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Équipe d'Italie de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe d'Italie féminine de football.

Équipe d'Italie
Écusson de l' Équipe d'Italie
Généralités
AssociationFIGC
ConfédérationUEFA
CouleursBleu etblanc
SurnomGli Azzurri (« Les Azur »)
La Nazionale (« La Nationale »)
Squadra Azzurra (« Équipe azur » ; en France)
Classement FIFAen augmentation9e(17 octobre 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurGennaro Gattuso[2]
CapitaineGianluigi Donnarumma
Plus sélectionnéGianluigi Buffon (176)
Meilleur buteurLuigi Riva (35)
Rencontres officielles historiques
Premier match(115 ans)
(6-2,France)
Plus large victoire9-0,États-Unis
()
Plus large défaite1-7,Hongrie
()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 18
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde Vainqueur (4) en1934,1938,1982 et2006
Championnat d'EuropePhases finales : 11
Médaille d'or, EuropeMédaille d'or, Europe Vainqueur (2) en1968 et2020
Ligue des nationsPhases finales : 2
Médaille de bronze, EuropeMédaille de bronze, Europe3e (2) en2021 et2023
Coupe des champions CONMEBOL–UEFAPhases finales : 1
Médaille d'argent, monde Finaliste en2022
Coupe des confédérationsPhases finales : 2
Médaille de bronze, monde3e (1) en2013
Jeux olympiquesMédaille d'or, Jeux olympiques Vainqueur (1) en1936

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Groupe I des éliminatoires de la zone Europe de la Coupe du monde de football 2026

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L'équipe d'Italie de football (enitalien :Nazionale italiana di calcio[3]) est la sélection de joueursitaliens représentant le pays lors des compétitions internationales defootball masculin, sous l'égide de laFédération italienne de football.

La sélection italienne est, derrière l'équipe du Brésil, et avec l'Allemagne, une des trois formations nationales qui comptent le plus grand nombre de victoires enCoupe du monde : quatre, en1934,1938,1982 et2006. Elle a également atteint la finale en1970 et en1994, perdues toutes deux contre le Brésil. L'Italie a par ailleurs remporté lesJeux olympiques en1936 et leChampionnat d'Europe en1968, à domicile, ainsi qu'en2020 à Wembley, en Angleterre. Elle a perdu deux autres finales européennes en2000 et2012. Elle est classée au1er rang duclassement mondial de la FIFA en novembre 1993 puis à plusieurs reprises pendant l'année2007. Elle manque quatre éditions de laCoupe du monde : en1930 (désistement)[4],1958, puis deux fois consécutivement, en2018 et en2022.

La sélection italienne détient le record de matchs sans défaite d'affilée (37 matchs, 30 victoires et 7 nuls). La série a débuté le 10 octobre 2018 avec un match nul contre l'Ukraine (1-1) et s'est terminée avec la défaite du 6 octobre 2021 contre l'Espagne (1-2)[5].

L'équipe d'Italie est surnommée en France laSquadra azzurra (« Équipe bleue »), en référence à la couleur bleue de son maillot, et en Italie laNazionale (« Nationale ») ougli Azzurri (« les Bleus »).

Histoire

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Genèse

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Photo de la sélection avant son premier match en 1910.

Malgré la fondation de laFédération italienne de football (Federazione Italiana Giuoco Calcio, FIGC) dès1898 et son affiliation à laFédération internationale de football association (FIFA) en 1905, la sélection d'Italie ne fait ses débuts sur la scène internationale qu'en 1910, plusieurs années après plusieurs de ses voisins et près de 40 ans après l'Angleterre et l’Écosse[6]. La FIGC décide donc en janvier1910 d'organiser un match. Umberto Meazza, membre du comité d'arbitrage italien, est désigné entraîneur. La sélection dispute son premier match le à l'Arena Civica deMilan face à laFrance[7]. Les Italiens, qui jouent en blanc, l'emportent sur le score de 6-2. Le premier buteur de l'histoire de la sélection estPietro Lana, qui réalise à cette occasion un triplé[8],[9]. Le, pour son3e match, face à laHongrie, l'Italie utilise pour la première fois un maillot bleu,la maglia azzurra, en hommage à la famille royale deSavoie[10],[11].

Un an plus tard, les Italiens participent à leur premier tournoi officiel à l'occasion desJeux olympiques de Stockholm, sous la direction deVittorio Pozzo. Ils sontbattus en match de préparation par la France, à domicile (3-4). Ils s'y inclinent au premier tour contre laFinlande (2-3a. p.). En tournoi de consolation, ils battent laSuède (1-0) puis s'inclinent face à l'Autriche (5-1)[12].

Les internationauxMario Magnozzi etRaimundo Orsi.

Après deux ans de matchs amicaux, laPremière Guerre mondiale met un coup d'arrêt au développement du football. La sélection se retrouve en, après cinq années d'interruption, en vue desJeux olympiques de 1920, àAnvers[7]. Les Italiens y battent au premier tour l'Égypte (2-1), première sélection non-européenne à participer au tournoi olympique, mais s'incline en quart de finale face à laFrance (1-3), puis en demi-finale des repêchages face à l'Espagne (0-2)[13]. Quatre ans plus tard, les Transalpins sont de nouveau inscrits autournoi olympique, cette fois àParis. Organisé sous l'égide de la FIFA, le tournoi olympique accueille l'Uruguay, représentant du continent sud-américain, et s'impose ainsi comme la principale compétition internationale de football. Dirigée par Pozzo, de retour, l'Italie écarte l'Espagne (1-0) puis le Luxembourg (2-0) mais s'incline en quart de finale face à laSuisse deTeddy Duckworth. Cette dernière s'incline en finale face à l'Uruguay, qui a ébloui les observateurs[14].

En 1928, les Italiens obtiennent des résultats prometteurs auxJeux olympiques d'Amsterdam : ils battent la France pour leur entrée en lice (4-3), puis l'Espagne en quart de finale (1-1, puis 7-1 en match d'appui). Malgré une belle résistance, l'aventure prend fin en demi-finale face à l'Uruguay (2-3), qui conserve sa couronne mondiale. Les Italiens enlèvent finalement la médaille de bronze en écrasant l'Égypte (11-3) et terminent la compétition avec l'attaque la plus prolifique du tournoi[15]. En parallèle l'Italie dispute avec l'Autriche, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et la Suisse, lapremière édition de laCoupe internationale (appeléeCoupe Antonín Švehla, du nom dupremier ministre de la Tchécoslovaquie à l'origine du tournoi), organisée sous forme de championnat sur près de trois ans. Une écrasante victoire en Hongrie en (5-0) font des Italiens les vainqueurs de la compétition, avec cinq succès en huit matchs[16].

En 1930, la fédération italienne, candidate malheureuse à l'organisation de lapremière édition de laCoupe du monde de football[17], ne daigne pas répondre à l'invitation de la FIFA et n'envoie pas de sélection en Uruguay, comme plusieurs autres pays européens[18]. En 1931-1932, l'Italie termine2e de la2e édition de la Coupe internationale derrière laWunderteam autrichienne[16].

Triomphe de l'Italie de Vittorio Pozzo (années 30)

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Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1934 etFinale de la Coupe du monde de football 1934.

L'Italie, sous le joug fasciste deMussolini depuis 1922, obtient l'organisation de lapremière Coupe du monde jouée en Europe, en1934. L'Uruguay, tenant du titre, boycotte le tournoi en représailles de l’attitude des Européens quatre ans plus tôt, tout comme l'Angleterre, l'inventeur du jeu, qui persiste dans son isolement[19]. L'entraîneurVittorio Pozzo s'appuie sur neuf joueurs de laJuventus deTurin (on parle alors de laNazio-Juve), dont les attaquantsGiovanni Ferrari etRaimundo Orsi et le milieuLuis Monti qui a disputé lapremière Coupe du monde sous les couleurs argentines. Pozzo fait également appel au buteurGiuseppe Meazza, sociétaire de l'Ambrosiana (futurInter Milan) qui donnera plus tard son nom au stade de Milan.

Le but de Schiavio enfinale de la Coupe du monde 1934.

Les Italiens écartent facilement lesÉtats-Unis au premier tour (7-1) puis peinent face à l'Espagne en quart de finale àFlorence. La rencontre, marquée par de nombreux gestes de violence et un arbitrage clément, se solde par un match nul (1-1). Pour le match d'appui organisé le lendemain, quatre Italiens et sept Espagnols sont incapables de tenir leur place. Meazza qualifie les siens en inscrivant le seul but du match.Enrique Guaita tient à son tour le rôle du héros en demi-finale, pour écarter l'Autriche deMatthias Sindelar. Les Italiens ont encore une fois bénéficié d'un arbitrage favorable[20]. La finale se joue auStadio Nazionale del P.N.F. face à laTchécoslovaquie devant 50 000 spectateurs. Alors qu'il reste un quart d'heure à jouer, l'ailier tchécoslovaqueAntonín Puč ouvre le score sur un corner. Quelques minutes plus tard, l'Argentin naturaliséRaimundo Orsi égalise. Au début de la prolongation, Meazza offre àAngelo Schiavio le but de la victoire. LaNazionale remporte sa première coupe du monde[21],[22].

L'Italie en 1934...
...et 1938 (coupes du monde).

Le, l'Italie défie l'Angleterre sur son terrain. La rencontre, si violente qu'elle est surnommée la « Bataille de Highbury », est remportée par les Anglais (3-2)[23].

En 1935, les Italiens enlèvent la3e édition de la Coupe internationale, devant l'Autriche encore[16]. L'année suivante, laNazionale confirme sa position de meilleure équipe du monde en remportant la médaille d'or auxJeux olympiques de Berlin. Après avoir passé le premier tour dans des circonstances qui prêtent à polémique - les Italiens empêchent physiquement l'arbitre d'expulser l'un des leurs - les Italiens retrouvent en finale les Autrichiens qu'ils dominent grâce à un doublé deAnnibale Frossi, déjà buteur décisif en demi-finale face à laNorvège[24].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1938 etFinale de la Coupe du monde de football 1938.

