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Équipe de Bolivie de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe de Bolivie féminine de football.

Équipe de Bolivie
Écusson de l' Équipe de Bolivie
Généralités
ConfédérationCONMEBOL
Couleursvert et blanc
SurnomLa Verde (Le Vert)
Los Tiahuanacos (Les Tiahuanacos)
Los Altiplanicos (Les Altiplanicos)
Stade principalEstadio Hernando Siles
Classement FIFAen diminution89e(18 juillet 2024)[1]
Personnalités
SélectionneurÓscar Villegas[2]
CapitaineLuis Haquin
Plus sélectionnéMarcelo Moreno (107)
Meilleur buteurMarcelo Moreno (31)
Rencontres officielles historiques
Premier match1-7,Chili((99 ans))
Plus large victoire7-0,Venezuela()
9-2,Haïti()
Plus large défaite0-9,Uruguay()
1-10,Brésil()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 3
1er tour en1930,1950 et1994
Copa AméricaPhases finales : 29
Médaille d'or, Amérique du Sud Vainqueur en1963
Coupe des confédérationsPhases finales : 1
1er tour en1999

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Éliminatoires de la zone Amérique du Sud de la Coupe du monde de football 2026

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L'équipe de Bolivie de football (enespagnol :Selección Boliviana de Fútbol) est la sélection de joueurs de footballboliviens représentant le pays lors des compétitions régionales, continentales et internationales sous l'égide de lafédération bolivienne de football. Après une affiliation de la fédération à laConfédération sud-américaine de football puis à laFIFA en 1926, la sélection s'engage enChampionnat sud-américain de football où elle dispute la première rencontre de son histoire la même année face auChili. LaCopa América 2019 constitue sa27e participation à la compétition continentale. Elle compte à son palmarès une victoire enCopa América en1963, ainsi qu'une finale perdue (en1997), et a participé à trois phases finales deCoupe du monde (1930,1950 et1994).

Elle a également remporté le tournoi de football desJeux bolivariens à deux reprises. La « Verde », comme elle est surnommée, dispute ses rencontres à domicile auStade Hernando Siles, situé àLa Paz, à plus de 3 700 mètres d'altitude. Les Boliviens sont, au, au81e rang mondial selon leClassement FIFA.

Histoire

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Genèse de l'équipe nationale (1926-1930)

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Le onze du premier match de l'histoire de la sélection face au Chili, le 3 mai 1926[f 1]

Jesús Bermúdez -Diógenes Lara,Casiano Chavarría -Eliseo Angulo (pl),Jorge Soto,Renato Sáinz -Carlos Soto (pl),Teófilo Aguilar (pl),Mario Alborta,Rafael Méndez,José Bustamante

Lafédération bolivienne de football est fondée le dans la ville deCochabamba. De nombreuses associations et clubs amateurs existent dans le pays depuis la fin duXIXe siècle et organisent des compétitions au niveau local. Le premier président de la fédération est le docteur Aniceto Solares. La création de la fédération permet par la suite l'instauration du tout premierchampionnat national de football. Le, la fédération s'affilie à laFIFA[3] lors de son15e congrès, organisé àRome et fait de même à laCONMEBOL, la confédération sud-américaine le12 octobre, devenant le septième membre sud-américain[n 1]. À présent, l'équipe nationale peut prendre part à la compétition continentale qui oppose les sélections sud-américaines membres de la CONMEBOL, laCopa América.

LaVerde joue le premier match de son histoire lors de laCopa América 1926, le jour de son entrée au sein de la CONMEBOL, pour la rencontre qui l'oppose aupays organisateur, leChili. Le tournoi continental est un véritable calvaire pour les partenaires du sélectionneur Job de la Cerda[4] puisqu'ils perdent assez lourdement les quatre rencontres qu'ils disputent (1-7 contre le Chili puis 0-5 contre l'Argentine, 1-6 face auParaguay et enfin 0-6 contre lesUruguayens). Lors de l'édition suivante en 1927, les Boliviens repartent duPérou avec de nouveau trois défaites en trois matchs, malgré un dernier revers accroché (2-3) face aupays organisateur (qui participe à sa première Copa América). C'est le dernier match de la Bolivie en Copa América jusqu'en 1945 et elle ne joue plus aucune rencontre avant son départ pour l'Uruguay afin de participer à laCoupe du monde en1930.

D'une Coupe du monde à l'autre (1930-1950)

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Articles détaillés :Équipe de Bolivie de football à la Coupe du monde 1930 età la Coupe du monde 1950.
photo en noir et blanc de joueurs de football placés sur deux rangs
La sélection de Bolivie avant son entrée enCoupe du monde 1930 face à laYougoslavie.

La première édition de laCoupe du monde est organisée enUruguay enjuillet 1930. Pour la seule fois de l'histoire de la compétition, les équipes participantes sont invitées par laFIFA et n'ont pas à disputer de campagne de qualification. La sélection bolivienne prend part au tournoi, tout comme l'ensemble des équipes nationales sud-américaines alors affiliées à laCONMEBOL[n 2]. La fédération bolivienne choisitUlises Saucedo qui, en plus de sa fonction de sélectionneur, est également l'un des onze arbitres désignés par la FIFA (il officie lors de la rencontre du premier tour entre l'Argentine et leMexique dans le groupe 1[f 2]). LaVerde est versée dans le groupe 2, en compagnie duBrésil et d'une équipe européenne, laYougoslavie. Le premier match face à la sélection des Balkans est accroché puisqu'à l'heure de jeu, aucun but n'est marqué[f 3]. Les partenaires d'Yvan Beck prennent le large dans la dernière demi-heure, inscrivant quatre buts au gardien bolivienJesús Bermúdez. Cette victoire yougoslave, couplée à un succès face auxAuriverde lors du premier match du groupe, les qualifie pour les demi-finales et enlève tout intérêt sportif au dernier match du groupe entre Brésiliens et Boliviens. Une fois encore, la sélection andine craque en fin de rencontre et encaisse trois buts en vingt minutes, pour une nouvelle défaite quatre à zéro[f 4]. Les Boliviens quittent la compétition sans avoir inscrit le moindre but[5].

En 1932, laguerre du Chaco entraîne une première mise en sommeil de la sélection nationale. Elle va ainsi se retirer des éliminatoires pour leséditions 1934 et1938 de laCoupe du monde et ne participe pas auxCopa América 1935 et1937. La dernière sortie de la sélection nationale avant 1945 est sa participation à la première édition desJeux bolivariens, organisés àBogota enColombie. Deux événements se produisent lors du tournoi de football des Jeux. Tout d'abord, le, la Bolivie met fin à la série de défaites qui l'accompagnent depuis sa création en accrochant le match nul 1-1 face à l'Équateur, qui dispute là la première rencontre officielle de son histoire. Mieux encore, trois jours plus tard, les hommes deJulio Borelli obtiennent la première victoire de la sélection, en s'imposant 3-1 face auVenezuela. Finalement, les Boliviens achèvent le tournoi à la deuxième place[t 1], derrière lePérou, avec un second succès obtenu contre laColombie. À la suite de cette participation, la Bolivie se retire à nouveau de toute compétition internationale, manquant trois nouvellesCopa América (1939,1941 et1942).

Photo en noir et blanc de joueurs de football placés sur deux rangs
La sélection de Bolivie lors de laCopa América 1946.

En1945, la Bolivie dispute la3e Copa América de son histoire, organisée par leChili. Toujours dirigée par Julio Borelli, elle parvient pour la première fois à inscrire un point, décrochant deux matchs nuls (pour quatre défaites) face à l'Équateur et la Colombie. L'année suivante, laVerde change de sélectionneur puisque c'est l'ancien internationalDiógenes Lara qui en prend les commandes. Sous ses ordres, les Boliviens perdent les cinq rencontres qu'ils disputent et lors de l'édition 1947, ils ne peuvent faire mieux qu'une avant-dernière place, avec un bilan de deux matchs nuls (à nouveau face à l'Équateur et la Colombie) et cinq défaites. En 1948, c'estFélix Deheza qui occupe le poste de sélectionneur pour la2e participation bolivienne auxJeux bolivariens. Ses hommes obtiennent le nul face au Venezuela avant de s'incliner contre le Pérou. LaCopa América 1949 va en revanche être meilleure sur le plan des résultats sportifs. Organisée auBrésil, un an avant laCoupe du monde, les Boliviens terminent à une prometteuse quatrième place[t 2] avec un bilan de quatre victoires (dont deux premières, face auChili et à l'Uruguay) pour trois défaites, dont un revers historique 1-10 contre les Brésiliens. L'attaquant duClub Bolívar,Víctor Ugarte, inscrit cinq buts[6] lors de la compétition.

La rencontre contre le Chili, organisée le est une première pour deux raisons. D'abord, c'est le tout premier match amical disputé par la sélection bolivienne et c'est surtout la toute première rencontre jouée à domicile, àLa Paz. LaVerde s'impose 2-0 et les Chiliens prennent leur revanche de façon éclatante, deux semaines plus tard àSantiago, l'emportant sur le score sans appel de cinq buts à zéro. La fédération bolivienne prend la décision d'engager un sélectionneur étranger en la personne de l'ItalienMario Pretto pour mener les Boliviens vers leur deuxième phase finale de Coupe du monde. Comme lors des éditions précédentes[n 3], la Bolivie obtient son billet pour leBrésil sans jouer le moindre match : versée dans le groupe 7 en compagnie du Chili et de l'Argentine où deux places sont attribuées, Boliviens et Chiliens bénéficient du forfait argentin pour se qualifier directement pour la Coupe du monde. Le tirage au sort de la phase finale la place dans le groupe D, en compagnie de l'Uruguay, de l'Écosse et de laTurquie. Cependant, les retraits de l'Écosse et de la Turquie laissent laVerde affronter uniquement les Uruguayens. Le, laCeleste s'impose 8-0[f 5], la plus lourde défaite de l'histoire de la Coupe du monde[n 4], les éliminant de la compétition, sans avoir inscrit le moindre but, comme vingt ans plus tôt. Les attaquants uruguayensOscar Míguez etJuan Alberto Schiaffino marquent la rencontre de leur empreinte en inscrivant respectivement un triplé et un doublé.

Vers le titre en Copa América (1951-1963)

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Article détaillé :Équipe de Bolivie de football à la Copa América 1963.

Après deux ans et demi sans jouer, c'est un autre Italien, Cesar Vicino qui prend la tête de la sélection[7]. Son principal objectif est la participation à laCopa América 1953 auPérou. Le premier match de laVerde est une belle performance puisque grâce à un but deVíctor Ugarte, elle bat lePérou àLima[t 3]. La suite du tournoi est moins glorieuse avec un seul match nul lors des cinq matchs suivants, dont une déroute 8-1 face auxBrésiliens. Les Boliviens restent ensuite quatre ans sans disputer une seule rencontre, manquant du même coup les éditions1955,1956 et1957 de laCopa América.

photo en noir et blanc d'une équipe de football posant sur deux rangs
La sélection bolivienne en 1957, lors des éliminatoires de laCoupe du monde 1958.

