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Épernon

48° 36′ 41″ nord, 1° 40′ 30″ est
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Épernon
Épernon
L'hôtel de ville.
Blason de Épernon
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionCentre-Val de Loire
DépartementEure-et-Loir
ArrondissementChartres
IntercommunalitéCommunauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France
(siège)
Maire
Mandat
François Belhomme
2020-2026
Code postal28230
Code commune28140
Démographie
GentiléSparnoniens[1]
Population
municipale
5 509 hab.(2022en évolution de +0,11 % par rapport à 2016)
Densité857 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 36′ 41″ nord, 1° 40′ 30″ est
AltitudeMin. 110 m
Max. 165 
m
Superficie6,43 km2
TypePetite ville
Unité urbaineÉpernon
(ville-centre)
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Épernon
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Épernon
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Épernon
Géolocalisation sur la carte :Eure-et-Loir
Voir sur la carte topographique d'Eure-et-Loir
Épernon
Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Épernon
Liens
Site webhttp://www.ville-epernon.fr
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Épernon est unecommune française située dans ledépartement d'Eure-et-Loir, enrégionCentre-Val de Loire.

Lepatrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre desmonuments historiques. LaMaison (Épernon, 5 place du Change), immeuble à façade en pans de bois construit dans le quatrième quart du15e siècle puis remanié au16e siècle, est inscrite en 1928 (rez-de-chaussée de la façade) puis en 2011 (maison en totalité). LesLes Pressoirs, construits au13e siècle, sont classés en 1926. L’église Saint-Pierre, un édifice duXVe siècle sur substructions romanes avec des charpentes lambrissées recouvertes de peintures du16e siècle, est classée en 1942.

Le Centre d’études et de recherche du béton (CERIB), un ensemble démonstrateur des finitions et moulages du béton avec claustras-vitraux, construit en 1975 par les architectes Dominique Maunoury et Yves Semichon, est labelliséarchitecture contemporaine remarquable en 2014.

Géographie

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Situation

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La ville est située à 8 km à l'est deMaintenon, à 14 km au sud-ouest deRambouillet et à 65 km au sud-ouest deParis.

Position d'Épernon (en rose) dans l'arrondissement de Chartres (en vert) au sein du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Position d'Épernon (en rose) dans l'arrondissement de Chartres (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de la commune d'Épernon et des communes limitrophes
Map

Communes, département et région limitrophes

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La commune est limitrophe du département des Yvelines,régionÎle-de-France avec les communes de Raizeux, Saint-Hilarion et Émancé.

Communes limitrophes d’Épernon
Raizeux(Yvelines)Saint-Hilarion(Yvelines)
HanchesÉpernonDroue-sur-Drouette,
Émancé(Yvelines)
GasÉcrosnes

Lieux-dits et écarts

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Houdreville, la Diane, Savonnières et Vinnerville.

Hydrographie

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Épernon est situé au confluent de troisrivières, laDrouette que rejoint laGuéville puis laGuesle. La Drouette est un affluent en rive droite de l'Eure, sous-affluent dufleuve laSeine.

Transports et voies de communications

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Réseau routier

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Transports routiers

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La commune est desservie par :

Desserte ferroviaire

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La gare d'Épernon.
Lagare d'Épernon.
Articles détaillés :gare d'Épernon etaccident ferroviaire d'Épernon.

La commune est desservie par laligne de Paris-Montparnasse à Brest. Lagare SNCF est à 7 minutes à pied du cœur historique de la ville.Paris-Montparnasse est à 42 minutes,Chartres à 15 minutes environ avec les trains semi-directs. En pointe le matin et le soir, la desserte est fréquente avec un train tous les quarts d'heure environ. Lagare de Rambouillet permet la correspondance avec la ligne Transilien desservant notamment la ville nouvelle deSaint-Quentin-en-Yvelines, età Versailles-Chantiers sont offertes des correspondances pourLa Défense,Massy-Palaiseau etJuvisy-sur-Orge,Issy-Val de Seine,Paris-Invalides etAusterlitz.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat d'Eure-et-Loir.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[4] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec10,4 jours de précipitations en janvier et7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deHoux à6 km àvol d'oiseau[8], est de11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,1 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station HOUX (28)- alt : 107 m, lat : 48°33'58"N, lon : 1°37'14"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1951 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,20,82,447,510,712,612,39,47,33,91,66,1
Température moyenne (°C)4,24,77,510,113,616,919,11915,411,97,44,611,2
Température maximale moyenne (°C)7,28,612,716,319,723,225,725,621,516,510,97,616,3
Record de froid (°C)
date du record
−21
07.01.1979
−18,8
24.02.1963
−12,4
13.03.13
−7
06.04.21
−4,2
07.05.1957
−1,2
05.06.1991
1,1
01.07.1960
1
28.08.1974
−2,3
20.09.1952
−6,5
30.10.1997
−11,8
30.11.10
−21
29.12.1964
−21
1979
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
27.01.03
21
27.02.19
24,7
25.03.1955
29,5
21.04.18
33
25.05.1953
38
18.06.22
42,5
24.07.19
40
11.08.03
36,9
09.09.23
30,8
02.10.23
21,5
07.11.15
17
06.12.1979
42,5
2019
Précipitations (mm)49,842,844,946,263,155,649,846,946,756,557,462,4622,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
40
21.01.1995
31,1
13.02.02
33,8
07.03.1989
36,2
08.04.22
63,5
10.05.19
44,6
01.06.1973
60,1
24.07.1969
59,7
05.08.1968
39,5
13.09.15
65,9
25.10.1981
31,9
16.11.1972
30,1
02.12.00
65,9
1981
Source :« Fiche 28195001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,2
1,2
49,8
 
