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Émile Guépratte en 1925. | ||
| Surnom | « point d'honneur » « fire eater » | |
|---|---|---|
| Naissance | Granville | |
| Décès | (à 83 ans) Brest | |
| Origine | Français | |
| Allégeance | ||
| Arme | puis Artillerie | |
| Grade | Vice-amiral | |
| Années de service | – 1917 | |
| Commandement | Contre torpilleur 23 Caronade Vautour Foudre Jeanne d'Arc Marseillaise | |
| Conflits | Première Guerre mondiale | |
| Faits d'armes | Bombardement de Sfax Prise de Gabès Bataille des Dardanelles | |
| Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur Ordre de Saint-Georges Ordre de l'Aigle blanc (Serbie) | |
| Hommages | Le frégate françaiseGuépratte a été nommée en son honneur | |
| Autres fonctions | Député du Finistère (1919-1924), Membre de l'Académie de Caen | |
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Paul Émile Aimable Guépratte, né le àGranville (Manche) et mort le àBrest, est unofficier de marinefrançais. Il termine sa carrière avec le grade de vice-amiral.
Petit-fils du contre-amiralJéhenne et du mathématicienCharles Guépratte, fils du capitaine de vaisseau Charles Émile Guépratte et d'Eugénie Constance Jéhenne, il épousa en 1883 Thérèse Marie Virginie Gourdan (-) et ils eurent trois enfants.
Il suivit les cours dulycée impérial de Brest en 1868, entra à l'École navale le et suivit les cours de l'École de défense sous-marine, breveté torpilleur en 1884.
Il embarque en 1875 sur la corvette cuirassée laReine Blanche dans l'escadre d'évolution, En 1876 il embarque sur l'aviso à héliced'Estaing, puis sur la corvette école laFavorite (vaisseau que commanda son père). Il participe à lacampagne de Tunisie de à bord ducuirasséMarengo (bombardement de Sfax, prise de Gabès).
Il est affecté, après l'école, sur le cuirasséAmiral Duperré. Il prend son premier commandement en 1889 avec le torpilleur numéroté 23. Ensuite il est second sur le croiseurForfait en 1891 et est désigné commandant duCaronade dans la division navale d'Indochine qui participait aux opérations contre le Siam entre mai et. De retour à Brest, il est sous-directeur des défenses sous-marines en 1900, puis se rend dans le Bosphore pour commander le torpilleurVautour entre 1901 et 1902. De retour à Brest, il nommé chef de la deuxième section de l'état-major à l'arrondissement maritime (). Avec laFoudre, il transporte deux sous-marins et quatre petits torpilleurs, partant de Cherbourg pour se rendre àSaïgon en 1904. En 1905, de retour en Méditerranée, il participe aux manœuvres de l'escadre en tant que commandant de laJeanne d'Arc, embarque sur laMarseillaise ; devenant capitaine de pavillon, il fait son retour sur laJeanne d'Arc fin 1906. Affecté à terre, il commande le2e dépôt des équipages en 1908 et en 1909, il suit les travaux de construction du croiseur cuirasséEdgar Quinet et sa mise au point.
Il reçoit ses deux étoiles decontre-amiral en 1912[1], en 1915 il commande la division de complément de l'armée navale lors ducombat des Dardanelles. Le, à bord duSuffren, il pénètre le premier le détroit lors de la tentative de passage en force franco-britannique. Son courage n'est pas récompensé car son bâtiment est gravement avarié et ilperd un de ses quatre cuirassés dans les champs de mines. Il quitte son commandement en pour être nommépréfet maritime à Bizerte[2]. Présent à Brest à la fin dela guerre, il contribue grâce à son prestige personnel à bloquer les tentatives de mutineries qui secouent la flotte lors de l'agitation révolutionnaire de 1919.
Il fonde en 1919[3] l'association nationale des croix de guerre qu'il préside jusqu'à sa mort en.
Il était associé-correspondant de l'Académie de Stanislas[4]. Décédé le, il repose dans le caveau des gouverneurs desInvalides.

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