Pour l’article homonyme, voirTotalEnergies.
| Statuts | Groupe Sportif II(d)(- Groupe Sportif I(d)(- UCI ProTeam(- continentale pro(- UCI ProTeam() continentale pro(- ProTeam(depuis) |
|---|---|
| Code UCI | |
| Discipline | |
| Pays | |
| Création | |
| Saisons | |
| Budget | 7M€() |
| Sponsor | |
| Marque de cycles | TIME(2000-2009) Colnago(2010-2015) BH(2016-2017) Wilier Triestina(2018-2021) Specialized(2022-2023) Enve(2024-2025) Cube(2026-) |
| Directeur général | Philippe Raimbaud(d)(- Jean-René Bernaudeau(depuis) |
|---|---|
| Directeurs sportifs | Dominique Arnould(depuis) Andy Flickinger(- Benoît Génauzeau(depuis) Lylian Lebreton(depuis) Ismaël Mottier(- Jean-René Bernaudeau(- Thierry Bricaud(- Christian Guiberteau(- Didier Rous(- Philippe Mauduit(- Jimmy Engoulvent(- Thibaut Macé(depuis) |
Bonjour-Toupargel | |
| - | Bonjour |
| - | Brioches La Boulangère |
| - | Bouygues Telecom |
| - | BBox Bouygues Telecom |
| - | Team Europcar |
| - | Direct Énergie |
| - | Total Direct Énergie |
| - | TotalEnergies |
| depuis | Team TotalEnergies |

L'équipe cycliste TotalEnergies est une équipefrançaise decyclisme professionnel sur route ayant le statut d'UCI ProTeam. La formation est dirigée par l'ancien coureur professionnelJean-René Bernaudeau, fondateur de la structureVendée U en 1991 dont sont issus plusieurs membres de l'équipe.
Créée en2000 sous le nom de « Bonjour », l'équipe s'est appelée « Brioches La Boulangère » en2003 et2004, puis « Bouygues Telecom » de2005 à2008 et « BBox Bouygues Telecom » en2009 et2010. Elle est sponsorisée entre2011 et2015 par la société de location de véhiculesEuropcar, puis à partir de2016 par le fournisseur d'électricité et de gazDirect Énergie, renomméTotalEnergies le 16 juin 2021[1].
La formation vendéenne a notamment compté dans ses rangsDidier Rous, double champion de France et vainqueur duGrand Prix du Midi libre et duGrand Prix de Plouay,Thomas Voeckler, double champion de France, vainqueur duGrand Prix de Plouay, quatrième duTour de France 2011, etmaillot à pois en2012,Sylvain Chavanel,Jérôme Pineau,François Simon, sixième duTour de France 2001,Pierrick Fédrigo, vainqueur du Grand Prix de Plouay et de plusieurs étapes duTour de France, etXavier Florencio, lauréat de laClassique de Saint-Sébastien 2006. Elle participe principalement aux épreuves descircuits continentaux, mais elle bénéficie également d'invitations pour des courses du calendrierUCI World Tour. Ainsi depuis sa création en 2000, l'équipe de Jean-René Bernaudeau n'a manqué aucune participation au Tour de France.
L'équipe fait partie de l'UCI World Tour en2014, mais perd sa licence en 2015[2].

En 1991, l'ancien coureur cyclisteJean-René Bernaudeau fonde la formationVendée U qui évolue chez les amateurs. En 2000, il crée avec Philippe Raimbaud l'entrepriseVendée Cyclisme SA, et met en place une équipe professionnelle, sponsorisée parBonjour, journal gratuit de petites annonces[3], et le groupeToupargel, spécialisé dans la livraison de produits alimentaires surgelés à domicile[4].
À sa création, la formation Bonjour-Toupargel dispose d'un budget de20 millions de francs[4]. Outre Bernaudeau,Thierry Bricaud etChristian Guiberteau assurent la direction sportive de l'équipe composée de 18 coureurs[5], parmi lesquelsFranck Bouyer etFrançois Simon, qui avaient évolué sous les ordres de Bernaudeau au sein de l'ancienne équipeCastorama, ou les expérimentésPascal Deramé,Didier Rous etJean-Cyril Robin. Plusieurs membres de la formationVendée U signent leur premier contrat professionnel en intégrant l'équipe, commeSylvain Chavanel etSébastien Joly.
L'équipe court en deuxième division et remporte sa première victoire dès le mois de janvier grâce àDamien Nazon sur la3e étape duTour de Langkawi[6]. La formation obtient rapidement d'autres succès avec les victoires de Didier Rous surParis-Camembert et leGrand Prix du Midi libre[5]. Dès sa première année d'existence, l'équipe Bonjour-Toupargel est sélectionnée pour participer auTour de France[7], dont son leader Jean-Cyril Robin se classe19e[8]. En fin de saison, l'équipe termine à la5e place du classement par équipes de sa catégorie[9].