Lors de laCoupe du monde de 1938 enFrance, l'Italie est logiquement favorite à sa propre succession, d'autant que l'Uruguay et l'Argentine persistent dans leur boycott des compétitions internationales, que l'Espagne est en proie à uneguerre civile et que l'Autriche a dû déclarer forfait à la suite de sonannexion par l'Allemagne nazie[25]. Outre l'entraîneur Pozzo, Giuseppe Meazza et Giovanni Ferrari sont toujours présents et forment avec l'attaquant de laLazioSilvio Piola une ligne d'attaque redoutable. Après une entrée en matière difficile àMarseille contre laNorvège (victoire 2-1), les Italiens éliminent, tout de noir vêtu, laFrance àColombes (3-1, avec un doublé de Piola)[26]. En demi-finale auStade Vélodrome, ils s'imposent difficilement 2-1 face aux Brésiliens privés de leur vedetteLeônidas, laissé au repos, puis remportent la finale àColombes contre laHongrie 4-2, grâce à deux doublés deColaussi et Piola, le capitaine Meazza délivrant deux passes décisives[27].

En, alors que laSeconde Guerre mondiale est déclarée, l'Italie s'incline àZurich face à laSuisse, mettant fin à une série de trente matchs sans défaite. La sélection est mise en sommeil en, alors que le régime de Mussolini se trouve en difficulté militaire.

Après-guerre, vingt années de disette (1945-1964)

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LaNazionale est de nouveau réunie en.Vittorio Pozzo, toujours aux commandes, compose en avril et mai1947 une sélection de joueurs venant exclusivement de deux clubs deTurin, laJuventus et leTorino, les deux principaux clubs nationaux du moment, une première dans l'histoire de la sélection italienne[28],[29].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1950 età la Coupe du monde 1954.

Après une suspension de plus de dix ans, laCoupe du monde fait son retour en 1950, auBrésil. La compétition intervient un an après ledrame de Superga, une des plus grandes tragédies dans l'histoire du sport italien au cours de laquelle disparaissent les joueurs duGrande Torino, vainqueur sans discontinuité du championnat italien de 1946 à 1949. Privée de ses meilleurs joueurs, l'Italie ne peut aligner une équipe compétitive et va alors connaître une longue période d'insuccès sur le plan international. Éliminée dès le premier tour lors des Coupes du monde de1950,1954,1962 et1966, l'Italie échoue même à se qualifier pourcelle de 1958 après une défaite en Irlande du Nord[30]. Cet échec en qualification ne se reproduira que 60 ans plus tard avec la non-qualification à l'édition2018. Entre1948 et 1953 puisentre 1955 et 1960, les Italiens participent aussi aux deux dernières éditions de laCoupe internationale dont ils terminent à l'avant-dernière place[16]. En 1958 et 1959, l'Italie aligne la pire série de son histoire, avec huit matchs sans victoire.

Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1962.
La « bataille de Santiago » en 1962.

Lors de laCoupe du monde 1962, laSquadra Azzurra tombe dans un groupe relevé avec laSuisse, l'Allemagne de l'Ouest et le pays organisateur, leChili. Après un match nul contre l'Allemagne (0-0), elle s'incline face au Chili (2-0) et s'impose face aux Suisses (3-1). Malgré cette victoire, elle est éliminée de la compétition. Le match contre le Chili, connu comme la « bataille de Santiago » est particulièrement violent. Il est disputé dans un climat de fortes tensions, alimentées par les propos de journalistes italiens sur l'état du pays hôte. Après plusieurs gestes violents de part et d'autre, l'ItalienGiorgio Ferrini est expulsé, mais refuse de sortir du terrain jusqu'à l'intervention des policiers. Les coups redoublent, et un autre Italien,Mario David est expulsé avant la pause. À neuf, les Italiens résistent jusqu'à un quart d'heure de la fin, mais sont finalement battus[31].

Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1966.

Lors de laCoupe du monde 1966, après avoir bien entamé le tournoi par une victoire sur leChili (2-0), l'Italie s'incline face à l'Union soviétique (0-1) et subit enfin une humiliation en perdant contre laCorée du Nord 0-1 àMiddlesbrough, pour l'une des plus grosses sensations de l'histoire de la coupe du monde[32],[33].

L'Italie ne brille pas non plus par sa présence lors desChampionnats d'Europe des nations, qui prend à partir de 1960 la suite de la Coupe internationale. En1960, elle est non inscrite et lors deséliminatoires du Championnat d'Europe de 1964 elle est éliminée en huitième de finale par l'Union soviétique.

Rivalité Rivera-Mazzola et retour au premier plan (1968-1974)

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Le succès européen des clubs italiens sur la scène européenne (l'AC Milan deNereo Rocco remporte notamment laCoupe des clubs champions européens en1963 et1969, l'Inter Milan d'Helenio Herrera en1964 et1965) bénéficie progressivement à l'équipe nationale.

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 1968 etFinale du Championnat d'Europe de football 1968.
Les Italiens vainqueur de l'Euro 1968.
Dino Zoff, double finaliste de la Coupe du monde, ici en1970.

Ce retour au premier plan se traduit lors duChampionnat d'Europe de 1968. Sortie vainqueur de son groupe qualificatif puis de son quart de finale face à laBulgarie lors deséliminatoires, l'Italie se voit confier l'organisation de la phase finale. La demi-finale face aux Soviétiques s'achève sur un match nul et vierge, de sorte que la qualification pour la finale se décide sur un tirage au sort. Les Italiens en sortent vainqueurs et rencontrent en finale laYougoslavie. Mise en difficulté et longtemps menée au score, laNazionale de l'entraîneurFerruccio Valcareggi reste au contact grâce aux exploits deDino Zoff et parvient à égaliser parAngelo Domenghini en fin de rencontre. Lafinale doit être rejouée. Deux jours plus tard, la condition physique et l'organisation des Italiens fait la différence (2-0)[34],[35],[33].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1970,Match de football Italie – RFA (1970) etFinale de la Coupe du monde de football 1970.

Deux ans plus tard, laSquadra Azzurra se présente parmi les favoris à laCoupe du monde au Mexique, au même titre que le Brésil dePelé et l'Angleterre deBobby Charlton, tenante du titre. L'Italie compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs européens comme le défenseurGiacinto Facchetti, les milieuxGianni Rivera etAlessandro Mazzola, que l'entraîneur Valcareggi ne se résout pas à associer, et les attaquantsLuigi Riva ouRoberto Boninsegna.

Après un départ poussif, avec un seul but marqué lors des trois matchs du premier tour, l'Italie se réveille en battant nettement leMexique en quart de finale (4-1), puis l'Allemagne, 4-3 après prolongation, en demi-finale.Ce match disputé auStade Aztec de Mexico, au cours duquel cinq buts sont marqués durant la prolongation, est considéré encore aujourd'hui comme l'un des plus beaux matchs de l'histoire de la Coupe du monde[33],[36],[37]. C'est Gianni Rivera, entré en jeu à la place de Mazzola, qui marque le quatrième but décisif.

En finale, l'Italie, trop prudente, ne peut rien contre la magnifique équipe brésilienne emmenée parPelé,Jairzinho,Tostão,Gérson etRivelino, qui s'impose 4 buts à 1. Les Italiens font un temps illusion en égalisant par Boninsegna mais s'écroulent en seconde mi-temps[38],[39]. Néanmoins, cette Coupe du monde mexicaine confirme bien, deux ans après la victoire de Rome, le retour au premier plan de laSquadra Azzurra.

Tenante du titre, l'Italie passe le premier tour deséliminatoires du Championnat d'Europe de football 1972 mais s'incline en quart de finale contre laBelgique[40].

Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1974.

Pour toute cette génération de joueurs italiens (Riva, Rivera, Mazzola) comme pour l'entraîneur Valcareggi, lacoupe du monde 1974 organisée enAllemagne est l'ultime occasion de briller au niveau international. Après une victoire contreHaïti et un match nul contre l'Argentine, l'Italie est battue par laPologne (2-1) et se trouve devancée par l'Argentine à la différence de buts. L'Italie rentre précipitamment à la maison, tandis que la Pologne s'affirme comme l'équipe surprise du tournoi, dont elle termine au3e rang[41].

Sacre de laSquadra de Bearzot (1978-1986)

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Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1978.

Enzo Bearzot prend en main l'équipe nationale en 1975 après l'échec du Mondial allemand. Devancés de peu par lesPays-Bas et la Pologne, deux des meilleures sélections du moment, lors deséliminatoires de l'Euro 1976, lesAzzurri réalisent deux ans plus tard un très honorable parcours lors de laCoupe du monde 1978. Pratiquant un beau football, elle surclasse ses trois adversaires du premier tour, laFrance, laHongrie et surtout l'Argentine, sélection hôte et futur vainqueur du tournoi. Au second tour, elle neutralise l'Allemagne, tenante du titre, bat l'Autriche avant de s'incliner lors du match décisif face aux Pays-Bas deErnst Happel, qui ont déployé pendant la compétition un football de rêve. En petite finale face au Brésil, les Italiens ouvrent le score, mais s'inclinent finalement (1-2)[42].

Article détaillé :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 1980.

