Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe de France féminine de football des moins de 21 ans.
| Association | FFF |
|---|---|
| Confédération | UEFA |
| Emblème | Lecoq gaulois |
| Couleurs | Bleu, blanc, rouge |
| Surnom | LesBleuets |
| Stade principal | multiples |
| Sélectionneur | |
|---|---|
| Capitaine | Mathys Tel |
| Plus sélectionné | Mickaël Landreau (46) |
| Meilleur buteur | Odsonne Édouard (17) |
| Premier match | (7-1, |
|---|---|
| Plus large victoire | 9-0, |
| Plus large défaite | 6-1, |
| Euro espoir | Phases finales : 10 |
|---|---|
| Tournoi de Toulon | Vainqueur en 1977, 1984, 1985, 1987, 1988, 1989, 1997, 2004, 2005, 2006, 2022 |
| Jeux olympiques |
Maillots
L'équipe de France espoirs de football est une sélection des meilleurs jeunesfootballeurs français, constituée sous l'égide de laFédération française de football (FFF). Elle prend part auchampionnat d'Europe espoirs, organisé tous les deux ans par l'UEFA. Ces joueurs sont surnommés lesBleuets.
L'âge limite pour participer au tournoi est de 21 ans au début de la phase de qualification. Depuis la réforme dutournoi olympique de football en 1992, la formation espoirs compose l'équipe de France olympique de football.
Date : 21 mai 1957 |
L'équipe de France espoirs est créée en 1957, elle rassemble alors les joueurs âgés de moins de 23 ans[1]. Le 22 mai 1957, au stade municipal de Paris, les premiers Espoirs français reçoivent l'Angleterre enmatch amical[1]. Face à des joueurs déjàprofessionnels outre-Manche, les jeunes Tricolores sont dirigés parAlbert Batteux, égalemententraîneur duStade de Reims[1]. Notamment emmenés parRaymond Kopa, éluhomme du match,Piantoni ouCésari, les français impressionnent en s’imposant 7-1[1].
En 1967,Louis Dugauguez, alors sélectionneur de l'équipe de France A après avoir dirigé les Espoirs en 1954, déclare :« notre politique est de faire jouer au maximum tous ces jeunes espoirs qui ont ces formations réputées [car] nous croyons qu'en multipliant ces contacts internationaux et difficiles, nous pourrons les aguerrir et puis ensuite découvrir des talents nouveaux pour l'équipe de France A »[1].
Le premierChampionnat d’Europe espoirs, disputé entre 1970 et 1972, est un échec pour les Bleuets sous la direction d’Henri Guérin[2]. Opposés aux U23 de Bulgarie, Hongrie et Norvège, les Français comprenantBaratelli,Domenech,Trésor,Huck,Keruzoré,Chiesa ou encoreMolitor, ne remportent pas la moindre victoire[2]. La France obtient trois matchs nuls, dont deux contre la Norvège (4-4 et 0-0) pour trois défaites, cinq buts marqués et le double encaissé[2] pour la dernière place du groupe 2 au premier tour.
Lors du premier tour du secondEuro espoirs, joué entre 1972 et 1974, la France n'obtient qu'une seule victoire[2], 1-3 en Finlande.
ÀAlger, le lors des septièmesJeux méditerranéens, la France parvient à se hisser en finale pour affronter l'hôte algérien qui aligne lasélection nationale militaire pour la représenter dans cette épreuve. Après une première défaite en phase de groupe, la sélection tricolore composée notamment dePlatini,Rocheteau,Jean Fernandez,Pécout etRouyer ne peut éviter une seconde défaite (3-2) à la suite d'un but deRabah Menguelti dans les arrêts de jeu. La France repart avec lamédaille d'argent.
Toujours coachés par Henri Guérin, les U23 parviennent à se qualifier pour leur premier quart de finale d'unChampionnat d’Europe espoirs en avril 1976[2]. LesDropsy,Battiston,Lopez, Trésor,Bossis,Bathenay,Rampillon,Giresse,Zimako,Lacombe etSarramagna poussent les futurs vainqueurs soviétiques auxtirs au but, perdant d’abord 1-2 puis gagnant 2-1 et ne s’inclinant qu’aux penaltys (3-3 tab 2-4)[2].