 
 
8,6
0,8
42,8
 
 
 
12,7
2,4
44,9
 
 
 
16,3
4
46,2
 
 
 
19,7
7,5
63,1
 
 
 
23,2
10,7
55,6
 
 
 
25,7
12,6
49,8
 
 
 
25,6
12,3
46,9
 
 
 
21,5
9,4
46,7
 
 
 
16,5
7,3
56,5
 
 
 
10,9
3,9
57,4
 
 
 
7,6
1,6
62,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Épernon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernon, une agglomération inter-régionale dont elle estville-centre[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (43,9 %), zones urbanisées (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), forêts (13,5 %), prairies (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Épernon est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[15]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment laGuesle, laDrouette et laGuéville. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1989, 1999, 2000 et 2016[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Épernon.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 59,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 062 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 821 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 1997 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[15].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesSparro en 1024[21] ;Sparnaicum en 1095[21] ;Esparnonium vers 1120[21] ;Esparlo vers 1150[21] ;Parlo 1208[21] ;Espernonne en 1450[21] ;Esparlum[22] ;Sparnonium vers 1130[23] ;Sparlo vers 1130[24] ;Sparnotum vers 1140[25] ;Sperno en 1415[25] ;Esperlio ;Asparlo[26] ;Espernon, puisEspierremont en 1603[27] ;Esparnon en 1282[28] ;Esparno vers 1297[29] ; Épernon, jadis s’appelaitAutrist[26],Espernon, puisEspierremont en 1603[30].

Du gauloissparno = épine, et o-dunum = hauteur, forteresse ; le bas latinsparro, sporonus signifierait :l’éperon fortifié, en forme d’épine. Une autre étymologie, pas antinomique au demeurant (origine commune indo-européenne, cf. en français :éperon du francique/germaniquesporo), sollicite le germaniquesporn, dont la signification estéperon (cf. l'anglaisspur et le vieux françaisesperon). Épernon se situe au confluent de 3 cours d’eau qui forment la Droue, et son peuplement paraît avoir une origine préceltique.

Histoire

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Ancien Régime

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Époque contemporaine

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XIXe siècle

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Article détaillé :Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871.

Pendant la guerre franco-allemande, le, se déroula l'affaire d'Epernon ou bataille d'Epernon qui opposa l'armée française à l'armée prussienne. La France fut vaincue ce qui aboutit à la prise de la commune par les troupes du général prussienConstantin von Alvensleben.

La ligne de chemin de fer Paris-Brest arrive à Épernon en1849.

XXe siècle

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En 1914, la ville devait recevoir 268 réfugiés (déclarés et recevant des aides) de Belgique, du Nord, de l'Oise, de la Haute-Marne et de la Marne, de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle pour une population d'environ 2 800 habitants. En 1916, afin de pallier le manque de bras dans le domaine agricole, un escadron de 20 prisonniers allemands devaient travailler au domaine de Savonnières de la famille Plassard (Le Bon Marché, magasin parisien) ; d'autres, du même escadron de prisonniers, devaient, quant à eux, aider une des sociétés meulières de l'époque, la société Dupety. 1916 fut également l'année où SGM dut transplanter son industrie (obusiers pour la marine).

