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Cet article concerne l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voirÉquipe cycliste féminine Cofidis.
| Statuts | Groupe Sportif I(d)(- UCI ProTeam(- continentale pro(- UCI WorldTeam(depuis) |
|---|---|
| Code UCI | |
| Discipline | |
| Pays | |
| Création | |
| Saisons | |
| Budget | 11 millions d'€ (2016) |
| Marque de cycles |
| Directeur général | Yvon Sanquer( - Cédric Vasseur( - Alain Bondue(- Éric Boyer( - Raphaël Jeune(à partir de) |
|---|---|
| Directeurs sportifs | Alain Deloeuil(- Jean-Luc Jonrond(depuis) Jacques Decrion(- Christian Guiberteau(- Roberto Damiani(depuis) Thierry Marichal(depuis) Bingen Fernández(depuis) Yvonnick Bolgiani(depuis) Jimmy Engoulvent(depuis) Gorka Gerrikagoitia(depuis) Benjamin Giraud(depuis) |
| Médecin |
| - | Cofidis-Le Crédit par Téléphone |
|---|---|
| - | Cofidis, le Crédit en Ligne |
| - | Cofidis, Solutions Crédits |
| depuis | Cofidis |
L'équipe cycliste Cofidis est une formationfrançaise decyclisme sur route créée en 1996 par François Migraine, fondateur de la société de créditCofidis[1]. Elle participe auProTour de 2005 à 2009. Sponsorisée parCofidis, elle est implantée elle aussi dans le département du Nord (son siège social se situe à Bondues).
Depuis 2022, uneéquipe féminine Cofidis est également liée à la structure.
L'équipeCofidis est apparue en tant que structure à la fin de l'année1996, pour intégrer le peloton professionnel en1997.Elle peut être considérée comme une « descendante indirecte » des équipesCastorama,Super U etRenault-Gitane dans la mesure où elle était dirigée à l'époque parCyrille Guimard auquel lui était adjointBernard Quilfen, tous deux anciens dirigeants de l'équipe Castorama.

Dès sa première année, l'équipe Cofidis affiche une grande ambition et recrute des leaders de renom. De nombreux champions évolueront chez Cofidis, rencontrant parfois quelques mésaventures.
Ainsi figurent parmi les coureurs engagés pour la saison 1997Maurizio Fondriest,Lance Armstrong etTony Rominger. Ces deux derniers sont censés être les leaders de l'équipe pour les courses par étapes, et visent un podium voire la victoire sur les grands tours. Malheureusement, Lance Armstrong déclare un cancer des testicules dès le mois d'octobre 1996, etTony Rominger se casse la clavicule en chutant lors de la4e étape du Tour de France[2].
Les coureurs français de l'équipe réalisent tout de même une bonne saison :Philippe Gaumont remporteGand-Wevelgem,Nicolas Jalabert la Coupe de France, etLaurent Desbiens une étape du Tour de France.
En 1998, Cofidis change d'encadrement :Cyrille Guimard s'en va, remplacé parBernard Quilfen. La nouvelle star de l'équipe estFrancesco Casagrande. Celui-ci remporte la Classique de Saint-Sébastien mais, après avoir été contrôlé positif à la testostérone (au Tour du Trentin et au Tour de Romandie), abandonne leTour de France dès la10e étape. Il ne reste qu'une saison au sein de Cofidis. En l'absence de son leader, l'équipe brille tout de même durant ce Tour de France mouvementé : elle remporte le classement par équipes,Bobby Julich termine3e du classement général, devantChristophe Rinero,4e et meilleur grimpeur.Roland Meier est7e.
L'année suivante, Cofidis se renforce pour les classiques en recrutant les BelgesNico Mattan,Peter Farazijn etFrank Vandenbroucke. Ce dernier remporte notammentLiège-Bastogne-Liège,Het Volk et 2 étapes du Tour d'Espagne, mais amorce son déclin. Afin de contraindre l'encadrement de l'équipe à le sélectionner pour Paris-Roubaix, il abandonne Gand-Wevelgem. Quelques semaines plus tard, il est arrêté avec 15 autres personnes, soupçonné d'être un client deBernard Sainz. L'équipe le suspend plusieurs semaines. Se fracturant le poignet au début de l'année 2000, il ne court quasiment plus et est transféré vers la Lampre en 2001.

La saison 2000 est celle de la révélation deDavid Millar. Ce jeune écossais, excellent rouleur, remporte la1re étape (contre-la-montre) duTour de France. La même année,David Moncoutié se révèle en terminant2e duTour de l'Avenir.
Ces deux coureurs deviennent les leaders de l'équipe pour les courses par étapes.
L'équipe Cofidis connaît alors ses meilleures années, terminant6e du classement UCI par équipe en 2002,7e en 2001 et 2003, notamment grâce à la victoire deNico Mattan sur le GP de Plouay en 2001, à la4e place d'Andrei Kivilev sur le Tour de France la même année, à la13e place deDavid Moncoutié sur le Tour 2002, et à David Millar, qui remporte 3 victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne et 2 sur le Tour de France entre 2001 et 2003, et devient champion du monde contre-la-montre en 2003 (titre dont il sera déclassé pour dopage par la suite).