En 1976, l'UEFA fait le constat que l'écart entre la catégorie de moins de 18 ans et les moins de 23 ans est trop importante[3]. La limite d'âge passe à 21 ans[3],[1].
L'équipe de France est éliminée lors du tour de qualification du premierchampionnat d'Europe espoirs ouvert aux moins de 21 ans, disputé en1978[4]. Elle manque également la qualification lors de l'édition suivante, en1980[5].
En1982, les Français se qualifient pour le tournoi et sont battus en quart de finale par l'URSS. Le match aller se termine sur le score de 0-0 et les Soviétiques s'imposent 4-2 au retour[6].
La France est à nouveau quart de finaliste en1984. Opposés au futur vainqueur de l'épreuve, l'Angleterre, les espoirs français s'inclinent lourdement au match aller sur le score de 6-1. L'AnglaisMark Hateley inscrit quatre buts au cours de la rencontre, et marque de nouveau au match retour, remporté 1-0 par l'Angleterre[7]. Les « Bleuets » atteignent une nouvelle fois les quarts de finale lors de l'édition suivante, en1986. Ils s'inclinent par deux fois sur le score de 3-1 devant l'Espagne, qui par la suite remporte le tournoi[8].
En 1988,Marc Bourrier et les « Bleuets » remportent leur premier trophée, lechampionnat d'Europe espoirs 1988[1]. L'équipe prenant part à ce tournoi est composée de joueurs nés en 1965-1966, qui pour certains sont ensuite sélectionnés enéquipe de France A :Bruno Martini,Laurent Blanc,Jocelyn Angloma,Alain Roche,Franck Sauzée,Vincent Guérin etÉric Cantona[1],[9]. Elle se qualifie en terminant en tête de son groupe devant laRDA durant les éliminatoires. Pour atteindre la finale, ils battent lesItaliens en quart de finale[1] (2-1 àNancy et 2-2 enItalie). En demi-finale face à l'Angleterre[1], la France l'emporte 4-2 au match aller. Lors du match retour disputé austade d'Highbury, un doublé de Cantona, répond à l'ouverture du score parPaul Gascoigne, permettant aux espoirs français d'obtenir un match nul (2-2) et la qualification[10]. La finale les oppose à laGrèce. Après avoir concédé un match nul 0-0 à l'aller àAthènes, les « Bleuets » s'imposent au retour àBesançon sur le score de 3-0, grâce à un but deFranck Silvestre et à un doublé de Sauzée[1],[9].
Lors des deux éditions suivantes, en1990 et1992, la France est devancée respectivement par laYougoslavie et laTchécoslovaquie au cours des éliminatoires, et ne peut prendre part au tournoi final[11],[12].
Raymond Domenech succède à Marc Bourrier en 1993. Ses « Bleuets » atteignent les demi-finales duChampionnat d'Europe espoirs 1994. Cette génération, dont les joueurs sont nés en 1971-1972, compte dans ses rangs les futurs champions du monde 1998 :Christophe Dugarry,Lilian Thuram etZinédine Zidane.Claude Makelele, bien que né en 1973, est surclassé pour jouer en espoirs[13]. Après un match nul 0-0, les Français sont éliminés auxtirs au but par l'équipe d'Italie, futur vainqueur de l'épreuve[14].
Les deux équipes se retrouvent au même stade de la compétition au cours de l'édition 1996. La sélection française est composée de joueurs nés en 1973-1974, notamment les futurs champions du monde ou d'Europe 2000 :Vincent Candela,Robert Pirès etSylvain Wiltord.Patrick Vieira, né en 1976, les accompagne[13]. L'Italie s'impose de nouveau grâce à un but deFrancesco Totti, puis remporte la finale face à l'Espagne[15]. Les Espoirs français sont néanmoins qualifiés pour letournoi de football desJeux olympiques de 1996. Alors porté par le jeuneFlorian Maurice, meilleur buteur de l'équipe tricolore, la France est éliminé en quarts de finale par lePortugal aprèsprolongations[16].
En1998, la France termine deuxième de son groupe lors des éliminatoires de l'Euro et manque la qualification pour le tournoi final[17]. La génération 1975-1976 compte plusieurs futurs internationaux, dontLudovic Giuly,Laurent Robert et Patrick Vieira.Thierry Henry etDavid Trezeguet, nés en 1977, ainsi que le gardienMickaël Landreau, né en 1979, sont surclassés pour évoluer à leurs côtés[13].
