Cet article concerne l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe cycliste féminine Movistar.
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| Statuts | Équipe pro(- Groupe Sportif I(d)(- UCI ProTeam(- UCI WorldTeam(depuis) |
|---|---|
| Codes UCI | |
| Discipline | |
| Pays | |
| Création | |
| Saisons | |
| Budget | 8 millions d'€ (2014)[1] |
| Marque de cycles | Canyon(depuis 2014) |
| Directeur général | Eusebio Unzué(depuis) |
|---|---|
| Directeurs sportifs | Eusebio Unzué(depuis) José Luis Arrieta(depuis) Alfonso Galilea(d)(depuis) José Vicente García Acosta(depuis) José Luis Jaimerena(depuis) José Luis Laguía(depuis) Pablo Lastras(depuis) Yvon Ledanois(depuis) Jürgen Roelandts(depuis) Xabier Muriel(d)(depuis) |
| - | Reynolds |
|---|---|
| - | Banesto |
| - | iBanesto.com |
Illes Balears-Banesto | |
| - | Illes Balears |
| - | Illes Balears-Caisse d'Épargne |
Caisse d'Épargne-Illes Balears | |
| - | Caisse d'Épargne |
| depuis | Movistar Team |
L'équipe cycliste Movistar est une formationespagnole decyclisme professionnel sur route, intégrée auProTour depuis sa création en2005. Héritée des équipesReynolds,Banesto etCaisse d'épargne, elles aussi dirigées parJosé Miguel Echavarri, c'est une des plus anciennes équipes du peloton (elle est présente depuis 1980) et l'une des plus titrées, notamment grâce àPedro Delgado,Miguel Indurain,José María Jiménez,Alex Zülle,Francisco Mancebo ou plus récemmentAlejandro Valverde etNairo Quintana.
Au cours de son histoire, l'équipe a notamment remporté septTours de France, quatreTours d'Italie et quatreTours d'Espagne. Ses coureurs ont également gagné un titre olympique, quatre titres mondiaux et quatre fois la classiqueLiège-Bastogne-Liège.
L'équipe professionnelle nait en1980 sous le nom d'une entreprise navarraise d'aluminium Reynolds, qui un an auparavant avait fait son entrée dans le monde du cyclisme en parrainant une équipe amateur dirigée parJosé Miguel Echavarri, alma mater de cette équipe.
En 1990, la banque espagnoleBanesto devient le principal sponsor de l'équipe et lui donne son nom pendant douze années. En 2001, l'équipe prend le nom d'ibanesto.com.
La société Banesto cesse d'être le sponsor principal de l'équipe à la fin de l'année 2003 mais y reste associée en 2004. LaCommunauté autonome desîles Baléares s'engage jusqu'à la fin de l'année 2006 afin de s'offrir une publicité internationale susceptible de favoriser son tourisme[2]. L'équipe prend le nom d'Illes Balears-Banesto en 2004. En mars 2005, la banque française Caisse d'épargne devient co-sponsor de l'équipe[3]. Son engagement porte jusqu'en 2010. Elle devient sponsor principal en 2007[4], tandis que les îles Baléares ne prolongent pas au-delà de 2006[5].La Caisse d'épargne annonce la fin de son engagement dans le cyclisme à la fin de l'année 2010[6].Depuis 2011, l'équipe porte le nom de Team Movistar, le groupe de télécommunication Telefonica-Movistar étant devenu son principal sponsor.
Movistar dispose d'une filiale dans le cyclisme amateur, la formation navarraise Lizarte-Cromados Oreja duClub Ciclista Galibier (es). Cette équipe espoirs a notamment permis aux coureursJoseba Beloki,Isidro Nozal etAndrey Amador de rejoindre la formation professionnelle. En outre, en 2011, sponsorisée par Movistar, uneéquipe continentale sud-américaine est créée : laMovistar Team Continental. Néanmoins, elle disparaît à la fin de la saison 2012.

L'équipe est créée en 1980. Son principal chef de file durant lesannées 1980 estPedro Delgado, qui obtient les meilleurs résultats avec ses victoires dans leTour de France 1988 et dans leTour d'Espagne 1989. On pourrait citer d'autres coureurs, tant pour leurs victoires que pour leur trajectoire remarquable,Marc Gomez,Ángel Arroyo,José Luis Laguía etJulián Gorospe.

En 1990, c'est encorePedro Delgado qui est le chef de file de cette équipe. Plus aussi fort qu'auparavant, il se classe quand même4e duTour de France 1990 et2e de laVuelta. L'année 1990 voit surtout la montée en puissance du NavarraisMiguel Indurain, qui, même si dévoué à Delgado dans le tour, remporte une étape de haute montagne (Luz-Ardiden) et se classe finalement10e. Il confirme ses bons résultats en gagnant laClassique de Saint-Sébastien en août. La passation de pouvoir se fait vraiment dans leTour de France 1991 : Indurain domine les deux chronos et impressionne dans la montagne. Par une gestion intelligente de la course, il gagne ce Tour de France, loin devant Delgado,9e à plus de 20 minutes.