Une piscine olympique y a été construite en1935 par les membres de l'Amicale laïque d'Épernon. Au vu du coût des travaux de fondation de la piscine, l'ensemble des membres souhaite faire des économies. Pour cela, ils creusèrent eux-mêmes, pendant les vacances et pendant leur temps libre, les fondations de cette piscine (la seconde piscine olympique après Charlety de Paris). En 1939, en vue d'une inauguration en grande pompe, le championnat de France militaire de natation devait y être organisé. Cependant, la guerre en voulut autrement. Lors de l'exode, le, la piscine fut mitraillée, occasionnant alors de nombreux dégâts. Ce furent les Allemands qui la restaurèrent pour leur usage personnel. Ils y organisèrent un championnat des jeunesses hitlériennes en 1942. La piscine est encore, de nos jours, en usage, mais non couverte.

Entre le et le arrivent en Eure-et-Loir plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de laRépublique espagnole devant les troupes deFranco. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp deLucé et la prison deChâteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[31], dont Épernon[32]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[33]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre 922 personnes préfèrent rester et sont rassemblées àDreux et Lucé[34].

Article détaillé :Retirada.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Élections municipales du 15 mars 2020

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Article détaillé :élections municipales de 2020 en Eure-et-Loir.

Élections municipales de 2014

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Article détaillé :élections municipales de 2014 en Eure-et-Loir.

Liste des maires[35]

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Liste des maires à partir de 1945

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Liste des maires à partir de 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Maxime Louvet  
Alfred Manceau  
Dr François Gilles Médecin
Émile Rabette  
Robert Lhopiteau  
René GallasUDF-PR
puisDL
Entrepreneur de travaux publics
Conseiller régional duCentre-Val de Loire
Conseiller général ducanton de Maintenon(1985 → 1998)
Vice-président duconseil général d'Eure-et-Loir
Françoise RamondDVDIngénieure retraitée
SénatriceLes Républicains d'Eure-et-Loir(2018 → )[36]
Présidente de lacommunauté de communes du Val Drouette(2001 → 2017)
Présidente de lacommunauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France(2017 → 2019)
janvier 2019en coursFrançois Belhomme[37],[38]DVDTechnicien

Liste des maires avant 1945

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Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1683?René Desnos Procureur
17011714Louis Nivert  
??Jean Darchant Ancien syndic en 1737
??Louis Charier et François Joyeux Ancien syndic en date du 3 juin 1743
??Jacques Philippe Plisson Procureur et syndic meurt peu avant le 3 juin 1743
1743?Louis Charier Syndic
1757?Jean Lasnier  
1760?Louis Guiard Avocat au parlement
??Louis Corbière Aubergiste et syndic de la ville en 1774
1783?Félix Le Roy 1er échevin
17901791François Perrot  
17911792Joseph François Nicolas Vesque  
17921794Étienne de Gissey  
17941809Pierre François Roger  
18091813Henry Nicolas Ledier  
18131815Jacques Marechal  
18151816Michel Guillaume Oudard  
18161819Jacques Martin Pichon  
18191824Jacques Bosselet  
18241833Louis Michel Poucin  
18331845François Milsot  
18451847Langlois Guerrier  
18471847Louis Corbiere  
18471861Louis-Joseph Niquet  
18611895Jean-Marie-Désiré Maillet  
18951904Henri Preau  
19041912Georges Vernot  
19121918Alphonse Desprez  
19181919Auguste Bougrat  
19191925Félix Bruneau Docteur
19251939André Gilles Docteur

Intercommunalité

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Carte de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France dans le département d'Eure-et-Loir (2018).
Carte de lacommunauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France dans le département d'Eure-et-Loir (2018).
Article détaillé :communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France.

Épernon est le siège de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France, la troisième d'Eure-et-Loir par sa population, environ 60 000 habitants (2015). En 2018, la communauté regroupe 39 communes, devancée sur ce critère par celle duCœur de Beauce qui en compte 51.

Canton d'Épernon

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Carte du canton d'Épernon, 2015.
Carte ducanton d'Épernon dans le département d'Eure-et-Loir, 2015.

Créé en 2015, lecanton d'Épernon est formé de 23 communes des anciens cantons deMaintenon (13 communes) et deNogent-le-Roi (10 communes).

Politique environnementale

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Cadre de vie

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Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune auConcours des villes et villages fleuris[39].

Population et société

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Démographie

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Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 3921 5241 5331 4621 5591 5451 5531 6921 618
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 6651 6831 7531 8082 0292 2272 2542 3962 489
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 3722 3702 1882 0082 1192 1162 0081 8292 013
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
2 4173 3294 2004 9505 0975 4985 2955 2015 281
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
5 5185 6345 509------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puisInsee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Ensemble demeules dans une carrière d'Épernon.
Leconservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon.