Cette année-là, l'équipe est endeuillée par la mort d'Andrei Kivilev, victime d'une chute durantParis-Nice.

Pour la saison 2004, Cofidis affichait de grandes ambitions. Avec le recrutement deStuart O'Grady et d'Igor Astarloa, l'équipe se présentait en ce début d'année forte de trois champions du monde :Igor Astarloa (sur route en ligne), David Millar (contre-la-montre) etLaurent Gané (sur piste).
Mais cette année fut marquée par l'Affaire Cofidis. Concernant d'abord d'anciens membres de Cofidis et son soigneur Bogdan Madejak, elle s'élargit à plusieurs coureurs de l'équipe : Philippe Gaumont, David Millar, Massimiliano Lelli, Médéric Clain, Cédric Vasseur. Ce dernier sera finalement mis hors de cause. Les autres coureurs sont licenciés. Igor Astarloa quitte l'équipe et rejoint la Lampre. L'encadrement est modifié par le départ du médecin Jean-Jacques Menuet et d'Alain Bondue. Ce dernier est temporairement remplacé par Francis Van Londersele. Après s'être auto-suspendue durant un mois, Cofidis fait son retour à la compétition en mai et réalise tout de même une bonne saison, notamment grâce à Stuart O'Grady qui remporte 2 étapes du Dauphiné Libéré, une étape du Tour de France, et la Hew Cyclassics. David Moncoutié est également vainqueur d'étape sur leTour de France, performance qu'il renouvelle en2005.
Trois des anciens coureurs de l'équipe condamnés en 2007 à des peines de sursis dans cette affaire, sont morts de façon prématurée quelques années seulement après leur retraite sportive :Frank Vandenbroucke retrouvé mort par crise cardiaque à 34 ans en octobre 2009 dans une chambre d’hôtel au Sénégal,Philippe Gaumont mort également par crise cardiaque à 40 ans en mai 2013, puisRobert Sassone suicidé en janvier 2016 en Nouvelle-Calédonie après un cancer contre lequel il s'est battu pendant plusieurs années.
L'équipe Cofidis et son nouveau manager,Éric Boyer, mettent alors en avant une nouvelle politique sportive, se voulant fers de lance de la lutte contre le dopage, notamment par la réalisation de contrôles internes, et par une moindre pression sur les coureurs quant à leurs résultats (notamment la recherche de points UCI).
Cofidis prend part auProTour dès sa création en 2005, mais ne fait plus partie des 10 meilleures équipes mondiales au classement UCI. Surtout, si l'équipe remporte toujours quelques victoires d'étapes sur les grands tours, elle ne parvient plus à s'imposer sur les classiques sur lesquelles elle se distinguait les années précédentes.
Durant leTour de France 2007, Cristian Moreni fait l'objet d'un contrôle positif à la testostérone. Bien que rien ne mette en cause ses autres membres ni son encadrement, l'équipe se retire du Tour et suspend ses activités durant 2 semaines[3].
Après une encourageante saison 2008 (victoire d'étape sur le Tour, révélation sur les courses flandriennes),Sylvain Chavanel quitte l'équipe et rejoint laQuick Step. Malgré les efforts du leaderDavid Moncoutié (en particulier lors duTour d'Espagne), la saison 2009 est une déception. L'équipe perd même sa licenceProTour et évolue l'année suivante pour la première fois de son histoire en2e division, confirmant le déclin de l'équipe.
Sans licence ProTour, l'équipe doit solliciter des invitations pour participer aux épreuves du calendrierUCI ProTour. Chaque année, elle est cependant une deséquipes de deuxième division la plus invitée sur ces courses, bénéficiant d'une invitation systématique sur leTour de France et leTour d'Espagne (Cofidis est l'un des sponsors de la Vuelta). L'équipe recentre néanmoins ses activités sur la formation de jeunes coureurs et sur la participation aux épreuves du calendrier national et de l'UCI Europe Tour. En 2010, elle participe aux troisgrands tours, remportant une étape sur leTour d'Italie (Damien Monier) et leTour d'Espagne (David Moncoutié). Moncoutié remporte également pour la troisième fois consécutive leclassement du meilleur grimpeur de la Vuelta.Amaël Moinard surParis-Nice etSamuel Dumoulin sur leTour de Catalogne sont également vainqueur d'étape sur une épreuve duCalendrier mondial.Leonardo Duque remporte quant à lui laCoupe de France avec un point d'avance.
Lasaison 2011 est marquée par des victoires prestigieuses en Espagne. Moncoutié remporte pour la quatrième et dernière fois une étape et le classement du meilleur grimpeur duTour d'Espagne. Le grimpeurRein Taaramäe se révèle, il se classe onzième duTour de France et est lauréat d'une étape du Tour d'Espagne. Sur les courses d'une semaine,Samuel Dumoulin s'adjuge deux étapes au sprint duTour de Catalogne, tandis que le jeuneTony Gallopin gagne le général de laCoupe de France.