En 2001, Bonjour devient le sponsor unique de l'équipe, qui se compose de 19 coureurs après les signatures de deux nouveaux coureurs issus de la formationVendée U-Pays de la Loire,Thomas Voeckler etAnthony Charteau. Christophe Faudot prend sa retraite et intègre la direction sportive de l'équipe[10].Didier Rous apporte de nouvelles victoires de prestige à l'équipe en s'imposant sur lesQuatre Jours de Dunkerque[11] puis en devenantchampion de France[12]. Bonjour est sélectionnée pour son deuxièmeTour de France[13], et s'y illustre par l'intermédiaire deFrançois Simon. Après avoir pris part à une échappée arrivée avec plus de 35 minutes d'avance sur le peloton àPontarlier lors de la8e étape[14], il endosse le maillot jaune àL'Alpe d'Huez au soir de la10e étape[15] et le conserve pendant trois jours, jusque dans les Pyrénées[16]. François Simon prend finalement la6e place du classement général de la Grande Boucle.
En terminant au quatrième rang de sa catégorie à la fin de l'année 2001[17], la formation Bonjour intègre l'élite du cyclisme mondial pour la saison 2002[18]. Les coureurs se distinguent principalement sur des épreuves françaises :Sylvain Chavanel s'impose sur leTrophée des grimpeurs et lesQuatre Jours de Dunkerque[19], Didier Rous sur leCircuit de la Sarthe,Jérôme Pineau sur leTour de Normandie etFranck Bouyer sur leTour de Vendée[20]. Bouyer remporte par ailleurs laCoupe de France[21], tandis que Bonjour s'adjuge le classement par équipes.

En 2003, la firme vendéenne La Boulangère, spécialisée dans la fabrication de pains et de brioches, devient le sponsor principal de l'équipe à la suite du retrait de Bonjour. Leconseil général de la Vendée s'engage en tant que sponsor secondaire afin de compléter le budget de la formation, désormais nommée Brioches La Boulangère[22],[23]. L'équipe est frappée au début du mois de juin par le décès dans son sommeil d'un de ses membres,Fabrice Salanson, alors qu'il s'apprêtait à prendre part auTour d'Allemagne[24]. Quelques semaines plus tard, vainqueur duchampionnat de France pour la deuxième fois, son coéquipierDidier Rous lui dédie son succès[25]. L'équipe remporte 17 victoires au cours de l'année[26], dont celle deThomas Voeckler sur leTour de Luxembourg[27]. Comme l'année précédente, l'équipe s'adjuge le classement par équipes de laCoupe de France.
En 2004, la signature du célèbre coureur espagnolJoseba Beloki, monté à trois reprises sur le podium du Tour de France, permet à l'équipe de gagner en notoriété internationale[28]. Mais la collaboration entre le coureur ibérique et le manager Jean-René Bernaudeau ne porte pas ses fruits, et Beloki quitte finalement l'équipe dès le mois de juin, à quelques semaines du départ du Tour[29]. Pour autant, Brioches La Boulangère remporte de nombreux succès dans la première partie de la saison : comme en 2002,Chavanel remporte lesQuatre Jours de Dunkerque[30], tandis que Franck Bouyer s'impose surParis-Camembert[31].
Le cofondateur de l'équipe, Philippe Raimbaud, démissionne en avril à la suite de désaccords avec Jean-René Bernaudeau, auquel échoit alors la pleine gestion sportive de la formation[32].
Déjà vainqueur d'À travers le Morbihan et d'une étape de laRoute du Sud,Thomas Voeckler devient champion de France au mois de juin, succédant ainsi au palmarès à son coéquipier Didier Rous[33]. Lors de la5e étape duTour de France 2004, il prend part à l'échappée victorieuse àChartres et endosse le maillot jaune[34],[35]. Voeckler parvient à conserver la tunique pendant dix jours, ne le cédant à l'AméricainLance Armstrong qu'à l'arrivée de la15e étape àVillard-de-Lans. Finalement18e au classement général, Thomas Voeckler devient après ce Tour 2004 l'un des coureurs les plus appréciés du public[33],[35]. En août, Didier Rous apporte une victoire importante à l'équipe en s'imposant sur leGrand Prix de Plouay[36].