Épernon fut de tous les temps, un très grand centre carrier.

Le grès

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Dès le néolithique, les roches devaient servir aux contreforts de l'éperon barré au lieu-dit la Diane, puis toujours pour le grès, ces roches servirent aux constructions des maisons mais aussi en 1098 du lieu-dit les Pressoirs, salle voûtée construite par les dames de Haute Bruyère, dépendance deFontevrault.

Elles continuèrent et, de 1685 à 1689, ces exploitations ont contribué à la construction de l'aqueduc de Maintenon. La pierre extraite pour les constructions est un grès particulièrement dur. Les exploitations de grès sommeillèrent sans pour autant s'arrêter et ce jusqu'à la construction de la ligne de chemin de fer dès 1843.

L'arrivée du chemin de fer rendit possible l'envoi de pierres et de pavés vers la région parisienne. Lestravaux haussmanniens furent de très grands consommateurs de pavés d'Épernon. On dénombra ainsi jusqu'à 31 exploitants carriers exploitant les bancs de grès, ceux-ci employant certainement plus de 500 ouvriers. Les carrières de pavé disparurent avec lacrise économique de 1929, mais les reliquats furent commercialisés jusqu'en 1940.

La pierre meulière

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Des bancs affleurants depierre meulière, assimilable à une sorte desilex, furent également exploités dès leXIIe siècle sous diverses formes. Le nom de cette pierre dénote toutefois l'usage qui en fut majoritairement fait dès leXVIIIe siècle : dès 1758, les meules d'Épernon furent exportées vers l'Angleterre, puis dès 1843, avec l'arrivée du chemin de fer, les sociétés fertoises s'intéressèrent à cette pierre en signant un contrat d'exclusivité avec Joseph Theill, ce qui provoqua une forte demande de ces meules de qualité dont la diffusion était gênée par la masse importante.

De nombreuses sociétés se créèrent à partir de1858 afin d'extraire et de commercialiser lesmeules, dont certaines issues d'un autre important centre d'extraction meulière enSeine-et-Marne,La Ferté-sous-Jouarre, alors en déclin. On citera les plus importantes : société E. Chevrier, Société générale meulière, société Dupetit-Orcel. Ce seront ces mêmes entreprises qui représenteront la ville d'Épernon auxexpositions universelles.

L'importance de l'activité meulière provoqua l'installation d'une voie spéciale en gare d'Épernon en1866 ainsi que la réorganisation d'un trafic afin de livrer les meules jusqu'enRussie et dans toute l'Europe.

Après1930, il devint difficile de trouver des pierres suffisamment importantes pour constituer des meules entières, aussi les meules constituées de carreaux se généralisèrent. Une société fit son apparition en1911 : L'Abrasienne, spécialisée dans les meules artificielles. Le succès de ces meules, nécessitant moins d'entretien que les pierres véritables, prolongea l'histoire meulière de la commune. La dernière société à commercialiser des meules en pierre véritable fut la Société générale meulière, dont la cessation d'activité date de1951. L'Abrasienne existe toujours, mais son activité s'est diversifiée et a quitté Épernon.

Depuis 2005, leconservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon héberge des expositions sur l'histoire des carriers paveurs et meuliers de la région.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Église Saint-Pierre d'Épernon.
Article détaillé :Les Pressoirs.
Article détaillé :Maison, 5 place du Change.
  • Conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon ;
Article détaillé :Conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon.
  • Lieux et monuments
  • Vue du plateau de Diane.
    Vue du plateau de Diane.
  • Vue de la Prairie.
    Vue de la Prairie.
  • Cellier les Pressoirs.
    Cellier les Pressoirs.
  • Maison à pan de bois (détail).
    Maison à pan de bois (détail).
  • Centre d'études et de recherche du béton (CERIB).
    Centre d'études et de recherche du béton (CERIB).

Pèlerinage de Compostelle

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Cour intérieure du prieuré Saint-Thomas avec restes de vieux murs
Cour intérieure du prieuré Saint-Thomas.
Article détaillé :Prieuré Saint-Thomas d'Épernon.

Épernon est située sur lavia Turonensis dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (variante parChartres).

Le prieuré Saint-Thomas, fondé parAmauryIer de Montfort comme monastère de la Trinité de Seincourt en 1052[46], accueille des pèlerins à Chartres, Épernon etSaint-Jacques-de-Compostelle depuis leXIe siècle.