AvecFélix Deheza comme sélectionneur, de retour après un premier mandat avant laCoupe du monde 1950, la Bolivie s'inscrit dans les éliminatoires pour laCoupe du monde 1958, organisée enSuède. Leséliminatoires se disputent selon un calendrier ramassé puisque les Boliviens affrontent l'Argentine et leChili en matchs aller et retour sur une période de quatre semaines[t 4]. Les Andins gagnent leurs deux rencontres jouées austade Hernando Siles et s'inclinent àSantiago etBuenos Aires. C'est l'Argentine d'Omar Sívori qui se qualifie pour la phase finale. En1959, la sélection bolivienne fait son retour enCopa América lors de l'édition jouée enArgentine[n 5]. Le tournoi est une succession de défaites, avec en ouverture un revers 0-7[t 5] contre le pays organisateur. Les hommes du sélectionneurVicente Arraya terminent bons derniers, n'accrochant qu'un match nul lors de leur dernière rencontre contre le Pérou. Deux ans plus tard, leséliminatoires pour laCoupe du monde 1962 auChili tournent court puisque les Boliviens sont éliminés après un duel en aller-retour contre l'Uruguay[t 6]. Ils terminent l'année avec une double confrontation face auParaguay lors de la traditionnelleCopa Paz del Chaco[t 7]. Arraya laisse sa place au BrésilienDanilo Faria Alvim, qui a pour objectif principal de bien figurer lors de laCopa América 1963, la première de l'histoire à se jouer enBolivie.

Disputée au mois demars 1963, cette28e édition voit les forfaits du Chili,3e de laCoupe du monde disputée chez lui et de l'Uruguay. Emmenée par ses attaquantsMáximo Alcócer etWilfredo Camacho, la Bolivie survole la compétition puisqu’après avoir été accrochée en ouverture lors d'un spectaculaire match nul face à l'Équateur (4-4), elle remporte tous ses autres matchs, toujours par des petits écarts. La dernière rencontre est un nouveau festival offensif puisque les hommes d'Alvim font plier les champions du mondebrésiliens sur le score de cinq buts à quatre[t 8]. Ce sacre continental est le tout premier titre de l'histoire de la sélection bolivienne.

Traversée du désert (1965-1991)

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Deux ans après ce triomphe continental, les Boliviens, dirigés à présent par l'ancien internationalFreddy Valda, s'engagent dans leséliminatoires pour laCoupe du monde 1966, organisée par l'Angleterre. Opposés dans leur groupe de qualification auParaguay et à l'Argentine, ils sont éliminés avec trois défaites en quatre rencontres. En fin d'année, la sélection participe au tournoi de football des5eJeux bolivariens, enÉquateur, où elle se classe à la4e place[t 9]. Enjanvier 1967, la Bolivie a l'occasion de défendre son titre sud-américain remporté quatre ans plus tôt en participant à laCopa América enUruguay. LaVerde n'est pas à la hauteur de son statut de tenant du titre, incapable de remporter un match, ni même de marquer un seul but[t 10]. Leséliminatoires de laCoupe du monde 1970 s'achèvent sur une nouvelle élimination, non sans avoir remporté les deux rencontres jouées àLa Paz contre l'Argentine[f 6] et lePérou[f 7], futur quart-finaliste du mondialmexicain. L'année suivante, la Bolivie remporte le deuxième titre de son histoire en s'imposant lors des6eJeux bolivariens[t 11] disputés àMaracaibo auVenezuela.

L'interruption de laCopa América entre1967 et1975 réduit considérablement le nombre de sorties internationales de la sélection bolivienne. Ainsi, entre 1969 et 1973, elle ne joue qu'un match amical contre leChili et participe à laCoupe de l'Indépendance du Brésil. L'année 1973 débute avec une longue série de rencontres amicales, afin de préparer au mieux leséliminatoires de laCoupe du monde 1974 enAllemagne de l'Ouest. Confrontés à l'Argentine et au Paraguay, la campagne de qualification est catastrophique puisque les partenaires d'Ovidio Mezza perdent les quatre matchs qu'ils disputent[t 12]. L'année suivante, la Bolivie dispute laCopa América, qui est organisée sous une nouvelle formule[n 6]. Après trois rencontres de préparation disputées àCochabamba, les hommes de Valda sont opposés dans le groupe 2 au Chili et auPérou. Ils démarrent bien la compétition en battant les Chiliens àOruro avant de subir trois défaites, un résultat qui les prive des demi-finales[t 13]. SeulOvidio Mezza est au niveau puisqu'il inscrit les trois buts de sa sélection. Deux ans plus tard, laVerde, à présent dirigée par l'ancien buteurWilfredo Camacho s'engage dans leséliminatoires de laCoupe du monde 1978, disputée enArgentine. Les Boliviens dominent leur groupe de qualification lors du premier tour, en devançant l'Uruguay et leVenezuela[t 14]. Le tour suivant regroupe les trois sélections ayant terminé en tête de leur poule pour des matchs disputés sur terrain neutre, àCali enColombie. Face auBrésil et au Pérou, l'écart est trop grand pour la sélection andine puisqu'elle subit deux lourds revers (0-8 contre lesAuriverde et 0-5 face aux Péruviens). La qualification reste toutefois possible puisque la Bolivie affronte en barrage intercontinental laHongrie, en matchs aller-retour. Une nouvelle déroute 6-0[f 8] fait perdre tout espoir de voir la sélection disputer une troisième phase finale, un espoir annihilé par une autre défaite 2-3 à domicile pour le match retour.

LaCopa América 1979 se conclut à nouveau par une élimination au premier tour, malgré deux victoires austade Hernando Siles face aux champions du monde argentins et au Brésil[t 15]. Les hommes deRamiro Blacut enchaînent ensuite avec une série de matchs amicaux pendant huit mois, avec plusieurs affrontements contre des sélections européennes (Pologne,Finlande,Tchécoslovaquie ou encoreBulgarie) afin de préparer au mieux leséliminatoires pour laCoupe du monde 1982 enEspagne. Opposés dans le groupe 1 au Brésil et auVenezuela, les Andins voient la qualification leur échapper avec un bilan d'une seule victoire (à domicile face aux Venezueliens) pour trois revers[t 16]. LaCopa América 1983, qui voit le retour sur le banc deWilfredo Camacho, s'achève également dès le premier tour, avec deux nuls et deux défaites, dans un groupe dominé par le Pérou[t 17]. Pour leséliminatoires de laCoupe du monde 1986 auMexique, la Bolivie termine dernière de son groupe de qualification, derrière le Brésil et le Paraguay, toujours sans victoire à son actif[t 18]. En1987, la nouvelle mouture de laCopa América, à nouveau organisée dans un des pays sud-américains (en l'occurrence l'Argentine), est une nouvelle déception pour les hommes de Nito Osvaldo Veiga avec un nul, une défaite et aucun but inscrit[t 19]. L'année 1989 est particulière puisqu'avec l'organisation bisannuelle de laCopa América, la sélection va disputer durant l'année laCopa América, disputée en juillet auBrésil puis les matchs dequalification pour laCoupe du monde 1990 enItalie. Emmenés par l'ArgentinJorge Habbeger, les Andins enchaînent une deuxième Copa América consécutive sans but inscrit[t 20] avant d'être éliminés avec les honneurs dans la course pour la phase finale, laissant la première place du groupe à l'Uruguay à la faveur de ladifférence de buts[t 21]. Ils ne parviennent pas à confirmer lors de laCopa América 1991 auChili, une fois encore achevée sans victoire[t 22]. L'arrivée du technicien espagnolXabier Azkargorta enjanvier 1993 va être le point de départ de la plus belle période du football bolivien.

Période dorée (1993-1999)

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Articles détaillés :Équipe de Bolivie de football à la Coupe du monde 1994,à la Copa América 1997 età la Coupe des confédérations 1999.

Le technicien espagnol commence son mandat sur le banc bolivien lors d'un match amical gagné face auHonduras àCochabamba. Après une longue série de matchs amicaux durant le printemps, il emmène son groupe enÉquateur afin de participer à laCopa América 1993. Opposés dans le groupe C à l'Argentine, à laColombie et auMexique, les Andins sont éliminés avec les honneurs, accrochant deux nuls face aux Colombiens et aux Mexicains et ne cédant que d'un but contre lesBiancocelesti[t 23]. Azkargorta enchaîne ensuite avec la première rencontre deséliminatoires pour laCoupe du monde 1994 àPuerto Ordaz auVenezuela où il permet à la sélection d'obtenir la plus large victoire de son histoire à l'extérieur (7-1[f 9]). La Bolivie parvient ensuite à remporter les quatre matchs suivants, qu'elle joue auStade Hernando Siles, devant leBrésil (qui subit ce jour-là la première défaite de son histoire en éliminatoires d'une Coupe du monde[8]), l'Uruguay, l'Équateur et leVenezuela (à nouveau étrillé sur le score de 7-0). Avec cinq succès en autant de matchs[t 24], la sélection est parfaitement lancée pour participer à sa troisième phase finale de Coupe du monde puisqu'elle compte quatre points d'avance sur le deuxième du groupe, le Brésil. Elle ne parvient pas ensuite à maintenir son rythme, encaissant une lourde défaite àRecife et un autre revers àMontevideo. Avant la dernière journée, laVerde partage la tête du groupe avec les Brésiliens et les Uruguayens, qui se rencontrent àRio de Janeiro : un point face à l'Équateur suffit aux partenaires deCarlos Trucco pour occuper l'une des deux premières places du groupe, synonyme de qualification pour lesÉtats-Unis. Le contrat est rempli avec un match nul décroché àGuayaquil, qui permet à la Bolivie de participer à nouveau à la Coupe du monde, quarante-quatre ans après sa dernière apparition, pour ce qui est sa première qualification sur le terrain.

À partir d', Azkargorta emmène son groupe effectuer une tournée enEurope, multipliant ainsi les rencontres amicales face à des sélections nationales. La Bolivie affronte ainsi laRoumanie, laGrèce, l'Islande ou encore larépublique d'Irlande. Le bilan de cette période de préparation n'est pas fameux avec une seule victoire en six matchs. Après deux dernières rencontres à domicile face auPérou puis contre laSuisse àMontréal, les Andins partent pourChicago, lieu de leur première rencontre. Le tirage au sort leur offre le privilège de disputer le match d'ouverture de la compétition, face autenant du titre, l'Allemagne. Au terme d'une rencontre équilibrée, les partenaires d'Etcheverry (exclu en fin de rencontre) s'inclinent par le plus petit des scores[f 10], sur un but deJürgen Klinsmann. La deuxième rencontre semble plus à leur portée puisqu'àFoxborough, laVerde affronte laCorée du Sud, qui a réussi l'exploit d'accrocher l'Espagne lors du premier match. Le duel entre les guerriersTaeguk et les Boliviens se terminent sur un score nul et vierge[f 11] et voit une fois encore les hommes d'Azkargorta finir à dix, après un carton rouge deLuis Héctor Cristaldo. La qualification pour les huitièmes de finale reste tout de même possible, en cas de victoire face à laRoja lors du dernier match, joué auSoldier Field de Chicago. Par l'intermédiaire d'Erwin Sánchez, la sélection réussit à marquer le premier but de son histoire en Coupe du monde mais ne peut éviter la défaite[f 12] contre une équipe d'Espagne hors de portée. Avec un seul point en trois rencontres, la Bolivie termine à la dernière place du groupe et est logiquement éliminée de la compétition. Dans le classement officiel de la compétition, l'équipe termine à la21e place[9].