L'équipe se construit alors autour deMiguel Indurain qui peut compter sur des coéquipiers de qualité (Delgado,Gérard Rué,Jean-François Bernard). Entre 1991 et 1995, elle connaît ses plus belles années. On retient surtout les 5 victoires consécutives d'Indurain au Tour de France (1991-1995), ses deux victoires duTour d'Italie (1992-1993), et duCritérium du Dauphiné libéré (1995, 1996).Jean-François Bernard apporte sa pierre à l'édifice en triomphant dansParis-Nice 1992. À noter aussi le record de l'heure deMiguel Indurain en 1994 (53,040 km).
Ces années glorieuses couronnées de victoires dans les grands tours sont la marque d'un style nouveau de gestion des courses par étapes. Inspirée parJacques Anquetil, la stratégie repose sur la domination dans les chronos et une gestion très attentive de la course par l'équipe qui donne des bons de sorties aux seuls coureurs considérés comme non menaçants pour le classement général.Miguel Indurain n'a alors qu'à finir le travail dans la fin de la dernière montée des étapes de haute montagne.
Cette stratégie est finalement mise à mal auTour de France 1996, quandBjarne Riis et son équipeTeam Deutsche Telekom surclasse les Banesto en profitant en plus du déclin d'Indurain et du froid qui lui était peu propice. Une page se tourne pour la formation deJosé Miguel Echavarri quand son leader raccroche le vélo à la fin de l'année 1996. L'EspagnolAbraham Olano le remplace mais avec un succès moindre. Il triomphe tout de même dans leTour d'Espagne 1998. Il rejoint finalement laONCE en 1999.Alex Zülle, le dauphin deMiguel Indurain auTour de France 1995, prend le relais. Arrivé seulement en mai car suspendu auparavant à cause de l'Affaire Festina, il ne démérite pas lors duTour de France 1999, en faisant de bons chronos et en se classant2e derrièreLance Armstrong qui gagne sa première grande boucle avec la très forte équipeUS Postal Service.
Les leaders qui succèdent à Zülle ne sont pas de trempe à inquiéterLance Armstrong, pour autant la Banesto des années 2000-2004 permet l'avènement des futurs outsiders de courses par étapesLeonardo Piepoli,Denis Menchov,Vladimir Karpets, du rouleurJosé Iván Gutiérrez et du spécialiste des classiquesJuan Antonio Flecha. La Banesto se contente des seconds rôles durant ces quatre années, et en 2004 elle change de nom pour s'appeler Illes Balears-Banesto.
L'équipe est gérée pour la saison 2004 par la société Abarca Sport, propriété deJosé Miguel Echavarri etEusebio Unzué[7]. Le sponsor principal est leGouvernement des îles Baléares avec le soutien deBanesto pour la majeure partie de la saison et laBanco Santander lors duTour de France[8]. Compte tenu de ce nouveau sponsor principal, l'équipe enregistre les signatures de divers cyclistes originaires des îles, tels queJoan Horrach,Antonio Tauler etAntonio Colom.Vladimir Karpets remporte lemaillot blanc en tant que meilleur jeune du Tour de France, tandis queFrancisco Mancebo termine sur le podium duTour d'Espagne etDenis Menchov remporte leTour du Pays basque. L'équipe gagne des étapes sur les Toursd'Allemagne, du Portugal, deCatalogne, ainsi queParis-Nice.
En 2005, laCaisse d'épargne, une banque française devient co-sponsor de l'équipe. L'équipe obtient des succès en Suisse, au Portugal et en Italie.Alejandro Valverde gagne une étape duTour de France au col de Courchevel. En fin de saison, la Caisse d'Epargne prend la relève en tant que sponsor principal.

La saison 2006 est une des plus réussies de l'histoire de l'équipe. Après le déclassement pour dopage deFloyd Landis,Óscar Pereiro remporte leTour de France, le septième pour l'équipe.Alejandro Valverde clôt la saison en tant que vainqueur du classementUCI ProTour, tandis que l'équipe est deuxième du classement par équipes derrière leTeam CSC. Au total, la Caisse d'Épargne termine avec un total de 25 victoires. Outre le classement général du Tour de France, elle obtient des victoires d'étapes sur leTour d'Espagne (Alejandro Valverde) et leTour d'Italie (Joan Horrach). Valverde gagne de nombreuses courses sur le circuit ProTour : une étape duTour du Pays basque, une duTour de Romandie, laFlèche wallonne etLiège-Bastogne-Liège.Joaquim Rodríguez s'impose sur une étape deParis-Nice etFlorent Brard est champion de France. La fin de saison est marquée par la mort du sprinteurIsaac Gálvez alors qu'il participe auSix Jours de Gand.
En 2007, la Caisse d'épargne devient sponsor unique à la suite du retrait dugouvernement des îles Baléares. Elle obtient un total de 29 victoires, avec notamment une étape duTour d'Espagne pourVladimir Efimkin, une étape surParis-Nice deLuis León Sánchez. Les coureurs de l'équipe remportent trois courses par étapes duProTour :Vladimir Karpets gagne leTour de Catalogne et leTour de Suisse etJosé Iván Gutiérrez l'Eneco Tour. José Iván Gutiérrez etJoaquim Rodríguez remportent les deux titres de champion d'Espagne.