Fermé pendant laRévolution française, le prieuré a été acheté en 1936 par la congrégation dessœurs du Christ[47] qui continuent à recevoir des pèlerins.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes d'Eure-et-Loir.
Blason de ÉpernonBlason
D'azur à la tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable surmontée de trois fleurs de lys d'or rangées en chef.
Détails

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Morin,Bulletin « Promenade d’hier et d’aujourd’hui dans Épernon », Chartres, Ville d’Épernon et Société archéologique d'Eure-et-Loir,, 128 p.(ISBN 2-905866-47-0,présentation en ligne) ;
  • Histoire d'Épernon, volumes I, II, III et IV, ouvrage préparé par Jean-Paul Duc en collaboration avec l'associationÉpernon Patrimoine et Alentours.[source insuffisante].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. « Épernon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), suram28.asso.fr,.
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  3. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  4. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  6. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  7. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  8. « Orthodromie entre Épernon et Houx », surfr.distance.to(consulté le).
  9. « Station Météo-France « Houx », sur la commune de Houx - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  10. « Station Météo-France « Houx », sur la commune de Houx - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  11. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  12. « Unité urbaine 2020 d'Épernon », surinsee.fr(consulté le).
  13. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  15. ab etc« Les risques près de chez moi - commune d'Épernon », surGéorisques(consulté le).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sureure-et-loir.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sureure-et-loir.gouv.fr(consulté le), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sureure-et-loir.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. abcde etfDans des chartes du prieuré d’Épernon.
  22. Dans le cartulaire de Thiron.
  23. Dans une charte du prieuré de Bréthencourt.
  24. Dans une charte de l’abbaye de Saint-Jean-en-Vallée.
  25. a etbDans une charte de prieuré de Chuisnes.
  26. a etbRené Merlet,Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790,Garnier,,p. 143.
  27. Dans le terrier de Dancourt
  28. Dans une charte du chapitre de Chartres.
  29. Dans le cartulaire des Vaux-de-Cernay.
  30. Dans le terrier de Dancourt.
  31. Jeanine Sodigné-Loustau,L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre,coll. « Matériaux pour l'histoire de notre temps » (no 44),(lire en ligne), p.43.
  32. Sodigné-Loustau 1996,p. 46.
  33. Sodigné-Loustau 1996,p. 43-44.
  34. Sodigné-Loustau 1996,p. 47.
  35. Informations sur le site de la ville.
  36. https://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-gerard-cornu-senateur-eure-loir-t7744.html
  37. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », surle site du Télégramme de Brest(consulté le).
  38. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », surle portail des données publiques de l'État(consulté le).
  39. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  42. « Église Saint-Pierre », noticeno PA00097102, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  43. « Ancien cellier dit Les Pressoirs », noticeno PA00097101, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  44. « Maison à pan de bois », noticeno PA00097103, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  45. « Centre d'études et de recherche du béton CERIB », noticeno ACR0000325, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  46. « Patrimoine | Ville d'Epernon », surville-epernon.fr.
  47. « L'Echo Républicain », surlechorepublicain.fr,.
  48. Institut Yad Vashem,Quarante nouvelles œuvres d'art de l'époque de la Shoah exposées au musée d'art pour la mémoire de la Shoah
  49. Association Épernon - Patrimoine et alentours,Henri Epstein (1891-1944), peintre de l'École de Paris, catalogue d'exposition, éditions de la ville d'Épernon, 2007]
v ·m
39 communes - 48 574 habitants (2018)
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Plus de 500 habitants
Moins de 500 habitants
v ·m
23 communes au 8 novembre 2019
v ·m
2 communautés d'agglomération - 10 communautés de communes - 1 pôle d'équilibre territorial et rural et 3 anciens Pays
Communauté d'agglomération
Communauté de communes
Pôle d'équilibre territorial et rural et anciensPays
* : siège dans un autre département
v ·m
Cantons d'Eure-et-Loir(de 1790 à ce jour)
PréfectureChartres - 365 communes au 8 novembre 2019
Découpage depuis 2015
(15 cantons)
Découpage de 1982 à 2015
(29 cantons)
Découpage de 1973 à 1982
(27 cantons)
(4arrondissements)
Découpage de 1800 à 1973
(24 cantons)
(4 arrondissements,
sauf 1926-1943 : 3 arrond.)
Découpage de 1790 à 1800
(40 cantons)
(6districts jusqu'en 1795)
Précédé parSuivi par
Droue-sur-Drouette
Via Turonensis
-- Variante par Chartres (GR 655 OT) --
(1 650 km jusqu'àSaint-Jacques-de-Compostelle)
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