L'année suivante, avecAntonio López Habas à sa tête, la Bolivie confirme son renouveau sportif lors de laCopa América 1995, jouée enUruguay puisqu'elle atteint pour la première fois les quarts de finale de la compétition[t 25], après avoir terminé à la troisième place de son groupe du premier tour, derrière lesÉtats-Unis et l'Argentine. En quart de finale, laVerde s'incline face aupays organisateur, qui remporte l'épreuve quelques jours plus tard. Malgré cette belle performance, López Habas quitte son poste, remplacé par le YougoslaveDušan Drašković. L'ancien sélectionneur de l'Équateur a une double mission : préparer la sélection nationale pour laCopa América 1997, jouée à domicile et bien figurer lors deséliminatoires de laCoupe du monde 1998, qui prend pour la première fois la forme d'une poule unique. La sélection andine dispute au printemps une longue série de rencontres amicales avant d'attaquer sa campagne qualificative, le, par une défaite 3-1 enArgentine. Elle poursuit avec de nouveaux matchs amicaux, dont une participation à l'US Cup, en compagnie du Mexique, de l'Irlande et desÉtats-Unis. Le premier match des éliminatoires disputé à domicile est un festival, avec une large victoire contre lesVenezueliens (6-1). LaVerde ne parvient pas à confirmer puisqu'à mi-parcours, elle ne compte que trois succès, tous à domicile, en huit rencontres. Elle reste néanmoins sur une victoire de prestige contre l'Argentine, à quelques jours du coup d'envoi de laCopa América.

Pour la deuxième fois dans l'histoire de la compétition, c'est donc laBolivie qui accueille les rencontres de laCopa América. Malgré leur parcours chaotique dans les éliminatoires de la Coupe du monde, la sélection bolivienne figure parmi les favoris, du fait d'évoluer à domicile, dans des enceintes situées à très hautes altitudes, contrairement à la majorité des autres équipes sud-américaines. Placée dans le groupe B, elle réalise un parcours parfait en battant successivement le Venezuela, le Pérou puis l'Uruguay, tenant du titre, sans encaisser un seul but[t 26]. La suite du tournoi se révèle tout aussi bonne avec un succès en quart de finale contre la Colombie avant de s'imposer en demi-finale face aux Mexicains. La finale oppose donc le pays organisateur auchampion du monde en titre, le Brésil deRonaldo. Les partenaires d'Erwin Sánchez, auteur d'un but des 40 mètres juste avant la pause, tiennent le match nul avant de céder dans les dix dernières minutes de la rencontre, sur une percée de Ronaldo et un but deZé Roberto dans les arrêts de jeu. Les Brésiliens remportent la5e Copa América de leur histoire, la première gagnée hors duBrésil[n 7].

Après une année 1998 passée sans jouer[10], la sélection, dirigée à présent par l'ArgentinHéctor Veira, dispute une série de rencontres amicales, dont une tournée auGuatemala et auxÉtats-Unis. LaVerde a deux objectifs pour cette année 1999 : confirmer lors de laCopa América sa place de finaliste deux ans plus tôt et bien figurer pour la premièreCoupe des confédérations de son histoire. Organisée auParaguay, la Copa América 1999 est la première à accueillir parmi les participants une sélection d'Asie, en l'occurrence leJapon, qui est dans la poule de la Bolivie au premier tour, avec lepays organisateur et lePérou. Après un nul sans but contre les Paraguayens, la sélection s'incline 1-0 contre le Pérou avant d'être accrochés par lesBlue Samourais 1-1. Avec deux points, les hommes de Veira ne peuvent pas accéder aux quarts de finale de la compétition et sont éliminés[t 27]. Erwin Sánchez est le seul buteur de son équipe.

La Bolivie enchaîne trois semaines après son nul face au Japon par la Coupe des confédérations, disputée auMexique. Sa place de finaliste de laCopa América 1997, couplée au désistement duchampion du monde en titre, laFrance, lui permet de participer pour la première fois à l'épreuve. Elle est opposée dans le groupe A auchampion d'Afrique, l'Égypte, auchampion d'Asie, l'Arabie saoudite et au vainqueur de laGold Cup et pays organisateur, le Mexique. LaVerde obtient deux matchs nuls, 2-2 contre lesPharaons et 0-0 face aux Saoudiens. Le dernier match contre les Mexicains les voit s'incliner sur un but dePalencia, synonyme d'élimination dès le premier tour.Gutiérrez etRibera sont les seuls buteurs boliviens de la compétition[f 13].

Des résultats sans relief (depuis 2000)

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Photo d'un joueur habillé en vert, accompagné de deux enfants habillés en bleu
Ronald Raldes, l'un des piliers de la sélection depuis 2001

L'année 2000 démarre par un résultat record puisqu'en match amical, la sélection bolivienne s'impose face à son homologue d'Haïti sur le score de 9-2. Le principal objectif du nouveau sélectionneur, l'ancien internationalCarlos Aragonés, est de bien figurer lors deséliminatoires de laCoupe du monde 2002, étalées sur près de vingt mois, entre 2000 et 2001. Les Boliviens enchaînent trois rencontres sans victoire (défaites à l'extérieur face à l'Argentine et à l'Uruguay, nul à domicile face à laColombie) avant de s'envoler pour leJapon afin de disputer laCoupe Kirin 2000 face auxBlue Samouraï et à laSlovaquie. Le tournoi amical est décevant avec deux revers, sur le même score de 2-0. La suite des éliminatoires confirme les débuts difficiles des Andins, qui perdent tous leurs matchs à l'extérieur et ne réussissent à s'imposer qu'à deux reprises àLa Paz, face auPérou et auChili. La victoire-fleuve contre les Haïtiens en début d'année était un leurre puisque les attaquants boliviens n'ont marqué que quatre buts lors des treize matchs suivants. Elle retrouve des couleurs peu de temps avant le début de laCopa América 2001 puisque laVerde parvient à inscrire huit buts en deux rencontres : un nul spectaculaire 3-3 austade Hernando Siles face à l'Argentine avant d'infliger une correction 5-0 face à laVinotinto. La Copa América enColombie est une édition particulière puisqu'à la suite de plusieurs forfaits, la Bolivie retrouve dans sa poule l'Uruguay et deux nations centraméricaines, leHonduras et leCosta Rica. Cette quarantième édition du tournoi est catastrophique pour les hommes d'Aragonés qui quittent prématurémentMedellín avec trois revers en autant de rencontres, sans parvenir à marquer le moindre but[t 28]. À cette contre-performance succède une autre déception sportive avec une nouvelle absence en Coupe du monde, à l'issue des qualifications, où les Boliviens se classent à la7e place[t 29] de la poule sud-américaine, malgré une victoire de prestige face aux futurs champions du mondebrésiliens[f 14] avec un nouvel entraîneur sur son banc, l'ancien gardienCarlos Trucco. Avec cette élimination de la Coupe du monde, les Boliviens ne jouent que cinq rencontres en 2002, toutes en amical, dont une pour la première fois de leur histoire enAfrique puisqu'ils affrontent l'une des futures révélations de laCoupe du monde 2002, leSénégal[n 8].

Leséliminatoires pour laCoupe du monde 2006 enAllemagne débutent dès l'automne 2003. Après trois rencontres de préparation (face auMexique, auPortugal et auPanama), laVerde, dirigée par l'ancien sélectionneur du Chili,Nelson Acosta[11], commence sa campagne de manière catastrophique avec quatre défaites lors des cinq premières rencontres, dont deux larges revers enUruguay et enArgentine. Ces mauvais résultats provoquent le départ d'Acosta, remplacé par l'ancien internationalRamiro Blacut. Un mois avant laCopa América 2004, les Andins battent leParaguay avant de s'incliner àQuito face à l'Équateur. Versés dans le groupe A en compagnie de la Colombie, du Pérou et du Venezuela ils terminent pour la troisième fois consécutive une Copa América dès le premier tour. Ils accrochent tout d'abord le Pérou 2-2 (après avoir mené 2-0 à l'heure de jeu) avant de perdre face aux Colombiens et de faire match nul contre le Venezuela[t 30]. Avec deux points et une place de moins bon troisième, la Bolivie quitte la compétition. Blacut et ses hommes doivent enchaîner avec la suite des éliminatoires pour le Mondial. Sur les onze matchs qu'ils disputent, ils n'en remportent que deux, face au Venezuela et au Pérou, et terminent à la dernière place de la poule sud-américaine[t 31]. Entre-temps, Blacut a été remplacé parOvidio Mezza, sans obtenir de meilleurs résultats.

Ennovembre 2006, pour le seul match international de la sélection, c'est l'ancien internationalErwin Sánchez qui s'assoit pour la première fois sur le banc bolivien. Il assiste à une large victoire des siens face à l'équipe duSalvador. Il dispose de peu de rencontres pour préparer l'équipe pour laCopa América 2007, disputée pour la première fois auVenezuela mais réussit malgré tout de bons résultats en amical en s'imposant enAfrique du Sud et en décrochant le nul face à laRépublique d'Irlande[12] et auParaguay. Le tirage au sort place les Andins dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur, du Pérou et de l'Uruguay. Comme en 2004, ils terminent le premier tour avec un bilan de deux nuls (2-2 contre le Venezuela et le Pérou) et une courte défaite (1-0 face à l'Uruguay), se classant à la dernière place de la poule[t 32]. Enoctobre, leséliminatoires de laCoupe du monde 2010 débutent et le démarrage est catastrophique pour la sélection avec un seul match nul en cinq rencontres. Ils remportent leur premier match enjuin 2008 en s'imposant austade Hernando Siles 4 à 2 face au Paraguay, leader invaincu du groupe. Une deuxième victoire en fin d'année face au Pérou ne leur permet pas de remonter au classement ; à mi-parcours, ils ne comptent que huit points, et sont8e, à quatre points de la place de barragiste. La seconde moitié de la campagne de qualification est médiocre avec seulement deux victoires et un match nul en neuf rencontres. Mais ces deux victoires, si elles ne permettent finalement pas de se qualifier pour la Coupe du monde, ont un certain prestige puisqu'elles sont obtenues face au Brésil et à l'Argentine. Le large succès contre les hommes deDiego Maradona, sur le score de six buts à un[f 15] marque les esprits. Cette défaite des Argentins, la plus large depuis soixante ans[13], met en lumière le jeuneJoaquín Botero, auteur d'un triplé[14]. Sánchez achève son mandat le avec une dernière défaite 1-0 àLima devant le Pérou. Eduardo Villegas assure l'intérim en 2010, où laVerde ne dispute que trois sorties internationales, sans réussir à s'imposer, avant queGustavo Quinteros ne soit désigné par les dirigeants de la fédération pour devenir le nouveau sélectionneur.

