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Équipe d'Arabie saoudite de football

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Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe d'Arabie saoudite féminine de football.

Équipe d'Arabie saoudite de Football
Écusson de l' Équipe d'Arabie saoudite de Football
Généralités
ConfédérationAFC
EmblèmeLe faucon
CouleursBlanc etvert
Surnomالخضر (Les Verts)
الصقور الخضر (Les Faucons verts)
الصقور العرب (Les Faucons arabes)
Stade principalDivers
Classement FIFAen diminution60e(19 novembre 2025)[1]
Personnalités
SélectionneurHervé Renard
CapitaineSalem Al-Dawsari
Plus sélectionnéMohammed al-Deayea (173)[2]
Meilleur buteurMajed Abdullah (72)[3]
Rencontres officielles historiques
Premier match
(3-1,Syrie)
Plus large victoire10-0,Timor oriental
()
Plus large défaite0-13,Égypte
()
Palmarès
Coupe du mondePhases finales : 7
Huitième de finaliste en1994
Coupe d’AsiePhases finales : 12
Médaille d'or, AsieMédaille d'or, AsieMédaille d'or, Asie Vainqueur en1984,1988 et1996
Coupe des confédérationsPhases finales : 4
Médaille d'argent, monde Finaliste en1992
Gold Cup[n 1]Phases finales : 1
1/4 de finaliste en2025

Maillots

Domicile

Extérieur

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L'équipe d'Arabie saoudite de football (arabe :المنتخب العربي السعودي لكرة القدم) est la sélection de joueurs de footballsaoudiens représentant le pays lors des compétitions régionales, continentales et internationales sous l'égide de lafédération d'Arabie saoudite de football.

L'équipe nationale dispute, et remporte, la première rencontre de son histoire en1957, face à laSyrie. Malgré une affiliation de la fédération à laConfédération asiatique de football puis à laFIFA dès1956, la sélection ne s'engage pour la première fois dans les éliminatoires d'une Coupe d'Asie des nations qu'en1975 et dispute ses premières qualifications à une phase finale de Coupe du monde en1976.

Elle compte à son palmarès trois victoires enCoupe d'Asie des nations (1984,1988 et1996), ainsi que trois finales perdues, et a participé à 6 phases finales deCoupe du monde entre1994 et2022. Elle a également remporté laCoupe arabe des nations et laCoupe du Golfe des nations, respectivement deux et trois fois. Par ailleurs, elle fut finaliste de la première édition de laCoupe des confédérations, disputée à domicile en1992.

Les « Faucons », ou les « Verts », comme ils sont surnommés, disputent leurs rencontres à domicile auStade international du Roi-Fahd, situé dans la capitale saoudienne,Riyad.

Les Saoudiens ont terminé l'année2024 au59e rang mondial duclassement FIFA.

Histoire

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Genèse de l'équipe nationale (1950-1974)

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C'est au début de l'année 1950 que les premières sélections saoudiennes voient le jour. Le, une équipe rassemblant les meilleurs joueurs des clubs d'Al Wahda et d'Al Ahli est réunie afin de rencontrer en match amical une sélection du Ministère de la Santé d'Égypte. Le lendemain, cette dernière affronte une autre formation saoudienne, cette fois composée de joueurs d'Al Ittihad et d'Al Hilal[4].

En 1956, laFédération d'Arabie saoudite de football est créée[5] et obtient la même année son affiliation à laFédération internationale de football association (FIFA) et à laConfédération asiatique (AFC), fondée deux ans plus tôt. Le, l'équipe d'Arabie saoudite dispute le premier match de son histoire, dans le cadre de sa participation autournoi de football desJeux panarabes organisés àBeyrouth auLiban. Ce match est d'ailleurs la toute première rencontre internationale[n 2] disputée dans laCité sportive Camille-Chamoun, édifiée pour l'occasion. Opposés à laSyrie, les Saoudiens l'emportent trois buts à un. Dirigés par l'ancien international égyptienAbdelrahman Fawzi, ils s'inclinent ensuite face à laJordanie puis arrachent le match nul face aupays organisateur. C'est ladifférence de buts avec la Syrie qui empêche les Saoudiens d'aller plus loin dans le tournoi.

Photo en noir et blanc d'un avant-match de football, prise depuis les tribunes, avec le terrain au second plan
LeStade d'honneur de Casablanca, théâtre de la déroute saoudienne face à laRépublique arabe unie sur le score de 13 à 0

En 1961, l'Arabie saoudite participe à nouveau auxJeux panarabes qui sont disputés àCasablanca auMaroc. Ce tournoi est un véritable désastre pour les Faucons : les hommes de Fawzi subissent quatre défaites consécutives, toutes sur des scores-fleuves (dont un 13-0 face à laRépublique arabe unie et 13-1 face aupays hôte) avant de remporter le dernier match de poule face auKoweït. Deux ans plus tard, emmenée par le TunisienAli Chaouach, elle subit une nouvelle déroute face à l'Égypte, s'inclinant 7-0 en quart de finale[t 1] du tournoi de football desJeux des nouvelles forces émergentes enIndonésie.

Les Saoudiens disputent par la suite deux matchs amicaux : une victoire 4-0 enTunisie endécembre 1967 et le, pour le premier match de l'histoire de la sélection sur son sol, un revers contre laTurquie. À partir de 1970, la sélection participe aux premières éditions de laCoupe du Golfe des nations, avec une certaine réussite (deux finales et une troisième place lors des trois premières participations). En 1975, la fédération recrute comme sélectionneur l'ancienne gloire hongroiseFerenc Puskás, qui devient le premier Européen à diriger l'équipe nationale. À cette occasion, l'Arabie saoudite s'engage pour la première fois de son histoire dans les éliminatoires de deux compétitions internationales : lesJeux olympiques de Montréal et laCoupe d'Asie des nations qui ont lieu l'année suivante.

Premiers pas sur la scène internationale (1975-1981)

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Le àBagdad, pour leur premier match officiel continental, les Saoudiens affrontent l'Afghanistan dans le cadre des qualifications pour la Coupe d'Asie, dans une poule qui compte également l'Irak et leQatar. La qualification pour le tournoi final enIran est obtenue grâce à une deuxième place du groupe derrière les Irakiens[t 2]. Cependant, les hommes de Puskás ne disputent pas la phase finale, à la suite de la décision de la fédération de se retirer de la compétition, pour une raison indéterminée. Disputé quatre mois plus tard, le tournoi qualificatif olympique est mitigé. Versés dans une poule en compagnie de l'Iran, l'Irak, leKoweït etBahreïn, les Verts terminent leur campagne sur un bilan de deux victoires et deux défaites[t 3], un résultat insuffisant pour participer au tournoi canadien. L'année suivante, en, après une édition de Coupe du Golfe particulièrement décevante (cinquième place[t 4] avec quatre défaites -dont un 7-1 contre l'Irak- en six rencontres), Puskás laisse le poste de sélectionneur au BritanniqueBill McGarry.

McGarry a pour principale mission la qualification des Saoudiens pour laCoupe du monde 1978, dont la phase finale est organisée enArgentine, pour ce qui est la première campagne saoudienne pour le tournoi mondial. Placée dans le groupe 3 avec l'Iran et laSyrie, la sélection entame les qualifications le par une victoire à domicile face à la Syrie[f 1] avant d'enchaîner trois défaites consécutives, un résultat qui la classe deuxième du groupe, derrière les Iraniens, auteurs d'un sans-faute et seuls qualifiés pour la suite des qualifications. Cet échec entraîne le départ de McGarry, remplacé par un autre Anglais,Danny Allison. La fédération choisit de ne pas inscrire la sélection dans les éliminatoires de laCoupe d'Asie des nations 1980, disputée auKoweït. En 1979, la cinquième édition de laCoupe du Golfe voit les Saoudiens terminer à la troisième place[t 5], loin derrière l'Irak, pays organisateur, qui a survolé la compétition. Le poste de sélectionneur est particulièrement instable à cette époque puisque Allison va être rapidement remplacé par un autre entraîneur anglais,David Woodfield, qui ne reste en poste lui aussi que quelques mois. En 1981, la fédération recrute le BrésilienRubens Minelli qui va faire progresser les Saoudiens et amener la sélection à ses premiers trophées.

Premiers succès majeurs (1982-1990)

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Photo en noir et blanc de l'entraîneur brésilien Mário Zagallo
Mário Zagallo, sélectionneur de l'Arabie saoudite entre 1982 et 1984

Engagés dans les éliminatoires de laCoupe du monde 1982, les Faucons terminent en tête du groupe 2, dont tous les matchs sont disputés àRiyad. Ils battent successivement l'Irak, laSyrie,Bahreïn et leQatar. La poule finale à quatre, qui détermine les deux nations qualifiées pour le tournoi espagnol, voit les hommes de Minelli terminer à la dernière place, sans aucune victoire[t 6], avec notamment une lourde défaite 5-0 à domicile lors du dernier match face à laNouvelle-Zélande[f 2]. Ce revers met un terme à la collaboration entre Minelli et la fédération, qui recrute pour le remplacer le double champion du monde et ancien technicien du club d'Al HilalMário Zagallo.

Les débuts de Zagallo sur le banc saoudien ont lieu lors de la Coupe du Golfe des nations 1982, organisée auxÉmirats arabes unis. Avec seulement deux victoires (face au Qatar et ausultanat d'Oman), la sélection termine à une décevante quatrième place[t 7], devancée par des équipes qu'elle a battues quelques mois plus tôt. Zagallo parvient tout de même à mener l'Arabie saoudite sur le podium desJeux asiatiques de 1982, en terminant troisième du tournoi de football. L'année suivante, l'équipe nationale ne dispute aucun match mais le technicien brésilien qualifie la sélection olympique pour lesJeux deLos Angeles. C'est une première dans l'histoire du football saoudien. Zagallo est finalement licencié en, à la suite d'une lourde défaite face à l'Irak 4-0 durant la Coupe du Golfe 1984 àMascate[6]. La fédération décide pour la première fois de recruter un sélectionneur saoudien,Khalil Ibrahim al-Zayani.

Photo sepia du match entre la Chine et l'Arabie saoudite en 1984
Finale de laCoupe d'Asie des nations 1984 entre l'Arabie saoudite et laChine

Après avoir amené l'équipe saoudienne sur le podium de la Coupe du Golfe[t 8], al-Zayani dirige les Saoudiens lors de la phase finale du tournoi olympique deLos Angeles, où ses hommes terminent le premier tour avec trois défaites en autant de matchs[t 9], face auBrésil, auMaroc et à l'Allemagne de l'Ouest.Majed Abdullah est le seul buteur saoudien du tournoi, lors du match inaugural contre laSeleção, perdu 1-3[f 3].

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 1984.

Le technicien saoudien dirige ensuite les Verts lors des éliminatoires de laCoupe d'Asie des nations, dont la phase finale est disputée àSingapour. Les Saoudiens survolent leur poule de qualification, dont les matchs ont lieu en àDjeddah. Ils battent successivement leSri Lanka, lesÉmirats arabes unis, leNépal et à nouveau Oman, sans encaisser un seul but[t 10]. Placés en phase finale dans le groupe 1, ils sont accrochés par leQatar et laCorée du Sud et s'imposent face auKoweït et laSyrie, ce qui leur permet de terminer à la première place de la poule et de se qualifier pour les demi-finales. Les hommes d'al-Zayani doivent passer par la séance destirs au but pour éliminer l'Iran en demi-finale puis gagnent la finale contre laChine sur le score de deux buts à zéro.

L'année suivante, l'Arabie saoudite est éliminée dès son entrée en lice dans les éliminatoires de laCoupe du monde 1986, sortie par les Émirats arabes unis (0-0 à l'aller, défaite 1-0 au retour). Elle participe ensuite pour la première fois à laCoupe arabe des nations, qu'elle dispute à domicile et qu'elle termine à la troisième place, derrière l'Irak etBahreïn. Elle termine l'année par une double confrontation face auCameroun,champion d'Afrique en titre, lors de laCoupe afro-asiatique des nations[f 4] avec une défaite àYaoundé 4-1 et un succès àTaïf 2-1. En 1986, la sélection termine une fois encore à la troisième place de la coupe du Golfe des nations, organisée cette année-là àManama, auBahreïn avec un bilan de trois victoires et trois défaites[t 11]. En septembre, elle parvient en finale du tournoi de football desJeux asiatiques organisés àSéoul enCorée du Sud, s'inclinant face aupays organisateur.

