaine et buteur, considéré comme« l'un des meilleurs footballeurs au monde » par l'hebdomadaire, qui met en avant ses capacités exceptionnelles de dribbleur[A 15]. Si Puskás loue le régime communiste hongrois, son coéquipierGyula Grosics déclare au contraire, que les« victoires hongroises ne pouvaient pas être attribuées aux idéologies politiques », mais que les politiciens ont su« exploiter le succès du football pour eux-mêmes »[35]. L'année suivante, la Hongrie remporte pour la première fois laCoupe internationale, commencée en 1948[34], devant laTchécoslovaquie et l'Autriche.

Schéma de la formation tactique de la Hongrie lors du match Angleterre-Hongrie de 1953.
Le « Onze d'Or » deGusztáv Sebes lors du match Angleterre-Hongrie de 1953.

Le, la Hongrie réalise son exploit le plus retentissant face à l'Angleterre austade de Wembley pourune rencontre amicale. L'équipe anglaise, invaincue sur son sol contre une équipe du continent, est dépassée par les qualités techniques des joueurs hongrois et la vitesse de leur jeu. Tactiquement, l'organisation en « WM » des Anglais, utilisée depuis lesannées 1920, se montre obsolète face au4-2-4 des Hongrois qui inverse complètement les fonctions de l'avant centre et des deuxinters. Ces derniers montent sur le front de l'attaque tandis que l'avant centre passe en position reculée derrière les quatre avants. La manière de défendre est redéfinie, collectivement, au moyen d'unmarquage de zone et avec le recul d'un demi dans la ligne d'arrières en situation défensive[30],[36],[37]. La Hongrie l'emporte sur le score de 6-3[38]. Cette rencontre est considérée comme un tournant de l'histoire du football[33],[36] et est qualifiée par la presse britannique de« match of the century » enfrançais :« match du siècle »[39]. Le, les deux équipes se rencontrent à nouveau, en Hongrie cette fois-ci, auNépstadion, inauguré un an plus tôt[40]. Devant 92 000 spectateurs, la Hongrie surpasse une nouvelle fois son homologue anglais en s'imposant sept buts à un, avec un triplé deNándor Hidegkuti, un doublé deFerenc Puskás et un but deSándor Kocsis[41].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1954.

La Hongrie, invaincue depuis quatre ans, est la grande favorite de laCoupe du monde de 1954 en Suisse. Elle remporte d'ailleurs très largement ses deux premiers matchs, contre laCorée du Sud, battue 9-0[42], et l'Allemagne de l'Ouest, battue 8-3[43].

Privée de sa vedetteFerenc Puskás, blessé à la cheville contre l'Allemagne[42], et faisant face à des adversaires particulièrement rugueux, l'équipe hongroise connait ensuite plus de difficultés. En quart de finale, les Hongrois parviennent à éliminer leBrésil (4-2). Le match est si violent qu'il est rapidement surnommé « Bataille de Berne »[44],[45]. Plusieurs membres de chaque équipe sont blessés, dont l'entraîneurGusztáv Sebes[42]. Les Hongrois affrontent ensuite l'Uruguay, tenant du titre, pour un match prévu comme« intense et spécial », du fait de la force des deux formations[42]. Si la Hongrie prend rapidement les devants et mène 2-0 après 47 minutes de jeu, les Uruguayens recollent au score en fin de match et arrachent les prolongations[42]. Un doublé deSándor Kocsis en prolongation permet aux Magyars de prendre un avantage décisif[42]. Cette victoire face à laCeleste est historique puisque l'Uruguay n'avait encore jamais perdu un match lors d'un tournoi mondial[note 4].

Photographie en noir et blanc de deux joueurs en maillot foncé, devant un ballon.
Nándor Hidegkuti etFerenc Puskás, deux éléments majeurs de « l'équipe d'Or » de Hongrie, ici avec la sélection de Budapest en 1954.
Article détaillé :Finale de la Coupe du monde de football 1954.

Le auWankdorf àBerne, la Hongrie, qui peut compter sur le retour de Puskás, retrouve l'Allemagne de l'Ouest en finale. La rencontre démarre bien pour les Hongrois qui mènent 2-0 après huit minutes de jeu[43]. Mais les Allemands reviennent vite au score grâce àMorlock etRahn, qui égalise à la18e minute. Le match s'enlise sur un terrain rendu boueux par la pluie, qui avantage grandement des Allemands mieux préparés et équipés, notamment avec les chaussures à crampons amovibles conçues parAdi Dassler, bien plus légères que celles des Hongrois[43]. À sept minutes de la fin, Rahn profite d'une faute de main du gardien hongroisGyula Grosics et déclenche une frappe qui scelle la victoire de la RFA (3-2). Dans les derniers instants du match,Ferenc Puskás croit égaliser mais l'arbitre refuse son but pour un hors-jeu contesté[43]. C'est la première défaite de l'équipe d'or depuis 31 matchs et quatre ans. Enoctobre 2010, une enquête allemande révèle que les joueurs ouest-allemands avaient pris de laPervitine, unpsychostimulant alors connue sous le nom de « drogue du soldat »[46],[47]. Peu après la Coupe du monde, certains joueurs allemands attrapent lajaunisse[30]. Mince consolation,Sándor Kocsis termine meilleur buteur du tournoi avec onze buts, un record.

En dépit de ce drame sportif, l'équipe hongroise retrouve de sa superbe et aligne une nouvelle série de dix-huit matchs sans défaite, dont une victoire enUnion soviétique. En1956, elle s'incline pourtant enTurquie. Peu après, une nouvelle défaite contre laBelgique entraîne le limogeage du sélectionneur« mythique » de cette période, Gusztáv Sebes[48].

L'histoire de cette équipe hongroise de légende prend fin le23 octobre1956, quand les chars russes entrent à Budapest pour écraser l'insurrection hongroise. À ce moment, la plupart des internationaux hongrois sont en déplacement pour un match deCoupe d'Europe avec leBudapest Honvéd[A 17]. Les joueurs et leur entraîneurBéla Guttmann décident de ne pas rentrer et organisent une tournée mondiale. À leur retour en Europe,Puskás,Czibor etKocsis choisissent de ne pas retourner en Hongrie. Suspendus par laFIFA à la demande de la fédération hongroise, ils signeront en1958 auReal Madrid pour le premier, et auFC Barcelone pour les deux autres, et ne joueront plus jamais pour la Hongrie[A 17].

Reconstruction et bons résultats (1956-1972)

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Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1958.

Pour laCoupe du monde de 1958 enSuède, la Hongrie peut encore compter surHidegkuti,Bozsik etGrosics. Elle est tenue en échec par lepays de Galles (1-1) puis s'incline (2-1) devant laSuède, sélection-hôte. Sa large victoire contre leMexique (4-0) lui permet de rejoindre le pays de Galles au classement. Les deux équipes sont à égalité de points alors qu'il n'y a qu'une seule place qualificative. La meilleure moyenne de buts des Hongrois ne profite pas à ceux-ci car dans ce cas de figure précis le critère des buts est ignoré et un match d'appui entre les deux formations doit donc être joué, conformément au règlement. Dans un stade désert, du fait du boycott des spectateurs choqués par l'exécution de l'ancien premier ministre hongroisImre Nagy, opposant au régime communiste[49], les Gallois créent la surprise en l'emportant face au dernier finaliste (2-1)[50].

Après l'échec au mondial suédois, la sélection hongroise prend part à lapremière « Coupe d'Europe des nations », organisée par la toute nouvelleUEFA. Les Hongrois ouvrent la compétition le face à l'Union soviétique. Il s'agit du premier match à enjeu opposant la Hongrie à l'Union soviétique, qui a fait écraser l'insurrection de Budapest deux ans plus tôt. Austade Lénine deMoscou, ils s'inclinent lors du match aller de leur huitième de finale (3-1)[51]. Au retour, les Soviétiques, futurs vainqueurs de l'épreuve, l'emportent encore (1-0)[51]. En1959, après trois ans de pause, la Hongrie achève ladernière édition de la Coupe internationale à la deuxième place, un point derrière laTchécoslovaquie ;Lajos Tichy termine meilleur buteur du tournoi[52].

À la suite de l'éparpillement de son « Équipe d'Or » et de ces derniers échecs sportifs, la Hongrie parvient à reconstruire une sélection compétitive autour de l'attaquantFlórián Albert, qui fait ses débuts en sélection enjuin 1959[53]. Bien que n'étant plus considérée comme l'une des meilleures équipes du monde, la sélection hongroise obtient toutefois des résultats intéressants pendant lesannées 1960[54]. Officiellement, ce n'est plus la sélection dite « A » qui participe aux Jeux, mais bien lasélection « olympique» car laFIFA ne considère plus les matchs desJeux olympiques après 1960 comme des matchs de la sélection A[55]. C'est avec une équipe largement renouvelée que la Hongrie aborde lesJeux olympiques de Rome en 1960.

Après avoir survolé son groupe au premier tour (2-1 contre l'Inde, 6-2 contre lePérou, 7-0 contre laFrance), la Hongrie s'incline en demi-finale face auDanemark (2-0)[56]. Menée par Flórián Albert, âgé de seulement 18 ans, la sélection décroche la médaille de bronze en battant l'Italie en petite finale[54],[57].

Photographie en noir et blanc de deux équipes de football alignées.
En 1961, la Hongrie affronte l'Allemagne de l'Est, en préparation à laCoupe du monde 1962.
Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1962.

Lors de laCoupe du monde 1962 auChili, l'effectif de la Hongrie ne compte plus que le gardien de butGyula Grosics comme témoin de l'épopée de 1954. Au premier tour, la Hongrie affronte d'abord l'Angleterre. Elle mène rapidement au score, mais les Anglais égalisent après une heure d'efforts, surpenalty. En fin de partie,Flórián Albert marque et fait gagner les siens[58]. La Hongrie surclasse ensuite laBulgarie, néophyte dans la compétition (6-0), après avoir marqué quatre buts lors des douze premières minutes[58]. N'ayant besoin que d'un match nul face à l'Argentine, une des meilleures formations d'Amérique du Sud, pour se qualifier, l'entraîneurLajos Baróti fait tourner son effectif et obtient le point qu'il recherchait[58].

Malgré ces bons résultats, le parcours des Hongrois s'arrête en quarts de finale contre laTchécoslovaquie, vainqueur un but à zéro grâce aux nombreux arrêts de son gardien de butViliam Schrojf[59]. Albert est désigné« Meilleur jeune joueur » du tournoi, succédant au palmarès au BrésilienPelé[60].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football au Championnat d'Europe 1964.

Malgré ses débuts chaotiques, une deuxième édition de la« Coupe d'Europe des nations » est lancée sur le même modèle, et le nombre de participants est cette fois bien plus élevé. La sélection hongroise se défait dupays de Galles autour préliminaire, puis de l'Allemagne de l'Est en huitième de finale après deux confrontations accrochées, avant d'éliminer laFrance en quart de finale, grâce notamment à une nette victoire àColombes où les buteurs sont Albert etTichy, auteur d'un doublé (3-1). La Hongrie se retrouve ainsi en Espagne pour le tournoi final[61]. Opposés en demi-finale à l'équipe locale, les Hongrois égalisent à cinq minutes de la fin du temps réglementaire ; l'Espagne l'emporte toutefois en prolongation[61]. La Hongrie doit se contenter d'une petite finale contre leDanemark. Les deux équipes n'arrivent pas à se départager pendant le temps réglementaire (1-1) ; en prolongation, un doublé deDezső Novák offre la troisième place continentale à la Hongrie[62]. Novák,Ferenc Bene, auteur de deux buts en phase finale, etFlórián Albert, omniprésent dans le jeu hongrois, figurent dans l'équipe-type du tournoi[63].