Durant le tour de qualification de l'édition 2000, l'équipe de France termine première de son groupe et est opposée à l'équipe d'Italie en barrage. Les espoirs nés en 1977-1978 comptent dans leurs rangs les futurs champions du monde Henry et Trezeguet, ainsi queWilly Sagnol etMikaël Silvestre.Nicolas Anelka etZoumana Camara, nés en 1979, font partie des joueurs surclassés[13]. Les espoirs italiens l'emportent en prolongation lors du match retour, disputé à Tarente, et se qualifient pour la phase finale aux dépens des « Bleuets »[18].
En2002, l'équipe de France devance l'Espagne au cours des éliminatoires, et se qualifie face à laRoumanie lors des barrages. Parmi les joueurs nés en 1979-1980 participant à l'édition 2002, figurent notamment les futurs internationauxJean-Alain Boumsong,Julien Escudé etSidney Govou.Djibril Cissé etPhilippe Mexès, nés respectivement en 1981 et 1982, apparaissent en tant que joueurs surclassés[13],[19]. Vainqueurs de laSuisse en demi-finale, les « Bleuets » sont ensuite opposés à laRépublique tchèque. Après un match nul 0-0 en finale, les espoirs tchèques remportent l'épreuve lors de la séance detirs au but[20].
La génération 1981-1982 dispute les éliminatoires de l'Euro2004. L'équipe est composée des futurs internationauxDjibril Cissé,Patrice Évra etPhilippe Mexès.Anthony Le Tallec etFlorent Sinama-Pongolle, nés en 1984, font partie des joueurs surclassés[21],[22]. La France termine en tête de son groupe de qualification devantChypre et est éliminée en barrages par lePortugal. Les espoirs français l'emportent 2-1 au match aller, mais s'inclinent sur le même score au retour, après l'expulsion de Djibril Cissé. Aucun but n'est inscrit enprolongation et le Portugal deCristiano Ronaldo s'impose finalement auxtirs au but[21].
Raymond Domenech exerce la fonction de sélectionneur des espoirs jusqu'en 2004. Resté en poste durant onze ans, il dirige tous les Espoirs français nés entre 1971 et 1981 et devient le sélectionneur le plus capé des Bleuets[1].
Raymond Domenech est nommé sélectionneur de l'équipe de France A en.René Girard lui succède alors à la tête des espoirs.
Les « Bleuets » de la génération 1983-1984 disputent lechampionnat d'Europe espoirs 2006. Ils comptent notamment dans leurs rangs les futurs internationaux ARio Mavuba etJérémy Toulalan, ainsi queFranck Ribéry,Lassana Diarra,Gaël Clichy etBacary Sagna.Jimmy Briand etSteve Mandanda, nés en 1985, intègrent le groupe en tant que joueurs surclassés. L'équipe de France atteint les demi-finales en battant lePortugal, l'Allemagne et laSerbie[23]. Malgré des buts deJulien Faubert etBryan Bergougnoux, les « Bleuets » sont éliminés par lesPays-Bas sur le score de 3-2 aprèsprolongations. Les néerlandais s'imposent ensuite en finale face à l'Ukraine[24].
Parmi les joueurs nés à partir de 1984, engagés dans la campagne qualificative pour l'Euro espoirs2007[25], figurent notamment Jimmy Briand,Yoan Gouffran et Steve Mandanda.Karim Benzema etSamir Nasri, nés en 1987, intègrent le groupe en tant que joueurs surclassés[26]. Durant les éliminatoires, les Français remportent leur groupe en s'imposant face à l'Écosse et laSlovénie. Lors des barrages, disputés en face à l'équipe d'Israël, ils concèdent un match nul 1-1 à l'aller et sont battus sur le score de 1-0 au retour. Ce revers les empêche de prendre part à l'Euro, ainsi qu'autournoi de football desJO de Pékin[27].
Les joueurs nés à partir de 1986 prennent part aux éliminatoires de l'Euro espoirs 2009. La sélection compte dans ses rangsAbou Diaby,Yoann Gourcuff etHugo Lloris[28]. La qualification pour l'Euro 2009 est hypothéquée par une défaite face auPays de Galles[29]. En, laFFF annonce le remplacement de René Girard parErick Mombaerts[30].