L'Arabie saoudite joue très peu en 1987, elle est notamment exemptée de campagne qualificative pour la Coupe d'Asie des nations, en tant que tenante du trophée. Une nouvelle fois, le poste de sélectionneur national est très instable puisque, après le départ d'al-Zayani, quatre entraîneurs sud-américains se succèdent en à peine deux ans : les Uruguayens Kosia Tastilo etOmar Borrás et les Brésiliens Osvaldo et Galletti. En 1988, c'est un très grand nom du football mondial qui est choisi par les cadres de lafédération avec l'engagement du BrésilienCarlos Alberto Parreira, champion d'Asie avec leKoweït en1980.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 1988.

L'année 1988 s'annonce chargée pour les Faucons avec la Coupe du Golfe jouée à domicile, la participation à la Coupe arabe et surtout la défense de son titre continental lors de la phase finale jouée auQatar. Après un match nul 2-2 en amical face à l'Écosse, l'Arabie saoudite dispute donc la Coupe du Golfe chez elle, dans leStade international du Roi-Fahd. Elle ne peut faire mieux qu'une troisième place[t 12], dans une édition dominée par l'Irak. Parreira emmène ensuite son groupe enAustralie pour prendre part à l'Australia Bicentennary Gold Cup, un tournoi amical qui célèbre les 200 ans de l'indépendance de l'État-continent. Les Saoudiens jouent d'abord quatre rencontres amicales (deux défaites face auxAll Whites néo-zélandais et deux victoires surHong Kong) puis enchaînent un match nul face à l'Argentine et trois revers contre l'Australie, leBrésil et à nouveau face aux Argentins en match de classement. Dans le même temps, avec une équipe composée de jeunes, l'Arabie saoudite participe à la Coupe arabe des nations. Les résultats ne sont pas au rendez-vous avec une dernière place de leur poule[t 13] (deux nuls et deux défaites). En novembre, le technicien brésilien convoque un groupe resserré de quinze joueurs qui ont pour objectif de conserver leur titre continental. Les Saoudiens jouent deux matchs de préparation avec des résultats encourageants : un nul face à l'Angleterre[f 5] et une victoire sur lasélection tunisienne. AuQatar, les partenaires deFahad al-Bishi terminent en tête de leur groupe du premier tour (nuls contre leKoweït etBahreïn, succès face à laSyrie et laChine) puis comme quatre ans auparavant éliminent l'Iran en demi-finale. Le deuxième titre continental est remporté à l'issue d'un match vierge de but, après une séance detirs au but contre laCorée du Sud[t 14]. La défense de fer de la sélection (un but encaissé en six rencontres) a été une des clés du succès des hommes de Parreira.

La période dorée (1990-1996)

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Double champion d'Asie en titre, l'Arabie saoudite croit en ses chances de disputer laCoupe du monde, à laquelle elle n'a encore jamais participé. Dans les éliminatoires de la zone Asie, elle sort d'abord en tête du groupe 2, devançant la sélection duNord-Yémen et laSyrie mais échoue lors du tour final, qui prend la forme d'une poule de six équipes qui s'affrontent àSingapour. Les hommes de Carlos Alberto Parreira ne remportent qu'un seul match, sans enjeu[t 15], face à laCorée du Nord et terminent à la5e place, laissant laCorée du Sud et son voisin desÉmirats arabes unis obtenir leur billet pour le Mondial italien. La non-qualification entraîne le départ de Parreira, qui est engagé par laFédération émiratie pour diriger sa sélection lors de la Coupe du monde. C'est le TurcMetin Türel qui lui succède sur le banc. L'année suivante, les Saoudiens ne participent qu'à une compétition : lesJeux asiatiques 1990 organisés àPékin enChine (ils déclarent forfait pour l'édition de la Coupe du Golfe qui se dispute la même année). En poule, ils battent leBangladesh et leJapon puis s'inclinent en quart de finale contre la Corée du Nord après la séance detirs au but[t 16]. C'est sur cet échec que Türel quitte son poste de sélectionneur, ce qui entraîne le retrait de l'équipe nationale pendant près de deux ans, jusqu'à l'automne 1992. Ces deux années à l'écart de la scène internationale précèdent la période la plus glorieuse de l'histoire de la sélection saoudienne.

Après deux années d'absence au plus haut niveau, la sélection saoudienne prend part auxJeux panarabes organisés en septembre enSyrie. Ce tournoi est la première étape de préparation des hommes de Veloso, le nouveau sélectionneur, pour la Coupe d'Asie des nations, où les Verts vont défendre leur titre. Ils enchaînent avec une victoire sur leCameroun en amical puis disputent à domicile latoute première édition de laCoupe du Roi-Fahd (qui deviendra à partir de 1997 et la reprise par laFIFA laCoupe des confédérations). Les trois autres sélections invitées sont toutes championnes de leur continent : l'Argentine qui a remporté laCopa América 1991, lesÉtats-Unis vainqueurs de laGold Cup 1991 et laCôte d'Ivoire, qui vient de gagner laCAN 1992. En demi-finale, les Saoudiens s'imposent aisément contre les Américains 3-0 avant de perdre la finale du tournoi devant l'Argentine par trois buts à un. C'est à ce jour le meilleur résultat de l'équipe saoudienne dans cette compétition.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 1992.

Neuf jours après la finale face aux Argentins, Nélson Rota Martins et ses hommes sont auJapon pour disputer laCoupe d'Asie, dont ils sont les doubles tenants. Le défi est de taille car aucune équipe nationale n'a encore remporté trois Coupes d'Asie, et encore moins consécutivement. Les Saoudiens sortent une nouvelle fois en tête de leur poule du premier tour, en devançant laChine, leQatar et laThaïlande. Ils s'imposent en demi-finale face à leurs voisins desÉmirats arabes unis (2-0) et accèdent à leur troisième finale consécutive. Le, les Faucons concèdent leur première défaite en 17 rencontres de Coupe d'Asie, battus par un but duJaponaisTakagi. Les Nippons, qui disputent la compétition à domicile, remportent ainsi leur premier titre continental. Trois semaines après cette désillusion, c'est en Coupe du Golfe des nations que l'on retrouve l'Arabie saoudite, qui termine une fois encore sur la troisième marche du podium, avec un bilan de trois victoires et deux revers.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe du monde 1994.
Vue aérienne latérale d'un stade rempli de spectateurs
LeCotton Bowl deDallas, théâtre duhuitième de finale de Coupe du monde entre l'Arabie saoudite et laSuède

Les éliminatoires de laCoupe du monde 1994 démarrent au printemps 1993, après une tournée de quatre matchs amicaux (contre laNouvelle-Zélande à deux reprises,Singapour et lesÉtats-Unis). Lors du premier tour des qualifications, jouées à l'aller enMalaisie et au retour àTaïf, l'Arabie saoudite l'emporte facilement, s'imposant le 8-0[f 6] face à lasélection de Macao. Les Verts terminent aisément en tête de leur groupe[t 17], devant leKoweït et laMalaisie. Lors de la poule finale à six, organisée àDoha auQatar, les hommes du BrésilienJosé Candido, obtiennent pour la première fois leur billet pour la phase finale du Mondial, avec la première place du groupe[t 18], accompagnés auxÉtats-Unis par laCorée du Sud. Candido est débarqué avant le dernier match des éliminatoires et c'est le SaoudienMohammed al-Kharashy qui dirige l'équipe pour la rencontre face à l'Irak. Après un bref passage du NéerlandaisLeo Beenhakker (licencié après seulement trois mois d'exercice[7]), c'est le technicien argentinJorge Solari qui est choisi pour emmener les Saoudiens aux États-Unis. Les partenaires deFuad Amin s'inclinent lors de leur premier match face auxPays-Bas[f 7] avant de s'imposer contre leMaroc[f 8]. La dernière rencontre de poule contre laBelgique va donner lieu à l'un des plus beaux buts de l'histoire de laCoupe du monde[8], marqué dès la5e minute parSaeed al-Owairan, qui reste aujourd'hui encore associé à cet exploit. L'attaquant d'Al-Shabab Riyad traverse toute la moitié de terrain belge avant d'aller tromper le portier des « Diables rouges »,Michel Preud'homme, l'un des meilleurs gardiens de but du monde à cette époque[9]. Ce but, le seul du match, permet à la sélection de se qualifier pour les huitièmes de finale, où ils s'inclinent 3-1[f 9] contre laSuède, future médaillée de bronze. Malgré ce résultat intéressant pour une première participation, la collaboration entre Solari et la fédération saoudienne prend fin, à la suite d'un accord entre les deux parties avant le début de la compétition[10].

Al-Kharashy prend alors de façon prolongée la tête d'une équipe mise en confiance par son bon parcours en Coupe du monde. En fin d'année, elle inscrit pour la première fois son nom au palmarès de laCoupe du Golfe des nations, terminant invaincue[t 19] (quatre victoires et un nul) lors de la12e édition organisée àAbu Dhabi auxÉmirats arabes unis. En, la sélection joue à domicile la deuxième édition de laCoupe du Roi-Fahd. Contrairement à l'édition précédente, les Saoudiens ne brillent pas, s'inclinant lors des deux matchs disputés, face auMexique[f 10], champion d'Amérique centrale et face auDanemark[f 11], champion d'Europe en 1992 et première nation européenne à prendre part à la compétition. Après cet échec l'équipe nationale marque une pause et ne retrouve les terrains qu'en octobre pour plusieurs rencontres amicales de préparation aux matchs de qualification pour laCoupe d'Asie 1996.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 1996.

Versés dans le groupe 9 en compagnie duKirghizistan et duYémen, les Saoudiens se qualifient aisément pour la phase finale après une campagne parfaite : quatre victoires en autant de matchs sans prendre aucun but, avec cependant l'avantage d'évoluer à domicile, auStade international du Roi-Fahd deRiyad. Après six mois sans jouer puis quatre rencontres amicales organisées à domicile durant l'automne, les Saoudiens participent à laCoupe du Golfe des nations, dont ils sont les tenants du titre. Le résultat final est décevant avec une troisième place[t 20] décrochée à l'issue d'un parcours moyen. Un mois avant la phase finale auxÉmirats arabes unis, les Faucons affrontent des nations venues de plusieurs continents (Bulgarie,Syrie,Mali etIndonésie) puis s'envolent pourDubaï. En phase finale, ils parviennent une nouvelle fois à sortir de leur groupe, malgré une lourde défaite contre l'Iran (3-0) compensée par deux succès contre laThaïlande et l'Irak[t 21]. Ils éliminent ensuite en quart de finale laChine puis prennent leur revanche sur les Iraniens en demi-finale à l'issue de la séance detirs au but (0-0). Les hommes deNelo Vingada atteignent donc pour la quatrième fois la finale en quatre participations et comme lors de l'édition précédente, ils sont opposés au pays organisateur, lesÉmirats arabes unis. Comme lors du match précédent, la rencontre se termine sans but à l'issue des prolongations et ce sont les partenaires deKhalid al-Muwallid, auteur du dernier tir, qui s'imposent, remportant là leur troisième titre continental.

Au rendez-vous lors des grandes compétitions (1997-2002)

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Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe du monde 1998.
Photo de Carlos Alberto Parreira
Carlos Alberto Parreira, sélectionneur des Saoudiens lors de la phase finale de laCoupe du monde 1998

L'année 1997 est consacrée à la campagne de qualification pour la phase finale du Mondial, organisée enFrance. Après être sortie facilement en tête de sa poule du premier tour, devant laMalaisie,Taipei et leBangladesh, la sélection saoudienne se retrouve en deuxième tour au sein d'une poule de cinq équipes, en compagnie de l'Iran, de laChine, duKoweït et duQatar. Favorite du groupe du fait de son parcours de mondialiste, elle assume son statut en terminant à la première place, directement qualificative pour le tournoi final. Comme lors de la campagne qualificative de 1994, lafédération change de sélectionneur puisque, durant la deuxième phase,Nelo Vingada quitte son poste après le match remporté face au Qatar, le. C'est l'AllemandOtto Pfister, ancien sélectionneur de plusieurs équipes nationales africaines, qui est choisi pour le remplacer. Il est sur le banc pour une rencontre amicale face à l'Islande puis prépare son groupe pour latroisième édition de laCoupe du Roi-Fahd, une fois encore organisée àRiyad. Placée dans le groupe A avec leBrésil, leMexique et l'Australie, l'équipe nationale essuie deux revers contre lesAuriverde puis les Mexicains avant de sauver l'honneur face à l'Australie[f 12].Mohammed al-Khilaiwi est le seul buteur saoudien de la compétition. Emmenés à partir de parCarlos Alberto Parreira, qui revient en poste après son passage à la fin des années 1980, les partenaires deMohammed al-Deayea partent ensuite pour une longue tournée de matchs de préparation enEurope avec des résultats parfois encourageants (match nul 0-0 contre lesAnglais àWembley[f 13] puis face au Mexique), parfois médiocres (déroute 6-0 àMolde face à laNorvège[f 14]). En phase finale, ils ne parviennent pas à réitérer leurs performances de 1994, s'inclinant face auDanemark (1-0) puis contreles Bleus, qui à domicile s'imposent 4-0. Ces deux défaites entraînent le licenciement de Parreira[11] et un nouvel intérim deMohammed al-Kharashy, qui parvient à sauver l'honneur de la sélection en arrachant un match nul 2-2[f 15] face auxBafana Bafana.