En 2005, l'opérateur de télécommunicationBouygues Telecom remplace La Boulangère en tant que sponsor de l'équipe[37] et la formation de Jean-René Bernaudeau intègre l'UCI Pro Tour[38]. L'intersaison est marquée par le départ d'un des cadres de l'équipe,Sylvain Chavanel[39], et le recrutement de plusieurs coureurs parmi lesquels lechampion du monde 1997Laurent Brochard. L'encadrement de l'équipe est renforcé avec les arrivées d'Ismaël Mottier, ancien entraîneur du pôle espoirs deFlers, etDominique Arnould[40]. Bouygues Telecom se présente avec l'effectif le plus jeune du Pro Tour[41]. En mai,Anthony Charteau apporte à Bouygues sa première victoire sur le circuit Pro Tour en gagnant la6e étape duTour de Catalogne[42]. Les principaux résultats de l'équipe sont dus aux performances dePierrick Fédrigo, vainqueur desQuatre Jours de Dunkerque[43] puischampion de France[44]. En fin de saison, le jeuneAnthony Geslin, sélectionné en équipe de France, prend la médaille de bronze lors de la course en ligne deschampionnats du monde[45].
En 2006, Bouygues Telecom intègre deux coureurs étrangers, le néerlandaisStef Clement et l'espagnolXavier Florencio. Les Vendéens obtiennent leur première victoire d'étape sur le Tour de France, après le succès de Pierrick Fédrigo à Gap lors de la14e étape[46]. Un mois plus tard, Florencio offre à l'équipe sa première grande classique, laClasica San Sebastian[47]. Malgré ce succès, Bouygues Telecom termine à la19e et avant-dernière place de l'UCI ProTour[48]. L'équipe brille en revanche sur les épreuves françaises : après les succès d'Anthony Geslin surParis-Camembert[49], deDidier Rous sur leTrophée des grimpeurs[50] et deThomas Voeckler surParis-Bourges, Bouygues Telecom remporte le classement par équipes de laCoupe de France 2006[51], le troisième succès de l'équipe dans cette compétition.

L'année suivante, l'équipe se renforce avec le recrutement, entre autres, du grimpeur suisseJohann Tschopp[52], deuxième duTour d'Autriche en 2005, et duchampion d'EstonieErki Pütsep[53]. En juin, Didier Rous, l'un des cadres de l'équipe depuis ses débuts, met un terme à sa carrière à la suite de problèmes physiques récurrents[54]. Bouygues Telecom se distingue principalement sur les courses par étapes ducalendrier européen :Laurent Brochard se classe2e duTour de Luxembourg après en avoir remporté une étape[55], tandis que Fédrigo gagne leTour du Limousin[56] et Voeckler leTour du Poitou-Charentes[57]. Voeckler apporte par ailleurs un nouveau succès à l'équipe dans une épreuve Pro Tour en s'imposant sur leGrand Prix de Plouay[58]. Bouygues Telecom se classe16e duPro Tour[59]. Au cours de la deuxième journée de repos duTour de France 2007, Bouygues Telecom s'associe avec plusieurs autres équipes, principalement françaises, pour annoncer la création duMouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), qui vise à défendre la pratique d'un cyclisme propre[60].
L'effectif de Bouygues Telecom évolue peu pour la saison 2008.Andy Flickinger et Laurent Brochard prennent leur retraite alors que plusieurs néo-pros rejoignent l'équipe dont le RusseYury Trofimov. Ce dernier se distingue très rapidement en remportant dès le mois de février une étape et le classement général de l'Étoile de Bessèges[61]. Pour sa première saison chez les professionnels, il s'offre également une étape duCritérium du Dauphiné. L'équipe vendéenne s'exporte sur les autres continents :Rony Martias gagne deux étapes de laTropicale Amissa Bongo en janvier[62], puis s'adjuge en mars leTour ivoirien de la Paix dont son coéquipier Sébastien Turgot remporte la première étape[63].Matthieu Sprick est quant à lui vainqueur d'une étape en Malaisie sur leTour de Langkawi[64]. Par ailleurs, Bouygues Telecom brille à plusieurs reprises sur des épreuves Pro Tour : le SuisseAurélien Clerc est deuxième deGand-Wevelgem, tandis quePierrick Fédrigo gagne leGrand Prix de Plouay et une étape duTour de Catalogne dont il se classe huitième[65]. Grâce à ces résultats, la formation obtient la15e place de l'UCI ProTour 2008[66].