Erick Mombaerts prend ses fonctions en, alors que la phase de qualification pour l'Euro 2009 n'est pas terminée. Selon le directeur technique national,Gérard Houllier :« l'objectif est de démarrer un nouveau cycle dès le mois d'août pour nous qualifier pour l'Euro 2011 »[30]. Finalement, la France se qualifie pour les barrages grâce à des circonstances favorables[Lesquelles ?]. Elle perd en barrage 2-1 contre l'Allemagne qui deviendrachampionne d'Europe espoirs, neuf mois plus tard.

Erick Mombaerts est démis de ses fonctions le[31], à la suite de la non-qualification des Bleuets a l'Euro espoirs de 2013, ternie par la virée nocturne de cinq d'entre eux :Yann M'Vila,Antoine Griezmann,Chris Mavinga,M'Baye Niang etWissam Ben Yedder[32],[33].
Durant l'été 2013,Willy Sagnol est nommé sélectionneur des espoirs[34] après avoir dirigé les U20 français. Le, le1er groupe convoqué par Sagnol s'appuie notamment sur lesU20,champions du Monde, et lesU19,vice-champions d'Europe mais aussi sur certains joueurs emmenés en juin précédent auTournoi de Toulon[35]. La sélection joue son premier match en amical le face à l'Allemagne à Fribourg (0-0). Elle entame sa campagne de qualifications à l'Euro 2015 le contre leKazakhstan. Très vite[Quand ?], Willy Sagnol est sollicité par de nombreux clubs français. Il signe finalement auxGirondins de Bordeaux.
Sélectionneur des U18 français depuis quatre ans,Pierre Mankowski reprend la sélection U21 à l'été 2014. Son mandat commence sous la pression, puisque l'équipe doit disputer en les barrages de qualification pour l'Euro 2015 en République tchèque. Opposés à la Suède, les Bleuets s'imposent 2-0 au Mans à l'aller grâce àFlorian Thauvin etGeoffrey Kondogbia mais s'inclinent 4-1 au retour. La réduction du score deLayvin Kurzawa à la87e minute qualifie les Bleuets. Une polémique éclate après que le buteur français chambre vivement ses adversaires par un salut militaire. Surtout que, sur l'engagement,Oscar Lewicki marque un ultime but qui qualifie son équipe pour l'Euro 2015 et desJeux olympiques de 2016. Un temps sur le départ, Pierre Mankowski est finalement maintenu dans ses fonctions. Le, en match amical, les espoirs sont tenus en échec en Italie (1-1) avant de s'imposer le face à l'Angleterre (3-2) grâce notamment à un doublé deYaya Sanogo.

Lors deséliminatoires de l'Euro 2017, l'équipe de France ne parvient pas à se qualifier, terminant deuxième derrière la Macédoine.
Le,Sylvain Ripoll est nommé sélectionneur des Espoirs après le licenciement dePierre Mankowski. Son objectif principal est de qualifier lesBleuets pour l'Euro 2019[36]. Les espoirs français sont alors absents du tournoi européen depuis2006[1].
Plusieurs joueurschampions d'Europe U19 en 2016 et participants à laCoupe du monde U20 de 2017 sont convoqués. La nouvelle génération de joueurs nés 1996-1997 est appelée par le nouveau sélectionneur, plusieurs joueurs nés en 1998-1999 commeYann Karamoh,Kelvin Amian,Malang Sarr etJonathan Ikoné sont également retenus. L'ancien entraîneur duFC Lorient commence son mandat avec une victoire face à l'Albanie en match amical le (3-0) avec un doublé deLys Mousset et un but deJordan Siebatcheu.
Pour leséliminatoires, la France hérite d'un groupe composé de laSlovénie, duKazakhstan, duLuxembourg, de laBulgarie et duMonténégro. LesTricolores doivent finir premiers du groupe pour se qualifier. La France débute bien en remportant son match d'entrée face auKazakhstan (4-1), grâce notamment à un triplé deMartin Terrier, entré en jeu. LesTricolores enchaînent avec une victoire face auMonténégro (2-1). AuLuxembourg, menés 0-2, ils renversent le match en s'imposant 3-2, avant de battre laBulgarie (3-0). Quatre jours plus tard, un triplé deMoussa Dembélé donne la victoire auxBleuets. Ils enchaînent trois victoires consécutives à l'extérieur, auKazakhstan (3-0), auMonténégro (2-0) et enBulgarie (1-0). Enfin, la France bat le Luxembourg (2-0) avant de terminer sa campagne de qualification face à laSlovénie (1-1), leur seul match nul après neuf victoires[37].