En2012,Samuel Dumoulin perpétue la tradition en s'offrant le classement général de laCoupe de France. Cette saison est cependant décevante, puisque l'équipe comptabilise uniquement six victoires, dont deux championnats nationaux. Si Moncoutié échoue dans sa quête du record de victoires du Grand Prix de la montagne sur la Vuelta, la saison est également ternie par le raid de la police française à l'hôtel de l'équipe lors duTour de France pour arrêter le coureurRémy Di Grégorio, suspecté de dopage (voir paragraphe plus bas). 2013 est une nouvelle saison difficile pour Cofidis. Elle est marquée par le départ deSamuel Dumoulin, principal pourvoyeur de victoires les années précédentes. Néanmoins, deux principales satisfactions sont à noter. D'une partDaniel Navarro, vainqueur du difficileTour de Murcie,5e auCritérium du Dauphiné et animateur duTour de France où il se classe finalement neuvième. D'autre partNicolas Edet, auteur d'une saison intéressante, qui grâce à une lutte quotidienne s'est adjugé leGrand Prix de la montagne duTour d'Espagne.
En 2014,Clément Venturini apporte quatre victoires en cyclo-cross, dont le titre dechampion de France de cyclo-cross espoirs. Très régulier,Julien Simon permet à l'équipe de gagner une nouvelle fois laCoupe de France, tandis queDaniel Navarro s'adjuge une étape duTour d'Espagne.
Pour la saison 2015, l'équipe annonce la signature du vainqueur du classement par points du Tour d'Italie 2014,Nacer Bouhanni, ainsi que la venue deDominique Rollin,Geoffrey Soupe etSteve Chainel. La signature de Bouhanni,sprinteur reconnu, doit permettre à l'équipe de renouer avec un plus grand nombre de victoires et de passer un cap[4]. L'équipe choisit de se concentrer exclusivement autour de son leader, ce qui entraîne le départ des deux anciens leadersJérôme Coppel et l'EstonienRein Taaramäe. Ce changement s'avère payant puisque Bouhanni remporte 11 des 20 victoires de l'équipe, s'adjugeant notamment laCoupe de France, deux étapes duCritérium du Dauphiné et le classement final de l'UCI Europe Tour. Il est également sixième deMilan-San Remo. Il est par la suite malchanceux sur lechampionnat de France où il chute dans la dernière ligne droite, puis sur le Tour de France et le Tour d'Espagne, où il abandonne à chaque fois. Emmenée par son leader, Cofidis termine deuxième du classement par équipes de l'UCI Europe Tour.
En 2016, pour lesvingt ans de l'équipe, Cofidis compte 12 victoires, dont 4 de Bouhanni sur leWorld Tour. Cependant, forfait pour le Tour, le leader de l'équipe ne participe à aucun grand tour et termine quatrième deMilan-San Remo, gêné par un saut de chaîne. Il est également déclassé pour « sprint irrégulier » d'une étape de Paris-Nice et de l'EuroEyes Cyclassics (Classique de Hambourg), deux courses qu'il avait remportées.
L'année 2017 commence avec le titre deClément Venturini lors duchampionnat de France de cyclo-cross.Nacer Bouhanni décroche 7 des 13 succès de l'équipe et remporte le classement individuel de l'UCI Europe Tour, où Cofidis termine deuxième du classement par équipes. En 2018, Bouhanni gagne six courses, dont une étape duTour d'Espagne. Il s'agit de la première victoire sur un grand tour depuis quatre ans pour Cofidis. Souvent placé,Hugo Hofstetter est à son tour lauréat du classement individuel de l'UCI Europe Tour, où Cofidis termine à nouveau deuxième du classement par équipes en comptant 21 succès.Christophe Laporte est de son côté quatrième deGand-Wevelgem.
Lors de la saison 2019,Nacer Bouhanni ne décroche aucune victoire et, en conflit avec les dirigeants, il quitte l'équipe à la fin de l'année.Christophe Laporte (9 victoires) etJesús Herrada (6 victoires, dont une étape duTour d'Espagne) prennent le leadership de la formation. En avril, Cofidis fait partie des équipes qui postulent à la catégorieWorld Tour pour les saisons 2020 à 2022[5]. La formation nordiste termine l'année avec 20 succès et une cinquième place sur l'UCI Europe Tour.
En 2020, l'équipe fait son retour enpremière division, en obtenant une licenceUCI WorldTeam. Cofidis recrute notamment le grimpeurGuillaume Martin, ainsi que le prolifique sprinteur italienElia Viviani qui comptabilise 38 succès lors des trois dernières saisons. Ce dernier ne répond pas aux attentes et n'obtient aucun succès sur l'ensemble de la saison, une première pour lui depuis ses débuts professionnels en 2010. Le bilan de l'équipe est décevant, puisqu'elle totalise seulement deux victoires et une19e place au classement UCI. Cependant, cette saison confirme l'éclosion deGuillaume Martin. Après avoir terminé troisième du général duCritérium du Dauphiné, il se classe à la onzième place duTour de France[6] et à l'issue de l'épreuve, l'équipe confirme son investissement sur lui[7],[8]. Sur leTour d'Espagne, il est piégé dans une bordure et écarté de la course au classement général. À l'attaque tout au long de l'épreuve, il termine deuxième derrièreTim Wellens lors de la cinquième étape, puis remporte le classement du meilleur grimpeur. Sixième duTour des Flandres,Dimitri Claeys obtient le meilleur résultat de l'équipe sur une classique.