Pour la saison 2009, le groupeBouygues Telecom poursuit son partenariat avec l'équipe, mais le nom évolue et devientBbox Bouygues Telecom. L'effectif est profondément remanié : neuf coureurs s'en vont, parmi lesquels plusieurs cadres de l'équipe commeGeslin,Pineau ouFlorencio[67]. À l'inverse, six coureurs rejoignent les rangs de la formation vendéenne, dont le jeunePierre Rolland, recruté pour jouer un rôle de leader dans lescourses à étapes, le spécialiste ducyclo-crossSteve Chainel, le JaponaisYukiya Arashiro ou encore lechampion d'Europe espoirsCyril Gautier[67].
L'équipe commence la saison par de très bons résultats : Bbox gagne deux étapes de laTropicale Amissa Bongo parSokolov etTschopp, puisThomas Voeckler remporte le général de l'Étoile de Bessèges et duTour du Haut-Var[68]. Les Vendéens gagnent également sur des courses du calendrierPro Tour, avecTrofimov sur une étape duTour du Pays basque etPierrick Fédrigo sur une étape duCritérium du Dauphiné. Au mois de juillet, l'équipe brille également sur les routes duTour de France. Dans la5e étape, Thomas Voeckler se glisse dans l'échappée du jour, puis attaque à 5 kilomètres de l'arrivée pour s'imposer en solitaire àPerpignan[69]. Quatre jours plus tard, Pierrick Fédrigo remporte la9e étape entreSaint-Gaudens etTarbes en battant au sprint son compagnon d'échappéeFranco Pellizotti, passé en tête ducol d'Aspin et ducol du Tourmalet[70]. Le 16 juillet, Bbox Bouygues Telecom passe tout près d'une troisième victoire, maisLaurent Lefèvre est battu par le DanoisNicki Sørensen pour le gain de l'étape àVittel[71].
La fin de saison est plus délicate pour les hommes de Jean-René Bernaudeau : Bbox ne parvient pas à remporter le moindre succès après le Tour de France. L'équipe termine au19e rang duclassement mondial UCI[72]. Le 29 septembre, l'Union cycliste internationale décide de ne pas prolonger la licencePro Tour de la formation vendéenne. Bbox Bouygues Telecom est alors reléguée dans la catégoriecontinentale professionnelle[73].
La saison 2010 est la dernière saison du partenariat de Bouygues Telecom[74],[75]. L'équipe n'enregistre que trois recrues avecFreddy Bichot,Nicolas Vogondy etAnthony Charteau, qui avait déjà porté les couleurs de l'équipe entre 2001 et 2005[76]. Comme les années précédentes, l'équipe commence la saison auGabon pour y disputer la Tropicale Amissa Bongo. Anthony Charteau etYohann Gène gagnent chacun une étape et Charteau termine en tête au classement général.William Bonnet s'impose au sprint lors de la2e étape deParis-Nice[77]. Le mois de mars apporte plusieurs succès à l'équipe en moins d'une semaine, avec la victoire de Pierrick Fédrigo sur leCritérium international[78], disputé pour la première fois enCorse, les victoires d'étape deSteve Chainel etSébastien Turgot sur lesTrois Jours de La Panne[79] et celle deCyril Gautier sur laRoute Adélie[80].
En mai,Johann Tschopp offre à Bbox Bouygues Telecom sa première victoire d'étape sur leTour d'Italie[81]. Au mois de juin, l'équipe obtient des résultats notables : Nicolas Vogondy gagne àRisoul la4e étape duDauphiné[82], dont il termine à la6e place du classement général, puis devientchampion de France ducontre-la-montre àChantonnay[83]. Quelques jours plus tard,Thomas Voeckler remporte la course en ligne, et son deuxième titre de champion de France après celui de 2004[84].
Lors duTour de France, Bbox Bouygues Telecom gagne deux étapes, comme l'année précédente. Dans la15e étape, Voeckler s'impose en solitaire àBagnères-de-Luchon[85]. Le lendemain, son coéquipierPierrick Fédrigo franchit la ligne d'arrivée en tête àPau[86]. La formation vendéenne triomphe pour la première fois dans un classement annexe grâce à Anthony Charteau qui décroche lemaillot à pois de meilleur grimpeur[87]. En septembre, Thomas Voeckler décroche une nouvelle victoire sur une classique Pro Tour en triomphant sur la première édition duGrand Prix cycliste de Québec[88].
Malgré les bons résultats de l'équipe, son manager Jean-René Bernaudeau peine à trouver un repreneur pour assurer l'avenir de sa formation[89],[90]. Finalement, le 2 octobre, il annonce que la société de location de véhiculesEuropcar s'engage à ses côtés pour trois saisons[91],[92].

L'année 2011 est donc la première année du sponsoring de l'entreprise Europcar. Après avoir enregistré neuf départs, l'équipe se renforce avec six nouveaux coureurs.Christophe Kern etSébastien Chavanel, déjà membres de l'équipe jusqu'en 2007, sont de retour au sein de la formation vendéenne, qui recrute également le canadienDavid Veilleux ainsi que trois néo-pros[93].Didier Rous, qui occupait le poste de directeur sportif depuis l'année 2008 après avoir porté les couleurs de l'équipe, décide de quitter ses fonctions pour rejoindre la formationCofidis[94],[95]. Très vite, la nouvelle équipe Europcar signe ses premiers succès :Anthony Charteau gagne laTropicale Amissa Bongo pour la deuxième fois[96], une épreuve au cours de laquelle son coéquipierYohann Gène remporte deux étapes au sprint, avant de s'imposer un mois plus tard sur leTour d'Afrique du Sud[97].Thomas Voeckler apparaît comme l'un des coureurs les plus en forme du début de saison, en signant cinq victoires en moins d'un mois : il s'impose successivement sur une étape duTour méditerranéen, le classement général duTour du Haut-Var[98], deux étapes deParis-Nice[99] etCholet-Pays de Loire[100]. Ces victoires lui permettent d'être en tête du classement individuel de l'UCI Europe Tour à la fin du mois de mars[101]. Il renforce sa position en remportant une étape duTour du Trentin[102] puis le classement général desQuatre Jours de Dunkerque[103].