Photo d'un match de football, un joueur en bleu et blanc court avec le ballon poursuivi par deux joueurs en vert
Le matchArgentine-Bolivie (1-1) lors du premier tour de laCopa América 2011

Quinteros a deux objectifs pour l'année 2011 : bien figurer lors de la43e édition de laCopa América, organisée en juillet enArgentine, et réussir une bonne entame dans leséliminatoires duMondial 2014, qui démarrent en octobre. La longue série de matchs de préparation, disputés entre février et juin, ne permet pas à la sélection de prendre confiance puisqu'elle ne remporte aucun succès. Le tirage au sort de la Copa América la place dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur, du Costa Rica, invité et de la Colombie[t 33]. Les hommes de Quinteros débutent bien en obtenant le match nul 1-1 face à l'Argentine avant de perdre les deux rencontres suivantes sur le même score de deux buts à zéro.Edivaldo Hermoza est le seul buteur de la sélection, qui quitte la compétition dès le premier tour. Le début deséliminatoires de laCoupe du monde 2014 est catastrophique pour la Bolivie puisqu'elle perd quatre des six premiers matchs et ne remporte qu'un seul match, à domicile face au Paraguay. Cette mauvaise série provoque le départ deGustavo Quinteros et l'arrivée deXabier Azkargorta au poste de sélectionneur. Le technicien espagnol, qui effectue son deuxième mandat après un passage sur le banc entre 1993 et 1994, débute par une défaite face à l'Équateur àQuito[f 16] et ne remporte qu'une seule victoire dans les éliminatoires, enoctobre 2012, face à l'Uruguay. Ces mauvais résultats privent la sélection d'une qualification pour la Coupe du monde. En 2013, elle ne remporte qu'une seule victoire, face àHaïti, en dix rencontres. Malgré cette mauvaise série, les dirigeants de lafédération maintiennent leur confiance en Azkargorta.

Avec cette élimination de la Coupe du monde, laVerde s'apprête à passer une année 2014 sans rencontre officielle, la prochaine édition de la Copa América étant programmée pour l'été 2015 auChili et les éliminatoires de laCoupe du monde 2018 ne démarrant qu'à l'automne 2015. Son programme pour le premier semestre 2014 se résume à deux rencontres amicales, le, àSéville, face à l'Espagne[15], championne du monde en titre, puis le, auxÉtats-Unis, contre laGrèce[16], qualifiée quant à elle pour le Mondial auBrésil dans le cadre d'un mini-tournoi organisé par laLigue nord-américaine de football[17]. L'année est médiocre sur le plan des résultats avec quatre défaites en autant de rencontres, ce qui provoque le départ d'Azkargorta, qui reprend son poste d'entraîneur duClub Bolívar et l'arrivée deMauricio Soria[18], d'abord en tant qu'intérimaire (avant d'être intronisé de manière officielle enjanvier 2015). En, la sélection remporte son premier match depuis deux ans en s'imposant en amical face auVenezuela.

En, la Bolivie prend part à laCopa América, organisée auChili. Comme lors des trois éditions précédentes, les hommes de Soria sont versés dans le groupe dupays hôte, en compagnie cette fois-ci de l'Équateur et duMexique, trois nations qui ont participé à laCoupe du monde 2014 auBrésil. Les Boliviens débutent la compétition le avec un match nul 0 à 0 contre le Mexique. Lors de la deuxième journée, la Bolivie s'impose face à l'Equateur (3-2), signant sa première victoire en Copa América depuis 18 ans[19],[20]. La période d'euphorie s'achève brutalement avec un lourd revers contre le Chili (0-5). Malgré cette défaite, laVerde se classe deuxième de son groupe et se qualifie pour les quarts de finale. L'aventure se termine contre lePérou dePaolo Guerrero, auteur d'un triplé qui qualifie lesIncas pour le dernier carré.

Après un début de campagne éliminatoire pour laCoupe du monde 2018 difficile (une victoire et cinq défaites après six rencontres), la Bolivie participe à l'édition 2016 de laCopa América, qui célèbre le centenaire de l'épreuve. Pour l'occasion, les dix pays membres de la CONMEBOL sont rejoints par six sélections de la CONCACAF pour disputer un tournoi à seize, auxÉtats-Unis. C'est l'ancien internationalJulio César Baldivieso qui dirige la sélection. LaVerde est dans le groupe D, en compagnie de l'Argentine, duChili et duPanama. Elle quitte rapidement la compétition en confirmant son faible niveau de jeu, après avoir perdu ses trois matchs de poule. LaCopa América 2019 sera du même acabit avec trois défaites en trois matchs dans le groupe A avec leBrésil (pays organisateur et vainqueur de l'épreuve), leVenezuela et lePérou. LaCopa América 2021, organisée enColombie et enArgentine, change de format et la Bolivie sera dans le groupe "zone Sud" avec l'Argentine, le Chili, l'Uruguay, le Paraguay et un des deux pays invités, l'Australie.

Tenues, emblèmes et symboles

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Tenues

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C'est l'équipementier péruvien Walon Sport qui fournit les tenues de la sélection bolivienne depuis 2011[21].

Équipementier par période
PériodeÉquipementier
1979Penalty
1980-1981Adidas
1983-1985Penalty
1986-1987Adidas
1988Palacio de las Gorras
1989-1990Penalty
1991-1992Adidas
1993-1999Umbro
2000-2006Atletica (en)
2007-2010Marathon Sports
Depuis 2011Walon Sport

1926-1953

1946

Depuis 1957 (domicile)

Depuis 1957 (extérieur)
Historique du maillot de l'équipe de Bolivie[22]

À partir de 1979, lafédération fait appel à des entreprises spécialisées dans ledesign, la production et la commercialisation des maillots. Jusqu'en 1992, elle choisit l'alternance entre l'AllemandAdidas et le BrésilienPenalty, avec une parenthèse en 1988 avec un contrat d'un an avec l'équipementier bolivien Palacio de las Gorras. En 1993,Umbro signe un contrat de six ans pour redessiner le maillot de laVerde, suivi de 1999 à 2006 par l'entreprise mexicaine Atletica puisMarathon Sports d'Équateur, entre 2007 et 2010. Depuis 2011, c'est le Péruvien Walon Sport qui gère le maillot de l'équipe nationale.

Jusqu'en 1953, la sélection bolivienne joue avec un maillot blanc et un short et des bas noirs, avec une seule exception en 1946, où elle dispute laCopa América 1946 avec un maillot rayé noir et blanc. C'est lors de laCopa América 1957 qu'elle va porter pour la première fois ce qui va devenir sa tenue traditionnelle, à savoir un maillot vert accompagné d'un short et de bas blancs. C'est de cette tenue que la sélection tient son surnom, laVerde (la Verte, enespagnol). Lorsqu'elle joue à l'extérieur, la Bolivie joue avec un maillot blanc, un short vert et des bas blancs.

Emblèmes et symboles

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L'équipe nationale porte l'écusson de lafédération sur la poitrine lors des rencontres qu'elle dispute. Cet écusson est composé en arrière-plan d'un blason qui reprend les couleurs dudrapeau bolivien et d'uncondor des Andes, animal symbole de cette région du monde, qui figure également sur lesarmes du pays. Ailes déployées, l'oiseau tient dans ses serres un ballon stylisé portant le sigle de laFederación Boliviana de Futból.

Composition

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Joueurs

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Provenance des joueurs

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La faiblesse du championnat bolivien, et par conséquent celle de l'équipe nationale, a empêché pendant longtemps les internationaux de pouvoir s'exporter dans des championnats étrangers, beaucoup plus relevés. Ce constat est vrai jusque dans les années 1960, où les meilleurs Boliviens ont commencé à être recrutés à l'étranger (Ramiro Blacut semble être le premier Bolivien jouant à l'étranger lorsqu'il s'engage avec le club argentin duFerro Carril Oeste en 1963). Ainsi, cinq des vingt-deux joueurs présents lors de la phase finale de laCoupe du monde 1994 jouent dans un autre championnat, en majorité sud-américain : deux auChili, un enColombie, un enArgentine et un auPortugal[23].Erwin Sánchez est un précurseur puisque, dès 1990, il est le seul à évoluer en Europe, au sein du club portugais deBoavista Porto. Il est suivi parMarco Etcheverry qui signe en Liga, àAlbacete en 1992.

À la suite des bons résultats boliviens dans les années 1990, de nouveaux internationaux sont engagés dans les championnats d'autres continents.Julio César Baldivieso porte ainsi le maillot duYokohama F·Marinos auJapon, le gardienCarlos Trucco est engagé par les Mexicains duCD Cruz Azul tandis queMoreno et Etcheverry signent avec le club deD.C. United, enMLS américaine. Enfin,Juan Manuel Peña rejoint Sánchez en Europe puisqu'il est recruté par l'équipe espagnole duReal Valladolid.

La tendance n'a fait que s'accentuer au cours des années et actuellement, l'équipe nationale compte des joueurs évoluant en Amérique du Sud (Argentine ouBrésil), en Europe (Belgique) ou en Asie (Thaïlande,Chine ouQatar). Néanmoins, la majorité des joueurs appelés en sélection dispute lechampionnat bolivienThe Strongest et leClub Bolívar, deux clubs deLa Paz, restent les plus gros pourvoyeurs d'internationaux.

Joueurs importants

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Les joueurs les plus sélectionnés[24]
RangJoueurSélectionsPremière sélectionDernière sélectionDuréePalmarès
1Marcelo Moreno107
(à 20 ans)

(à 36 ans)
16 ans et 2 mois-
2Ronald Raldes101
(à 20 ans)

(à 37 ans)
17 ans-
3Marco Sandy93
(à 21 ans)

(à 32 ans)
10 ans et 10 moisCA 1997Médaille d'argent, Amérique du Sud
Luis Cristaldo
(à 19 ans)

(à 36 ans)
16 ans et 4 moisCA 1997Médaille d'argent, Amérique du Sud
5José Melgar89
(à 21 ans)

(à 37 ans)
16 ans et 7 moisCA 1997Médaille d'argent, Amérique du Sud
6Carlos Borja88
(à 22 ans)

(à 38 ans)
16 ans-
7Juan Carlos Arce87
(à 19 ans)

(à 36 ans)
17 ans et 7 mois-
8Juan Manuel Peña86
(à 18 ans)

(à 36 ans)
18 ansCA 1997Médaille d'argent, Amérique du Sud
9Julio Baldivieso85
(à 19 ans)

(à 33 ans)
14 ans et 4 moisCA 1997Médaille d'argent, Amérique du Sud
10Miguel Rimba80
(à 21 ans)

(à 32 ans)
11 ans et 2 moisCA 1997Médaille d'argent, Amérique du Sud
Les meilleurs buteurs[25]
RangJoueurCarrièreButs
1Marcelo Moreno2007-202331
2Joaquín Botero1999-200920
3Victor Ugarte1947-196316
4Carlos Aragonés1977-198115
Erwin Sánchez1989-2005
Julio Baldivieso1991-2005
7Juan Carlos Arce2004-202214
8Máximo Alcócer1957-196313
Marco Etcheverry1989-2003
10Miguel Aguilar1977-198310
Photo de profil d'un homme en costume
Marco Etcheverry, l'un des plus célèbres joueurs de la sélection bolivienne.

Víctor Ugarte est le premier grand joueur international bolivien. Né en 1926, il porte pendant onze ans les couleurs duClub Bolívar deLa Paz. C'est également l'attaquant vedette de l'équipe nationale, où il fait ses débuts lors de laCopa América 1947 enÉquateur, à 21 ans. Il inscrit son premier butdeux ans plus tard, lors de la première victoire bolivienne dans la compétition face auChili (match remporté sur le score de 3 à 2) et achève cette édition 1949 avec un total de cinq réalisations. Ugarte est de toutes les compétitions dans lesquelles la Bolivie est engagée : laCoupe du monde 1950, la Copa América (cinq tournois disputés entre 1947 et 1963) et les diverses campagnes de qualification pour la Coupe du monde. Il atteint avec l'ensemble de la sélection la consécration en1963 en remportant, à domicile, laCopa América, s'illustrant en inscrivant un doublé lors du match pour le titre, remporté 5-4 face aux doubles champions du mondebrésiliens pour ce qui constitue sa dernière apparition sous le maillot bolivien. Son bilan avec laVerde est de 16 buts en 45 sélections[26], un record de buts qui n'est dépassé qu'en 2009 parJoaquín Botero. Ugarte disparaît enmars 1995. Le plus grand stade dePotosí, l'une des plus hautes enceintes sportives du monde (3 700 mètres d'altitude) porte aujourd'hui son nom[27] et accueille les rencontres des deux clubs de la ville, leReal Potosí et leNacional Potosí.