Pour la première foisen 1980, le Championnat d'Europe se joue sur une véritable phase finale, opposant huit équipes. Désignée comme organisatrice, l'Italie est qualifiée d'office pour l'Europeo. Logiquement favoris, les Italiens vont décevoir. Le contexte du football italien est alors considérablement alourdi en raison du scandale de matchs truqués dans leChampionnat d'Italie, connu comme leTotonero. L'attaquantPaolo Rossi, une des révélations italiennes du Mondial 1978, est suspendu pour deux ans[43]. Durant la compétition, les Italiens font match nul contre l'Espagne (0-0) et gagnent à l'arraché sur l'Angleterre (1-0). Lors du match décisif face laBelgique ils ne parviennent pas l'emporter (0-0) et terminent ainsi à la deuxième place du groupe derrière lesdiables rouges. Ils perdent finalement le match pour la3e place aux tirs au but face à laTchécoslovaquie (1-1, t.a.b. 8-9)[44].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1982 etFinale de la Coupe du monde de football 1982.

Paolo Rossi est de retour juste à temps pour laCoupe du monde 1982 qui se déroule enEspagne[45]. L'Italie est loin de faire partie des favoris et cette impression est confirmée par unpremier tour médiocre qui se traduit par trois matchs nuls contre laPologne (0-0), lePérou (1-1) et leCameroun (1-1). Qualifiée miraculeusement à la différence de but aux dépens du Cameroun, laSquadra Azzurra va se métamorphoser lors dusecond tour en battant l'Argentine deMaradona (2-1) et leBrésil deZico etSócrates (3-2, triplé de Rossi)[46],[33]. Elle se défait de laPologne en demi-finale (2-0, deux nouveaux buts de Rossi). En finale auStade Santiago Bernabéu, l'Italie remporte son troisième titre de champion du monde en battant laRFA, 3-1. Auteur d'un nouveau but,Paolo Rossi termine meilleur buteur du tournoi avec six réalisations, et seraBallon d'or à la fin de l'année. Pour lui, comme pour Bearzot, très critiqué avant le Mondial, c'est une revanche éclatante. D'autant plus que le niveau de jeu produit, la qualité des équipes affrontées et le parfait état d'esprit du groupe ne permet à personne d'exprimer de doute sur la légitimité de ce sacre[47].

Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1986.

Passé le triomphe de 1982, c'est un passage à vide qui attend pourtant l'Italie. Elle ne parvient pas à se qualifier pour l'Euro 1984 en terminant4e de sapoule de qualification avec une seule victoire (sur Chypre) en huit matchs. Cette élimination reste la pire prestation des 'Azzurri' dans une phase de qualification[48].

L'Italie, qualifiée automatiquement, est amenée à défendre son titre mondial lors laCoupe du monde 1986 auMexique. Elle est cette fois, battue par laFrance (2-0), en huitièmes de finale. Après onze ans à la tête de la sélection, Bearzot tire sa révérence[49].

Échecs cruels de Vicini et Sacchi (1988-1996)

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Articles détaillés :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 1988 età la Coupe du monde 1990.

Le nouveau sélectionneurAzeglio Vicini apporte de grandes modifications et réussit à qualifier desAzzurri rajeunis pour l'Euro 1988 avec des résultats convaincants. Lors de cet Euro, l'équipe d'Italie propose un jeu plaisant, termine2e de sa poule à la différence de buts, après deux victoires et un match nul, mais est battue en demi-finale par l'Union soviétique (0-2)[50],[51].

L'Italie prépare ensuite « son »Mondiale, laCoupe du monde 1990 organisée en Italie, avec comme objectif un quatrième titre. Avec une génération de joueurs commePaolo Maldini,Roberto Baggio,Roberto Donadoni plus un joueur « surprise » qui saura briller le temps d'une coupe du monde,Salvatore Schillaci, l'Italie réalise un parcours quasi parfait jusqu'en demi-finale. Là, à Naples, elle s'incline face à l'Argentine deDiego Maradona, l'idole duNapoli, au bout de l'épreuve des tirs au but[52],[33]. La déception ne sera pas apaisée par la troisième place décrochée quelques jours plus tard face à l'Angleterre (2-1) ni par le titre de meilleur buteur de Schillaci, auteur de six buts[53].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1994 etau championnat d'Europe 1996.

Après un nouvel échec dans la course à laqualification pour l'Euro 1992, au bénéfice de l'URSS[n 1], l'Italie arrive à laCoupe du monde 1994 auxÉtats-Unis avec humilité. Elle est battue d'entrée par l'Irlande 0-1, avant de battre difficilement la Norvège (1-0) et de concéder le match nul contre le Mexique(1-1). L'équipe d'Arrigo Sacchi se qualifie pour les8e de finale de justesse, en tant que « meilleur3e »[n 2]. Elle se rassure en battant leNigeria, équipe surprise du premier tour, après prolongation (2-1), et poursuit sa route jusqu'en finale en battant l'Espagne en quart de finale (2-1) et laBulgarie en demi-finale (2-1).Roberto Baggio, un des meilleurs joueurs de l'histoire du football italien,Ballon d'or 1993, joue un rôle prépondérant en marquant cinq des six buts italiens lors de ce tournoi. L'Italie retrouve lors du dernier match leBrésil. Loin du niveau de jeu de la fameuse finale de 1970, la finale se conclut sur un match nul et vierge, au bout duquel l'Italie s'incline une nouvelle fois aux tirs au but. Cruelle ironie, c'est Roberto Baggio qui manque le tir au but décisif[54].

Cette série d'éliminations se poursuit lors de l'Euro 1996, au cours duquel l'Italie estéliminée au premier tour. LaSquadra commence le tournoi par une victoire sur laRussie (2-1) et une défaite surprise face à laTchéquie (1-2). Lors du troisième match, décisif, elle fait match nul contre l'Allemagne (0-0), malgré plusieurs occasions franches, dont un pénalty en début de match, et l'expulsion d'un Allemand[55]. Dans l'autre match, l'égalisation dans les derniers instants des Tchèques face aux Russes pousse l'Italie vers la sortie. Malgré une meilleure différence de buts que la Tchéquie (les deux équipes ayant quatre points), les Tchèques se qualifient grâce à la primauté de la différence de buts particulière[56].

Une génération maudite ? (1998-2004)

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Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 1998 etMatch de football France – Italie (1998).

La malédiction des tirs au but se répète pour la troisièmeCoupe du monde d'affilée en 1998, enFrance, à laquelle les Italiens se qualifient après un barrage difficile contre laRussie. Battus en quart de finale par lesFrançais (0-0, t.a.b. 3-4), sur la route de leur premier sacre mondial[57], les Italiens terminent le tournoi invaincus après avoir réalisé un parcours honorable : premiers de leur groupe après un match nul contre leChili (2-2) et deux succès contre leCameroun et l'Autriche (respectivement 3-0 et 2-1), ils avaient écarté la Norvège en8e de finale sur un but de l'inévitableChristian Vieri[58].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2000 etFinale du Championnat d'Europe de football 2000.
Présentation des équipes avant la finale de l'Euro 2000.
Photographie de deux joueurs sur un terrain de football
Alessandro Del Piero etFrancesco Totti pendant l'Euro 2000.

Lors de l'Euro 2000, l'Italie, entraînée parDino Zoff, semble mettre fin à sa « malédiction » en remportant enfin une épreuve de tirs au but, en demi-finale contre lesPays-Bas, qui avaient manqué deux pénaltys au cours du match. En finale contre laFrance les Italiens mènent au score jusqu'aux derniers instants du temps réglementaire, mais lesBleusWiltord, puisTrezeguet, auteur dubut en or au cours de la prolongation, leur arrachent le trophée des mains[33].

Pour arriver en finale, laSquadra azzurra avait une nouvelle fois terminé en tête de son groupe en dominant laTurquie 2-1 (grâce à un pénalty accordé àFilippo Inzaghi qui prête à polémique[59]), laBelgique coorganisatrice (2-0), laSuède (2-1), puis en éliminant facilement en quart de finale laRoumanie, réduite à dix à la suite de l'exclusion deGheorghe Hagi (2-0)[60].

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 2002 etau championnat d'Europe 2004.

En2002, c'est encore une fois le but en or qui arrête la sélection deGiovanni Trapattoni, en huitièmes de finale contre laCorée du Sud, qui égalisent dans les dernières minutes du temps réglementaire, avant de marquer le but en or dans les dernières secondes des prolongations parAhn Jung-hwan (2-1). Cette élimination suscite une polémique très forte en Italie sur l'arbitrage à la suite de l'expulsion, jugée très sévère, deFrancesco Totti pour simulation[61], et du but deDamiano Tommasi, refusé pour un hors-jeu inexistant, pendant la prolongation[33]. Auparavant, laSquadra Azzurra avait réalisé un premier tour peu convaincant : victoire 2-0 contre l'Équateur, défaite contre laCroatie (1-2, où les Italiens se sont vus refuser deux buts qu'ils jugeaient valables) et un nul contre leMexique (1-1), marqué également par des décisions arbitrales contestables[62].

L'Euro 2004 est un échec de plus. L'Italie commence son tournoi par un match nul et vierge face auDanemark puis se fait rejoindre au score dans son deuxième match face à laSuède (1-1). La victoire contre laBulgarie (2-1) est insuffisante : en effet, le match nul (2-2) entre laSuède et leDanemark, avec une égalisation suédoise à la89e minute, permet aux deux équipes de se qualifier pour le tour suivant. L'Italie est éliminée sans gloire dès le premier tour sans avoir concédé de défaite[63].

Pour un joueur commePaolo Maldini, qui a connu sur le terrain toutes ces désillusions successives de 1988 à 2002, il semble légitime de se croire maudit. L'Italien vient alors de passer quinze années en sélection, à toucher du doigt la récompense sans jamais pouvoir l'obtenir[64], malgré ces nombreuses opportunités et lestitres continentaux de lasélection espoirs en1992,1994,1996,2000 et2004.