Europcar brille à nouveau sur les routes duDauphiné. Christophe Kern s'impose dans la5e étape[104] et se classe6e du classement général. Thomas Voeckler prend quant à lui la10e étape de ce critérium, tandis que la formation vendéenne remporte le classement par équipes. Poursuivant sur sa bonne forme, Christophe Kern remporte ensuite lechampionnat de France contre-la-montre àBoulogne-sur-Mer[105].
Lors duTour de France, Thomas Voeckler s'empare du maillot jaune àSaint-Flour au terme de la9e étape remportée par son compagnon d'échappéeLuis León Sánchez[106]. Comme en 2004, Voeckler parvient à conserver sa tunique pendant plusieurs jours, notamment grâce au travail de ses coéquipiers, comme Yohann Gène, premier antillais à disputer le Tour de France[107]. Après la17e étape, Voeckler reste leader malgré une frayeur dans la descente finale de la côte de Pramartino, où il parvient à éviter la chute après une sortie de route[108]. Le lendemain, il conserve son maillot jaune aucol du Galibier pour 15 secondes face au luxembourgeoisAndy Schleck, vainqueur de l'étape[109]. Dans la19e étape qui relieModane àL'Alpe d'Huez, Voeckler est en difficulté et termine loin des favoris, perdant ainsi sa place de leader. Son coéquipierPierre Rolland s'adjuge quant à lui la victoire d'étape, et s'empare ainsi dumaillot blanc de meilleur jeune[110]. Voeckler se classe finalement4e du Tour 2011, et Rolland prend la10e place du général[111].
Après ces bons résultats, l'équipe postule en fin de saison à l'obtention d'une licenceWorld Tour, mais cette demande est finalement rejetée par l'union cycliste internationale. Europcar évolue donc encore dans la catégoriecontinentale pro pour la saison 2012[112].

L'équipe conserve la quasi-totalité de ses coureurs pour la saison 2012. L'effectif s'internationalise avec les arrivées des ItaliensDavide Malacarne etMatteo Pelucchi, du TunisienRafaâ Chtioui et de l'AllemandBjörn Thurau, et s'articule autour des deux leaders, Thomas Voeckler et Pierre Rolland[113]. À la direction sportive,Andy Flickinger, ancien coureur de l'équipe, s'engage avec Europcar dans le but de remplacer Didier Rous, qui avait quitté la formation l'année précédente[114]. L'objectif fixé par le manager Jean-René Bernaudeau est de briller une nouvelle fois sur les courses à étapes et notamment sur le Tour de France, mais également de décrocher des bons résultats sur lesclassiques[115]. La première victoire d'Europcar arrive sur l'Étoile de Bessèges avec le succès de Pierre Rolland dans la3e étape[116]. Au printemps, Thomas Voeckler signe les principaux résultats de l'équipe : il s'impose en solitaire sur laFlèche brabançonne et se classe plusieurs fois dans les dix premiers sur les classiquesWorld Tour :8e duTour des Flandres,5e de l'Amstel Gold Race et4e deLiège-Bastogne-Liège[117].Sébastien Turgot se distingue en prenant la2e place deParis-Roubaix[118]. L'équipe Europcar domine une nouvelle fois laTropicale Amissa Bongo : deux victoires d'étapes pourYohann Gène, une pour Voeckler et le classement général pourAnthony Charteau, qui remporte l'épreuve pour la troisième fois consécutive[119].