Lors de l'année 2008, l'équipe remporte les deux classementsUCI ProTour, grâce àAlejandro Valverde. Elle obtient un total de 26 victoires, avec notamment les victoires d'étapes sur leTour de France d'Alejandro Valverde et deLuis León Sánchez et sur leTour d'Espagne d'Alejandro Valverde,Imanol Erviti etDavid Arroyo. En outre, Valverde gagne deux étapes et le classement général duCritérium du Dauphiné libéré,Liège-Bastogne-Liège et laClassique de Saint-Sébastien.José Iván Gutiérrez s'impose sur l'Eneco Tour pour la deuxième année consécutive. Gutiérrez et Valverde remportent les deux titres de champion d'Espagne.
En 2009,Joaquim Rodríguez décide de ne pas renouveler son contrat et signe avec l'équipe Katusha, où il deviendra numéro un mondial. Onze ans après le triomphe d'Olano, l'équipe remporte à nouveau leTour d'Espagne avecAlejandro Valverde. Elle termine la saison en tant quedeuxième meilleure équipe du peloton mondial, place qu'occupe également Valverde au classement individuel, derrièreAlberto Contador. Au total, elle comptabilise 24 victoires dontParis-Nice (Luis León Sánchez), leTour de Catalogne et leCritérium du Dauphiné libéré (Valverde).
En janvier 2010, la sociétéCaisse d'Epargne annonce qu'elle ne renouvelle pas son sponsoring de l'équipe qui expire à la fin de la saison[9].Luis León Sánchez se classe deuxième de la première course du calendrier mondial, leTour Down Under, en janvier, et y remporte une étape. Le mois suivant,Alejandro Valverde gagne leTour méditerranéen. Lors de la première grande course par étapes au calendrier mondial,Paris-Nice, Valverde et Sánchez prennent les deuxième et troisième places du classement général, derrièreAlberto Contador. Valverde remporte leTour de Romandie à l'issue de la dernière étape, dépossédantMichael Rogers du maillot jaune. Cependant, le, le TAS le suspend pour deux ans en raison de son implication dans l'affaire Puerto et il perd tous ses résultats acquis depuis le début de saison. En mai,David Arroyo termine deuxième duTour d'Italie, après avoir porté lemaillot rose pendant cinq jours. Elle ne remporte pas d'étape sur leTour de France, malgré les diverses tentatives deLuis León Sánchez etChristophe Moreau. Une semaine après le Tour, Luis León Sánchez gagne laClassique de Saint-Sébastien, tandis queDavid López s'adjuge la neuvième étape duTour d'Espagne. Luis Leon Sanchez quitte l'équipe et rejointRabobank en 2011.

En 2011, l'équipe est renomméeMovistar Team avec l'arrivée du nouveau sponsorMovistar.Vasil Kiryienka gagne une étape duTour d'Italie. Suspendu provisoirement pour dopage, le PortugaisRui Costa revient dans l'équipe le1er avril après avoir été blanchi.Xavier Tondo, nouveau leader de l'équipe pour le Tour de France, meurt accidentellement le 23 mai, lors du stage en altitude de son équipe, écrasé par une porte de garage.José Joaquín Rojas devient champion d'Espagne et termine deuxième du classement par points duTour de France, où Rui Costa remporte une étape.Pablo Lastras s'impose lors de la3e étape duTour d'Espagne et porte le maillot rouge de leader du général pendant une journée.
Après une saison 2011 marqué par les drames (décès deXavier Tondo et le grave accident deMauricio Soler sur le Tour de Suisse), la saison 2012 est marquée par le retour à la compétition d'Alejandro Valverde, après sa suspension pour dopage de deux ans. Elle obtient 29 victoires tout au long de la saison avec 12 cyclistes différents et se classe à la cinquième place à l'UCI World Tour. Elle est la seule équipe à remporter, pour la deuxième fois consécutive, des étapes sur les trois grands tours. Valverde revient aussi fort qu'avant sa suspension : succès d'étapes sur leTour de France, leTour d'Espagne,Paris-Nice et leTour Down Under, deuxième du général de la Vuelta et troisième des mondiaux. Rui Costa confirme son statut avec sa victoire au général duTour de Suisse. Cette année est également marquée par la révélation du grimpeur colombienNairo Quintana, vainqueur d'une étape duCritérium du Dauphiné et de laRoute du Sud.
La saison 2013 est à nouveau très réussie. L'équipe termine numéro une mondiale et obtient 32 succès.Nairo Quintana s'annonce comme l'un des grands grimpeurs avec sa victoire au classement général duTour du Pays basque et sa deuxième place sur leTour de France, où il est également meilleur grimpeur et meilleur jeune, après une dernière semaine où il a terminé plus fort que le vainqueurChristopher Froome. Toujours sur le Tour,Rui Costa remporte deux étapes. L'équipe a également réalisé de bonnes performances sur leTour d'Italie avec quatre victoires d'étapes (deux pourGiovanni Visconti (dont celle se terminant aucol du Galibier dans des conditions dantesques), le contre-la-montre pourAlex Dowsett et moyenne-montagne pourBeñat Intxausti, qui a porté lemaillot rose pendant une journée).Jesús Herrada devient champion d'Espagne, tandis que Valverde se classe troisième duTour d'Espagne. Intxausti remporte leTour de Pékin, la dernière course World Tour de l'année. À Florence, en Italie, Rui Costa devient champion du monde, alors que Valverde termine troisième.