La France finit donc sur neuf victoires et un match nul en dix matchs, avec une différence de buts de +18. Les meilleurs buteurs de l'équipe auront étéMartin Terrier etMoussa Dembélé avec 5 réalisations chacun.
La France, qualifiée pour l'Euro grâce à un parcours presque parfait enqualifications, est placée dans le groupe C. Elle y affronte l'Angleterre, laRoumanie et laCroatie[38]. LesBleuets débutent par une victoire face à l'Angleterre (2-1). Après avoir manqué deux pénaltys, ils sont menés (0-1) à deux minutes de la fin du temps réglementaire, maisJonathan Ikoné égalise à la89e minute (1-1), etAaron Wan-Bissaka donne la victoire aux Français sur un but contre son camp à la dernière minute du temps additionnel (2-1)[39]. Après une nouvelle victoire contre la Croatie (1-0) et un match nul contre la Roumanie (0-0), la France termine meilleure deuxième et se qualifie pour les demi-finales de l'Euro ainsi que pour leTournoi masculin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020, une première française depuis lesJO d'Atlanta 1996[1].
LesBleuets quittent le tournoi en demi-finale sur une défaite (4-1) face à l'Espagne, futur vainqueur, malgré l'ouverture du score sur un penalty deJean-Philippe Mateta.
La France se qualifie pour la seconde fois consécutive au Championnat d'Europe lors de l'édition 2021[1]. En raison de lapandémie de Covid-19, l'Euro espoirs 2021 est joué avant lesJO de Tokyo. En raison de la concurrence avec l'Euro 2020, lui aussi reporté, la phase de groupes est jouée en mars et la phase finale début juin. Dans le groupe C, lesBleuets commencent par une défaite face au Danemark, mais s'imposent ensuite face à la Russie et à l'Islande. Seconds du groupe C derrière le Danemark, lesBleuets sont sortis dès les quarts de finale par les Pays-Bas (2-1).
Le, Thierry Henry est nommé sélectionneur de l'équipe de France espoirs, succédant ainsi àSylvain Ripoll[40]. Il s'occupe également de l'équipe de France olympique en vue desJeux de Paris 2024[41],[42]. Son élection est votée à l'unanimité face au finalisteSabri Lamouchi[43].Gérald Baticle devient son adjoint etGaël Clichy rejoint son staff[44],[45]. Lors des Jeux Olympiques deParis 2024 où elle était qualifiée en tant que pays organisateur, la France atteint la finale, battue 5-3 en prolongations par l'Espagne. LesBleuets deThierry Henry avaient éliminé l'Argentine en quart de finale puis l'Égypte en demi-finale. Le,Thierry Henry annonce mettre un terme à son contrat qui courait jusqu’en, pour des raisons qui lui sont personnelles[46],[47],[48].
Le,Gérald Baticle est nommé sélectionneur de l'équipe de France espoirs pour une durée d'un an, soit jusqu’en[49],[50],[51]. Le, le contrat de Gérard Baticle est prolongé jusqu'en[52],[53].
Le palmarès européen de l'équipe de France espoirs est mince avec un titre remporté en1988, puis une finale perdue en2002[1].
Absente de la première édition en 1967, la France participe à toutes les campagnes duChampionnat d’Europe espoirs[1]. Lors des huit premières éditions, lesTricolores sont éliminés dès les phases de poules (à quatre reprises) ou lors des quarts de finale[1]. Il faut attendre 1988 pour voir la France deMarc Bourrier triompher dans l’épreuve[1]. Il faut attendre 2002 pour voir lesBleuets atteindre la finale pour la seconde fois, perdue aux tirs au but face à la République tchèque avecRaymond Domenech à leur tête[1]. Ils échouent également à quatre reprises en demi-finales (1994, 1996, 2006 et 2019)[1].