À son tour,Otto Pfister revient sur le banc de l'équipe nationale[12], après avoir passé une année à s'occuper de l'équipe d'Arabie saoudite olympique. Ses principales missions sont de bien figurer lors de laCoupe des confédérations 1999 (organisée pour la première fois hors d'Arabie saoudite, auMexique) et de préparer au mieux ses hommes pour laCoupe d'Asie des nations 2000 pour y défendre son titre. Pfister démarre son mandat par une série de matchs amicaux, tous victorieux, face à trois sélections africaines (Tanzanie,Soudan etSénégal). Il remporte ensuite son premier titre avec les partenaires d'Obeid al-Dosari (sacré meilleur buteur) en s'imposant face auQatar[t 22] lors de la7e édition de laCoupe arabe des nations, six ans après en avoir atteint la finale. Les Saoudiens enchaînent trois semaines plus tard avec une deuxième place[t 23] derrière leKoweït lors de laCoupe du Golfe 1998, tout en terminant la compétition invaincue. Malgré ce bon parcours, Pfister est limogé par les dirigeants de la fédération. En, sous la direction du nouvel entraîneur tchèqueMilan Máčala, le groupe s'envole pour lesÉtats-Unis afin d'y disputer une série de matchs de préparation avant laCoupe des confédérations qui démarre le mois suivant, avec un bilan mitigé (deux victoires et deux défaites). Placée dans le groupe A avec lepays hôte, laBolivie et l'Égypte, la sélection démarre très mal le premier tour avec une déroute 5-1 face à laTri puis un nul sans but contre les Boliviens. Lors de la dernière rencontre, c'est l'attaquantMarzouk al-Otaibi qui sauve les siens grâce à un quadruplé contre l'Égypte, battue 5-1[f 16]. Cette victoire leur permet d'atteindre le dernier carré de la compétition où ils affrontent le vice-champion du monde et champion d'Amérique du Sud, leBrésil. La demi-finale prend des airs de déroute puisque malgré deux nouveaux buts d'al-Otaibi, lesAuriverde s'imposent sur le score-fleuve de huit buts à deux. Le match pour la troisième place est également perdu face auxÉtats-Unis. C'est à ce jour le dernier match de Coupe des confédérations des Verts.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 2000.

En tant que tenant du titre, l'Arabie saoudite est exemptée des éliminatoires pour laCoupe d'Asie des nations 2000, qui est organisée par leLiban. Le sélectionneurMilan Máčala peut ainsi faire de nombreux essais lors des matchs amicaux de préparation prévus par la fédération, entre mai et octobre. Les Saoudiens jouent trois matchs enEurope, face à laSlovaquie[f 17], laHongrie[f 18] et laSlovénie[f 19] puis terminent leur tournée en Arabie saoudite et enJordanie. Versés dans le groupe C avec leJapon, leQatar et l'Ouzbékistan[t 24], les Faucons démarrent mal leur tournoi avec une lourde défaite face auxBlue Samouraï sur le score de quatre buts à un. Ce revers coûte sa place à Máčala[13], qui est remplacé par son adjoint,Nasser al-Johar. Le technicien saoudien commence son mandat de sélectionneur par un match nul sans but contre les Qataris. Ses joueurs arrachent leur qualification pour les quarts de finale grâce à un large succès 5-0 contre l'Ouzbékistan. Leur parcours de phase finale est meilleur avec une victoire aprèsprolongation contre leurs voisinskoweïtiens, puis une qualification pour une5e finale consécutive face à laCorée du Sud, battue sur un doublé d'al-Meshal. En finale, comme en1992, c'est le Japon qui remporte le titre continental, grâce à un but du milieu de terrainShigeyoshi Mochizuki[f 20].

Malgré le bon parcours des Saoudiens en Coupe d'Asie, al-Johar retrouve son poste d'adjoint et voit les dirigeants de lafédération choisir l'ancien sélectionneur de laRF Yougoslavie,Slobodan Santrač. Après deux rencontres amicales remportées face à laSyrie et l'Ouganda, les Saoudiens s'engagent dans la campagne de qualification pour laCoupe du monde 2002 avec pour objectif une troisième qualification consécutive pour la phase finale. Au premier tour àDammam, ils retrouvent dans le groupe 10 leViêt Nam, leBangladesh et laMongolie, une phase très aisément franchie avec un parcours parfait : 6 victoires en autant de matchs, trente buts inscrits sans en encaisser un seul[t 25]. Au second tour, dans une poule de cinq sélections, les hommes d'al-Johar affrontent l'Iran, leBahreïn, l'Irak et laThaïlande. Mis à part un revers 2-0 enIran, fatal à Santrač, limogé une semaine plus tard et qui marque un nouvel intérim d'al-Johar, la campagne est une réussite avec une première place du groupe, directement qualificative pour la Coupe du monde. Al-Johar est confirmé à son poste et prépare son groupe par le biais de laCoupe du Golfe 2002, disputée auStade du Roi-Fahd àRiyad. Les Saoudiens remportent la compétition en terminant en tête sans connaître la défaite[t 26]. C'est le deuxième succès saoudien en Coupe du Golfe après celui de 1994.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe du monde 2002.
Photo de l'attaquant allemand Miroslav Klose
Miroslav Klose, auteur d'un triplé lors de la victoireallemande 8-0 contre les Faucons lors du premier tour de laCoupe du monde 2002

La sélection saoudienne ne dispute qu'un seul match de préparation à la Coupe du monde, face à une équipe qui va quelques semaines plus tard devenir la véritable révélation du tournoi, à savoir leSénégal, futur quart-finaliste pour sa première participation. La victoire 3-2 des Faucons leur donne le plein de confiance avant d'entamer la phase de poules, où ils côtoient l'Allemagne, leCameroun et l'Irlande. L'objectif affiché du groupe saoudien est de faire aussi bien qu'en 1994, à savoir atteindre le deuxième tour[14]. Le match d'ouverture, face aux Allemands, tourne à la déroute puisque les partenaires d'al-Deayea s'inclinent sur le score de 8-0, l'une des plus grosses défaites de l'histoire de la Coupe du monde[n 3]. Ils enchaînent ensuite avec un court revers face au Cameroun deSamuel Eto'o, seul buteur du match[f 21] et s'inclinent lourdement (0-3) lors du troisième et dernier match contre l'Irlande. Ils quittent piteusement la compétition avec aucun point et même aucun but marqué. Après six mois d'arrêt à la suite de la désillusion en Coupe du monde, la sélection, à présent dirigée par le NéerlandaisGerard van der Lem, prend part à laCoupe arabe des nations dont elle est tenante du titre après son succès en 1998. AuKoweït, elle termine invaincue en tête de son groupe du premier tour, seulement accrochée par leYémen lors d'un dernier match sans enjeu, avant de battre leMaroc en demi-finale puis de remporter un deuxième titre en s'imposant face àBahreïn grâce à unbut en or deMohammad Nour.

Participation aux grands tournois sans briller (2003-2007)

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L'année 2003 démarre par un véritable coup de tonnerre puisque grâce àFranz Burgmeier, leLiechtenstein bat en amical l'Arabie saoudite auRheinpark Stadion deVaduz sur le score de un but à zéro. La fin d'année est chargée avec les qualifications pour la Coupe d'Asie des nations 2004 et la Coupe du Golfe 2003, organisée au Koweït et dont les Saoudiens sont champions en titre. Lors des éliminatoires pour la Coupe d'Asie, les hommes de van der Lem sont placés dans le groupe C, en compagnie de l'Indonésie, du Yémen et duBhoutan. Sans grande surprise, les Verts remportent toutes leurs rencontres, jouant une fois encore l'ensemble des matchs à domicile, àDjeddah, et se qualifient pour leur6e phase finale continentale. Deux mois plus tard, ils sont àKoweït City où ils parviennent à conserver leur titre de champion du Golfe des nations, après un beau parcours (quatre victoires et deux matchs nuls). En dépit de leur revers initial face au Liechtenstein, les Saoudiens ont haussé leur niveau durant l'année, réalisant au passage une série de quinze matchs sans défaite.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 2004.

Engagés dans les éliminatoires de laCoupe du monde 2006, les Saoudiens sont exemptés de tour préliminaire et entrent en lice lors de la deuxième phase, où ils sont opposés au sein de la poule 8 auTurkménistan, à l'Indonésie et auSri Lanka. Les trois premiers matchs, disputés avant la Coupe d'Asie, confirment le bon état de forme des hommes de van der Lem, qui obtiennent trois victoires, sans encaisser de but. Six semaines plus tard, le hasard des tirages au sort leur fait retrouver les Turkmènes dans leur poule du premier tour deCoupe d'Asie, organisée enChine. Cette fois-ci, les Faucons n'obtiennent qu'un match nul 2-2 avant de se faire surprendre par l'Ouzbékistan (0-1). Une seconde défaite lors du dernier match de poule face à l'Irak entraîne un événement inédit : une élimination de l'Arabie saoudite dès le premier tour de la Coupe d'Asie. Cet échec sportif entraîne le licenciement du sélectionneur,Gerard van der Lem, qui est remplacé parNasser al-Johar[15]. Après un nul en amical face auKoweït, al-Johar parvient à poursuivre le bon parcours en éliminatoires de Coupe du monde, en remportant les trois derniers matchs du deuxième tour, qualifiant ainsi les partenaires d'al-Deayea pour le troisième tour. En fin d'année, avec un nouvel entraîneur à sa tête, l'ArgentinGabriel Calderón[16], c'est enCoupe du Golfe, organisée par leQatar que les Saoudiens connaissent une nouvelle désillusion. Les doubles tenants du titre sont éliminés dès la phase de poule avec une seule victoire en trois matchs. Calderón réussit tout de même à qualifier l'équipe nationale pour une quatrième phase finale mondiale consécutive, terminant invaincue à la première place du groupe, devant laCorée du Sud, demi-finaliste en2002 et l'Ouzbékistan, qui l'avait battue lors de la phase finale de Coupe d'Asie. Elle obtient même une victoire de prestige àSéoul[f 22] face auxGuerriers Taeguk, sans véritable enjeu puisque les deux nations ont leur billet en poche pour le Mondial allemand avant le début de la rencontre. En dépit de cette qualification, Calderón est limogé en fin d'année[17] après trois défaites consécutives (deux contre l'Irak, une face à l'Iran) lors desJeux d'Asie de l'Ouest[t 27]. C'est l'entraîneur du club d'Al-Hilal, le BrésilienMarcos Paquetá qui le remplace pour préparer au mieux la Coupe du monde 2006.

Tactique de l'équipe d'Arabie saoudite lors de laCoupe du monde 2006
Équipes au coup d'envoi du match Tunisie-Arabie saoudite
Premier tour : Tunisie-Arabie saoudite (2-2)
Équipes au coup d'envoi du match Ukraine-Arabie saoudite
Premier tour : Ukraine-Arabie saoudite (4-0)
Équipes au coup d'envoi du match Espagne-Arabie saoudite
Premier tour : Espagne-Arabie saoudite (1-0)
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Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe du monde 2006.

Mis à part un match de qualification pour laCoupe d'Asie 2007, facilement gagné auYémen, Paquetá dispose de plusieurs mois et de nombreux matchs de préparation pour modeler son groupe avant le tournoi mondial. Le bilan des douze matchs amicaux, disputés contre des équipes de plusieurs confédérations (Europe, Asie, Afrique), est assez médiocre avec une seule victoire face à un autre mondialiste, leTogo. EnAllemagne, les Saoudiens se retrouvent dans le groupe H avec l'Espagne, l'Ukraine et laTunisie. Le premier match voit les Verts accrocher les Tunisiens, champions d'Afrique en titre, sur le score de deux buts partout[f 23]. Les deux autres matchs sont perdus contre l'Ukraine et l'Espagne, qui se qualifient pour les huitièmes de finale. Marcos Paquetá reste néanmoins à son poste et parvient à mener les Saoudiens en phase finale de Coupe d'Asie, avec notamment une victoire en septembre à domicile contre leJapon. La Coupe du Golfe 2007, disputée auxÉmirats arabes unis, confirme le redressement sportif des partenaires d'al-Qahtani puisqu'ils atteignent les demi-finales de l'épreuve, finalement remportée par lepays organisateur. Malgré ces résultats satisfaisants, lafédération saoudienne décide une fois encore de changer de sélectionneur, en limogeant Paquetá pour le remplacer par un autre technicienauriverde,Hélio dos Anjos[18].