Pour la saison 2014, l'équipe annonce qu'elle change de fournisseur de vélos, passant dePinarello àCanyon Bicycles. Le sponsor Movistar remporte son premier grand tour grâce àNairo Quintana vainqueur duTour d'Italie. Il remporte également deux étapes et le classement des jeunes. C'est le premier grand tour de l'équipe depuis 2009. L'équipe décroche pour la deuxième année consécutive l'UCI World Tour par équipes grâce à ses 34 victoires.Alejandro Valverde termine numéro 1 mondial avec 11 victoires, dont laFlèche wallonne, laClassique de Saint-Sébastien, une étape duTour d'Espagne et lechampionnat d'Espagne du contre-la-montre. Il est également troisième de la Vuelta et des mondiaux.
En 2015, Movistar est vainqueur de l'UCI World Tour pour la troisième année consécutive. Elle place deux coureurs sur le podium duTour de France avec Quintana et Valverde et gagne les classements par équipes du Tour et duTour d'Espagne.Andrey Amador brille sur leTour d'Italie (4e), où Visconti obtient le maillot de meilleur grimpeur. Quintana gagneTirreno-Adriatico,Adriano Malori est vice-champion du monde du contre-la-montre et Movistar décroche le bronze du contre-la-montre par équipes. Valverde remporte trois étapes duTour de Catalogne, laFlèche wallonne etLiège-Bastogne-Liège pour la troisième fois. Il est égalementchampion d'Espagne et lauréat d'une étape et duclassement par points duTour d'Espagne.Marc Soler remporte leTour de l'Avenir etAlex Dowsett bat 21 ans après Indurain, le record de l'heure.
En 2016, bien que l'équipe ne réalise pas son objectif principal avec la victoire sur leTour de France -Nairo Quintana termine troisième etIon Izagirre sauve l'honneur avec une victoire d'étape à Morzine - la saison est l'une des meilleures de son histoire. L'équipe obtient une quatrième victoire consécutive dans l'UCI World Tour, un record de succès égalé (36, comme Banesto en 1998, avec 14 cyclistes différents), le14e succès dans un grand tour pour l'équipe d'Unzué, avec Quintana vainqueur duTour d'Espagne, ainsi que des succès dans les courses comme laFlèche wallonne (Valverde), leTour de Romandie et leTour de Catalogne (Quintana). Il faut ajouter le titre européen du contre-la-montre pourJonathan Castroviejo, également médaillé de bronze aux mondiaux de la spécialité. En septembre,Telefónica, la maison mère deMovistar renouvelle son engagement jusqu'à la fin de l'année 2019.
La saison 2017 est contrastée. L'équipe réalise le meilleur premier semestre de son histoire et une seconde partie de saison décevante, en raison de la chute d'Alejandro Valverde lors de la première étape duTour de France, le1er juillet à Düsseldorf. Avant cela, l'équipe compte près de trente victoires, grâce à Valverde qui à 37 ans réalise sa meilleure année (11 victoires en avril, dont leTour de Murcie, leTour d'Andalousie, leTour de Catalogne, leTour du Pays basque, laFlèche wallonne etLiège-Bastogne-Liège).Gorka Izagirre etNairo Quintana gagnent une étape duTour d'Italie. Movistar remporte le classement par équipes et Quintana se classe deuxième du général à 31 secondes deTom Dumoulin. Le deuxième semestre est plus difficile, malgré les promesses montrées par les jeunesMarc Soler etRichard Carapaz. Pour la première fois depuis2012, l'équipe ne remporte pas le classement par équipes de l'2017 et doit se contenter d'une sixième place.
L'année 2018 voit l'équipe briller sur les épreuves d'une semaine, mais ses coureurs déçoivent sur les classiques et les grands tours.Alejandro Valverde obtient 14 succès, dont leTour d'Abou Dabi, leTour de Catalogne, deux étapes et le classement par points duTour d'Espagne. Il devient également champion du monde à Innsbruck en battant au sprintRomain Bardet etMichael Woods.Marc Soler remporteParis-Nice, tandis queRichard Carapaz gagne une étape et se classe quatrième duTour d'Italie. Les deux leaders pour les grands toursMikel Landa etNairo Quintana ne parviennent pas à viser la victoire au général, mais Quintana gagne une étape duTour de France. Movistar gagne les classements par équipes du Tour et de la Vuelta. L'équipe compte finalement 26 victoires et prend la huitième place auclassement World Tour[10].

En 2019,Richard Carapaz remporte leTour d'Italie, ainsi que deux étapes. Il s'agit du quinzième grand tour de la formation espagnole en quarante ans d'existence. Movistar réussit la performance inédite de remporter le classement par équipes sur les trois grands tours. Le champion du mondeAlejandro Valverde se montre très régulier, même s'il ne remporte aucun succès majeur, il est une troisième fois champion d'Espagne. Il se classe notamment deuxième duTour d'Espagne, deMilan-Turin, duTour de Lombardie et termine cinquième duclassement UCI.Mikel Landa est quatrième du Tour d'Italie, sixième duTour de France et septième deLiège-Bastogne-Liège. L'autre leaderNairo Quintana gagne une étape du Tour et de la Vuelta, des courses qu'il termine respectivement huitième et quatrième du général. La saison de l'équipe fait l'objet d'une série documentaire,Dans la roue de l'équipe Movistar 2019, disponible surNetflix. À la fin de la saison,Richard Carapaz,Nairo Quintana (après huit saisons) etMikel Landa quittent l'équipe, tandis que l'EspagnolEnric Mas, deuxième duTour d'Espagne 2018, arrive en 2020.