Quatrième étoile à Berlin (2006)

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Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 2006 etFinale de la Coupe du monde 2006.
Foule avec certaines personnes brandissant un drapeau Italien (photographie)
La joie des Italiens après l'égalisation de leur équipe contre la France.

LaSquadra Azzurra met fin à sa « malédiction » lors de laCoupe du monde de 2006. Le contexte rappelle un peu celui de 1982 : le football italien est dans la tourmente en raison d'unvaste scandale de matchs truqués et d'arbitres achetés qui éclabousse quelques-uns des plus grands clubs italiens, à commencer par laJuventus[65]. Si l'équipe d'Italie est perturbée dans sa préparation par ce scandale, elle y puise également une source de motivation et une force intérieure qui lui seront précieuses[66].

Le président italienGiorgio Napolitano avec les footballeurs italiens célébrant la victoire.

L'équipe dirigée parMarcello Lippi et emmenée par plusieurs joueurs majeurs comme le gardien de butGianluigi Buffon, le défenseurFabio Cannavaro et le milieu de terrainAndrea Pirlo, termine en tête de son groupe, après un succès contre leGhana (2-0), un match nul 1-1 contre lesÉtats-Unis, malgré l'expulsion deDe Rossi et un but contre son camp, et une victoire sur les Tchèques (2-0). LesAzzurri franchissent ensuite un à un les obstacles : difficilement en8e de finale contre l'Australie, battue à l'ultime minute et à 10 contre 11 sur un pénalty « généreux »[67]; plus nettement face à l'Ukraine (3-0); à l'issue d'un match de grande qualité face à l'Allemagne, le pays hôte, en demi-finale àDortmund. Les Italiens l'emportent au bout de la prolongation (2-0)[33]. Enfinale, le àBerlin, ils décrochent une quatrième étoile en prenant leur revanche de 2000 sur laFrance après un match indécis.Zinédine Zidane ouvre le score à7e minute de jeu sur un penalty marqué d'une « panenka ». Ce pénalty litigieux est sifflé pour une faute deMarco Materazzi surFlorent Malouda[68] (une faute plus évidente n'est pas sifflée pour un tacle deGianluca Zambrotta surMalouda en seconde période). LaSquadra égalise, en fin de première mi-temps, grâce à un but de la tête de Materazzi sur corner. Peu de temps après queLuca Toni frappe la barre transversale avec une tête d'un corner frappé de la droite parAndrea Pirlo. Lors de la prolongation,Zidane est expulsé après un coup de tête sur Materazzi. L'Italie l'emporte aux tirs au but (1-1, 5 tirs au but à 3)[69].

Championnats d’Europe réussis, Coupes du monde gâchées (2008-2016)

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Article détaillé :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2008.
Les Italiens pendant la Coupe du monde 2010; éliminé au premier tour
Luca Toni lors de la finale de la coupe du monde 2006 ; remportée face à la France

Après un été de fête,Roberto Donadoni se voit confier la sélection en vue de l'Euro 2008. L'Italie retrouve laFrance en qualification. Malgré une défaite auStade de France (1-3), elle reprend avec autorité la première place du groupe et se qualifie pour le tournoi. Elle y hérite du« groupe de la mort », composé de laRoumanie, desPays-Bas et de la France, encore. Malgré une défaite initiale face aux Pays-Bas (0-3) et un match nul arraché à la Roumanie (1-1), elle se qualifie grâce à une victoire sur la France, précocement privée deRibéry et réduite à dix (2-0)[70]. En quart de finale, elle est opposée à l'Espagne, donnée favorite[71], qui s'impose finalement aux tirs au but (0-0, t.a.b. 4-2)[72]. En remportant le tournoi, les Espagnols ouvrent une période de domination sur le football mondial.

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football à la Coupe des confédérations 2009 età la Coupe du monde 2010.

Après l'Euro, la fédération italienne décide de remercier Donadoni, dont l'objectif était d'amener l'Italie en demi-finale, et de rappelerMarcello Lippi, vainqueur de laCoupe du monde 2006. Invités à laCoupe des confédérations 2009, les Italiens l'emportent sur les États-Unis, réduits rapidement à dix (3-1), avant de s'incliner devant l'Égypte, à la surprise des observateurs (0-1), et de sombrer face au Brésil (0-3). L'Italie quitte la compétition dès le1er tour[73]. Malgré cet échec, elle devance lors deséliminatoires l'Irlande et la Bulgarie et se qualifie pour leMondial sud-africain. LaSquadra Azzurra s'est peu renouvelée depuis son titre et mise clairement sur l'expérience de ses joueurs[74].

Après des matchs de préparation inquiétants, les Italiens commencent le tournoi contre leParaguay, leur adversaire le plus difficile sur le papier. Menés au score à la suite d'un coup franc, ils égalisent parDe Rossi (1-1). Face à laNouvelle-Zélande, ils concèdent encore l'ouverture du score et malgré une forte domination, ne parviennent à égaliser que sur un pénalty généreux (1-1)[75]. L'Italie doit l'emporter face à laSlovaquie pour continuer l'aventure. Au bout d'un match à haute tension, elle s'incline (2-3) et connaît sa première élimination au premier tour d'une Coupe du monde depuis 1974. Elle terminedernière du groupe, sans avoir remporté le moindre match.

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2012 etFinale du Championnat d'Europe de football 2012.
Photo de groupe d'une équipe sur un terrain de football
L'équipe italienne avant le match contre l'Angleterre lors d'un match d'Euro 2012 le 25 juin 2012

Nommé avant le mondial sud-africain,Cesare Prandelli prend la place de Lippi[76]. L'Italie domine sans contestation songroupe éliminatoire pour l'Euro 2012. Elle bat notamment lesîles Féroé cinq buts à zéro, un écart qui n'avait plus été atteint depuis 23 ans. Le12 octobre2010, la réception àGênes de laSerbie, son principal concurrent, est interrompue au bout de six minutes par les jets de fumigènes et des pétards de groupes dehooligans serbes[77]. L'Italie remporte le match sur tapis vert (3-0) sur décision de l'UEFA[78]. L'équipe de Prandelli bat également le l'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, lors d'un match amical de prestige à Bari (2-1).

Célébration du2e but italien contre l'Allemagne.Balotelli est de dos.

En revanche, alors qu'une nouvelle affaire de matchs truqués secoue le football italien[79], l'Italie perd ses derniers matchs de préparation contre lesÉtats-Unis à domicile (0-1) et laRussie (0-3) ce qui inquiète les supporters. Elle commence le tournoi face à l'Espagne, qu'elle parvient à tenir en échec (1-1). Contre laCroatie, bête noire de laSquadra, les Italiens ouvrent le score sur un coup franc dePirlo mais manquent les occasions de doubler le score, jusqu'à l'égalisation des Croates (1-1). Obligés de gagner leur dernier match de groupe face à l'Irlande, déjà éliminée, les Italiens s'exécutent grâce àCassano etBalotelli (2-0), les « enfants terribles » du football italien[80].

Cassano dominé parSergio Ramos en finale.

En quart de finale, l'Italie dispute avec l'Angleterre un match haletant, mais sans but, que laSquadra Azzurra remporte aux tirs au but. Au tour suivant elle affronte l'Allemagne. Alors queGianluigi Buffon repousse les tentatives allemandes,Mario Balotelli inscrit un doublé. L'Allemagne ne parvient qu'à réduire l'écart sur pénalty en fin de match (1-2). L’Italie retrouve l’Espagne en finale. Les Ibériques prennent rapidement les devants et atteignent la pause avec deux buts d'avance grâce à une efficacité remarquable et aux arrêts de leur gardienCasillas. Réduite à dix après la pause à la suite d'une blessure, elle s'incline lourdement (0-4) face à une sélection qui rentre dans l'histoire du football[81]. LaNazionale n’avait pas perdu sur un tel écart depuis une défaite contre laYougoslavie enCoupe internationale en 1957.

Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe des confédérations 2013.

L'Italie est de nouveau invitée à laCoupe des confédérations en2013, en tant que finaliste de l'Euro 2012. Cette fois, elle fait honneur à son rang, en battant leMexique (2-1) puis leJapon (4-3) en poule. La défaite face au Brésil (2-4), pays hôte, fait se retrouver Italiens et Espagnols en demi-finale. Le duel, qui se décide cette fois aux tirs au but, tourne en faveur des champions du monde (0-0, t.a.b. 7-6). En petite finale, les Italiens remportent la3e place face à l'Uruguay, aux tirs au but encore (2-2, t.a.b. 3-2)[82].

Article détaillé :Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 2014.

L'Italiese qualifie sans difficulté majeure pour laCoupe du monde 2014 auBrésil. Le tirage au sort, dont les modalités prêtent à polémique, envoie l'Italie dans l'un des trois groupes les plus relevés, où elle doit affronter deux autres outsiders et anciens tenants du trophée, l'Uruguay et l'Angleterre, ainsi que leCosta Rica[83]. Mais les Italiens abordent la compétition avec une préparation peu convaincante, marquée par un match nul le face à la modeste équipe duLuxembourg (1-1) où les Italiens ont manqué de réalisme[84], une défaite enEspagne (0-1) et un match nul enIrlande (0-0).