Quelques mois après le championnat d'Europe, la Hongrie participe auxJeux olympiques de Tokyo, où, comme les autres pays de l'Est, elle envoie ses meilleurs joueurs n'ayant pas disputé la dernière Coupe du monde, à l'image de Dezső Novák et Ferenc Bene qui sont les piliers de cettesélection olympique. LaCorée du Nord, initialement dans le groupe de la Hongrie, est disqualifiée pour avoir pris part auxJeux des nouvelles forces émergentes, interdits par leComité international olympique[64]. Opposés à la modestesélection marocaine pour le premier match de leur groupe, les Hongrois s'imposent aisément six buts à zéro, tous inscrits parBene[65]. La Yougoslavie bat à son tour le Maroc, et comme les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés, Hongrois etYougoslaves se disputent en dernière journée un match sans enjeu au cours duquel ils offrent un grand spectacle, ponctué par onze buts (6-5) dont quatre pour le seulTibor Csernai[65]. En quart de finale, les Hongrois éliminent laRoumanie (2-1) puis écartent laRépublique arabe unie en demi-finale sur le score de 6-0, avec notamment un quadruplé de Bene[65]. En finale, austade olympique de Tokyo, devant 65 610 spectateurs, la Hongrie s'impose face à laTchécoslovaquie au terme d'une finale olympique d'un niveau de jeu« plutôt médiocre », grâce à un nouveau but de Bene et unbut contre son camp deVladimir Weiss (2-1)[66],[B 2]. La Hongrie remporte pour la deuxième fois de son histoire la médaille d'or auxJeux olympiques[67]. Avec douze buts en cinq matchs, Bene termine meilleur buteur de la compétition[65].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1966.

Portée par ce succès aux Jeux et par une génération prometteuse[54], la Hongrie domine facilement son groupe dequalification à la Coupe du monde 1966 face à l'Allemagne de l'Est et l'Autriche. En phase finale, elle affronte dans le groupe 3 lePortugal d'Eusébio, récipiendaire du dernierBallon d'or, leBrésil, double champion du monde en titre, et laBulgarie[B 2],[68]. Pour son entrée en lice àOld Trafford, la Hongrie s'incline face au Portugal trois buts à un[69]. La Hongrie affronte ensuite le Brésil, invaincu en Coupe du monde depuis lequart de finale de 1954 perdu face à la Hongrie. Portés par un Albert au sommet de son art[53], et face à une équipe privée de son maître à jouerPelé, blessé, les Magyars l'emportent trois buts à un après un match remarquable[70],[71]. N'ayant besoin que d'un nul face à la Bulgarie pour poursuivre la compétition, les Hongrois, pourtant menés au score pendant une demi-heure, s'imposent sans forcer (3-1)[69]. En quart de finale, la Hongrie rencontre l'Union soviétique.Albert etBene, les deux meilleurs attaquants hongrois, sont marqués de près. Profitant de deux erreurs du gardien hongroisJózsef Gelei[72], les Soviétiques marquent au début de chaque période, tandis que leur fameux gardien de butLev Yachine, malgré ses 37 ans, arrête les nombreux tirs hongrois[B 3], permettant aux siens de s'imposer deux buts à un[73].

Lors deséliminatoires du Championnat d'Europe 1968, la Hongrie remporte son groupe préliminaire en devançant l'Allemagne de l'Est, lesPays-Bas et leDanemark[74]. La Hongrie échoue en quarts de finale, une nouvelle fois éliminée par l'URSS, malgré une victoire 2-0 à Budapest à l'aller[75].

Quelques mois après l'échec de l'Euro 1968, laHongrie défend sa médaille d'or olympique auxJeux de Mexico. Si le groupe ne comprend aucun joueur de la dernière Coupe du monde, le défenseurDezső Novák et le milieu de terrainLajos Szűcs renforcent la sélection. Elle domine facilement leSalvador (4-0)[76], est accrochée par leGhana (2-2) mais passe le premier tour en écartantIsraël (2-0). En quart de finale elle bat leGuatemala (1-0) puis leJapon en demi-finale (5-0), avant de triompher en finale de laBulgarie (4-1)[77] lors d'un match mouvementé, marqué par plusieurs expulsions du côté bulgare[78]. La Hongrie remporte son troisième titre olympique de football (1952, 1964, 1968)[79]. C'est le seul pays à avoir réalisé cette performance[note 5].Novák devient le premier footballeur à avoir remporté trois médailles olympiques (l'or en 1964 et 1968, le bronze en 1960), un exploit resté inégalé depuis[78].

En juin 1969, la sélection connaît un coup dur avec la grave blessure deFlórián Albert lors d'un matchqualificatif pour la Coupe du monde 1970 face au Danemark[80]. Privés de leur meneur, qui ne portera plus le maillot de la sélection pendant deux ans, mais avec unFerenc Bene étincelant[B 2], les Hongrois terminent leur groupe éliminatoire en tête à égalité de points avec laTchécoslovaquie. Le critère de la différence de buts, favorable aux Hongrois, n'étant malheureusement pour eux pas pris en compte (il le sera pourtant en phase finale), un match d'appui est nécessaire. Il est disputé en décembre sur terrain neutre àMarseille. Dominateurs en première période, les Hongrois manquent de réalisme face aux Tchécoslovaques et s'inclinent finalement quatre buts à un[81],[82]. Pour la première fois, la Hongrie ne parvient pas à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde[note 6].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football au Championnat d'Europe 1972.

La Hongrie se rattrape ense qualifiant pour la phase finale duChampionnat d'Europe de 1972. Après avoir dominé laFrance (battue une nouvelle fois à Colombes), laBulgarie et laNorvège en poule préliminaire[83], elle affronte en quart de finale l'équipe de Roumanie[note 7]. Après deux matchs nuls (1-1 àBudapest puis 2-2 àBucarest), un match d'appui est organisé àBelgrade, que la Hongrie remporte dans les derniers instants (2-1)[83]. En Belgique lors du tournoi final, elle retrouve en demi-finale l'URSS qui l'emporte 1-0 sur un but chanceux,Sándor Zámbó voyant quant à lui son penalty arrêté par le gardien soviétiqueRudakov à cinq minutes du terme[84]. La Hongrie se classe quatrième de cette édition, en perdant la petite finale contre laBelgique à qui ses défenseurs offrent les deux buts (1-2)[85]. Albert, qui a fait son retour en équipe nationale peu avant la compétition, n'est plus que l'ombre du joueur qu'il fut. Il ne sera plus sélectionné qu'une fois en1974, lors d'un match jubilé[80].

Photographie d'un stade de football. Les tribunes à droite, la pelouse à gauche.
C'est austade olympique de Munich que la Hongrie est battue en finale desJeux olympiques de 1972 contre laPologne.

LesHongrois se présentent auxJeux olympiques de Munich qualifiés d'office en tant que tenants du titre. Invaincus auxJeux Olympiques depuis1960, ils font partie des favoris[86]. Au premier tour, la Hongrie domine dans son groupe l'Iran (5-0) puis partage les points avec leBrésil (2-2) avant de valider sa qualification avec une victoire contre leDanemark (2-0)[87]. Au second tour, l'équipe hongroise olympique remporte sa poule en gagnant ses trois matchs contre l'Allemagne de l'Est (2-0), l'Allemagne de l'Ouest (4-1) et leMexique (2-0)[88] et accède ainsi à la finale où elle rencontre laPologne. Les Hongrois manquent de remporter leur quatrième médaille d'or : malgré l'ouverture du score deBéla Várady, le PolonaisDeyna réalise un doublé, offrant la victoire aux siens[86]. Doubles tenants du titre et invaincus dans la compétition depuis 1960, les Hongrois s'inclinent donc en finale, remportant une médaille d'argent[89].

Un déclin progressif (1973-1986)

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Avec le retrait de la générationquart-de-finaliste de 1966, lesannées 1970 voient la Hongrie perdre progressivement son statut d'équipe majeure en étant moins en réussite, malgré la qualité de son football[90]. La sélection manque ainsi de peu laqualification à la Coupe du monde de 1974 dans un groupe très disputé. Elle est devancée à la différence de buts par laSuède et l'Autriche et est éliminée en étant invaincue. Dans la course à l'Euro 1976, elle s'incline deux fois face aupays de Galles et lui laisse la première place qualificative du groupe, la Hongrie devant se contenter de la deuxième place. Lasélection olympique, qui reste sur trois finales d'affilée, connait une plus grande désillusion encore, car elle est éliminée au tout premier tour des qualifications auxJeux olympiques de 1976 par la Bulgarie[91].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1978.
Stade de football avec une pelouse verte sans aucun joueur, sous un ciel bleu.
Lestade José Maria Minella accueille à deux reprises la Hongrie lors de laCoupe du monde de 1978 pour deux défaites.

La Hongrie revient au niveau mondial avec l'éclosion d'une nouvelle génération de joueurs emmenée parAndrás Törőcsik,László Fazekas etTibor Nyilasi. Elle sequalifie pour la phase finale de laCoupe du monde de 1978 en devançant et éliminant dans son groupe l'Union soviétique - une première en compétition[6] - puis en battant largement laBolivie en barrage intercontinental[92]. Au premier tour dumundial elle est placée dans le groupe le plus relevé, composé de l'Argentine, sélection d'un pays-hôte dont la junte militaire au pouvoir attend la victoire, l'Italie, « cinquième tête de série », et laFrance qui est en plein renouveau[A 18]. Les Hongrois ont la lourde tâche de rencontrer l'Argentine austade Monumental deBuenos Aires lors de la première journée. Ils marquent les premiers mais concèdent vite l'égalisation sur une faute de main de leur gardien. Dans une ambiance exaltée, le match devient tendu et parfois assez brutal. Les Argentins prennent finalement l'avantage en fin de match parDaniel Bertoni, donné blessé mais entré en cours de partie[B 4]. L'arbitrage plutôt favorable à l'équipe locale exaspère les Hongrois qui finissent par perdre leur sang-froid, à l'image deTörőcsik etNyilasi, expulsés coup sur coup[A 18]. Privés de quatre joueurs majeurs, suspendus ou blessés, les Hongrois s'inclinent ensuite face à l'Italie malgré un bon début de partie (1-3)[93]. Le dernier match face à la France, sans enjeu, s'achève sur une troisième défaite[94].

La Hongrie laisse échapper laqualification à l'Euro 1980, dont la phase finale a été élargie à huit équipes, à laGrèce, qui obtient sa première qualification pour la phase finale d'une compétition officielle[95].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1982.

Enphase préliminaire à laCoupe du monde 1982, la Hongrie parvient à terminer en tête du groupe 4, devant l'Angleterre, également qualifiée et face à laquelle elle concède pourtant deux défaites[96]. Lors de la phase finale en Espagne, la formation deKálmán Mészöly se distingue en battant l'équipe du Salvador le15 juin àElche sur le score à l'écart le plus large enregistré en Coupe du monde : 10-1[A 19]. Jamais une autre équipe n'a en effet réussi à marquer dix buts dans un match en phase finale. Les buteurs hongrois sontLászló Kiss (3),László Fazekas (2),Tibor Nyilasi (2),József Tóth,Gábor Pölöskei etLázár Szentes[97]. Ce succès record reste pourtant sans lendemain, les Hongrois étant battus lourdement lors de la deuxième journée par l'Argentine du jeuneDiego Maradona, qui s'impose quatre buts à un[B 5]. Lors du dernier match face à laBelgique, les joueurs hongrois, qui doivent impérativement gagner pour se qualifier, mènent longtemps au score grâce àVarga mais concèdent l'égalisation à un quart d'heure du terme au bout d'un exploit individuel deJan Ceulemans (1-1), et sont finalement éliminés[98].

Leparcours éliminatoire de l'Euro 1984 est particulièrement difficile pour les Magyars, avec quatre défaites en huit matchs. La Hongrie termine à la quatrième place d'un groupe de cinq, derrière leDanemark, l'Angleterre et la Grèce[95].

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football à la Coupe du monde 1986.

Malgré l'échec de la campagne européenne, la Hongrie parvient à sequalifier pour laCoupe du monde 1986 en devançant lesPays-Bas et l'Autriche[99]. Le tournoi auMexique démarre cependant douloureusement, avec une lourde défaite face à la redoutable équipe d'URSS (6-0), future première du groupe[B 6]. Si sa victoire face auCanada (2-0) lui donne un peu d'espoir, l'équipe est balayée lors du match décisif par laFrance, candidat déclaré à la victoire (3-0)[100]. Une trop mauvaise différence de buts ne permet pas à la Hongrie de figurer parmi les meilleurs troisièmes repêchés pour accéder au second tour. La Coupe du monde au Mexique marque la fin d'une époque où la sélection hongroise n'était jamais très loin du plus haut niveau, et précède une longue traversée du désert pour le football hongrois qui n'est plus que l'hombre de lui-même.