| Tour atteint | Groupe | Barrage | Quart de finale | Demi-finale | Finaliste | Vainqueur |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre | 9 | 6 | 5 | 5 | 1 | 1 |
| Parcours à l'Euro et aux JO par année | ||
|---|---|---|
| Année | Euro espoirs[1] | Jeux olympiques |
| 1972 | non qualifiée | La France est représentée par l'équipe de France olympique avant 1992. |
| 1974 | non qualifiée | |
| 1976 | quart de finale | |
| 1978 | non qualifiée | |
| 1980 | non qualifiée | |
| 1982 | quart de finale | |
| 1984 | quart de finale | |
| 1986 | quart de finale | |
| 1988 | ||
| 1990 | non qualifiée | |
| 1992 | non qualifiée | Non qualifiée |
| 1994 | Demi-finaliste (4e) | - |
| 1996 | Quarts de finale | |
| 1998 | non qualifiée | - |
| 2000 | barragiste | Non qualifiée |
| 2002 | - | |
| 2004 | barragiste | Non qualifiée |
| 2006 | Demi-finaliste | - |
| 2007 | barragiste | - |
| 2008 | - | Non qualifiée |
| 2009 | barragiste | - |
| 2011 | non qualifiée | - |
| 2012 | - | Non qualifiée |
| 2013 | barragiste | - |
| 2015 | barragiste | - |
| 2016 | - | Non qualifiée |
| 2017 | non qualifiée | - |
| 2019 | Demi-finaliste | - |
| 2020 | - | Premier tour |
| 2021 | Quart de finaliste | - |
| 2023 | Quart de finaliste | - |
| 2024 | - | |
| 2025 | Demi-finaliste | - |
| Nom | Période | Durée |
|---|---|---|
| Henri Guérin | 1959-62 & 1968-78 | 13 ans |
| Raymond Domenech | 1993 à 2004 | 11 ans |
| Sylvain Ripoll | 2017 à 2023 | 6 ans |
| René Girard | 2004 à 2008 | 4 ans |
| Erick Mombaerts | 2008 à 2012 | 4 ans |
Le 22 mai 1952,Albert Batteux, alors entraîneur-joueur du Stade de Reims, encadre la première équipe de France espoirs face à l'Angleterre pour une victoire 7-1[1]. Il faut attendre 1954-1955 pour voir à nouveau la sélection des moins de 23 ans tricolores, emmenée parLouis Dugauguez, futur sélectionneur de l'équipe de France A, puisPierre Pibarot en 1956[1]. Entraîneur et tacticien des A français de 1951 à 1954 auprès du sélectionneurGaston Barreau, Pibarot devient ensuite le premier instructeur national de la Fédération. Les sélections de jeunes sont alors sous sa responsabilité[54]. Barreau est ensuite mentionné comme entraîneur des espoirs entre 1956 et 1958[55], année de son décès.
Entre 1959 et 1962,Henri Guérin devient entraîneur des moins de 23 ans français alors qu'il est entraîneur duStade Rennais UC, puis de l'AS Saint-Étienne la dernière saison[56]. Il devient ensuite entraîneur puis sélectionneur de l'équipe de France A de 1962 à 1966[56].
Successeur de Pierre Pibarot au poste d'instructeur national à laFédération française de football en 1958, comme responsable de la méthodologie de l'enseignement aux entraîneurs et de leur formation,Georges Boulogne entraîne successivement les équipes de France juniors, amateurs et B[57]. En 1962, il est mentionné comme entraîneur des Espoirs français[1]. L'ex-internationalLucien Jasseron est mentionné à la tête des moins de 23 ans tricolores en 1965-1966, de même que l'ancien monégasqueHenri Biancheri l'année suivante[1].
Déjà responsable des moins de 23 ans français entre 1959 et 1962,Henri Guérin devient le premier entraîneur à retrouver une seconde fois la tête des Espoirs tricolores, en 1968[1]. Il est à la tête de la sélection lorsque la limite d'âge passe à 21 ans en 1976 et remporte leTournoi international de Toulon l'année suivante[56]. Il assure la responsabilité des équipes de France espoirs de 1968 à 1978[58].
Membre de la premièreDirection technique nationale de la FFF, en compagnie de Henri Guérin,Michel Hidalgo etGaby Robert, sous la direction de Georges Boulogne,Jack Braun est entraîneur des Espoirs de 1979 à 1981[1] ou 1982[55].Joseph Mercier est mentionné comme entraîneur de la sélection en mars 1982, pour leChampionnat d'Europe.