Né en 1936,Wilfredo Camacho participe avec Ugarte à la campagne victorieuse enCopa América 1963 sous le maillot de laVerde. Le natif deQuillacollo va quasiment disputer toute sa carrière en club auDeportivo Municipal de La Paz, excepté deux saisons à l'étranger, enArgentine auFerro Carril Oeste en 1962 et enColombie où il s'engage en 1964 avecOnce Caldas. Sa carrière internationale débute en 1956 et va durer onze ans. Il inscrit son premier but en 1961, au cours des éliminatoires pour la Coupe du monde 1962, lors d'une défaite 2-1 enUruguay[f 17]. La Copa América disputée à domicile reste le sommet de sa carrière : Camacho dispute toutes les rencontres et termine la compétition avec quatre buts inscrits. Il dispute sa dernière rencontre avec la Bolivie en 1967, lors de laCopa América disputée àMontevideo. Le tenant du titre fait pâle figure avec aucune victoire en cinq rencontres et surtout aucun but inscrit. Camacho stoppe ainsi tristement sa carrière en vert.

Carlos Fernando Borja est l'un des footballeurs boliviens les plus capés de l'histoire, avec 88 sélections et un but marqué[28]. Ce milieu de terrain, né en 1956 àCochabamba, n'a porté au cours de sa carrière qu'un seul maillot, celui duClub Bolívar, entre 1977 et 1997. Son palmarès en club est énorme avec onze titres de champion, accumulés entre 1978 et 1997, 530 matchs de championnat joués et 129 buts inscrits. En sélection, il est appelé pour la première fois en et participe à toutes les grandes compétitions avec la Bolivie : cinqCopa América, dont son meilleur résultat est un quart de finale lors de l'édition 1995 (pour ce qui reste sa dernière apparition avec l'équipe nationale) mais surtout la phase finale de laCoupe du monde 1994, où il est titulaire et porte même le brassard decapitaine lors des trois rencontres du premier tour, face à l'Allemagne, laCorée du Sud et l'Espagne. Borja inscrit son seul et unique but avec laVerde en, lors d'une rencontre amicale perdue à l'extérieur face à l'Uruguay. À l'issue de sa carrière professionnelle, il change complètement de domaine et s'engage en politique.

José Milton Melgar est derrière Cristaldo et Sandy le troisième international le plus capé de l'histoire de la sélection. Né en 1959 àSanta Cruz de la Sierra, il commence sa carrière auClub Blooming avant de jouer enArgentine et auChili. En club, son palmarès est de trois titres de champion de Bolivie, avec trois formations différentes (Club Blooming,Oriente Petrolero,The Strongest). Melgar porte pour la première fois le maillot de laVerde à 21 ans, en 1980[f 18] lors d'une rencontre amicale gagnée 3-0 face à laFinlande. Il prend part par la suite à toutes les compétitions internationales de la Bolivie, dont la phase finale de laCoupe du monde 1994 (où il est titulaire lors des trois rencontres jouées par la sélection) et laCopa América 1997, achevée en finale contre le Brésil deRonaldo. Melgar achève sa carrière internationale lors de la demi-finale de la Copa América, gagnée face auMexique, ce qui constitue sa89e et dernière sélection[29], un record qui tient jusqu'enjanvier 2002, battu parMarco Sandy. Il a inscrit six buts, dont un doublé[f 19] lors de la victoire record de la Bolivie face auVenezuela (7-0) durant leséliminatoires de la Coupe du monde 1994.

Né en 1969,Erwin « Platini » Sánchez commence sa carrière au sein du centre de formation de Tahuichi Aguilera avant de porter les couleurs desDestroyers Santa Cruz et duClub Bolívar. À 21 ans[30], il est recruté par le club portugais duBenfica Lisbonne. Il va passer la majeure partie de sa carrière auPortugal, passant par leGD Estoril-Praia etBoavista FC avant de raccrocher les crampons en 2005 après une dernière saison dans le club bolivien d'Oriente Petrolero. Avant même de partir pour l'Europe, Sánchez est appelé en équipe nationale puisque sa première sélection a lieu en 1989. Cinq ans plus tard, il marque l'histoire de la sélection puisqu'en réduisant l'écart face à l'Espagne lors de laphase finale de la Coupe du monde 1994, il devient le premier buteur bolivien en Coupe du monde et reste à ce jour le seul. Avec laVerde, en plus de la Coupe du monde 1994, Sánchez participe à cinqCopa América dont l'édition 1997 achevée en finale face au Brésil et une phase finale deCoupe des confédérations en1999. Il a inscrit 15 buts lors de ses 57 apparitions avec la Bolivie.

Photo en tronc d'un joueur de football en maillot blanc
Marcelo Martins, meilleur buteur en activité de la sélection

Luis Héctor Cristaldo est actuellement avecMarco Sandy le recordman des sélections en équipe nationale. Né le enArgentine, il arrive en Bolivie à l'âge de 15 ans et commence sa carrière au sein du club d'Oriente Petrolero au poste dedéfenseur. Il porte ensuite les couleurs duClub Bolívar puis est transféré enEspagne, auSporting Gijón où il ne reste finalement qu'une saison avant de revenir enBolivie après un passage manqué auParaguay. Il raccroche les crampons à 38 ans, en 2007 avec son club formateur, Oriente Petrolero. À son palmarès, il compte six titres dechampion de Bolivie, remportés avec Oriente Petrolero, Bolívar et The Strongest. Il est appelé en sélection pour la première fois à l'âge de 20 ans, en 1989 lors d'une rencontre deséliminatoires de laCoupe du monde 1990 face à l'Uruguay. Il fait partie de la génération dorée du football bolivien qui participe à la phase finale de laCoupe du monde 1994, atteint la finale de laCopa América 1997 et joue laCoupe des confédérations 1999 auMexique. Son bilan avec laVerde est de 93 capes pour 5 buts inscrits.

Marco Etcheverry est avec Erwin Sanchez le footballeur le plus connu en Bolivie. Né en 1970, il commence sa carrière pro très jeune (à 16 ans) et dispute pendant cinq saisons le championnat bolivien (avec lesDestroyers Santa Cruz et leClub Bolívar) avant de partir enEurope pour porter les couleurs d'Albacete Balompié enLiga espagnole. En 1994, il retourne en Amérique du Sud, d'abord auChili dans le club deColo-Colo puis dans la formation colombienne d'América Cali. Il est ensuite pendant 7 ans joueur deD.C. United enMLS américaine, avec de nombreux prêts d'une saison enÉquateur et enBolivie. Il achève sa carrière dans son pays, au Club Bolívar. Etcheverry a porté à 71 reprises le maillot de la sélection nationale, entre 1989 et 2006, inscrivant 13 buts. Il a pris part à la phase finale de laCoupe du monde 1994, se faisant expulser lors du match d'ouverture face à l'Allemagne.

Formé à la Tahuici Academy, comme Sanchez,Juan Manuel Peña débute au poste de défenseur au sein du club bolivien deBlooming Santa Cruz avant d'effectuer le reste de sa carrière à l'étranger. Il joue deux ans en Colombie, auSanta Fe CD avant de partir enEspagne, où il passe quatorze ans : neuf ans auReal Valladolid, trois ans àVillarreal et deux ans auCelta Vigo. En 2010, il honore un dernier contrat avec leD.C. United auxÉtats-Unis avant de terminer sa carrière. Avec 85 sélections en équipe nationale, Peña est l'un des joueurs les plus capés de l'histoire de la Bolivie. Il connaît sa première sélection à 18 ans, en 1991 et dispute avec laVerde sixCopa América, une phase finale de Coupe du monde (en1994) et le premier tour de laCoupe des confédérations en1999.

Né enArgentine en 1957,Carlos Trucco commence sa carrière professionnelle au poste degardien de but dans lechampionnat argentin, qu'il dispute de 1977 à 1985. Il arrive ensuite enBolivie, au club deDestroyers Santa Cruz, qu'il quitte trois ans plus tard. La suite de son parcours le voit changer souvent de club et de pays, puisque outre l'Argentine et la Bolivie, Trucco découvre les championnatscolombien etmexicain. C'est l'ArgentinJorge Habbeger qui le fait débuter en équipe nationale à 32 ans, en 1989, année de sa naturalisation. Le portier va cependant véritablement s'imposer quelques années plus tard puisqu'il est le titulaire indiscutable de laVerde lors deséliminatoires de laCoupe du monde 1994 (il joue sept des huit rencontres de la campagne qualificative) et joue les trois rencontres du premier tour de la phase finale auxÉtats-Unis. Sa dernière sélection a lieu en 1997, lors de la finale de laCopa América face au Brésil. Trucco, âgé alors de 40 ans, dispute son51e et dernier match et devient ainsi le gardien de but le plus capé de l'histoire de l'équipe nationale. En 2001, devenu entraîneur, il occupe éphémèrement le poste de sélectionneur[31], l'espace de six rencontres.

Julio César Baldivieso fait également partie de la génération dorée du football bolivien. Né en 1971, le milieu de terrain originaire deCochabamba a connu au cours de sa carrière de nombreux clubs dans plusieurs pays (Bolivie, Chili, Argentine, Équateur, Venezuela mais aussi Japon, Qatar ou Arabie saoudite). Il est formé au sein du club deJorge Wilstermann, équipe de sa ville natale en 1987, à l'âge de 17 ans. Baldivieso débute en équipe nationale quatre ans plus tard, puisqu'il fait partie du groupe bolivien participant à laCopa América 1991, organisée auChili où il participe à toutes les rencontres de laVerde. Il devient l'un des piliers de la Bolivie, prenant part durant 20 ans à cinqCopa América et à la phase finale de laCoupe du monde 1994 auxÉtats-Unis. Sa dernière sélection a lieu enoctobre 2005 : âgé de 44 ans, il est appelé par le sélectionneurOvidio Mezza pour prendre part à deux rencontres[f 20] deséliminatoires de laCoupe du monde 2006, quatre ans après sa dernière apparition sous le maillot bolivien. Son bilan en équipe nationale est de 85 sélections[32] (soit le5e total de l'histoire) et de quinze buts, un total uniquement dépassé parJoaquín Botero etVíctor Ugarte. Il devient par la suite entraîneur, dirigeant plusieurs formations boliviennes de première division, telles qu'Aurora Cochabamba,Nacional Potosí etSan José Oruro.