Des échecs en série (1986-2014)

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Entre1986 et2014, la Hongrie ne parvient en effet pas à se qualifier pour la moindre phase finale deChampionnat du monde oud'Europe. En manque de joueurs de haut niveau mondial, l'équipe peine le plus souvent à se placer au-dessus du troisième quartile du football européen. Cette période d'échecs sportifs amène à de nombreux limogeages et à une instabilité des entraîneurs à la tête de la sélection hongroise[101].

Lors deséliminatoires de l'Euro 1988, la Hongrie se classe troisième de son groupe, remporté par lesPays-Bas menés parMarco van Basten[102], futurs champions d'Europe[103]. Après trois participations consécutives en phase finale de Coupe du monde, la Hongrie est distancée enphase éliminatoire pour le mondial 1990 par l'Espagne et l'Irlande, les deux qualifiés de son groupe[104]. Les années suivantes sont encore pires pour la sélection hongroise qui est largement battue par d'autres formations, dans la course à l'Euro 1992[105] et auMondial 1994[106]. Ces échecs sont toutefois ponctués par le succès de la Hongrie en tournoi amical lors de laCoupe Kirin enmars 1993[107], après une victoire contre leJapon et un nul contre lesÉtats-Unis[108].

Gardien de but de football avec un maillot bleu, portant un ballon, vu de face
Gábor Király, qui fait ses débuts en sélection en 1998, est un joueur-clé de cette période difficile de l'équipe hongroise.

Preuve du déclin de la Hongrie, les Magyars pointent, en, à la87e place du classement mondial de laFIFA, son rang le plus bas depuis la création du classement en 1993[109]. La Hongrie perd contre d'autres équipes, qualifiées à l'époque de« modestes » comme laSuisse et laTurquie, quise qualifient pour l'Euro 1996, au contraire de la Hongrie[110]. La sélection magyare retrouve des couleurs lors deséliminatoires de la Coupe du monde de 1998. Avec le jeune et prometteur gardien de butGábor Király[111], elle se classe en effet deuxième de son groupe et se qualifie pour le tour de barrages où elle affronte laYougoslavie. À ce stade l'équipe hongroise ne fait cependant pas illusion et est balayée 1 à 12 au score cumulé des matchs aller et retour[112]. Les résultats de la campagne éliminatoire du mondial permettent toutefois à la sélection de gagner 31 places au classement FIFA de1997 à1998[109]. Quelques mois plus tard, en, la Hongrie remporte laLG Cup, tournoi amical se déroulant dans des pays musulmans[113].

La campagneéliminatoire de l'Euro 2000 est une fois de plus médiocre pour la Hongrie qui termine quatrième de son groupe, ne devançant que les très modestes formations d'Azerbaïdjan et duLiechtenstein[114]. Cette contre-performance est confirmée lors de laphase préliminaire de la Coupe du monde 2002, la Hongrie finissant avant-dernière de son groupe[115].

En vue desqualifications de l'Euro 2004, la fédération hongroise choisit un nouveau sélectionneur :Lothar Matthäus, grand nom du football allemand[116]. Mais la Hongrie, qui voit les débuts intéressants deRoland Juhász, est toujours à la peine et termine encore avant-dernière d'un groupe très disputé, à seulement six points du premier, laSuède[117]. Après un léger sursaut à la suite de quelques performances honorables, la Hongrie redescend au-delà de la70e place du classement FIFA en2005[109]. Lors de laphase qualificative de la Coupe du monde 2006, la Hongrie ne fait pas davantage illusion et termine en milieu de tableau de son groupe, avec dix points de retard sur les deux premiers et dix points d'avance sur le cinquième[118]. Cet échec entraîne le limogeage de Matthaüs[116].

Lors deséliminatoires de l'Euro 2008, la Hongrie est placée dans le groupe du tenant du titre, laGrèce[119]. Dominée par la plupart des formations de son groupe, l'équipe hongroise termine avant-dernière, à douze points du dernier qualifié du groupe[120]. Après ce nouvel échec, lafédération hongroise embauche à nouveau un sélectionneur étranger, l'ancien international néerlandaisErwin Koeman[121]. Les résultats s'améliorent un peu, comme l'illustre l'évolution du classement mondial de la sélection (47e enjanvier 2009,27e en 2011[109]), mais la Hongrie, engagée dans leséliminatoires de la Coupe du monde 2010, échoue à trois points de la place de barragiste, occupée par lePortugal[122].

Sur un terrain de football, onze joueurs chantent leur hymne national, la main sur le cœur devant onze enfants.
L'équipe de Hongrie en 2011.

La Hongrie se classe ensuite troisième de son groupeéliminatoire de l'Euro 2012, et se console d'être la « première équipe non qualifiée » du groupe[123]. La Hongrie stabilise sa position au classement de la FIFA,32e en2012[109]. La campagne de qualification à laCoupe du monde 2014 ressemble à celle de l'Euro : la Hongrie est éliminée en terminant à deux points de laRoumanie, barragiste[124]. La sélection subit alors une cuisante défaite face aux Pays-Bas, vainqueur huit buts à un[125], ce qui constitue la pire défaite des Hongrois depuis1941[126].

Amélioration (depuis 2014)

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Article détaillé :Équipe de Hongrie de football au Championnat d'Europe 2016.

L'élargissement de la phase finale du Championnat d'Europe à 24 équipes offre des chances supplémentaires aux sélections moyennes comme la Hongrie de disputer le tournoi. Les Hongrois sauront pleinement en profiter. Lors deséliminatoires de l'Euro 2016 ils se retrouvent dans un groupe où figurent laRoumanie, l'Irlande du Nord, laGrèce, lesîles Féroé et laFinlande[127]. Ils terminent à nouveau à la troisième place de leur poule, place qui cette fois-ci est qualificative pour les barrages. La Hongrie passe ce tour décisif en battant laNorvège à l'aller comme au retour. La sélection dirigée par l'AllemandBernd Storck se qualifie ainsi pour son premier tournoi international depuis trente ans. La règle du repêchage des meilleurs troisièmes de poule en phase finale donnent de réelles opportunités de passer le premier tour. La Hongrie n'a finalement pas à se soucier de cette règle car elle fait mieux en obtenant la première place du groupe en étant invaincue, grâce notamment à une victoire d'entrée contre l'Autriche (2-0) et un bon match nul contre lePortugal, futur vainqueur de la compétition, au terme d'un match spectaculaire (3-3, après avoir à chaque fois mené au score)[128]. L'aventure pour les Hongrois s'arrête cependant en huitième de finale, contre l'un des favoris du tournoi, laBelgique, qui s'impose sur le score sans appel de 4-0[129]. Cette défaite altère à peine la performance globale de cette équipe hongroise qui a fait bonne figure pour son retour dans un tournoi majeur.

Le retour de la Hongrie en phase finale de la Coupe du monde ne sera en revanche pas pour2018. Présente dans legroupe duPortugal et de laSuisse, la Hongrie reste en effet abonnée à la troisième place en poule éliminatoire et finit à quatorze points de la deuxième place qui donne accès aux barrages[130]. Cette campagne qualificative hongroise est notamment marquée par des performances très ternes à l'extérieur, dont un match nul surprenant sur la pelouse desîles Féroé (0-0) et une défaite enAndorre (0-1)[131]. À la suite de cet échec,Bernd Storck est limogé, et remplacé par le BelgeGeorges Leekens, ancien sélectionneur de l'Algérie, qui a pour objectif la qualification pour l'Euro 2020[132],[133]. Mais un faible niveau de jeu proposé et des résultats très négatifs dont deux défaites surprenantes en amical contre leLuxembourg (1-2) en[134] puis quelques mois plus tard contre leKazakhstan (2-3) font queGeorges Leekens est remercié en avant même le début de la campagne de qualification[135]. L'entraîneur belge est remplacé par l'ItalienMarco Rossi[136] passé notamment par leBudapest Honvéd et leDAC 1904.

Sous la houlette de son nouveau sélectionneur, la Hongrie dispute leséliminatoires de l'Euro 2020 au sein du groupe E et échoue à la4e place, derrière laCroatie, lePays de Galles et laSlovaquie et devant l'Azerbaïdjan. Les Magyars ont malgré tout fait bonne impression à domicile durant ces éliminatoires, en battant laCroatie vice-championne du monde (2-1) et lePays de Galles deGareth Bale demi-finaliste du précédent Euro (1-0). Le nouveau règlement pour la qualification à l'Euro donne cependant une deuxième chance à la Hongrie. En effet, sa position lors de l'édition 2018-2019 de Ligue des nations lui ouvre les portes desbarrages de qualifications. Placée dans lavoie A du fait de la qualification de toutes les autres équipes présentes en Ligue A en dehors de l'Islande, la Hongrie se défait d'abord desBulgares à l'extérieur (3-1) le, avant de renverser à domicile l'Islande le grâce à deux buts coup sur coup en fin de match parLoïc Nego (88e minute) etDominik Szoboszlai (90+2e minute) compensant l'ouverture du score islandaise précoce sur un coup franc direct deGylfi Sigurðsson ponctué par une bourde du gardien hongroisPéter Gulácsi (11e minute). La Hongrie se qualifie ainsi de justesse au bout du suspense pour son deuxième Championnat d'Europe consécutif.

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football au Championnat d'Europe 2020.

Le, la Hongrie, alors placée dans legroupe 3 de la Ligue B lors de l'édition 2020-2021 de la Ligue des nations, obtient sa promotion en Ligue A pour la prochaine édition grâce à une victoire acquise à domicile contre laTurquie lors de la dernière journée des phases de poules (2-0), permettant aux Magyars de devancer lesRusses défaits lourdement enSerbie (0-5) dans le même temps[137]. La sélection affiche un bilan de 3 victoires, 2 matchs nuls et une défaite (à domicile contre laRussie 2-3).

Lors de l'Euro 2021, la Hongrie est placée dans legroupe F, le plus relevé du tournoi en compagnie de trois des quatre demi-finalistes de 2016 : laFrance, l'Allemagne et comme cinq ans plus tôt lePortugal, avec l'avantage de jouer deux matchs à domicile, contre les Bleus et les Lusitaniens. Elle a cette fois-ci misé sur un jeu plus défensif et plus basé sur la contre-attaque par rapport à l'Euro 2016 (où les nombreux espaces laissés par un jeu porté vers l'avant ont abouti à une lourde défaite 0-4 contre laBelgique en 1/8e de finale) et auxéliminatoires du Mondial 2018 qui ont été complètement manqués. Cette tactique permet aux Hongrois d'offrir une belle résistance face à leurs trois redoutables adversaires. Lors du premier match à domicile contre lePortugal, champion sortant, les Magyars tiennent longtemps le choc et inscrivent même un but refusé pour hors-jeu à la79e minute, avant de s'effondrer en toute fin de match, encaissant trois buts dans les dix dernières minutes. Le premier but portugais est venu d'un tir malencontreusement dévié dans ses propres filets parWilli Orban mettant ainsi un coup fatal au moral des Hongrois visiblement épuisés (0-3). Contre toute attente, les hommes deMarco Rossi réagissent parfaitement lors des deux dernières journées. Ils tiennent ainsi en échec les champions du mondefrançais (1-1) en faisant preuve d'une grande abnégation et d'une grande discipline,Attila Fiola ayant par ailleurs ouvert le score dans les arrêts de jeu de la première période avant qu'Antoine Griezmann ne remette les deux équipes à égalité à la66e minute. Lors du dernier match, la Hongrie passe tout proche de l'exploit contre l'Allemagne àMunich (2-2) en menant par deux fois au score grâce àÁdám Szalai etAndrás Schäfer. Elle est même virtuellement qualifiée jusqu'à la84e minute lorsqu'un dernier but deLeon Goretzka sauve laMannschaft d'une élimination prématurée. La Hongrie, malgré ces deux bons résultats contre des équipes prestigieuses, termine dernière du groupe. Toutefois, les Hongrois se sont montrés héroïques contre des adversaires beaucoup plus puissants sur le papier voire considérés comme des favoris à la victoire finale et ont représenté un des coups de cœur de la compétition[138],[139]. Leurs performances lors de cet Euro, saluées dans la presse sportive[138],[139], sont d'autant plus remarquables que le meneur de jeu de l'équipe hongroise,Dominik Szoboszlai, était forfait pour la phase finale pour cause de blessure[140].