Entraîneur de l'Olympique avignonnais,Marc Bourrier rejoint l'encadrement de lasélection française A comme adjoint de Michel Hidalgo en1976. À partir de 1982[1],[55] ou août 1983[59], il cumule le rôle de sélectionneur des espoirs à qui il permet d'être sacréchampion d’Europe pour la première fois en1988. Il remporte aussi leTournoi de Toulon à quatre reprises (1984, 1985, 1988 et 1989)[59].
En juillet 1993,Raymond Domenech devient sélectionneur des moins de 21 ans français. Lors de l'Euro espoirs 1994, sa première compétition majeure avec les Bleuets, il échoue en demi-finale contre l’Italie (0-0 t.a.b 5-3)[60]. Même résultat au même stade de la compétition face au même adversairedeux ans plus tard[60]. Manquant les éditions de1998,2000 et2004 à la suite de défaites en barrages, Domenech et la génération desGovou,Cissé etMexès échouent aux tirs au but en finale contre laRépublique tchèque (0-0, 3-1 aux t.a.b)[60]. Entre 1993 à 2004, Domenech a sous ordres quelques uns des plus grands talents du football français. DeZidane àEvra, en passant parHenry,Trezeguet ou encoreVieira, le sélectionneur des Espoirs a eu à sa disposition des effectifs denses mais ne remporte aucun titre majeur et seulement deuxtournois de Toulon[60]. Domenech compte 49 victoires en 93 matchs et est nommé sélectionneur de l'Équipe de France A le 12 juillet 2004[61]. Il mène les Bleus en finale de laCoupe du monde 2006, puis en phase finale de l'Euro 2008 et de laCoupe du monde 2010.
Sélectionneur des U19 puis des U16 français les deux saisons précédentes,René Girard prend la tête des Espoirs à l'été 2004[62]. Il remporte le Tournoi de Toulon 2005[62] puis est licencié en 2008, après 28 victoires en 49 matchs[62], refusant sa réaffectation à une autre sélection par ledirecteur technique national,Gérard Houllier.
En poste surla sélection nationale des moins de 18 ans lors de la saison 2007-2008,Erick Mombaerts conduit l'équipe de France espoirs à partir d'août 2008. Son équipe rate trois fois consécutivement sa qualification pour l'Euro et Mombaerts annonce sa démission du poste de sélectionneur des Espoirs.
Arrivé à la tête desU20 tricolores pour leTournoi de Toulon 2013,Willy Sagnol se voit confier les Espoirs au début de saison suivante. Invaincu en neuf matchs et comptant uniquement des victoires en éliminatoires de l'Euro 2015[63], Sagnol rejoint lesGirondins de Bordeaux dès juin 2014[64].Eric Carrière, ancien international A et consultant surCanal+, etRémi Garde, ex-entraîneur de Lyon, sont tout d'abord sondés pour le remplacer[64].
Adjoint de Domenech de 2004 à 2010 avec les A, puis sélectionneurchampion du monde des U20 2013 et souhaitant déjà le poste l'été précédent,Pierre Mankowski est nommé sélectionneur des Espoirs fin juin 2014[64]. Le président de la FFFNoël Le Graët lui fixe comme objectif« de nommer un nouveau staff pour préparer les barrages de l'Euro 2015, jouer le Championnat d'Europe et essayer de se qualifier pour les JO »[64].
Nommé en mai 2017[36],Sylvain Ripoll devient le seizième sélectionneur différents des Espoirs français[1] (avec les deux passages de Guérin et Braun). Son objectif de qualifier les Bleuets pour l'Euro 2019[36], une première depuis 2006, est atteint. Il encadre l'équipe de France olympique remaniée auxJO de Tokyo.