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 2007.

Après une tournée organisée àSingapour aux résultats encourageants (victoires face auxÉmirats arabes unis etSingapour, nuls contreOman et laCorée du Nord), les Saoudiens s'envolent pourJakarta enIndonésie pour le premier tour de la Coupe d'Asie où ils retrouvent dans leur poule, en plus d'un des pays hôtes, laCorée du Sud et leBahreïn. Le premier match se finit par un nul contre les Sud-Coréens et après avoir battu l'Indonésie 2-1, ils s'imposent facilement contre Bahreïn sur le score de quatre à zéro, ce qui leur permet de terminer en tête de leur poule. Ils dominent ensuite l'Ouzbékistan en quart de finale puis battent le tenant du titre, leJapon, en demi-finale, et atteignent ainsi pour la sixième fois la finale de l'épreuve, un record[n 4]. Lors de ce dernier match, ils sont opposés à l'équipe-surprise de cette édition : l'Irak, emmenée par son buteurYounis Mahmoud. La rencontre tourne à l'avantage de l'outsider puisque grâce à un nouveau but de Mahmoud, les Irakiens décrochent leur tout premier titre de champion d'Asie et les Saoudiens échouent pour la troisième fois en finale de la Coupe d'Asie.

La sélection termine l'année 2007 par une série de matchs amicaux (victoires face auGhana, laNamibie et l'Estonie) avant de participer auxJeux panarabes organisés enÉgypte où ils subissent deux défaites (contre les « Pharaons » et laLibye), accrochent un nul face aux Espoirs des Émirats arabes unis et s'imposent face aux Espoirs soudanais[t 28].

Des lendemains difficiles (2008-2016)

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Les coéquipiers d'al-Harthi entament l'année 2008 par une victoire en amical face auLuxembourg avant de démarrer les éliminatoires pour laCoupe du monde 2010, leur unique objectif sportif pour cette année. Versés dans le groupe 4, ils sont opposés à l'Ouzbékistan, àSingapour et auLiban. En dépit d'un bon parcours (trois victoires lors des quatre premières rencontres), les dirigeants saoudiens choisissent de se séparer de Dos Anjos[19] et appellent une fois encoreNasser al-Johar pour diriger l'équipe lors des deux dernières rencontres à disputer. Le sélectionneur intérimaire remplit son contrat en gagnant les deux matchs, synonymes de qualification pour le quatrième tour des qualifications de la zone Asie, où ils se retrouvent dans une poule à cinq, avec laCorée du Nord, laCorée du Sud, l'Iran et lesÉmirats arabes unis. En, l'Arabie saoudite prend part à la Coupe du Golfe, organisée ausultanat d'Oman dont ils atteignent la finale (perdue contre lepays organisateur) sans encaisser un seul but[t 29]. Durant la campagne qualificative, l'intérim d'al-Johar prend fin puisque c'est le technicien portugaisJosé Peseiro qui est choisi par la fédération pour prendre la tête de la sélection[20]. Leur parcours, assez moyen avec notamment une défaite à domicile face aux Sud-Coréens et un revers àPyongyang, enCorée du Nord, les classe à la troisième place. Ils doivent par conséquent affronter leurs voisins duBahreïn pour désigner la nation asiatique qui affrontera lesKiwis néo-zélandais enbarrage inter-continental Asie-Océanie. Le duel est très serré avec un nul sans but àManama et quatre jours plus tard, un nouveau match nul, plus animé (2-2). Les Bahreïnis éliminent les Faucons de la course à la qualification au bénéfice desbuts marqués à l'extérieur et les empêchent de participer à un cinquième tournoi mondial consécutif.

Avec cette élimination démarre une longue période de matchs amicaux sans enjeu puisque la prochaine échéance sportive, la Coupe du Golfe 2010, ne se joue que quatorze mois plus tard, auYémen et que les Saoudiens sont exemptés de qualification pour laCoupe d'Asie 2011 grâce à leur place de finaliste en2007. L'édition 2010 de la Coupe du Golfe se conclut avec une nouvelle finale jouée, et perdue après prolongations par les Saoudiens face auKoweït[t 30].

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe d'Asie 2011.
Photo de l'entraîneur néerlandais Frank Rijkaard
Frank Rijkaard, sélectionneur des Saoudiens entre 2011 et 2013

C'est toujours avec Peseiro à leur tête que les Saoudiens démarrent le premier tour de laCoupe d'Asie des nations 2011, organisée par leQatar. Ils affrontent au premier tour leJapon, laJordanie et laSyrie. Cette phase de poules tourne au cauchemar pour les Verts, qui sont battus d'entrée par les Syriens, provoquant le limogeage de Peseiro[21]. Avec une fois encoreal-Johar en intérim sur le banc, ils perdent ensuite contre la Jordanie, ce qui les élimine avant même le dernier match face auxBlue Samourai nippons. Complètement démotivés, les Saoudiens subissent une défaite historique en s'inclinant sur le score de cinq à zéro.Taisir al-Jassim est le seul joueur de l'équipe à avoir inscrit un but, lors de la défaite face à la Syrie. La sélection est mise en sommeil jusqu'en juillet, date du début des éliminatoires pour laCoupe du monde 2014.

En juillet, un grand nom du football européen s'assoit sur le banc de la sélection : le NéerlandaisFrank Rijkaard est choisi par la fédération saoudienne pour mener les Faucons vers laCoupe du monde auBrésil[22]. Il commence son mandat par un duel éliminatoire face à la sélection deHong Kong lors du deuxième tour des qualifications pour le mondial. Cet affrontement en matchs aller-retour est une formalité pour les partenaires deNasser al-Shamrani, auteur de trois des huit buts des siens (victoires 3-0 et 5-0[f 24]). Au tour suivant, l'Arabie saoudite est versée dans le groupe 4, en compagnie du finaliste de la dernièreCoupe d'Asie, l'Australie,Oman et laThaïlande. Le parcours saoudien est assez médiocre avec une seule victoire sur les Thaïlandais et deux matchs nuls sans but face aux Omanis. Ces contre-performances classent la sélection à la troisième place de la poule[f 25], insuffisante pour accéder au tour suivant des éliminatoires. Elle rate du même coup la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive.

L'année suivante, l'Arabie saoudite organise laCoupe arabe des nations, compétition qui est remise sur pied après dix ans d'interruption et dont les Saoudiens sont tenants du titre. Cetteneuvième édition se conclut mieux pour Rijkaard et ses hommes puisqu'ils parviennent à atteindre le dernier carré de l'épreuve, s'inclinant face à laLibye en demi-finale puis face à l'Irak en match de classement. Ils poursuivent ensuite avec une série de matchs amicaux face à des adversaires prestigieux (les champions du mondeespagnols, l'Argentine ou encore le champion d'Afrique, laZambie) avant de terminer l'année en participant auChampionnat d'Asie de l'Ouest où ils s'alignent pour la première fois. Après un nul 0-0 contre l'Iran, les Saoudiens battent leYémen avant de s'incliner contre leBahreïn. Ils ne terminent que troisièmes[t 31] de leur poule et doivent quitter prématurément la compétition.

Trois semaines plus tard, la sélection saoudienne est auBahreïn pour prendre part à l'édition 2013 de laCoupe du Golfe. Rijkaard et son groupe sont dans le groupe B avec l'Irak, leKoweït et leYémen. Comme pour le championnat d'Asie de l'Ouest, les Verts terminent troisième de leur poule avec une victoire et deux défaites[t 32]. La réaction des dirigeants est immédiate puisqu'ils prennent la décision de licencier Rijkaard[23] et de le remplacer par le technicien espagnolJuan Ramón López Caro. Son objectif est de qualifier la sélection pour la prochaineCoupe d'Asie des nations, organisée enAustralie. Letirage au sort verse les Saoudiens dans la poule C, en compagnie de l'Irak, de laChine et de l'Indonésie. Les deux premières nations obtiennent leur billet pour la phase finale. Le, après une quatrième victoire en quatre rencontres, les hommes de López Caro sont assurés de se qualifier pour le tournoi continental[24], ne pouvant plus être rattrapés par les deux dernières équipes de leur poule, dont ils terminent en tête sans connaître la défaite. En 2014, une série de rencontres amicales permet à la sélection de se préparer à la fois pour la Coupe d'Asie mais aussi pour laCoupe du Golfe des nations, qu'elle dispute à domicile. Les hommes de López Caro atteignent la finale de la compétition régionale, battus par leQatar.

L'Espagnol est débarqué quelques semaines avant la Coupe d'Asie des nations, puisqu'il est remplacé en par le technicien roumainCosmin Olăroiu. Le tirage au sort de la Coupe d'Asie place les Saoudiens dans le groupe B, en compagnie de laCorée du Nord, de l'Ouzbékistan et de laChine, qui était dans leur poule lors des éliminatoires. Ils quittent la compétition dès la fin de la phase de poules, avec une seule victoire contre les Nord-Coréens.

Renouveau (2017-)

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À la suite de sa prestation décevante lors de la précédenteCoupe d'Asie des nations, la fédération saoudienne cherche à remplacer le sélectionneur roumainCosmin Olăroiu par un entraîneur de renom dans le but de qualifier le pays pour la prochaineCoupe du monde qui se tiendra enRussie. C'est finalement le NéerlandaisBert van Marwijk qui prend les rênes de l'équipe à l'été2015[25].

Placée dans le groupe A lors du2e tour des éliminatoires du Mondial 2018, en compagnie desÉmirats arabes unis, de laPalestine, de laMalaisie et duTimor Oriental; l'Arabie Saoudite domine aisément sa poule en finissant à la1re place, avec un bilan de 6 victoires et 2 matchs nuls, signant au passage la plus large victoire de son histoire sur la pelouse duTimor Oriental (10-0) le. Elle se qualifie ainsi pour le3e tour et se retrouve dans le groupe B, avec l'Australie, leJapon, laThaïlande, l'Irak et à nouveau lesÉmirats arabes unis. Grâce à une victoire probante sur leJapon (1-0) lors de la dernière journée des phases de poule, les Saoudiens terminent à la2e place du groupe, derrière leurs victimes d'un soir et devant l'Australie, avec le même nombre de points que lesSocceroos mais une meilleure différence de buts[26]. L'Arabie Saoudite participera donc à la5e phase finale d'uneCoupe du monde de son histoire, après 12 ans d'absence.

Cette campagne qualificative pour le Mondial russe a toutefois donné lieu à une polémique. En, l'équipe saoudienne a fait l'objet de critiques pour avoir refusé de se joindre à une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Londres lors du match retour l'opposant à l'Australie, àAdélaïde[27]. Face au tollé provoqué enAustralie jusque dans la classe politique, le président de la fédération saoudienne a présenté ses excuses[28],[29].

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe du monde 2018.

Placée dans legroupe A lors de laCoupe du monde 2018, l'Arabie Saoudite s'incline très lourdement lors du match d'ouverture contre l'hôte russe le (0-5). LesFaucons Verts sont éliminés à l'issue de la deuxième journée après une nouvelle défaite contre l'Uruguay (0-1). Les hommes deJuan Antonio Pizzi remportent le dernier match de groupe, pour l'honneur contre l'Égypte (2-1) grâce à un pénalty converti parSalman Al-Faraj dans les arrêts de jeu de la première mi-temps et un dernier but deSalem Al-Dawsari dans le temps additionnel de la partie et ce, malgré un premier pénalty tiré quelques minutes avant la pause parFahad al-Muwallad et détourné par le portier égyptienEssam el-Hadari, plus vieux gardien à disputer une phase finale deCoupe du monde[30]. Grâce à ce succès, lesFaucons Verts évitent la dernière place du groupe, occupée par leur victime d'un jour.

