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Éperlecques

50° 48′ 25″ nord, 2° 09′ 09″ est
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Éperlecques
Éperlecques
La mairie.
Blason de Éperlecques
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
ArrondissementSaint-Omer
IntercommunalitéCA du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Laurent Denis
2020-2026
Code postal62910
Code commune62297
Démographie
GentiléÉperlecquois
Population
municipale
3 740 hab.(2022en évolution de +4,41 % par rapport à 2016)
Densité146 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 48′ 25″ nord, 2° 09′ 09″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 97 
m
Superficie25,56 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineSaint-Omer
(banlieue)
Aire d'attractionSaint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Omer
Législatives6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Éperlecques
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Éperlecques
Géolocalisation sur la carte :Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Éperlecques
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Éperlecques
Liens
Site webhttp://www.eperlecques.fr/
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Éperlecques est unecommune française située dans ledépartement duPas-de-Calais enrégionHauts-de-France. Ses habitantssont appelés lesÉperlecquois. La commune est membre de lacommunauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.

La commune d'Éperlecques, traversée par l'Aa canalisé, est située dans le nord-est du département duPas-de-Calais à 10 km, à vol d'oiseau, au nord-est de la commune deSaint-Omer. C’est une commune de type bourg rural, appartenant à l’unité urbaine de Saint-Omer, avec une population de 3 740 habitants au dernier recensement de 2022, la population est en constante évolution depuis 1946 (1 794 habitants).

Le territoire communal est riche de quatre espaces protégés et gérés, dont leparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et lemarais audomarois, de troisZNIEFF et d'un siteNatura 2000. Laforêt d'Éperlecques, qui fait partie de la Znieff de laforêt d'Éperlecques et ses lisières, occupe une surface totale de850 ha.

Sur le territoire communal se trouve leblockhaus d'Éperlecques qui fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques.

Après laSeconde Guerre mondiale, la commune est décorée de lacroix de guerre 1939-1945.

Géographie

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Localisation

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Localisée dans le nord-est du département duPas-de-Calais et limitrophe du département duNord, Éperlecques, traversée par l'Aa canalisé, se situe,à vol d'oiseau, et à10 km au nord-est deSaint-Omer (chef-lieu d'arrondissement etaire d'attraction) et30 km au sud-est deCalais[1]. Elle fait partie duparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et est située à l'extrémité dumarais audomarois.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont deux,Holque etWatten, situées dans le département duNordLes communes limitrophes sontBayenghem-lès-Éperlecques,Holque,Houlle,Mentque-Nortbécourt,Muncq-Nieurlet,Ruminghem etWatten.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].

Géologie et relief

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La commune, qui s'étend au fond d'un large vallon, a superficie de la commune est de 25,56 km2 ; son altitude varie de0 à 97 m[2].

La commune s'étend sur2 556 ha dont750 ha de forêt. En longueur, elle fait plus de 10 km. Laforêt d'Éperlecques occupe une surface totale de850 ha (avec la partie située en limite sud deRuminghem) et constitue l'un des grands espaces naturels de l'agglomération.

Hydrographie

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Article connexe :Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.

Le territoire de la commune est situé dans lebassin Artois-Picardie[3].

Il est traversé par quatorze cours d'eau :

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Éperlecques[Note 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[19]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[20]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[21] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[22]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[23],[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec12,9 jours de précipitations en janvier et0,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deWatten à5 km àvol d'oiseau[25], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[26],[27]. La température maximale relevée sur cette station est de41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,3 °C, atteinte le[Note 3].

Paysages

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Pour un article plus général, voirPaysage en France.

La commune s'inscrit dans les « paysages des coteauxcalaisiens et du pays deLicques » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la régionNord-Pas-de-Calais, conçu par ladirection régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 4],[28].

Ces « paysages des coteaux calaisiens et du pays de Licques » concernent56 communes duPas-de-Calais. Ces paysages s'étendent sur environ 30 km de long (est-ouest) et 15 km de large (nord-sud) et présentent deux sous-ensembles : les coteaux calaisiens au nord et le pays de Licques au sud. Les altitudes de ces paysages varient de 206 m dans le Pays de Licques, à 120 m dans l’ouest des coteaux Calaisiens, près de Guînes, et à 10 m dans l'est, près d'Audruicq[29].

Ces paysages recouvrent trois entités écopaysagères : les collines guînoises qui constituent le rebordseptentrional de l'Artois, l'entité deBredenarde qui appartient à laplaine maritime flamande, et la cuvette de Licques. Ils sont constitués de 59,70 % de cultures, de 17,30 % de forêts, de 15,11 % de prairies naturelles, permanentes, de 7,45 % d'espaces artificialisés, avec les quatre principales communes que sontAudruicq,Ardres,Guînes etLicques, de 0,27 % d'industries, et de 0,18 % de cours d'eau et plan d'eau[29].