Lors du premier match, laSquadra Azzurra fait bonne impression en s'imposant 2-1 face à la jeune équipe anglaise deRoy Hodgson. Lors du second match, cependant, elle tombe sur une incroyable équipe de Costa Rica. Au bout des 90 minutes, le Costa Rica est qualifié au prochain tour en s'imposant 1-0 face à des Italiens dépassés et fatigués. Le3e match est crucial pour la qualification puisque l'Uruguay a vaincu l'Angleterre dans l'autre match. Prandelli opte pour une défense du même style que la Juventus de Turin (une défense à trois). L'Italie part favorite. Figé par l'enjeu, le match est fermé. Il y a peu d'occasions et l'Italie cherche le match nul plutôt que la victoire. Cette tactique marche très bien jusqu'à la56e minute oùClaudio Marchisio reçoit un carton rouge pour une semelle.Luis Suárez mord par ailleurs le défenseur de laJuventusGiorgio Chiellini sans que l'arbitreMarco Rodríguez ne l'ait vu[85].Diego Godín marque à la81e minute le but de la qualification de l'Uruguay du dos sur corner. Cette défaite (1-0) élimine l'Italie de la compétition, une nouvelle fois après 2010. C'est une grosse surprise pour les spécialistes qui voyaient en laSquadra Azzurra une des favorites à la victoire finale. Une nouvelle page se tourne avec la démission de Prandelli ainsi que du président de la fédération italienne. C'est également la fin de la carrière en sélection d'Andrea Pirlo.

Article détaillé :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2016.

Le,Antonio Conte devient sélectionneur. Son objectif premier est de qualifier l'Italie pour l'Euro 2016 enFrance. L'Italie est versée dans legroupe H des éliminatoires. Elle y retrouve sa bête noire, laCroatie, ses deux anciens adversaires des éliminatoires de 2014, laBulgarie etMalte, ainsi que laNorvège et l'Azerbaïdjan. Le, à une journée de la fin des éliminatoires, l'Italie se qualifie pour l'Euro 2016 grâce à sa victoire 3-1 en Azerbaïdjan[86]. Le, l'Italie, qui n'est pas tête de série, hérite d'un groupe relevé, lors du tirage au sort de la phase finale, avec laBelgique, l'un des favoris et équipe en forme du moment, laSuède deZlatan Ibrahimović et l'Irlande. Lors des tests matchs de mars, les azzurri sont loin de convaincre et de faire oublier les doutes perçus lors des qualifications avec un nul face à laRoumanie, une large défaite face à l'Allemagne (1-4) et un sursaut face à l'Espagne (1-1) où ils affichent un visage séduisant. Conte, le sélectionneur italien, annonce qu'il ne poursuivra pas son aventure avec laSquadra après l'Euro, et prendra en main le club deChelsea.

Lors de son entrée dansle tournoi, l'Italie réussit l'exploit de battre laBelgique 2 à 0 grâce à une rigueur tactique parfaite et une défense de fer conduite par laBBC de laJuventus (Barzagli,Chiellini etBonucci). LaNazionale remporte son deuxième match contre laSuède sur la plus petite des marges grâce à un exploit personnel deÉder, ce qui lui assure la première place du groupe. Elle affronte l'Espagne en huitième de finale, pour un remake de la dernière finale de l'Euro 2012, où laRoja avait écrasé l'Italie 4-0. Double championne d'Europe en titre, l'Espagne est cette fois-ci complètement dominée par la Nazionale d'Antonio Conte, défensivement infranchissable et tactiquement parfaitement en place, et s'incline 2-0. En quarts de finale, l'Italie doit faire face à l'Allemagne. LaMannschaft inscrit le premier but grâce àMesut Özil avant queLeonardo Bonucci égalise sur pénalty. À l'issue d'une séance de tirs au but étouffante, l'Allemagne élimine l'Italie 6 à 5 et sort la tête haute après un parcours honorable entamé dans l'incertitude dû aux nombreuses absences. Cette élimination est aussi la première face à l'Allemagne en compétition officielle.

Déclin sportif mis entre parenthèses par un sacre européen sous Mancini (depuis 2017)

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Après le départ d'Antonio Conte, c'estGian Piero Ventura qui prend la tête de la sélection le. L'Italie se retrouve dans legroupe G des éliminatoires de laCoupe du monde 2018 et dispute la première place, synonyme de qualification directe, à l'Espagne. Malgré une attaque satisfaisante, à l'image deCiro Immobile, meilleur buteur du groupe, l'Italie ne peut rivaliser avec la sélection ibérique, qui réalise un quasi sans faute et l'emporte 3-0 dans le duel décisif de la7e journée face à laSquadra. Ce match représente la neuvième confrontation entre les deux équipes sur les sept dernières années. Contrainte de disputer un barrage face à laSuède, l'Italie est éliminée après une courte défaite 1-0 àStockholm et un 0-0 àMilan, et ne dispute pas la Coupe du monde pour la première fois depuis1958. Le match retour marque également le dernier match en sélection deGianluigi Buffon. Après cette défaite,Andrea Barzagli etDaniele De Rossi prennent également leur retraite internationale[87].

Reconstruction générationnelle sous Mancini

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Roberto Mancini en 2021.

Le 14,Roberto Mancini est choisi par laFédération pour devenir le nouveau sélectionneur italien[88].

Le, l'équipe d'Italie porte un maillot vert foncé lors des qualifications pour lechampionnat d'Europe de football 2020 contre l'équipe de Grèce dans lestade olympique de Rome. C'est lesponsor officielPuma, entrepriseallemande, qui décide ce choix pour mettre en avant la jeunesse et la renaissance de l'équipe italienne. Puma a également ajouté des détails sur le maillot : des motifs géométriques censés rappeler les formes architecturales de laRenaissance, période phare de l'histoire italienne. Par le passé, lesAzzurri avaient déjà porté une fois le maillot vert contre l'équipe d'Argentine, aussi à l'olympique de Rome, le. D'autre part, entre les années 1950 et 1960, ce sont les jeunes italiens, la selezione Juniores, qui évoluaient en vert[89].

Première Ligue des nations et sacre européen après un demi-siècle d'attente

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Pour la première édition de laLigue des nations, l'Italie est placée enligue A dans le groupe duPortugal et de laPologne. À l'issue des 4 journées, l'équipe termine à la deuxième place et se maintient en ligue A.

Articles détaillés :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2020 etFinale du Championnat d'Europe de football 2020.

Pour leséliminatoires du Championnat d'Europe 2020, l'Italie est placée dans legroupe J avec laFinlande, laBosnie-Herzégovine, laGrèce, l'Arménie et leLiechtenstein. LaNazionale se qualifie facilement lors de la huitième journée, en ayant remporté tous ses matchs qualificatifs.Rome faisant partie des villes accueillant leChampionnat d'Europe pour cette édition, la Squadra Azzurra est automatiquement affectée dans legroupe A, dans lequel elle joue ses trois matchs à domicile, face à laTurquie (match d'ouverture), laSuisse puis lePays de Galles.

Vainqueur de son groupe en gardant sa cage inviolée, l'Italie élimine difficilement l'Autriche en huitième de finale, sur le score de 2 buts à 1 après prolongation. En quart de finale, laBelgique se présente face à laNazionale, et les Italiens s'imposent deux buts à un. En demi-finale, l'Italie, bien que dominée dans le jeu, élimine l'Espagne à la séance detirs au but[90].

En finale, la Squadra Azzurra rencontre les Three Lions avec l'objectif de remporter son deuxième titre dans un championnat d'Europe après celui de 1968[90].L'Italie remporte l'Euro 2020 à la suite de la séance de tir aux buts[91]. Leur gardien de but,Gianluigi Donnarumma[92], est par ailleurs désigné meilleur joueur de ce tournoi continental[93].

Placée dans legroupe 1 de la Ligue A lors de l'édition 2020-2021 de Ligue des nations, l'Italie termine en tête de sa poule avec 3 victoires et 3 matchs nuls en 6 rencontres, synonyme de qualification pour leFinal 4.

L'Italie enregistre une série de 37 matchs sans défaite durant cette période sous Mancini, record de toutes les sélections du monde. Cette série s'arrêtera face à l'Espagne lors de la demi-finale de laLigue des Nations (1-2)[94]. Elle obtiendra la troisième place en battant une nouvelle fois la Belgique (2-1).

Fin de cycle et grande difficulté à se relancer

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Si laSquadra Azzurra signe un retour remarqué atteignant son apogée lors de l'Euro 2020, les matchs suivant la compétition laisse entrevoir un essoufflement de l'efficacité de l'équipe qui aura de très lourdes conséquences.

L'Italie termine deuxième derrière la Suisse lors deséliminatoires pour laCoupe du monde 2022 après avoir gâché plusieurs occasions lors de la campagne (pénaltys ratés contre la Suisse, match nul en Irlande du Nord et contre la Bulgarie). Elle doit donc passer par lesbarrages pour obtenir sa qualification. La nouvelle formule des barrages (demi-finale puis finale avec un seul match par tour) laisse présager une rencontre brûlante entre l'Italie et lePortugal deCristiano Ronaldo en finale pour obtenir le ticket vers leQatar. Mais l'Italie doit avant cela éliminer laMacédoine du Nord.

LaSquadra Azzurra perd 1-0 à domicile àPalerme dans le temps additionnel face une équipe macédonienne qui est parvenue à contenir toutes les attaques transalpines ; l'Italie n'est donc pas qualifiée pour le Mondial pour la deuxième fois consécutivement (aprèscelle de 2018 et son élimination par laSuède lors également desbarrages)[95],[96]. C'est la quatrième fois (après les victoires de laTchécoslovaquie en1976, duDanemark en1992 et de laGrèce en2004), qu'un champion d'Europe en titre (Euro 2020), ne se qualifie pas pour laCoupe du monde suivante[97]. Un an plus tard, Robert Mancini démissionne pour prendre la tête de la sélection d'Arabie Saoudite, remplacé parLuciano Spalletti.

Article détaillé :Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2024.