Lors de laCoupe d'Asie 2019, l'Arabie saoudite est placée dans legroupe E avec leQatar, leLiban et laCorée du Nord. LesFaucons Verts étrillent laCorée du Nord lors du premier match (4-0) puis assurent leur qualification pour les huitièmes de finale en écartant leLiban lors de la deuxième journée (2-0). Le troisième match contre leQatar, équipe surprise de la compétition et futur vainqueur, est perdu sur le score de 0-2. Les hommes deJuan Antonio Pizzi ont dominé les débats, en se procurant davantage de tirs et en conservant plus souvent le ballon que leur voisin qatari, néanmoins ceux-ci ont manqué de réalisme face au but, en obtenant deux fois moins de tentatives cadrées que lesAl-Annabi. Opposé en huitième de finale auJapon, lesFaucons Verts sont menés au score à la20e minute de jeu, à la suite d'un but de la tête du défenseur nipponTakehiro Tomiyasu, puis dominent outrageusement les débats sans pour autant parvenir à égaliser (0-1). Comme face auQatar, l'Arabie saoudite aura payé cher son manque de finition, ne cadrant qu'un seul de ses 15 tirs, tout le contraire desBlue Samouraïs qui ont fait mouche sur une de leurs uniques occasions du match.

En, la sélection change d'entraîneur et engage le médiatique et expérimentéHervé Renard comme sélectionneur afin de mener à bien sa campagne qualificative enéliminatoires de laCoupe du Monde[31]. Une campagne avec le Français qui commence par un nul face auYémen (2-2)[32]. LesFaucons verts terminent cependant la phase aller du2e tour des éliminatoires avec un bilan de 2 victoires, à domicile face àSingapour (3-0) et enOuzbékistan (3-2) et 2 matchs nuls, contre leYémen donc ainsi qu'enPalestine (0-0), de bon augure pour les Saoudiens, qui disputeront trois de leurs quatre matchs restants à domicile. L'Arabie saoudite, qui accueille finalement l'intégralité des rencontres restantes du groupe du fait des restrictions sanitaires liées à lapandémie de Covid-19, remporte ses quatre dernières rencontres par au moins 3 buts d'écart, ce qui lui permet de terminer en tête du groupe et de valider son billet pour le3e tour qualificatif au Mondial 2022 ainsi que pour la phase finale de laCoupe d'Asie 2023.

Lors du3e tour qualificatif au Mondial 2022, l'Arabie saoudite décroche son billet pour la phase finale du Mondial le avant même de disputer les deux dernières rencontres, puisque leJapon a disposé un peu plus tôt à l'extérieur de l'Australie (2-0), empêchant lesSoocceroos de terminer mathématiquement aux deux premières places directement qualificatives. LesFaucons Verts, qui présentent un bilan de 6 victoires, 2 nuls et une seule défaite avant la dernière journée, enchaînent donc une2e participation consécutive à une phase finale de Coupe du monde, leur6e depuis1994. Les hommes d'Hervé Renard concluent en prime cette phase qualificative à la première place de leur groupe, grâce à un succès à domicile sur l'Australie (1-0, l'unique but ayant été inscrit sur penalty parSalem Al-Dawsari) conjuguée à un match nul inattendu à domicile duJapon face auViêt Nam (1-1). L'Arabie saoudite a notamment été la seule équipe de ces qualifications asiatiques à avoir remporté l'intégralité de ses rencontres disputées à domicile.

Article détaillé :Équipe d'Arabie saoudite de football à la Coupe du monde 2022.

L'Arabie saoudite hérite ensuite de lapoule C lors de laCoupe du monde 2022, une poule difficile où elle devra faire face à l'Argentine, futur vainqueur de la compétition, ainsi que leMexique et laPologne. La sélection crée la surprise en battant l'Argentine (2-1) lors de son premier match de la compétition. Cette victoire, qui a mis fin à une série d'invincibilité de 36 matchs del'Albiceleste démarrée en2019, a poussé le roi saoudien a déclaré un jour férié au lendemain de ce succès historique[33]. Ils ont ensuite perdu leur match suivant contre la Pologne, 2-0[34]. Le tournant du match a été le penalty deSalem Al-Dawsari arrêté par le gardien polonaisWojciech Szczęsny en première période alors que le score était de 1-0 en faveur desAigles blancs. L'Arabie saoudite avait donc besoin d'une victoire contre le Mexique pour se qualifier pour les huitièmes de finale, quel que soit le résultat du match Pologne-Argentine. Face à une équipe qui jouait également sa qualification lors de cette dernière rencontre mais plus expérimentée, l'Arabie saoudite n'a pas réussi à rééditer son exploit inaugural et a fini par perdre le match 2-1, en conséquence elle a terminé4e de son groupe et a été éliminée de la Coupe du monde 2022 dès la phase de groupe[35].

L'Arabie saoudite, sous la direction du nouveau managerRoberto Mancini, a entamé laCoupe d'Asie de l'AFC 2023 avec un sentiment de fierté amère de sa performance à la Coupe du monde de la FIFA 2022, se retrouvant dans le groupe F avecOman, leKirghizistan et laThaïlande. Les Saoudiens ont commencé leur campagne par une victoire 2-1 contre leur voisin Oman, oùAbdulrahman Ghareeb a marqué en solo avant qu'une tête tardive d'Ali Al-Bulaihi ne vienne sceller cette victoire spectaculaire[36]. Les Saoudiens ont terminé leur groupe par une victoire 2-0 contre le Kirghizistan, où les Saoudiens ont été dominants du début à la fin et ont eu deux hommes d'avance, mais n'ont marqué que par des erreurs de gardien[37]. Les Saoudiens ont laissé au repos la plupart de leurs meilleurs joueurs alors qu'ils tenaient la Thaïlande en échec 0-0 pour se hisser en tête du classement, ce qui les mettait face à la Corée du Sud en huitièmes de finale[38]. Contre laCorée du Sud, Abdullah Radif a ouvert le score à la première minute de la seconde période, mais après avoir encaissé un but de la tête deCho Gue-sung à la neuvième minute du temps additionnel de la seconde mi-temps, le match s'est décidé aux tirs au but après 30 minutes de prolongation, où les Saoudiens ont perdu 4-2 aux tirs au but et ont été éliminés[39].

L'Arabie saoudite a connu des difficultés lors desqualifications pour la Coupe du monde de football 2026. Après ledeuxième tour, letroisième tour s'est avéré problématique pour l'Arabie saoudite : à l'exception de la Chine, seule équipe contre laquelle l'Arabie saoudite a remporté les six points, elle n'a obtenu qu'un seul point contre l'Indonésie et a subi une défaite 2-0 à domicile contre le Japon, la première fois que l'Arabie saoudite perdait contre les Japonais chez elle[40],[41]. Roberto Mancini a alors été limogé et Hervé Renard a été rappelé pour sauver la campagne de l'Arabie saoudite, mais celle-ci n'a finalement pas réussi à terminer deuxième derrière l'Australie, ce qui l'a conduite à disputer lequatrième tour[42].

L'Arabie saoudite a participé à sa premièreCoupe d'or de la CONCACAF en2025, atteignant les quarts de finale où elle s'est inclinée 2-0 face auMexique[43]. Ils se sont ensuite qualifiés pour laCoupe du monde de football 2026 en, après leur victoire 3-2 contre l'Indonésie au quatrième tour et un match nul sans but contre l'Irak, qui a permis à l'Arabie saoudite de rester en tête grâce à un meilleur nombre de buts marqués. Il s'agit de leur troisième participation consécutive à la Coupe du monde et de leur septième participation au total[44].

Symboles, emblèmes et tenues

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Symboles

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Lefaucon est l'animalsymbole de l'équipe nationale. Ceci s'explique par la pratique de lafauconnerie dans le royaume. L'autre surnom des Saoudiens, les « Verts », leur vient de la couleur dominante de la tenue portée lors des rencontres internationales puisque le maillot, le short et les bas sont entièrement verts.

Emblèmes

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L'écusson de lafédération saoudienne de football se décompose en plusieurs éléments. Il y a d'abord le nom complet de la fédération, enanglais et enarabe avec un personnage schématisé jouant aufootball. Sur la droite, un logo comportant unpalmier avec deux sabres croisés au-dessous complète l'emblème.

L'emblème de la sélection saoudienne se présente sous une forme circulaire. Un ballon de football vert stylisé occupe la partie centrale, avec un palmier et deux sabres à son pied, comme sur l'écusson de la fédération. Il s'agit de l'emblème de l'Arabie saoudite. Le nom de l'équipe nationale est inscrit en deux langues : enarabe au-dessus et enanglais en dessous.

Tenues

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Principaux maillots utilisés par l'équipe d'Arabie saoudite

Domicile avant 2006

Extérieur avant 2006

Domicile 2006

Extérieur 2006

Domicile 2010

Extérieur 2010

Domicile 2011

Extérieur 2011

La sélection saoudienne a toujours porté des tenues de couleur dominante blanche à domicile et verte à l'extérieur, deux couleurs reprises dudrapeau saoudien. Les modifications apportées par les différents équipementiers sous contrat avec lafédération restent minimes, comme les liserés dorés sur la poitrine, le short et les chaussettes, ajoutés sur la tenue portée par les Faucons durant l'année 2010. Depuis 2011, c'est l'équipementier américainNike qui habille l'équipe nationale.

Composition de l'équipe d'Arabie saoudite

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Joueurs

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Voir la catégorie :Footballeur international saoudien.

Provenance des joueurs

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La quasi-totalité des internationaux saoudiens portent les couleurs d'équipes duchampionnat national. En effet, dans toute l'histoire du football en Arabie saoudite, moins d'une quinzaine de joueurs ont quitté le pays pour être engagés dans un club étranger et dans la plupart des cas, il s'agit d'un prêt d'une saison, voire moins, dans un pays duGolfe Persique (Qatar ouÉmirats arabes unis). Ainsi les plus grands footballeurs du pays n'ont parfois joué que dans un seul club tout au long de leur carrière, commeMajed Abdullah àAl Nasr,Ahmed Madani àAl Ittihad,Saeed al-Owairan àAl Shabab ouSami al-Jaber,Youssef al-Thuniyan etMohammad al-Shalhoub àAl Hilal.

En dépit des bons résultats de la sélection nationale sur la scène continentale et internationale dans les années 1990, seuls six joueurs ont évolué en Europe : le premier estFahad al-Ghesheyan, transféré en 1998 dans le club d'AZ Alkmaar auxPays-Bas ;Sami al-Jaber est prêté durant un an auxWolverhampton Wolves enPremier League ;Hussein Sulimani reste une seule saison dans le club suisse deNeuchâtel Xamax lors de lasaison 2008-2009 ; Abdullah Al-Hafith a joué deux saisons dans lechampionnat portugais, àUnion Leiria etPaços de Ferreira ; Saleh Al-Shehri est toujours joueur deBeira Mar au Portugal ; enfinOsama Hawsawi a été un éphémère joueur d'Anderlecht, où il n'a participé qu'à deux matchs en 2012.

On peut citer le cas d'Ahmed Abdulla qui est né en Arabie saoudite mais a émigré avec sa famille àLondres à l'âge de 8 ans[45]. Il a donc effectué toute sa carrière en Angleterre, dont sa formation dans le club d'Arsenal, et joue aujourd'hui enConference Premier (5e division anglaise) au sein duBarnet FC.

Joueurs importants

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Joueurs les plus capés[46]
SélectionsJoueurPériodeButs
173Mohammed al-Deayea1993-20060
163Mohammed al-Khilaiwi1992-20013
156Sami al-Jaber1992-200646
142Abdullah Zubromawi1993-20023
138Hussein Sulimani1990-20035
Osama Hawsawi2006-20187
Meilleurs buteurs[46]
ButsJoueurPériodeSélections
72Majed Abdullah1978-1994117
46Sami al-Jaber1992-2006156
42Yasser al-Qahtani2002-2013112
41Obeid al-Dosari1994-200294
32Talal al-Meshal1998-200660
Photo en noir et blanc d'un joueur soulevant un trophée à bout de bras, entouré par trois de ses coéquipiers
Majed Abdullah soulevant le trophée de laCoupe d'Asie des nations 1984

Majed Abdullah est l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football saoudien. Né en 1959 àDjeddah, Abdullah n'a porté durant 21 ans les couleurs que d'un seul club :Al Nasr Riyad. Il entame sa carrière en 1977 après avoir passé deux saisons en équipe junior. Son palmarès avec Al Nasr est assez considérable puisqu'il a remporté cinq championnats et quatre Coupes d'Arabie saoudite au niveau national mais aussi uneCoupe des Coupes, deuxCoupe du golfe des clubs champions et uneSupercoupe d'Asie. Buteur vedette de sa formation, celui que l'on surnommait le « Pelé arabe » a terminé six fois meilleur buteur du championnat saoudien. Il est appelé pour la première fois en équipe nationale à partir de 1978 et va remporter les deux premiers titres majeurs des Faucons, à savoir lesCoupes d'Asie 1984 et1988. Il est également dans le groupe saoudien qui découvre letournoi olympique de football lors desJeux olympiques de Los Angeles en 1984, atteint la finale de laCoupe d'Asie des nations 1992 et dispute la phase finale de laCoupe du monde 1994 auxÉtats-Unis. Abdullah compte 139 sélections[47] site et 67 buts marqués[n 5], ce qui en fait le meilleur buteur de l'histoire de la sélection, loin devant Al-Jaber, auteur de 46 buts avec l'équipe nationale. Il raccroche les crampons en 1998, à la suite d'une fin de carrière marquée par des blessures à répétition.