La Hongrie échoue toutefois à se qualifier pour laCoupe du monde 2022, puisqu'elle termine4e au sein dugroupe I particulièrement homogène avec 17 points. Les Magyars pourront nourrir des regrets, en ayant concédé deux courtes défaites contre l'Albanie (0-1 à chaque fois), un adversaire à leur portée, ainsi qu'une lourde défaite à domicile contre l'Angleterre (0-4 en ayant encaissé tous les buts en2e période) alors que les hommes deMarco Rossi ont dans le même temps réussi à prendre 4 points sur 6 contre laPologne (nul spectaculaire 3-3 à domicile à l'aller en ayant mené deux fois au score, victoire 2-1 à l'extérieur au retour) et décroché un match nul sur le terrain de l'Angleterre (1-1).

La Hongrie signe une entrée en matière réussie à l'occasion de laLigue des nations 2022-2023, en s'imposant à domicile (1-0) face à l'Angleterre sur un penalty transformé parDominik Szoboszlai à la66e minute, mettant un terme à 65 ans sans battre lesThree Lions. LesMagyars continuent sur cette lancée et réalisent un début de compétition plus que réussi, en occupant provisoirement la première place au bout des 4 journées dejuin2022 dans un groupe pourtant très relevé, avec un bilan de 2 victoires (toutes deux acquises contre l'Angleterre), un nul (1-1 à domicile contre l'Allemagne) et une défaite (1-2 enItalie). En prime, la Hongrie a réalisé une performance de très haute volée en humiliant l'Angleterre à l'extérieur lors du match retour (4-0) le, alors que lesThree Lions n'avaient plus connu une aussi lourde défaite à domicile depuis1928 et n'avaient plus été battus à domicile par les Hongrois depuis1953 et une défaite 3-6 à Wembley, ce qui permet auxMagyars de prendre leur revanche sur leséliminatoires de la Coupe du monde 2022 où ils avaient été surclassés par le même adversaire. Une performance d'autant plus exceptionnelle que les hommes deMarco Rossi, en course pour une place au Final Four, étaient pensionnaires de Ligue C lors de la première édition. La Hongrie s'impose ensuite enAllemagne (1-0) mais échoue à rallier le Final Four, puisqu'elle est à nouveau battue par l'Italie lors de la dernière journée à domicile (0-2), cédant la première place du groupe à laSquadra Azzurra.

La Hongrie, forte de son bon parcours en Ligue des nations, se retrouve tête de série auxéliminatoires de l'Euro 2024 et se qualifie sans encombre pour la phase finale en terminant première de son groupe et invaincue, avec un bilan de 5 victoires (dont 2 sur le score de 2-1 à l'aller comme au retour face à laSerbie, son principal concurrent dans la poule) et 3 matchs nuls.

Article détaillé :Équipe de Hongrie de football au Championnat d'Europe 2024.

Composition

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Joueurs

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Voir la catégorie :Footballeur international hongrois.
Article détaillé :Liste des footballeurs internationaux hongrois.

Provenance des joueurs

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Photographie d'un joueur de football au teint marron, avec un maillot rose, vu de face.
Né au Nigeria,Thomas Sowunmi est l'un des rares internationaux hongrois nés en dehors d'Europe.

À l'époque duOnze d'or dans lesannées 1950, le sélectionneurGusztáv Sebes utilise majoritairement des joueurs duBudapest Honvéd, le club de l'armée hongroise[30],[A 14].

À l'heure actuelle, la majorité des internationaux hongrois évoluent hors du pays en raison du faible niveau duchampionnat hongrois comparé à d'autres championnats européens[141]. Ainsi, seuls neuf joueurs appelés parPál Dárdai pour le match amical face à laGrèce en 2015, évoluent enpremière division hongroise[141].

Plusieurs joueurs hongrois, à la suite d'émigrations ou de déplacement forcés, ont joué sous les couleurs d'autres sélections, notamment pour l'équipe de France. Ainsi,Joseph Ujlaki, hongrois de naissance, joue vingt-et-un matchs internationaux avec lesBleus entre 1952 et 1960, etDésiré Koranyi, né sous le nom de Deszõ Korányi Kronenberger, joue cinq matchs avec l'équipe de France entre 1939 et 1942[142].

De même, nombre d'internationaux hongrois ont également joué pour laRoumanie. Par exemple,Iuliu Bodola joue ainsi quarante-huit matchs avec la Roumanie, puis treize matchs avec la Hongrie, tandis qu'István Avar joue deux matchs pour la Roumanie avant d'être sélectionné à vingt-et-une reprises par la Hongrie[143]. D'autres joueurs ont effectué le chemin inverse, à l'instar d'Iuliu Baratky, sélectionné neuf fois sous le maillot hongrois puis vingt fois sous le maillot roumain[143].

Quelques internationaux hongrois sont nés en dehors del'Europe, commeThomas Sowunmi, né auNigeria et international hongrois entre 1999 et 2006[144], ou encoreLeandro, d'origine brésilienne et international hongrois de 2004 à 2015[145].

Joueurs importants

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Les tableaux suivants donnent une vue d'ensemble des joueurs les plus capés et des meilleurs buteurs de la sélection :

Les10 joueurs les plus capés au
RangSélectionsJoueurCarrièreButs
1109Balázs Dzsudzsák2007-202221
2108Gábor Király1998-20160
3101József Bozsik1947-196211
497Zoltán Gera2002-201726
595Roland Juhász2004-20166
692László Fazekas1968-198320
786Ádám Szalai2009-202226
Gyula Grosics1947-19620
985Ferenc Puskás1945-195684
1084Ádám Nagy2015-2
Meilleurs buteurs au
RangButsJoueurCarrièreSélectionsRatio
184Ferenc Puskás1945-1956850,99
275Sándor Kocsis1948-1956681,1
359Imre Schlosser1906-19270,87
451Lajos Tichy1955-1971720,71
542György Sárosi1931-1943620,68
639Nándor Hidegkuti1945-1958690,57
736Ferenc Bene1962-1979760,47
832Gyula Zsengellér1936-1947390,82
Tibor Nyilasi1975-1985700,46
1031Flórián Albert1959-1974740,42

Selon laFIFA, quatre « Joueurs de légende » ont joué pour la Hongrie. Ce sontFerenc Puskás,Sándor Kocsis,György Sárosi etFlórián Albert[146].

Ferenc Puskás est l'un des meilleurs éléments duOnze d'or hongrois dans lesannées 1950. Issu duBudapest Honvéd comme nombre de ses coéquipiers internationaux[A 14], Puskás fait ses débuts internationaux à seulement 18 ans, en1945[147]. Devenant de plus en plus compétitifs, les Magyars remportent lesJeux olympiques de 1952 et les observateurs ne tarissent pas d'éloges sur Puskás, capitaine et buteur de l'équipe, qui est rapidement considéré comme« l'un des meilleurs footballeurs au monde », mettant en avant ses capacités exceptionnelles de dribbleur[A 15]. Lors dumatch contre l'Angleterre en 1953,Ferenc Puskás marque son deuxième but du match en réalisant une nouvelle technique, le « drag-back »[39]. Ce but, souvent utilisé dans le football moderne, consiste à, lors d'une course avec le ballon, arrêter brusquement le ballon, faire un demi-tour et tirer au but[39]. Cette technique permet ainsi de surprendre les défenseurs, mais aussi le gardien de but[39]. Lors de laCoupe du monde de 1954, Puskás est blessé lors du deuxième match en phase de poules. Tout juste rétabli, il revient en finale mais voit douloureusement son équipe s'incliner, malgré un but refusé pour un hors-jeu contesté duMajor galopant[30]. Après l'insurrection de Budapest, Ferenc Puskás s'installe en Espagne, jouant auReal Madrid CF ainsi que quatre matchs avec le maillotespagnol entre1961 et1962[147]. Reconverti en entraîneur, il revient en Hongrie en1992, à 65 ans, appelé au chevet d'une sélection hongroise tombée au plus bas en 1993. Il dirige l'équipe durant quatre matches, dont trois défaites. En hommage à son prestige en tant que buteur, laFIFA crée en 2009 lePrix Puskás, qui récompense le plus beau but de l'année parmi une sélection de dix buts que les internautes doivent départager[148].

Photographie en noir et blanc d'un homme brun, vu de face.
Sándor Kocsis est un des attaquants mythiques du Onze d'or hongrois avec 75 buts marqués en 68 matchs.

Sándor Kocsis est aussi un des attaquants principaux du Onze d'or. Joueur du Budapest Honvéd[A 14], Kocsis fait partie du groupe victorieux auxJeux olympiques de 1952 et marque six buts en cinq matchs[149]. Lors de laCoupe du monde de 1954, Kocsis permet notamment aux Magyars d'atteindre la finale en inscrivant un doublé en prolongations en demi-finale[42]. Il termine meilleur buteur de la compétition avec onze buts inscrits[150]. Comme nombre de ses coéquipiers, Kocsis s'exile en 1956 et rejoint leFC Barcelone. Il ne reviendra jamais en Hongrie[151]. Avec 75 buts marqués en 68 sélections, Sándor Kocsis a surtout marqué les différents observateurs grâce à son jeu de tête, queGusztáv Sebes considère comme« le meilleur de l'histoire »[151].

Photographie en noir et blanc, légèrement brunie, d'un joueur de football brun à la peau blanche, souriant.
György Sárosi inscrit 42 buts en 62 matchs pour la Hongrie et mène ses équipiers à la finale de laCoupe du monde de 1938.

György Sárosi, joueur duFerencváros de1930 à1948, inscrit 42 buts en 62 matchs pour la sélection hongroise entre1931 et1943[152]. György Sárosi participe à laCoupe du monde de 1934 et marque notamment un but en quart de finale contre laWunderteam autrichienne[153]. Lors d'un match de laCoupe internationale 1936-1938, il inscrit sept buts contre laTchécoslovaquie[154]. Lors de laCoupe du monde de 1938, nommé capitaine de l'équipe[B 7], il termine deuxième meilleur buteur de la compétition avec cinq buts[155] et est nommé dans l'équipe-type du tournoi[156]. Sa polyvalence est souvent mise en avant, du fait que György Sárosi pouvait jouer aussi bien en tant qu'avant centre, son poste de prédilection, demi ou même arrière[157].

Photographie en noir et blanc, d'un joueur de football, vu de trois-quarts.
Flórián Albert est le seul joueur hongrois ayant remporté leBallon d'or, en 1967.

Après l'éparpillement de son Onze d'or à la suite de l'insurrection de 1956, la Hongrie trouve des successeurs, notamment en la personne deFlórián Albert, qui fait ses débuts internationaux en 1959, à l'âge de 17 ans[60]. Lors de son premier match, face aux vice-champions du monde en titresuédois, il inscrit un doublé, donnant la victoire aux siens (3-2)[60]. Il participe à sa premièreCoupe du monde en1962 et termine meilleur buteur de la compétition avec quatre buts marqués en trois matchs[158]. Remportant de nombreux titres avec son club (notamment laCoupe des villes de foires 1964-1965), Albert continue ses performances avec la sélection hongroise et reçoit leBallon d'or en1967[159]. Gravement blessé en 1969, il ne retrouve les terrains que deux ans plus tard[60]. Mais son retour n'est pas convaincant, et il prend finalement sa retraite en 1974 avec un bilan international de 32 buts en 75 matchs[60].

József Bozsik, joueur duBudapest Honvéd de 1943 à 1962, fait ses débuts internationaux en 1947[160]. Membre du Onze d'or mais pas le plus connu, Bozsik remporte le titre olympique et termine finaliste de la Coupe du monde[160]. Il fait partie de l'équipe-type de laCoupe du monde de 1954[161]. Malgré l'insurrection de Budapest, au contraire de nombre de ses coéquipiers, Bozsik reste en Hongrie et joue avec la sélection magyare jusqu'en 1962[160]. Joueur le plus capé avec 101 sélections, Bozsik marque notamment la sélection par sa créativité et sa technique[160]. Par la suite, en1974, il entraîne l'équipe de Hongrie. Le stade duBudapest Honvéd est renommé en son honneur en1986[160].