En juin, la formation vendéenne est confrontée à des accusations de dopage. Anthony Charteau subit un contrôle sanguin alarmant de sa cortisolémie sur lesQuatre Jours de Dunkerque et doit être arrêté plusieurs jours[120]. Les bons résultats de l'équipe sur le précédent Tour de France interpellent et le quotidienL'Équipe révèle que le parquet de Paris a ouvert une enquête en août 2011 sur d'éventuelles pratiques dopantes au sein de l'équipe Europcar[121].
Comme en 2011, Europcar s'illustre sur leTour de France. Blessé au genou depuis le départ de la Grande Boucle[122], Thomas Voeckler passe néanmoins à l'attaque lors de la10e étape et s'impose devant ses compagnons d'échappée àBellegarde-sur-Valserine[123]. Le lendemain, Pierre Rolland gagne à La Toussuire et se rapproche au classement général[124]. Une semaine après sa victoire à Bellegarde, Thomas Voeckler gagne à nouveau sur le Tour, en franchissant la ligne d'arrivée àBagnères-de-Luchon en solitaire[125]. Il s'empare dans le même temps dumaillot à pois, qu'il conserve jusqu'à l'arrivée à Paris[126].
L'équipe Europcar obtient encore quelques succès en fin de saison :Tony Hurel remporte laPolynormande[127], le CanadienDavid Veilleux gagne laMi-août en Bretagne[128] et lesTrois vallées varésines[129], et le JaponaisArashiro s'impose sur leTour du Limousin[130].
Europcar se présente en 2013 avec un groupe peu remanié. Quatre coureurs sont partis, tandis que trois autres sont arrivés[131] : les deux spécialistes de la pisteBryan Coquard,médaillé d'argent de l'omnium aux Jeux olympiques deLondres 2012, etMorgan Lamoisson, ainsi que l'ÉrythréenNatnael Berhane, doublechampion d'Afrique et meilleur cycliste africain de l'année 2012[132]. L'ancien coureurSébastien Joly s'engage avec Europcar en tant que directeur sportif[133]. Comme les années précédentes, l'équipe Europcar débloque très rapidement son compteur de victoires, grâce aux succès deYohann Gène sur laTropicale Amissa Bongo[134].
Pour sa première année chez les professionnels, Bryan Coquard décroche ses premiers succès sur l'Étoile de Bessèges en signant deux victoires d'étapes[135]. Il récidive un mois plus tard sur leTour de Langkawi, en remportant une nouvelle fois deux étapes[136]. Quelques jours plus tard,Damien Gaudin gagne le prologue deParis-Nice[137]. Il se distingue également au printemps en prenant la cinquième place deParis-Roubaix[138]. Dans le même temps,Pierre Rolland domine leCircuit de la Sarthe et remporte ainsi la première course à étapes de sa carrière[139]. Alors que Bryan Coquard signe une nouvelle victoire sur leTour de Picardie[140], un autre néo-professionnel, Natnael Berhane, lève les bras pour la première fois de sa carrière auTour de Turquie[141], dont il se classe deuxième du général.
Dans sa préparation pour leTour de France, l'équipe Europcar se distingue sur leCritérium du Dauphiné. Le canadienDavid Veilleux gagne en solitaire la première étape[142], et revêt alors le maillot jaune de leader qu'il conserve pendant trois jours. Dans la sixième étape,Thomas Voeckler obtient sa première victoire de la saison[143]. Les deux coureurs maintiennent leur niveau de forme : Voeckler gagne une étape et le classement général de laRoute du Sud[144] alors que Veilleux s'impose sur lesBoucles de la Mayenne[145].
En juin 2013, l'équipe Europcar est suspendue provisoirement duMouvement pour un cyclisme crédible à la suite d'un taux de cortisolémie trop bas du coureur Pierre Rolland durant le Dauphiné[146]. Sur le Tour de France, l'équipe ne parvient pas à faire aussi bien que les années précédentes. Malgré la présence régulière des coureurs dans les échappées, Europcar ne remporte aucune victoire d'étapes. Pierre Rolland porte le maillot à pois pendant onze jours et pointe au24e rang du classement général final.
Pendant le Tour, la sociétéEuropcar annonce sa décision de prolonger son partenariat avec l'équipe de Jean-René Bernaudeau de deux années. La pérennité de la formation est ainsi assurée pour les saisons 2014 et 2015[147].

L'UCI informe le 10 décembre 2013 que l'équipe Europcar obtient une licence World Tour pour les saisons 2014 et 2015[148]. L'équipe est la seule équipe labellisée World Tour à ne pas remporter de victoires sur l'UCI World Tour 2014. Cette saison est marquée par la quatrième place dePierre Rolland sur leTour d'Italie. Son budget est de neuf millions d'euros[149]. En octobre 2014, le sponsorEuropcar annonce qu'il mettra un terme à son partenariat à l'issue de la saison 2015[150]. Sa licence World Tour lui est retirée pour la saison 2015 pour manque de garanties financières[2].
L'équipe redevient en 2015 uneéquipe continentale professionnelle[151].
Le nouveau sponsor estDirect Énergie[152].
L'équipe enregistre une première victoire sur leTour de France depuis 2012 grâce àLilian Calmejane lors de la huitième étape. Lilian Calmejane endosse le rôle de leader pour les saisons suivantes.

En avril 2019, le fournisseur d'électricité et de gaz Direct Énergie (racheté par le groupe TotalEnergies en 2018) change sa marque en Total Direct Énergie, et la formation annonce par conséquent son changement de dénomination. Dans la foulée, elle fait partie des équipes qui postulent à la catégorieWorld Tour pour les saisons 2020 à 2022[153], sans être retenue. Le 11 avril, l'équipe est officiellement renomméeTeam Total Direct Énergie et dispute sa première course sous cette appellation lors deParis-Roubaix[154]. En 2021, l'équipe devient laTeam TotalEnergies.