Mohammed al-Deayea est le gardien emblématique de la sélection saoudienne. Né en 1972, il succède à son frère Abdullah dans les buts du club d'Al Ta'ee Ha'il où il commence sa carrière à 17 ans. La même année, il est sacré avec l'équipe nationale des moins de 16 ans champion du monde après la victoire des jeunes Faucons lors de laCoupe du monde de sa catégorie enÉcosse. En club, il ne remporte qu'un titre : le championnat saoudien lors de lasaison 1994-1995. En 1999, il est transféré àAl Hilal et garnit son palmarès de manière consistante avec quatre nouveaux titres de champion, septCoupes d'Arabie saoudite, uneLigue des champions d'Asie et une Coupe des Coupes. Il débute en équipe nationale, toujours à la suite de son frère (présent lors des titres continentaux de 1984 et 1988) en 1993 lors d'un match amical perdu face auxÉtats-Unis. Il va disputer la quasi-totalité des rencontres internationales des Faucons jusqu'en 2006, totalisant à la fin de sa carrière plus de 170 sélections. Le nombre exact de sélections est différent selon les sources maisRSSSF[48] et laFIFA[49] en totalise 178 (les matchs olympiques ne sont pas comptés), ce qui en fait dans tous les cas le joueur le plus capé de l'histoire de l'équipe nationale. Il joue ainsi trois phases finales de Coupe du monde (dont le huitième de finale face à laSuède en1994), deux finales deCoupe d'Asie des nations (gagnée en1996 et perdue face auJapon en2000) et dispute dix rencontres deCoupe des confédérations entre 1995 et 1999. Al-Deayea se retire en.

Sami al-Jaber est actuellement le second joueur de champ le plus capé de la sélection saoudienne (derrièreMohammed al-Khilaiwi[50]) et le second meilleur buteur après Majed Abdullah. Attaquant fidèle au club d'Al Hilal pendant vingt ans, il est devenu en 2000 le premier Saoudien à jouer en Angleterre lorsqu'il est prêté auxWolverhampton Wolves qui évoluent enDivision One (deuxième division). Il ne reste finalement que cinq mois en Europe avant de revenir à Al Hilal. Il s'est forgé un palmarès impressionnant avec son club : huit championnats, six Coupes d'Arabie saoudite, deux Ligues des champions d'Asie, deux Coupes des Coupes… Avec la sélection nationale, il a un bilan de 156 matchs pour 46 buts et a remporté laCoupe d'Asie des nations en1996. Il est aujourd'hui entraîneur des attaquants de l'AJ Auxerre enLigue 2[51].

Saeed al-Owairan reste l'homme d'un match et d'un but de légende. L'attaquant d'Al-Shabab Riyad est l'auteur du raid à travers toute la défense belge, conclu par le seul but de la rencontre entre l'Arabie saoudite et lesDiables Rouges, lors du premier tour de laCoupe du monde 1994[52]. Fidèle toute sa carrière au club d'Al Shabab, son but et le bon parcours des Saoudiens lui permettent d'être élumeilleur joueur asiatique 1994. Avec la sélection, il totalise 24 buts en 50 capes. Si en club il possède un palmarès respectable (3 championnats d'Arabie saoudite, une Coupe d'Asie des vainqueurs de Coupe, 2 Ligues de champions arabes et 2 Coupes des clubs champions du Golfe), il n'a jamais rien gagné sous le maillot national puisqu'il n'est pas dans le groupe sacré enCoupe d'Asie des nations 1996.

Équipe actuelle

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Effectif de l'équipe d'Arabie saoudite pour les matchs amicaux contre laCôte d'Ivoire et l'Algérie, respectivement les 14 et.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1GAl-Aqidi, NawafNawaf Al-Aqidi (25 ans)170Al-Nassr2023
21GAl-Sanbi, AbdulrahmanAbdulrahman Al-Sanbi (24 ans)20Al-Ahli2025
22GAl-Najjar, RaghedRaghed Al-Najjar (29 ans)10Al-Nassr2024
23GAl-Yami, MohammedMohammed Al-Yami (28 ans)60Al-Hilal2020
2DMajrashi, AliAli Majrashi (26 ans)130Al-Ahli2021
3DThakri, JehadJehad Thakri (24 ans)50Al-Qadsiah2025
4DAl-Amri, AbdulelahAbdulelah Al-Amri (28 ans)321Al-Nassr2021
12DAbdulhamid, SaudSaud Abdulhamid (26 ans)481Lens2019
13DAl-Shahrani, YasserYasser Al-Shahrani (33 ans)782Al-Qadsiah2012
14DKadesh, HassanHassan Kadesh (33 ans)162Al-Ittihad2023
17DSulaiman, MohammedMohammed Sulaiman (21 ans)40Al-Ahli2025
25DBoushal, NawafNawaf Boushal (26 ans)170Al-Nassr2021
26DAl-Ahmed, WaleedWaleed Al-Ahmed (26 ans)40Al-Taawoun2021
6MAl-Dawsari, NasserNasser Al-Dawsari (26 ans)360Al-Hilal2021
7MAl-Juwayr, MusabMusab Al-Juwayr (22 ans)256Al-Qadsiah2023
15MAl-Khaibari, AbdullahAbdullah Al-Khaibari (29 ans)300Al-Nassr2018
20MAl-Hawsawi, MuradMurad Al-Hawsawi (24 ans)00Al-Khaleej
27MAl-Johani, ZiyadZiyad Al-Johani (24 ans)90Al-Ahli2025
28MKanno, MohamedMohamed Kanno (31 ans)665Al-Hilal2017
8AAl-Sahafi, MarwanMarwan Al-Sahafi (21 ans)140Royal Antwerp2024
9AAl-Buraikan, FirasFiras Al-Buraikan (25 ans)6113Al-Ahli2019
10AAl-Dawsari, SalemSalem Al-Dawsari Capitaine (34 ans)10024Al-Hilal2012
11AAl-Shehri, SalehSaleh Al-Shehri (32 ans)4615Al-Ittihad2020
16AMandash, SultanSultan Mandash (31 ans)30Al-Taawoun2019
18AAbu Al-Shamat, SalehSaleh Abu Al-Shamat (23 ans)72Al-Ahli2023
19AAl-Hamdan, AbdullahAbdullah Al-Hamdan (26 ans)4010Al-Hilal2019
24AAl-Aboud, AbdulrahmanAbdulrahman Al-Aboud (30 ans)112Al-Ittihad2021
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Alexandre Kerveillant
  • David Ducci
  • François Rodrigues
  • Yaya Touré
Entraîneur(s) des gardiens
  • Saad Al-Thani

Directeur technique :

Entraîneur technique :

Formateurs :

  • Jawad Al-Ghamdi
  • Ayoub Al-Qahtani

Éclaireur :

  • Thamer Sulaiman

Légende


Chronologie des sélectionneurs

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Voir la catégorie :Sélectionneur de l'équipe d'Arabie saoudite de football.

Le tableau suivant représente la liste des sélectionneurs de l'équipe d'Arabie saoudite depuis 1977.

Statistiques des sélectionneurs de l'équipe d'Arabie saoudite(au)[53]
#EntraîneurPaysPériodeDuréeMVND%VPalmarès
1Ronnie Allen1 juill. 1977 - 30 juin 19781 an10010 %
2Dettmar Cramer3 sept. 1978 - 1 déc. 19802 ans et 2 mois00000 %
3Rubens Minelli1 jan. 1980 - 31 déc. 19801 an00000 %
4Mario Zagallo23 fév. 1981 - 31 mars 19843 ans et 1 mois00000 %
5Khalil Ibrahim al-Zayani19 mars 1984 - 30 juin 19862 ans et 3 mois00000 %Médaille d'or, AsieCA 1984
6Omar Borrás17 fév. 1988 - 18 mars 19881 mois00000 %
7Carlos Alberto Parreira1 juill. 1988 - 30 juin 19902 ans613216,67 %Médaille d'or, AsieCA 1988
8Nelsinho Rosa11 sept. 1992 - 10 déc. 19923 mois522140 %Médaille d'argent, AsieCA 1992
9Candinho1 avr. 1993 - 25 oct. 19937 mois1181272,72 %
10Leo Beenhakker1 déc. 1993 - 10 fév. 19942 mois211050 %
11Jorge Solari15 fév. 1994 - 4 juill. 19944 mois1032530 %
12Zé Mario1 oct. 1995 - 31 déc. 19961 an et 3 mois1171363,63 %
13Nelo Vingada1 nov. 1996 - 12 oct. 19971 an971177,78 %Médaille d'or, AsieCA 1996
14Otto Pfister14 oct. 1997 - 17 déc. 19972 mois732242,85 %
15Carlos Alberto Parreira1 jan. 1998 - 23 juin 19986 mois914411,11 %
16Otto Pfister1 juill. 1998 - 12 nov. 19985 mois3300100 %
17Milan Macala30 avr. 1999 - 15 oct. 20001 an et 6 mois1975736,84 %Médaille d'argent, AsieCA 2000
18Carlos Queiroz1 jan. 2000 - 30 juin 20006 mois00000 %
19Nasser Al-Johar15 oct. 2000 - 20 fév. 20014 mois2200100 %
20Slobodan Santrač1 jan. 2001 - 28 août 20018 mois962166,67 %
21Nasser Al-Johar1 jan. 2002 - 30 juin 20026 mois931533,33 %
22Gerard van der Lem24 oct. 2002 - 26 juill. 20041 an et 9 mois17113364,705 %
23Nasser Al-Johar1 sept. 2004 - 29 nov. 20043 mois3300100 %
24Gabriel Calderón26 nov. 2004 - 19 déc. 20051 an et 1 mois1153345,45 %
25Marcos Paquetá19 déc. 2005 - 16 mars 20071 an et 3 mois2065930 %
26Hélio dos Anjos16 mars 2007 - 10 juin 20081 an et 3 mois13101276,92 %Médaille d'argent, AsieCA 2007
27Nasser Al-Johar11 juin 2008 - 14 fév. 20098 mois1053250 %
28José Peseiro18 fév. 2009 - 9 jan. 20111 an et 11 mois23109443,47 %
29Nasser Al-Johar9 jan. 2011 - 18 jan. 20119 jours20020 %
30Rogério Lourenço28 mars 2011 - 30 juin 20113 mois00000 %
31Frank Rijkaard1 juill. 2011 - 16 janv. 20131 an et 6 mois1656531,25 %
32Juan Ramón López Caro10 jan. 2013 - 15 déc. 20141 an et 11 mois1784547,05 %
33Cosmin Olaroiu15 déc. 2014 - 31 jan. 20152 mois410325 %
34Bert van Marwijk1 sept. 2015 - 15 sept. 20172 ans18114361,11 %
35Edgardo Bauza21 sept. 2017 - 22 nov. 20172 mois310233,33 %
36Juan Antonio Pizzi28 nov. 2017 - 25 jan. 20191 an et 2 mois22661027,27 %
37Youcef Anbar25 jan. 2019 - 28 juill. 20196 mois1100100 %
38Hervé Renard29 juill. 2019 - 28 mars 20233 ans et 8 mois4520101544,44 %
39Laurent Bonadei1 déc. 2021 - 31 déc. 20211 mois30120 %
40Roberto Mancini27 août 2023 - 24 oct. 20241 an et 2 mois1875638,89 %
41Hervé Renarddepuis le 26 oct. 20241 an et 30 jours21105647,61 %
 

Le changement d'entraîneur a lieu le plus souvent à la suite d'échecs sportifs (non-qualification pour laCoupe du monde comme lors du limogeage deCarlos Alberto Parreira en 1990) ou lors de déroutes subies en phase finale (une nouvelle fois licenciement de Parreira lors de laCoupe du monde 1998 ou éviction deMilan Máčala lors de laCoupe d'Asie 2000).