Pour les qualifications de l'Euro 2024, l'Italie est versée dans un groupe relevé où elle devra affronter l'Angleterre et l'Ukraine, ainsi que la Macédoine du Nord, une nouvelle fois. Elle terminera à la deuxième place derrière les Anglais, à la suite d'un arbitrage polémique lors du dernier match de qualification où un penalty aurait pû être sifflé en faveur de l'Ukraine[98]. En effet, le match nul lui a permet de terminer la campagne de qualification à égalité de points avec l'Ukraine mais une différence de but plus favorable, lui permettant d'éviter des matchs de barrages qui ne lui ont pas réussis lors des dernières qualifications des grandes compétitions. Lors de la compétition, elle se retrouve dans le groupe B, le« groupe de la mort », pour la phase de poules avec l'Espagne, la Croatie et l'Albanie. Elle termine à la seconde place après un parcours difficile (victoire difficile contre l'Albanie (2-1), défaite contre l'Espagne (1-0) dans un match à sens unique où elle a concédé de nombreuses occasions de but, et match nul face à la Croatie (1-1) qu'elle élimine) avant d'être éliminée en huitièmes de finale par une solide équipe suisse qui la bat sèchement (2-0). Cette élimination est qualifiée de« désastre » par l'opinion publique, considérant l'équipe« trop passive et pas brillante »[99].

Résultats sportifs

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Palmarès

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Palmarès de l'Équipe d'Italie de Football A
Compétitions internationalesCompétitions continentalesTrophées divers
  • Coupe de l'Amitié (Coppa dell'Amicizia) (1)
  • Coupe de l'Amitié d'Arabie saoudite (1)
  • Coupe de la Ville de Mexico (1)
    (Copa Ciudad de México)
    • Vainqueur en 1985

Parcours en Coupe du monde

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Photographie d'un terrain de football avec des joueurs
Rencontre Italie-Paraguay pendant laCoupe du monde 2010.

L’équipe italienne s'est qualifiée à dix-huit reprises pour la phase finale de laCoupe du monde de football.

Phase finalePhase qualificative
AnnéeStadePositionJGNPBPBCPosJGNPBPBC
1930Non inscrite
drapeau de l'Italie (1861-1946)1934Médaille d'or, Coupe du MondeVainqueur1er54101231/2110040
1938Médaille d'or, Coupe du MondeVainqueur1er4400115Qualifiée d'office
19501er tour7e210143Qualifiée d'office
Drapeau de la Suisse19541er tour10e3102671/2220072
1958Non qualifiée2/3420255
19621er tour9e3111321/32200102
19661er tour9e3102221/46411173
1970Médaille d'argent, Coupe du MondeFinale2e63211081/34310103
19741er tour10e3111541/46420120
19784e place4e7412961/46501184
1982Médaille d'or, Coupe du MondeVainqueur1er74301262/58521125
1986Huitième de finale12e412156Qualifiée d'office
1990Médaille de bronze, Coupe du Monde3e place3e7610102Qualifiée d'office
1994Médaille d'argent, Coupe du MondeFinale2e7421851/610721227
1998Quart de finale5e5320832/510640132
2002Huitième de finale15e4112551/58620163
2006Médaille d'or, Coupe du MondeVainqueur1er75201221/610721178
20101er tour26e3021451/610730187
20141er tour22e3102231/610640199
2018Non qualifiée2/612732219
2022Non qualifiée2/59441133
2026Éliminatoires en cours2/56501188

2030
À venirÀ venir
2034À venirÀ venir
Total18/22834521171287712483301125280

Parcours en Championnat d'Europe

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Photographie d'une partie de football
Pays-Bas - Italie, match de la première journée du groupe C lors de l'Euro 2008, défaite italienne 3 buts à 0.

L’Équipe italienne s'est qualifiée à dix reprises pour la phase finale duChampionnat d'Europe de football.

Phase finalePhase qualificative[100]
AnnéeStadePositionJGNPBPBCPosJGNPBPBC
1960Non inscrite
1964Huitième de finale (non qualifiée pour le tournoi final)421183
1968Médaille d'or, EuropeVainqueur1er3120318611216
1972Quart de finale (non qualifiée pour le tournoi final)8431136
1976Non qualifiée623133
1980Demi-finale (4e)4e413021Qualifiée d'office
1984Non qualifiée4/58134612
1988Demi-finale4e4211431/58611164
1992Non qualifiée2/58341125
19961er tour10e3111332/610721206
2000Médaille d'argent, EuropeFinale2e6411941/58431135
20041er tour9e3120321/58521174
Drapeau de la Suisse2008Quart de finale8e4121341/712921229
2012Médaille d'argent, EuropeFinale2e6231671/610820202
2016Quart de finale5e5311621/610730167
2020Médaille d'or, EuropeVainqueur1er75201341/6101000374
2024Huitièmes de finale14e4112352/68422169
2028À venirÀ venir
2032À venirÀ venir
Total11/174822197553412677321624085

Parcours en Ligue des Nations

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ÉditionLiguePhase de groupesPhase finale
Class.MVNDbpbcPays hôteRésultatMVNDbpbc
2018-2019en stagnationA2/34121222019Non qualifiée
2020-2021en stagnationA1/46330722021Médaille de bronze, Europe3e210133
2022-2023en stagnationA1/46321872023Médaille de bronze, Europe3e210144
2024-2025en stagnationA2/4842217132025Non qualifiée (1/4 de finale)
Total2411943424Total420277

Parcours en Coupe des confédérations

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L’Équipe italienne a participé à deux reprises au tournoi de laCoupe des confédérations.

Coupe des confédérations
AnnéeStadePositionJGNPBPBC
1992Non qualifiée
1995
1997
1999
2001
2003
2005
20091er tour5e310235
20133e place3e52211010
2017Non qualifiée
Total2/1083231315

Parcours aux Jeux olympiques

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Entre 1912 et 1960, l'Italie dispute huit des neuf tournois defootball aux Jeux olympiques.

Tournoi olympique
AnnéeRésultatJGNPBPBC
19121er tour100123
1920Quart de finale210134
1924Quart de finale320142
19283e place53112511
1936Vainqueur4400132
1948Quart de finale2101125
19521er tour210183
1956Tour préliminaire
1960[n 5]4e place5212117
Total8/92414287837

Classement FIFA

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Depuis sa création, le classement moyen de l'Italie se situe autour du9e rang.

Classements FIFA de l'équipe d'Italie
Année[n 6]19931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021202220232024
Classement mondial[n 7]2431097144613101012234414947111516141813106899
Classement en Europe2328751123977811431073479111012864677
Légende du classement mondial :
  • de 1 à 25
  • de 26 à 50
  • de 51 à 211
Légende du classement européen :
  • de 1 à 15
  • de 16 à 30
  • de 31 à 55

Record

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Le, après avoir obtenu un match nul contre laSuisse, l'Italie devient la nation détenant le plus de matchs consécutifs sans défaite, avec 30 victoires et 7 nuls (37 au total). Avant ça, l'ancien record, détenu par l'Espagne (entre 2006 et 2009) et par leBrésil (entre 1993 et 1996), était composé de 35 matchs sans défaite[réf. nécessaire].

Le,l'Espagne bat l'Italie en demi-finale dela Ligue des Nations 2021 (1-2), et met fin à cette série d'invincibilité de 37 matchs (30 victoires et 7 nuls pour 93 buts marqués et 12 encaissés durant cette série).[réf. nécessaire]

Bilan comptable de tous les matchs de l'équipe d'Italie
MatchsJouésVictoiresnulsDéfaitesButs +Buts -DifférencesGagnés  %
Totaux869464236169152585766553,39%
amicaux4011951159167744822948,62%
Officiels4682691217884840943957,47%

Personnalités

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Sélectionneurs

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Photographie en noir et blanc
Vittorio Pozzo a remporté deux Coupes du monde avec l'équipe d'Italie en1934 et1938.
Photographie en noir et blanc
Enzo Bearzot a remporté la Coupe du monde avec l'équipe d'Italie en1982.
Photographie en noir et blanc
Giovanni Trapattoni, sélectionneur de 2000 à 2004.
Photographie
Marcello Lippi a remporté la Coupe du monde avec l'équipe d'Italie en2006.
Photographie
Cesare Prandelli, sélectionneur de 2010 à 2014.
Photographie
Antonio Conte, sélectionneur de 2014 à 2016.
a remporté le Championnat d’Europe avec l'équipe d'Italie en 2020 Sélectionneur depuis le 14 mai 2018
Roberto Mancini, sélectionneur de 2018 à 2023.

mis à jour le

Voir la catégorie :Sélectionneur de l'équipe d'Italie de football.
Liste des sélectionneurs de l'équipe d'Italie, de 1912 à aujourd'hui.
SélectionneurPériodeMatchsGagnésNulsPerdusGagnés %
Francesco Calì191210010
Vittorio Pozzo1912310233,33
Francesco Calì1914-1915532060
Francesco Calì1920-1921741257,14
Vittorio Pozzo1924521240
Augusto Rangone1925-192824127550
Carlo Carcano1928-1929631250
Vittorio Pozzo1929-19488760161168,96
Ferruccio Novo1948-1950951355,56
Gianpiero Combi1950-1952523040
Giuseppe Meazza1952-1953822425
Silvio Piola1953-1954750271,42
Alfredo Foni1954-19581992847,36
Giovanni Ferrari1958-195950410
Giuseppe Viani1960210150
Giovanni Ferrari1960-19621171363,63
Edmondo Fabbri1962-196629186562,06
Helenio Herrera
Ferruccio Valcareggi
1966-1967431075
Ferruccio Valcareggi1967-1974542820651,85
Fulvio Bernardini1974-1975612316,67
Fulvio Bernardini
Enzo Bearzot
1975-197716112368,75
Enzo Bearzot1977-19868840262245,45
Azeglio Vicini1986-1991543215759,26
Arrigo Sacchi1991-1996533411864,15
Cesare Maldini1997-199820108250
Dino Zoff1998-200023117547,83
Giovanni Trapattoni2000-2004442512756,82
Marcello Lippi2004-2006291710258,62
Roberto Donadoni2006-200823135556,52
Marcello Lippi2008-2010271111540,74
Cesare Prandelli2010-20145623201341,07
Antonio Conte2014-201625147456
Gian Piero Ventura2016-20171694356,25
Luigi Di Biagio2018-201820110
Roberto Mancini2018-2023613715960,66
Luciano Spalletti2023-202524126650
Gennaro Gattuso2025-650183,33

Équipe actuelle

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Voici la liste des joueurs sélectionnés en pour participer auxÉliminatoires de la Coupe du monde de football 2026.