La saison 2020, marquée par lapandémie de Covid-19, est la plus mauvaise de l'équipe depuis sa création, avec seulement deux succès et une18e place au classement mondial.Marc Soler gagne les deux seules courses de l'équipe, dont une étape duTour d'Espagne. À 40 ans,Alejandro Valverde se contente de places d'honneur :12e duTour de France,8e des mondiaux et10e du Tour d'Espagne.Enric Mas se classe cinquième du Tour et de la Vuelta.
En 2021, l'équipe recruteMiguel Ángel López etIvan Garcia Cortina. Le Colombien remporte le Tour d’Andalousie et le Mont Ventoux Dénivelé Challenges, puis s'adjuge l'étape reine duTour d'Espagne. Cependant, la veille de l'arrivée de la Vuelta, alors qu'il occupe la troisième place du général juste derrièreEnric Mas, il est piégé lors d'un mouvement de course des leaders. Il décide de poser pied à terre et d'abandonner, malgré les tentatives de ses coéquipiers et du directeur sportif pour le remotiver. Son contrat est rompu peu de temps après. En plus de sa deuxième place au général final de la Vuelta, Enric Mas se classe sixième duTour de France. L'autre grimpeur de l'équipe,Marc Soler, chute et abandonne sur leTour d'Italie et le Tour de France. Il gagne une étape et termine quatrième duTour de Romandie, mais quitte la formation espagnole à la fin de la saison. À 41 ans,Alejandro Valverde retrouve son niveau de leader de l'équipe. Il accumule les places d'honneur sur les courses World Tour, dont un podium sur laFlèche wallonne. L'équipe termine la saison avec onze succès et une onzième place mondiale.

Lors de l'année 2022, l'équipe termine également onzième du classement UCI et obtient 19 succès, mais un seul sur le World Tour, grâce àCarlos Verona lors de la7e étape duCritérium du Dauphiné. À 42 ans et pour sa dernière saison,Alejandro Valverde est une nouvelle fois le principal pourvoyeur de points pour l'équipe, qui a longtemps été à la lutte pour se maintenir dans le World Tour. Il décroche trois succès en Espagne en début de saison, puis termine notamment deuxième desStrade Bianche et de laFlèche wallonne.Enric Mas devanceTadej Pogačar sur leTour d'Émilie et termine deuxième duTour d'Espagne et duTour de Lombardie.
Pour la saison 2023, la première sans Valverde, le bilan est globalement semblable aux deux années précédentes, avec 16 succès (trois en World Tour) et une douzième place au classement UCI.Enric Mas, nouveau leader de l’équipe, connait une saison difficile, avec un abandon sur chute dès la première étape duTour de France et une sixième place sur leTour d'Espagne. Les meilleures performances sont signéesEiner Rubio, vainqueur d'une étape duTour d'Italie etMatteo Jorgenson auteur de nombreux tops 10, dont une deuxième place sur leTour de Romandie. Sur les courses d'un jourOier Lazkano devient champion d'Espagne et prend la deuxième place d'À travers les Flandres, alors qu'Alex Aranburu est troisième duGrand Prix de Montréal.
En 2024, l'équipe perdMatteo Jorgenson, son meilleur coureur de la saison précédente, mais recrute le rouleur françaisRémi Cavagna et le grimpeur colombienNairo Quintana, qui fait son retour dans la formation qui l'a révélé. La saison est décevante, avec une treizième place au classement UCI, mais surtout un bilan de seulement 8 succès, dont un seul sur le World Tour grâce àPelayo Sánchez vainqueur d'étape duTour d'Italie.Enric Mas s'affirme en apportant la majorité des résultats notables pour la formation espagnole, avec 24 tops 10 dont une troisième place duTour d'Espagne.Einer Rubio est septième du Giro, tandis qu'Alex Aranburu se classe deuxième d'Eschborn-Francfort. Hors du coup, Cavagna quitte l'équipe en fin de saison.
Juan María Azcarate est exclu de l'équipe Reynolds après son contrôle positif sur laClassique de Saint-Sébastien 1981[11].
Deux jours après l'arrivée duTour d'Espagne 1982, course remportée parÁngel Arroyo, le contrôle positif à laméthylphénidate de quatre coureurs, dont Arroyo, est annoncé. Arroyo et son équipe protestent de son innocence et demandent un nouvel examen. Celui-ci s'avère positif. Arroyo est déchu de son titre et déclassé à la treizième place au profit deMarino Lejarreta[12]. En avril 1983,José Luis Laguía est contrôlé positif à un stimulant après la3e étape duTour du Pays basque[13].
Lors duTour de France 1988, à cinq jours de l'arrivée sur Paris, alors quePedro Delgado est leader du Tour de France, il est contrôlé positif auprobénécide, un produit masquant permettant de dissimuler la prise destéroïdes anabolisants. Il se trouve alors que le produit incriminé est bien interdit par leCIO, mais pas encore inscrit sur la liste de l'UCI (Union cycliste internationale). Il parvient à ne pas être exclu et remporte le Tour[14].