Très peu de techniciens saoudiens ont été choisis à ce poste : le premier estKhalil Ibrahim al-Zayani qui parvient à remporter le premier titre continental de l'histoire de la sélection en 1984. Deux autres Saoudiens s'assiéront sur le banc :Mohammed al-Kharashy etNasser al-Johar, qui va occuper le poste à cinq reprises dont quatre périodes d'intérim. À l'inverse, c'est leBrésil qui a fourni le plus grand contingent d'entraîneurs à ce poste, avec onze techniciens, dont deux qui ont été sacrés champions du monde avec leBrésil (Mário Zagallo titré en1970 et Carlos Alberto Parreira vainqueur en1994).

Le, la fédération d’Arabie saoudite de football annonce qu'elle vient de signer un contrat avec le FrançaisHervé Renard, qui compte à son palmarès deuxCAN (Zambie en 2012 et Côte d’Ivoire en 2015), afin qu'il soit l'entraîneur de sa sélection masculine pendant deux ans[54].

Équipe technique actuelle

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Le tableau suivant présente l'équipe technique de l'équipe nationale saoudienne.

Encadrement technique actuel de l’équipe d’Arabie saoudite[55]
NomRôle
Hervé RenardSélectionneur
Alexandre KerveillantEntraîneurs adjoint
David Ducci
François Rodrigues
Yaya Touré
Saad Al-ThaniEntraîneur des gardiens
Osama HawsawiEntraîneur technique
Nasser LarguetDirecteur technique
Thamer SulaimanÉclaireur
Jawad Al-GhamdiFormateurs
Ayoub Al-Qahtani

Infrastructures

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Stade international du Roi-Fahd

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Article détaillé :Stade international du Roi-Fahd.

Le stade international du Roi Fahd, nommé en l'honneur du roiFahd ben Abdelaziz Al Saoud, roi d'Arabie saoudite de 1982 à 2005, est construit àRiyad et inauguré en1987. Avec une capacité de 67 000 places, c'est la plus grande enceinte du royaume. Elle héberge les matchs à domicile de l'équipe nationale mais également de trois formations évoluant enpremière division saoudienne :Al Nasr,Al Hilal etAl Shabab.

Le stade du Roi-Fahd a également accueilli des rencontres de plusieurs phases finales de compétition internationale : les Coupes du Golfe des nations 1988 et 2002, plusieurs rencontres de laCoupe du monde des moins de 20 ans 1989, dont la finale, et les trois premières éditions de laCoupe des confédérations, qui à l'origine porte le nom de « Coupe du Roi Fahd ».

L'Arabie saoudite a disputé son premier match dans le stade le face à l'Écosse lors d'un match amical qui se conclut sur un match nul 2-2.

Prince Faisal bin Fahd Stadium

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Lestade du Prince Faisal bin Fahd est le stade historique de la sélection saoudienne. En effet, c'est dans cette enceinte deRiyad que les Faucons jouent le premier match de leur histoire à domicile, le, lors d'un match amical perdu contre laTurquie[f 26]. Il accueille la2e édition de laCoupe du Golfe, en 1972. Les clubs d'Al Nasr Riyad et d'Al Riyad SC jouent leurs rencontres à domicile dans ce stade.

Prince Abdullah al-Faisal Stadium

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Construit en1970, lestade Prince Abdullah al-Faisal deDjeddah est l'un des stades qui a accueilli l'équipe nationale avant la construction du stade du Roi-Fahd. Situé au sud-est de Djeddah, il peut contenir 23 000 spectateurs et va voir sa capacité évoluer à la suite de travaux entrepris en2013. Le club d'Al Ittihad dispute ses rencontres de championnat à domicile dans ce stade, qui doit accueillir l'édition 2014 de la Coupe du Golfe des nations[56].

Prince Mohamed bin Fahd Stadium

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Situé àDammam, le stade Prince Mohamed bin Fahd est inauguré en 1970. Avec une capacité de 26 000 spectateurs, il continue à être encore beaucoup utilisé par l'équipe nationale, en alternance avec le stade du Roi-Fahd. Actuellement, c'est le club d'Al Ittifaq, pensionnaire de première division, qui joue ses matchs à domicile dans l'enceinte.

Résultats

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Palmarès

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Le tableau suivant résume le palmarès de la sélection saoudienne en compétitions officielles. Il se compose de huit titres, trois enCoupe d'Asie des nations et cinq en compétitions régionales (Coupe du Golfe des nations etCoupe arabe des nations).

Palmarès de l’équipe d'Arabie saoudite en compétitions officielles
Coupe des ConfédérationsCoupe d'Asie des nationsTournois régionaux

Parcours en Coupe du monde

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La fédération saoudienne n'a engagé l'équipe nationale qu'assez tardivement dans les éliminatoires de laCoupe du monde. Le tout premier match de qualification pour le tournoi mondial a eu lieu le àDjeddah, lorsque les Faucons ont battu laSyrie sur le score de deux buts à zéro[f 27]. Après quatre campagnes de qualifications infructueuses, les Saoudiens décrochent leur billet pour la phase finale de laCoupe du monde 1994 auxÉtats-Unis au terme d'un final à suspens. Les partenaires deMajed Abdullah atteignent les huitièmes de finale pour leur baptême en Coupe du monde. Trois autres qualifications suivront, entre1998 et2006, avec à chaque fois une élimination dès la phase de poules. La baisse de niveau durant les années 2000 a logiquement entraîné l'absence de la sélection lors des Coupes du monde2010 et2014, avec un barrage continental perdu en 2009 face àBahreïn, et une élimination dès letroisième tour de la zone Asie pour l'édition 2014. L'équipe effectue son retour en phase finale d'un Mondial en2018 enRussie, après 12 ans d'absence, au cours de laquelle elle ne passe pas le1er tour. L'Arabie saoudite parvient ensuite à enchaîner une seconde qualification consécutive pour laCoupe du monde 2022 chez le voisinqatari, sans passer le1er tour comme lors de la précédente édition enRussie. L'Arabie saoudite accueillera pour la première fois de son histoire la compétition en2034.

Parcours de l'équipe d'Arabie saoudite enCoupe du monde
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau de l'Uruguay1930Non inscriteDrapeau de l'Allemagne1974Non inscriteDrapeau d'Afrique du Sud2010Non qualifiée
Drapeau de l'Italie1934Non inscriteDrapeau de l'Argentine1978Non qualifiéeDrapeau du Brésil2014Non qualifiée
Drapeau de la France1938Non inscriteDrapeau de l'Espagne1982Non qualifiéeDrapeau de la Russie20181er tour
Drapeau du Brésil1950Non inscriteDrapeau du Mexique1986Non qualifiéeDrapeau du Qatar20221er tour
Drapeau de la Suisse1954Non inscriteDrapeau de l'Italie1990Non qualifiéeDrapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique2026Qualifiée
Drapeau de la Suède1958Non inscriteDrapeau des États-Unis1994Huitièmes de finale
2030
À venir
Drapeau du Chili1962Non inscriteDrapeau de la France19981er tour2034Qualifiée d'office
Drapeau de l'Angleterre1966Non inscriteDrapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon20021er tour
Drapeau du Mexique1970Non inscriteDrapeau de l'Allemagne20061er tour

Parcours en Coupe d'Asie des nations

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L'Arabie saoudite a pris part assez tardivement à laCoupe d'Asie des nations, de manière similaire à la Coupe du monde. Elle a participé pour la première fois aux éliminatoires lors de l'édition 1976, pour laquelle elle réussit à se qualifier mais renonce finalement avant la phase finale. Les Saoudiens ne s'inscrivent pas pour l'édition 1980 et réussissent ensuite à enchaîner 5 finales en coupe continentale[n 6], avec trois succès en 1984, en 1988 et en 1996. La sélection s'est jusqu'à présent toujours qualifiée pour la phase finale, et accueillera pour la première fois de son histoire la compétition en2027.

Parcours de l'équipe d'Arabie saoudite enCoupe d'Asie des nations
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
Drapeau : Hong Kong1956Non inscrite1984Médaille d'or, AsieVainqueur20111er tour
1960Non inscrite1988Médaille d'or, AsieVainqueur20151er tour
1964Non inscrite1992Médaille d'argent, AsieFinaliste2019Huitième de finale
1968Non inscrite1996Médaille d'or, AsieVainqueur2023Huitième de finale
1972Non inscrite2000Médaille d'argent, AsieFinaliste2027Qualifiée d'office
1976Forfait20041er tour
1980Non inscrite2007Médaille d'argent, AsieFinaliste

Parcours en Coupe du Golfe des nations

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La sélection d'Arabie saoudite a pris part à laCoupe du Golfe des nations dès son édition inaugurale en 1970. La compétition a vu le nombre d'équipes engagées augmenter au fil des années et à l'origine disputée sous forme d'une poule unique où tous les participants se rencontrent une fois. Seule l'édition de 1974 utilise exceptionnellement un format différent (deux poules de trois puis demi-finales et finale). Les Saoudiens n'inscrivent leur nom au palmarès de la compétition qu'au bout de onze participations, lors de l'édition 1994 disputée auxÉmirats arabes unis avant de renouveler ce succès en 2002 et 2003. Avec l'arrivée duYémen à partir de 2004, ce qui porte à huit le nombre de participants, la compétition est modifiée et se calque sur laCoupe des confédérations : un premier tour où les équipes sont réparties en deux poules de quatre suivie d'une phase finale avec demi-finales et finale, sans match pour la3e place. L'Arabie saoudite a organisé à quatre reprises la compétition avec de bons résultats : deuxième en 1972, troisième place en 1988, victoire en 2002 et une nouvelle finale en 2014.

Parcours enCoupe du Golfe des nations
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
19703e 19883e 20041er tour20231er tour
19722e 1990Non inscrite 2007Demi-finaliste2024Demi-finaliste
1974Finaliste 19923e2009Finaliste
19765e 1994Vainqueur2010Finaliste
19793e 19963e20131er tour
19824e 19982e2014Finaliste
19843e 2002Vainqueur 20171er tour
19863e 2003Vainqueur 2019Finaliste
En rouge encadré et en gras italique, les éditions de laCoupe du Golfe des nations que l'équipe d'Arabie saoudite a disputées à domicile.

Parcours en Coupe arabe des nations

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Absente des trois premières éditions de laCoupe arabe des nations, organisées entre 1963 et 1966, l'Arabie saoudite s'engage lors de la4e édition, qu'elle dispute à domicile, après presque vingt ans d'interruption. Elle parvient à terminer sur le podium, à la3e place. Elle réussit à atteindre la finale en 1992, avant de réaliser le doublé en 1998 et 2002. Une nouvelle fois, la Coupe arabe des nations disparaît du calendrier pendant dix ans et c'est à nouveau lors d'une édition organisée par lafédération saoudienne qu'elle est remise sur pied. Malgré l'avantage de jouer à domicile, les Verts sont éliminés en demi-finale. L'Arabie saoudite est la deuxième nation la plus titrée derrière l'Irak, quatre fois victorieuse.

Parcours enCoupe arabe des nations
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1963Non inscrite19853e 1998Vainqueur20211er tour
1964Non inscrite 19881er tour2002Vainqueur2025À venir
1966Non inscrite1992Finaliste2012Demi-finale (4e)
En rouge encadré et en gras italique, les éditions duCoupe arabe des nations que l'équipe d'Arabie saoudite a disputées à domicile.

Parcours à la Coupe des confédérations

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C'est la fédération saoudienne qui est à l'origine de la création de ce qui est aujourd'hui laCoupe des confédérations. En 1992, la sélection saoudienne participe à la première édition, en compagnie des champions d'Amérique du Sud, d'Afrique et de laCONCACAF, lors d'un tournoi amical intituléCoupe du Roi-Fahd. Elle dispute ensuite les deux éditions suivantes : en 1995 en tant que pays organisateur, et en 1997 grâce à son titre lors de laCoupe d'Asie l'année précédente. Elle participe également à la première édition ayant le nom deCoupe des confédérations (à la suite de sa reprise par laFIFA), organisée auMexique et où elle atteint les demi-finales. Son absence de titres continentaux l'empêche depuis de participer à la compétition.

Parcours enCoupe des confédérations
AnnéePositionAnnéePositionAnnéePosition
1992Finaliste2001Non qualifiée2013Non qualifiée
19951er tour2003Non qualifiée2017Non qualifiée
19971er tour2005Non qualifiée
19994e2009Non qualifiée
En rouge encadré et en gras italique, les éditions de laCoupe des confédérations que l'équipe d'Arabie saoudite a disputées à domicile.