Les éléments structurants de ces paysages sont laLGV Nord et l'A26, la rivière laHem qui coule du sud vers le nord-est, les escarpements sur les coteaux du Calaisis et autour du pays de Licques et, d'ouest en est, les différents boisements comme la forêt de Guînes, le bois de l'Abbaye, la forêt deTournehem et une partie de la forêt d'Éperlecques[29].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés et gérés

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Article connexe :Liste des espaces protégés du Pas-de-Calais.

Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[30].

Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Article connexe :Liste des ZNIEFF du Pas-de-Calais.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF detype 1[Note 5] :

et une ZNIEFF detype 2[Note 6] :le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d’une superficie de12 177 ha et d'une altitude variant de2 à 94 m. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[38].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
  • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Site Natura 2000

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Article connexe :Liste des sites Natura 2000 du Pas-de-Calais.

Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[39].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini ensite d'importance communautaire (SIC) : lesprairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de563 ha[40].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Éperlecques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[41].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer[Note 7], une agglomération inter-départementale regroupant23 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 8],[42],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[43],[44].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (42,2 %), forêts (31,6 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones humides intérieures (1,6 %)[45]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Vue d'Hellebrouck (été 2007).

La commune est composée de huit hameaux : Culem, le Mont, le Gandspette, le Sart, Bleue-Maison, Hellebroucq, la Meullemotte et le Centre.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 1 484, alors qu'il était de 1 372 en 2013 et de 1 235 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,4 % étaient desrésidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 1,2 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Éperlecques en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Éperlecques en 2018.
TypologieÉperlecques[I 2]Pas-de-Calais[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)92,48682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,46,49,7
Logements vacants (en %)5,17,68,2

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Article connexe :Réseau routier du Pas-de-Calais.

La commune est desservie par lesroutes départementales D 207, D 219, D 222, D 300 et D 943 et est située à 8 km, à l'est, de la sortieno 2 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliantCalais àTroyes[46].

Transports

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Article connexe :Liste des gares du Nord-Pas-de-Calais.

Lagare de Watten - Éperlecques est située sur la commune et sur laligne de Lille aux Fontinettes et desservie par des trainsTER Hauts-de-France. C'est une ancienne gare de bifurcation, origine de laligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg, exploitée de 1899 à 1964, qui reliait les communes d'Éperlecques et deBourbourg (Nord).

Risques naturels et technologiques

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Le, un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturellesécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Éperlecques, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite duretrait-gonflement des argiles[47].

Risque inondation

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À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[48].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes :Spirliacus auIXe siècle[49] ;Spirliacum auXIe siècle ;Sperleca en 1069-1129 ;Sperlaca en 1139 ;Sperleke vers 1140 ;Sperlecka en 1193 ;Sperleka en 1218 ;Esperlech,Espellecque etEspreleke en 1298 ;Spellekae auXIIIe siècle ;Esprellecke en 1301 ;Esprelleche en 1303 ;Éperlecques en 1309 ;Espelleque en 1329 ;Esperleque en 1331 ;Exprelecque en 1332 ;Experleque en 1334 ;Esprelecque en 1372 ;Esprelesques en 1380 ;Esproulesques auXIVe siècle ;Esperleke en 1412 ;Esperleques en 1720[50] ;Eperleque en 1793 etÉperlecques depuis 1801[2].

Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en-(i)acum, suffixe de localisation et de propriété d'origine gauloise, qui a évolué en-eke dans les régions néerlandophones et les villages néerlandophones jusque versLe Touquet-Paris-Plage, la graphie ayant par la suite été francisée en-ecques. Les final s'explique peut-être par les formes au pluriel en-iacas, caractéristique du Nord jusqu'à la Normandie qui ont donné la terminaison-ies dans le domaine dugallo-roman. Ce suffixe est précédé d'un nom d’homme mal déterminé, peut-être latin*Spurilius (non attesté),hypocoristique deSpurius[51],[49], sans doute porté par un indigène gallo-romain.

La commune s'appelleÉparlecques enpicard etSperleke ennéerlandais[52].

Histoire

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Article connexe :Histoire du Nord-Pas-de-Calais.

Période romaine

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L'Histoire antique d'Éperlecques est encore relativement méconnue. Eu égard au mobilier archéologique retrouvé lors de chantiers ou travaux agricoles, un passégallo-romain est bien attesté. En effet, des fragments de poteries romaines, des pièces demonnaie, et parfois des sépultures ont été mis au jour à quelques reprises. De plus, et cela pourrait expliquer la présence de vestiges romains, on sait qu’à l’époque Eperlecques était traversée par deuxvoies romaines, connues de nos jours sous le nom de Grande Rue (au nord du village), et la Grande Leulène (extrémité ouest).