Gyula Grosics est le gardien de la sélection pendant près de quinze ans, entre 1947 et 1962[162]. Originaire deDorog, il rejoint le Budapest Honvéd en 1950 pour y disputer sept saisons puis achève sa carrière auFC Tatabánya[162]. Il débute en équipe nationale en 1947 et participe à toutes les campagnes de la Hongrie, que ce soit aux Jeux olympiques, en Coupe du monde ou à l'Euro[162]. Il remporte ainsi la médaille d'or autournoi olympique en 1952 àHelsinki et contribue à la série d'invincibilité de l'Aranycsapat, jusqu'à la finale deCoupe du monde 1954, perdue face à laRFA[162]. Grosics marque la sélection par une bonne détente, une prise de balle sûre, un grand sens de l'anticipation et son jeu au pied,« digne des meilleurs joueurs de champ »[162]. Officiellement, il joue jusqu'à sa mort, en 2014, avecFerencváros, car, en hommage, le club hongrois fait figurer son nom chaque saison dans la liste de joueurs transmise à la fédération nationale[162].

À la fin des années 1940,László Kubala est considéré comme l'un des plus talentueux attaquant du pays, bien qu'il ne joue que trois matchs pour les Magyars en 1948 ; il portera en effet les couleurs de trois équipes nationales différentes dans sa carrière[A 20]. Après avoir quitté leVasas SC sans autorisation, la fédération hongroise l'exclut et le poursuit pour escroquerie, en déclarant à laFIFA qu'il avait« une vie non sportive, aux mœurs dépravées » et qu'il a« délaissé sa patrie, son club et ses parents »[A 20].

Au début duXXIe siècle,Gábor Király etRoland Juhász sont les joueurs majeurs de la sélection, en ce qui concerne le nombre de sélections[163],[164].

Effectif actuel

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Effectif et encadrement de Hongrie pour l'UEFA Euro 2024.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1GGulácsi, PéterPéter Gulácsi (35 ans)570RB Leipzig2014
12GDibusz, DénesDénes Dibusz (35 ans)360Ferencváros2014
22GSzappanos, PéterPéter Szappanos (35 ans)10Paksi2022


2DLang, ÁdámÁdám Lang (32 ans)702Omónia2014
3DBalogh, BotondBotond Balogh (23 ans)40Parme2021
4DSzalai, AttilaAttila Szalai (27 ans)461SC Fribourg2019
5DFiola, AttilaAttila Fiola (35 ans)592Fevérvár2014
6DOrban, WilliWilli Orban (33 ans)486RB Leipzig2018
7DNego, LoïcLoïc Nego (34 ans)362Le Havre2020
11DKerkez, MilosMilos Kerkez (22 ans)190Bournemouth2022
14DBolla, BendegúzBendegúz Bolla (26 ans)200Servette2021
18DNagy, ZsoltZsolt Nagy (32 ans)223Puskás Akadémia2019
21DBotka, EndreEndre Botka (31 ans)271Ferencváros2016
24DDárdai, MártonMárton Dárdai (23 ans)60Hertha BSC2024


8MNagy, ÁdámÁdám Nagy (30 ans)842Spezia2015
10MSzoboszlai, DominikDominik Szoboszlai Capitaine (25 ans)4512Liverpool2019
13MSchäfer, AndrásAndrás Schäfer (26 ans)283Union Berlin2020
15MKleinheisler, LászlóLászló Kleinheisler (31 ans)533Hajduk Split2015
17MStyles, CallumCallum Styles (25 ans)230Sunderland2022
26MKata, MihályMihály Kata (23 ans)30MTK Budapest2023


9AÁdám, MartinMartin Ádám (31 ans)253Ulsan HD2022
16AGazdag, DánielDániel Gazdag (29 ans)264Philadelphie Union2019
19AVarga, BarnabásBarnabás Varga (31 ans)147Ferencváros2023
20ASallai, RolandRoland Sallai (28 ans)5213SC Fribourg2016
23ACsoboth, KevinKevin Csoboth (25 ans)101Újpest2023
25AHorváth, KrisztoferKrisztofer Horváth (23 ans)20Kecskeméti2023


Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Szabolcs Szusza
  • Gábor Schuth
Entraîneur(s) des gardiens
  • István Kövesfalvi
Kinésithérapeute(s)
  • Tamás Halmai
Médecin(s)
  • Ádám Szilas

Responsable technique :

  • Attila Tömő

Responsable du kit :

  • László Hegyesi

Attaché de presse en chef :

  • Gergő Szabó

Légende


Sélectionneurs

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Voir la catégorie :Sélectionneur de l'équipe de Hongrie de football.
Principaux sélectionneurs
EntraîneurPériode[note 8]M
Lajos Baróti1957-1978117
Marco Rossi2018-82
Gusztáv Sebes1949-195666
Kálmán Mészöly1980-199560
Károly Dietz1934-193941
Gyula Kiss1921-192840
Rudolf Illovszky1966-197439
Bertalan Bicskei1998-200136
György Mezey1983-198835
Portrait d'un homme de face dans un photographie en noir et blanc
Ferenc Gillemot, premier sélectionneur hongrois.

Ferenc Gillemot est le tout premier sélectionneur de la Hongrie[101]. Officiant à ce poste de 1902 à 1904, Gillemot dirige la sélection pendant cinq matchs[101]. Toutefois, Gillemot, ancien défenseur du33 FC ou duBudapest TC, est également champion national de cyclisme[165]. Il mène la Hongrie à trois succès et à deux défaites, lors de cinq matchs disputés contre l'Autriche ou contre laBohême et Moravie[165]. Après cette expérience de sélectionneur, Ferenc Gillemot se reconvertit et devient arbitre, journaliste sportif et même professeur à l'université[165]. Il meurt au combat lors de laPremière Guerre mondiale en 1916[165].

Károly Dietz, sélectionneur de la Hongrie pendant 41 matchs de 1934 à 1939, réalise une modeste carrière de joueur dans lesannées 1910 avec des clubs comme leMagyar Atlétikai Club. Avant sa prise de fonction en 1934, Dietz est dessinateur. Après la Première Guerre mondiale, il devient comptable et obtient en 1930 undoctorat en droit[166]. Après la déception de laCoupe du monde de 1934, Dietz remplaceÖdön Nádas[B 8]. Qualifiant aisément la Hongrie pour laCoupe du monde de 1938 avec une victoire 11-1 contre laGrèce, Dietz est accompagné d'Alfréd Schaffer, ancienne gloire du football hongrois[167]. Lors de cette Coupe du monde, la Hongrie écarte diverses formations et fait notamment impression en surclassant laSuède[B 1]. Finalement, les Hongrois sont battus face à l'Italie quatre buts à deux[A 12]. Malgré cet échec en finale, Dietz reste sélectionneur jusqu'en 1939, année durant laquelle laSeconde Guerre mondiale éclate. Emprisonné par lesnazis en 1944, il survit et revient en Hongrie pour redevenir avocat en 1951, avant de mourir en 1969[166]. En plus d'avoir été finaliste à la Coupe du monde, Dietz a surtout révélé sous son mandat des joueurs commeGyörgy Sárosi etGyula Zsengellér[B 8].

Portrait en noir et blanc d'un homme
Gusztáv Sebes, durant sa carrière de joueur auMTK Budapest.

Gusztáv Sebes peut être considéré, avecBéla Guttmann, comme l'un des meilleurs techniciens du pays. En poste entre 1949 et 1956, il est sur le banc magyar lors du premier titre olympique, obtenu àHelsinki en1952, lors des deux victoires face à l'Angleterre, dont celle historique de novembre 1953 àWembley et durant la phase finale de laCoupe du monde 1954, achevée en finale[29]. Né àBudapest en1906, Sebes effectue toute sa carrière de joueur auMTK Budapest, entre 1929 et 1945. Durant laSeconde Guerre mondiale, il dirige plusieurs formations modestes de la capitale. En 1949, Sebes, communiste convaincu et ami du régime hongrois[30], est choisi pour diriger l'équipe nationale où il a carte blanche pour la remettre sur pied. Les événements politiques cette année-là modifient en profondeur les équipes de football et leBudapest Honvéd, devenu le club de l'armée hongroise, sert de camp de base à Sebes, qui sélectionne les meilleurs éléments hongrois au sein de cette formation[30]. Au niveau tactique, il s'inspire du 4-2-4 du technicienMárton Bukovi, alors en poste au MTK Budapest. Les résultats sont immédiats : une série de 32 matchs sans défaite, dont le tournoi olympique de 1952. Cette série est stoppée en finale du Mondial suisse, face à l'Allemagne de l'Ouest en 1954. La même année, il fait partie d'un comité européen de six membres élu à Bâle en juin 1954 lors de la fondation de l'UEFA (avec José Crahay etHenri Delaunay, Josef Gerö,George Graham,Ebbe Schwartz[A 21]. Malgré la déception de ne pas être couronné champion du monde, Sebes est maintenu à son poste. Une série de mauvais résultats au printemps 1956 (deux nuls et deux défaites) met un terme au contrat du technicien, qui est remplacé par son assistant, Márton Bukavi. Gusztáv Sebes décède à 80 ans, en 1986.

Portrait en noir et blanc d'un homme en costume
Lajos Baróti a dirigé la Hongrie durant 117 matchs, un record.

Avec 117 rencontres[168],Lajos Baróti est actuellement le technicien comptant le plus de matchs passés sur le banc de la sélection. Né en août 1914 àSzeged, il effectue la majeure partie de sa carrière de joueur dans le club de la ville, le Szegedi AK. Une blessure à un pied en 1948 l'oblige à quitter le terrain[169], pour prendre en main l'équipe où il joue depuis deux saisons,Győri ETO FC. Son passage sur le banc duBudapest Vasas est couronné de succès avec un titre de champion et trois Coupes de Hongrie. Il est appelé par les responsables de la fédération en 1957 à la tête de l'équipe nationale pour succéder àMárton Bukovi. Durant neuf ans, Bároti participe à trois Coupes du monde (atteignant à deux reprises le stade des quarts de finale) et mène la Hongrie à sa première phase finale deChampionnat d'Europe, enEspagne en 1964, terminée sur le podium. Il est remplacé à l'issue du quart de finale de Coupe du monde 1966, perdu contre l'Union soviétique. Bároti dirige ensuite le club d'Újpest Dozsa (finaliste de laCoupe des villes de foires en1969) puis lasélection péruvienne durant une année. Il dirige une nouvelle fois au Budapest Vasas avant d'être rappelé au chevet de l'équipe nationale en 1975. Il parvient à qualifier les Magyars pour la phase finale dumondial argentin en 1978, douze ans après leur dernière apparition dans la compétition. L'élimination hongroise dès le premier tour met fin à la collaboration entre Bároti et la sélection. Il termine sa carrière d'entraîneur en Autriche, auSSW Innsbruck et au Portugal où il réussit le doublé en 1981 avec leBenfica Lisbonne. Si en équipe nationale son palmarès est vierge, il a remporté de nombreux trophées en club dont quatre titres de champion de Hongrie, un titre de champion du Portugal et cinqCoupes de Hongrie. Baróti meurt en décembre 2005, à l'âge de 91 ans[170].

Liste complète des sélectionneurs de l'équipe de Hongrie[101]

Les sélectionneurs enitalique ont assuré l'intérim.

Mis à jour le.

Liste complète des sélectionneurs de l'équipe de Hongrie
SélectionneurPériodeMatchsGagnésNulsPerdusGagnés %
Ferenc Gillemot1902-1904560260
Ferenc Stobbe1904-190620110
Alfréd Hajós1906211050
Ferenc Stobbe (2)1907-1908730442,9
Frigyes Minder1908-19111363446,2
Ede Herczog1911-191422145663,6
Frigyes Minder (2)1914-19171482457,1
Ákos Fehéry1918-19195500100
/ Frigyes Minder (3)1919210150
József Harsády192010100
Lajos Tibor192020020
Gyula Kiss1921-192423117547,8
Ödön Holits19241100100
Lajos Máriássy1924-19261462642,9
Gyula Kiss (2)1926-19281791752,9
János Földessy1928-1929632150
Frigyes Minder (4)1930430175
Mihály Pataki193030210
Lajos Máriássy (2)1930-19321766535,3
Ödön Nádas1932-19341673643,8
Károly Dietz
(avecAlfréd Schaffer pour laCoupe du monde de 1938)
1934-1939411991346,3
Dénes Ginzery1939-19411467142,9
József Fábián1941-194230120
Kálmán Vághy1942-1943650183,3
/Tinor Gallowich1945-194822161572,7
/Gusztáv Sebes1949-1956664911674,2
Márton Bukovi1956-1957861175
Lajos Baróti /Károly Lakat /Károly Sós1957430175
Lajos Baróti1957-19668043181953,8
Rudolf Illovszky1966-19671081180
Károly Sós1968-19691054150
József Hoffer1970-19711043340
Rudolf Illovszky (2)1971-197429129841,4
József Bozsik197410010
Ede Moór1974-1975622233,3
János Szocs197510010
Lajos Baróti (2)1975-197837199951,4
Ferenc Kovács1978-1979824225
Károly Lakat1979-1980630350
Kálmán Mészöly1980-1983311361241,9
György Mezey1983-198630185760
Imre Komora198630120
József Garami1987521240
József Verebes1987421150
György Mezey (2)1988522140
László Bálint1988622233,3
Bertalan Bicskei1989924322,2
Kálmán Mészöly (2)1990-19911883744,4
Róbert Glázer199140220
Emeric Jenei1992-19931464442,9
Ferenc Puskás1993410325
József Verebes (2)1993-19941012710
Kálmán Mészöly (3)1994-19951123618,2
János Csank1996-19971662837,5
Bertalan Bicskei (2)1998-2001361315836,1
Imre Gellei2001-200323831234,8
Lothar Matthäus2004-2005281131439,3
Péter Bozsik2006730442,9
Péter Várhidi2006-20081671843,8
Erwin Koeman2008-20102074935
Sándor Egervári2010-201334178950
Attila Pintér2014521240
Pál Dárdai2014-2015742157,1
Bernd Storck2015-201725871032
Zoltán Szélesi2017210150
Georges Leekens2017-201840130
Marco Rossi2018-8237192645,12
 

Infrastructures

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Articles détaillés :Stade Üllői úti etStade Ferenc-Puskás.