Parcours aux Jeux olympiques

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Tout comme pour les qualifications pour laCoupe du monde ou laCoupe d'Asie des nations, lafédération saoudienne a inscrit tardivement l'équipe nationale aux qualifications pour le tournoi olympique de football. C'est lors de la campagne pour le tournoi deMontréal en1976 que la sélection a commencé son histoire olympique. Elle a pris part à 3 phases finales, les deux premières ont eu lieu auxÉtats-Unis, auxJeux olympiques de 1984 et de1996, la3e auJapon en2021 (bien que depuis l'édition 1992, le tournoi est disputé par l'équipe olympique). À chaque fois, les Faucons ont terminé à la dernière place de la poule, après avoir perdu tous leurs matchs ; néanmoins l'édition 2021 a vu les Saoudiens réussir à inscrire au moins un but lors de chacune de leurs rencontres et même marquer 2 buts dans un même match, une première, face à l'Allemagne (courte défaite 2-3).Fuad Amin,Mohammed al-Khilaiwi,Majed Abdullah,Salem Al-Dawsari,Sami Al-Najei (auteur d'un doublé contre l'Allemagne) etAbdulelah Al-Amri sont à ce jour les seuls buteurs saoudiens de l'histoire de la sélection aux Jeux olympiques.

Parcours auxJeux olympiques
AnnéeRésultatAnnéeRésultatAnnéeRésultatAnnéeRésultat
1956Non inscrite1976Tour préliminaire19961er tour2016Tour préliminaire
1960Non inscrite1980Non inscrite2000Tour préliminaire20201er tour
1964Non inscrite19841er tour2004Tour préliminaire2024Tour préliminaire
1968Non inscrite1988Tour préliminaire2008Tour préliminaire2028
1972Non inscrite1992Tour préliminaire2012Tour préliminaire2032

Statistiques

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Nations rencontrées

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Les 10 apparitions saoudiennes en phases finales internationales (6 enCoupe du monde et 4 enCoupe des confédérations) ainsi que l'invitation à laGold Cup 2025 ont donné l'occasion à l'équipe nationale de rencontrer en match officiel des sélections d'Afrique (Cameroun,Afrique du Sud,Maroc,Tunisie ouÉgypte à 3 reprises), d'Europe (Espagne,Belgique,Pays-Bas,France,Danemark à deux reprises,Irlande,Allemagne,Ukraine,Russie ou encorePologne), d'Amérique du Sud (Brésil deux fois,Bolivie,Argentine 2 fois etUruguay) et d'Amérique du Nord (Mexique 5 fois,États-Unis 3 fois,Haïti etTrinité-et-Tobago).

De plus, les nombreux matchs amicaux organisés à travers le monde par lafédération ont permis aux Faucons de rencontrer plus d'une centaine d'autres équipes nationales avec des résultats parfois bons (deux nuls contre l'Angleterre ou victoire de prestige face à l'Uruguay[f 28] et leSénégal avant laCoupe du monde 2002, contre laRussie ou laBulgarie) ou plus médiocres (défaite auLiechtenstein[f 29], à domicile face auZimbabwe[f 30] ou 0-4 lors d'un amical le contre laMoldavie[57]). En affrontant leVenezuela lors d'un match amical le, l'Arabie saoudite a rencontré au moins une fois l'ensemble des équipes d'Amérique du Sud.

Sans surprise, avec ses multiples participations à laCoupe du Golfe Persique et à laCoupe arabe des nations et grâce aux bonnes relations avec ses voisins proches, c'est face aux autres sélections de lapéninsule arabique que l'Arabie saoudite a disputé le plus grand nombre de rencontres (plus d'une trentaine de matchs face auQatar, auBahreïn, auxÉmirats arabes unis et auKoweït).

À l'inverse, parmi les meilleures sélections mondiales, les Faucons n'ont jusqu'à présent jamais affronté laSuisse, laRoumanie, laSerbie ou laBosnie-Herzégovine pour l'Europe. En Asie, aucun match n'a encore eu lieu contre laBirmanie,Brunei,Guam et lesPhilippines.

Rivalités

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Avec le Qatar

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L'Arabie saoudite a disputé à ce jour 43 matchs[58] face auQatar. La première rencontre a eu lieu le lors de la Coupe du Golfe des nations. Sans surprise, c'est à l'occasion de cette compétition que les matchs ont été les plus réguliers. Les deux équipes se sont également affrontées à 4 reprises en phase finale de laCoupe d'Asie, à chaque fois lors du premier tour. Le bilan global est largement favorable aux Saoudiens avec 18 victoires et 16 matchs nuls, contre 9 défaites.

Avec le Koweït

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44 matchs ont eu lieu entre Saoudiens et Koweïtiens depuis1961 et le match desJeux panarabes, remporté par les Verts. C'est la nation qu'ils ont le plus souvent affrontée. Le bilan est équilibré avec 16 victoires saoudiennes, 16 victoires du Koweït, 12 matchs nuls et 47 buts marqués côté saoudien contre 48 côté koweïtien[59]. La rencontre du est celle qui a revêtu le plus grand enjeu puisqu'elle est disputée à l'occasion du quart de finale de laCoupe d'Asie des nations, remportée par les hommes deNasser al-Johar, qui allaient échouer en finale. La première rencontre amicale entre les deux équipes nationales n'a eu lieu qu'en.

Avec Bahreïn

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Les Saoudiens ont affronté à 40 reprises la sélection deBahreïn[60]. Le bilan de 19 victoires saoudiennes et 12 matchs nuls est très largement en faveur des Faucons. Leur première confrontation a eu lieu lors de l'édition 1970 de laCoupe du Golfe, qui marque les débuts de la sélection saoudienne dans la compétition, tandis que leur double affrontement de, qui a eu lieu dans le cadre des barrages de la zone Asie pour laCoupe du monde 2010 et qui a vu la qualification des Bahreïnis au bénéfice desbuts marqués à l'extérieur, a été l'un des plus marquants. Les 2 équipes se sont également affrontées lors des éliminatoires de la Coupe du monde à 5 autres reprises : 1 fois pour l'édition1982 et 4 fois en aller-retour lors des éditions2002 et2026. En outre, elles se sont rencontrées 2 fois lors d'une phase finale de Coupe d'Asie des nations, en1988 et en2007, toujours au1er tour.

Avec les Émirats arabes unis

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40 matchs ont été disputés par l'Arabie saoudite contre les Émirats arabes unis depuis la création des deux sélections, la première ayant eu lieu en1972 lors de la Coupe du Golfe, avec une victoire saoudienne 4-0. Les Émiratis n'ont remporté que 8 rencontres et obtenu 10 matchs nuls[61]. Les deux équipes se sont affrontées trois fois lors de la Coupe d'Asie des nations : lors des qualifications pour letournoi 1984, en demi-finale de l'édition 1992 et à l'occasion de la finale de laCoupe d'Asie 1996, disputée àDubaï.

Records

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Joueurs

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Mohammed al-Deayea reste à ce jour le joueur le plus capé de l'histoire de la sélection, devantMohammed al-Khilaiwi etSami al-Jaber. En termes de buts inscrits, c'est l'attaquantMajed Abdullah avec 72 réalisations en 117 capes qui reste le meilleur buteur de l'histoire des Faucons.Yasser al-Qahtani est actuellement le meilleur buteur saoudien en activité puisqu'il a inscrit 45 buts en 102 sélections.

Matchs

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Si le match du face à laSyrie reste le premier de l'histoire des Verts, les Saoudiens ont dû attendre le pour jouer leur premier match officiel, dans le cadre des éliminatoires de laCoupe d'Asie des nations 1976. Leur plus large victoire date du face auTimor oriental, lors du2e tour des éliminatoires du Mondial 2018 avec un succès à l'extérieur sur le score de 10 à 0. A contrario, la sélection a encaissé un 13-0 face à laRépublique arabe unie lors desJeux panarabes 1961.

L'Arabie saoudite détient le record du nombre de finales de Coupe d'Asie disputées, avec un total de 6 finales jouées, pour 3 gagnées (1984, 1988 et 1992). Elle a également réussi une série[n 7] de seize matchs de phase finale de Coupe d'Asie sans connaître la défaite, entre 1984 et 1992. Entre 1984 et 2000, les Saoudiens sont parvenus à atteindre la finale de la Coupe d'Asie cinq fois consécutivement. Enfin, elle a réussi, tout comme laCorée du Sud la performance de remporter les deux premières Coupes d'Asie auxquelles elle a participé, en1984 et1988. Avec 13 matchs disputés en Coupe des confédérations, la sélection saoudienne détient le deuxième plus grand nombre de rencontres jouées par une sélection asiatique dans la compétition[n 8]. De la même manière pour laCoupe du monde, les Faucons ont disputé 13 rencontres, ce qui les place au3e rang en Asie[n 9].

La défaite 8-0 des Saoudiens face à l'Allemagne, lors du premier tour de laCoupe du monde 2002, reste une des plus lourdes défaites concédées dans l'histoire de la Coupe du monde. Ils ont également eu l'honneur de disputer en1992 face auxÉtats-Unis le tout premier match de l'histoire de laCoupe des confédérations, appelée à l'époqueCoupe du Roi-Fahd. Lors de l'édition 1999, ils subissent un revers historique 8-2 face auBrésil pour ce qui est au moment de la rencontre le match le plus prolifique de l'histoire de la compétition[n 10].

Classements FIFA

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La sélection saoudienne a longtemps fait partie des meilleures nations asiatiques, notamment grâce à ses bons résultats enCoupe d'Asie (finale en1992 et titre en1996) mais aussi à la suite de son bon parcours lors de laCoupe du monde 1994. Elle atteint ainsi la21e place mondiale enjuillet2004, à une période où les Verts sont irrésistibles puisque invaincus depuis. Depuis, les mauvais résultats entraînent l'Arabie saoudite au-delà de la100e place mondiale, avec même un126e rang en fin d'année2012. Elle effectue cependant une remontée importante les années suivantes à la faveur de bien meilleurs résultats, atteignant le top 50 en avec une48e place.

Au niveau continental, l'évolution est la même avec une place parmi les trois meilleures sélections asiatiques jusqu'en2003, à quelques exceptions près. Les Saoudiens quittent le haut du classement continental en2011, où ils ne sont même plus parmi les dix nations les plus performantes d'Asie. Elle effectue son retour parmi les 5 meilleures sélections asiatiques à partir de2016.

Classement FIFA de l'Équipe d'Arabie saoudite
Année19931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021202220232024
Classement mondial[62]382754373330393631382628336461486380961268710280546369676751495659
Classement en Asie[63]11323511242447555511159117555666558

Légende du classement mondial :
Légende du classement asiatique :

  • de 1 à 29
  • de 1 à 3
  • de 30 à 79
  • de 4 à 10
  • de 80 à 149
  • de 11 à 20

Notes et références

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Notes

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  1. L'Arabie saoudite, bien que n'étant pas membre de laCONCACAF, a participé à laGold Cup 2025 en tant qu'invitée.
  2. Le premier match joué dans le stade est un match amical entre l'équipe du Liban et le club roumain deFC Petrolul Ploiești.
  3. Cette défaite 8-0 est la quatrième en termes d'écart derrière le 10-1 de Hongrie-Salvador (1982) et deux matchs conclus sur le score de 9-0 (Yougoslavie-Zaïre de 1974 et Hongrie-Corée du Sud de 1954). C'est le deuxième 8-0 de l'histoire de la compétition après le Suède-Cuba de 1938.
  4. Avec six finales asiatiques disputées pour trois remportées, l'Arabie saoudite devance la Corée du Sud (5 finales et 2 titres) et le Japon (4 finales, toutes gagnées).
  5. RSSSF a revu a posteriori le bilan deMajed Abdullah à 72 buts en 117 sélections. Cf(en) « Majed Abdullah Mohammed - Century of International Appearances », RSSSF,
  6. Le record absolu est détenu par l'Argentine qui a atteint la finale de laCopa América lors de 8 éditions consécutives, entre 1923 et 1937. Dans l'histoire moderne, seule l'Australie a fait mieux avec 6 finales consécutives enCoupe d'Océanie des nations.
  7. Le record absolu est détenu par l'Iran qui a disputé dix-sept matchs de Coupe d'Asie sans défaite, entre 1968 et 1980.
  8. Le record est détenu par leJapon avec 16 rencontres de Coupe des confédérations jouées.
  9. Avant le début de laCoupe du monde 2014, c'est laCorée du Sud qui détient le record avec 28 matchs joués, devant le Japon qui en a disputé 14.
  10. Ce record de huit buts encaissés en Coupe des confédérations va tenir jusqu'en2013 avec la défaite 10-0 deTahiti face à l'Espagne, match qui égale aussi le total de 10 buts inscrits lors d'une seule rencontre dans la compétition.

Feuilles de matchs

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Tableaux et classements

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Autres références

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