Période médiévale

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Le comte Gérard en donna le domaine aumonastère de Saint-Winoc en 821[53]. Probablement ce même comte Gérard fonda l'église d'Éperlecques, dépensant à ses débuts de celle deWormhout[54].

En 1071Robert-le-Frison, comte de Flandres, cède Eperlecques àEustache,comte de Boulogne.

Vers 1140, les chanoines de l'abbaye de Watten prennent àcens de l'aumônier de l'abbaye de Saint-Bertin deSaint-Omer et de son prévôt Manassès, une terre située à Éperlecques[55].

Vers 1150, Drogon d'Éperlecques est témoin d'une charte passée par lecomte de GuînesArnouldIer de Guînes en faveur de l'abbaye de Saint-Bertin deSaint-Omer, en présence de plusieurs seigneurs ducomté de Guînes[56].

AuXVe siècle,Enguerrand de Bournonville puis son filsAntoine de Bournonville sontchâtelains d'Éperlecques[57].

Le château, pris par les Français en 1487, est repris par les Bourguignons en 1489.

Époque moderne

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Le château d'Éperlecques, défendu par son capitaine Gauthier de Bersaques, est pris par les Français en 1542[58].

En 1627, la seigneurie d'Éperlecques, de même queRuminghem, est détenue par un membre de la prestigieuseMaison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis deRenty, prince d'Havré, châtelain-vicomte deBourbourg,Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries[59].

Lemaréchal de Châtillon se rend maître du château le; après deux jours de siège. Lemaréchal de la Meillearaye détruit complètement le château en août 1639 après s’être emparé d'Hesdin puis, ayant fait sa jonction avecMaillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs deLille.

Époque contemporaine

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Pendant laSeconde Guerre mondiale, leblockhaus d'Éperlecques est construit par l'occupant nazi pour être une base de lancement demissiles V2, mais les différents bombardements Alliés ont rendu son achèvement impossible.

La commune est décorée de lacroix de guerre 1939-1945 le, distinction également attribuée à28 autres communes du Pas-de-Calais[60].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Article connexe :Arrondissements du Pas-de-Calais.

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département duPas-de-Calais.

Circonscriptions administratives

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Articles connexes :Liste des cantons du Pas-de-Calais,Conseil départemental du Pas-de-Calais etListe des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.

La commune faisait partie depuis 1803 ducanton d'Ardres[2]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Saint-Omer

Commune et intercommunalités

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Article connexe :Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.

Éperlecques était membre de lacommunauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le, lacommunauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions électorales

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Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais etListe des députés du Pas-de-Calais.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lasixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Articles connexes :Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais,Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République française.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
19251936M. Seigre-Dereudre  
Les données manquantes sont à compléter.
mai 19451962Louis Biecq  
1962mars 1971Benjamin Rozé  
mars 1971mars 1983Roger Decroix[61]
(1922-2013)
SEAgent SNCF
mars 1983mars 2001Gilles CocquempotPSAttaché commercial
Député du Pas-de-Calais (7e circ.)(2001 → 2012)
mars 2001mars 2014Michel Guilbert[62]PSFonctionnaire du Trésor public
Vice-président de laCA de Saint-Omer
mars 2014[63],[64],[65]en cours
(au1er août 2023)
Laurent DenisPSChef de cuisine
Vice-président puis président de laCA du Pays de Saint-Omer(2025 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[66]

Jumelages

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Article connexe :Jumelage et coopération dans le Pas-de-Calais.

La commune estjumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats d’Éperlecques.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Éperlecques.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Zonnebeke[67],[68]Belgiquedepuis

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.

La commune administre legroupe scolaire de la Liette[69].

Sur le territoire de la commune se trouve également unétablissements privées : l'école primaireSaint Joseph gérée par l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC)[70].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend dutribunal judiciaire deSaint-Omer, duconseil de prud'hommes de Saint-Omer, de lacour d'appel deDouai, dutribunal de commerce deBoulogne-sur-Mer, dutribunal administratif de Lille, de lacour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et dutribunal pour enfants de Saint-Omer[71].

Population et société

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Les habitants de la communesont appelés lesÉperlecquois[72].

Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[74].

En 2022, la commune comptait 3 740 habitants[Note 10], en évolution de +4,41 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4151 3901 8291 8041 8371 8921 8741 8871 931
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 9711 9241 9502 0522 1332 2302 2332 3012 142
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 1562 1392 1281 9941 9842 0522 0581 7941 879
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
2 0612 1682 2762 5562 7852 8853 1043 1353 350
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
3 6403 740-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 808 hommes pour 1 860 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
3,8 
75-89 ans
6,4 
14,6 
60-74 ans
14,9 
19,9 
45-59 ans
18,0 
21,2 
30-44 ans
21,4 
16,1 
15-29 ans
16,1 
24,0 
0-14 ans
22,6 
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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  • Club de football CAE - Le Cercle Athlétique Éperlecques, créé en 1971.
  • Club de karaté KTJE :taijitsu,full-contact,qi gong, créé en 1987.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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La commune compte plusieurs monuments historiques :

  • Le blockhaus.
    Le blockhaus.