Les résultats sont en progression en 2021. L'équipe compte 12 succès et se classe15e du classement UCI. Toujours régulier,Guillaume Martin est sixième deParis-Nice, huitième duTour de France et neuvième duTour d'Espagne.Christophe Laporte décroche quatre succès et se classe deuxième d'À travers les Flandres, ainsi que sixième deParis-Roubaix. De son côté,Victor Lafay remporte une étape duTour d'Italie, une première pour la formation depuis 2010.
La saison 2022 voit les arrivées deBryan Coquard,Benjamin Thomas, ainsi queIon Izagirre et les départs notables deChristophe Laporte et d'Elia Viviani. Cette année marque également la création d'uneéquipe féminine avec un budget d'un million d'euros[9],[10]. Avec 19 succès et une dixième place au classement UCI, l'équipe réalise sa meilleure saison depuis 2004. Avec seulement deux victoires en World Tour (Jesús Herrada sur leTour d'Espagne etIon Izagirre sur leTour du Pays basque), ses coureurs ont surtout brillé sur les circuits continentaux. Leader de la formation,Guillaume Martin remporte leTour de l'Ain et obtient des tops 10 sur plusieurs courses par étapes, mais est en retrait sur leTour d'Italie (14e) et leTour de France (abandon à cause du Covid). Sur les courses par étapes du World Tour, l'équipe compte deux podiums avecIon Izagirre qui est deuxième duTour du Pays basque etSimon Geschke troisième duTour de Romandie, mais sans performances notables sur les classiques. Grâce à ses performances entre 2020 et 2022, Cofidis conserve sa licence World Tour jusqu'en 2025.
En 2023, Cofidis retrouve la15e place du classement mondial avec 14 succès. Après 15 ans sans victoire d'étape sur leTour de France,Victor Lafay etIon Izagirre mettent un terme à cette disette pour l'équipe. Lors duTour d'Espagne,Jesus Herrada remporte également une étape. Sur les courses par étapes,Guillaume Martin obtient une dixième place sur le Tour de France,Rémy Rochas est deuxième duTour du Guangxi et Ion Izagirre prend la troisième place duTour du Pays basque. Lors de la saison 2024, l'équipe touche le fond avec seulement 5 succès et une20e place au classement UCI[11]. En plus de résultats sportifs décevants, des problèmes managériales entrainent de nombreux départs[12],[13]. La première victoire de la saison est obtenue seulement en mai parBenjamin Thomas sur leTour d'Italie.Ion Izagirre obtient les meilleurs résultats de l'équipe en terminant quatrième duTour de Lombardie et neuvième duTour du Pays basque. En fin de saison 2024,Guillaume Martin etAxel Zingle quittent l'équipe.

L'équipe Cofidis a, dès sa création, accueilli des pistards dans son effectif. Fin 2007, une équipe de cyclistes sur piste autonome a été créée, enregistrée en tant que telle auprès de l'Union cycliste internationale comme le permet le règlement du sport cycliste depuis 2004. Elle est entraînée à sa création parBenoît Vêtu[14]. Elle est dirigée parArnaud Tournant entre 2008 et 2010. Celui-ci a été coureur de Cofidis de 1997 à 2008, quatorze fois champion du monde durant cette période et champion olympique en 2000.Laurent Gané (1998-2005),Vincent Le Quellec (1998-2000), Arnaud Dublé (2001-2003),Mickaël Bourgain (1999-2009),Robert Sassone (2001-2003),Jérôme Neuville (2002),Stuart O'Grady (2002-2004),Bradley Wiggins (2006-2007) également champions du monde, ont été membre de Cofidis. Plusieurs « routiers » de Cofidis ont disputé des compétitions sur piste :Philippe Gaumont,Christophe Capelle,Francis Moreau.
Pour la saison 2009-2010, la dernière de l'équipe de cyclisme sur piste, Cofidis est composée deQuentin Lafargue,Kévin Sireau,François Pervis,Teun Mulder,Maximilian Levy,Leonardo Duque etDamien Monier.
| Nom | Naissance | Nationalité |
|---|---|---|
| Quentin Lafargue | 17.03.1990 | |
| Maximilian Levy | 26.06.1987 | |
| Teun Mulder | 18.06.1981 | |
| François Pervis | 16.10.1984 | |
| Kévin Sireau | 18.04.1987 |
À l'issue de cette saison, Cofidis annonce arrêter son équipe sur piste[15]. SeulKévin Sireau bénéficie encore du soutien du sponsor jusqu'en 2012, année desJeux olympiques de Londres[16].