Marco Sandy détient avecLuis Héctor Cristaldo le record de sélections en équipe nationale[33]. Solide défenseur natif deCochabamba, il a porté durant l'essentiel de sa carrière, entre 1990 et 2006, le maillot duClub Bolívar, ne quittant son club (et la Bolivie) qu'à trois reprises. Il joue une saison enLiga espagnole avec leReal Valladolid, deux saisons dans le clubargentin duGimnasia y Esgrima deSan Salvador de Jujuy et une saison auMexique avec le club deTampico Madero. C'est avec le Club Bolivar qu'il se constitue son palmarès avec six titres dechampion de Bolivie, entre 1991 et 2004. Sandy débute en équipe nationale à l'âge de 20 ans, lors d'un match amical face auHonduras enjanvier 1993. Quelques mois plus tard, il découvre sa première compétition internationale, laCopa América, disputée enÉquateur. Il enchaîne l'année suivante avec la phase finale de laCoupe du monde 1994 où il joue les trois rencontres. Sandy participe au total à cinq éditions de la Copa América, dontcelle de 1997 perdue en finale à domicile contre le Brésil. Sa carrière en vert est courte (10 ans) mais intense puisqu'il accumule 93 sélections et 6 buts inscrits[34].

Né en 1977,Joaquín Botero est actuellement le recordman de buts marqués avec la sélection bolivienne (20 réalisations). Le natif d'El Dorado a porté les couleurs duClub Bolívar (où il obtient le titre demeilleur buteur mondial de l'année[35] par l'IFFHS en 2002) puis est parti dans le club mexicain d'UNAM où il remporte deux titres en2004. Il connaît ensuite de nombreux transferts, en Argentine, au Venezuela, un retour en Bolivie avant une nouvelle saison au Mexique. Il dispute ensuite quelques matchs auKoweït avant de revenir àSan José Oruro. En 2013, à 37 ans, il rejoint le club deSport Boys Warnes, promu en première division bolivienne. En équipe nationale, il représente la Bolivie à partir de 1999, disputant deux Copa América et une Coupe des confédérations. Botero annonce en 2009 la fin de sa carrière internationale, avançant un manque de motivation. Son bilan en dix ans en sélection est de 20 buts en 48 rencontres.

Sélection actuelle

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Effectif et encadrement de l’équipe de Bolivie pour disputer les matchs deséliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre leVenezuela et leChili, respectivement les 6 et 10 juin 2025.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
Gardiens
1GLampe, CarlosCarlos Lampe Capitaine (38 ans)580Club Bolívar2010
12GBanegas, RodrigoRodrigo Banegas (30 ans)00The Strongest-
23GViscarra, GuillermoGuillermo Viscarra (32 ans)320Alianza Lima2016
Défenseurs
2DArroyo, DiegoDiego Arroyo (20 ans)20Chakhtar Donetsk2025
3DMedina, DiegoDiego Medina (23 ans)240Always Ready2022
5DMorales, EfraínEfraín Morales (21 ans)60Atlanta United2024
17DFernández, RobertoRoberto Fernández (26 ans)451Akron Togliatti2019
20DRocha, YomarYomar Rocha (22 ans)90Club Bolívar2024
21DSagredo, JoséJosé Sagredo (31 ans)641Club Bolívar2017
22DZabala, LeonardoLeonardo Zabala (23 ans)20Cancún FC2020
Milieux
4MLópez, ÓscarÓscar López (19 ans)10RCD Mallorca2024
6MCuéllar, HéctorHéctor Cuéllar (25 ans)190Always Ready2023
7MTerceros, MiguelMiguel Terceros (21 ans)247América Mineiro2022
8MVillarroel, MoisésMoisés Villarroel (27 ans)281Club Blooming2018
14MMatheus, RobsonRobson Matheus (23 ans)110Always Ready2024
15MVillamíl, GabrielGabriel Villamíl (24 ans)290LDU Quito2021
16MVaca, ErvinErvin Vaca (21 ans)51Club Bolívar2024
19MVelásquez, JhonJhon Velásquez (22 ans)10Club Bolivar2025
Attaquants
9AMonteiro, EnzoEnzo Monteiro (21 ans)62FK Auda2023
10ASotomayor, GabrielGabriel Sotomayor (26 ans)10Floriana FC2024
11AAlgarañaz, CarmeloCarmelo Algarañaz (29 ans)354Kalamata FC2016
13APaniagua, MoisésMoisés Paniagua (18 ans)30Always Ready2025
18AChávez, LucasLucas Chávez (22 ans)130Al-Taawoun FC2023


Sélectionneur
  • Óscar Villegas
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Horacio Pacheco
  • Gabriel Ramírez
  • Cristian Farah
Préparateur(s) physique(s)
  • Maximiliano Alonso
  • Pablo Sciacia
Entraîneur(s) des gardiens
  • Gustavo Gois de Lira
Kinésithérapeute(s)
  • Josemar Echevarría
Médecin(s)
  • Yoaquín Fernández



Légende


Appelés récemment

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Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Pos.NomDate de NaissanceSél.ButsClub(au moment de leur dernière convocation)Dernier appel
DDiego Bejarano(34 ans)292Club BolívarvsÉquateur,
DJosé María Carrasco(28 ans)20Club BloomingvsÉquateur,
DRonny Montero(34 ans)10CD Jorge WilstermannvsÉquateur,
DSebastián Reyes(28 ans)10CD Jorge WilstermannvsÉquateur,

Sélectionneurs

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Principaux sélectionneurs
EntraîneurPériode[n 9]Matchs
Xabier Azkargorta1993-201452
Ramiro Blacut1979-200437
Erwin Sánchez2006-200933
Antonio López Habas1995-199730
Carlos Aragonés2000-200122
Freddy Valda1965-197520

Trente-trois techniciens ont occupé le poste de sélectionneur de l'équipe de Bolivie depuis sa mise en place en 1927. Si la majorité d'entre eux sont de nationalité bolivienne, l'équipe nationale a connu plusieurs entraîneurs étrangers dont le premier est l'ItalienMario Pretto, engagé pour accompagner laVerde lors de la phase finale de laCoupe du monde 1950. Plusieurs sélectionneurs ont effectué deux, trois mandats, ce qui est le cas deRamiro Blacut entre 1979 et 2005 ou même quatre mandats, commeFreddy Valda, sur le banc bolivien en 1965, 1969, 1973 et 1975. En revanche, peu d'entre eux sont restés en place sur une longue période : le plus long mandat est effectué parErwin Sánchez, en poste entre 2006 et 2009. Pour ce qui est du nombre de matchs dirigés, c'est l'EspagnolXabier Azkargorta, qui détient le record avec 52 rencontres sur le banc bolivien (37 lors de son premier mandat et 15 à l'occasion de son second mandat).

Danilo Faria Alvim est le sélectionneur du titre enCopa América 1963. L'ancieninternational brésilien (il a pris part à la phase finale de laCoupe du monde 1950[36], disputée dans son pays, dont la finale[f 21] perdue austade Maracanã face à l'Uruguay) prend en main la sélection au début de l'année 1963 en remplacement deVicente Arraya, pour ce qui constitue sa première (et unique) expérience en tant qu'entraîneur. Ses premiers matchs sur le banc se soldent par deux lourdes défaites face auParaguay lors de laCopa de Paz del Chaco (0-3 et 1-5), avec l'arrivée en sélection d'un futur grand joueur :Ramiro Blacut. Le technicien auriverde n'a qu'un objectif en tête : bien faire figurer laVerde lors de la Copa América disputée à domicile. Le parcours de ses joueurs, quasiment parfait un nul en ouverture face à l'Équateur suivi de cinq victoires, lui assure le sacre continental à l'issue d'une dernière rencontre gagnée face aux doubles champions du monde brésiliens. Malgré le titre, son mandat de sélectionneur s'arrête en même temps que la compétition. Danilo Faria Alvim décède en 1996 à l'âge de 76 ans.

Freddy Valda détient un record particulier puisqu'il a effectué quatre mandats de sélectionneur de la Bolivie, entre 1965 et 1975. Ancien attaquant international (il a disputé laCopa América 1959 enArgentine) passé par trois clubs deLa Paz, Valda commence sa carrière d'entraîneur lorsque lafédération fait appel à lui en 1965 afin de mener laVerde lors deséliminatoires de laCoupe du monde 1966, qui s'achève prématurément avec une seule victoire en quatre rencontres. Il passe ensuite parClub Bolívar avant de revenir sur le banc bolivien en 1969, une fois encore pour tenter dese qualifier pour laCoupe du monde au Mexique, où ses hommes manquent de peu d'obtenir leur billet pour la phase finale, devancés par lePérou. Valda dirige ensuite les clubs deThe Strongest etChaco Petrolero (en) avant d'être rappelé, une troisième fois, au chevet de la sélection, en 1973 où il ne la dirige que lors de plusieurs rencontres amicales. Deux ans plus tard, le natif deSucre effectue un quatrième et dernier passage à la tête de l'équipe de Bolivie, lors de laCopa América 1975, achevée dès le premier tour avec un seul succès et trois revers. Son bilan avec la Bolivie en vingt rencontres sur le banc bolivien est de 5 victoires, 3 matchs nuls et 12 défaites. Valda décède en 2003 à l'âge de 71 ans.

Né en 1944 àLa Paz,Ramiro Blacut connaît une belle carrière de joueur : il remporte avec son pays laCopa América 1963 (où il reçoit le titre de meilleur joueur), est sacré à trois reprises champion de Bolivie et gagne même uneCoupe de RFA lors de son passage d'une saison auBayern Munich. Il raccroche les crampons à 30 ans en 1974. En 1979, il est choisi par les dirigeants de la fédération pour prendre en charge l'équipe nationale. Les Boliviens disputent la31e édition de laCopa América où ils sont opposés auxchampions du mondeargentins et au Brésil. Le bilan des Andins est mitigé, avec deux victoires à domicile et deux défaites à l'extérieur, un résultat insuffisant pour accéder aux demi-finales de la compétition[t 15]. En 1981 débute la campagne de qualification pour laCoupe du monde 1982 enEspagne. La Bolivie retrouve une fois encore le Brésil ainsi que leVenezuela dans son groupe où seul le premier se qualifie pour la phase finale. LesAuriverde dominent la poule, gagnant leurs quatre rencontres. La défaite bolivienne à domicile contre les hommes deTelê Santana le met un terme au mandat de sélectionneur de Blacut, qui part dirigerClub Blooming. En 1991, la fédération fait à nouveau appel à lui pour mener la Bolivie lors de laCopa América, organisée par leChili. Blacut dispose d'un groupe de joueurs emmenés par deux talents :Marco Etcheverry etErwin « Platini » Sánchez. Le résultat final ne répond pas aux attentes du pays puisque les Boliviens terminent derniers de leur groupe[t 22], sans remporter le moindre match. Ce deuxième passage à la tête de la sélection se termine le soir du dernier match, contre laColombie. Le technicien retourne alors au Club Blooming. Le[f 22], il est appelé pour la troisième fois au chevet de la sélection nationale, engagée dans les éliminatoires de laCoupe du monde 2006. Il prend la suite du ChilienNelson Acosta, limogé à la suite d'un revers à domicile contre le Chili. Le bilan de laVerde n'est pas bon avec quatre défaites en cinq matchs disputés. En juillet, elle prend part à laCopa América, disputée auPérou. Opposés à la Colombie, au Venezuela et au pays hôte, les hommes de Blacut ne se classent que troisièmes[t 30], sans gagner de rencontres. La suite des éliminatoires pour la Coupe du monde n'est pas plus glorieuse puisqu'au soir d'une défaite en |Colombie, Blacut doit quitter son poste, avec un bilan mitigé de 2 victoires, 3 nuls et 4 défaites en 9 rencontres. Il achève sa carrière sur le banc duClub Deportivo Cuenca puis du club bolivien d'Oriente Petrolero.