Ouvert en1896 dans le14e arrondissement deBudapest, leMillenáris Sporttelep accueille les premiers matchs de la sélection hongroise[171]. D'une capacité de 8 130 places, le stade héberge aussi des compétitions d'athlétisme et decyclisme sur piste, ce qui provoque une certaine rivalité entre footballeurs et cyclistes[172]. Finalement, en1911, la sélection quitte le stade, transformé envélodrome en1928, pour jouer dans de plus grands complexes sportifs[172].

Après 1911, la Hongrie alterne ses rencontres à domicile entre leÜllői úti Stadion et leHungária körúti Stadion, qui sont les enceintes des deux clubs les plus titrés de Hongrie,Ferencváros et leMTK Budapest. C'est notamment auÜllői úti Stadion que se déroule l'une des victoires les plus larges des Magyars (13-1), face à laFrance, en1927[A 7].

Après1939, la Hongrie quitte leHungária körúti Stadion tout en continuant à jouer dans le stade deFerencváros jusqu'à l'effondrement d'une tribune le lors d'une rencontre face à l'Autriche[173]. À la suite de cet événement, le gouvernement décide de construire un nouveau stade, baptisé leNépstadion. Entre1948 et1953 (date de l'inauguration duNépstadion), la Hongrie joue la plupart du temps austade de Megyeri[174], conçu par l'ancien internationalAlfréd Hajós[175].

Construit à l'aide de bénévoles et de soldats, leNépstadion (enhongrois : « le stade du peuple »), situé dans leXIVe arrondissement deBudapest, est inauguré le lors d'une rencontre amicale face à laSuède (2-2). Il voit le l'Angleterre s'incliner 7-1 contre leOnze d'Or devant 92 000 spectateurs[40],[176]. La capacité d'origine du stade était de 104 000 personnes avant d'être réduite à 56 000 places[177].

Après la chute du régime socialiste, le stade garde son nom jusqu'en2002, date à laquelle il est renommé stadeFerenc-Puskás, en l'honneur de l'un des plus illustres joueurs hongrois[178]. Le stade, dont la capacité n'est plus que de 38 652 places, fait l'objet de travaux de rénovation et d'extension, après la rencontre deséliminatoires de l'Euro 2012 contre laFinlande afin de laisser place à un stade plus moderne, leNouveau Stade Ferenc-Puskás.

Le projet du Nouveau Stade Ferenc-Puskás est mis en place pour remplacer le vétuste stade Ferenc-Puskás et les premières études sont menées au début desannées 2010[179]. Le1er août 2014, le projet final est présenté avec un stade d'une capacité de 67 889 places[180]. Le stade est sélectionné par l'Union des associations européennes de football pour accueillir l'Euro 2020 au même titre que douze autres stades européens ; le nouveau stade devrait accueillir trois matchs de poules et un huitième de finale[181].

Certaines rencontres de l'équipe nationale sont jouées dans d'autres stades. C'est généralement le cas pour des matchs amicaux ou des rencontres officielles face à des adversaires plus modestes. Ainsi, le stade Rudolf Illovszky (9 000 places), lestade d'Oláh Gábor utca àDebrecen,ETO Park àGyőr ou encore lestade Sóstói àSzékesfehérvár (14 300 places) ont accueilli la sélection nationale à diverses reprises[182].

Résultats

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Palmarès

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Le tableau suivant liste le palmarès de l'équipe de Hongrie de football dans les différentes compétitions internationales officielles.Il se compose de quatre titres, trois obtenus lors des Jeux olympiques et un enCoupe internationale.

Palmarès de l'équipe de Hongrie en compétition
Coupe du mondeCompétitions continentalesJeux olympiquesTournois amicaux

Parcours en Coupe du monde

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Scène d'un match de football photographiée en noir et blanc. Des joueurs se tiennent prêts à la réception du ballon
C'est lors de laCoupe du monde 1938 que la Hongrie décroche sa première finale dans la compétition.

En 22 éditions, l'équipe hongroise s'est qualifiée à neuf reprises sur dix-neuf possibles pour la phase finale de laCoupe du monde (elle n'est pas inscrite à deux reprises). Elle dispute son premier match de qualification le face à laBulgarie. La Hongrie réalise sa meilleure performance en atteignant la finale mondiale à deux reprises, la première fois en1938 face à l'Italie, tenante du titre et favorite à sa propre succession ; la seconde fois en1954, contre l'Allemagne de l'Ouest, pourtant vaincue très largement (8-3) lors du premier tour de la compétition.

La sélection manque pour la première fois la qualification en1970, après six campagnes successives couronnées par une présence en phase finale[note 6]. L'histoire récente est beaucoup plus terne puisque la Hongrie n'est plus apparue en Coupe du monde depuis1986, soit huit échecs consécutifs en phase éliminatoire.

Parcours de l'équipe de Hongrie enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1930Non inscrite1974Non qualifiée2010Non qualifiée
1934Quart de finale19781er tour2014Non qualifiée
1938Médaille d'argent, Coupe du MondeFinaliste19821er tour2018Non qualifiée
1950Non inscrite19861er tourDrapeau du Qatar2022Non qualifiée
1954Médaille d'argent, Coupe du MondeFinaliste1990Non qualifiéeDrapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique2026Non qualifiée
19581er tour1994Non qualifiéeDrapeau de l'ArgentineDrapeau du ParaguayDrapeau de l'Uruguay
Drapeau de l'EspagneDrapeau du PortugalDrapeau du Maroc2030
À venir
1962Quart de finale1998Non qualifiéeDrapeau de l'Arabie saoudite2034À venir
1966Quart de finale2002Non qualifiée
1970Non qualifiée2006Non qualifiée

Parcours en Championnat d'Europe

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La Hongrie n'a participé qu'à 5 reprises à la phase finale duChampionnat d'Europe, sur 17 éditions. Elle dispute son premier match éliminatoire face à l'Union soviétique le àMoscou et se qualifie pour le dernier carré lors de sa deuxième tentative, en1964, où elle réalise sa meilleure performance (troisième place). Huit ans plus tard enBelgique, elle atteint de nouveau la phase finale et échoue en demi-finale, encore une fois contre l'URSS. En2016, quarante-quatre ans après leur dernier match en phase finale, les Hongrois parviennent à nouveau à se qualifier pour l'Euro enFrance lors duquel ils s'arrêtent en 1/8e de finale. En revanche, s'ils se qualifient pour la phase finale des 2 éditions suivantes, ils ne passent pas le1er tour.

Parcours de l'équipe de Hongrie auchampionnat d'Europe
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de la France1960Huitième de finale[183]Drapeau de l'Allemagne1988Non qualifiéDrapeau de la France2016Huitième de finale
Drapeau de l'Espagne1964Médaille de bronze, EuropeDemi-finale (3e)Drapeau de la Suède1992Non qualifié20201er tour
Drapeau de l'Italie1968Quart de finale[183]Drapeau de l'Angleterre1996Non qualifiéDrapeau de l'Allemagne20241er tour
Drapeau de la Belgique1972Demi-finale (4e)Drapeau de la BelgiqueDrapeau des Pays-Bas2000Non qualifié2028À venir
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie1976Tour préliminaireDrapeau du Portugal2004Non qualifié2032À venir
Drapeau de l'Italie1980Non qualifiéDrapeau de l'AutricheDrapeau de la Suisse2008Non qualifié
Drapeau de la France1984Non qualifiéDrapeau de la PologneDrapeau de l'Ukraine2012Non qualifié

Parcours en Ligue des nations

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ÉditionLiguePhase de GroupePhase finale
Class.JGNPbpbcPays hôteRésultatJGNPbpbc
2018-2019en augmentationC2/46312962019Inéligible
2020-2021en augmentationB1/46321742021Inéligible
2022-2023en stagnationA2/46312952023Non qualifiée
2024-2025en diminutionA3/48134517Drapeau de l'Allemagne2025À venir
Total2610793032Total000000

Parcours auxJeux olympiques d'été

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Photographie d'une médaille d'or des Jeux olympiques, dans un écrin noir.
Médaille d'or obtenue par la sélection hongroise lors desJeux olympiques de 1952 d'Helsinki.

L'équipe hongroise a participé neuf fois auxJeux olympiques d'été. En 1999, la FIFA décide que les matchs de football disputés dans le cadre des Jeux olympiques à partir desJeux olympiques de Rome de 1960 ne comptent pas comme sélections nationales en équipe A et à partir de1992, les phases finales des Jeux olympiques sont disputés par les sélections des moins de 23 ans. La Hongrie a réussi sa meilleure performance en remportant la médaille d'or à trois reprises, la première fois en1952 en disposant de laYougoslavie en finale, la seconde àTokyo en1964 et la dernière en1968 àMexico. La Hongrie est également parvenue à ramener une médaille d'argent en1972 en s'inclinant face à laPologne en finale et une médaille de bronze en1960.

Parcours auxJeux olympiques d'été
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de la Grande-Bretagne1908Non inscriteDrapeau de la Grande-Bretagne1948Non inscriteDrapeau de l'Allemagne1972Médaille d'argent, Jeux olympiques Finaliste
Drapeau de la Suède1912Quart de finaleDrapeau de la Finlande1952Médaille d'or, Jeux olympiquesVainqueurDrapeau du Canada1976Non qualifiée
Drapeau de la Belgique1920Non inscriteDrapeau de l'Australie1956Non inscriteDrapeau de l'URSS1980Non qualifiée
Drapeau de la France1924Huitième de finaleDrapeau de l'Italie1960Médaille de bronze, Jeux olympiques3eDrapeau des États-Unis1984Non qualifiée
Drapeau des Pays-Bas1928Non participantDrapeau du Japon1964Médaille d'or, Jeux olympiquesVainqueurDrapeau de la Corée du Sud1988Non qualifiée
Drapeau de l'Allemagne nazie1936Huitième de finaleDrapeau du Mexique1968Médaille d'or, Jeux olympiquesVainqueurDepuis1992Compétition disputée par les U23

Parcours en compétitions amicales

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La sélection hongroise participe aux six éditions de laCoupe internationale européenne, lancée en 1927 et dont la dernière édition s'achève en 1960, au moment où laCoupe d'Europe des nations est disputée pour la première fois. Le tournoi oppose la Hongrie à ses voisines : l'Italie, vainqueur en 1930 et 1935, l'Autriche, vainqueur en 1932, laTchécoslovaquie, vainqueur en 1960, laSuisse, et laYougoslavie lors de sa dernière édition[184].

En 1947 puis en 1948, elle participe à laCoupe des Balkans, qui oppose traditionnellement la Yougoslavie, la Roumanie, la Bulgarie ainsi que des nations voisines, mais qui ces fois-là est étendue à l'Europe centrale. Vainqueur en 1947, la Hongrie domine l'édition 1948, mais le tournoi reste inachevé[185].