Pour la saison 2022, TotalEnergies opère un grand changement. L'arrivée du SlovaquePeter Sagan (3 foischampion du monde , 7Maillots vert et 12 étapes duTour de France,Paris-Roubaix) avec le champion de Pologne du contre-la-montre en titre,Maciej Bodnar, le grand rouleur Italien,Daniel Oss et le quadruple champion de Slovaquie et frère de Peter,Juraj Sagan. À cela vient s'ajouter les deux arrivées du Vendée U,Sandy Dujardin etAlan Jousseaume. Pendant ce temps,Leonardo Bonifazio,Damien Gaudin,Romain Sicard,Jérôme Cousin etMarlon Gaillard prennent leur retraite tandis qu'Adrien Petit arrive chezIntermarché Wanty Gobert Matériaux.
L'équipe va réaliser une très belle saison, avec une équipe très homogène, sur tous les terrains, à l'image des 15 victoires réalisées par 11 coureurs différents. La saison de Peter Sagan est assez moyenne, en raison de ses deux infections à la Covid-19. Il réalisera tout de même de très belles places : vainqueur d'une étape duTour de Suisse et de sonchampionnat national sur route, de 4 Top 5 sur leTour de France, il finira aussi5e deMilan-Turin et7e deschampionnats du monde. Des jeunes s'illustrent commeSandy Dujardin, notamment vainqueur d'étape sur leTour du Rwanda et3e duTour du Finistère et de laRoue Tourangelle,Valentin Ferron, vainqueur d'une étape duCritérium du Dauphiné,2e et3e de respectivementParis-Camembert et laRoute Adélie Vitré,Mathieu Burgaudeau, vainqueur d'une étape de Paris-Nice,5e de l'Étoile de Bessèges et2e du Tour du Doubs.
En 2023, comme habituellement en début d'année, l'équipe obtient de bons résultats en Afrique, avec trois victoires d'étape et le classement généralau Gabon et une étape au Rwanda. Unevictoire au sprint sur leTour d'Espagne.
En 2024,Anthony Turgis remporte la9e étape du tour de France.
Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe (commeDidier Rous, leader de l'équipe à ses débuts), soit en remportant une course majeure pour l'équipe (commeXavier Florencio, vainqueur de la classique de Saint-Sébastien 2006).

L'équipe est créée en 2000 par Philippe Raimbaud etJean-René Bernaudeau, tous deux fondateurs deVendée U et de la société Vendée Cyclisme SA[32]. Depuis le retrait de Raimbaud en 2004, Jean-René Bernaudeau dirige seul l'équipe professionnelle. La même année,Nicolas Guillé etThierry Bricaud, qui occupaient le poste de directeur sportif, sont licenciés par Bernaudeau qui les accuse d'avoir soutenu Philippe Raimbaud[155], et remplacés parIsmaël Mottier etDominique Arnould[40], toujours en poste en 2013.Philippe Mauduit etChristian Guiberteau ont également été directeurs sportifs de l'équipe jusqu'en juin 2009[156].
L'encadrement de l'équipe a souvent accueilli d'anciens coureurs de la formation, comme Christophe Faudot entre 2001 et 2005,Didier Rous entre 2008 et 2010[157],Andy Flickinger depuis 2012[114] etSébastien Joly en 2013[133].
Lylian Lebreton est recruté en 2014 au poste de directeur sportif.

Issue de l'équipe amateurVendée U, l'équipe professionnelle demeure liée à celle-ci par une convention signée avec leconseil général de la Vendée, stipulant que l'équipe professionnelle ne peut recruter un coureur néo-professionnel que s'il est passé par la structure Vendée U[158]. De ce fait, Vendée U est considérée comme l'antichambre de l'équipe professionnelle, et de nombreux coureurs formés au sein du club ont évolué dans l'équipe professionnelle de Jean-René Bernaudeau, commeSylvain Chavanel,Jérôme Pineau ouAnthony Geslin. En2013, 15 des 25 coureurs de l'équipe Europcar sont issus de la formation Vendée U, ce qui représente 60 % de l'effectif professionnel[131]. Les deux équipes se partagent les locaux du manoir Saint-Michel auxEssarts[159].
Durant leTour d'Italie 2001,Noan Lelarge fait l'objet d’un contrôle antidopage positif à latriamcinolone acétonide. Il est licencié par l’équipe, qui dénonce un « acte individuel totalement irresponsable »[160].
Lors duTour d'Espagne 2005,Unai Yus est retiré de l'épreuve par son équipe, car il était en possession de médicaments non-prescrits par le médecin de l'équipe[161]. Il est ensuite licencié. Le directeur de l'équipeJean-René Bernaudeau avance notamment que des hormones de croissance figuraient parmi les produits, ce que Yus dément[162]. Cette affaire provoque également la rupture des négociations concernant le recrutement de Yus parEuskaltel-Euskadi[163].
En juillet 2007, la formation Bouygues Telecom est à l'origine de la création, avec six autres équipes, duMouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), qui défend l'idée d'un cyclisme propre en visant le plus strict respect du code éthique mis en place par l'UCI[60],[164].
En 2012, l'équipe Europcar doit faire face à des accusations de dopage.Anthony Charteau, meilleur grimpeur du Tour de France 2010, est arrêté plusieurs jours à la suite d'un contrôle ayant révélé un taux de cortisol effondré[120]. À deux jours du départ duTour, le quotidienL'Équipe révèle qu'une enquête préliminaire sur l'éventuelle utilisation de substances interdites par les coureurs de l'équipe avait été ouverte par le parquet de Paris un mois après la fin duTour de France 2011[121],[165]. Le médecin de l'équipe ainsi que le manager Jean-René Bernaudeau repoussent ces accusations, assurant qu'aucune erreur n'a été commise par Europcar[166]. Devant l'absence de faits avérés, l'enquête est classée sans suite en mai 2013[167].
En juin 2013,Pierre Rolland et l'équipe Europcar sont montrés du doigt : aligné sur leCritérium du Dauphiné, le coureur a pris le départ de la8e étape malgré une analyse révélant un taux de cortisolémie trop faible[168], ce qui est contraire aux règles édictées par le MPCC, qui exclut l'équipe Europcar à titre conservatoire après cette affaire[169]. N'ayant subi aucun contrôle positif, Pierre Rolland ne fait l'objet d'aucune suspension.
Victoires sur les classiques World Tour, ou niveau équivalent
Victoires sur les autres courses d'un jour