Autres lieux et monuments

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  • L'église.
    L'église.
  • La statue de l'ange gardien.
    La statue de l'ange gardien.
  • La statue de Saint-Flocel.
    La statue de Saint-Flocel.
  • La gare.
    La gare.
  • Les ruines du moulin.
    Les ruines du moulin.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Pas-de-Calais.
Blason de ÉperlecquesBlason
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Détails
Adopté par la commune avant 1996.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Henri de Laplane, « Éperlecques (Pas-de-Calais). Ses seigneurs, son ancien château, son église, sa vieille tour »,Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie 1872-1874,t. 14,‎,p. III-VII, 1-196(lire en ligne). Ouvrage consultable auxarchives départementales du Pas-de-Calais[85].
  • Louis Delozière,L'Histoire d'Éperlecques, foyer culturel de l'Houtland, réédition de 1994. Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[85].
  • A. Leleu, Le château d'Éperlecques de ses origines au XVe siècle, 1996. Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[85].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
  5. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques,Longuenesse etSaint-Omer) et20 communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2018 à Éperlecques »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Éperlecques - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Éperlecques - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Pas-de-Calais »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  1. « Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
  2. abc etdDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », surle site duservice d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre)(consulté le).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisée (E4--001-) »(consulté le)
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Reninghe (E4070950) »(consulté le)
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Paclose (E4070900) »(consulté le)
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la Paclose (E4070920) »(consulté le)
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071010) »(consulté le)
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071000) »(consulté le)
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071020) »(consulté le)
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Liette d'Eperlecques (E4070910) »(consulté le)
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Motte Obin (E4101040) »(consulté le)
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Motte Obin (E4101030) »(consulté le).
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Est Mont (E4070930) »(consulté le)
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - Becque Declaire (E4101050 ) »(consulté le)
  16. Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière la houqueliette (E4070970) »(consulté le).
  17. Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière la bombe (E4070960) »(consulté le).
  18. Sandre, « Fiche cours d'eau - Toponyme hydrographique inconnu (E4070980) »(consulté le).
  19. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  20. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  21. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
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  23. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
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  26. « Station Météo-France « Watten », sur la commune de Watten - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  27. « Station Météo-France « Watten », sur la commune de Watten - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
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  32. « espace protégé FR6300012 - Marais Audomarois - zone centrale », surLe site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  33. « espace protégé FR6400012 - Marais Audomarois - zone tampon », surLe site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  34. « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois - zone de transition », surLe site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  35. « espace protégé FR7200030 - Marais Audomarois - zone humide », surLe site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  62. Jean-Marc Szuba, « Michel Guilbert, « exemple pour nous tous », devient maire honoraire d’Éperlecques : Michel Guilbert a été fait maire honoraire d’Éperlecques, mercredi soir. Une distinction qui met en avant un homme dont l’investissement au service des autres n’a eu d’égal que sa gentillesse de tous les instants, aussi bien avec les puissants qu’avec les humbles »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  63. « Première écharpe tricolore pour Laurent Denis, le jeune maire d’Éperlecques : Victorieuse de la confrontation du 23 mars avec plus de 60 % des voix, la liste « Éperlecques Demain » a logiquement élu, samedi, son leader Laurent Denis au poste de premier magistrat (17 suffrages et 6 bulletins blancs). »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  64. David Monnery, « Laurent Denis, le « gamin de la commune » devenu maire d'Éperlecques : Engagé en politique et membre du Parti socialiste depuis 2001, Laurent Denis est devenu maire en mars dernier. Itinéraire d’un enfant de la commune »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
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  66. « Éperlecques: Laurent Denis renforcé pour un second mandat : Lundi 25 mai, Laurent Denis, 47 ans, technicien principal de restauration, a été reconduit dans ses fonctions de premier magistrat de la commune, à l’unanimité »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  67. « http://afccre.org/fr/nos-membres/annuaire-des-villes-jumelees#.Ygy6Li_pPR1 »
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  85. ab etc« La commune d'Éperlecques », surarchives départementales du Pas-de-Calais(consulté le).
v ·m
Intercommunalités
v ·m
Communes et sites remarquables duparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale
Communes adhérentes
(154)
Nord (3)
Pas-de-Calais (151)
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Communes associées (4)
Sites remarquables
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Communes
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Canton de Fruges
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Canton de Lumbres
Canton de Saint-Omer
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