En1993, la Hongrie participe à laCoupe Kirin, une compétition amicale entre trois équipes : opposée auxÉtats-Unis et auJapon, la Hongre s'impose avec une victoire et un match nul[107].

Enavril 1998, la Hongrie participe à laLG Cup, tournoi amical se déroulant dans des pays musulmans, qu'elle remporte après avoir dominé l'Iran puis laMacédoine[113].

Parcours en Coupe internationale européenne
AnnéeClass.MVNDbpbc
1927-19304e84132023
1931-19323e82421715
1933-19353e83321716
1936-1938
(Compétition non terminée)
-75022415
1948-19531er85122717
1955-19602e106313416
Total1 titre49251212139102
Parcours en Coupe des Balkans
AnnéeClass.MVNDbpbc
1929 à 1946Non invité
19471er4400182
1948
(Compétition non terminée)
-6411225
1973 à 1980Non invité
Total1 titre10811407
Parcours enCoupe Kirin
AnnéeClass.MVNDbpbc
1978-1992Non invité
19931er311010
Depuis 1994Non invité
Total1 titre311010
Parcours enLG Cup
AnnéePosition
1997Non invité
1998Vainqueur
1999-2006Non invité
Total1 titre

Statistiques

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Nations rencontrées

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La sélection hongroise, grâce à ses neuf participations en Coupe du monde et de nombreux matchs amicaux joués à travers le monde, a rencontré plus de 82 autres équipes nationales[6]. Elle a joué sur tous les continents : en Afrique (dès1932 auCaire contre les Pharaons), en Océanie (lors de deux rencontres amicales gagnées face à laNouvelle-Zélande en septembre1982[186]), en Asie (pour lesJeux olympiques 1964 et laCoupe Kirin 1993 remportée auJapon), et en Amérique avec, outre des tournées amicales, trois Coupes du monde disputées sur le continent américain (Chili 1962, Argentine 1978 et Mexique 1986) et letournoi olympique de Mexico en 1968.

Si elle a affronté la quasi-totalité des nations européennes (en dehors deGibraltar) et sud-américaines (à l'exception duVenezuela et l'Équateur), les rencontres contre des sélections africaines sont beaucoup plus rares : seulement 9, dont six face à l'Égypte. Elle n'a également rencontré que 6 nations de la zone Amérique du Nord-centrale-Caraïbes : leCanada (la première fois à laCoupe du monde 1986 puis lors d'une rencontre amicale en2006), leMexique, lesÉtats-Unis, leSalvador (dont la victoire record 10-1 au premier tour duMondial 1982),Antigua-et-Barbuda[187] et leCosta Rica lors d'un match amical en2017[188].

Les Magyars peinent depuis quelques années à remporter des succès face aux plus grandes nations mondiales. Elle a néanmoins réussi quelques performances, le plus souvent à l'occasion de matchs amicaux : deux victoires, contre l'Allemagne en2004 et l'Italie en2007. En compétition officielle, elle a récemment battu à domicile laCroatie finaliste duMondial 2018 (2-1) lors deséliminatoires de l'Euro 2021 ainsi que l'Angleterre à deux reprises à l'occasion de laLigue des nations 2022-2023, à l'aller (1-0 à domicile) comme au retour (4-0 à l'extérieur) et l'Allemagne (1-0 à l'extérieur), également dans le cadre de laLigue des nations 2022-2023.

Adversaires les plus fréquents

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L'équipe hongroise a joué au moins 22 matchs officiellement comptabilisés par laFIFA contre 15 équipes, toutes européennes. Elle a un bilan positif contre 9 d'entre elles. La participation régulière de la Hongrie à laCoupe internationale et les liens étroits avec les autres nations duBloc de l'Est ont favorisé la multiplication des rencontres face à laTchécoslovaquie, l'URSS, laPologne ou laYougoslavie.

L'adversaire le plus fréquent de la Hongrie est l'Autriche, affrontée à 138 reprises depuis 1902. Si les deux nations se sont beaucoup affrontées en amical (113 matchs depuis le premier, disputé en 1902 plus 12 rencontres dans le cadre de laCoupe internationale), elles se sont également rencontrées enCoupe du monde (quart de finale de l'édition 1934 remportée par laWunderteam plus trois campagnes de qualification où les deux sélections sont dans le même groupe), lors de l'Euro (phase de poules de l'Euro 2016 plus phase de groupes préliminaire de l'Euro 1976) et lors desJeux olympiques de 1912, en finale de consolation (pour la cinquième place).

Bilan de la Hongrie face aux sélections affrontées au moins 22 fois[note 9]
AdversaireJouésVictoiresMatchs nulsDéfaitesButs pourButs contreDifférence
Autriche138683040301252+49
Suisse473051213269+63
Bohême-Moravie

TchécoslovaquieTchéquie[note 10]

4622141010576+29
Suède4416101879790
Allemagne[note 11]401213156982-13
Italie3589185467-13
Pologne3421589243+49
Yougoslavie

RF Yougoslavie
Serbie[note 12]

34161085952+7
Union soviétique

Russie[note 13]

2858153649-13
Norvège2717554722+25
Angleterre2673163661-25
Roumanie2410864628+18
Bulgarie2313646025+35
France2312384832+16
Grèce2266103733+4

Classement FIFA

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La Hongrie a connu son meilleurclassement FIFA en et en en atteignant la18e place. Son plus mauvais classement est une87e place enjuillet1996[189]. Au niveau européen, le classement varie entre la11e place (avril2016 et) et la38e place (juillet1996).

Classement FIFA de l'équipe de Hongrie[109]
Année19931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021202220232024
Classement mondial5061627577464547665672647462504754423732444520265351524039362730
Classement européen-------27323035283531282529242119242713--292222181517

Légende du classement mondial :

  • de 1 à 40
  • de 41 à 70
  • de 71 à 100
  • Légende du classement européen :

  • de 1 à 20
  • de 21 à 34
  • de 35 à 50
  • Records

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    Le premier match de l'histoire de la sélection, joué face à l'Autriche le, est le premier match de football de l'histoire qui oppose deux nationseuropéennes non-britanniques[190],[191],[192],[A 1],[note 14].

    La Hongrie a été par deux fois meilleure attaque de laCoupe du monde de football : en1938, avec 15 buts, et en1954 avec 27 buts[194]. Les 27 buts inscrits par leOnze d'or lors de la Coupe du monde 1954 restent le record de buts inscrits par une équipe lors d'une phase finale[97]. La différence de buts (+14) et le nombre de buts inscrits à l'issue d'un premier tour (17) n'ont jamais été approchés depuis.

    Le succès 10-1 des Hongrois face auSalvador constitue le record de buts marqués par une équipe lors d'un match de Coupe du monde[97]. Ce record bat ainsi le précédent record établi par la même sélection contre laCorée du Sud en1954[195]. Lors de cette même rencontre, le triplé marqué parLászló Kiss en seulement sept minutes est actuellement le coup du chapeau le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde, mais aussi le seul inscrit par un remplaçant[195].

    Avec 87 buts inscrits en 32 matchs de phase finale de Coupe du monde, la sélection hongroise possède la moyenne de buts record de 2,72 buts par rencontres[196]. la sélection possède aussi un record de 30 match sans défaite

    La Hongrie, triple médaille d'or olympique de football en1952,1964 et1968, est toujours la nation la plus titrée des Jeux olympiques, devant laGrande-Bretagne[note 5], l'Uruguay, l'Union soviétique et l'Argentine, vainqueurs à deux reprises[197].

    Au niveau individuel, c'est l'attaquantBalázs Dzsudzsák avec 109 capes, qui détient le record d'apparitions sous le maillot hongrois et qui est également le joueur en activité le plus expérimenté[198], devantGábor Király qui compte 108 sélections.Ferenc Puskás, avec un total de 84 buts en 85 sélections, reste le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe nationale[198].

    Flórián Albert est le plus jeune joueur ayant été sélectionné par la Hongrie, à l'âge de 17 ans et 285 jours, en1959[199]. Le gardien de butGábor Király est le plus vieux joueur de la sélection (toujours en activité) avec sa dernière sélection en2015, à 38 ans et 362 jours[200].

    La plus grande affluence d'un match de la sélection hongroise est enregistrée en1954 contre l'Écosse en amical avec 113 146 spectateurs[201]. À domicile, la plus grande affluence est enregistrée auNépstadion en1956 lors d'un match contre laYougoslavie, avec 110 000 spectateurs[201].

    Image et identité

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    Le « mythe du Onze d'or hongrois »

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    Sculpture de taille moyenne dédiée au Onze d'or hongrois.
    Sculpture dédiée au Onze d'or.

    N'ayant perdu qu'un match sur quarante-huit entre le 14 mai 1950 et le 19 février 1956, l'équipe de Hongrie de cette période est souvent associée à un« mythe »[202]. Cette image découle des qualités techniques révolutionnaires de cette équipe, ainsi que de sa fin malheureuse, conséquences d'une défaite en finale de laCoupe du monde 1954 jugée« profondément injuste » par l'opinion publique internationale, mais également d'un contexte politique tendu, la disparition duOnze d'or étant intimement liée auxévènements de 1956 en Hongrie[38], même si des signes de faiblesse pouvaient déjà être observés avant l'insurrection[48].

    Le réalisateur suisse Jean-Christophe Rosé résume ainsi l'origine de la mythologie entourant cette équipe de Hongrie :« Parce qu'il s'agit peut-être de la meilleure de tous les temps et qu'elle ne gagnera jamais la Coupe du monde »[203]. De plus, le niveau très inférieur de l'équipe actuelle contribue à renforcer l'image« mythique » de l'équipe des années 1950[204].

    Train de banlieue vu de côté
    Train commémorant l'Aranycsapat, le Onze d'Or.

    Le film allemand « Le Miracle de Berne » traite de laCoupe du monde 1954. Si le film est centré sur le parcours de l'équipe de l'Allemagne de l'Ouest, en pleine reconstruction après laSeconde Guerre mondiale, le film évoque également les matchs contre la sélection hongroise[205]. La défaite 8 à 3 des Ouest-Allemands face aux Hongrois plongent les supporters et les joueurs dans le pessimisme et la colère. Selon le film, lors de la finale, les Allemands bénéficient d'un avantage à propos du terrain. En effet, avant le match, il avait beaucoup plu et le terrain était difficilement praticable. Mais, aidés par leurs crampons en bois vissés sous leurs chaussuresAdidas, ils remportent la Coupe du monde, au détriment de la Hongrie[206].

    La mythologie de l'équipe hongroise des années 1950 s'est en partie cristallisée autour du nom du joueurFerenc Puskás, qui est entre autres honoré par de nombreuses rues, par unestation de métro et unstade à son nom, et par une statue dans letroisième arrondissement deBudapest[207]. La personnalité marquée des autres joueurs, commeGrosics,Hidegkuti ouCzibor, a également contribué au rayonnement posthume de l'équipe de 1954[203]. La compagnie de chemin de fer hongroise a également honoré le Onze d'Or en2011 en redécorant une série de locomotivesTaurus avec une teinte dorée et les portraits des joueurs[208].

    Aspects socio-économiques

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    Les débuts du football en Hongrie sont assez controversés : une certaine partie de la population est contre ce sport, considéré comme violent. Ainsi, un journal deBudapest tente de discréditer le football en annonçant la mort de 74 joueursces trois dernières années[Lesquelles ?] en Angleterre et déclare pour finir qu'il ne faut pas que le football prenne place en Hongrie[209]. Malgré cela, le football continue son implantation dans le pays. Seloncertains observateurs[Lesquels ?], ce combat contre le football montrait déjà une grande popularité de ce sport chez les classes populaires et moyennes[209].

    Alors que le football est en plein développement dans le pays, avec des générations prometteuses de joueurs, venant notamment de la capitale, le succès de l'équipe nationale grandit dans lesannées 1930 avec les résultats hongrois lors des premières Coupes du monde[210]. Toutefois, peu après la finale de 1938, la solidarité hongroise et l'amour du peuple pour son équipe nationale diminue, avec la montée dunazisme, créant des séparations au sein du pays[211].