Sélection actuelle de l'Équipe d'Italie
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
Gardiens
1GDonnarumma, GianluigiGianluigi Donnarumma Capitaine (26 ans)760Manchester City2016
12GMeret, AlexAlex Meret (28 ans)30Naples2019
23GCarnesecchi, MarcoMarco Carnesecchi (25 ans)00Atalanta
Défenseurs
2DCoppola, DiegoDiego Coppola (21 ans)20Hellas Vérone2025
3DDimarco, FedericoFederico Dimarco (28 ans)303Inter Milan2022
6DGatti, FedericoFederico Gatti (27 ans)60Juventus2022
13DUdogie, DestinyDestiny Udogie (22 ans)120Tottenham2023
15DRugani, DanieleDaniele Rugani (31 ans)70Ajax2018
19DRanieri, LucaLuca Ranieri (26 ans)10Fiorentina2025
20DCambiaso, AndreaAndrea Cambiaso (25 ans)143Juventus2024
21DBastoni, AlessandroAlessandro Bastoni (26 ans)372Inter Milan2020
22DDi Lorenzo, GiovanniGiovanni Di Lorenzo (32 ans)485Naples2019
24DCambiaso, AndreaAndrea Cambiaso (25 ans)70Juventus2024
Milieux
4MRovella, NicolòNicolò Rovella (23 ans)40Lazio2024
6MRicci, SamueleSamuele Ricci (24 ans)100Torino2022
8MTonali, SandroSandro Tonali (25 ans)252Newcastle2019
14MCasadei, CesareCesare Casadei (22 ans)00Torino
16MFrattesi, DavideDavide Frattesi (26 ans)298Inter Milan2022
18MBarella, NicolòNicolò Barella (28 ans)6310Inter Milan2018
Attaquants
7AOrsolini, RiccardoRiccardo Orsolini (28 ans)92Bologne2019
9ARetegui, MateoMateo Retegui (26 ans)206Atalanta2023
10ARaspadori, GiacomoGiacomo Raspadori (25 ans)409Naples2021
11AMaldini, DanielDaniel Maldini (24 ans)50Atalanta2024
17ALucca, LorenzoLorenzo Lucca (25 ans)50Udinese2024
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Bruno Dominici
  • Dino Tenderini
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute(s)
  • Mauro Doimi
  • Fabio Sannino
  • Emanuele Randelli
  • Fabrizio Scalzi
Médecin(s)
  • Angelo De Carli
  • Carmine Costabile

Nutritionniste :

  • Matteo Pincella

Ostéopathe :

  • Walter Martinelli

Chef de délégation :

Assistant technique :

Analyste de match :

  • Marco Sangermani

Légende


Joueurs emblématiques

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Voir la catégorie :Footballeur international italien.
Article détaillé :Liste des footballeurs internationaux italiens.

Dans sa liste desThe Best of The Best, basée sur douze des principaux classements des meilleurs joueurs duXXe siècle publiés dans les médias de référence[101],Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation identifie les Italiens suivants :Dino Zoff (qui apparait dans onze des douze classements),Franco Baresi (10), l'attaquantRoberto Baggio (9), le milieu de terrainGianni Rivera, le buteurPaolo Rossi et le défenseurPaolo Maldini (8), l'attaquantGiuseppe Meazza (7) et le latéral gaucheGiacinto Facchetti (6).

En raison de son palmarès et de son exceptionnelle longévité,Dino Zoff est considéré comme l'un des plus grands gardiens de l'histoire du football ainsi qu'un des plus grands noms du sport italien. Sélectionné à 112 reprises entre 1968 et 1983 en équipe d'Italie, participant à quatre éditions de laCoupe du monde, il estchampion d'Europe en1968, du monde en1982 (en tant que capitaine et à l'âge de 40 ans, ce qui fait de lui le plus vieux vainqueur d'une Coupe du monde) et vice-champion du monde en1970. Il est désigné en 2004 par laFIGC comme sonGolden Player des 50 dernières années. Il devient à son tour sélectionneur de laNazionale de 1998 à 2000.

Franco Baresi a surtout connu la gloire avec leMilan AC, son club de toujours. Avec l'Italie il remporte la Coupe du monde 1982, sans jouer, et en atteint la finale en1994, à la suite de laquelle il prend sa retraite internationale. Capitaine emblématique au point d'être surnommé « Il Capitano », il reste l'un des joueurs représentatifs du poste delibéro.Roberto Baggio, surnomméRaffaello ou encoreIl Divin Codino (« le divin à la queue de cheval »), est considéré comme l'un des meilleurs attaquants italiens de l'histoire[102]. Vainqueur duBallon d'or et du titre deMeilleur footballeur de l'année FIFA en 1993, il dispute avec la sélection trois éditions de Coupe du monde. Il tient un rôle central dans la qualification de l'Italie en finale de la Coupe du monde 1994, au cours de laquelle il manque son tir au but décisif[103].

LaFédération internationale de football association distingue sur son site Internet parmi les « joueurs de légende » plusieurs joueurs italiens. Début 2014, ils sont dix[104] : les huit précédents, ainsi que le milieu offensifValentino Mazzola et l'attaquantLuigi Riva.

La listeFIFA 100, publiée en 2004, honore en susGiuseppe Bergomi,Giampiero Boniperti,Gianluigi Buffon,Alessandro Del Piero,Alessandro Nesta,Francesco Totti etChristian Vieri.

Records individuels

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Les10 joueurs les plus capés au
RangSélectionsJoueurCarrièreButs
1176Gianluigi Buffon1997-20180
2136Fabio Cannavaro1997-20102
3126Paolo Maldini1988-20027
4121Leonardo Bonucci2010-20238
5117Daniele De Rossi2004-201721
Giorgio Chiellini2004-20228
7116Andrea Pirlo2002-201513
8112Dino Zoff1968-19830
998Gianluca Zambrotta1999-20102
1094Giacinto Facchetti1963-19773
Meilleurs buteurs au
RangButsJoueurCarrièreSélectionsRatio
135Luigi Riva1965-1974420,83
233Giuseppe Meazza1930-1939530,62
330Silvio Piola1935-1952340,88
427Roberto Baggio1988-2004560,48
Alessandro Del Piero1995-2008910,3
625Adolfo Baloncieri1920-1930470,53
Filippo Inzaghi1997-2007570,44
Alessandro Altobelli1980-1988610,41
923Christian Vieri1997-2005490,47
Francesco Graziani1975-1983640,36

Les joueurs en gras sont encore en activité.

Identité

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Symboles

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Le blason de l'époque fasciste est visible sur le maillot deGiuseppe Meazza au début des années 1930.

L'équipe italienne victorieuse lors des coupes de monde de 1934 et 1938 arbore un écusson qui combine la croix de Savoie, symbole de ladynastie régnante, et unfaisceau de licteur en référence aurégime fasciste deBenito Mussolini. Par la suite, le logo reprend les couleurs dudrapeau national. En 1982, l'Italie gagne laCoupe du monde pour la troisième fois et, pour l'occasion, troisétoiles d'or viennent remplacer le mot « ITALIA » sur le blason l'année suivante. Une quatrième a été ajoutée à la suite dutitre mondial de 2006[105].

  • Écusson à la Coupe du monde de 1982.
    Écusson à la Coupe du monde de 1982.
  • Écusson de 1983.
    Écusson de 1983.
  • Écusson de 1985 à 1991.
    Écusson de 1985 à 1991.
  • Écusson de 1991 à 1999.
    Écusson de 1991 à 1999.
  • Écusson de 2004 à 2006.
    Écusson de 2004 à 2006.
  • Écusson de 2006 à 2017.
    Écusson de 2006 à 2017.
  • De 2017 à 2022.
    De 2017 à 2022.
  • Logo depuis 2023.
    Logo depuis 2023.

Couleurs

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Blanc lors du premier match officiel de l'Italie en 1910, le maillot passe au bleu[106] l'année suivante en hommage à lamaison de Savoie. Le bleu s'impose comme la couleur du maillot principal, à l'exception d'une courte période à la fin des années 1930 où les Italiens jouent en noir[107]. Le, l'Italie jouera même avec un maillot vert face à l'Argentine[108].

Principaux maillots domicile de laSquadra Azzurra depuis 1910.

1910

Premier maillot bleu (1911)

Coupes dumonde 1934-1938

Alternatif (années 1930)

Coupe du monde 1954

Coupe du monde 1982

Coupe du monde 1994

Coupe du monde 2006

Finale de la Coupe du monde 2006

Euro 2012

Finale Euro 2020
Principaux maillots extérieur de laSquadra Azzurra.