| Liste des sélectionneurs des espoirs[1],[55] | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| # | Période | Nom | M | V | N | D | %v | Titres (ou performances) |
| 1 | 1952 | Albert Batteux[65] | 1 | 1 | - | - | 100 | |
| 2 | 1954-1955 | Louis Dugauguez ouAlexis Thépot | ||||||
| 3 | 1956 | Pierre Pibarot | ||||||
| - | 1956 à 1958 | Gaston Barreau | ||||||
| 4 | 1959 à 1962 | Henri Guérin | ||||||
| 5 | 1962 à 1964 | Georges Boulogne | ||||||
| 6 | 1965-1966 | Lucien Jasseron | ||||||
| 7 | 1967 | Henri Biancheri | ||||||
| 8 | 1968 à 1978 | Henri Guérin(2)[56] | Tournoi de Toulon 1977 | |||||
| 9 | 1979-1981 | Jack Braun | ||||||
| 10 | Joseph Mercier | |||||||
| 11 | à | Jack Braun(2) | ||||||
| 12 | à juillet 1993 | Marc Bourrier[59] | 32+ | 15+ | 10+ | 7+ | ± 47% | Euro 1988 -Tournois de Toulon 1984, 1985, 1988 et 1989Champion olympique 1984 |
| 13 | juillet 1993 à juin 2004 | Raymond Domenech[61] | 93 | 59 | 23 | 11 | 63% | Tournois de Toulon 1997 et 2004(3e de l'Euro 1996 - finaliste de l'Euro 2002) |
| 14 | juillet 2004 à avril 2008 | René Girard[62] | 49 | 28 | 13 | 8 | 57% | Tournoi de Toulon 2005 |
| 15 | août 2008 à octobre 2012 | Erick Mombaerts[66] | 46 | 27 | 11 | 8 | 59% | |
| 16 | juillet 2013 à juin 2014 | Willy Sagnol[63] | 9 | 7 | 2 | - | 78% | |
| 17 | juillet 2014 à 2016 | Pierre Mankowski | 25 | 17 | 5 | 3 | 68% | |
| 18 | mai 2017 à juillet 2023 | Sylvain Ripoll | 60 | 39 | 8 | 7 | 70% | |
| 19 | août 2023 à août 2024 | Thierry Henry | 4 | 4 | 0 | 0 | 100% | Vice-Champion Olympique |
| 20 | depuis août 2024 | Gérald Baticle | 14 | 8 | 4 | 2 | 57% | Vice-Champion Olympique |
| mise à jour : 25 juin 2025 | ||||||||
Recordman Sélections
| Nombre de sélections | Joueurs | Poste |
| 46 | Mickaël Landreau | G |
| 37 | Florent Sinama-Pongolle | A |
| 31 | Amine Gouiri | A |
| 28 | Anthony Le Tallec | A |
| 27 | Stéphane Dalmat | M |
26 | Arnaud Kalimuendo | A |
| Peguy Luyindula | A | |
| Jérémy Berthod | D | |
| Olivier Sorlin | M | |
| Sebastien Corchia | D | |
| 25 | Moussa Dembélé | A |
24 | Lucas Tousart | M |
| Yoann Gouffran | A | |
| Maxence Caqueret | M | |
| Blaise Matuidi | M |
| Rang | Joueur | Période | Buts |
|---|---|---|---|
| 1 | Odsonne Édouard | 2019-2021 | 17 |
| 2 | Peguy Luyindula | 1999-2002 | 16 |
| 3 | Sébastien Haller | 2013-2016 | 13 |
| Rayan Cherki | 2021-2025 | 13 | |
| Moussa Dembélé | 2016-2019 | 13 | |
| 6 | Amine Gouiri | 2019-2023 | 12 |
| 7 | Anthony Le Tallec | 2002-2006 | 11 |
| Arnaud Kalimuendo | 2020-2025 | 11 | |
| 9 | David Trézéguet | 1997-1999 | 10 |
| Nicolas Ouédec | 1992-1994 | 10 | |
| 11 | Paul-Georges Ntep | 2013-2014 | 9 |
| Bryan Bergougnoux | 2004-2006 | 9 | |
| Steed Malbranque | 2000-2002 | 9 | |
| Jimmy Briand | 2005-2006 | 9 | |
| Olivier Sorlin | 1999-2002 | 9 | |
| Florent Sinama-Pongolle | 2002-2006 | 9 |
Mickaël Landreau est le joueur le plus sélectionné avec 46 capes etOdsonne Édouard le meilleur buteur (17 buts)[68].
Le 31 mars 2021, Odsonne Édouard devient le meilleur buteur de l’histoire des Bleuets avec 17 buts (en treize sélections). Il dépasse auparavant le record de Peguy Luyindula et ses 16 buts en Espoirs[69].
| Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe espoirs lors des 12 derniers mois.
Les joueurs qui comportent le signe
sont blessés ou malades au moment de la dernière convocation.