Antonio López Habas a succédé àXabier Azkargorta après la Coupe du monde 1994. L'entraîneur espagnol, né en 1957, côtoie l'équipe nationale depuis deux ans puisqu'il est l'adjoint d'Azkargorta durant son mandat de sélectionneur. Il est auparavant passé par l'équipe réserve de l'Atlético Madrid et plusieurs formations de divisions inférieures ibériques avant de rejoindre le technicien basque en Bolivie. Sa première expérience sur le banc bolivien a lieu lors de laCopa América 1995 enUruguay où laVerde atteint les quarts de finale de l'épreuve. Il est remplacé par le YougoslaveDušan Drašković, qui ne reste que quelques mois, ce qui entraîne un retour de López Habas pour un deuxième mandat pour diriger la sélection à nouveau enCopa América, organisée à domicile. Les Andins parviennent jusqu'à la finale, s'inclinant face auchampion du monde en titre, leBrésil. À l'issue du tournoi, il quitte la Bolivie et enchaîne ensuite de nombreux contrats dans des clubs, en Espagne, en Bolivie mais aussi enAfrique du Sud.

Xabier Azkargorta est le sélectionneur de l'équipe nationale de à. Né en 1953 àAzpeitia enEspagne, il connaît une brève carrière de joueur, évoluant pendant seulement quatre saisons au sein de l'Athletic Bilbao. À la suite d'une grave blessure au genou, il doit raccrocher les crampons très tôt (à 25 ans) et choisit de devenir entraîneur. Entre 1978 et 1990, il dirige sept formations espagnoles, dont l'Espanyol Barcelone, leReal Valladolid, leFC Séville ouTenerife. En 1993, il succède àRamiro Blacut à la tête de la Bolivie, engagée dans leséliminatoires de laCoupe du monde 1994. Après un parcours sans faute à domicile (dont une victoire historique face au Brésil, Azkargorta réussit à qualifier laVerde pour sa3e phase finale de Coupe du monde, où elle ne brille pas, avec une élimination dès le premier tour sans remporter le moindre match. La suite de la carrière du technicien basque est plus clairsemée avec un court mandat avec l'équipe nationale chilienne, une saison dans le clubjaponais deYokohama F·Marinos et une pige de trois mois dans lechampionnat mexicain avec lesChivas de Guadalajara. En 2012, la fédération fait à nouveau appel à lui[37] pour remplacerGustavo Quinteros après un début d'éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 compliqué pour la Bolivie. Le changement d'entraîneur n'a pas d'impact sur les résultats puisque les Boliviens n'obtiennent pas leur billet pour le Brésil. Cet échec entraîne le départ du technicien espagnol qui est remplacé en fin d'année par l'ancien internationalMauricio Soria.

En,Angel Guillermo Hoyos est nommé sélectionneur avec comme objectif de qualifier la sélection bolivienne pour la Coupe du monde 2018 en Russie[38].

Sélectionneurs de l’équipe de Bolivie
RangNomPériode
1 Job de la Cerda1926
2Jorge Valderrama1927
3Ulises Saucedo1930
4Julio Borelli1938puis 1945
5Diógenes Lara1946-1947
6Félix Deheza1948-1950
7Mario Pretto1950
8 Cesar Vicino1953
9Félix Deheza (2)1957
10Vicente Arraya1959-1962
11Danilo Faria Alvim1963
12Freddy Valda1965
13José Carlos Trigo (es)1967
14Freddy Valda (2)1969
15 Ruben Saldaña Barba1972
16Freddy Valda (3)1973
17 José Carlos Trigo (2)1973
18Freddy Valda (4)1975
RangNomPériode
19Wilfredo Camacho1977
20Ramiro Blacut1979-1981
21 Ruben Saldaña Barba (2)1981
22Wilfredo Camacho (2)1983
23 Carlos Chamaco Rodríguez1985-1987
24 Osvaldo Nito Veiga1987
25Jorge Habbeger1989
26Ramiro Blacut (2)1991
27Xabier Azkargorta1993-1994
28Antonio López Habas1995
29Dušan Drašković1996
30Antonio López Habas (2)1996-1997
31Héctor Veira1999-2000
32Carlos Aragonés2000-2001
33Jorge Habbeger (2)2001
34Carlos Trucco2001-2002
35Vladimir Soria2002
36Wálter Roque2003
RangNomPériode
37Dalcio Giovagnoli2003[39]
38Nelson Acosta2003-2004
39Ramiro Blacut (3)2004
40Ovidio Mezza2005
41Erwin Sánchez2006-2009
42Eduardo Villegas2010
43Gustavo Quinteros2010-2012
44Xabier Azkargorta (2)2012-2014
45Mauricio Soria2014-2015
46Julio César Baldivieso-
47Angel Guillermo Hoyos-
48Mauricio Soria (2)-
49César Farías-
50Eduardo Villegas[40]-
51César Farías (2)-
52Gustavo Costas-
 

Infrastructures

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Voir l’image vierge
Les principales villes d'accueil de la sélection.

Stade Hernando Siles

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Un stade vide vu de loin, avec des tribunes jaune et vert, au milieu des immeubles de la ville de La Paz
Le stade Hernando Siles de La Paz, enceinte attitrée de laVerde.

L'Estadio Hernando Siles (Stade Hernando Siles) est le stade principalement utilisé pour accueillir les rencontres internationales de la sélection officielle depuis 1950, date du premier match de l'équipe bolivienne jouée sur son sol, à l'occasion d'un match amical remporté 2 à 0 face auChili en préparation de laCoupe du monde 1950. Construit en plein cœur deLa Paz à 3 630 mètres d'altitude, il peut accueillir 42 000 spectateurs.

Le stade Hernando Siles a été longtemps un véritable atout pour laVerde, bien plus habituée que les autres sélections sud-américaines à disputer des rencontres à plus de 3 000 mètres d'altitude. Les Boliviens ont d'ailleurs réussi leurs plus grandes performances dans ce stade, à savoir remporter laCopa América 1963 et atteindre la finale de l'édition 1997 (où les Boliviens disputent tous leurs matchs dans ce stade). Le, la Bolivie y réalise un exploit puisqu'elle devient la première sélection à battre leBrésil lors des éliminatoires d'une Coupe du monde, sur le score de deux buts à zéro.

Le, la fédération célèbre, à l'occasion de la rencontre face auVenezuela, le centième match de laVerde dans le stade Hernando Siles. Les chiffres données à cette occasion ont permis de vérifier que la sélection y obtenait de bien meilleurs résultats que dans les autres enceintes du pays puisqu'elle présente un bilan de 54 victoires, 24 nuls et seulement 22 revers[41]. La période faste de la Bolivie a coïncidé avec la plus longue période d'invincibilité dans leSiles puisqu'elle n'y a pas connu la défaite entrejuin 1993 (défaite en amical face auChili) et le, date de la finale de laCopa América perdue face auBrésil[10].

L'enceinte est également le stade des rencontres à domicile de trois équipes depremière division bolivienne :The Strongest,Club Bolívar etLa Paz FC.

Autres stades

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Lestade Ramón Aguilera deSanta Cruz de la Sierra est utilisé de manière plus rare par la sélection bolivienne. Le premier match disputé a lieu le, à l'occasion d'un match amical joué et perdu face à laPologne. La faible altitude de Santa Cruz (416 mètres) ne joue pas en la faveur de laVerde, qui attend son6e match disputé dans le stade pour connaître sa première victoire. Le dernier match des Boliviens dans l'enceinte a lieu en. Le stade Ramón Aguilera accueille tout au long de l'année les matchs à domicile des trois clubs professionnels de Santa Cruz :Oriente Petrolero,Club Blooming et lesDestroyers Santa Cruz.

Lestade Félix Capriles deCochabamba, situé à plus de 2 500 mètres d'altitude, voit la première rencontre de la Bolivie le, un match amical remporté 3-1 face auParaguay. Ce stade, avec le stade Hernando Siles, accueille laCopa América 1963, remporté par la Bolivie et voit laVerde remporter trois rencontres : contre laColombie, leParaguay et surtout leBrésil, double champion du monde en titre. L'enceinte abrite également les rencontres à domicile des deux clubs de Cochabamba :Club Aurora etJorge Wilstermann.

La Bolivie joue parfois dans d'autres stades du pays, comme dans leStade olympique Patria deSucre ou auStade Jesús Bermúdez àOruro.

Controverse sur l'altitude

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La majorité des matchs à domicile, notamment ceux des éliminatoires deCoupe du monde, sont joués par l'équipe nationale à l'Estadio Hernando Siles à 3 630 mètres d'altitude, au cœur deLa Paz .

Au printemps 2007, l'avantage de jouer les rencontres à domicile en haute altitude est menacé par une résolution du57e congrès de la FIFA, qui vise à interdire la tenue de matchs internationaux à plus de 2 500 mètres d'altitude[42]. D'autres nations sud-américaines sont pénalisées par cette nouvelle : l'Équateur, laColombie et dans une moindre mesure, lePérou[n 10]. Si cette décision est confirmée, en plus de l'équipe nationale, les meilleurs clubs de La Paz,Cochabamba,Oruro,Sucre etPotosí ne pourraient pas jouer dans leurs stades lors des compétitions internationales comme laCopa Libertadores ou laCopa Sudamericana[43]. Finjuin 2007, laFIFA annonce que la limite de hauteur est relevée à 3 000 mètres. Par conséquent, des matchs peuvent être organisés à Cochabamba et Sucre (situés respectivement à 2 570 et 2 780 mètres d'altitude). Un décret adopté endécembre 2007 fixe finalement cette limite à 2 750 mètres, altitude à laquelle les joueurs peuvent s'acclimater de façon satisfaisante. Cependant, le stade Hernando Siles est admis par laCONMEBOL et la FIFA, malgré son altitude hors décret, parce qu'il est inscrit comme le stade principal de l'équipe bolivienne pour ses matchs à domicile[44]. La seule contrainte est de prévoir dans le calendrier un temps d'acclimatation pour les sélections visiteuses[45] avant les rencontres.

Résultats

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Palmarès

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Parcours en Coupe du monde

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La sélection bolivienne participe à deux phases finales de Coupe du monde avant même de disputer son premier match de qualification en1957. En effet, en 1930, l'édition inaugurale ne comporte pas de phase qualificative, les nations étant invitées, et en1950, le forfait de l'Argentine dans sa poule lui offre une qualification sans jouer pour le tournoi final auBrésil. Ce n'est qu'en 1993, sous la direction du BasqueXabier Azkargorta que laVerde réussit à se qualifier sur le terrain après avoir pris la deuxième place de son groupe, un point seulement derrière les futurs champions du monde brésiliens.