Coupes dumonde 1970-1974

Coupe du monde 1982

Coupe du monde 1994

Euro 2012
Autres maillots utilisés par l'équipe d'Italie
Maillots domicile et extérieur

Coupe du monde 1950

Coupe du monde 1962

Coupe du monde 1966

Années 1960 (Quelques matchs)

Euro 1968 et Coupe du monde 1970-1978

Coupe du monde 1986-1990

Qualification Euro 1996

Euro 1996

Coupe du monde 1998

Euro 2000

Coupe du monde 2002

Euro 2008

Coupe des confédérations 2009

Qualification Coupe du monde 2010

Coupe du monde 2010

Qualification Euro 2012

Coupe des confédérations 2013
Extérieur

Coupe du monde 1978 et Euro 1980

Coupe du monde 1986-1990

Euro 1996

Coupe du monde 1998

Euro 2008

Qualification Coupe du monde 2010

Coupe du monde 2010

Qualification Euro 2012
 

Équipementiers

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PériodeNom
1910-1954Aucun
1954-1962 Italo Sport
1962-1966 Fedeli
1966-1974Aucun
1974-1978Adidas
1978-1979 Baila
1979-1984Le Coq Sportif
1984-1985 Ennerre
1985-1994Diadora
1994-1999Nike
1999-2003Kappa
2003-2022Puma
2023-Adidas

Surnoms

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L'équipe d'Italie est connue en France, et dans de nombreux autres pays du monde, sous le nom deSquadra Azzurra enfrançais :« équipe bleue ». Le surnom apparait dans la presse française dans les années 1930, particulièrement lors de laCoupe du monde 1938 organisée en France[107].

En Italie, l'équipe est appeléela Nazionale et les joueursgli Azzurri enfrançais :« les Bleus », en référence à la couleur du maillot[109].

Infrastructures

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La base de l'équipe italienne de l'euro 2012.

Stades

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Contrairement à d'autres sélections, laNazionale n'a pas de stade privilégié et la fédération choisit le lieu de la rencontre selon l'adversaire affronté, l'affluence à prévoir et l'importance du match[7].

Au début de son histoire, l'équipe d'Italie de football évolue principalement dans le nord du pays, àTurin,Milan,Gênes voireBologne. Il faut attendre 1928 et la réception de laHongrie pour que laNazionale joue àRome. Elle utilise alors leStadio Nazionale del PNF, qui accueille lafinale de la Coupe du monde en 1934. Dans les années 1930,Naples reçoit à son tour la sélection, permettant au sud de la péninsule de profiter du spectacle.

Si aucune résidence n'est réellement privilégiée, leStade Giuseppe-Meazza (aussi connu sous le nomSan Siro) deMilan accueille le plus grand nombre de rencontres jusqu'en 1973 (52). Il passe alors le témoin auStade olympique de Rome (Stadio olimpico), construit en 1953, en vue desJeux olympiques d'été de 1960. Initialement proche des 100 000 places, sa capacité a été progressivement réduite, par exemple, à l'occasion de laCoupe du monde de 1990 dont il accueille la finale.

À partir des années 1990, l'Italie va jusqu'à saluer ses émigrés dans leurs terres d'adoption, lors de matchs amicaux. Elle dispute ainsi des matchs de gala àLondres,New York,Toronto,Nice,Bruxelles,Liège,Genève ou encoreMonaco.

Centre d'entraînement

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Pour ses rassemblements, laNazionale choisit le centre technique deCoverciano (en), situé àFlorence.

Rivalités

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Article détaillé :Liste des matchs de l'équipe d'Italie de football par adversaire.
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2022)
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Allemagne

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Le palmarès de l’Allemagne et de l’Italie font d'elles les deux plus grandes nations européennes en nombre d'étoiles sur le maillot, mais les confrontations directes en match officiel ont toujours tourné à l'avantage de l'Italie jusqu'à l'Euro 2016. Auparavant l'Italie avait remporté successivement contre laMannschaft la demi-finale de laCoupe du monde 1970 (4-3, ap), la finale de laCoupe du monde 1982 (3-1), la demi-finale de laCoupe du monde 2006 (2-0, ap) et la demi-finale de l'Euro 2012 (2-1). L'Allemagne avait au mieux obtenu des matchs nuls 0-0 lors des phases de poules, lors des Coupes du monde1962 et1978 et à l'Euro 1996 contre laSquadra Azzurra. Même en match amical, l'Allemagne ne connaît aucune victoire de 1996 à 2015. La belle série italienne prit fin lors du quart de finale de l'Euro 2016 avec un match nul (1-1) et une élimination aux tirs au but (6-5). Toutefois, l'invincibilité face aux Allemands en match officiel tient toujours puisqu'une élimination aux tirs au but est statistiquement comptabilisée comme un match nul.

France

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La première rencontre entre les deux équipes, un match amical, a lieu en 1910 et voit la victoire sans appel des Italiens (6-2). Après une victoire française lors de leur première rencontre en tournoi officiel, auxJeux Olympiques de 1920, l'Italie dominel’équipe de France jusqu'aux années 1980. Durant cette période, laSquadra Azzurra rencontre les Bleus trois fois en compétition officielle (lors dutournoi olympique de 1928 et des coupes du monde de1938 et1978), pour autant de victoires.

Cette invincibilité prend fin en 1982, à l'occasion d'un match amical. En 1986, les Italiens, champions du monde en titre, sont battus par la France (2-0) en huitièmes de finale de laCoupe du monde. En 1998, en quarts de finale de laCoupe du monde, les deux équipes s'affrontent de nouveau et les Bleus gagnent la partie après une séance de tirs au but (0-0, 4 t.a.b à 3). Deux ans plus tard, les deux équipes se retrouvent enfinale de l'Euro. Les Bleus, menés au score, égalisent à quelques instants de la fin de la rencontre grâce àSylvain Wiltord avant de s'imposer (2-1) en prolongations à la suite d'un but en or inscrit parDavid Trezeguet.

Les joueurs italiens prennent leur revanche enfinale de la Coupe du monde 2006. L’Italie est tout d’abord menée au score sur un penalty deZinédine Zidane avant queMarco Materazzi n'égalise. L'Italie remporte le match aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b à 3) et gagne sa quatrième Coupe du monde. Les deux équipes se confrontent à nouveau lors deséliminatoires du championnat d'Europe 2008. Toutes deux qualifiées, elles se rencontrent de nouveau lors de la phase finale de cemême Euro (victoire italienne 2-0)

Notes et références

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Notes

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  1. L'Union soviétique dispute l'Euro 1992 sous la bannière de laCommunauté des États indépendants (CEI) du fait de la dissolution du pays en décembre 1991.
  2. Après le premier tour de la Coupe du monde 1994, l'Italie est qualifiée en tant que quatrième des six sélections ayant terminé au3e rang de leur groupe - c'est à ce titre le dernier qualifié.
  3. Équipe B.
  4. Équipe composée d'amateurs.
  5. En 1999, la FIFA décide que les matchs de football disputés dans le cadre des Jeux olympiques à partir desJeux olympiques de Rome de 1960 ne comptent pas comme sélection nationale en équipe A. Cf.(en)Roberto Mamrud, Karel Stokkermans, « Olympic Matches », surrsssf.com,(consulté le)
  6. Le classement pris en compte est celui du mois de décembre.
  7. Données du site internet de la FIFA.

Références

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  1. « Classement mondial », surfr.fifa.com,(consulté le).
  2. « Gennaro Gattuso officiellement nommé sélectionneur de l'Italie », surL'Équipe,(consulté le).
  3. Voir l'usage surFIGC.it
  4. Valentin Pauluzzi,« L’Italie et la Coupe du Monde 1930 »,(version du surInternet Archive)
  5. « L'Italie s'arrête à 37 matches d'invincibilité », surUEFA.com,.
  6. (en)« The birth of international football », FIFA.com,(version du surInternet Archive)
  7. ab etc(en)« Italy - List of Results National Team »,Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation(version du surInternet Archive)
  8. Élodie Mellet,« L’histoire des France – Italie : un siècle de rivalité », surfootball365.fr,(version du surInternet Archive)
  9. (it)« 1910, la prima Italia segna 6 gol alla Francia »,Corriere dello Sport(version du surInternet Archive)
  10. « L'Italie en bleu », surlinternaute.com(version du surInternet Archive)
  11. (it) Roberto Roberti,« Sport e Identità Nazionale. 150 anni di sport nell’Italia Unita. »[PDF], UNASCI(version du surInternet Archive)
  12. « Tournoi olympique de football Stockholm 1912 »,Fédération internationale de football association
  13. « Tournoi olympique de football Anvers 1920 »,Fédération internationale de football association.com(consulté le)
  14. « Tournoi olympique de football Paris 1924 »,Fédération internationale de football association(consulté le)
  15. « Tournoi olympique de football Amsterdam 1928 »,Fédération internationale de football association(consulté le)
  16. abc etd(en)« International Cup »,Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation(version du surInternet Archive)
  17. (es)« Uruguay 1930 », surcentenario2030.com(version du surInternet Archive)
  18. « 1930, l'Uruguay, première »,L'Équipe(version du surInternet Archive)
  19. « 1934, l'Italie évidemment »,L'Équipe(version du surInternet Archive)
  20. Pascal Boniface,Football & mondialisation,Armand Colin,(lire en ligne), « Miroirs et vitrines des États »
  21. Dino Di Meo, « Les quinze Coupes du monde revisitées : 1934 l'Italie du Duce, comme prévu. »,Libération,‎(lire en ligne)
  22. « LesAzzurri s'imposent devant leurs supporters »[archive du],Fédération internationale de football association.com(consulté le)
  23. (en)« From the Vault: England and Italy do battle at Highbury in 1934 »,the Guardian(consulté le)
  24. « Tournoi olympique de football masculin 1936 »,Fédération internationale de football association.com(consulté le)
  25. « 1938, Doublé pour l'Italie »,L'Équipe(version du surInternet Archive)
  26. Dino Di Meo, « Les quinze Coupes du monde revisitées : France 1938: la Coupe d'un monde inquiet. »,Libération,‎(lire en ligne)
  27. « L'Italie de Pozzo conserve son titre »[archive du],Fédération internationale de football association.com(consulté le)
  28. Mathieu Corrado,« Malte-Italie: un bloc entièrement biancorosso ce soir ! », surjuventus-fr.com,(version du surInternet Archive)
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