En 1994, l'information d'un possible contrôle positif deMiguel Indurain ausalbutamol auTour de l'Oise de cette même année est diffusée dans les médias. Cependant, il est apparu immédiatement après la publication de la nouvelle que l'usage du salbutamol via aérosol n'était pas prohibé par l'UCI[15]. Par ailleurs, les services médicaux de Banesto avaient dûment informé de l'usage du salbutamol à des fins thérapeutiques avant la course[15]. Par conséquent, Indurain est blanchi quelques mois plus tard[16]. Indurain décide de ne pas participer auxchampionnats du monde pour se concentrer sur lerecord de l'heure[17] et le dossier définitivement classé négatif. En effet, il n'a pas été établi que le salbutamol a été utilisé par le cycliste à des fins autres que thérapeutiques[18]. À la suite de la diffusion de cette information, Indurain ne cache pas qu'il prend ce traitement depuis plusieurs années pour soigner ses problèmes d'allergie et que jusqu'alors il n'avait jamais été déclaré positif[19].
En 1996, le Comité olympique espagnol suspendÁngel Casero six mois pour dopage. Du1er octobre 1996 au 31 mars 1997, il ne peut pas concourir en Espagne et ne peut participer auxJeux olympiques d'été de 1996. Il est positif lors de la Classica Alcobendas à lanandrolone, un anabolisant qui augmente la masse musculaire[20]. En 2013, le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte contre le dopage a révélé que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine d'Abraham Olano lors duTour de France 1998[21].
En2000,Thomas Davy témoigne lors du procès de l'affaire Festina. Il y décrit une organisation du dopage sous contrôle médical au sein de l'équipe Banesto du temps deMiguel Indurain[22].
Lors duBlitz du Giro 2001, huit coureurs et trois membres de l'équipe font partie de la liste d'accusation[23].
En 2005,Manuel Beltrán est cité par leJournal du Dimanche, qui révèle que des échantillons testés par le laboratoire de dopage de Châtenay-Malabry ont démontré l'utilisation d'EPO lors du prologue duTour de France 1999[24],[25]. En 2013, le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte contre le dopage a révélé que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine de Beltrán lors duTour de France 1998[26]. La même année,Sandro Donati, expert italien antidopage et chercheur de l'Agence mondiale antidopage, affirme qu'Indurain et son équipe Banesto ont travaillé durant les années 1990 avecFrancesco Conconi pour des« montants élevés ».Erwin Nijboer, coureur de Banesto de 1994 à 1996, déclare que« c'était seulement pour faire le test Conconi ». Donati déclare douter de cette version :« je ne pense pas que Banesto a payé autant uniquement pour tester ses coureurs »[27],[28].
Contrôlé positif aucorticoïde après leGrand Prix Pino Cerami 2003,Rafael Mateos est suspendu 6 mois entre le 19 septembre 2003 et le 19 juin 2004 et doit payer 200 francs suisses[29].

Lors d'un débat sur le dopage organisé àLaval le, Stéphane Mandard, journaliste au quotidienLe Monde, révèle queAlejandro Valverde figure parmi les coureurs impliqués dans l'affaire Puerto[30].Il est, ensuite, mis en cause par le journal espagnolABC le[31]. Il apparaîtrait dans les documents duDr Fuentes sous le surnom de « Valv » et entre parenthèses la mention « Piti », du nom de sa chienne. Le, il est officiellement suspendu par leTribunal arbitral du sport. Il est suspendu deux ans et perd ses victoires acquises en2010, notamment leTour de Romandie[32]. Le, son premier appel devant le Tribunal Fédéral Suisse concernant sa suspension en Italie est rejeté. Dès la fin de sa suspension en janvier 2012, il est réengagé par l'équipe, devenue Movistar entre-temps.
Le, le quotidienLe Monde révèle qu'Óscar Pereiro a été contrôlé deux fois positif ausalbutamol lors des étapes deGap et deLa Toussuire Les Sybelles sur leTour de France 2006, course qu'il a remportée après le déclassement pour dopage deFloyd Landis. À chaque fois, il s'est justifié en présentant une Autorisation à usage thérapeutique (AUT) délivrée par l'UCI. Le salbutamol est utilisé pour le traitement de l'asthme. L'agence française de lutte contre le dopage (AFLD) souhaite par la suite obtenir le dossier médical du coureur espagnol pour vérifier qu'il souffre bien d'une maladie justifiant l'usage de ce médicament. Or, jusqu'au, Pereiro n'avait fourni aucun élément[33],[34]. Le lendemain, le, l'AFLD reçoit par fax les justificatifs médicaux du coureur[35]. Le, l'AFLD déclare le cas de Pereiro clos, l'Espagnol ayant soumis assez de documents pour expliquer sa consommation de salbutamol[36].
Marco Fertonani est contrôlé positif à latestostérone lors duTour méditerranéen 2007, dont il avait pris la quatrième place, il est suspendu pour deux ans par la fédération italienne de cyclisme[37].