    Après laSeconde Guerre mondiale, la Hongrie passe sous régime communiste. Si certaines pratiques du gouvernement sont peu démocratiques, les résultats de la Hongrie dans lesannées 1950 unissent le pays, tandis que leBloc de l'Est peut ainsi diffuser une meilleure image du communisme[212]. À cette époque, les matchs diffusés à la télévision sont très rares. En 1954, des matchs sont diffusés pour la première fois de l'histoire de la Coupe du monde[213]. La finale est diffusée à la télévision et aussi à la radio[214]. Certains observateurs politiques et sportifs vont même à dire que ce sont les mauvais résultats de la Hongrie en 1956, conjugués au limogeage de l'entraîneur mythique de cette période,Gusztáv Sebes, qui provoquent la colère du peuple hongrois, et donc de l'insurrection de Budapest de 1956[215].

    Même si les résultats de la Hongrie sont inférieurs à ceux de l'époque duonze d'or hongrois, le parti au pouvoir utilise toujours l'équipe nationale comme un moyen de propagande[216]. Et, si la majeure partie de la population hongroise suit avec attention l'équipe nationale de football, des clubs comme leMTK Budapest ou leFerencváros TC suscitent particulièrement l'intérêt, en raison de leurs bons résultats, au niveau national et international[217].

    Dans lesannées 1970, le niveau de la sélection décline et l'engouement populaire engendré par la sélection va dans son sens[218]. Avec le faible niveau de la sélection nationale, la population hongroise est bien moins impliquée dans le football hongrois. Alors que le football devient un enjeu économique, la Hongrie ne suit pas le mouvement et reste un peu en retrait de ses voisins européens[3]. Aujourd'hui, même si les matchs de la sélection hongroise sont peu médiatisés, au regard de ses modestes performances, ils sont diffusés parSky Sports Hongrie[219].

    Style de jeu

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    Avant laSeconde Guerre mondiale, le jeu des équipes issues de l'ancienEmpire austro-hongrois est très technique[220]. Pour l'équipe de Hongrie, on parle de football« savant »[220],[A 22].

    À l'époque duOnze d'Or hongrois, l'équipe pratique une ébauche de ce qui sera nommé plus tard « football total », mais l'entraîneur de l'époqueGusztáv Sebes préfère parler de« football communiste », afin de mettre en valeur le régime politique de la Hongrie[30]. Ainsi, lors des attaques, tous les joueurs prennent part au jeu offensif, tandis que lors des attaques adverses, tous les joueurs se regroupent en défense[221]. La réputation et l'importance de l'équipe de Hongrie de cette époque est fortement liée aux tactiques originales choisies par Sebes, telles les anticipations dugardien de but, ou le choix d'un dispositif en « 4-2-4 »[30]. C'est cette liberté rendue aux joueurs, par rapport au dispositif en « WM » qui demande une rigueur et une répartition précise des rôles sur le terrain, qui est mise en avant pour expliquer notamment les victoires retentissantes contre l'Angleterre en 1953 et 1954[36]. En effet, Sebes révolutionne les habitudes de l'époque puisqu'il inverse complètement les fonctions et les positions de l'avant centre (portant traditionnellement le numéro 9) et desinters (numéros 8 et 10), le numéro 9 se retirant du front de l'attaque au profit des numéros 8 et 10[36]. Pour élaborer son système, on considère que Sebes s'est inspiré d'un stratagème, qu'il rationalise, déjà entrevu par l'équipe de Tchécoslovaquie avant la guerre ainsi que par celle duBrésil en ce début des années 1950[36]. Ce nouveau positionnement entraîne également l'utilisation d'une nouvelle technique de marquage, ladéfense de zone rendant« initiative, liberté et esprit de solidarité aux quatre défenseurs »[36]. Le joueur anglaisTom Finney évoque des« joueurs exceptionnels et un schéma de jeu totalement inédit »[30]. L'équipe de France s'inspire largement de la configuration hongroise de 1954 lors de sa participation àCoupe du monde 1958[222] et rencontre un certain succès en finissant troisième — son meilleur résultat jusque-là — et son buteurJust Fontaine, à la place deFerenc Puskás dans la configuration du Onze d'or, y marque treize buts, ce qui constitue encore aujourd'hui le record de buts marqués en une seule Coupe du monde[223]. De même l'équipe brésilienne qui remporte cetteCoupe du monde s'inspire également des innovations hongroises en termes de stratégie, copiant aussi le 4-2-4 de Sebes, tout en l'adaptant[36].

    Dans lesannées 1960, la Hongrie conserve un jeu tourné vers l'avant, très offensif, caractérisé par des passes courtes et rapides. L'attaquantFlórián Albert constitue un pilier de cette équipe : mobile et rapide, son jeu complique le travail de défense des équipes adverses. La stratégie des années 1960 atteint son acmé lors dumatch Brésil - Hongrie du, considéré comme l'un des« plus beaux » de l'histoire[224].

    Au fil du temps, la Hongrie, comme beaucoup d'autres sélections de la région, voit son style national se perdre, pour se fondre dans une standardisation du football européen[225].

    Rivalités

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    Rivalité avec l'Autriche

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    Article détaillé :Rivalité entre l'Autriche et la Hongrie en football.
    Carte tricolore des trois principales subdivisions de l'Autriche-Hongrie
    L'Autriche-Hongrie, existant de 1867 à 1918, avec trois subdivisions principales :

    L'appartenance des deux nations à ladouble monarchie d'Autriche-Hongrie, au moment de la création des deux sélections, explique les liens très étroits qui existent entre elles. La rencontre face à l'Autriche disputée en1902 est la première pour les deux équipes et les années suivantes vont voir une multiplication des rencontres, majoritairement amicales. Avec plus de 130 rencontres, Hongrie-Autriche est la seconde opposition mondiale en termes de matchs, derrière Uruguay-Argentine[226]. Le match à l'enjeu le plus important entre les deux équipes a eu lieu en1934, lors du quart de finale de laCoupe du monde, remporté par les Autrichiens. Si les rencontres étaient nombreuses avant laSeconde Guerre mondiale (82 entre 1902 et 1937), elles deviennent beaucoup moins fréquentes au fur et à mesure des années puisqu'il n'y en a eu que huit depuis 1990. La dernière rencontre officielle date de juin 2016, lorsque les deux équipes sont engagées dans le groupe F de l'Euro 2016, un match remporté 2-0 par les Hongrois.

    Rivalité avec la Roumanie

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    Vue d'un stade de football depuis les tribunes
    L'Arena Națională, théâtre du houleux Roumanie-Hongrie d'octobre 2014.

    Hongrois etRoumains se sont rencontrés lors de plus de trente matchs[227] depuis leur première rencontre, jouée le. Les deux sélections se sont souvent affrontées au fil des campagnes de qualifications pour l'Euro (7 matchs lors des campagnes1972,2000 et2016) ou la Coupe du monde (6 matchs lors des campagnes1982,2002 et2014). C'est notamment en disposant des Roumains en quart de finale que la sélection hongroise s'est qualifiée pour la phase finale de l'Euro 1972. Ils se sont également rencontrés en quart de finale dutournoi olympique 1964, finalement remporté par les Magyars[228]. La rivalité entre les deux nations a des origines historiques avec les conséquences dutraité de Trianon, qui voit la Hongrie céder à laRoumanie la région deTransylvanie à la fin de laPremière Guerre mondiale, sans que la population ne soit déplacée[229].

    Iuliu Baratky est l'un des rares joueurs à avoir porté le maillot des deux sélections. Il joue d'abord neuf matchs pour la Hongrie de1930 à1933 puis, profitant de sa double-nationalité, décide de changer denationalité sportive et dispute 20 matchs avec la Roumanie de 1933 à1940[230]. La carrière internationale de Baratky s'arrête avec laSeconde Guerre mondiale, leMouvement Légionnaire au pouvoir en Roumanie le menaçant de mort à cause de ses origines hongroises[231].

    Ce n'est que lors des campagnes de qualifications pour la Coupe du monde 2014 puis de l'Euro 2016 que des tensions extra-sportives, surtout dans les tribunes ou les abords de stades, ont fait leur apparition[232], chaque camp revendiquant de façon plus ou moins virulente la Transylvanie[233]. Ainsi, la rencontre d'octobre 2014, achevée sur le score de 1-1 àBucarest, a vu un déferlement de violences[234], autant sur le terrain (12 cartons jaunes distribués par l'arbitre) qu'en dehors, avec des fumigènes, des incendies de sièges par des supporters hongrois et la réponse de la police roumaine avec l'utilisation de gaz lacrymogènes pour calmer la foule.

    Tenue, emblème et symboles

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    Blason majoritairement rouge et blanc, surmonté d'une couronne jaune.
    Les armoiries de la Hongrie figurent sur le maillot de l'équipe nationale.

    Au cours desannées 1950, l'équipe de Hongrie était surnomméeLes Magyars Magiques[30]. Elle est également appelée pendant cette même périodeAranycsapat en hongrois, ce qui signifieOnze d'or hongrois[235]. Après l'éparpillement du Onze d'or, le niveau de la Hongrie décline et la sélection perd sa« magie », et donc, ses surnoms[236].

    L'hymne nationalHimnusz, lorsqu'il est joué, est jugé« mélancolique » par l'ensemble des observateurs, et pourrait provoquer un effet mélancolique sur les joueurs pour le match[237]. Les armoiries de la Hongrie, au contraire de nombreuses autres sélections, figurent sur le maillot de la sélection nationale, au niveau du cœur[237].

    La Hongrie évolue principalement à domicile avec un maillot rouge et blanc et des chaussettes vertes. L'équipe porte un maillot rouge, blanc et vert pour les matchs à l'extérieur[236]. Ces couleurs sont celles du drapeau hongrois[237]. L'équipementier de la sélection nationale est en 2015Adidas[237].

    Maillots utilisés par l'équipe de Hongrie

    Domicile
    1902 - 1912

    Extérieur
    1902 - 1912

    Domicile
    1912 - 1930

    Domicile
    1930 - 1945

    Domicile
    1945 - 1949

    Domicile
    1949 - 1956

    Domicile
    1970 - 1973

    Domicile
    1978 - 1980

    Domicile
    1982 - 1984

    Domicile
    1986 - 1989

    Domicile
    1998 - 2001

    Domicile
    2001 - 2003

    Domicile
    2003 - 2005

    Domicile
    2005 - 2006

    Domicile
    2006 - 2007

    Domicile
    2007 - 2008

    Domicile
    2008 - 2009

    Domicile
    2009 - 2010

    Extérieur
    2009 - 2010

    Domicile
    2010 - 2012

    Extérieur
    2010 - 2012

    Domicile
    2012 - 2014

    Extérieur
    2012 - 2014
     

    Notes et références

    [modifier |modifier le code]

    Notes

    [modifier |modifier le code]
    1. La Pologne retrouve son indépendance en 1918
    2. La Finlande devient indépendante en 1917
    3. Malgré le contexte deSeconde Guerre mondiale, ces matchs sont comptabilisés par laFIFA, qui les considère comme officiels. Pour d'autres sélections, il arrive que les matchs ne soient pas considérés par la FIFA.
    4. Avant la Coupe du monde 1954, l'Uruguay a remporté les quatre tournois auxquels elle avait pris part : Jeux olympiques 1924 et 1928, Coupe du monde 1930 et 1950, sans perdre un seul match.
    5. a etbLaGrande-Bretagne totalise également trois médailles d'or olympique (1900, 1908 et 1912), en comptant la victoire de l'Upton Park Football Club en1900.
    6. a etbEn 1930, la Hongrie ne répond pas à l'invitation des organisateurs ; en 1950, elle ne s'inscrit pas aux qualifications comme la majorité des pays dubloc de l'Est.
    7. Jusqu'en 1976, les quarts de finale duChampionnat d'Europe de football ne sont pas disputés pendant la phase finale mais en matchs aller-retour.
    8. La période correspond aux dates de premier et dernier match dirigé.
    9. Ne comprend que les match reconnus par laFIFA. Données mises à jour en
    10. Les matchs officiels contre la Bohême (5), la Tchécoslovaquie (37) et la Tchéquie (4) sont cumulés.
    11. Allemagne de l'Ouest inclus.
    12. Les matchs contre la Yougoslavie (27), la République fédérale de Yougoslavie (2) et la Serbie (5) sont cumulés.
    13. Les matchs contre l'Union soviétique (20) et la Russie (8) sont cumulés.
    14. Si l'on ne se limite pas à l'Europe, le premier match international en dehors de ceux disputés au sein duRoyaume-Uni oppose l'Uruguay et l'Argentine, le, àMontevideo[193]

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    Annexes

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    Bibliographie

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    Ouvrages généraux

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    Ouvrages spécialisés

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