Depuis 1998, Cofidis parraineLaurent Thirionet, champion paralympique en 2004 et 2008 en catégorie LC3[n 1]. En 2010, l'équipe Cofidis créée la première section paracycliste au sein d'une équipe professionnelle, avec le recrutement deJérôme Lambert, évoluant également en catégorie LC3, et du tandem formé par Arnaud Grandjean, malvoyant, et Julien Hervio, son coéquipier[17]. En 2011, l'effectif de l'équipe handisport se renforce avec l'arrivée de Jérémy Crépelière (MC4). Pour 2012, six coureurs font partie de l'équipe : Johan Ballatore (MC5), Kris Bosmans (MC3), Arnaud Grandjean et Julien Hervio (tandem),Jérôme Lambert et Laurent Thirionet (MC2).

L'équipe Cofidis est dirigée durant sa première saison parCyrille Guimard, célèbre dirigeant d'équipes cyclistes français ayant notamment dirigé les équipes Gitane et Renault dans les années 1970 et 1980, remportant sept Tours de France avecLucien Van Impe,Bernard Hinault etLaurent Fignon. Il est alors entouré des directeurs sportifsBernard Quilfen, à ses côtés depuis 1981 au sein des équipes Renault, Super U et Castorama, etAlain Deloeuil qui commence alors sa carrière de directeur sportif d'équipe professionnelle.Francis Van Londersele est l'entraîneur de l'équipe. Ancienconseiller technique régional de Picardie, il a été amené vers la fonction d'entraîneur d'équipe professionnelle par Cyrille Guimard en 1994 et a exercé pendant deux ans dans l'équipe Gan[18].Alain Bondue, ancien coureur nordiste dirigé par Guimard en 1986 et 1987, est chargé des relations publiques. Il était auparavant porte-parole de l'équipe Motorola, dont est également issu Lance Armstrong.
En octobre 1997, Cyrille Guimard est mis en examen pour « abus de biens sociaux, banqueroute par comptabilité fictive et par emploi de moyens ruineux pour obtenir du crédit, et fausse déclaration dans l’acte constitutif d’une société », dans une affaire liée à la société Siclor qu'il a lancée en 1996. Cette mise en examen entraîne son départ de l'équipe, en raison notamment des « risques médiatiques qui pourraient atteindre injustement Cofidis »[19].
Alain Bondue devient manager de l'équipe en 1998. L'ancien coureurTony Rominger, leader de Cofidis en 1997, en devient consultant. L'encadrement de l'équipe reste le même jusqu'en 2003. À la suite de l'incident technique dont est victime David Millar lors du prologue du Tour de France 2003, les fonctions d'encadrement sportif d'Alain Bondue sont confiées à Francis Van Londersele, Bondue restant manager[20]. L'affaire Cofidis qui éclate au début de l'année 2004, conduit la société Cofidis à se séparer d'Alain Bondue. Pour le remplacer, Alain Champetier, secrétaire général de la société Cofidis est nommé au poste de manager général par intérim, et Francis Van Londersele assure la direction de l'équipe[21],[22].
En juin 2005,Éric Boyer devient manager général de l'équipe. Il a été coureur professionnel de 1985 à 1995 et consultant pour Eurosport et L'ÉquipeTV[23]. L'équipe de directeurs sportifs reste la même (Van Londersele, Quilfen et Deloeuil).Lionel Marie est recruté aux fonctions de directeur sportif et d'entraîneur[24], avec pour mission de s'occuper des jeunes coureurs de l'équipe[25]. Il a été conseiller technique régional et a dirigé l'équipe Crédit Agricole Espoirs de 2001 à 2004.
Lionel Marie rejoint l'équipe Slipstream-Chipotle en 2008. Il est remplacé au poste d'entraîneur par Vincent Villerius[26] et au poste de directeur sportif parJean-Luc Jonrond[27].
En 2010,Denis Leproux est recruté au poste de directeur sportif. Il exerçait cette fonction jusqu'en 2009 au sein de l'équipeAgritubel[28]. Il reste dans le staff de l'équipe qu'une saison. L'année suivante voit l'arrivée deDidier Rous et deStéphane Augé à la suite du départ de Francis Van Londersele[29].Bernard Quilfen quitte l'équipe à la fin de la saison 2011.
En juin 2012,Éric Boyer est licencié par l'équipe et est remplacé parYvon Sanquer[30].
En 2013,Jean-Eudes Demaret est recruté au poste d'entraîneur, il était coureur dans l'équipe jusqu'en 2012. En 2015, l'entraîneurJacques Decrion rejoint l'équipe avecNacer Bouhanni. En 2016,Christian Guiberteau intègre le staff de l'équipe en tant que directeur sportif. À la fin de la saison 2016,Stéphane Augé quitte l'équipe.
Le,Yvon Sanquer est remplacé par l'ancien coureurCédric Vasseur en tant que manager de l'équipe. Le président de Cofidis Compétition Thierry Vittu justifie ce changement par des résultats décevants et une ambiance qui s'est dégradée[31]. À la fin de la saison 2017,Didier Rous quitte l'équipe. L'italienRoberto Damiani etThierry Marichal, ancien coureur de l'équipe de 2005 à 2006, rejoignent l'équipe des directeurs sportifs respectivement en 2018 et en 2019.
L'équipe Cofidis est présidée par Thierry Vittu, directeur des ressources humaines de Cofidis[32]. Celui-ci quitte l'entreprise Cofidis en juillet 2023 pour prendre sa retraite. Il annonce en décembre 2023 quitter son poste à la tête de l'équipe cycliste[33].