En2000 et2001, l'équipe Bonjour est classée parmi lesGroupes Sportifs II (GSII), la deuxième catégorie des équipes cyclistes professionnelles. De2002 à2004, elle est parmi les Groupes Sportifs I (GSI), en ayant changé de nom en 2003. Les classements donnés ci-dessous pour cette période sont ceux de l'équipe en fin de saison.
À compter de 2005, l'équipe Bouygues Telecom intègre leProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[175].
| Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
|---|---|---|
| 2005 | 17e | |
| 2006 | 19e | |
| 2007 | 16e | |
| 2008 | 15e |
En 2009, le classement du ProTour est remplacé par leclassement mondial UCI.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2009 | 19e | ||
| 2010 | 19e | ||
| Source :UCI | |||
De2010 à2013, l'équipe ne fait plus partie des équipesProTour. Elle participe principalement aux épreuves descircuits continentaux. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur les circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[176].
UCI Africa Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2010 | 2e | ||
| 2011 | 2e | ||
| 2012 | 3e | ||
| 2013 | 3e | ||
| 2015 | 5e | ||
| 2016 | 5e | ||
| 2017 | 5e | ||
| 2018 | 8e | ||
| Source :UCI | |||
UCI America Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2011 | 41e | ||
| 2015 | 45e | ||
| 2016 | 34e | ||
| 2017 | 48e | ||
| Source :UCI | |||
UCI Asia Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2010 | 56e | ||
| 2011 | 14e | ||
| 2012 | 41e | ||
| 2013 | 23e | ||
| 2015 | 42e | ||
| 2018 | 101e | ||
| Source :UCI | |||
UCI Europe Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2010 | 12e | ||
| 2011 | 8e | ||
| 2012 | 8e | ||
| 2013 | 1er | ||
| 2015 | 12e | ||
| 2016 | 2e | ||
| 2017 | 6e | ||
| 2018 | 4e | ||
| 2019 | 1er | ||
| 2020 | 5e | ||
| 2021 | 3e | ||
| 2022 | 3e | ||
| 2023 | 4e | ||
| 2024 | 5e | ||
| 2025 | - | ||
| Source :UCI | |||
UCI Oceania Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2010 | 5e | ||
| Source :UCI | |||
En2014, l'équipe Europcar intègre l'UCI World Tour pour une seule saison.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2014 | 18e | ||
| Source :UCI | |||
Depuis 2016, l'équipe est également classée auClassement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI et concerne toutes les équipes UCI.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2016 | - | ||
| 2017 | - | ||
| 2018 | - | ||
| 2019 | 16e | ||
| 2020 | 24e | ||
| 2021 | 22e | ||
| 2022 | 17e | ||
| 2023 | 22e | ||
| 2024 | 23e | ||
| 2025 | - | ||
| Source :UCI | |||
Depuis 2000, l'équipe compte 44 participations dans lesgrands tours, avec les résultats suivants :
| Date | Course | Pays | Classe | Vainqueur | |
|---|---|---|---|---|---|
| 27 fév. | 4e étape duTour du Rwanda | 2.1 | |||
| 2 mars | Classement général,Tour du Rwanda | 2.1 | |||
| 9 mars | Grand Prix Jean-Pierre Monseré | 1.1 | |||
| 20 avr. | Tour du Doubs | 1.1 | |||
| 24 avr. | 1re étape duTour des Asturies | 2.1 | |||
| 30 mai | 1re étape desBoucles de la Mayenne | 2.Pro | |||
| 19 août | 1re étape duTour du Limousin-Nouvelle-Aquitaine | 2.1 | |||
| 26 août | 1re étape duTour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine | 2.1 | |||
| 28 août | 3e étape duTour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine | 2.1 | |||
| 29 août | Classement général,Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine | 2.1 | |||
| 6 sept. | Maryland Cycling Classic | 1.Pro | |||
| 2 oct. | 5e étape duTour de Langkawi | 2.Pro | |||
| 5 oct. | Classement général,Tour de Langkawi | 2.Pro | |||
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