Rui Costa subit un contrôle positif à lamethylhexanamine lors de son championnat national en juin 2010, révélé à la fin du mois d'octobre[38]. De nouveau autorisé à courir au début de l'année 2011, il se trouve sans équipe[39], jusqu'en avril où il rejoint l'équipe Movistar qu'il avait critiqué avant l'officialisation de son contrôle positif[40].
En décembre 2012, le tribunal duComité national olympique italien (CONI) annonce, deux jours après celle deMichele Scarponi, une condamnation à une suspension de trois mois deGiovanni Visconti ainsi que 11 000 euros d'amende pour avoir travaillé avec le médecin italienMichele Ferrari, ce que le CONI a interdit aux sportifs italiens en raison de l'implication du médecin dans plusieurs affaires de dopage. La suspension débute au[41].
En juin 2018,Jaime Rosón est suspendu provisoirement par l'UCI en raison d'une anomalie datant de janvier 2017 sur son passeport biologique. Le coureur qui était à l'époque de l'anomalie, membre de l'équipeCaja Rural, se déclare « étranger à l’utilisation de toute substance ou méthode de dopage. Je prendrai soin de me défendre n’importe où pour prouver mon innocence »[42]. Néanmoins, en février 2019, il est suspendu pour une durée de quatre ans, jusqu'en juin 2022[43],[44].
Jusqu'en1998, les équipes cyclistes sont classées par l'UCI dans une division unique. En1999 le classement UCI par équipes est divisé entre GSI, GSII et GSIII[45]. L'équipe Banesto, devenue ensuite Illes Balears, est classée en GSI durant cette période. Les classements détaillés ci-dessous sont ceux de l'équipe en fin de saison. Les coureurs demeurent en revanche dans un classement unique[46].
| Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
|---|---|---|
| 1984 | 8e | |
| 1985 | 12e | |
| 1986 | 15e | |
| 1987 | 20e | |
| 1988 | 7e | |
| 1989 | 6e | |
| 1990 | 6e | |
| 1991 | 2e | |
| 1992 | 1re | |
| 1993 | 1re | |
| 1994 | 4e | |
| 1995 | 5e | |
| 1996 | 7e | |
| 1997 | 9e | |
| 1998 | 6e | |
| 1999 | 8e | |
| 2000 | 9e | |
| 2001 | 6e | |
| 2002 | 8e | |
| 2003 | 5e | |
| 2004 | 11e |
À compter de 2005, l'équipe intègre leProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[47].
| Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
|---|---|---|
| 2005 | 10e | |
| 2006 | 2e | |
| 2007 | 3e | |
| 2008 | 1re |
En 2009, le classement du ProTour est remplacé par leCalendrier mondial UCI.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2009 | 2e | ||
| 2010 | 9e | ||
| Source :UCI | |||
En 2011, leCalendrier mondial UCI est remplacé par l'UCI World Tour.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2011 | 13e | ||
| 2012 | 5e | ||
| 2013 | 1er | ||
| 2014 | 1er | ||
| 2015 | 1er | ||
| 2016 | 1er | ||
| 2017 | 6e | ||
| 2018 | 8e | ||
| Source :UCI | |||
En 2016, leClassement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2016 | - | ||
| 2017 | - | ||
| 2018 | - | ||
| 2019 | 7e | ||
| 2020 | 18e | ||
| 2021 | 11e | ||
| 2022 | 11e | ||
| 2023 | 12e | ||
| 2024 | 13e | ||
| 2025 | 15e | ||
| Source :UCI | |||
Les coureurs sont également classés dans lescircuits continentaux à partir de 2016.
UCI America Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2016 | - | ||
| 2017 | - | ||
| 2018 | - | ||
| 2019 | - | ||
| 2020 | - | ||
| 2021 | - | ||
| 2022 | - | ||
| 2023 | - | ||
| 2024 | - | ||
| 2025 | - | ||
| Source :UCI | |||
UCI Asia Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2016 | - | ||
| 2017 | - | ||
| Source :UCI | |||
UCI Europe Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2016 | - | ||
| 2017 | - | ||
| 2018 | - | ||
| 2019 | - | ||
| 2020 | - | ||
| 2021 | - | ||
| 2022 | - | ||
| 2023 | - | ||
| 2024 | - | ||
| 2025 | - | ||
| Source :UCI | |||
Contrairement aux autres courses, les Jeux olympiques, leschampionnats du monde et d'Europe sont disputés par équipes nationales et non par équipes commerciales.

Victoires sur lesclassiques de niveauWorld Tour ou équivalent (engras les victoires sur lesclassiques« Monuments ») :
Victoires sur les autres courses d'un jour :
Victoires sur les courses de niveauWorld Tour ou équivalent :
Victoires sur les autres courses par étapes :

Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe, leur longévité au sein de celle-ci, soit en remportant une course majeure pour l'équipe, soit encore par leur place dans l'histoire du cyclisme en général. La majorité des coureurs cités se distinguent par plusieurs de ces caractéristiques.