Parcours de l'équipe de Bolivie enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Uruguay19301er tourDrapeau de l'Allemagne1974Non qualifiéeDrapeau d'Afrique du Sud2010Non qualifiée
Drapeau de l'Italie1934Non inscriteDrapeau de l'Argentine1978Non qualifiéeDrapeau du Brésil2014Non qualifiée
Drapeau de la France1938Non inscriteDrapeau de l'Espagne1982Non qualifiéeDrapeau de la Russie2018Non qualifiée
Drapeau du Brésil19501er tourDrapeau du Mexique1986Non qualifiéeDrapeau du Qatar2022Non qualifiée
Drapeau de la Suisse1954Non inscriteDrapeau de l'Italie1990Non qualifiéeDrapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique2026Qualifications en cours
Drapeau de la Suède1958Non qualifiéeDrapeau des États-Unis19941er tour
2030
À venir
Drapeau du Chili1962Non qualifiéeDrapeau de la France1998Non qualifiéeDrapeau de l'Arabie saoudite2034À venir
Drapeau de l'Angleterre1966Non qualifiéeDrapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon2002Non qualifiée
Drapeau du Mexique1970Non qualifiéeDrapeau de l'Allemagne2006Non qualifiée

Parcours en Copa América

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L'histoire de la sélection bolivienne est intimement liée à laCopa América. En effet, le premier match de l'histoire des Andins a lieu lors de l'édition 1926, face auChili. Laguerre du Chaco contre leParaguay interrompt la série de participations à la compétition puisque la Bolivie se retire entre 1929 et 1942. Il faut attendre1945 pour la voir marquer ses premiers points (matchs nuls contre l'Équateur et laColombie) et1949 pour assister à sa première victoire dans la compétition (3-2 face au Chili).La sélection réussit ses meilleurs résultats lors des deux éditions disputées à domicile : en1963 elle remporte pour la première fois la compétition et en1997, elle atteint la finale, battue par leBrésil.Loin de ses terres, hormis une édition 1949 terminée à la quatrième place (sur huit nations), le meilleur résultat de l'équipe nationale est un quart de finale, résultat obtenu à deux reprises : en1995 face à l'Uruguay, futur vainqueur de l'épreuve et en2015 face auPérou.

Parcours de l'équipe de Bolivie enCopa América
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Argentine1916Non inscriteDrapeau de l'Uruguay1942Non inscriteDrapeau de l'Argentine19871er tour
Drapeau de l'Uruguay1917Non inscriteDrapeau du Chili1945SixièmeDrapeau du Brésil19891er tour
Drapeau du Brésil1919Non inscriteDrapeau de l'Argentine1946SixièmeDrapeau du Chili19911er tour
Drapeau du Chili1920Non inscriteDrapeau de l'Équateur1947SeptièmeDrapeau de l'Équateur19931er tour
Drapeau de l'Argentine1921Non inscriteDrapeau du Brésil1949QuatrièmeDrapeau de l'Uruguay1995Quart de finale
Drapeau du Brésil1922Non inscriteDrapeau du Pérou1953SixièmeDrapeau de la Bolivie1997Médaille d'argent, Amérique du SudFinaliste
Drapeau de l'Uruguay1923Non inscriteDrapeau du Chili1955Non inscriteDrapeau du Paraguay19991er tour
Drapeau de l'Uruguay1924Non inscriteDrapeau de l'Uruguay1956Non inscriteDrapeau de la Colombie20011er tour
Drapeau de l'Argentine1925Non inscriteDrapeau du Pérou1957Non inscriteDrapeau du Pérou20041er tour
Drapeau du Chili1926CinquièmeDrapeau de l'Argentine1959SeptièmeDrapeau du Venezuela20071er tour
Drapeau du Pérou1927QuatrièmeDrapeau de l'Équateur1959Non inscriteDrapeau de l'Argentine20111er tour
Drapeau de l'Argentine1929Non inscriteDrapeau de la Bolivie1963Médaille d'or, Amérique du SudVainqueurDrapeau du Chili2015Quart de finale
Drapeau du Pérou1935Non inscriteDrapeau de l'Uruguay1967SixièmeDrapeau des États-Unis20161er tour
Drapeau de l'Argentine1937Non inscrite19751er tourDrapeau du Brésil20191er tour
Drapeau du Pérou1939Non inscrite19791er tourDrapeau du Brésil20211er tour
Drapeau du Chili1941Non inscrite19831er tourDrapeau des États-Unis20241er tour
En rouge encadré et en gras italique, les éditions de laCopa América que l'équipe de Bolivie a disputées à domicile.

Parcours en Coupe des confédérations

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La Bolivie n'a participé qu'à une seule reprise à laCoupe des confédérations, en 1999. Malgré son absence de titre continental, elle est en effet invitée en dernière minute à prendre part à la4e édition, la première organisée hors d'Arabie saoudite, en tant que finaliste de laCopa América 1997 remportée par le Brésil, ce dernier étant également finaliste du mondial 1998. La Bolivie profite en fait du désistement de laFrance,championne du monde 1998. Le tournoi se déroule auMexique et les Andins sont éliminés au premier tour, sans remporter la moindre rencontre.

Parcours enCoupe des confédérations
AnnéePositionAnnéePosition
1992Non qualifié2003Non qualifié
1995Non qualifié2005Non qualifié
1997Non qualifié2009Non qualifié
1999Premier tour2013Non qualifié
2001Non qualifié2017Non qualifié

Parcours aux Jeux bolivariens

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LesJeux bolivariens sont une manifestation sportive qui rassemble plusieurs pays d'Amérique du Sud (Bolivie,Venezuela,Pérou,Colombie,Équateur,Chili ouParaguay) et d'Amérique centrale (Panama,Salvador,Guatemala,République dominicaine). Le football est au programme dès l'instauration des Jeux, en 1938. La Bolivie a engagé une équipe de football à toutes les éditions du tournoi, excepté en 1951 et 1961. Elle remporte la cinquième édition, en 1970 auVenezuela et la septième, jouée à domicile. À noter que l'édition 1985 voit les nations engager leurs sélections des moins de 17 ans, l'édition suivante en 1989 ne comporte pas de tournoi de football et à partir de 1993, ce sont les équipes nationales des moins de 20 ans qui représentent leur pays lors de la compétition.

Parcours auxJeux bolivariens
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
19382e 1961Non inscrit 19733e
1947-482e 19653e1977Vainqueur
1951Non inscrit 1970Vainqueur 19814e
En rouge encadré et en gras italique, les éditions desJeux bolivariens que l'équipe de Bolivie a disputées à domicile.

Statistiques

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Nations rencontrées

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Article détaillé :Liste des matchs de l'équipe de Bolivie de football par adversaire.

La participation automatique de la Bolivie à laCopa América et le faible nombre de sélections dans la confédération sud-américaine a logiquement multiplié les rencontres entre laVerde et ses homologues du continent. Ainsi les Boliviens ont joué plus de 25 matchs face aux neuf autres membres de laCONMEBOL, dont plus de soixante face auParaguay. Toujours en Copa América, les invitations régulières duMexique ont également permis aux Boliviens de jouer à plusieurs reprises face à cette équipe.
La sélection ne présente un bilan positif que contre leVenezuela, qui a été pendant longtemps la plus faible équipe de la confédération sud-américaine. Le bilan entre les deux nations tend à s'équilibrer depuis puisque la Bolivie n'a battu laVinotinto qu'une fois sur les quatre derniers matchs, avec une dernière victoire le.
La Bolivie a affronté en match officiel des sélections d'autres continents à l'occasion de ses trois participations enCoupe du monde (Yougoslavie,Allemagne,Corée du Sud etEspagne), lors du premier tour de laCoupe des confédérations 1999 (Égypte etArabie saoudite), en barrage de la Coupe du monde (en1978 face à laHongrie) ou enCopa América (face auJapon lors de l'édition1999).

La préparation pour la phase finale de laCoupe du monde 1994 a permis à la Bolivie de rencontrer pour la première fois de nombreuses équipes nationales de divers continents telles que laRoumanie, leCameroun, l'Islande ou laSuisse.

Bilan de la Bolivie face aux sélections affrontées plus de dix fois
AdversaireJouésVictoiresMatchs nulsDéfaitesButs pourButs contre
Paraguay[46]6715183469131
Pérou[47],[n 11]481312234676
Chili[48],[n 11]45783045112
Uruguay[49]42772830104
Argentine[50],[n 11]39752735100
Venezuela[51],[n 11]37159137560
Équateur[52],[n 11]34612163762
Brésil[53],[n 11]31542225104
Colombie[54],[n 11]2969142944
Mexique[55]12129520

Classement FIFA

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Classement FIFA de l'équipe de Bolivie
Année1993199419951996199719981999200020012002200320042005200620072008200920102011201220132014201520162017201820192020
Classement mondial[56]58445339246161657092999496101108585697108427085689549597579
Classement en Amérique du Sud[57]75675689910101010101089101081099109101010

Légende du classement mondial :

  • de 1 à 49
  • de 50 à 99
  • de 100 à 199
  • Du fait de l'hégémonie et du haut niveau des sélections sud-américaines, la Bolivie n'a jamais su se hisser dans le top 5 de laCONMEBOL, excepté en 1994, année de sa dernière participation à laCoupe du monde et en 1997, lorsqu'elle a atteint lafinale de la Copa América, organisée à domicile. Depuis 1999, laVerde est classée parmi les trois moins bonnes équipes nationales du continent.

    Au niveau mondial, le classement a beaucoup plus évolué, avec les mêmes progressions qu'au niveau continental. Elle a ainsi atteint la44e place en 1994 après la Coupe du monde et est même entrée dans le Top 25 mondial en 1997 : le meilleur classement de l'histoire de la sélection date ainsi de juillet 1997 (après sa finale perdue face auBrésil en Copa América) avec une18e place mondiale et une quatrième place continentale. À l'inverse, après une période sans victoire de plusieurs mois, la Bolivie occupe en octobre 2011 la115e place mondiale[58].

    Notes et références

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    Notes

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    1. Les trois dernières nations affiliées à la CONMEBOL sont l'Équateur en 1927, laColombie en 1936 et enfin leVenezuela en 1952
    2. Lafédération équatorienne de football est affiliée à la CONMEBOL depuis 1927 mais l'équipe nationale ne dispute son premier match qu'en 1938, lors desJeux bolivariens 1938.
    3. En 1930, l'ensemble des nations participant à la Coupe du monde étaient invitées par la FIFA. En 1934 et 1938, les forfaits dans les différents groupes ont fait qu'il n'y a eu aucun match, qualifiant directement les équipes engagées dans les éliminatoires.
    4. Ce record de 8-0 est alors partagé avec le quart de finale Suède-Cuba de l'édition 1938. Ce record ne sera battu qu'en 1974, lors du match Yougoslavie-Zaïre (9-0).
    5. Une autreCopa América est disputée la même année enÉquateur, mais la sélection bolivienne n'y participe pas.
    6. Alors qu'auparavant l'ensemble des sélections était regroupé au sein d'une poule unique et s'affrontait dans un des pays, à présent, trois groupes de trois nations sont constitués et les équipes se rencontrent en matchs aller et retour.
    7. Les quatre premières Copa América remportées par le Brésil étaient disputées à domicile (1919,1922,1949 et1989).
    8. Pour sa première participation à la Coupe du monde, le Sénégal bat les champions du monde en titre, laFrance lors du match d'ouverture avant d'atteindre les quarts de finale de la compétition, battu par laTurquie.
    9. La période correspond aux dates de premier et dernier match dirigé.
    10. En plus des conséquences pour les clubs professionnels situés dans des villes en altitude, la sélection équatorienne joue ses rencontres à domicile àQuito à 2 820 mètres, la Colombie joue parfois àBogota à 2 625 mètres et certains matchs du Pérou ont lieu àCuzco, situé à 3 300 mètres.
    11. abcdef etgLes rencontres qualificatives pour les Jeux olympiques ne sont pas prises en compte dans les statistiques de la FIFA.

    Références

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    Feuilles de matchs

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    58. « Historique de la Bolivie au classement FIFA », surFIFA.com(consulté le)

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