Le premier cas de dopage révélé au sein de l'équipe Cofidis est celui de son leader italienFrancesco Casagrande. En 1998, il fait l'objet de deux contrôles antidopage, auTour du Trentin en avril et auTour de Romandie en mai, révélant une prise detestostérone. Autorisé à courir dans l'attente d'une décision des autorités italiennes, il participe auTour de France en juillet et remporte laClassique de Saint-Sébastien en août. Critiquée, l'équipe Cofidis décide de ne plus aligner Casagrande en compétition tant qu'une décision ne serait pas prise. En septembre, la commission disciplinaire de la Fédération italienne de cyclisme prononce à son encontre une suspension de six mois[34], allongée de trois mois par le Tribunal italien du sport[35]. Il est licencié par Cofidis.

Philippe Gaumont, dont un contrôle antidopage lors duGrand Prix du Midi libre en mai a révélé la présence de métabolites de lanandrolone est blanchi par laFédération française de cyclisme « au bénéfice du doute »[36].
Une deuxième affaire intervient en mai 1999. À la suite de l'arrestation deBernard Sainz et de l'avocat Bertrand Lavelot, plusieurs sportifs sont interpellés, dont les coureurs de Cofidis Philippe Gaumont etFrank Vandenbroucke[37]. Ils sont suspendus provisoirement[38]. Tous deux blanchis par la justice, ils sont tous les deux réintégrés dans l'équipe, respectivement en juillet et en septembre, après s'être engagé à ne plus consulter que le médecin de l'équipe[39],[40]. Vandenbroucke, qui quitte Cofidis l'année suivante, et Bernard Sainz, seront de nouveaux impliqués dans une affaire de dopage en 2002.
En janvier 2004, une affaire de trafic de produits dopants, diteaffaire Cofidis, éclate. L'enquête démarrée au printemps 2003 lorsque labrigade des stupéfiants implique un soigneur de Cofidis, Boguslaw Madejak, et plusieurs de ses coureurs. Elle aboutit en janvier 2007 à la condamnation par le tribunal correctionnel de Nanterre, entre autres, de Madejak, ainsi que des coureurs de Cofidis Philippe Gaumont,Robert Sassone,Marek Rutkiewicz etMédéric Clain.David Millar etMassimiliano Lelli, relaxés car « il n'est pas établi que les infractions reprochées aient été commises sur le territoire national », ont avoué leur implication et leur consommation de produits dopants. Ils ont été licenciés par Cofidis, comme les coureurs condamnés. Les sociétés Cofidis SA et Cofidis Compétition, qui s'étaient constituées parties civiles, ont été déboutées de leur demande de dommages-intérêts. Le tribunal a d'ailleurs estimé que « par leur implication dans le milieu du cyclisme professionnel, leur connaissance avérée du dopage et l'absence de mesures significatives prises pour l'enrayer, [elles] ne pouvaient ignorer le phénomène notoire du dopage ni son ampleur, d'autant que des personnalités du monde médical et sportif avaient de longue date stigmatisé ces pratiques connues de tous ».
Durant le printemps 2004, alors que les mises en examen des coureurs se succèdent, l'équipe Cofidis se retire de toute compétition pendant plus d'un mois. À l'issue de cette période de retrait, le managerAlain Bondue et le médecin Jean-Jacques Menuet démissionnent. L'équipe annonce l'adoption d'une « nouvelle ligne de conduite » vis-à-vis du dopage, impliquant la réalisation d'analyses capillaires et un suivi biologique mensuel, des contrôles inopinés, une sensibilisation des coureurs sur le dopage. Il est demandé aux directeurs sportifs de « faire courir les cyclistes au maximum 90 jours par an ». Le système de rémunération est modifié pour certains coureurs et pour l'encadrement et n'est plus lié au classement UCI.
En remplacement d'Alain Bondue, Cofidis recruteÉric Boyer au poste de manager en juin 2005[41]. Ancien coureur, ayant avoué avoir consommé durant sa carrière « de la cortisone dans des instants difficiles », il a sur le dopage et les acteurs du cyclisme professionnel un discours offensif. Il dit ainsi en 2009 être « certain que la majorité des dirigeants n’ont pas la volonté de lutter contre le dopage ». Il doute de l'efficacité des contrôles antidopage, y compris du passeport sanguin, décrit ses coureurs « dégoûtés par certains coureurs sur lesquels ils ont plus que des doutes. »[42].
En 2006, le FrançaisTristan Valentin est contrôlé positif à l'heptaminol. Ce résultat, dont la faute est imputée au médecin de l'équipe qui le lui a prescrit pour soigner des varices, lui vaut une suspension de six mois. Le médecin est licencié par Cofidis[43].