| Cycliste | Date de naissance | Pays | Équipe précédente |
|---|---|---|---|
| Jorge Arcas | 8 juillet 1992 | Lizarte (2015) | |
| Orluis Aular | 5 novembre 1996 | Caja Rural-Seguros RGA (2024) | |
| Jon Barrenetxea | 20 avril 2000 | Caja Rural-Seguros RGA (2023) | |
| William Barta | 4 janvier 1996 | EF Education-Nippo (2021) | |
| Carlos Canal | 28 juin 2001 | Euskaltel-Euskadi (2023) | |
| Pablo Castrillo | 2 janvier 2001 | Equipo Kern Pharma (2024) | |
| Jefferson Cepeda | 3 mars 1996 | Caja Rural-Seguros RGA (2024) | |
| Davide Cimolai | 13 août 1989 | Cofidis (2023) | |
| Davide Formolo | 25 octobre 1992 | UAE Team Emirates (2023) | |
| Iván García Cortina | 20 novembre 1995 | Bahrain McLaren (2020) | |
| Ruben Guerreiro | 6 juillet 1994 | EF Education-EasyPost (2022) | |
| Enric Mas | 7 janvier 1995 | Deceuninck-Quick Step (2019) | |
| Lorenzo Milesi | 19 mars 2002 | Team DSM-Firmenich (2023) | |
| Manlio Moro | 17 mars 2002 | Zalf Euromobil Fior (2023) | |
| Gregor Mühlberger | 4 avril 1994 | Bora-Hansgrohe (2020) | |
| Mathias Norsgaard | 5 mai 1997 | Riwal Readynez (2019) | |
| Nélson Oliveira | 6 mars 1989 | Lampre-Merida (2015) | |
| Antonio Pedrero | 23 octobre 1991 | Inteja-MMR Dominican cycling team (2015) | |
| Diego Pescador | 21 décembre 2004 | GW Shimano (2024) | |
| Iván Romeo | 16 août 2003 | Hagens Berman Axeon (2022) | |
| Javier Romo | 6 janvier 1999 | Astana Qazaqstan Team (2023) | |
| Einer Rubio | 22 février 1998 | Aran Vejus (2019) | |
| Pelayo Sánchez | 27 mars 2000 | Burgos-BH (2023) | |
| Gonzalo Serrano | 17 août 1994 | Caja Rural-Seguros RGA (2020) | |
| Natnael Tesfatsion | 23 mai 1999 | Lidl-Trek (2024) | |
| Albert Torres | 26 avril 1990 | Inteja-Dominican cycling team (2018) | |
| Fernando Gaviria | 19 août 1994 | UAE Team Emirates (2022) | |
| Nairo Quintana | 4 février 1990 | Arkéa-Samsic (2022) | |
| Michel Hessmann (15 janv.–31 déc.) | 6 avril 2001 | Team Visma | Lease a Bike (2024) | |
| Kevin Castillo (15 août–31 déc., stagiaire) | 15 novembre 2001 | Team Sistecrédito (2025) | |
| Source :ProCyclingStats | |||
| Date | Course | Pays | Classe | Vainqueur | |
|---|---|---|---|---|---|
| 23 janv. | 3e étape duTour Down Under | 2.UWT | |||
| 31 janv. | Contre-la-montre masculin aux championnats d'Équateur de cyclisme sur route | CN | |||
| 7 fév. | 3e étape duTour de la Communauté valencienne | 2.Pro | |||
| 23 fév. | 5e étape duTour d'Andalousie | 2.Pro | |||
| 25 avr. | 2e étape duTour des Asturies | 2.1 | |||
| 10 juin | 3e étape,Critérium du Dauphiné | 2.UWT | |||
| 26 juin | Championnat du Venezuela du contre-la-montre | CN | |||
| 29 juin | Course en ligne masculine aux championnats du Venezuela de cyclisme sur route | CN | |||
| 29 juin | Championnat d'Espagne sur route | CN | |||
| Cycliste | Date de naissance | Pays | Équipe précédente |
|---|---|---|---|
| José Luis Arrieta | 15 juin 1971 | ||
| Xabier Zandio | 17 mars 1977 | ||
| Unai Osa | 12 juin 1975 | ||
| Aitor Osa | 9 septembre 1973 | Euskadi (1996) | |
| Mikel Pradera | 6 mars 1975 | ONCE-Eroski (2003) | |
| Vicente Reynés | 30 juillet 1981 | LA Aluminios-Pecol-Bombarral-Calbrita (2003) | |
| Antonio Tauler | 11 avril 1974 | Kelme-Costa Blanca (2003) | |
| Steffen Radochla | 19 octobre 1978 | Team Bianchi (2003) | |
| David Navas | 10 juin 1974 | Colchon Relax - Fuenlabrada (2003) | |
| Denis Menchov | 25 janvier 1978 | ||
| Pablo Lastras | 20 janvier 1976 | ||
| Vladimir Karpets | 20 septembre 1980 | Itera (2002) | |
| Francisco Mancebo | 9 mars 1976 | ||
| Isaac Gálvez | 20 mai 1975 | Kelme-Costa Blanca (2003) | |
| José Iván Gutiérrez | 27 novembre 1978 | ONCE-Eroski (2001) | |
| Daniel Becke | 12 mars 1978 | Team Bianchi (2003) | |
| José Vicente García Acosta | 4 août 1972 | ||
| Joan Horrach | 27 mars 1974 | Milaneza-MSS (2003) | |
| Antonio Colom | 11 mai 1978 | Colchon Relax - Fuenlabrada (2003) | |
| José Antonio Lopez | 11 juillet 1976 | ||
| Source :ProCyclingStats | |||
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