Pendant leTour de France 2007, l'ItalienCristian Moreni est contrôlé positif à la testostérone. Il admet avoir consommé cette substance et « dédouane l'équipe comme l'encadrement médical ». L'équipe Cofidis le licencie et décide de se retirer du Tour[44],[45]. Pendant ce Tour de France, sept équipes dont Cofidis créent leMouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), association d'équipes professionnelles qui se donne entre autres buts celui de faire respecter les règles antidopage, et se dote d'un code de conduite plus strict que le Code mondial antidopage (prescription d'un arrêt de 15 jours pour un coureur soigné par infiltration locale de corticoïdes, auto-suspension de l'équipe en cas de contrôles positifs et de contrôles sanguins anormaux)[46].
Durant leTour de France 2012, le coureurRémy Di Grégorio est interpellé et placé engarde à vue durant la première journée de repos dans le cadre d'une enquête ouverte l'année précédente[47]. Cofidis, invoquant son adhésion au MPCC, suspend Rémy Di Grégorio, sans toutefois décider du retrait de la totalité de l'équipe[48]. Rémy Di Grégorio est mis en examen avec le naturopathe Christian Segui le 12 juillet 2012[49]. Il est licencié par Cofidis le 20 septembre 2012 pour faute grave. Le 9 octobre 2013, leTribunal des prud'hommes de Marseille condamne Cofidis à 350 000 € nets, en plus de divers rappels de salaires, pour licenciement abusif, affirmant qu'« au jour du licenciement aucune culpabilité n'a été établie »[50]. Cofidis décide de faire appel. Finalement Di Grégorio est condamné le 2 juillet 2018 à un an de prison avec sursis et à 2 000 euros d'amende, pour avoir détenu du matériel permettant de se doper[51].
Enoctobre 2012,Bobby Julich qui a couru pour l'équipe entre 1997 et 1999, avoue s'être dopé à l'EPO entreaoût 1996 etjuillet 1998. Cet aveu intervient quelques jours après la décision de suspendreLance Armstrong à vie et de lui retirer ses résultats obtenus depuisaoût 1998. L'enquête qui a abouti à cette sanction a recueilli les témoignages de plusieurs cyclistes américains ayant également reconnu s'être dopés[52]. Il démissionne dans la foulée de son poste d'entraîneur de l'équipe Sky[53].
En juillet 2013, les travaux d'une commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité contre le dopage révèlent que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine deLaurent Desbiens lors duTour de France 1998, durant duquel il a porté pendant deux jours le maillot jaune[54]. C'est également le cas deKevin Livingston[55].Roland Meier est également cité dans le rapport, comme présentant des résultats d'analyses litigieux, un premier échantillon a bien été contrôlé positif, mais les analyses suivantes n'ont pas confirmé ce résultat[56].
De 1997 à 2004, Cofidis est classée parmi les Groupes Sportifs I, la première catégorie des équipes cyclistes professionnelles. Les classements détaillés ci-dessous pour cette période sont ceux de la formation Cofidis en fin de saison[57]. À partir de 2005, l'équipe dispute leProTour, qui donne lieu en fin de saison à un classement des 20 équipes le composant[58]. De 2010 à 2019, elle ne fait plus partie des équipes ProTour, donc elle est classée dans l'UCI Europe Tour. Elle récupère une licence d'UCI WorldTeam en 2020.
| Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
|---|---|---|
| 1997 | 22e | |
| 1998 | 11e | |
| 1999 | 16e | |
| 2000 | 15e | |
| 2001 | 7e | |
| 2002 | 6e | |
| 2003 | 7e | |
| 2004 | 10e |
À compter de 2005, l'équipe intègre leProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[59].
| Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
|---|---|---|
| 2005 | 11e | |
| 2006 | 12e | |
| 2007 | 12e | |
| 2008 | 16e |
En 2009, le classement du ProTour est remplacé par leCalendrier mondial UCI.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2009 | 20e | ||
| 2010 | 20e | ||
| Source :UCI | |||
En 2016, leClassement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2016 | - | ||
| 2017 | - | ||
| 2018 | - | ||
| 2019 | 21e | ||
| 2020 | 19e | ||
| 2021 | 15e | ||
| 2022 | 10e | ||
| 2023 | 15e | ||
| 2024 | 20e | ||
| 2025 | - | ||
| Source :UCI | |||
De2010 à2019, l'équipe ne fait plus partie des équipesProTour. Elle participe principalement aux épreuves descircuits continentaux. Les tableaux ci-dessous présentent les classements de l'équipe sur les différents circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel.
UCI Africa Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2010 | 4e | ||
| 2013 | 11e | ||
| 2014 | 13e | ||
| 2019 | - | ||
| 2020 | - | ||
| Source :UCI | |||
UCI America Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2015 | 29e | ||
| 2019 | - | ||
| Source :UCI | |||
UCI Asia Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2015 | 57e | ||
| 2016 | 80e | ||
| 2018 | 29e | ||
| Source :UCI | |||
UCI Europe Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2010 | 4e | ||
| 2011 | 5e | ||
| 2012 | 7e | ||
| 2013 | 11e | ||
| 2014 | 3e | ||
| 2015 | 2e | ||
| 2016 | 3e | ||
| 2017 | 2e | ||
| 2018 | 2e | ||
| 2019 | 5e | ||
| 2020 | - | ||
| 2021 | - | ||
| 2022 | - | ||
| 2023 | - | ||
| 2024 | - | ||
| 2025 | - | ||
| Source :UCI | |||
UCI Oceania Tour
| Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
|---|---|---|---|
| 2005 | 9e | ||
| 2020 | - | ||
| 2021 | - | ||
| Source :UCI | |||

Victoires sur les classiques World Tour ou équivalent (en gras les victoires sur les classiques « Monuments ») :
Victoires sur les autres courses d'un jour :


Classement général individuel :7
Classement du meilleur jeune :3
Classement par équipes :2
Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe, leur longévité au sein de celle-ci, soit en remportant une course majeure pour l'équipe, soit encore par leur place dans l'histoire du cyclisme en général. La majorité des coureurs cités se distinguent par plusieurs de ces caractéristiques.
| Cycliste | Date de naissance | Pays | Équipe précédente |
|---|---|---|---|
| Piet Allegaert | 20 janvier 1995 | Sport Vlaanderen-Baloise (2019) | |
| Stanisław Aniołkowski | 20 janvier 1997 | Human Powered Health (2023) | |
| Alex Aranburu | 19 septembre 1995 | Movistar Team (2024) | |
| Emanuel Buchmann | 18 novembre 1992 | Red Bull-Bora-Hansgrohe (2024) | |
| Simon Carr | 29 août 1998 | EF Education-EasyPost (2024) | |
| Bryan Coquard | 25 avril 1992 | B&B Hotels p/b KTM (2021) | |
| Aimé De Gendt | 17 juin 1994 | Intermarché-Circus-Wanty (2023) | |
| Nicolas Debeaumarché | 24 février 1998 | Saint Michel-Mavic-Auber 93 (2023) | |
| Valentin Ferron | 8 février 1998 | TotalEnergies (2024) | |
| Eddy Finé (1 janv.–27 juin) | 20 novembre 1997 | VC Villefranche Beaujolais (2019) | |
| Milan Fretin | 19 mars 2001 | Team Flanders-Baloise (2023) | |
| Jesús Herrada | 26 juillet 1990 | Movistar Team (2017) | |
| Ion Izagirre | 4 février 1989 | Astana-Premier Tech (2021) | |
| Clément Izquierdo | 16 février 2002 | AVC Aix-en-Provence (2024) | |
| Oliver Knight | 25 janvier 2001 | AVC Aix-en-Provence (2023) | |
| Jonathan Lastra | 3 juin 1993 | Caja Rural-Seguros RGA (2022) | |
| Jan Maas | 19 février 1996 | Team Jayco AlUla (2024) | |
| Nolann Mahoudo | 17 novembre 2002 | CIC U Nantes Atlantique (2023) | |
| Sam Maisonobe | 8 septembre 2003 | Vendée U Pays de la Loire (2024) | |
| Sylvain Moniquet | 14 janvier 1998 | Lotto Dstny (2024) | |
| Stefano Oldani | 10 janvier 1998 | Alpecin-Deceuninck (2023) | |
| Paul Ourselin | 13 avril 1994 | TotalEnergies (2024) | |
| Anthony Perez | 22 avril 1991 | AVC Aix-en-Provence (2015) | |
| Alexis Renard | 1 juin 1999 | Israel Start-Up Nation (2021) | |
| Ludovic Robeet | 22 mai 1994 | Bingoal WB (2023) | |
| Sergio Samitier | 31 août 1995 | Movistar Team (2024) | |
| Dylan Teuns | 1 mars 1992 | Israel-Premier Tech (2024) | |
| Benjamin Thomas | 12 septembre 1995 | Groupama-FDJ (2021) | |
| Hugo Toumire | 5 octobre 2001 | VC Rouen 76 (2021) | |
| Damien Touzé | 7 juillet 1996 | Decathlon-AG2R La Mondiale (2024) | |
| Léandre Huck (1 août–31 déc., stagiaire) | 30 juillet 2000 | VC Rouen 76 (2025) | |
| Tommaso Dati (1 août–31 déc., stagiaire) | 13 juillet 2002 | Biesse-Carrera-Premac (2025) | |
| Jamie Meehan (15 août–31 déc., stagiaire) | 6 septembre 2003 | Club Cycliste d'Étupes (2024) | |
| Jamie Meehan (15 août–31 déc., stagiaire) | 6 septembre 2003 | Club Cycliste d'Étupes (2024) | |
| Source :ProCyclingStats | |||
| Date | Course | Pays | Classe | Vainqueur | |
|---|---|---|---|---|---|
| 24 janv. | 4e étape duTour Down Under | 2.UWT | |||
| 2 fév. | Grand Prix Cycliste La Marseillaise | 1.1 | |||
| 16 fév. | Clásica de Almería | 1.Pro | |||
| 22 fév. | 4e étape duTour de l'Algarve | 2.Pro | |||
| 9 avr. | 3e étape duTour du Pays basque | 2.UWT | |||
| 16 avr. | Tour du Limbourg | 1.1 | |||
| 27 juill. | 2e étape duTour de Wallonie | 2.Pro | |||
| 30 juill. | 5e étape duTour de Wallonie | 2.Pro | |||
| 20 août | 2e étape duTour du Limousin-Nouvelle-Aquitaine | 2.1 | |||
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